Le Système ouest africain d’accréditation s’allie à l’AFAO

Le Système ouest africain d’accréditation (SOAC) et l’Association des femmes de l’Afrique de l’ouest (AFAO) ont signé, mercredi à Dakar, une convention de partenariat.« Cette activité se tient à une date particulière, celle de la célébration de la journée mondiale de l’accréditation, le 9 juin de chaque année et dont le thème pour 2021 est +l’accréditation appuie la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD)+ », a indiqué d’emblée Aboubacry Baro, président du conseil d’administration du SOAC.

Selon lui, ce partenariat est motivé par le constat selon lequel « très peu de femmes ont accès au métier d’accréditation ».

« Or le SOAC, fruit de la coopération entre l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (Uemoa) et la Communauté économique de Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’inscrit naturellement dans la politique genre de la Cedeao. Cette dernière vise à offrir une égalité des chances à tous, comme prescrit par l’Objectif de Développement Durable n°5 relatif à l’égalité des sexes », a dit M. Baro.

Il a ajouté que grâce à ce partenariat, il est attendu que plus de femmes, qui s’inscrivent à l’AFAO, puissent soumettre leurs candidatures lorsque le SOAC forme ou recrute une expertise en accréditation. « La mise en commun de nos efforts permettra sans nul doute de mobiliser des partenaires intéressés à soutenir l’atteinte de notre but : offrir les mêmes conditions d’accès à tous aux métiers du SOAC », a-t-il souligné.

Prenant la parole, Khady Fall Tall, présidente de l’AFAO, a dit que sa structure dispose d’une organisation de production alimentaire d’une semi-usine de transformation.

« En même temps, nous dispensons de la formation en matière de transformation des produits agricoles, forestiers, entre autres, du lait. Nous avons fort besoin de nous rapprocher du Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) pour essayer de nous mettre aux normes, davantage qu’on ne l’a été avec la supervision de l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA) », a soutenu Mme Tall.

Elle a poursuivi : « Notre objectif, c’est d’encadrer toutes les femmes sénégalaises ou venant de l’Afrique de l’ouest, du continent, qui viennent recevoir des formations à ce niveau, de bénéficier de l’expertise du SOAC ».

Ministère de l’Environnement : 13 cadres révoqués de leurs fonctions pour « faute lourde »

A travers un décret lu à la télévision nationale, mercredi 09 juin 2021, le Président Alpha Condé a révoqué 13 cadres du ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts (MEEF) de leurs fonctions pour « faute lourde ». L’article 2 du décret précise que la révocation de ces cadres n’exclut pas des poursuites pénales contre les cadres concernés. 

Lire ci-dessous la liste complète des cadres concernés : 

Préfecture de  Mamou

Mamadou Tounkara, inspecteur régional de l’Environnement, des Eaux et Forêt de Mamou ;

Ousmane Sow, ingénieur des Eaux et Forêt, chef section préfectorale des Eaux et Forêt de Mamou ;

Ousmane Diallo, chef d’antenne de l’Office guinéen du bois de la préfecture de Mamou ;

Amadou Baïlo Diallo, chef cantonnement forestier de la sous-préfecture de Wouré-Kaba ;

Alseny Diallo, chef cantonnement forestier de la sous-préfecture de Soyah ;

Préfecture de Faranah

Harouna Keira, chef section préfectorale des Eaux et Forêt de Faranah ;

Mamadou Kouta Samoura, chef section de l’office guinéen du bois de la préfecture de Faranah ;

Demba Keita, chef cantonnement forestier de la sous-préfecture de Maréla ;

Mouctar Touré, chef cantonnement forestier de la sous-préfecture de Sandénia ;

Mohamed  Tata Soumah, chef cantonnement forestier de la sous-préfecture de Sangoyah ;

Préfecture de Mandiana

Kankou Bouréma Traoré, chef section préfectorale des Eaux et Forêt de la Mandiana ;

Mambi Keita, chef antenne de l’office guinéenne du bois de la préfecture de Mandiana ;

Caporal-chef Michel Kpokomou, chef cantonnement forestier.


Dialogue politique : l’UFDG pose des exigences

Lors d’une réunion extraordinaire tenu le mercredi 09 juin 2021, le conseil politique de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a donné la position du parti sur l’appel au dialogue lancé par le pouvoir en place. Au cours de la rencontre, le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo a posé des conditions préalables à l’ouverture de négociations autour de la table.

Selon une déclaration officielle, à l’unanimité, le parti a décidé de s’abstenir de tout commentaire sur la question du dialogue politique tant que les cadres et militants de l’UFDG, de l’ANAD et du FNDC sont maintenus en prison.

Le conseil politique exige, avant tout dialogue, l’ouverture des ‘’bâtiments de l’UFDG abritant son siège et ses bureaux qui sont occupés par les forces de défense et de sécurité’’.

Le parti dit ne pas être disponible pour un dialogue tant que le ‘’président de l’UFDG, son épouse et ses proches collaborateurs seront arbitrairement privés de leurs droits et libertés de voyager’’.

Dalein et son entourage appelle ‘’tous les militants et responsables de l’UFDG d’observer rigoureusement la discipline du parti et d’éviter de tenir, dans la presse et dans les réseaux sociaux, des propos malveillants à l’endroit de nos camarades détenus qui sont dans la souffrance ou d’autres cadres du parti pour leurs prises de position publiques’’.

Dialogue: « le pouvoir veut jouer sur la faiblesse de quelques cadres pour tenter de faire imploser l’UFDG » (L.Y Diallo)

Opinion-L ‘erreur de l’UFDG dans les 10 dernières années s’appelle « Dialogue » tel qu’il est annoncé. Mes chers responsables, cadres, militants et sympathisants du parti, nous sommes en face de l’une des pires dictatures de l’Afrique ! Cette dictature qui se singularise par la répression de toute forme d’opposition et un non-respect des Droits de l’homme.

Cette dictature qui a organisé des élections et fait falsifier des résultats .Qui a refusé la participation des Observateurs internationaux à la dernière consultation électorale ? Le culte de la personnalité, la parodie de procès, le dénie de justice, les abus de droits, la corruption et l’enrichissement illicite personnel, la politique de diviser pour régner et la propagande sont en quelques mots les maux dont souffrent les militants de l’opposition sous Alpha Condé.

Chers militants de l’UFDG, nous devons être soudés à jamais. La dictature avait pour objectif d’éteindre toute forme de contre-pouvoir en Guinée. C’est ainsi qu’il a réussi à anéantir les mouvements sociaux (Syndicats et Organisation de la Société Civile). Face à ce constat malheureux, les militants de l’UFDG doivent être fiers qu’ils soient la dernière barrière véritable contre le pouvoir Unique (inique) en Guinée. L’erreur monumentale de nos aînés avait été de renoncer à leur combat contre la dictature. La dictature ne se fuit pas, elle s’affronte….Chers militants de l’UFDG, armons-nous de courage, unissons-nous derrière notre Commandant en Chef Mamadou Cellou Dalein Diallo et restons derrière la Direction du parti.

Depuis quelques jours, nous avons assisté à la publication d’une Tribune venant de trois de nos vaillants responsables incarcérés injustement par la dictature d’Alpha Condé provoquant ainsi quelques incompréhension au sein de l’Opinion nationale. Mais très vite, la Direction du parti a sorti un communiqué précisant le contenu du texte de nos détenus.

À l’UFDG, nous sommes convaincus de l’innocence de nos cadres et militants incarcérés. Cest pourquoi nous demandons voire exigeons un procès équitable. Nos valeureux cadres signataires de cette Tribune ne demandent nullement au parti de participer à cette offre de Dialogue qui n’aboutirait à rien. Il convient de rappeler que chaque fois cette dictature commence à chanceler, son arme favorite consiste toujours à nous sortir le mot dialogue.

Le dialogue a souvent permis au Commandant en Chef des putschistes de débaucher les cadres de l’opposition, de renverser une situation politiquement difficile et d’enfariner l’Opposition avec ce fameux Protocole d’Accords qui n’est jamais respecté. À présent, le despote ne compte sur aucun soutien crédible à l’International en l’occurrence les États-Unis, l’Angleterre et l’Union Européenne. Je voudrais rappeler que notre chef a toujours dit qu’il n’acceptera pas le chantage avec les prisonniers. Nous avons résisté depuis 2011 face à toutes les manœuvres de cette dictature pour nous déstabiliser.

Si le Pouvoir était sincère, il aurait commencé à décrisper l’atmosphère en libérant les quelques 400 prisonniers politiques, faire des enquêtes sérieuses sur les tueries, traduire les responsables devant les tribunaux recenser les victimes des pillages des boutiques et magasins et les dédommager.

Le porte-parole du gouvernement avait déjà comparé la situation guinéenne à celle du Vénézuela quand il disait «Au départ, les oppositions vénézuéliennes avaient refusé l’offre de dialogue du président Nicolas Maduro…Actuellement, c’est l’Opposition qui demande à l’État d’organiser le dialogue». Cette sortie était un signe annonciateur que le Pouvoir veut jouer sur la faiblesse de quelques cadres pour tenter d’imploser le parti. Mais très malheureusement, l’UFDG est indomptable, imperturbable et unie derrière son Chef. Qu’est-ce que l’UFDG a à gagner avec ce Dialogue ? Probablement la libération des prisonniers politiques de la dictature Condé, la liberté de mouvement de nos leaders, l’autorisation des réunions et rencontres politiques et l’accès au siège du parti.

C’est pourquoi, l’UFDG ne doit pas participer à ce dialogue de la HONTE. Et puis dialoguer pourquoi et sur quo? Sur quel sujet plus important que le changement de la Constitution guinéenne ? Sur quel sujet plus important que la justice pour les centaines braves jeunes guinéens suppliciés des quartiers de l’Axe ? Sur quel sujet plus important que la reconnaissance de la victoire de l’UFDG ? Celui qui vous propose le dialogue aujourd’hui pour légitimer son pouvoir et sa Constitution, est la personne qui dirige le pays depuis 2011 malgré les plus de 280 morts. Faut-il attendre le dialogue pour faire la justice ? NON ! Il était là pendant que les boutiques et les magasins des citoyens supposés être de l’opposition sont cassés. Faut-il attendre le dialogue ?

Faut-il dialoguer aussi pour l’installation des conseils de quartiers, de districts et de région ? Non !, la il suffit de respecter la Loi pour s’entendre !

Par Lamarana Yemberin Diallo

Lutte contre la résurgence d’Ebola : la BAD accorde un don de 430.000 dollars à la Guinée

Abidjan, Côte d’Ivoire, 8 juin 2021 – Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le 3 juin dernier, un don de 430 000 dollars américains à la Guinée afin de soutenir la lutte contre le risque de propagation de l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola à travers le pays.

Depuis la mi-février 2021, la Guinée est confrontée à une résurgence épidémique liée au virus Ebola, après la grande crise de 2014. Cette nouvelle épidémie survient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, qui pose des défis tant sanitaires que socioéconomiques à ce pays d’Afrique de l’Ouest.

L’appui de la Banque africaine de développement permettra de mettre à exécution les priorités du gouvernement guinéen dans sa réponse au virus Ebola prévues dans son plan de riposte afin de limiter les taux de mortalité et de morbidité liés au virus.

Le Projet d’aide humanitaire d’urgence permettra à la Guinée de renforcer ses capacités de diagnostic et de gestion des échantillons de six laboratoires régionaux. Ces laboratoires bénéficieront des kits de collecte des échantillons, des réactifs et du matériel de prévention et de contrôle des infections. Quatre laboratoires régionaux recevront également des appareils GeneXPert et des séquenceurs génomiques ; et des biologistes seront formés au diagnostic du virus Ebola. Le plateau technique des laboratoires du pays sera ainsi renforcé en matière de surveillance génomique dans la riposte à Ebola.

Le projet contribuera aussi à améliorer, d’une part, la prévention et le contrôle des infections, et, d’autre part, la gestion des cas dans les établissements sanitaires ciblés et dans la communauté par la mise à disposition des équipements de protection individuelle ainsi que des équipements de triage, d’isolement et d’installation de prise en charge des cas.

Au total, quelque 200 équipements de protection individuelle seront distribués notamment au personnel de santé et agents communautaires. Quelque 400 agents de santé et volontaires communautaires bénéficieront d’une formation de mise à niveau pour la prévention des infections, la prise en charge des cas, y compris des survivants dans les régions concernées.

Le projet permettra aussi à la Guinée d’intensifier ses opérations de sensibilisation pour améliorer la perception de la population à l’égard de la réponse sanitaire.

Le projet d’aide humanitaire d’urgence vise à renforcer le système de santé guinéen en approvisionnant toutes les formations sanitaires ciblées en médicaments essentiels et autres produits sanitaires pour la prise en charge des survivants du virus Ebola.

Ce projet répond à une des cinq priorités stratégiques, « High 5 », de la Banque africaine de développement, à savoir « améliorer la qualité de vie des populations africaines ».

Nouvelle mine d’or à Gaoual : communiqué du ministère de la sécurité

La récente découverte d’or dans les districts de Mandiké, sous-Préfecture de Kounstel et à Toumbobouré dans la commune urbaine a provoqué un déferlement des citoyens venus de toute la Guinée, notamment la Haute Guinée et de la Basse-Guinée, entrainant un surpeuplement dans la commune urbaine de Gaoual et périphéries.

Concernant la mort des deux (02) individus, selon les renseignements de sources concordantes, le premier cas a été enregistré le lundi 07 Juin 2021 au siège de la commune urbaine où les nouveaux arrivants sont enregistrés. Il s’agit de Mamadou CONDE né à Dabola dans le district de Dabolakoura, cultivateur de profession qui aurait quitté les mines d’or de Mandiana pour Gaoual. De l’avis des médecins de l’hôpital Préfectoral de Gaoual, il s’agissait d’une mort naturelle probablement due aux difficultés durant le voyage.

S’agissant du 2ème cas, c’est un motocycliste en partance pour les mines d’or qui a heurté un imam dans la matinée du Mardi 08 juin 2021 aux environs  de 10 heures avec délit de fuite. La victime nommée Soriba Doumbouya, âgé de 65 ans, est domicilié au Km 5 de la commune urbaine.  Transporté à l’hôpital Préfectoral il a succombé à ses blessures, quelques heures plus tard.

En raison des contraintes d’insécurité que ce mouvement de personnes suscite, une forte délégation gouvernementale est attendue dans les heures à venir à Gaoual pour une évaluation de la situation assortie de propositions concrètes.

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile présente ses condoléances aux familles éplorées. Il exhorte les uns et les autres aux respects des exigences sécuritaires qui visent à assurer la sécurité des personnes et des biens.

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile

Gaoual : les autorités administratives annoncent la fermeture de la Mine D’or De Kounsitel

Dans une déclaration lu à la télévision nationale le mardi, 08 juin 2021, le gouverneur de la région administrative de Labé a annoncé la fermeture de la mine d’or de Kounsitel dans la préfecture de Gaoual.  Madifing Diané a annoncé la fermeture de la mine d’or qui fait l’objet d’une grande convoitise.
Dans son intervention, le gouverneur de la région de Labé a avancé les motifs de la fermeture de la mine.

La rédaction de journal de Conakry vous propose l’intégralité de l’annonce :

Depuis près d’une semaine, nous assistons à l’arrivée dans les régions administratives de Labé et de Boké, d’orpailleurs venus de la Haute Guinée, de la République du Mali, du Sénégal, de la Guinée Bissau et du Burkina Faso. Après évaluation de la situation sécuritaire, par les services de défense et de sécurité de ces deux régions, nous enregistrons déjà six cas de décès des suites d’accidents.

La sous-préfecture de Kounsitel et la préfecture de Gaoual sont totalement étouffées par un manque total de vivres et de lieux d’accueil. Devant la progression massive et dangereuse des arrivées de  partout en direction de cette petite localité, la certitude est que la population locale et les nouveaux arrivants, avec cette pandémie de coronavirus, sont exposés à tous les maux liés aux mines d’or.

Par conséquent, en rapport avec nos différentes hiérarchies, les autorités administratives et élus locaux de ces deux régions, avons décidé la fermeture pure et simple et immédiate de cette nouvelle mine.

Par ce motif, nous invitons aux prétendants au nouveau déplacement de rester sur place. Ceux qui sont sur la route end direction de Gaoual, de retourner dans leurs localités respectives. Ceux qui sont sur le site à se préparer à quitter immédiatement  lieux.

A compter de demain, 09 juin 2021, une force mixte de défense et de sécurité sera déployée  en vue du dégagement de tous les lieux occupés par ces mineurs.

Guinée : la Fifa demande la suspension du processus électoral à la Féguifoot

La Fédération internationale de football association (Fifa) invoque notamment « des dysfonctionnements » dans certains organes de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot).Le football guinéen est dans la tourmente. Le processus devant aboutir à l’élection du nouveau patron de la fédération est des plus alambiqués. Le président sortant, le milliardaire Mamadou Antonio Souaré, qui fait l’objet d’une plainte pour violation du Code d’éthique de la Fifa et conflits d’intérêts, s’est désisté sous la pression de l’instance faîtière du football mondial.

La Fifa, dans une lettre adressée le 7 juin à la Féguifoot, déclare avoir été informée, par diverses sources, de « possibles violations des statuts et règlements » applicables en matière électorale. 

Dans ce contexte, l’organisation dirigée par le Suisse Gianni Infantino soutient qu’ « il est actuellement impossible de laisser, sans autre mesure de soutien, les instances de la Féguifoot établir une feuille de route en vue d’organiser à nouveau » les élections.  

De concert avec la Confédération africaine de football (Caf), la Fifa a décidé d’envoyer en Guinée « une mission conjointe ». Objectif : discuter avec toutes les parties prenantes pour évaluer la situation. Après quoi, la Fifa entend « intervenir au besoin pour garantir un déroulement du processus électoral conforme aux exigences imposées » à toutes les associations membres.

Enfin, précise la missive, la date et l’ordre du jour de la visite de la mission conjointe Fifa-Caf seront communiqués dans les prochains jours.

Election à la FEGUIFOOT : la FIFA gèle le processus électoral

Dans un courrier adressé  à la fédération guinéenne de football, la FIFA demande « de surseoir à toute activité liée au processus électoral, jusqu’à nouvel avis », annonçant ensuite la venue dans les prochains jours « d’une mission conjointe FIFA-CAF en Guinée pour discuter avec toutes les parties prenantes et évaluer la situation, de façon à nous permettre d’avoir une vue d’ensemble » aux dysfonctionnements constatés au sein de la Feguifoot.

Lire ci-dessous le courrier :

 

 

Les victimes du Camp Boiro écrivent au président Alpha Condé

LETTRE OUVERTE DU CAMP BOIRO AU
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
MONSIEUR ALPHA CONDE

Monsieur le président, le Camp Boiro de sinistre mémoire ne peut servir de boule de neige dans le silence lâche et coupable d’une partie de Guinéens sur lesquels vous croyez compter jusqu’à ce que la roue de l’histoire tourne.

Monsieur le président l’ambiance de terreur qui règne dans le pays sous votre magistère avec une justice qui n’en est plus une, parce que agressivement orientée, nous rappellent de douloureux souvenirs. Mais vous aviez promis que vous prendriez la Guinée là où Sékou Touré l’avait laissée. Les plus naïfs ont cru à une boutade, sans plus. La réalité du vécu actuel de notre peuple nous ouvre les yeux sur l’horreur de ce qui se passe : du goulac de Coronthie à tous les lieux de détention extra-judiciaire, jusqu’au Camp de Soronkoni ; l’imitation est presque
parfaite.

Monsieur le président, nous vous invitons à rendre personnellement une petite visite à la prison civile de Coronthie en votre qualité de chef de la chaine pénale, pour vous rendre compte de l’état de pourrissement et d’insalubrité dans lesquelles sont maintenus des prisonniers qui jouissent encore de la présomption
d’innocence.

Le surpeuplement est passé d’environ trois cents à plus de mille. Pourquoi acceptez-vous cela ?
Vos différents ministres de la Justice préfèrent garder leurs douillets bureaux climatisés sans faire le job pour lequel ils sont grassement payé.

Nous du Camp Boiro qui avons perdu nos parents dans les mêmes conditions, sommes révoltés que l’histoire se répète sous votre autorité de surcroit. Bien sûr que les fameuses ombres chinoises qui dansent toujours autour du pouvoir en attendant de se renouveler sous le soleil d’un autre président, vous contraindront à fermer les yeux sur cette horreur en vous recommandant du dilatoire : la fameuse table de conciliation, en attendant que les prisonniers politiques se meurent en état de pourrissement.

Monsieur le président, vous ne devez ni ne pouvez accepter çà ! Rien qu’un sursaut de votre part en votre qualité de patron de la chaine pénale, suffirait à briser cette chaine fatale qui aura emporté tant de Guinéens du Camp
Boiro aux camps d’aujourd’hui.

Vous savez bien, Monsieur le président, que celui qui a été choisi sur recommandation sournoise, est suffisamment vide de toute efficacité pour répandre la paix dans ce pays. Il ne peut que nous rappeler aux souvenirs cauchemardesques des évènements de deux mille six et deux mille sept.

Plus qu’une table de concertation, nous exigeons la conférence nationale ouverte à tous ceux qui ont souffert de cette violence d’Etat ; pour une instance vérité, justice et réconciliation.

Pour le Camp Boiro

Recrutement dans l’armée : nouveau communiqué du ministère de la défense

Sous la haute Autorité de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Armées, le Ministre d’Etat Chargé des Affaires Présidentielles, Ministre de la Défense Nationale informe que les visites systématiques d’aptitudes médicales seront organisées à l’intention des candidates et candidats ayant passé les épreuves de sélection du concours de recrutement spécial en Langue Anglaise et Informatique.

Ces visites, qui constituent la dernière étape dudit concours, se feront à la Direction Générale du Service de Santé des Armées au Camp Almamy Samory Touré dans la période allant du lundi 14 au vendredi 18 juin 2021.

Les candidates et candidats concernés par le présent communiqué, doivent se présenter à l’entrée sud du Camp Almamy Samory Touré (terrain RUSSAL) le lundi 14 juin 2021 à 7H00, à jeun et en tenues correctes.

A l’issue, ne seront déclarés définitivement admis que les candidates et candidats reconnus médicalement aptes, classés par ordre de mérite, par catégorie et dans les limites des quotas fixés.

La convocation des candidates et candidats retenus fera l’objet d’un autre communiqué.

Examens nationaux : «224 Objectif Bac» met le cap dans la région de Labé

Après le succès des deux précédentes édition dans la région administrative de Mamou en 2019, celle de Faranah en 2020, le Collectif «224 Objectif Bac» met le cap sur la région administrative de Labé. Les responsables de l’ONG Kharan!, dont le but est de participer à la qualification du système éducatif guinéen, ont procédé le samedi 5 juin 2021 au lancement officiel des initiatives « 224 Objectif  Bac2021-Labé », « Koubia Objectif BEPC » et « 224 Chapeau, les filles ».

« Nous mettons le cap cette année dans la région administrative de Labé qui est composée de cinq directions préfectorales de l’éducation. En 2020, la région de Labé a présenté un total de 2.292 candidats, ayant composé pour un résultat de 609 admis soit 26,58% de réussite. Un résultat à encourager certes, mais largement en dessous de la moyenne nationale qui est de 44,43% (…) Nous pensons donc que le besoin d’assistance, d’orientation et d’accompagnement est impérieux pour ces candidat », explique le coordinateur général, Mohamed Ali.

‘’Pour la préfecture de Koubia, on a prévu d’aller apporter des soutiens pédagogiques aux candidats du BEPC. Vous savez l’année dernière, ils ont échoué. Malgré la vérification des feuilles d’examen, personne n’a eu la moyenne dans les matières comme la mathématique, la physique et la chimie’’, précise M. Kondé avant de poursuivre : ‘’Nous avons mobilisé des enseignants volontaires depuis des mois. Ils vont aller à Koubia à partir du mois de juillet’’.

‘’Pendant un mois, des enseignants sectionnés sur la base de leurs compétences, puisqu’ils sont en situation de classe, viendront à Koubia pour travailler avec les élèves. L’objectif, c’est d’avoir au moins 50% de réussite’’, souligne-t-il.

Le journaliste, qui se bat pour la qualification du système éducatif guinéen, précise que cette année, ‘’nous voulons participer à l’amélioration du taux de réussite dans les différents examens dans la préfecture de Koubia, mais aussi dans les préfectures de Mali et Tougué relevant de la région administrative de Labé’’.

Au total, 83 jeunes volontaires seront mobilisés, formés et déployés dans les préfectures ciblées pour apporter une assistance pédagogique aux candidats au Bac et au BEPC.

‘’Nous voulons que les élèves de ces localités se sentent appuyés pédagogiquement, mais aussi et surtout moralement. Nous voulons aussi qu’il y ait moins d’abandon scolaire et surtout du côté des jeunes filles. Nous avons envie qu’elles se sentent soutenues moralement, mais aussi qu’elles soient appuyées pédagogiquement malgré toutes les pressions qu’elles subissent dans ces zones. Nous voulons faire savoir à ces élèves qu’on est avec eux pour qu’ensemble, nous apportions une solidarité autour de l’école pour améliorer le taux de réussite aux examens’’, détaille-t-il.

Mohamed Aly Kondé exhorte les personnes de bonne volonté à se joindre à Kharan pour atteindre les objectifs escomptés et redonner à l’éducation guinéenne ses lettres de noblesse.

Pèlerinage à la Mecque : le gouvernement fait une mise au point

A propos du Hadj 2021, le gouvernement guinéen à travers son porte-parole apporte des précisions  et met en garde les agences de voyage.
Communiqué du Gouvernement
Le Gouvernement guinéen informe les citoyens que la date retenue, cette année, pour le pèlerinage aux lieux Saints de l’Islam est le 19 juillet 2021.
Les autorités du Royaume d’Arabie Saoudite ont fixé le nombre de candidats-pèlerins venant de l’étranger à 45000.
 Au moment opportun , elles détermineront le quota réservé à chaque pays de la Ummah islamique, ainsi que les conditions pour effectuer le pèlerinage.
Le Gouvernement guinéen, à son tour, donnera toutes les informations nécessaires et utiles aux candidats au pèlerinage de cette année, et leur fera part des dispositions pratiques à prendre.
En attendant,  aucune agence de voyage ne peut enregistrer de potentiels pèlerins ou entamer des opérations liées au Hadj 2021.
Le Gouvernement compte sur l’esprit civique et la collaboration de tous,  afin de prévenir tout désagrément. D’ores et déjà, il avertit que des mesures seront prises contre toute éventuelle violation de cette décision, pouvant aller jusqu’à la suspension des agences contrevenantes l’application de lourdes pénalités et l’engagement de poursuites judiciaires.
Fait à Conakry, le 6 juin 2021
Tibou Kamara
Ministre d’Etat
Porte parole du Gouvernement

Prétendu grève dans le secteur des télécoms : l’ARPT met en garde

L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT), a réagi au préavis de grève, lancé  par la Fédération syndicale autonome des télécommunications (FESATEL). Le régulateur met en garde  les directeurs généraux des trois sociétés de téléphonie à savoir Areeba, Orange et Cellcom et n’exclut pas des sanctions allant jusqu’au retrait de la licence.

Lire ci-dessous le communiqué : 

Le gouvernement réagit à la tribune des détenus Cellou Baldé, Ousmane Gaoual et Chérif Bah

Les détenus politiques Ousmane Gaoual Diallo,  Chérif Bah et Cellou Baldé ont publié mercredi 2 juin 2021 une tribune pour appeler au dialogue et à la tenue d’un procès juste et équitable.

Pour ces détenus politiques, le déroulement de leur procès et l’issue qui en sortira constitueront un jalon essentiel dans la volonté de décrispation du climat politique. Le gouvernement, à travers son porte-parole a réagit hier jeudi 03 juin 2021. 

Lire ci-dessous la réaction du porte-parole du gouvernement : 

La tribune, je pense qu’il s’agit d’une pensée politique positive et d’une démarche républicaine salutaire parce que nous sommes amenés, en tant que Guinéens, à défendre indépendamment de nos convictions politiques et de nos opinions personnelles, un certain nombre de valeurs et de principes que nous avons en partage.

J’ai retenu de cette tribune un sens civique et très élevé de la responsabilité à savoir qu’en démocratie et dans un état de droit, le recours à la force n’est pas une alternative  ou une option et la violence n’est pas une solution.

Ils ont réaffirmé leur engagement démocratique qui est de se battre par les voies régulières et légales pour faire aboutir leur combat et assouvir même l’ambition d’accéder au pouvoir.

Je retiens également qu’ils privilégient le dialogue et la concertation pour le règlement de tous les différends et de tous les problèmes  qui pourraient se poser à notre société.

C’est une évolution qui est salutaire et nous souhaitons  et espérons que cela puisse avoir un effet de contagion pour beaucoup de nos compatriotes de manière à ne pas confondre le combat politique avec parfois des comportements qui constituent des actes de défiance aussi bien à l’encontre des institutions régulières établies et même au bon fonctionnement du processus démocratique pour lequel on dit se battre.

L’UFDG répond à Ousmane Gaoual, Chérif Bah et Cellou Baldé

DÉCLARATION

Une tribune signée de El Hadj Chérif Bah, Vice-Président de l’UFDG, Ousmane Gaoual Diallo, Coordinateur de la Cellule de communication de l’UFDG et Cellou Baldé, Coordinateur des Fédérations UFDG de l’intérieur, a été diffusée dans la presse ce 2 juin 2021.

Dans cette tribune, les trois responsables de l’UFDG actuellement en détention ont rappelé le caractère pacifique, légal et républicain de leur combat politique et ont mis en évidence leur innocence par rapport aux charges retenues contre eux.

Ils ont par la suite estimé qu’une justice impartiale et un Exécutif neutre ne manqueront pas de constater leur innocence et de décider de leur libération. Un tel dénouement serait un « premier gage d’ouverture » et contribuerait à leurs yeux à «amorcer le processus d’apaisement par le dialogue et la concertation», conformément aux recommandations des partenaires de la Guinée et des Organisations de défense des droits de l’homme.

La Direction Nationale du Parti, convaincue de l’innocence de ses cadres, a toujours dénoncé leur détention arbitraire et appelé à leur libération.

Si cette libération doit passer par un procès juste et équitable, le Parti ne peut que soutenir l’appel de nos cadres à l’organisation, dans les meilleurs délais, d’un tel procès.

En tout état de cause, la position de l’UFDG par rapport au dialogue politique relève exclusivement de la Direction Nationale du parti et de ses instances compétentes. La Direction Nationale du Parti réitère sa solidarité à l’endroit de nos collaborateurs et de tous les cadres et militants de l’UFDG, de l’ANAD et du FNDC arbitrairement détenus.

La Direction Nationale de l’UFDG demande à ses militants de rester mobilisés pour la défense de nos droits et libertés.

Conakry, le 02 juin 2020

La Direction Nationale

Afrique : forte hausse des nouveaux cas de Covid-19 (OMS)

La pandémie de Covid-19 progresse dans beaucoup de pays africains, alerte l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).Elle révèle qu’au cours de la seule semaine précédente, huit pays africains ont observé une augmentation subite de plus de 30 % du nombre de nouveaux cas.

Globalement, le continent a enregistré, au cours des deux dernières semaines, une hausse de 20 % des nouveaux cas de Covid-19, en comparaison avec la quinzaine précédente.

Alors que le risque d’une forte hausse des cas de Covid-19 augmente, les pays africains doivent en urgence stimuler leurs capacités de soins intensifs pour éviter que les structures sanitaires ne soient débordées, dans un contexte d’arrêt presque total des livraisons de vaccins au continent.

Selon l’OMS, un respect très limité des mesures préventives, une augmentation des déplacements et des interactions sociales, de même que l’arrivée de l’hiver en Afrique australe, ont accru le risque d’une résurgence de la Covid-19 dans de nombreux pays.

L’Afrique du Sud enregistre une hausse soutenue et l’Ouganda a vu le nombre de cas de Covid-19 bondir de 131 % d’une semaine sur l’autre avec des foyers d’infections dans les écoles, une hausse de cas parmi le personnel de santé et des centres d’isolement et des unités de soins intensifs qui se remplissent. L’Angola et la Namibie observent également une résurgence du nombre de cas.

Cette augmentation, explique l’agence onusienne, survient alors que les expéditions de vaccins contre la Covid-19 continuent de se raréfier.

Le Burkina Faso a reçu cette semaine 115.000 doses fournies par le mécanisme Covax. De leur côté, le Rwanda et le Togo ont chacun reçu environ 100.000 doses du vaccin Pfizer. Près de 20 pays africains ont utilisé jusqu’aux deux tiers de leurs doses. Le mécanisme Covax mène des discussions avec plusieurs fabricants, ainsi qu’avec des pays qui ont déjà vacciné leurs groupes à haut risque afin qu’ils partagent des doses.

« La menace d’une troisième vague est réelle et grandissante. Notre priorité est claire : il est essentiel de rapidement vacciner les Africains les plus exposés au risque de tomber gravement malade et de mourir de la Covid-19 », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

A son avis, alors que de nombreux pays en-dehors de l’Afrique ont désormais vacciné leurs groupes à haut risque et sont même en mesure d’envisager de vacciner leurs enfants, les pays africains ne peuvent pas administrer les deuxièmes doses à leurs groupes vulnérables.

« J’appelle les pays qui ont atteint une couverture vaccinale significative à rendre des doses disponibles et à faire en sorte que les Africains vulnérables n’aient pas besoin de soins intensifs », a lancé Dr Moeti lors d’une conférence de presse virtuelle.

Au total, 48,6 millions de doses ont été reçues et 31,4 millions de doses ont été administrées dans 50 pays. En Afrique, environ 2 % de la population a reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid-19, alors que 24 % de la population mondiale a été vaccinée.

Pendant que le continent fait face aux difficultés liées à la pénurie de vaccins, les soins administrés aux patients gravement malades de la Covid-19 accusent également un retard par rapport aux autres régions du monde. L’Afrique compte 2,9 % des cas dans le monde, mais pour 3,7 % des décès.

Une enquête de l’OMS menée en mai dernier montre que dans beaucoup de pays africains, les équipements et le personnel de santé essentiels requis pour prendre en charge les patients gravement malades de la Covid-19 sont largement insuffisants pour répondre aux besoins.

Sur les 23 pays qui ont participé à l’enquête, la plupart ont moins d’un lit en unité de soins intensifs pour 100.000 habitants et devront en augmenter le nombre de 2500 % à 3000 % pour répondre aux besoins pendant une forte hausse des cas.

Dans les pays qui ont fourni des informations sur les ventilateurs, seul un tiers des lits en unités de soins intensifs est équipé de ventilateurs mécaniques.

Les pays à revenu élevé tels que l’Allemagne, le Luxembourg ou les États-Unis d’Amérique, qui ont pu faire face à de fortes hausses du nombre de cas de Covid-19, disposent de plus de 25 lits pour 100.000 habitants.

Afrique : nomination d’une ambassadrice de l’assainissement

Le Conseil des ministres africains en charge de l’Eau (AMCOW, sigle anglais) a désigné Mme Fatima Maada Bio, Première Dame de la République de Sierra Leone, en qualité d’ambassadrice de l’Afrique chargée de l’assainissement et de l’hygiène.Elle a été présentée le 26 mai 2021 à la State House, en Sierra Leone, en présence du Président de la Sierra Leone, de l’ensemble de son cabinet et d’autres partenaires au développement.

« À ce titre son excellence pilotera et conduira les programmes de sensibilisation visant à améliorer les politiques et les pratiques, afin de promouvoir l’accès à l’assainissement et à l’hygiène sur le continent africain », informe un communiqué de presse.

Dans son discours d’ouverture, le Dr Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone, a félicité la Première Dame pour sa nomination et a reconnu son travail en faveur de l’autonomisation des femmes.

« L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, en particulier pour les femmes et les jeunes filles est essentiel pour leur bien-être, leurs besoins domestiques, leur santé reproductive et menstruelle », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Les politiques et programmes en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) n’ont pas toujours tenu compte de la voix et des besoins des femmes et des filles ».

Le président Bio a indiqué qu’en tant que pays, la Sierra Leone estime que les femmes doivent jouer un rôle prépondérant dans la planification, la conception, la mise en œuvre, la gestion et l’évaluation de l’impact des interventions en matière d’eau et d’assainissement.

« Notre pays est vraiment fier de la manière dont l’AMCOW gère les politiques sur le continent en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène », a dit le président Bio.

Quant au Secrétaire exécutif par intérim de l’AMCOW, Thomas Banda, il a estimé que cette nomination est tout à fait opportune pour l’Afrique.

Prenant la parole au cours de la cérémonie officielle de présentation, M. Banda a déclaré : « Nous sommes sincèrement convaincus que la passion avec laquelle la Première Dame pilote le projet « Hands Off Our girls », son initiative pour l’amélioration de la santé et de l’hygiène menstruelle ainsi que sa contribution visant à assurer que l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OAFLAD) aient un plus grand impact sur le continent seront utilisées pour favoriser l’accès de plus de 700 millions d’Africains au service d’assainissement et d’hygiène ».

Afrique de l’ouest : des entreprises européennes complices de l’insécurité alimentaire (ONG)

Ces sociétés prélèvent du poisson propre à la consommation humaine en Afrique de l’Ouest pour alimenter la demande de farine et d’huile de poisson dans l’Union européenne et en Norvège selon un nouveau rapport de l’ONG Greenpeace et Changing markets, parvenu à APA.Le nom du rapport : « Nourrir un monstre : Comment les industries européennes de l’aquaculture et de l’alimentation animale volent la nourriture des communautés d’Afrique de l’Ouest », en dit long sur l’ampleur des dégâts.

En effet, selon les conclusions du document, « plus d’un demi-million de tonnes de petits poissons pélagiques sont extraits chaque année le long des côtes d’Afrique de l’Ouest et transformés en aliments pour l’aquaculture et l’agriculture, en compléments alimentaires, en cosmétiques et en produits alimentaires pour animaux de compagnie hors du continent africain. »

Le rapport est basé sur une recherche du commerce et de la chaîne d’approvisionnement entre l’industrie de la farine et de l’huile de poisson (FHP) en Afrique de l’Ouest et le marché européen. Il met en cause des négociants, des entreprises d’aquaculture et d’agroalimentaire de plusieurs pays européens dont la France.

Selon le responsable des campagnes de Changing Markets, Alice Delemare Tangpuori, cité par le rapport, « les exportations de farine et d’huile de poisson vers l’Europe détournent les moyens de subsistance des communautés côtières, en privant les populations d’une importante source de nourriture et d’un moyen de revenu. »

Partant de ce constat, elle estime qu’il « est temps de repenser les chaînes d’approvisionnement et de supprimer rapidement l’utilisation de poissons sauvages dans la nourriture des poissons d’élevage et d’autres animaux, afin de préserver ces populations de poissons sauvages pour les générations futures. »

« Priver des millions de populations d’Afrique de l’Ouest de la source de protéines la plus fondamentale pour nourrir les animaux ou produire des compléments alimentaires, des cosmétiques et des produits alimentaires pour animaux de compagnie est une pratique honteuse et un mépris flagrant des lois locales et internationales », a déclaré le responsable de campagne à Greenpeace Afrique, Dr Ibrahima Cissé, cité également par le rapport.

Pour Ibrahim Cissé, « le poisson propre à la consommation humaine ne devrait pas et ne doit plus jamais être volé aux communautés d’Afrique de l’Ouest pour répondre aux besoins d’autres pays. Nos gouvernements doivent agir rapidement pour mettre un terme à cette situation. »

Les auteurs du rapport affirment que leurs recherches confirment une expansion rapide de la FHP au cours des dernières années, notamment en Mauritanie, où 70% des exportations d’huile de poisson étaient destinées à l’UE en 2019.

Selon eux, les gouvernements de la Mauritanie, du Sénégal et de la Gambie ne parviennent pas, à ce jour, à gérer correctement leur ressource commune de petits poissons pélagiques, ni à prendre les mesures appropriées pour garantir le droit à l’alimentation et aux moyens de subsistance des communautés impactées.

« En saison froide au Sénégal, il est très difficile, voire impossible, de trouver des sardinelles aux points de débarquement habituels. Les conséquences sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations locales sont catastrophiques, ainsi que sur l’équilibre de la chaîne alimentaire en mer », fait remarquer l’ancien directeur de recherche et directeur du Centre de recherche océanographique de Dakar-Thiaroye au Sénégal, Dr Alassane Samba.

Président de la FLPA (Fédération Libre de Pêche Artisanale), section de Nouadhibou, en Mauritanie, Harouna Ismail Lebaye, hausse le ton dans le rapport et déclare : « Vos investissements nous privent de nos ressources halieutiques, vos investissements nous affament, vos investissements menacent notre stabilité, vos usines nous rendent malades (…). Il est temps de mettre un terme à tout cela. »

Cellou Dalein de nouveau invité à un forum internationale de haut niveau

Le Président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, Cellou Dalein Diallo est convié par la Fondation Mo Ibrahim au Forum Ibrahim Governance weekend (#IGW21) qui se tiendra du 3 au 5 juin 2021.

Mais cette invitation intervient dans un contexte où le destinataire a son passeport confisqué depuis plusieurs semaines par les autorités judiciaires du pays. Il reste à savoir si le pouvoir de Conakry laissera Cellou Dalein Diallo sortir du pays.

Lire ci-dessous le  communiqué :

Le Président Cellou Dalein Diallo de nouveau invité à un forum international de haut niveau.

Le président de l’UFDG  est convié par la Fondation Mo Ibrahim au Forum Ibrahim Governance weekend (#IGW21) qui se tiendra du 3 au 5 juin 2021.

Cellou Dalein Diallo prendra part à ce forum aux côtés de prestigieuses personnalités dont notamment Ellen Johnson Sirleaf, Amina Mohammed, Donald Kaberuka et l’ancien Président nigérien Mahamadou Issoufou, lauréat 2020 du prix Ibrahim pour un leadership d’excellence en Afrique.

Cette année, le IGW21 portera sur « Un an de COVID-19 en Afrique : impact et perspectives ».

La Cellcom de l’UFDG

Le gouvernement maintient le prix d’un litre de carburant au niveau actuel

Des rumeurs faisaient état d’une possible augmentation du prix du carburant à la pompe a suscité la psychose au sein de la population.

 Suite à cela, le gouvernement guinéen a décidé de maintenir  le prix d’un litre de carburant au niveau actuel.

Lire ci-dessous la structure des prix adoptée le 31 mai 2021 par le comité paritaire des prix des produits pétroliers.

 

Le ministre des hydrocarbures à propos de l’analyse de Cellou Dalein sur le prix du carburant : « Ça m’a fait sourire… »

Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG),Cellou Dalein Diallo, après un ensemble de calculs, a laissé entendre qu’avec le litre de carburant acheté à la pompe « à 9 000 francs guinéens », et l’ensemble des charges, le prix de revient à la pompe « est de 6 634 francs ». Cellou Dalein a jugé inopportune la décision des autorités d’augmenter le prix du carburant à la pompe. Le ministre des Hydrocarbures a réagi hier, lundi 31 mai 2021, à cette analyse du challenger d’Alpha Condé.

Diakaria Koulibaly a fait savoir que lorsqu’il a vu « cette note du Président Dalein que moi, je respecte bien, ça m’a fait sourire un peu. Ça m’a fait sourire en ce sens que depuis que ce régime est là, on a pas fait de modification de la recette fiscale sur le pétrole. On a pas fait de réforme au niveau du taux. Il s’agit des mêmes taux qui sont appliqués quand M. Dalein était lui-même aux affaires. »

Le patron du département des Hydrocarbures indique que les montants dont Cellou Dalein Diallo fait allusion, c’est composé « de la TVA collectée. En 1996, si mes souvenirs sont bons, ce sont eux qui étaient aux affaires qui l’ont adopté. Et c’est composé aussi des Fonds d’entretien routier, lui-même (Cellou Dalein Diallo ndrl) au sein de son parti, il y a deux cadres que je respect bien, si ma mémoire est bonne, il s’agit de M. Aliou Condé et M. Kalémodou Yansané, qui ont été DG du fond d’entretien routier. »

 

Voici la vérité sur le prix du carburant en Guinée

LFNDC a eu accès au document secret des marionnettes d’Alpha Condé qui fixe le prix du carburant en Guinée. Selon cette récente structure officielle de prix des produits pétroliers (dont une copie est jointe au présent), le prix de revient d’un litre d’essence au mois de mai 2021 au port de Conakry est de 5.287 GNF. 

Le prix de revient d’un litre d’essence à la pompe, toutes les charges comprises s’élèvent à 6.768 GNF, conformément à la structure officielle.

Donc, en vendant le carburant à 9.000 GNF par litre, Alpha Condé et ses ministres prélèvent 2.232 GNF sur chaque litre d’essence vendu à la pompe.

A ce prix du carburant, il faut ajouter les autres charges et marges (hors taxes) qui sont la taxe d’entreposage (51 GNF par litre), le prélèvement communautaire (25 GNF par litre), la marge distributeur (555 GNF par litre), la péréquation transport (550 GNF par litre) et la marge détail (300 GNF par litre). L’ensemble de ces frais hors taxes s’élève à 1.481 GNF par litre.

Ci-joint le document de la structure des prix.

Le gouvernement dénonce l’arrêt des opérations de vente du carburant

Le Ministère des Hydrocarbures constate avec regret l’arrêt des opérations de vente de carburant par certaines stations-service à Conakry et à l’intérieur du pays pour des fins purement spéculatives.

Cette pratique étant en violation des dispositions du code éthique et de bonne conduite en vigueur dans le domaine de distribution de produits pétroliers, le Ministère interpelle les sociétés pétrolières et les gérants  de stations concernés de reprendre immédiatement les activités de vente afin d’éviter des désagréments à la clientèle.

À préciser que tout contrevenant à cette injonction, verra son contrat de gérance résilié sans préjudice des poursuites pénales auxquelles il s’expose.

La responsabilité des sociétés pétrolières mandataires des gérants de stations est également engagée pour le bon fonctionnement de leurs réseaux de distributions de carburant.

Les autorités administratives civiles et militaires sont priées de veiller, conjointement avec les inspecteurs et les représentants du Département par localité, au fonctionnement normal des stations stations-service en cette période particulière.

Diakaria KOULIBALY

Ministre des Hydrocarbures

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

Vaccins anti-Covid : l’OMS chiffre les besoins immédiats de l’Afrique

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le continent noir doit disposer d’au moins 20 millions de doses du vaccin AstraZeneca dans les six prochaines semaines.L’efficacité de la campagne vaccinale est en jeu. Car pour AstraZeneca, il faut obligatoirement injecter dans les délais une seconde dose aux vaccinés.

Selon le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, une seule dose de ce liquide confère une protection d’environ 70 % pendant au moins trois mois.

De son côté, l’agence spécialisée des Nations Unies indique que ce pourcentage passe à 81 % pendant une période prolongée si la dernière piqûre est effectuée sur un intervalle de 12 semaines.

A ce jour, 28 millions d’individus ont reçu différents vaccins en Afrique. Cela représente moins de deux doses prises pour 100 personnes. Alors que dans le monde, 1,5 milliard de doses ont été administrées.

D’ici septembre prochain, l’Afrique aura besoin de 200 millions de doses supplémentaires. Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a déclaré que « toute pause dans ces campagnes de vaccination se traduira par des vies et des espoirs perdus ».

Pour parer à cette éventualité, elle a souligné que « le partage est une solution urgente » afin de garantir l’accès aux vaccins à des millions d’Africains exposés aux formes graves du nouveau coronavirus.

Dans le même ordre d’idées, la Botswanaise a exhorté les pays africains, dans l’incapacité d’utiliser tous leurs vaccins au moment opportun, de les redistribuer le plus rapidement possible pour « éviter le gaspillage » de cet antidote.

En tout cas, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme travailler en étroite collaboration avec les Etats africains dans le but d’améliorer le déploiement des vaccins et d’optimiser leur utilisation.

Dr Matshidiso Moeti en appelle également à la solidarité des pays occidentaux ayant déjà « vacciné leurs groupes à haut risque » dans l’espoir de « protéger les personnes les plus vulnérables » sur le continent noir.

L’Union européenne (UE), quant à elle, s’engage à fournir plus de 100 millions de doses aux pays en développement d’ici la fin de 2021 là où les États-Unis promettent d’offrir 80 millions de doses aux pays du Sud qui ont exprimé leur intérêt.

En définitive, l’OMS souligne l’urgence d’accélérer l’exécution de tous ces engagements, non sans préciser que le mécanisme Covax garantit une livraison rapide des vaccins.

La télévision numérique sur la bonne voie au Sénégal

Les principaux médias audiovisuels ont adopté le cahier des charges et les conventions régissant la transition vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT).« C’est vraiment une avancée remarquable. Nous avons un paysage plus organisé et c’est sans précédent dans l’histoire audiovisuel du Sénégal », s’est félicité le président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), Babacar Diagne.

Il s’exprimait à l’occasion de la huitième Assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’Union économique et monétaire de l’ouest africain (Uemoa) et de la Guinée.

Présidant l’ouverture de cette rencontre, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall s’est réjoui de la « très grande performance » réalisée par son pays dans ce domaine. Pour assurer la survie de la Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), gestionnaire de la TNT, le président a invité les promoteurs des médias audiovisuels à payer leurs redevances.

La TDS-SA est l’opérateur de diffusion national en charge exclusive de la collecte, du transport et de la diffusion des contenus audiovisuels par voie numérique dans les foyers sénégalais. Et selon son directeur général, Amadou Abdoulaye Diop, « aujourd’hui, le signal est disponible sur les 14 régions du Sénégal ».

Cette huitième Assemblée générale des régulateurs de l’audiovisuel a eu pour thème : « Impact de la transition numérique terrestre : enjeux économiques et socio-culturels ».

Au Sénégal, ces impacts socio-économiques et culturels vont se ressentir, selon le Dg de la TDS-SA, à travers la création d’emplois et de richesses. Mais surtout, en termes d’éclatement de la chaîne de valeur.

« Jusque-là, on avait l’habitude de voir les chaînes qui produisaient, transportaient et diffusaient eux-mêmes leur contenu. Aujourd’hui, le changement majeur qui est en train de s’opérer est que les chaînes produisent leur contenu, le confient à l’opérateur de diffusion qui a désormais la charge de le diffuser sur l’ensemble du territoire national », a expliqué Amadou Abdoulaye Diop.

Cette transition numérique menée à terme devrait aussi permettre la diversification des contenus et la création des chaînes thématiques.

Pour le président Macky Sall, la plate-forme TNT demeure donc « essentielle » en cette période d’extinction inexorable du signal analogique. Car, souligne-t-il, sa gratuité pour la diffusion des chaînes nationales et sa simplicité en font par ailleurs le mode de réception privilégié pour les postes secondaires.

« Les efforts de la TDS-SA pour assurer une couverture plus large du signal, une modernisation progressive de la plate-forme et une plus grande disponibilité des équipements de réception vont sans doute conforter sa place centrale au sein de nos foyers », a-t-il Macky Sall.

Covid-19/Vaccin: 25 millions de doses administrées en Afrique (OMS)

Le taux de vaccination contre le nouveau coronavirus progresse lentement en Afrique.Sur le continent, seules 25 millions de doses de vaccin contre le Covid-19 sont administrés à ce jour, selon Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Face à ce rythme, le patron de l’OMS, qui s’exprimait à l’ouverture d’un panel en ligne « L’Afrique vers le monde » tenu dans le cadre de l’édition 2021 de « Uba Conversations », a plaidé pour une distribution équitable des vaccins.

« La pandémie de Covid-19 a montré que l’accès aux vaccins n’est pas un luxe mais une nécessité humanitaire », a dit Dr Tedros, affirmant que l’Afrique ne peut se pas se baser uniquement sur l’importation de vaccins, mais elle doit en produire.

L’idée est partagée par le président du Rwanda, Paul Kagamé qui a soutenu : « Nous comptons sur notre continent et ses enfants pour sortir de cette crise sanitaire. C’est pourquoi, il faut travailler ensemble en tant que continent pour la fabrication des vaccins ».

Estimant que le Covid-19 Covid ne sera pas la dernière crise sanitaire mondiale, le président Kagamé a plaidé pour des investissements massifs dans les systèmes de santé africains.

« Quand on parle d’émergence d’une Afrique nouvelle, c’est une Afrique qui a conscience de ses potentialités », a conclu Paul Kagamé.

De son côté, la Directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, a invité les pays à corriger « les inégalités dans la distribution des vaccins » en créant des structures spécifiquement chargées de l’acquisition.

« Nous devons rendre les chaines d’approvisionnement ouverts pour que les vaccins soient disponibles. Il y a aussi nécessité de produire des vaccins en Afrique. Nous devons montrer que l’Afrique peut y parvenir », a dit Ngozi Okonjo-Iweala.

Guinée : libération du doyen de la presse

Le journaliste et historien Amadou Diouldé Diallo recouvre la liberté après trois mois de détention préventive à la prison civile de Conakry.Amadou Diouldé Diallo a été inculpé, au mois de mars dernier, d’offense au chef de l’État guinéen, Alpha Condé, qu’il avait vigoureusement critiqué dans une émission de grande écoute.

S’il recouvre sa liberté, le journaliste devra tout de même s’acquitter d’une amende de 5 millions de francs guinéens ($500). Le tribunal l’a en effet reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.

Le journaliste Amadou Diouldé Diallo libéré

Le  journaliste et historien guinéen, Amadou Diouldé Diallo recouvre sa liberté après environ trois mois de détention à la Maison centrale de Conakry.

Le verdict dans le procès du journaliste et historien Amadou Diouldé Diallo vient de tomber. Il a été condamné au paiement d’une somme de cinq millions de francs guinéens et remis en liberté, ce mercredi 19 mai 2021.

Arrêté le 27 février 2021, détenu et jugé pour « outrage au chef de l’État », notre confrère vient d’être libéré par le tribunal de première Instance de Dixinn.

Plusieurs voix se sont élevées en Guinée et à l’étranger pour dénoncer son emprisonnement, en violation de la loi L002 portant liberté de la presse en Guinée. En effet, cette loi ne prévoit pas de peine privative de liberté pour les délits commis par voie de presse. Pourtant, les propos d’Amadou Diouldé qui sont incriminés ont été tenus dans une émission de radio.

 

Droits humains en Guinée : voici la liste complète des personnalités sous menace de sanctions européennes

Voici la liste complète des personnalités guinéennes dont les noms auraient été transmis par une trentaine de députés européens à Joseph Borell, président de la commission européenne, comme étant de hauts responsables impliqués dans des actes de violation de droits humains en Guinée. 

Liste ci-dessous !