Guinée : les enseignants manifestent pour réclamer leurs salaires

Les enseignants contractuels de Labé ont battu le pavé ce lundi, 18 septembre 2023, pour réclamer le paiement intégral de leurs salaires.

 

« Pas de salaire, pas de cours. A bas le gouvernement ! » C’est avec ce slogan et bien d’autres encore que les enseignants contractuels ont manifesté ce matin dans la ville de Labé. Ils assimilent leur situation à de « l’exploitation » et menacent de boycotter la prochaine rentrée des classes prévue pour le 3 octobre 2023. En effet, ils  sont partis du stade Elhadj Saifoulaye Diallo pour aboutir à l’inspection régionale de l’éducation où ils ont tenu un discours pour attirer l’attention des autorités éducatives locales sur leur situation. Apprend-on à travers le site Guineematin.

A travers le site Guinéématin, les enseignants ont indiqué que : « Nous sommes là pour vous rappeler déjà ce que vous savez. Nous sommes unanimes qu’il faut un concours pour accéder à la fonction publique. Nous ne sommes pas contre. Mais, nous vous disons aussi que faire travailler un père ou une mère de famille sans salaire, c’est de l’exploitation. Donc, nous vous demandons de dire au gouvernement de nous payer intégralement notre argent. Pas de salaire, pas de réouverture des classes. Cette fois-ci nous voulons notre argent, et pas plus », a martelé Mamadou Cellou Diallo, le coordinateur régional des enseignants contractuels de Labé.

Ces enseignants contractuels ont été reçus par le chargé de la formation continu à l’IRE de Labé. Souleymane Diallo a trouvé « légitimes » les réclamations de ces enseignants. Notons que cette manifestation a lieu à quelques semaines de la rentrée scolaire et académique en Guinée.

Guinée-rentrée scolaire 2023-2024 : les élèves reprennent le chemin de l’école le 3 octobre

L’annonce a été faite à travers  un communiqué de l’inspecteur général de l’éducation  Morlaye Yattara.

 

Après avoir passé trois mois de vacance, les élèves vont reprendre le chemin de l’école. En effet, le ministère de  l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation (MEPU-A) a annoncé que « conformément au tableau des  périodiques de l’année scolaire 2023-2024,  l’ouverture des classes aura lieu le mardi  3 octobre prochain à 8 heures sur toute l’étendue du territoire national », indique le communiqué.

Avant d’ajouter qu’ : « aucun établissement scolaire public ou privé évoluant dans le système guinéen ne doit ouvrir ses portes avant ou après  cette date », au risque de s’exposer  à des sanctions disciplinaires des autorités compétentes.

Il invite par conséquent les inspecteurs régionaux de l’Education, des Directeurs préfectoraux et communaux de l’éducation et les directeurs d’écoles et chefs d’Etablissements scolaires publics et privés à prendre « toutes les dispositions nécessaires pour l’application correctes des présents instructions ».

 

Guinée-Assemblée Générale de l’ONU: Mamadi Doumbouya en route pour les USA

Le président de la transition Mamadou Doumbouya se rend  ce lundi 18 septembre 2023, à New-York aux Etats Unis pour prendre part à la 78ème session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies qui aura lieu le 19 septembre 2023.

 

La cérémonie de départ a eu lieu dans la matinée de ce lundi, 18 septembre 2023, à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré de Conakry, en présence des présidents des institutions républicaines, des membres du gouvernement et du CNRD et des ambassadeurs accrédités en Guinée.

Le président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya va prendre part à la 78ème session ordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies, prévue à New-York (États-Unis), en présence de nombreux chefs d’Etats des pays membre de cette organisation.

Notons que, c’est pour la première fois que le président de la Transition Mamadi Doumbouya va prendre part à cet événement depuis sa prise du pouvoir le 5 septembre 2021 en Guinée lors d’un coup d’Etat.

Guinée manifestations des magistrats: l’AMG présente ses  revendications

L’association des magistrats de Guinée (AMG) lors de sa manifestation ce vendredi, 15 septembre 2023, devant les locaux de la Cour suprême à Conakry a présenté au secrétaire général de la cour suprême les 12 points de sa manifestation.

 

« Vive la justice ! Vive l’indépendance de la justice ! Victoire au peuple ! Victoire à la justice ! A bas l’injustice ! A bas la violation de la loi ! A bas l’intimidation ! A bas le populisme ! A bas le règlement de compte ! ». Ce sont là des slogans évoqués par les magistrats lors de leur manifestation ce vendredi. Avant de remettre au secrétaire général de la Cour suprême un document contenant 12 points revendicatifs.  Parmi ces revendications, on note entre autres: « la levée des suspensions des collègues Moussa CAMARA et Cé Avis GAMY, respectivement juge au tribunal de première instance de Labé et substitut du procureur près le même tribunal ; le retrait sur la page du Ministère de la justice et les pages personnelles du ministre de la Justice de tous les arrêtés de suspension concernant les magistrats en application de l’article 39 de la loi portant statut des magistrats ». apprend-on à travers le site Guinée Matin.

Et d’ajouter «  le respect des formes et délais prévus par l’article 82 de la loi susvisée pour toutes les délégations de magistrats faites et à intervenir par voie d’arrêté par le garde des sceaux.  le respect du principe de la présomption d’innocence, du contradictoire du droit à la défense et de l’honneur des citoyens en général et des magistrats en particulier dans toutes les prises de parole et de décisions d’injonction de poursuites par le ministre de la justice, conformément à l’article préliminaire alinéa 7, aux articles 8 et 37 du code de procédure pénale ».

Pour finir on note «  le rétablissement dans leurs droits, les magistrats dont les dossiers ont été jugés par le CSM s’ils ne sont reconnus coupables de fautes disciplinaires ; prioriser la saisine du CSM pour des faits de faute disciplinaire à des suspensions systématiques conformément à l’article 38 de la loi portant statut des magistrats ; le respect du droit à la défense des magistrats, objet de plainte notamment le respect des formes et délais de leur invitation dans la dignité absolue ; tenir compte des aléas du déplacement en invitant des magistrats loin de leur ressort en les prévenant à temps ».

En guise de réponse, le secrétaire général de la cour suprême, Mamadou Alioune Dramé, a promis aux magistrats de transmettre fidèlement la note à monsieur le premier président de la cour suprême.

Guinée : un accident de circulation fait deux morts à Kindia

Le drame est survenu dans la nuit de mercredi à jeudi, sur la Nationale N1, reliant Kindia à Mamou, dans la commune rurale de Souguéta, préfecture de Kindia.

 

Selon les informations recueillies sur le site d’informations Conakryinfos, l’accident qui a eu lieu à Kinda a causé la mort de deux personnes et de nombreux blessés.  Il s’agissait d’un un minibus en provenance de Kouroussa, en Haute Guinée. « Le chauffeur aurait perdu le contrôle du véhicule en raison de la somnolence qui l’avait envahi pendant le trajet de Kouroussa à Conakry », indique le site d’informations.

Un rescapé de l’accident a expliqué : « Le chauffeur a somnolé au volant alors qu’il roulait à vive allure. C’est ainsi qu’il a perdu le contrôle du véhicule, qui s’est retrouvé dans un ravin dans un district de Souguéta. Sur le-champ, il y a eu deux morts et une dizaine de blessés dans un véhicule qui était en surcharge», explique-t-il.

À la suite de cette tragédie, les corps des victimes ont été transportés à l’hôpital régional Alpha Oumar Diallo de Kindia, où ils ont été remis à leurs familles après leur identification. Quant aux blessés, ils ont été admis dans les différents services de l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires.

CAN Handball Junior : le Syli remporte la troisième place

Le Syli National Junior de Handball a dominé la Tunisie ce jeudi, 14 septembre 2023, sur le score de 36 contre 31 à Monastir au compte de la petite finale de la 30ème Coupe d’Afrique des Nations Féminines Juniors de Handball.

 

L’équipe de Handball Junior de la Guinée est classée 3ème de la Coupe d’Afrique des Nations de Handball Junior en Afrique. Éliminée par l’Égypte hier mercredi 14 septembre 2023 dans la salle Mohamed Mzali de Monastir, la Guinée a remporté la médaille de bronze de la CAN des juniors, contre la Tunisie pays hôte devant son public.

Les filles du coach Lansana Camara Dinalo ont décroché leur qualification pour la Coupe du Monde des juniors grâce à leur exploit sur le sol tunisien. Elles ont réussi à honorer le tricolore guinéen en remportant 3 matchs en 5 apparitions.

Notons que la finale oppose l’Angola et l’équipe égyptienne, pour le 30ème championnat d’Afrique des Nations Juniors féminins  Tunisie 2023.

 

CAN Junior Handball : la Guinée éliminée de la compétition par l’Égypte

Le Syli Handball a été éliminé mercredi 13 septembre 2023, de la demi-finale de la 30ème Coupe d’Afrique des Nations Féminines Juniors de Handball.

 

C’est sur le score   de 18  contre 26 de l’équipe de l’Égypte que l’aventure des reines du coach Lansana Camara Dinalo s’est arrêtée.  Battue par l’Angola le mardi dernier dans la salle Mohamed Mzali de Monastir en Tunisie, la Guinée n’a pas pu se défaire de l’équipe égyptienne, vice-championne d’Afrique.

Elle a donc été stoppée par celle-ci, qui disputera la finale de ce tournoi qui a réuni les handballeuses juniors africaines. Qualifiées pour la Coupe du Monde de leur catégorie, les handballeuses guinéennes vont affronter la Tunisie pays hôte de la CAN au compte de la petite finale.

La  rencontre a lieu  ce jeudi 14 septembre 2023 à 14 heures temps universel dans la salle Mohamed Mzali de Monastir en Tunisie.

Guinée : le délégué régional de la EDG donne les raisons des coupures  d’électricité à N’Zerekoré

Le délégué régional de la Guinéénne d’électricité Charles Tamba Kamano, est revenu sur les raisons des délestages dans les quartiers.

 

Selon Charles Tamba Kamano, les raisons des coupures intempestives à N’Zerekoré sont dues à la mise en place d’un transfo en rotation il y a trois jours. « C’est un transfo de 50 KVA qui est surchargé. Il a un taux de charge de 108%. En principe, quand on constate un transfo en surcharge, on le met en rotation pour un premier temps. Après, on organise le ratissage, qui consiste à débrancher tous les clients qui ne sont pas en règle, c’est-à-dire les clandestins et autres », explique-t-il.

Avant d’ajouter que : « On ramène les câbles au bureau et tous ceux qui n’ont pas payé, on procède à la coupure. Après toutes ces opérations, on remet le transfo sur le processus normal pour voir si ça va. Mais si ça ne va toujours pas, on cherche un transfo plus puissant pour remettre le processus en marche comme il faut ». Cette mesure permet à ce que les populations puissent avoir l’électricité en journée et dans la nuit la société  EDG est contrainte de couper. Les heures de rotation, c’est entre 19h et 21h que le transfo peut monter jusqu’à 108%.

Pour finir, il invite les populations à diminuer  les branchements en cas d’une telle situation, jusqu’à ce que nous parvenions à régler. Et d’éviter l’utilisation abusive des appareils qui consomment beaucoup de courant. « Nous demandons aux citoyens de garder patience jusqu’à ce qu’on ait une solution. Nous allons commencer les activités. Aux clandestins, de venir s’abonner et d’arrêter de prendre des risques », conseille-t-il. Notons que, la même situation a été observée dans les quartiers tels que Boma et biens d’autres où le quartier était plongé pendant un mois dans la rotation. « Mais depuis que nous avons réglé, ils ont le courant à tout moment ». Conclut-il sur le site Guinée Matin à travers un interview.

Mamadi Doumbouya pressenti à la 78ème AG de l’ONU

Le président de la Transition guinéenne, colonel Mamadi Doumbouya, pourrait prendre part à la 78ème assemblée générale des Nations Unies qui s’ouvre le 19 septembre prochain à New York.

 

Le chef de la junte militaire du CNRD pourrait  prendre part à l’assemblée générale des Nations Unies,  qui aura lieu le 19 septembre prochain. Selon le site Guinéématin, il pourra même y prendre la parole pour s’adresser à l’assemblée.

Cependant, ce déplacement du président Mamadi Doumbouya suscite des interrogations, d’autant plus que les membres de la junte guinéenne sont interdits de voyage à l’étranger par la CEDEAO (communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest). Cette interdiction avait été prononcée par l’organisation ouest-africaine au terme du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement tenu le 18 février dernier à Addis-Abeba.

Mais, pour l’homme politique guinéen, Bah Oury, le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) qui a estimé que ce voyage est une occasion pour les autorités d’exprimer la spécificité de la transition guinéenne et solliciter l’aide de la communauté internationale pour mener à bien le processus en cours pour le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée. Apprend-on à travers  un interview de Bah Oury sur le site Guinée Matin.

Guinée: le CNT approuve le chronogramme pour l’adoption de la loi de finance rectificative 2023

Réunis en séance plénière, lundi  11 septembre 2023, les membres du Conseil national de la transition, sous l’égide de leur Président, Dr Dansa Kourouma, ont adopté le chronogramme de travail consacré à l’examen et l’adoption du projet de la loi de finances rectificative de l’année.

 

Ce programme de travail a été approuvé par le Conseil National de la Transition (CNT), en marge de la présentation du projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2023 par le gouvernement, à travers son économique et financier, comme l’indique le site d’informations Guinéematin. Selon le document, les Conseillers auront deux semaines d’intenses travaux en commissions, inter commissions et plénières, allant du 11 au 27 septembre 2023. Après la présentation du PLFR 2023, le lundi, les travaux portant examen du volet recettes vont se dérouler en Commission. Les journées du mercredi et jeudi seront consacrées au passage des ministres devant les commissions permanentes et une inter commission suivra le vendredi 15 septembre et portant sur le volet recettes du PLFR 2023.

Du 16 au 18 septembre, les Conseillers vont se consacrer à la rédaction et partage du Rapport sur le volet recettes du PLFR 2023. Et le mardi 19 septembre 2023 à 15 h, le CNT se retrouvera en séance plénière pour adopter le volet recettes du PLFR 2023. Du mercredi au jeudi, c’est la suite du passage des chefs de départements ministériels  dans les commissions permanentes. Le vendredi 22 septembre, les travaux porteront sur le volet Dépenses du PLFR avec les cadres des départements ministériels concernés en inter commission.

Du samedi 23 au mardi  26 septembre sont prévus la rédaction du rapport sur le volet dépenses et le Rapport final de la loi de finances rectificative 2023. Et le mercredi 27 septembre 2023, le CNT se réunira en séance plénière pour examiner et adopter la loi de finances rectificative 2023. A rappeler que cet exercice républicain entre dans le cadre de la bonne gouvernance et permet au Parlement de la transition de contrôler l’action gouvernementale dans la mobilisation des recettes et l’exécution des dépenses de l’Etat.

Guinée : un éléve de 15 ans meurt dans un éboulement à Kintinia

Le jeune Moussa Diawara  est décédé mardi 12 septembre 2023, suite à un éboulement à Kintinia dans la sous prefecture de Siguiri.

 

Selon les informations du site Conakryinfos, un tragique événement s’est déroulé mardi dernier au sein d’une mine d’or artisanale communément appelée ‘’Barada’’, située dans la sous-préfecture de Kintinia, relevant de la préfecture de Siguiri.

La tragique disparition de Moussa Diawara met en lumière une fois de plus la préoccupation persistante quant à l’exploitation des enfants au sein des mines artisanales d’or, non seulement dans la région de Siguiri, mais aussi dans l’ensemble de la Haute Guinée. Ces jeunes, privés de mesures de sécurité adéquates, sont exposés à une multitude de dangers.

L’absence de réglementations appropriées dans ces mines expose ces enfants à des conditions de travail extrêmement précaires et dangereuses. Ils sont souvent contraints de travailler dans des environnements instables, où les risques d’accidents, tels que des éboulements comme celui ayant coûté la vie à Moussa Diawara, sont monnaie courante.

La tragédie de Moussa Diawara ne doit pas être oubliée, mais plutôt servir de rappel de la nécessité de protéger nos enfants des ravages de l’exploitation minière artisanale. Poursuit le site Conakryinfos.

Manifestation des marchandes à Kindia : Le maire Mamadouba Bangoura s’explique

Les femmes du marché de Manga Kindi ont vivement exprimé leur mécontentement à la suite de cette information qui circulait, affirmant que le maire Mamadouba Bangoura avait décidé d’augmenter la taxe mensuelle du tablier à 300 000 francs guinéens. Leur mécontentement s’est manifesté sous la forme d’une protestation qui a duré jusqu’à tard dans la soirée, mais qui a finalement été dispersée par les forces de l’ordre à l’aide de gaz lacrymogène.

 

Le maire de Kindia, Mamadouba Bangoura, a répondu à ces allégations dans une interview accordée à la rédaction de Conakry Infos, affirmant qu’il n’était pas au courant de cette prétendue augmentation de la taxe mensuelle du tablier.

« Je suis au regret d’entendre que les femmes manifestent dans les rues contre l’augmentation du prix du tablier à 300 000 francs guinéens. Je ne sais pas qui est l’individu irresponsable qui leur a dit que chaque tablier doit désormais être taxé à 300 000 FG par mois. Je n’ai aucune connaissance de cette situation« , a-t-il déclaré avec indignation.

Mamadouba Bangoura a affirmé avoir appris cette manifestation par le biais des médias, soulignant qu’il serait incapable de mettre en place une telle augmentation de la taxe mensuelle pour les marchandes.

« N’eût été la presse, je n’aurais jamais été au courant de cette situation. J’étais au lit quand j’ai appris par les médias que les femmes avaient bloqué les routes en raison de prétendues augmentations du prix du tablier. Je suis un fervent défenseur de ces femmes. Mais je me demande comment quelqu’un peut leur demander de payer 300 000 francs alors qu’elles n’ont pas les moyens. C’est incroyable ! », s’est-il interrogé.

Le maire a ensuite expliqué que cette « désinformation » était le fait d’un individu proche de la Mairie qui n’avait pas été mandaté par le conseil communal pour diffuser de telles informations.

« Selon mes informations, c’est Fodéya Bangoura qui est allé diffuser cette fausse information aux femmes du marché, indépendamment de l’avis du conseil communal, et encore moins de ma part en tant que maire« , a-t-il ajouté.

Dans un effort d’apaiser la situation, Mamadouba Bangoura a présenté ses excuses aux femmes qui avaient réclamé son départ de la mairie de Kindia. Il leur a également demandé de rester sereines concernant le prix de la taxe mensuelle du tablier.

« Je m’incline profondément devant les femmes. Je leur demande de me pardonner. Qu’elles reprennent leurs activités normalement. Personne ne viendra plus les intimider, encore moins réclamer quelque chose qui n’a pas été décidé par le conseil communal. Et si une telle décision devait être prise, ce serait le conseil communal qui prendrait la décision, et j’approuverais en conséquence« , a-t-il précisé.

À la suite de ces excuses publiques du maire Bangoura, les femmes ont levé leur blocage des routes et ont pu reprendre leurs activités quotidiennes.

Source: Conakryinfos

Guinée : les commerçantes manifestent contre la hausse des prix des taxes

Les femmes vendeuses du grand marché de Kindia ont pris d’assaut les rues lundi 11 septembre 2023, pour exprimer leur frustration envers le manque d’espace de vente et la hausse des taxes quotidiennes imposées par les autorités communales.

 

Selon les informations du site Conakryinfos, les commerçantes ont barricadé toutes les artères menant à la mairie et à la préfecture de Kindia, provoquant ainsi d’importants embouteillages dans toute la ville pour manifester contre le bail du grand marché, communément appelé Wambelé, qui a été octroyé à l’opérateur économique Sambassa Sacko par l’ancien régime. De plus, la fixation du prix d’un espace de vente à 300 000 francs guinéens par les autorités communales a ajouté à leur mécontentement.

Les femmes manifestantes, vêtues de chemises et de foulards rouges, ont forcé le personnel de la mairie à fuir, scandant des slogans hostiles à leur encontre. Dans leur marche, elles réclament la démission du maire Mamadou Bangoura ainsi que de tous les membres du conseil communal.

Les autorités communales se rejettent mutuellement la responsabilité du bail contesté. Lors d’une réunion convoquée par Fodé Bangoura pour discuter de la situation, la première vice-présidente de la commune urbaine, Mme Aminata Oularé, a déclaré ne pas connaître tous les détails du contrat de bail du marché avec l’opérateur économique. Elle a affirmé : « Personnellement, je ne sais pas comment les choses se sont déroulées entre ceux qui ont concédé le marché à Sambasa Sako. Je ne suis pas du tout informée de cette affaire de bail du marché. »

En attendant de trouver une solution à cette manifestation, les femmes vendeuses continuent de perturber la circulation au centre-ville de Kindia, sous la surveillance des forces de l’ordre, fortement mobilisées pour maintenir l’ordre. Apprend-on sur le site  Conakryinfos.

Guinée : décès d’Amara Camara ambassadeur de Guinée en France

Le monde diplomatique a perdu une de ses figures respectées avec le décès d’Amara Camara, l’ancien ambassadeur de Guinée en France.

 

Il s’est éteint samedi en France des suites d’une maladie, laissant un vide dans la communauté diplomatique guinéenne et internationale. Amara Camara, qui avait également occupé des postes importants au sein de l’UNESCO, a marqué son mandat en tant qu’ambassadeur de Guinée à Paris pendant toute la présidence du président Alpha Condé.

Sa longue carrière diplomatique a été caractérisée par son engagement inébranlable en faveur des relations entre la Guinée et la France, ainsi que pour la promotion de la culture guinéenne à l’étranger.

Ses collègues et amis se souviendront de lui comme un diplomate chevronné, dévoué à la défense des intérêts de son pays tout en favorisant le dialogue et la compréhension entre nations. Sa présence chaleureuse et son expertise diplomatique ont fait de lui un atout précieux pour la Guinée sur la scène internationale.

Guinée : le colonel Mamadi Doumbouya nomme plusieurs officiers supérieurs

Le président de la transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, a annoncé jeudi, par le biais d’une série de décrets diffusés à la télévision nationale, la nomination de plusieurs hauts gradés de l’armée à des postes clés.

 

Voici la liste des officiers promus relayée sur le site d’informations ConakryInfos.

  1. Colonel Ibrahima Sadio Diallo (Matricule 25277G), anciennement commandant du bataillon d’infanterie de Koundara, est désigné comme le nouveau secrétaire général de l’état-major général des armées.
  2. Colonel Ibrahima Bangura (Matricule 18264G), précédemment directeur de l’école nationale de l’administration militaire de Manéah, devient le commandant des écoles militaires de Manéah, en remplacement du colonel Mohamed Ali Traoré, qui rejoint l’état-major de l’armée de terre.
  3. Colonel Louncény Camara (Matricule 21864G), anciennement directeur des études de l’école d’état-major de Kindia, est nommé directeur de cette école.
  4. Colonel Eric François Lamah (Matricule 18176G), ex-intendant de la deuxième région militaire de Labé, prend la tête de l’école nationale d’administration militaire de Manéah.
  5. Colonel Sena Camara (Matricule 14207G), précédemment secrétaire général de l’état-major général des armées, est désigné comme le nouveau commandant du bataillon d’infanterie de Koundara.
  6. Colonel N’Famara Oularé (Matricule 1808G), anciennement directeur de l’école d’état-major de Kindia, devient le commandant du bataillon d’infanterie de Macenta, en remplacement du colonel Hamidou Soumah, qui rejoint l’état-major général des armées.
  7. Colonel Mohamed Fernand (Matricule 23321G), en service à la direction générale de l’intendance militaire, est nommé intendant de la deuxième région militaire de Labé.
  8. Lieutenant-Colonel Moussa Soumah (Matricule 24814G), précédemment chef d’état-major par intérim du poste de commandement inter-armée élargi, est désigné directeur de l’école nationale des sous-officiers d’actifs de Manéah.
  9. Commandant Ahmed Sylla (Matricule 19673G), ex-directeur de l’école nationale des sous-officiers d’actifs de Manéah, est nommé commandant adjoint du bataillon d’infanterie de Macenta, en remplacement du colonel Jean Lancinè Traoré, qui rejoint l’état-major général des armées.

Dans un autre décret, le Capitaine de Vaisseau Alpha Boubacar Keita (Matricule 19704G), qui occupait précédemment le poste de commandant de la base navale de Kamsar, est nommé commandant adjoint de la région opérationnelle maritime de Kamsar.

 

 

Guinée : Felix Lamah annonce  la reconstruction de 4 aérodromes

Le ministre des transports a annoncé la réalisation de 4 aérodromes en Guinée dans un délai de 12 mois.

 

En Guinée, les aérodromes de Faranah, de Kankan, de Nzérékoré et de Labé seront bientôt reconstruits. En effet, l’annonce a été faite par le ministre des transportS Felix Lamah. Les travaux qui ont déjà débuté  se dérouleront sur une période de 12 mois. Le ministre a souligné que : « Nous sommes en train de reconstruire nos aérodromes. Nous avons commencé par les aérodromes de Faranah, de Kankan, de Nzérékoré et de Labé. A terme, nous aurons des aérodromes qui sont dans les normes et seront disponibles pour notre pays. Il y a les aérodromes de Boké et Kérouané qui seront mis à niveau aux mêmes normes que les 4 qui sont aujourd’hui en chantier », indique le ministre des transports.

Et d’ajouter que : «  les dégagements ont été faits notamment à Kankan et Faranah. Les implantations sont en train d’être faites. Les 12 mois seront respectés dans le cadre de la réalisation de ces aérodromes. Avec le CNRD, nous ne lançons pas un chantier sans avoir la certitude de le réaliser et aller jusqu’au bout. C’est ça la différence ». Poursuit-il.

Concernant  la compagnie aérienne Guinée Airlines, longtemps annoncée par les gouvernants, le ministre a expliqué que : «  c’est un long processus de création. Puisque ça a été acquis en Conseil des ministres. Nous avons déjà signé un mémorandum d’entente avec nos partenaires. Nous sommes dans le lancement du bisness plan, faire des études de marché pour savoir ce qui est possible. Le potentiel est certes là, mais il faut faire des études de marché », apprend-on sur le site Vision Guinée info.

Guinée : 4 morts au cours des manifestations du 5 septembre

Ils sont 4 jeunes guinéens âgés entre 15 et 18 ans qui ont perdus la vie suite aux manifestations qui ont eu lieu mardi 5 septembre 2023 en Guinée.

 

C’est au cours des affrontements entre les forces de l’ordre et les partisans des Forces vives de Guinée que plusieurs jeunes sont décédés. Selon un communiqué publié par les Forces vives de Guinée, ces affrontements ont résulté en la mort de 4 personnes, touchées par des balles tirées par des agents des forces de sécurité. Les victimes sont identifiées comme Mamadou Tannou Diallo (15 ans), Souleymane Diallo (16 ans), Mouctar Keita (17 ans) et Mamadou Pathé Baldé (18 ans).

En effet, c’est depuis plusieurs semaines que les Forces vives de Guinée ont annoncé leur intention de reprendre les manifestations de rue pour protester contre ce qu’elles considèrent comme la volonté des autorités militaires de rester au pouvoir indéfiniment, entravant ainsi tout retour manifeste à l’ordre constitutionnel.

Ces derniers ont été stoppés par les forces de l’ordre car le gouvernement avait déjà interdit toutes manifestations lors de la commémoration des 2 ans au pouvoir du CNRD avec à sa tête le colonel Mamadi Doumbouya entré au pouvoir le 5 septembre 2021 par un coup d’Etat.

Guinée : le ministre des transports réceptionne un nouveau bateau   

Felix Lamah a reçu le 5 septembre 2023, un navire de transport urbain et interurbain en Guinée.

 

De type Catamaran, le navire que vient de recevoir le ministre des transports est un chaland d’environ 40 mètres de long pour 10 mètres de largeur avec une capacité de  320 places, comportant  deux compartiments : classe économique et business, qui prendra aussi quelques frets et qui bat pavillon guinéen. C’est dans le but de développer le transport maritime, urbain et interurbain que le gouvernement a mis sur pieds ce nouveau bateau. « L’arrivée de ce bateau que moi j’appelle un Boeing sur mer, parce que c’est un bateau de 320 places, va inaugurer une nouvelle ère pour le transport multi modèle en République de Guinée, grâce à la vision du Chef de l’État, parce qu’elle nous permettra de pouvoir partir d’un point à l’autre à travers la mer, et sur nos eaux, de Conakry à Kamsar, mais également au-delà, dans d’autres pays de la sous-région. Notamment le Sénégal, la Sierra Leone, le Libéria, etc », s’est réjoui Félix Lamah.

Et d’ajouter : « ceci ne fait qu’inaugurer ce grand projet que nous portons avec la Société navale guinéenne en acquérant un certain nombre de bateaux, de traversiers et de flottes. Nous allons aussi recevoir prochainement d’autres traversiers pour desservir aussi les Îles de Loos. À travers cela, nous créons des emplois pour la jeunesse guinéenne. Et nous ferons en sorte que ce soient des capitaines guinéens qui pilotent ces bateaux. La Société navale a déjà neuf personnes en formation en Côte d’Ivoire et qui vont revenir avec des diplômes de capitaine », poursuit-il.

Pour la  Directrice générale de la Société navale guinéenne « C’est un appel qu’on lance à tous les compatriotes pour leur dire qu’on peut utiliser les moyens aussi la mer, se déplacer à partir des moyens navals pour aller d’un point A à un point B », a-t-elle exprimé. Notons que cette nouvelle initiative va permettre aux populations de Kamsar de « venir, à travers ce bateau, à Conakry. Ensuite, aller à l’aéroport prendre leurs vols pour aller à leurs destinations de choix », a expliqué le ministre des transports à travers le site Guinéenews.

An 2 du CNRD : le gouvernement interdit les manifestations

A travers un communiqué du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, les manifestations pour la célébration des deux années du président de la transition  au pouvoir,  sont interdites.

 

Ce  mardi 5 septembre 2023, marque  la prise du pouvoir du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) à Conakry. A cet effet,  le ministre de l’administration du territoire et de la Décentralisation a publié un communiqué dans lequel il rappelle  et réitère « l’interdiction formelle des mouvements de soutien et des manifestations sur la voie publique. Il met en garde toutes les personnes qui enfreindraient cette mesure, prise dans le but essentiel de préserver la tranquillité publique et d’assurer aux citoyens le droit de vaquer à leurs occupations sans entrave ».

Par conséquent, le Ministre appelle chacun à « respecter  cette interdiction et à faire preuve de responsabilité civique. Il exhorte également les citoyens à se conformer et à respecter ce communiqué ». Pour finir, il invite les gouverneurs, préfets, sous-préfets et Maires à faire respecter de façon stricte le contenu du présent communiqué, afin de maintenir un environnement sécurisé, harmonieux et propice au développement de la Guinée.

Rappelons que le  Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), avait pris le pouvoir en Guinée le 5 septembre 2012 par un coup d’Etat avec à sa tête le président de transition colonel Mamadi Doumbouya.

Guinée : un mort dans un effondrement à Hamdallaye

Un jeune soudeur de 16 ans a trouvé la mort suite à l’effondrement d’une dalle lundi 4 septembre 2023, à Hamdallaye.

 

Le drame qui s’est produit dans la commune de Ratoma plus précisément à Hamdallaye Kabalaya a causé la mort  d’un jeune soudeur âgé de 16 ans et plusieurs blessés apprend-on sur Guinée Matin.com.  Parmi ces blessés on compte une fillette d’une dizaine d’année.

Les ouvriers travaillaient sur le lieu lorsque la  dalle s’est effondrée. Surplace, une machine de travaux routiers a été mise à contribution pour dégager les victimes des décombres. Les blessés ont été transportés en urgence à l’hôpital Jean Paul II.

Le corps a été aussitôt transporté par les sapeurs-pompiers, qui après le constat ont  l’ont transféré à  la morgue de la mosquée.

Guinée : vers la création d’un fichier unique de gestion administrative et de solde

Le gouvernement a lancé le 4 septembre 2023, une campagne d’enrôlement biométrique des fonctionnaires pour la création d’un fichier unique de gestion administrative et de solde.

 

L’objectif est de recenser tous les agents de l’Etat, fonctionnaires et contractuels, pour produire un seul fichier de gestion administrative et de solde. Appelé FUGAS (Fichier Unique de gestion administrative et de solde), ce dernier  a pour but final de parvenir « au renouvellement des ressources humaines. Parce qu’il y a eu beaucoup de retraites, de décès, d’abandon de postes ces derniers temps. Il faudrait remplacer de façon publique les agents qui ne sont plus en poste », a expliqué le ministre de la fonction publique et du travail Julien Yombouno.

En effet, la Guinée compte jusqu’ici trois fichiers à savoir  l’on distingue trois d’un fichier administratif au niveau du secrétariat général du gouvernement pour enregistrer les actes de nomination et tous les actes à impacts financiers, un autre fichier au ministère du budget qui gère les salaires. Et puis le fichier administratif qui se trouve au ministère de la fonction publique. Ces fichiers comme l’a indiqué le ministre de la fonction publique et du travail, ne se communiquent pas entre eux d’où la création de ce nouveau fichier unique.

Pour la réussite de cette opération, le ministre secrétaire général de la présidence de la République, le général de brigade Amara Camara a souligné que  « cette opération nous concerne. Parce que ça répond à la vision du chef de l’Etat de faire de l’assainissement du fichier une réalité. Donc, nous sommes tous activés pour faire en sorte que cette opération réussisse », explique-t-il.

Jeux de la Francophonie : Fatoumata Balley remporte une médaille d’or

L’athlète guinéenne, Fatoumata Balley, a obtenu une médaille d’or en saut en hauteur, mardi lors de la IXème édition des Jeux de la Francophonie qui a lieu  à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, depuis le 28 juillet  2023.

C’est avec une performance d’1m 76 en saut en hauteur que, la Guinéenne Fatoumata Balley a remporté une médaille d’or. Elle devient ainsi la première parmi la vingtaine d’athlètes guinéens présents à ces jeux, à s’illustrer avec une médaille d’or. En effet, cette compétition est un mélange de célébration festive, de jeunesse et de popularité, comprenant des concours culturels, des compétitions sportives, des cérémonies et des animations périphériques.

Les Jeux de la Francophonie sont une manifestation d’envergure internationale qui réunit tous les quatre ans plus de 3000 jeunes, artistes et sportifs provenant des États et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Les jeux ont débuté depuis le 28 juillet 2023 et vont s’achever le 6 août à Kinshasa en République Démocratique du Congo.

Notons que la jeune Guinéenne Fatoumata Balley est la première guinéenne à remporter la médaille d’or dans cette discipline de saut en hauteur.

Guinée : le chef de l’Etat nomme sept nouveaux officiers supérieurs

Le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, a nommé plusieurs officiers de l’armée guinéenne.

 

Ils sont 7 nouveaux officiers nommés par le chef de l’Etat Mamadou Doumbouya le 1er août dernier. En effet, ils ont été nommés  à la tête de certains bataillons à Conakry et dans différentes régions du pays. Ces nominations visent à renforcer la structure de commandement de l’armée guinéenne et à assurer une gestion efficace des différentes régions militaires du pays.

Voici la liste des officiers nommés :

1- Colonel Moro Diakité, anciennement commandant du bataillon de Guéckédou, est désigné Commandant du bataillon spécial de Conakry.

2- Colonel Fama Kourouma, dont le matricule est 194 52 G et qui occupait précédemment le poste de directeur adjoint des études stratégiques et perspectives du ministère de la Défense Nationale, est nommé Commandant du bataillon de Guéckédou.

3- Colonel Karamoko Camara, matricule 180 64 G, qui occupait auparavant le poste d’officier adjoint de la quatrième région militaire de N’Zérékoré, devient le Commandant Bataillon Autonome des Troupes Aéroportées (BATA).

4- Colonel Ali Badra Sangaré, matricule 195 21 G, ancien Commandant du Bataillon autonome des Troupes Aéroportées, est nommé Commandant adjoint de la première région militaire de Kindia.

5- Lieutenant-colonel Ibrahima Kalil Keita, matricule 173 74 G, anciennement officier adjoint de la première région militaire de Kindia, est désigné Commandant adjoint de la quatrième région militaire de N’zérékoré.

6- Colonel Moriba Dione, matricule 180 87 G, anciennement directeur adjoint des services de santé des armées, est nommé Directeur général des services de santé des armées.

7- Colonel Abdel Kémoko Diallo, matricule 190 21 G, précédemment médecin chef du bataillon de Conakry, occupe désormais le poste de Directeur général adjoint des services de santé des armées.

Guinée : Kassory Fofana et Cie bientôt jugés par la CRIEF (Parquet spécial)

La Transition guinéenne conduite par le colonel Mamadi Doumbouya a fait de la lutte contre la corruption une de ses priorités.En détention préventive depuis avril 2022, Ibrahima Sory Fofana, Mohamed Diané et Oyé Lamah Guilavogui, respectivement Premier ministre, ministres de la Défense et de l’Environnement sous Alpha Condé, seront bientôt jugés devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).

Lundi 6 février, le procureur spécial de la CRIEF, Aly Touré a déclaré que cette juridiction mise en place par les autorités de la transition, a procédé aux investigations nécessaires dans la procédure enclenchée contre ces trois dignitaires de l’ancien régime.

Au terme des enquêtes, explique le chef du parquet spécial, la chambre de contrôle a pris, les 30 et 31 janvier dernier, des ordonnances de renvoi devant la chambre de jugement de la CRIEF pour les faits de « détournement des deniers publics, enrichissement illicite, blanchiment des capitaux et complicités ».

« Dans les jours à venir, ces audiences vont s’ouvrir à la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières », a annoncé le procureur spécial.

Vendredi dernier, lors d’une conférence de presse, les avocats des mis en cause ont pourtant posé deux conditions « non-négociables » pour la comparution de leurs clients.

Premièrement, ils exigent que tous les dossiers en lien avec l’instruction et en cours d’examen devant la Cour suprême soient vidés. Alors qu’ils ont bénéficié d’une liberté provisoire accordée par la Chambre de contrôle de la CRIEF, Kassory Fofana et Mohamed Diané et Oyé Lamah Guilavogui doivent être édifiés sur leur sort le 28 février par la Cour suprême.

La deuxième condition posée par la défense consiste en la tenue d’un procès publique. Pour les avocats de Kassory Fofana et Cie, « le peuple guinéen au nom de qui la justice est rendue », doit être « témoin de la procédure ».

Mais pour le procureur de la CRIEF, il n’y a pas à lieu de faire une amalgame entre la procédure pendante devant la Cour Suprême et le renvoi des mis en cause devant la juridiction d’exception pour jugement.

« La procédure qui est pendante devant la Cour Suprême est liée à la forme au niveau de jugement de la liberté, ça ne touche pas le fond c’est la gestion de la détention qui est déférée devant la Cour Suprême », a précisé le parquet spécial de la CRIEF. Le procureur Aly Touré estime que la loi ne permet pas aux avocats de la défense d’interjeter appel des deux ordonnances de clôture.

Depuis son arrivée à la tête de la Guinée en septembre 2021, à la faveur d’un coup d’Etat contre Alpha Condé, le colonel Mamadi Doumbouya a fait de la lutte contre la corruption l’une de ses priorités. Mais pour des organisations de défense des droits humains, « cette lutte doit être réalisée dans le cadre de procédures justes, équitables et respectant les droits de la défense ».

Guinée : l’Etat au secours d’une partie des abonnés de la société d’électricité

Le gouvernement a décidé de payer une dette de l’ancien régime à la Société d’électricité, en réponse à la pandémie de Covid-19.C’est une mesure qui fera des heureux parmi les consommateurs d’électricité en Guinée. À travers un communiqué lu sur la télévision nationale ce lundi 06 février, les autorités de la transition ont annoncé le paiement de l’intégralité des factures d’électricité dont le montant s’élève à plus de 356 milliards Gnf (41 millions de dollars), couvrant les trois mois que l’État avait décidé de prendre en charge.

L’ancien régime avait pris des mesures pour atténuer les contrecoups de la pandémie de covid-19 sur les populations. Pour l’électricité, il s’était engagé à payer les facture de la tranche sociale d’avril à décembre 2020. Cette mesure concernait les consommations domestiques. Sauf que cette ardoise n’a jamais été réglée, créant un climat de tension entre Electricité de Guinée (EDG) et ses clients appartenant à cette catégorie depuis janvier 2022

Plusieurs abonnés de la société ont révélé des montants exorbitants sur leurs nouvelles factures. Sur les réseaux sociaux, ils n’ont pas manqué d’exprimer leur incompréhension face à cet état de fait.

Pour régler définitivement cette situation et soulager le panier de la ménagère, le Gouvernement a décidé de payer l’intégralité des factures, sources de discorde entre EDG et ses abonnés.

En septembre 2021, Alpha Condé a été renversé par des militaires dirigés par l’ancien chef du Groupement des forces spéciales, le Colonel Mamadi Doumbouya.

Guinée : le FNDC annonce la reprise de ses manifestations

Dissous par les nouvelles autorités de Guinée, Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a annoncé la reprise de ses manifestations de rue.Se dirige-t-on vers des jours mouvementés en Guinée ? Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a décidé d’investir à nouveau la rue. L’annonce a été faite lundi 6 février. La Coordination Nationale du FNDC, a déclaré qu’elle « organisera une manifestation citoyenne et pacifique le Jeudi 16 février 2023 dans le Grand Conakry » conformément aux articles 20 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, 21 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques, 11 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, 34 et 8, alinéa 2 de la Charte de la transition Guinéenne.

Le mouvement citoyen guinéen exige, à travers cette manifestation dont l’itinéraire n’a pas été précisé, la satisfaction de ses revendications, notamment « la libération sans condition » de son coordinateur national Oumar Sylla dit Foniké Mengué et de ses responsables des Opérations et des antennes, Ibrahima Diallo et Billo Bah ainsi que celle de « tous les leaders politiques, d’opinion et militants pro-démocratie injustement arrêtés et incarcérés à la maison centrale et à l’intérieur du pays ».

Le mouvement citoyen tient aussi à faire cesser ce qu’il considère comme des « harcèlement et poursuites fantaisistes contre les acteurs sociaux et politiques opposés à la conduite de la transition en cours ».

Les activistes guinéens demandent également « la levée immédiate de l’interdiction de manifestations dans les rues et sur les places publiques sur toute l’étendue du territoire national ». Dans leurs revendications, figure « la mise en place d’un cadre de dialogue fécond » sous la présidence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), regroupant le Comité national pour le rassemblement et le développement (CNRD), la junte au pouvoir, le gouvernement, le Conseil national de transition (CNT), les partis politiques et les représentants de la société civile en présence des ambassadeurs des grandes puissances mondiales.

Depuis mai dernier, les autorités de la transition guinéenne ont interdit les manifestations sur la voie publique en dehors des périodes électorales. En aout, elles ont dissous le FNDC, accusé de verser dans « dans la violence, la dégradation et la destruction des biens publics et privés, des actes d’incitation à la haine ou à la discrimination contre les personnes en raison de leur origine ou leur idéologie ».

Les manifestations organisées sous le régime du CNRD ont été réprimées dans le sang. Un bilan de huit morts par balles a été livré par les organisateurs.

Guinée : le colonel Doumbouya à l’intérieur du pays pour la deuxième fois

Depuis qu’il a renversé Alpha Condé en septembre 2021, c’est la deuxième fois que le président de la Transition de la Guinée se déplace à l’intérieur du pays.Arrivé vendredi 03 février à Kindia, ville située à 135 kilomètres de Conakry, le colonel Mamadi Doumbouya y a procédé le lendemain  au lancement des travaux  d’assainissement, en compagnie de plusieurs membres du gouvernement de Transition.

A l’initiative des nouvelles autorités de Guinée, le premier samedi de chaque mois est dédié à l’assainissement. Et c’est le président de la Transition qui a voulu donner l’exemple en donnant lui-même le premier coup de pelle à Kindia. 

« Bain de foule »

Le colonel Mamadi Doumbouya a profité de l’occasion pour parader dans la ville, mobilisant un impressionnant dispositif de sécurité. Il s’est ainsi payé un bain de foule. 

Ce déplacement à l’intérieur du pays est le deuxième du genre effectué par le président de la Transition depuis qu’il a pris le pouvoir le 05 septembre 2021, en déposant Alpha Condé après que ce dernier a été réélu pour un troisième mandat controversé. Le premier remonte au jeudi 16 juin 2022. Le Colonel Mamadi Doumbouya était dans la même ville dans le cadre d’un conseil des ministres décentralisé.

Guinée : le ministre de la Justice prend le parti d’un imam priant en mandingue

Alphonse Charles Wright, se basant sur la liberté de culte, a invité ses compatriotes à respecter les droits de Nanfo Ismaël Diaby.L’affaire fait grand bruit. À Kankan, la deuxième ville de Guinée, Nanfo Ismaël Diaby a créé une secte islamique dénommée « Djedekolobaya » (bonne éducation, en mandingue). Avec ses fidèles, il prie dans cette langue qui compte, avec le pular et le sousou, le plus de locuteurs dans le pays.

Mais cette pratique agace nombre de personnes en Guinée où la population est constituée à 89 % de musulmans. Des habitants de Norassoba, dans la préfecture de Sirigui, soupçonnant M. Diaby de vouloir exporter sa « religion » dans leur commune, l’ont agressé.

Dans ce contexte tendu, l’imam de Kankan a profité du séjour dans le cadre d’une tournée nationale du ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, pour l’interpeller via des émissaires sur le « risque » que représente « l’attitude » de l’incriminé dans la contrée.

Le Garde des Sceaux a d’abord rappelé que la liberté de culte est garantie par la Constitution guinéenne. Il a ensuite demandé aux pourfendeurs de Nanfo Ismaël Diaby de respecter les droits de ce dernier en tant que citoyen. Alphonse Charles Wright, de confession musulmane, s’est enfin opposé à toute forme d’hostilité pouvant provoquer des pertes en vies humaines. « Il n’a qu’à prier en mandarin.
Seul Dieu peut nous condamner », a-t-il martelé.

Pourtant, le 8 juillet dernier, la Cour suprême a rendu un arrêt interdisant à Nanfo Ismaël Diaby de parler au nom de l’Islam.

Guinée : un activiste évacué d’urgence à hôpital

Plusieurs membres de la société civile guinéenne ont été envoyés en prison par les autorités de la transition.Mamadou Billo Bah, le responsable de la mobilisation et des antennes du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a été évacué d’urgence cet après-midi au service d’urologie de l’hôpital Ignace Deen de Conakry.

Selon le FNDC, Billo Bah aurait été violenté le 21 janvier dernier lors de son arrestation par des militaires.

« Mamadou Billo Bah souffre de la dilatation de ces nerfs. Malgré l’insistance des médecins pour son hospitalisation,  les responsables de la junte au pouvoir en Guinée refuse de l’accorder des soins nécessaires », a dénoncé mouvement citoyen guinéen, dans un communiqué.

Poursuivi pour « participation délictueuse à un attroupement, complicité de destruction d’édifices publics et privés, coups et blessures volontaires, incendie volontaire, pillage », l’activiste guinéen a été placé sous mandat de dépôt mardi 24 janvier 2023.

Il a rejoint en prison Oumar Sylla alias Foniké Menguè et Ibrahima Diallo, également membres du FNDC, mouvement citoyen dissous par les nouvelles autorités.

Plusieurs organisations de défense des droits humains ont appelé à leur libération immédiate.

Guinée : Vers la libération de Kassory Fofana et Cie ?

Des caciques de l’ancien regime sont poursuivis pour détournement présumé de deniers publics.En détention depuis le 6 avril 2022, l’ancien premier Ibrahima Kassory Fofana, Mohamed Oyé Guinée et Lounceny Nabé, gouverneur de la banque centrale de la République de Guinée vont devoir encore patienter un mois pour savoir s’ils sont éligibles à une liberté provisoire. 

Accusés de « détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, corruption d’argent publics et enrichissement illicite », ces anciens dignitaires du régime d’Alpha Condé attendaient une décision de La Cour Suprême qui rééaxaminait, ce mardi 31 janvier 2023, la liberté qui leur a été accordée par la chambre de contrôle de la CRIEF (Cour de répression des infractions économiques et financières).

Après avoir écouté les différentes parties, le juge de la chambre pénale de la Cour Suprême a décidé de mettre cette affaire en délibéré pour le 28 février 2023.

Les militaires qui ont déposé Alpha Condé en septembre 2021, ont lancé la traque des biens presumés mal acquis.