Fermeture de cimetières : le FNDC dénonce « un plan machiavélique élaboré par le dictateur Alpha Condé destiné à effacer les traces de ses crimes »

Par la lettre n°026 du ministère de la Ville et de l’Aménagement du territoire en date du 08 avril 2021 adressée au secrétariat général des affaires religieuses avec objet: fermeture des cimetières de Kaporo-rails, le FNDC dénonce un plan machiavélique élaboré par le dictateur Alpha Condé  destiné à effacer les traces de ses crimes des dernières années au  moment où le Bureau de la Procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI) a déjà ouvert un examen préliminaire sur un signalement du FNDC depuis 2020.

Le cimetière de Bambeto visé par cette opération est l’endroit où sont enterrés la plupart des jeunes tués par la milice du tyran Alpha Condé.

Le FNDC rappelle que le cimetière de Bambeto constitue une preuve matérielle de tous les crimes du dictateur Alpha Condé et de son régime. C’est un des symboles vivants de tout ce qu’il y a d’abject, de répugnant et d’ignoble chez ce dictateur qui a prétendu pendant des décennies se battre pour la démocratie et l’État de droit.

La fermeture de ce cimetière par Alpha Condé et l’éparpillement des restes des victimes de ses répressions sanguinaires constituent le moyen le plus sûr de dissimuler ses atrocités.

Cette démarche prouve que le dictateur a peur des conséquences de ses actes malgré la fausse impression qu’il donne. Il se rend compte qu’en dépit de la négation de ces crimes par certains de ses sbires, les traces sont encore là, bien visibles. Mais sait-il que l’époque que nous vivons est différente de l’époque des temps anciens et que tous les crimes qu’il a perpétrés sont soigneusement documentés et gardés en sécurité ?

Le FNDC rassure le dictateur et sa bande que fermer le cimetière de Bambeto et déplacer des ossements humains ne les feront pas échapper à leur responsabilité. Alpha Condé rendra compte de ses actes, de même que tous les individus qui l’ont aidé et soutenu dans cette entreprise démoniaque. Qu’il ne se trompe guère.

La Coordination nationale du FNDC informe l’opinion et rassure les militants pro-démocratie et les familles des victimes que le Cabinet de maitre William Bourdon (conseil du FNDC pour la CPI) vient de saisir la section de la CPI en charge des preuves et informations, la Commission de l’Union Européenne, le Haut-commissariat aux Droits de l’Homme, le Secrétariat d’Etat des États-Unis, le Quai d’Orsay, et le Bureau du Secrétaire Général des Nations Unies sur la démarche délibérée du dictateur Alpha Condé.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons ! 

 Conakry, le 19 avril 2021

L’Afrique s’arme pour lutter contre la pollution marine

Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, a récemment abrité un séminaire regroupant 25 auditeurs de 14 pays du continent.Le risque zéro n’existe pas. Surtout dans le secteur des hydrocarbures où la probabilité d’accidents est grande avec notamment l’exploitation offshore du gaz et du pétrole.

Dans un souci de prévention, l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi) a organisé, du 13 au 15 avril 2021, une session de formation sur la « lutte contre les pollutions accidentelles par hydrocarbures en mer et sur le littoral ». Objectif : réfléchir à « une riposte efficace en cas de situation critique ».

Car, a affirmé Guillaume Turquet de Beauregard, Coordonnateur régional du projet Action de l’Etat en mer (Golfe de Guinée), « la question n’est plus de savoir si l’accident va arriver mais plutôt quand il va se produire ».

Or en Afrique de l’Ouest, selon M. Turquet de Beauregard, « environ un tiers des habitants vit sur le littoral et plus de la moitié du PIB de la région provient des zones côtières ». C’est à l’aune de cette constatation que l’on mesure, a-t-il déclaré, la nécessité pour les Etats de « prendre conscience de l’importance stratégique des réponses à apporter (puisque) l’impréparation les conduit à improviser dans l’urgence ».

La pollution marine a des effets néfastes sur l’environnement, la pêche, le tourisme etc. Partant, les pays du Golfe de Guinée, qui pèsent 5 % dans la production mondiale de pétrole, prennent la menace au sérieux.

En effet, a souligné le Commandant Abé Aké Lazare, Directeur de l’Ismi, cette zone « est fortement exposée aux risques de pollution marine » à cause de « l’existence de routes maritimes stratégiques pour le commerce mondial et de diverses activités d’exploitation de ressources dangereuses ».

La formation proposée par l’Institut de sécurité maritime interrégional est mixte avec « une partie théorique réalisée à distance le mois dernier et une partie pratique ayant eu lieu la semaine dernière ».

Les participants aux cours dispensés par des formateurs du Centre français de documentation, de recherche et d’expérimentation (CEDRE) étaient originaires du Ghana, du Togo, du Bénin, du Nigeria, du Cameroun, du Gabon, du Sénégal, de la Sierra Leone, du Liberia, du Congo, de la Guinée, de la République démocratique du Congo, de la Mauritanie, de la Côte d’Ivoire et de la France.

A en croire les organisateurs, l’enseignement est « certifié conforme aux standards de formation anti-pollution OMI de niveau 2 ». Le dernier chapitre du séminaire a été, d’après la source, un exercice pratique sur le plan d’eau du Port autonome d’Abidjan (PAA) avec mise en oeuvre d’un chantier de dépollution, de moyens de confinement et démonstration d’absorbants.

Afrique: Bolloré engagé dans la préservation des tortues marines

Bolloré Ports met en œuvre des programmes de préservation de la biodiversité en Afrique.Le travail vise à assurer la durabilité des espaces de ses 21 concessions portuaires dans le monde dont 16 sur le continent africain.

En partenariat avec l’ONG Ecocentre Renatura, Congo Terminal sensibilise des centaines de familles de Pointe Noire aux enjeux des tortues marines, aux méfaits du braconnage et aux implications de l’eau pour la planète, rapporte un communiqué reçu ce lundi à APA.

Le texte souligne qu’au Ghana, Meridian Port Services (MPS) met en œuvre depuis 2018, un programme pour la conservation des tortues marines.

Ce programme consiste à transférer en toute sécurité les œufs de tortue se trouvant menacés dans leur milieu naturel vers une écloserie fermée reproduisant leur environnement, dans une atmosphère propice à leur éclosion.

L’initiative est menée conformément à la norme de performance de la Société financière internationale (SFI) pour la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles vivantes.

Au Timor-Leste où Bolloré Ports va démarrer dès 2022 les activités du port en eaux profondes de Tibar Bay, des études environnementales lancées avec le concours de la Banque Mondiale, ont permis de définir les mesures compensatoires à mettre en œuvre pour reconstituer une zone de mangrove tout en augmentant sa surface et préserver la faune marine par la mise en place d’un éclosoir pour protéger les tortues.

Moroni Terminal aux Comores va aussi s’engager cette année dans le programme gouvernemental de protections de tortues marines.

« Bolloré Ports attache de l’importance à la durabilité environnementale et sociale de ses activités. C’est à ce titre que l’ensemble de nos terminaux portuaires mettent en œuvre une politique environnementale qui vise à préserver les écosystèmes de nos installations. Avec le concours des ONG et experts environnementaux, nos équipes identifient et gèrent les risques environnementaux et sociaux associés à nos activités. Nous déployons à cet effet des méthodes innovantes afin d’assurer la préservation de la flore et de la faune », a précisé Olivier De Noray, Directeur général des concessions de Bolloré Ports.

Par ailleurs, les terminaux opérés par Bolloré Ports sont engagés dans les processus de certification environnementale ISO 14001/2015.

Feguifoot : la FIFA se prononce sur la candidature d’Antonio Souaré

La FIFA s’est prononcé sur l’éligibilité de la candidature de Mamadou Antonio Souaré  à la présidence de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot).

Lire ci-dessous l’intégralité du courrier de la FIFA :

Elections de la Fédération Guinéenne de Football

Monsieur le Secrétaire Général,

Nous nous référons à diverses correspondances récemment envoyées à la FIFA par des membres et affiliés de la Fédération Guinéenne de Football (FGF) en relation avec la possible candidature de Monsieur Mamadou Antonio Souaré au poste de président de la FGF lors de vos prochaines élections prévues le 14 mai 2021.

Sur la base des informations et pièces fournies dans les correspondances en question, nous prenons note que 
Monsieur Mamadou Antonio Souaré est sous le coup d’un jugement prononcé le 9 mars 2021 par la Chambre de Jugement de la Commission d’Ethique de la FIFA, dans lequel ce dernier a été considéré coupable de violation du Code d’Ethique de la FIFA.

Dans ce contexte, nous notons que l’art. 33 par. 4 des statuts de la FGF (édition de 2020) stipule, entre autres, que les membres du Comité Exécutif de la FGF doivent « Ne pas avoir été jugé coupable de violation du Coded’éthique de la FIFA, et/ou de la CAF et/ou de la FGF durant les cinq (05) années précédant la candidature. ».

Par ailleurs, sur la base du Code électoral de la FGF en notre possession (édition de 2 016), nous comprenons 
que la commission électorale de la FGF est responsable de la stricte application des statuts et règlements de la FGF durant la procédure électorale, y compris lors de la phase d’examen des candidatures et du contrôle des critères d’éligibilité tels que définis dans vos statuts.

En conclusion, nous sommes d’avis que la commission électorale de la FGF devrait prendre en considération 
tous les éléments mentionnés ci-dessus afin de décider de la validation de la candidature de Monsieur Mamadou Antonio Souaré.

Tout en vous remerciant de votre attention et de communiquer le contenu de la présente aux organes 
pertinents de la FGF, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Secrétaire Général, nos salutations distinguées.

FIFA

Kenny Jean-Marie


Directeur de la division Associations membres

Manifestation à Kouroussa : deux morts par balle, le FNDC dénonce une « répression sauvage »

Des heurts ont éclaté, samedi 17 avril 2021 entre des orpailleurs et les forces de l’ordre à Kouroussa, au moins deux personnes, deux jeunes hommes de 20 et 23 ans, ont été tuées et des biens publics et privés détruits. Ces orpailleurs guinéens accusent les autorités guinéennes de les avoir dépossédés d’une mine artisanale au profit d’exploitants burkinabè.

A travers un communiqué, le Front National pour la Défense de la Constitution(FNDC) dénonce ses violences qu’il juge de « répression sauvage » et « exhorte la communauté internationale à œuvrer avec diligence auprès du peuple opprimé de Guinée ».

Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué :

La Coordination Nationale du FNDC suit avec beaucoup d’attention les manifestations récurrentes des citoyens de la préfecture de Kouroussa.

Depuis plusieurs jours, les populations de Kouroussa expriment leur colère suite à l’interdiction par les autorités l’accès à des zones aurifères. Il faut rappeler que l’orpaillage est devenu, pour des jeunes abandonnés au chômage en Haute Guinée, la principale activité génératrice de revenu leur permettant de survivre à la grande pauvreté dans laquelle le pays est plongé.

La colère et l’extrême précarité des populations de Kouroussa sont aggravées notamment par l’explosion des prix des denrées de première nécessité, la corruption, l’arrogance des autorités à tous les niveaux, le manque d’électricité et d’eau dans la ville et ce, malgré les promesses les plus fallacieuses du dictateur Alpha Condé.

Au lieu de chercher à trouver une solution idoine aux revendications des populations désabusées, le régime du dictateur Alpha Condé opte encore une fois pour la répression. Les forces de défense et de sécurité intervenues pour maintenir l’ordre ont, comme d’habitude, fait usage des armes de guerre en tirant sur des manifestants.

Cette répression sauvage s’est soldée, ce samedi 17 avril, par un triste bilan provisoire d’au moins deux (2) morts par balles et d’une dizaine de blessés.

Le FNDC condamne toutes formes de violences, ces assassinats lâches et ce terrorisme d’État contre les populations de Kouroussa. Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes et exigeons la justice pour les morts.

Le FNDC invite le peuple de Guinée à rester mobilisé contre ce régime criminel, corrompu et mafieux qui n’épargne aucun guinéen ni aucune région du pays.

Le FNDC exhorte la communauté internationale à œuvrer avec diligence auprès du peuple opprimé de Guinée pour sanctionner les auteurs et commanditaires de ces interminables violations des droits humains afin d’arrêter ces tueries lors des manifestations sociopolitiques.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 17 avril 2021

Fermeture des cimetières de Bambéto et Kaporo rails : « Aucun cimetière ne sera rasé », précise le ministre Kourouma

Dans un courrier adressé au Secrétariat Général des Affaires religieuses, le ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, Dr Ibrahima Kourouma a annoncé  « la fermeture des cimetières de (Bambeto et Kaporo rails) au plus tard le 10 mai prochain, pour des raisons de travaux ». Suite a cette décision qui a suscité une vague de réactions au sein de l’opinion nationale, le ministre Ibrahima Kourouma a apporté des précisions ce lundi 19 avril 2021 chez nos confrères de Fim FM.

Le ministre de la Ville et de l’Aménagement du territoire précise que la fermeture de ces cimetières n’est que provisoire.

« Ce qui est fondamental, il faut que nous ayons du respect pour les morts.  Nous sommes des humains, nous allons tous mourir et nous serons tous enterrés dans un cimetière. Notre souci est de faire en sorte que les corps soient respectés par tous ceux qui sont impliqués dans cette situation d’enterrement.

Nous sommes en train de faire un travail, je précise qu’une fermeture définitive ne se fait pas de cette façon. Pour fermer un cimetière, il y a beaucoup de préalables et nous ne sommes pas à ce niveau. La seule chose qui nous anime aujourd’hui à demander ceci, c’est juste une période d’une ou deux semaines, le temps pour nous de permettre que les travaux qui se font à ce niveau ne puissent pas nuire aux paisibles populations. C’est une situation temporaire et momentanée, elle ne durera pas assez longtemps. C’est juste permettre que les travaux de terrassement qui se font à ce niveau soient terminés. Aucun cimetière ne sera rasé. C’est parce qu’à partir du mois de mai, il va y avoir des travaux à ce niveau (…). Il ne faut pas que les gens pensent comme si nous étions décidés à racler les deux cimetières qui se trouvent sur le site directionnel de Koloma. Nous faisons tout pour que les travaux prennent fin dans une ou deux semaines. Nous sommes un ministère, nous sommes responsables de ce qui se passe, nous sommes avec des aménagistes et nous travaillons. Il ne faut pas qu’on donne l’impression comme si nous sommes un gouvernement divisé. Nous travaillons ensemble (…). », a précisé Ibrahima Kourouma ministre de la Ville et de l’Aménagement du territoire.

Fermeture des cimetières de Bambeto et Kaporo rails : le collectif des victimes réagit

Dans un courrier adressé au secrétariat général des Affaires Religieuses, le ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, Dr Ibrahima Kourouma a annoncé la fermeture des cimetières de (Bambeto et Kaporo rails) au plus tard le 10 mai prochain, pour des raisons de travaux.

Suite à la décision du gouvernement, le collectif des victimes de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse 2019 a réagi dans une déclaration. Les victimes du déguerpissement, accuse le régime du président Alpha Condé de vouloir effacer leur « mémoire collective ».

La décision d’Ibrahima Kourouma intervient deux ans après la vaste opération de démolition de plus d’un millier de bâtiments.

Lire ci-dessous la déclaration  du collectif des victimes :

« Comme nous l’annoncions en mai 2020, le pouvoir de Conakry fait tout son possible pour faire disparaitre toute trace de présence humaine dans la zone de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse.

Après avoir détruit nos maisons avec violence, démoli nos lieux de culte et écoles, le Ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire est prêt à franchir les limites de sa haine contre les victimes. Désormais, la nouvelle politique du département vise à s’attaquer aux deux cimetières de Kaporo-Rails. Les bulldozers sont aujourd’hui prêts à faire tomber les clôtures de ces lieux sacrés, profaner les tombes et marcher sur les restes de nos défunts. Depuis des mois, des machines s’activent nuit et jour autour du cimetière de Bambéto dans lequel repose des centaines de jeunes injustement assassinés ces dernières années. Quoi de plus satanique que de vouloir en découdre avec des corps sans vie ?

La terre extraite de ces lieux est transportée ailleurs et vendue à prix d’or.

Dans l’histoire de la Guinée, jamais on aura entendu parler de profanation de cimetières par l’Etat.

Il aura fallu attendre 2021 pour voir une telle politique se dessiner. L’empressement du Ministre à effacer toutes traces humaines de Kaporo-Rails, fait suite à la conférence de presse de l’avocat des victimes au cours de laquelle, il a annoncé la relance de la procédure judiciaire avec la venue prochaine à Conakry d’une mission des juges de la CEDEAO dans le cadre d’un transport judiciaire.

Les propos d’Ibrahima Kourouma tenus ce dimanche sur le site www.africaguinee.com soutenant qu’il s’agit d’une fermeture momentanée qui exclue toute démolition ne visent qu’à divertir l’opinion.

Dans son courrier 0266 adressé au Secrétaire Général des Affaires Religieuses en date du 08 avril 2021, il a clairement écrit ce qui suit : « …les deux cimetières sur le site sont dans des zones d’aménagement concerté (ZAC) dont la vocation est différente de celle de ces lieux… ».

Plus loin, il ajoute : « En effet les ZAC du Centre Directionnel de Koloma sont des réserves foncières de l’Etat destinées à recevoir les surplus de besoin en bâtiments au cas où les prévisions d’occupation du sol seraient amenées à être dépassées… » L’acte administratif prime sur une simple déclaration.

Fidèle à ses pratiques, Ibrahima Kourouma cherche à temporiser pour passer à la vitesse supérieure quand le moment lui sera favorable. En 2019 avant d’entamer la casse de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse, il avait fait croire que l’opération était destinée à déplacer les encombrants physiques. La suite, on la connait. Trop c’est trop !

Les victimes de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse prennent à témoin l’opinion nationale et internationale sur les agissements du gouvernement Guinéen et surtout sur les attitudes d’Ibrahima Kourouma, un ministre qui échappe à tout contrôle. Sa déclaration de Guerre doit être arrêtée sans délai ! Les victimes de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse exhortent les autorités religieuses du pays, les sages de toutes les communautés, les acteurs de la société civile, les organisations nationales et internationales, les différentes ambassades à agir avant que l’irréparable ne se produise.

Les cimetières de Kaporo-Rails sont encore utilisés par les populations de Bambéto, Koloma, Soloprimo, Démoudoula, Kaporo Cité et Kipé. Nous leur demandons de continuer à inhumer leurs défunts comme d’habitude en refusant d’obéir à un ordre manifestement illégal.

Unis, nous vaincrons !

Conakry le 18 avril 2021″

Guinée: don d’une flotte de 56 camions pour l’assainissement de Conakry

Le Fonds Lives and Livelihoods (LLF), une initiative multilatérale de développement mise en place par la Banque islamique de développement (BID) et le gouvernement guinéen ont offert une flotte de 56 camions pour l’assainissement de Conakry.

Selon une note d’information transmise à APA, dimanche, la cérémonie s’est déroulée sur l’esplanade du Palais du Peuple de Guinée, sous le patronage du président de la République de Guinée, Alpha Condé. Ces 56 engins visent à améliorer les conditions de santé et d’hygiène des quelque 1,7 million d’habitants de Conakry. 

Les camions ont été achetés dans le cadre d’un financement de 54 millions de dollars US alloué au Projet d’assainissement de Conakry par le Fonds Lives & Livelihoods et ses partenaires, indique une note transmise à APA.  

Ce projet, l’une des 28 initiatives marquantes soutenues par LLF en Afrique et en Asie, bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires de coopération au développement, et vient renforcer les capacités de l’Agence nationale de l’assainissement et de la salubrité publique (ANASP). 

Il vise en outre à relever les problèmes urgents de l’élimination des déchets solides en priorité dans les quartiers les plus pauvres de la ville de Conakry. Avec ces véhicules, le traitement des boues passera de zéro en 2017 à 500 mètres cubes par jour en 2022.

Le nombre de cas de paludisme, de diarrhée, de schistosomiase et de typhoïde devrait grâce à ces outils d’assainissement, diminuer de moitié chez les enfants de moins de 5 ans. Le projet devrait créer par ailleurs des centaines d’emplois directs et indirects. 

« Des populations vivant dans un environnement salubre et en bonne santé sont des citoyens capables de s’investir pleinement dans le processus de résilience et de relance socioéconomique amorcé en Guinée dans la dynamique de l’émergence espérée en 2040 », a déclaré Alpha Condé. 

Dr Bandar Hajjar, président de la BID, a soutenu dans une allocution que « l’accès à l’élimination efficace des déchets est l’une de ces nécessités que chaque personne devrait avoir, c’est pourquoi nous sommes fiers de travailler avec le gouvernement pour protéger et autonomiser son peuple, et aider la ville de Conakry à améliorer fondamentalement la vie de ses citoyens ».

« L’ambition du Fonds Lives and Livelihoods et de ses partenaires donateurs est de permettre aux pays d’investir dans les services et infrastructures clés qui garantiront un avenir plus sûr, plus sain et plus prospère à leur population », a ajouté Dr Bandar Hajjar. 

Cet événement a vu également la participation du représentant régional de la Banque islamique de développement (BID), Dr Alpha Diallo, et plusieurs hauts fonctionnaires.

L’acquisition de cette flotte de camions d’assainissement a été effectué grâce aux 54 millions de dollars américains alloués à l’ensemble du Projet d’assainissement de Conakry financé par la BID à travers le Fonds Lives and Livelihoods. 

Au nombre des donateurs du Fonds figurent le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, la Fondation Bill et Melinda Gates, le UK Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO), la BID, le Centre d’aide et de secours humanitaires King Salman et le Fonds du Qatar pour le développement.

« Avec l’appui de nos partenaires techniques et financiers, le gouvernement vient de réaliser de gros investissements en équipements et logistiques pour améliorer l’hygiène et la salubrité de la capitale. Nous invitons les populations bénéficiaires à préserver ces outils », a dit Mme Kanny Diallo, ministre guinéen du Plan et du développement économique et représentante de la Guinée au sein du Conseil des gouverneurs de la BID. 

La ministre guinéenne du Plan et du développement économique a exhorté « les responsables, à tous les niveaux, à gérer avec efficacité ces équipements afin de redonner à Conakry, son image de perle de l’Afrique de l’Ouest ».  

Le Fonds Lives and Livelihoods utilise un modèle de financement innovant qui combine les subventions des donateurs régionaux et internationaux avec le capital de prêt de la BID pour offrir des prêts concessionnels. 

Ces prêts ne répondent pas seulement aux besoins immédiats, mais déclenchent des changements fondamentaux qui peuvent créer des opportunités pour des millions de personnes défavorisées.

En associant des subventions à des prêts abordables, le LLF débloque également des capitaux pour ceux qui ne seraient normalement pas en mesure d’accéder à un niveau de financement plus élevé. Le fonds soutient actuellement 28 projets en Afrique et en Asie, notamment au Maroc, au Niger, au Nigeria, au Cameroun, en Mauritanie, en Ouganda, au Pakistan et en Indonésie. 

Afrique : 86% des migrants restent dans le continent (chercheur)

Une infime partie des migrants africains sortent du continent, révèle Dr Ibrahima Kane.Le chercheur à la Fondation « Open society initiative for west africa » (Osiwa) remet en cause l’idée selon laquelle les Africains se déplacent majoritairement hors du continent.

« Sur 100 Africains qui se déplacent, 86% le font à l’intérieur de l’Afrique. Seuls 14% des migrants africains se déplacent hors du continent. Ces derniers se déplacent majoritairement au Moyen-Orient et dans le reste de l’Asie et non en Europe comme on veut nous le faire croire », a soutenu Dr Kane.

Il a souligné que 2% des migrants africains sont irréguliers et que l’Afrique représente 3% de la migration mondiale.

« La gestion de la migration passe par la gestion de la diversité culturelle, d’où la nécessité d’apprendre des bonnes pratiques », a-t-il recommandé, vendredi à Dakar, lors d’une rencontre sur « Les routes de la migration africaine » organisée par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Laboratoire mixte international Movida.

Malheureusement, a déploré Dr Ibrahima Kane, « beaucoup d’Etats ouest africains n’ont pas de politiques migratoires » et que les textes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) relatifs à la migration ne sont pas appliqués.

Se prononçant sur la diversité des chiffres sur les migrants, Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Ipar a plaidé pour leur harmonisation. « Pour ce faire, la recherche doit aider à avoir une bonne base de données sur les migrants. Ce qui permettra de changer le paradigme des politiques migratoires », a-t-il indiqué.

Ce qui fait dire à Dr Amadou Diaw, Conseiller technique du Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur que sur les questions relatives à la mobilité et aux migrations, « nous avons besoin que toutes les parties prenantes travaillent collectivement pour faire évoluer la cause et les préoccupations des migrants ».

« Car assez souvent, a dit Dr Diaw, le débat sur la mobilité et les migrants est empreint de fantasmes, sources de polémiques. (…) les migrants sont souvent victimes de stigmatisation, d’exclusion sociale, bref, accusés de tous les maux et qualifiés de tous les sobriquets ».

De l’avis de Dr Diaw, les idées reçues sur les migrants découlent d’une analyse simplificatrice de la réalité, mais que dans toute idée reçue, il y une petite part de vérité et beaucoup d’exagération.

« Elle (l’idée reçue) est répandue dans les milieux où les raccourcis historiques sont courants. Façonnées à partir de représentations sociales déterminées, les idées reçues sur la migration ont tendance à se focaliser sur la figure de l’étranger envahisseur et qui viendrait prendre ou voler le travail de nationaux », a-t-il affirmé.

La Guinée déclarée inéligible au programme du Millenium Challenge Corporation

La Guinée a été déclarée inéligible au programme du Millenium Challenge Corporation (MCC)cette année, un programme d’aide bilatérale du gouvernement américain en faveur des pays à faibles revenus. L’information donnée par le ministre des Investissements a été rendue publique par le ministre porte-parole du gouvernement lors du Conseil des ministres du jeudi 15 avril 2021.

«Le Ministre des Investissements et des Partenariats Public-Privé a fait une communication relative à l’éligibilité de la Guinée au programme du Millenium Challenge Corporation. Il a informé que la Guinée, bien qu’ayant validé 9 des 20 indicateurs du MCC n’a cependant pas pu accéder à ce programme en raison de la perte d’indicateurs relatifs aux droits démocratiques », déclare Aboubacar Sylla. Et d’expliquer «en effet, (que) l’agence de notation américaine Freedom House, dans son dernier rapport publié le 22 mars 2021, a abaissé de deux points la note de la Guinée dans ce registre».

Pour inverser cette tendance, selon Aboubacar Sylla «Il (le ministre des investissements ndlr)Gabriel Curtis a déclaré qu’une ‘’synergie avec le secrétariat général du gouvernement et les ministères en charge de la Santé, de la Justice, des Affaires étrangères, de la Citoyenneté, de l’Education nationale, de la Communication et de l’Autonomisation des femmes, a été mise en œuvre en vue de renforcer la communication institutionnelle en direction du public en général et des agences de notation en particulier’’.

Parmi les actions initiées pour inverser la tendance figurent entre autres ‘’l’élaboration de notes conceptuelles sur les droits démocratiques en faveur des ministères charge de la Sécurité, de la Justice, de la Citoyenneté et de l’Administration du territoire ; des séances de travail avec le Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’étranger pour établir un dispositif de communication incluant notre réseau diplomatique’’.

Il a été également proposer d’envoyer des ‘’dossiers sur le MCC à nos ambassades de Washington, Paris, Ottawa, Genève et Rome pour qu’elles donnent des informations officielles et actualisées sur les réformes entreprises en Guinée’’.

Le ministre des Investissements et des Partenariats public-privé entend engager rapidement une série d’actions concrètes dans le but de maintenir les indicateurs acquis et obtenir des indicateurs des droits démocratiques.

 

Conakry : des tirs signalés à Koloma

Dans la nuit du jeudi 15 avril 2021, Des tirs à l’arme ont été entendus à Koloma, un quartier de la capitale Conakry. De sources concordantes, ces tirs ont eu lieu précisément après la prière de 20 heures, a appris Africaguinee.com de sources concordantes.

Interrogé ce vendredi, 16 avril 2021, par nos confrères de FIM FM, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Albert Damatang Camara  s’est  exprimé en ces termes :

« J’ai reçu un message ce matin de la BAC chargée de la zone qui dit effectivement, à la sortie de la prière du soir, ils ont reçu des jets des pierres. Ils ont été obligés d’évacuer la zone. Alors est-ce que c’est la même chose qu’on parle ? Sinon, je ne vois pas pourquoi des agents vont aller tirer pour disperser des gens qui font la prière du soir. Il faut qu’on sorte de ça, de cette manière systématique et mannequin de dire qu’il y a des forces de sécurité qui en veulent à des citoyens qui n’ont absolument rien fait ».

 

Examens nationaux : près de 200.000 dossiers de candidature recalés

Dans sa communication relative aux examens nationaux de la session 2021, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a annoncé hier, jeudi 15 avril 2021 en conseil des ministre que Près de 200 000 mille candidats ne pourront pas faire les examens nationaux cette année en Guinée.

Dr Amadou Bano Barry a indiqué que pour la session 2021 des examens nationaux « l’effectif, toute catégorie confondue, est passé de 617. 705 candidats remontés par les structures à la base à 445. 762 retenus. Soit une réduction de 171. 943 candidats ».

Il a également évoqué au gouvernement les nombreux dysfonctionnements  constatés  a chaque phase du processus d’examen en guinée. Il a cité entre autres : « l’établissement de la liste des candidats ; l’édition des sujets à Conakry ; la multiplication des feuilles et l’emballage des enveloppes sécurisées ; l’étiquetage des épreuves ; l’acheminement sur l’ensemble du territoire national ; la saisie des notes ».

Selon lui, ces dysfonctionnements proviennent de l’absence d’une base de données des élèves. « Une telle situation est une source d’erreurs de filiation et facilite l’introduction frauduleuse dans la liste, de candidats non autorisés, en infraction aux règlements généraux des examens nationaux », a-t-il martélé.

A l’issue de sa présentation, le conseil a pris acte des faiblesses du système éducatif actuel et encouragé le ministre Bano Barry à approfondir et élargir la réflexion par l’organisation d’une concertation inclusive autour de cette problématique en vue d’une refonte durable du système.

 

Plus de 200 employés de Huawei instruits sur la Covid-19 depuis Abidjan

Plus de 200 employés ouest-africains de Huawei, le géant chinois des télécommunications, ont été instruits jeudi sur la Covid-19, avec un focus sur la prévention, via visioconférence depuis Abidjan.

La session a été assurée par le professeur Issiaka Tiembré, sous-directeur de la vaccinologie et coordonnateur opérationnel de la vaccination contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire, dans les locaux du groupe chinois, à Abidjan.

Le Professeur Tiembré a tenu à signifier sa satisfaction, en aval de cette séquence et a salué cette belle initiative organisée par Huawei. Selon lui « Il est primordial que toutes les organisations, y compris les entreprises privées, instruisent leurs collaborateurs sur les enjeux de la lutte contre la Covid-19. Ces derniers deviennent par la suite de véritables acteurs de la résilience, en se faisant des porte-voix des bonnes pratiques, cruciales dans la lutte contre la propagation de la maladie en Côte d’Ivoire ».

Le professeur Tiembré a averti que « la maladie à Coronavirus est réelle ». Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, elle connaît une recrudescence de cas. La maladie est de plus en plus létale et s’étend. C’est pourquoi, il faut continuer à appliquer les mesures de prévention.

Il a soutenu que « le vaccin est un outil supplémentaire qui permet surtout d’éviter les formes graves qui entraînent des décès, et qui endeuillent des familles, des communautés ». Car, en se faisant vacciner, on se protège contre les formes graves et on protège son environnement.

Selon lui, « il faut comprendre que le vaccin AstraZeneca utilisé en Côte d’Ivoire est efficace, parce que déjà à 70% (de performance), c’est déjà bien, et surtout les études ont montré son efficacité sur les formes graves dans plus de 90% des cas, ce qui est énorme ».

« C’est un vaccin qui est efficace », a-t-il insisté,  avant d’ajouter qu’il « est bien toléré puisqu’aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, (où) nous avons vacciné plus de 80.000 personnes et jusqu’à présent, on n’a pas eu d’effets indésirables graves ».

« Ce qu’on a eu jusqu’à présent, ce sont des événements mineurs comme on l’observe dans toute vaccination. Donc, je voudrais encourager les travailleurs à adhérer massivement à la vaccination qui va être un outil supplémentaire de protection pour les amener à être résistants », a-t-il poursuivi.

A propos des variants circulant aujourd’hui dans la région, il a exhorté les travailleurs, même en étant en communauté, à toujours appliquer les mesures barrières, notamment la distanciation, le lavage des mains, le port des masques, ce qui pourrait les épargner cette maladie.

Les employés lui ont adressé des questions qu’il a répondues sans ambages, tout en relevant que « le vaccin est le moyen sûr et efficace de protection contre les maladies graves », d’autant plus qu’il permet à l’organisme de secréter des anti-corps pour faire face aux microbes.

Jusque-là, les effets indésirables enregistrés en Côte d’Ivoire,  sont entre autres, des vertiges, fatigues, maux de tête, nausées, fièvre, a-t-il fait savoir, indiquant qu’ « on a très peu de Mapi (manifestations postvacinales indésirables), on a 215 » sur plus de 80.000 individus vaccinés.

M. Tiembré a fait observer que même après la vaccination, il faut toujours respecter les mesures barrières, pour se protéger nous-mêmes, mais aussi son entourage. Suite à une question,  il a noté que celui qui a déjà fait la maladie devra attendre six mois avant de se faire vacciner.

« Les polémiques autour du vaccin, à mon avis, ne sont pas justifiées, parce que de toute façon il y a toujours dans la vie ce qu’on appelle les anti-vaccins, qui distillent souvent des informations qui ne sont pas toujours vérifiées, des fake news, des rumeurs », a-t-il estimé.

Les travailleurs doivent retenir qu' »en Côte d’Ivoire, la vaccination est encadrée par des organismes de régulation notamment l’Agence ivoirienne de régulation pharmaceutique, par des experts, notamment le comité national des experts de pharmacovigilance qui surveille et analyse tous les effets indésirables pour que les Ivoiriens soient protégés », a-t-il rassuré.

Lors de la séance d’instruction sur la Covid-19, étaient connectés des employés du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Burkina Faso, de la Guinée Conakry; la majorité des participants étant des Ivoiriens et des Chinois issus du bureau d’Abidjan.

Dakar hôte de la semaine de la mobilité durable et du climat

La rencontre se tiendra notamment du 13 au 17 septembre 2022 au Sénégal.Elle est organisée sous l’égide du ministère sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement par le biais du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), en partenariat avec le réseau Coopération pour le Développement et l’Amélioration des transport urbains et périurbains (Codatu) et l’Association Climate Chance.

La Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) permettra d’organiser simultanément la 18e conférence de la Codatu et le troisième sommet Climate Chance Afrique.

« Cette rencontre de dimension internationale a pour but de favoriser un développement des territoires compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris, notamment en ce qui concerne la mobilité », a expliqué le ministre Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Mansour Faye a souligné l’importance de la participation des collectivités territoriales dans la lutte contre les changements climatiques, notamment l’émission de gaz à effet de serre.

« La prise en charge des collectivités territoriales est fondamentale dans la lutte contre les changements climatiques et une attention particulière doit être accordée aux secteurs les plus émissifs notamment l’énergie, le bâtiment et le transport », a indiqué le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, justifiant ainsi l’implication du ministère des Collectivités territoriales dans l’organisation de la Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) à Dakar.

Il a souligné qu’en Afrique, près de 20 % des Gaz à effet de Serre (GES) mesurés dans les villes les plus importantes sont émis par les transports.

 Au terme de cette semaine qui se présente déjà comme une pré-COP pour l’Afrique, les participants adopteront la « Déclaration de Dakar ». Celle-ci sera une feuille de route opérationnelle pour la mobilité durable et le renforcement de l’action climat dans les territoires. Elle sera une contribution collective à la COP26 prévue à Glasgow.

Selon ses organisateurs, le rendez-vous de Dakar verra la participation de nombreux acteurs de la transition et de la lutte contre le changement climatique, étatiques et non-étatiques, afin de faire bénéficier au Sénégal et au continent africain d’un moment fort de mobilisation sur les questions de durabilité et de lutte contre le changement climatique.

Plusieurs réseaux seront engagés : Convention des maires en Afrique Subsaharienne (Comssa), Communauté de pratique « MobiliseYourCity », Club des Autorités organisatrices de la mobilité Nord/Sud, le réseau des établissements d’enseignement supérieur et de recherche francophones avec le soutien de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).

Le militant de l’UFDG, Ismael Condé sera jugé le 26 avril 2021

Le procès du vice-maire de Matam, Ismaël Condé, détenu depuis plusieurs mois à la maison centrale de Conakry pour des faits  “d’escroquerie et illégalité dans l’octroi des marchés publics” s’ouvrira le 26 avril prochain au Tribunal de première instance de Mafanco.

Ismaël Condé est poursuivi dans deux affaires différentes par le parquet du Tribunal de Première Instance de Mafanco. Dans une première affaire, il est poursuivi pour escroquerie et dans la seconde, il est poursuivi pour production, diffusion et mise à disposition d’autrui de données de nature à porter atteinte à la sécurité et à l’ordre public.

Pour rappel, Ismaël Condé, ancien militant du RPG arc en ciel, parti au pouvoir a été renvoyé du parti pour son opposition à un troisième mandat du président Alpha Condé.

 

Sidy Souleymane N’Diaye ou l’incarnation du mal absolu (Sékou Koundouno)

Dans le procès de M. Amadou Djouldé Diallo, journaliste, poursuivi pour offense au dictateur alpha Condé, le Procureur de Dixinn a dévoilé davantage son caractère d’individu malfaisant. Il a montré à la face du monde que son souci est loin d’être la protection de l’ordre public. Comme l’a déclaré un des avocats de Amadou Djouldé Diallo, il est l’incarnation du mal.

En effet, depuis l’arrestation et la mise en détention provisoire du journaliste, tous les défenseurs de la liberté de la presse, de la liberté d’expression et de la liberté d’opinion ont dénoncé la violation flagrante de la loi relative à la liberté de la presse. En dépit de sa tentative de justification de cette mesure, le Procureur n’a pu convaincre personne, même les plus profanes. Les explications très techniques et très pertinentes des avocats de la défense l’ont totalement ridiculisé. En fin de compte, il a requis une peine de 5.000.000 de francs. Mais chose inédite dans un procès pénal, ce Procureur qui, après s’être opposé avec véhémence à la mise en liberté du journaliste, a demandé au Tribunal de rendre sa décision seulement trois semaines après les débats. Cela n’était jamais arrivé dans un procès. Le juge fixe de manière souveraine la date à laquelle il rend sa décision.

Cette attitude de Sidy Souleymane N’Diaye prouve de manière très nette qu’il n’est heureux que lors qu’il envoie des citoyens en prison. Dans le dossier de Amadou Djouldé Diallo, il doit sans doute regretter que le législateur ne prévoie pas de peine privative de liberté. Sinon, il aurait requis le maximum de cette peine comme il l’a fait dans toutes les affaires concernant des membres du FNDC ou de l’opposition. C’est donc en désespoir de cause qu’il a demandé au juge de rendre sa décision après trois semaines seulement afin que Amadou Djouldé Diallo soit détenu pendant quinze jours encore, puisqu’il ne pourra plus empêcher sa libération.

Ainsi, le Procureur de la République, en voulant à tout prix faire du mal à un justiciable, s’est tout simplement couvert de ridicule aux yeux du monde. Cette attitude se comprend aisément dans la mesure où ce Procureur est obligé de tout faire pour bénéficier de la protection du despote Alpha Condé par son maintien à son poste.

En effet, il est allé tellement loin dans les actes nuisibles contre les militants de la démocratie qu’il ne peut plus faire machine arrière. Il est obligé de faire tous les jours plus mal encore. Sa carrière de magistrat est liée à la prise en otage de Alpha Condé.  Si celui-ci tombe, il tombe avec plus de fracas à son tour.  Beaucoup de magistrats se méfient désormais des dossiers concernant les membres du FNDC ou de l’opposition à cause des pressions qui sont exercées sur eux par le dictateur Alpha Condé. Il n’y a que des magistrats qui ont des tendances suicidaires comme Sidy Souleymane N’Diaye qui continuent encore à s’intéresser à ces dossiers. Mais on attend la fin du film comme on le dit de manière triviale.

Sekou Koundouno responsable des stratégies et planification du FNDC /Membre Balai Citoyen /Membre AFRIKKI

L’AIPS réclame la libération d’Amadou Diouldé Diallo

Poursuivi pour “offense au chef de l’Etat”, le journaliste Amadou Diouldé Diouldé était à la barre le mardi 13 avril 2021.  Après les réquisitoires du procureur de la République et les plaidoiries des avocats de défense, le juge a renvoyé le dossier au 28 avril 2021 pour le délibéré. Le prévenu est donc retourné en prison. A travers un communiqué, l’Association Internationale de la presse Sportive (AIPS) dont il est lui-même membre réclame sa libération immédiate dans le respect de la L002.

Lire ci-dessous le communiqué : 

L’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) s’inquiète et s’étonne du maintien en détention d’Amadou Djouldé Diallo, président de l’Association des journalistes sportifs de Guinée et vice-président de l’AIPS-Afrique. Elle réclame sa libération immédiate dans le respect de la loi sur la liberté de la presse en vigueur en Guinée.

Une simple amende correspondant à un délit de presse a été requise contre Amadou Djouldé Diallo le 13 avril dernier à Conakry lors de son procès dont la décision finale a été mise en délibéré au 28 avril prochain. Pourtant le procureur a refusé la remise en liberté provisoire du journaliste.

Amadou Djouldé Diallo est poursuivi pour « offense au Chef de l’État » après avoir dénoncé des violences ethniques au cours de l’émission d’une radio privée guinéenne au mois de février dernier.

En Guinée, la loi a aboli les peines privatives de liberté pour les délits de presse. L’AIPS réclame la stricte application de cette loi.

Le ministre Amara Somparé se prononce sur l’Affaire Amadou Diouldé Diallo

Le ministre de l’Information et de la Communication Amara Somparé s’est prononcé ce mercredi 14 avril 2021 sur la détention du journaliste Amadou Diouldé Diallo dans l’émission « Mirador » de FIM FM. Poursuivi pour « offense au chef de l’Etat », Amara Somparé regrette l’emprisonnement de cet homme de média dans notre pays où les délits de presse ont été dépénalisés.

« En tant que ministre de l’Information et de la Communication, je déplore et je l’ai toujours déploré l’incarcération des journalistes. Je souhaiterai qu’on puisse régler les différends avec les journalistes autrement que par le recours à l’incarcération ou à la privation de liberté. La loi sur la liberté de la presse est claire on ne peut pas condamner un journaliste en République de Guinée à une peine privative de liberté.

Dans le dossier Amadou Djouldé Diallo, il faut reconnaître aussi que les propos que le journaliste a tenu sont extrêmement graves. J’en ai même parlé avec le Directeur Afrique de RSF qui était à mon bureau la semaine dernière, qui a refusé de s’exprimer sur le fond de l’affaire. Il m’a dit franchement, ce qu’il a dit je ne veux pas commenter, parce qu’il est d’accord avec moi que le fond est inacceptable. Au Sénégal on enferme des journalistes et des chanteurs pour moins que ça. Ce que nous nous essayons de faire c’est de sensibiliser les acteurs publics et je continuerai encore à œuvrer dans ce sens pour que la HAC soit privilégiée dans le cadre d’arbitrage de ces types de conflits. Malheureusement ce n’est pas encore une réalité mais nous y travaillons », a indiqué Amara Somparé, ministre de l’Information et de la Communication.

Rappelons que Amadou Diouldé Diallo a été interpellé par les services de sécurité le 27 février 2021 après avoir participé à l’émission « Œil de lynx » de la radio Lynx FM.

Conakry : le gouvernement interdit la circulation des gros porteurs aux heures de pointe

Dans un communiqué conjoint, le ministre des Transports et son homologue de la Sécurité et de la protection civile disent avoir constaté avec regret une ‘’perturbation de la circulation routière dans la ville de Conakry marquée par des ralentissements intempestifs et des embouteillages récurrents aux heures de pointe.

Selon Mohamed Keita et Damantang Camara, ces désagréments sont essentiellement dus aux mouvements des gros porteurs qui tombent souvent en panne sur la voie publique et qui ne respectent aucune règle de circulation, de stationnement et d’arrêt’’.

Pour pallier cet état de fait, ils informent l’ensemble des transporteurs et des conducteurs de véhicules gros porteurs qu’à compte la date du 13 avril, ‘’tout mouvement de camions est interdit de 5h à 8h30 et de 14h à 18h30’’.

Ils préviennent que tout contrevenant sera sanctionné conformément aux dispositions en vigueur, avant d’inviter la direction centrale de la police routière à prendre toutes les dispositions adéquates pour le respect des présentes mesures.

Coopération : RUSAL offre un laboratoire ultra-moderne d’analyse et de contrôle de la qualité de la bauxite à la Guinée

La compagnie minière RUSAL fait don d’un laboratoire d’analyse et de contrôle de la qualité de la bauxite à la Guinée. 

La remise officielle de ce laboratoire a eu lieu le lundi 12 avril 2021, en présence du ministre guinéen du Budget, Ismaël Dioubaté, du directeur général des Douanes, Général Toumany Sangaré, ainsi que de plusieurs cadres des ministères des Mines et Budget.

L’infrastructure est composée de 5 pièces principales, à savoir une salle de concassage, une salle d’analyse, une salle d’échantillonnage, une salle des matériels et une salle pour les douanes. L’objectif de sa mise en place est de permettre à la Guinée de pouvoir constituer des données fiables relatives au volume et à la qualité des bauxites exportées du pays.

Selon Alexandre Larionov, directeur général de groupe RUSAL en Guinée, « le laboratoire est en mesure d’effectuer simultanément jusqu’à 15 tests par jour. Cela permet d’assurer un contrôle intégral du volume et de la qualité des bauxites exportées par le fleuve Rio Nunez ainsi que de constituer des rapports douaniers fiables en matière de paiement des droits d’exportation. Le laboratoire de contrôle de la qualité de la bauxite est équipé d’un groupe électrogène au diesel ainsi que d’un système d’alimentation en eau, capable de fonctionner de manière totalement autonome, quels que soient les facteurs externes ».

En vue d’assurer l’amarrage des vedettes acquises par RUSAL et destinées au prélèvement d’échantillons depuis les barges à l’embouchure du Rio Nunez, il a été construit un quai d’une longueur de 380 mètres. « RUSAL a pris également soin de la formation du personnel : le personnel guinéen du laboratoire suivra un cycle complet de formation sous la supervision des spécialistes de RUSAL », a fait savoir ce responsable du géant minier russe, tout en se félicitant que les travaux de mise en place de ce laboratoire aient pu être réalisés, malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid-19.

La responsable du Laboratoire, Irina Usoltseva, après avoir expliqué tout le processus d’analyse et de contrôle de qualité de la bauxite a souligné que grâce à cette méthode appelée “Analyse par fluorescence des rayons X (ou SFX)’’ l’analyse de la bauxite se fait avec précision et la teneur en alumine est rapidement connue ». Si avant c’est un procédé chimique qui est utilisé et qui prenait 7 à 8 heures « avec cette nouvelle technologie, le procédé d’analyse se  fait en moins de 7 minutes », a rajouté Irina Usoltseva.

Au nom du président de la République et du gouvernement guinéen, le ministre du Budget a vivement remercié RUSAL pour cet autre geste (qui vient s’ajouter à beaucoup d’autres) en faveur de la Guinée. « Au nom du président de la République, Pr Alpha Condé, du Premier ministre, chef du gouvernement, Dr Ibrahima Kassory Fofana, ainsi qu’au nom de l’ensemble du gouvernement, je remercie la société RUSAL pour ce cadeau qu’elle a bien voulu faire à la Guinée. Je voudrais dire ici que ce n’est pas une surprise pour ceux qui connaissent la qualité des relations entre nos deux présidents, Pr Alpha Condé et son Excellence M. Vladimir Poutine », a dit Ismaël Dioubaté.

Il a ajouté que ce laboratoire vient à point nommé. « Notre pays, la Guinée, est aujourd’hui le 2ème exportateur de bauxite au monde. Bientôt nous allons atteindre les 100 millions de tonnes. L’analyse et le contrôle des bauxites qui sont exportées est un point crucial pour l’amélioration des recettes douanières. Je voudrais rassurer la partie russe, au nom du gouvernement guinéen, que ce laboratoire va fonctionner conformément aux normes requises en la matière. Nous souhaitons que le transfert de technologie et surtout la formation en matière de maîtrise de la technologie localement et éventuellement auprès de la Fédération de Russie, soit assuré. C’est ce qui va accroître notre capacité opérationnelle en matière d’analyse et de contrôle de la qualité de la bauxite », a sollicité le ministre guinéen du Budget, Ismaël Dioubaté.

A noter que les investissements de RUSAL dans la création et l’aménagement de ce laboratoire se chiffrent à hauteur de plus de 1,5 millions de dollars américains (plus de 15 milliards de francs guinéens).

Avec Guineematin.com 

Le procureur requiert le paiement d’une amende de 5 millions GNF contre le journaliste Amadou Diouldé Diallo

Poursuivi pour “offense au chef de l’Etat”, le journaliste Amadou Diouldé Diouldé pourrait être situé sur son sort ce mardi 13 avril 2021. Selon le procureur de Dixinn Sidy Souleymane Ndiaye Le journaliste et historien Amadou Diouldé Diallo doit être reconnu coupable d’offense au chef de l’État. 

Dans l’émission “Œil de Lynx”, Amadou Diouldé Diallo avait déclaré que le président Alpha Condé veut exterminer les Peuls.”. Des propos qu’il a reconnus à la barre.

Après les débats fond, le parquet requiert une amende de 5 millions de francs guinéens contre le journaliste sportif Amadou Diouldé Diallo.

Après les réquisitoires du procureur de la République et les plaidoiries des avocats de défense, le juge a renvoyé le dossier au 28 avril 2021 pour le délibéré.

Contrairement à la demande de la défense, le prévenu retourne en prison. Et d’ores et déjà, les avocats de ce côté se disent « très déçus » de la décision du tribunal.

Réseau routier guinéen, quand Cellou fait fausse route : Qui a échoué, peut donner des leçons ?

Rien ne semble arrêter Cellou Dalein Diallo dans sa mauvaise foi et furie politique caractérisées par le nihilisme pathologique. Il ne voit la réalité qu’à travers le prisme étriqué d’opposant borné et bête qui veut faire sensation dans l’opinion, par tous les moyens, après avoir échoué lamentablement sur le terrain politique et abandonné aussi les responsables et militants de son parti au sort funeste auquel il les destine.

L’homme qui est venu en politique, par dépit et pour des fins personnelles, semble avoir perdu la mémoire, sans doute, sélective, à ses yeux pour ignorer les progrès dans tous les domaines de la Présidence Alpha Condé pour les besoins de sa propagande politique devenue pathétique. Seulement, les Guinéens ne sont pas dupes et l’ont montré à toutes les élections auxquelles il a été candidat en le reléguant à la défaite, pour lui rappeler qu’il n’a pas leur estime et leur confiance à cause de son passé sombre de prédateur et de ses dérives criminelles d’opposant.

Le Président de l’UFDG ne se lasse pas d’agacer l’opinion avec ses prises de positions populistes et sa démagogie politique pour faire croire à un bilan imaginaire d’un régime décadent qu’il a servi servilement pour tromper sur les avancées réelles et prodigieuses du pouvoir du professeur Alpha condé qu’il a échoué à renverser, mais persiste à calomnier avec l’espoir qu’il sera suivi et entendu dans ses élucubrations politiques et médiatiques.

Deux questions suffisent à montrer les limites de son pseudo-réquisitoire prétendument des révélations dans le secteur routier où il a été ministre sans avoir apporté des solutions aux problèmes, pris à bras le corps aujourd’hui, par le Professeur Alpha Condé, héritier, malgré lui du désastre causé par Cellou et consorts : si les routes avaient été faites et comme il se doit à l’image d’autres pays, aurait-on eu besoin d’en faire ou de les refaire quasiment toutes ? Si Cellou et le régime auquel il a appartenu dans un record de longévité ont été aussi bons qu’il le prétend, pourquoi subissent-ils le courroux des Guinéens pour lesquels ils sont coupables de l’abîme du pays ? Peut-on comparer 24 ans de règne long et sans partage à, à peine, dix années de Présidence dans un monde qui a beaucoup changé avec un contexte politique, économique et social national des plus instables et volatiles ?

Si le passé fut meilleur aux années de prospérité et de progrès que les Guinéens reconnaissent unanimement, pourquoi, ce désaveu permanent dans les urnes, la conséquence, du rejet de leurs personnes et de leurs politiques dévastatrices ?

Cellou Dalein Diallo feint d’ignorer tous les efforts pour rompre avec leur gouvernance de copains et coquins aveuglé par les rancœurs de son ambition présidentielle contrariée à jamais et nostalgique malheureux des années de laisser-aller et laisser-faire ambiants dans le Gouvernement et l’administration publique.

Le Professeur Alpha Condé ne se mêle pas de l’attribution de marchés et de contrats publics comme avant sous le régime que Cellou voudrait défendre afin de se blanchir de faits et méfaits vivaces dans la mémoire collective qu’il traîne comme un boulet. Cela revient aux cadres et chefs des départements avec l’implication des services compétents concernés et la vigilance sans faille des partenaires techniques et financiers, partie prenante dans les projets et ouvrages publics.

Après le pouvoir qui l’a avili, l’opposition aura-t-elle rendu le Président de l’UFDG, fou à lier ?

La question mérite d’être posée pour un homme qui a perdu tous ses repères et semble aujourd’hui réduit à ressasser sa haine contre le Président qui l’empêche de dormir, à rabâcher son amertume contre le régime qui leur a succédé fasse beaucoup mieux qu’eux, en peu de temps, pour tenter de rattraper la ruine du pays qu’ils ont causée des années durant.

En attendant le verdict de l’histoire, le peuple qui sait reconnaître les siens a tranché le débat sur la légitimité d’abord et celui du bilan ensuite des acteurs de la vie politique et des candidats aux élections nationales. Tant pis pour les autres !

Ibrahima Sylla

Initiative COVAX : la Guinée reçoit un premier lot de vaccins

Dans le cadre de la première phase d’expédition des vaccins anti-COVID à travers l’initiative COVAX, la Guinée a reçu le 11 avril 2021, un lot de 194.400 doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, sous licence par le Serum Institute of India (SII).

Les doses de vaccins ont été réceptionnées à l’aéroport international de Conakry-Gbessia par    le Ministre des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger, Monsieur Ibrahima Kalil KABA représentant le Gouvernement et le Ministre de la Santé, le Médecin Général Rémy LAMAH. Ils avaient à leurs côtés les membres du mécanisme COVAX que sont les Représentants de l’UNICEF et de l’OMS en Guinée, ainsi que le Point focal GAVI, les Ambassadeurs des Etats unis d’Amérique, du Japon, de la Grande-Bretagne et le Chef de la délégation de l’Union européenne et les ambassadeurs de ses états membres, dont les financements ont permis la fabrication, le transport et la distribution du vaccin.

A l’occasion de la cérémonie de réception de ces 194 mille doses de vaccins AstraZeneca, le représentant résident de l’OMS Alfred Ki-Zerbo, au nom de l’alliance COVAX, a mis en avant la priorisation des groupes vulnérables, en cette période de vaccination.

Au nom du Gouvernement, le Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger, Monsieur Ibrahima Kalil KABA a indiqué : « Personne n’est en sécurité si tout le monde n’est pas en sécurité. Ces vaccins COVAX contribuent à cette sécurité. La recherche pour la mise au point d’un vaccin, l’achat de ce vaccin, l’acheminement vers les pays et l’administration à travers le système de santé demandent des moyens colossaux et à ce titre, je tiens à remercier les pays donateurs présents avec nous aujourd’hui qui ont fourni des efforts financiers très importants pour que l’initiative COVAX aboutisse. Voici la preuve que le multilatéralisme solidaire marche. Nous devons être solidaires, face à une épidémie qui est en train de mettre à mal toutes nos économies et qui a fait des centaines de milliers de victimes »

Pour sa part le Ministre de la Santé le Médecin Général, Rémy LAMAH s’est réjoui de la réception de ces doses de vaccins. « La vaccination a commencé en Guinée, il y a près d’un mois, donc nous ne pouvons que nous en réjouir de recevoir ces doses de vaccins aujourd’hui. Je demande à la population guinéenne d’accepter de se faire vacciner, car comme vous le savez, le virus tue. Donc, pour être à l’abri de ce virus, il faut se faire vacciner. Le vaccin AstraZeneca a été homologué et accepté, voilà pourquoi l’initiative COVAX vient soutenir la Guinée afin que la population guinéenne puisse en bénéficier. C’est un vaccin de très bonne qualité que nous recommandons à la population guinéenne », s’est le ministre Guinéen de la Santé.

Ces vaccins, ayant reçu l’autorisation d’utilisation en urgence de l’OMS (EUL) et acheminés expressément par l’UNICEF arrivent 1 an après la notification du premier cas de COVID-19 en Guinée, le 12 mars 2020.

Source : UNICEF

TPI de Dixinn : l’activiste Mamady Onivogui condamné à 1 an d’emprisonnement

Le verdict dans l’affaire Mamady Onivogui, Coordinateur du Mouvement Elazologa et allié du Front National pour la défense de la constitution (FNDC) vient de tomber.  

L’activiste de la société civile poursuivi pour des faits de « de participation à un mouvement insurrectionnel, d’association de malfaiteurs, menaces, violences par le biais d’un système informatique » a été  déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés ce lundi 12 Avril 2021.

Mamady Onivogui a été condamné à une peine d’emprisonnement d’un an et au paiement de 30 millions de GNF au titre d’amende.

Après le prononcé du verdict, la défense a contesté le jugement rendu par le tribunal de première instance de Dixinn et promis d’interjeter appel auprès de la Cour d’appel de Conakry.

Notons que, le procureur Daouda Diomandé avait requis 10 ans et au paiement d’une amende de 100 millions de francs guinéens contre ce médecin-chirurgien de profession qui a été  arrêté depuis novembre 2020.

Les travaux de reconstruction du dalot affaissé sur le tronçon Taouyah-Kipé ont démarré

Les travaux de reconstruction du dalot affaissé sur le tronçon Taouyah-Kipé ont démarré le samedi 10 avril 2021 et s’étendront jusqu’au samedi 17 avril 2021.

Lire ci-dessous, le communiqué du Ministère des Travaux Publics.

Mamadou Sylla réclame son budget de chef de file de l’opposition

Le chef de file de l’opposition Mamadou Sylla a animé samedi 10 avril 2021 une conférence de presse à Dixinn. Le président de l’Union démocratique de Guinée (UDG) a fustigé le non paiement de son budget de fonctionnement.

Aux dires du chef de file de l’opposition, Alpha Condé gère les institutions selon son humeur, car dit-il aucune institution n’a encore son budget.

Mamadou Sylla accuse le président Alpha Condé de retarder délibérément le budget de fonctionnement  de son cabinet. « Jusqu’à présent, je n’ai rien reçu comme budget. C’est un refus de la part du président qui fait tout en fonction de son humeur. Il a tout centralisé à son niveau », a accusé Mamadou Sylla.

 » Depuis que nous avons commencé à travailler, ,nous n’avons reçu aucun franc jusqu’à présent. Comment le pays peut avancer comme ça? s’interroge-t-il.

‘’Nous sommes au mois d’avril. Cela fait plus d’un an que l’Assemblée nationale a été installée. Jusqu’à présent, on n’a reçu aucun franc, aucune aide alors que la loi est claire là-dessus’’, a-t-il déclaré devant la presse.

‘’La loi a tout prévu. Les droits du chef de file de l’opposition ainsi que ses obligations. Tout ce dont il doit bénéficier est prévu dans la loi’’, a-t-il clarifié.

Il dénonce ce qu’il qualifie de refus du pouvoir en place de lui accorder les privilèges dus à son statut de chef de file de l’opposition.

Mamadou Sylla assure que son cabinet fonctionne sur fonds propres.

 

 

Le Directeur du Bureau Afrique de l’Ouest de Reporter Sans Frontière reçu par le Ministre Amara Somparé

Conakry, 08 Avril 2021 En séjour en Guinée, le directeur du bureau de l’Afrique de l’Ouest de Reporter Sans Frontière a été reçu en audience par le Ministre de l’Information et de la Communication. Les échanges entre Assane Diagne et Amara Somparé ont essentiellement porté sur le mécanisme d’établissement du classement de cette structure dans le cadre de la liberté d’expression dans le monde.

Sur 180 pays, la Guinée occupe la 110ème place selon Reporter Sans Frontière. Une place que réfute le Ministère de l’Information et de la Communication tout en donnant des éléments très clairs de la situation de cette liberté de la presse en Guinée.   

Pour Monsieur Assane Diagne, Directeur du Bureau de l’Afrique de l’Ouest de RSF, sa présence à Conakry avait pour but, entre autres, de rencontrer le Ministre pour faire avec lui l’étude complète de la situation de la liberté de la presse en Guinée. Il a été question aussi de parler des critères sur lesquels RSF se base pour classer les différents pays dans l’index RSF que est publié chaque année au mois de Mai.

S’agissant de ces critères, Monsieur Diagne indique que RSF se base sur les exactions qui jouent un grand rôle, l’indépendance des médias, l’environnement et l’Autocensure, le cadre légal ainsi que la transparence.

De son côté, le Ministre Somparé s’est réjoui de la présence de l’un des cadres de RSF dans les locaux de son département. « C’est la première fois que le département de la communication entre en contact physique direct, franc et sincère avec un représentant de cette organisation internationale. Il faut retenir que cet entretien a été extrêmement instructif parce que nous avons pour notre part découvert ou mieux cerner les critères qui sont utilisés par RSF pour noter les différents pays sur les évolutions enregistrées en matière de liberté d’expression et aussi la façon dont la classification de ces pays est effectué. Et de l’autre côté, nous avons aussi indiqué à M. Diagne toutes les réserves que nous avons émises sur le précédent rapport et nous lui avons fait part de nos suggestions quant à une qualification du travail d’investigation et d’évaluation. »

Pour finir, le Ministre Amara Somparé et le représentant de RSF M. Diagne ont convenu d’échanges réguliers autour de la liberté de la presse en Guinée avant la publication du classement. Le ministre a par ailleurs regretté que depuis sa prise fonction le correspondant de RSF en Guinée n’ait daigné répondre à aucune des invitations qui lui ont été adressées. 

Source : Ministère de l’Information et de la communication

Cour d’appel : le procureur requiert un an de prison contre Madic 100 frontières

Mamady Condé alias Madic 100 Frontières était jeudi 08 avril 2021 devant le juge pour son procès en appel. Ce militant de l’UFDG a été condamné à 5 ans de prison ferme en première instance pour des faits de  « téléchargement, diffusion de messages, photos, dessins de nature raciste, xénophobie, menace, violences et injures par le biais d’un système informatique ».

A la barre de la Cour d’appel de Conakry, Madic 100 Frontières a déclaré que son séjour en prison lui a servi de leçons. ‘’J’ai beaucoup appris. Je demande une seconde chance pour me réintégrer dans la société’’, plaide-t-il.

Le procureur général, au cours de son réquisitoire, a demandé au juge d’accorder au prévenu des circonstances atténuantes.

« Le séjour qu’il a passé à la maison centrale lui a servi de leçon. Monsieur le président, la société guinéenne a besoin de ce monsieur. Si  par extraordinaire vous le retenez coupable, je vous demande de lui accorder des circonstances atténuantes. Que la peine soit réduite  à 1 an, au lieu de 5 ans », a requis le procureur général, Alhassane Baldé.

Quant à la défense, par la voix de Me Salifou Beavogui, elle a plaidé pour la relaxe pure et simple de son client.

L’affaire a été mis en délibéré pour jugement être rendu le 22 avril à la Cour d’appel de Conakry.

L’AIPS et RSF réclament la libération du journaliste Amadou Diouldé Diallo

A travers une déclaration, l’Association Internationale de la Presse Sportif (AIPS) et l’ ONG Reporter sans frontière (RSF) réclament la libération immédiate du journaliste Amadou Diouldé Diallo, ainsi que le respect de la loi qui a mis fin aux peines privatives de liberté pour les délits de presse en Guinée. Le journaliste Amadou Diouldé Diallo est Détenu à la maison d’arrêt de Conakry il y a plus d’un mois, pour «offense» au Chef de l’État.

Ci-dessous l’intégralité de la déclaration :

Lausanne et Paris, le 8 avril 2021-L’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) et l’ONG Reporters sans frontières (RSF) s’associent pour réclamer la libération immédiate du journaliste Amadou Djouldé Diallo, l’un des doyens de la presse guinéenne, détenu à Conakry. Elles réclament simplement le respect de la loi qui a mis fin aux peines privatives de liberté pour les délits de presse en Guinée.

Amadou Djouldé Diallo a été arrêté le 27 février dernier à Conakry. Il venait d’intervenir dans une émission journalistique diffusée sur une radio privée guinéenne au cours de laquelle il avait violemment critiqué l’action du Chef de l’Etat, Alpha Condé, récemment réélu président de la république de Guinée pour un troisième mandat. Inculpé le 1er mars pour «offense au Chef de l’Etat et diffamation», il a été placé sous mandat de dépôt. Son état de santé défaillant a nécessité son transfert de la maison centrale à l’hôpital Ignace Deen de Conakry.

Quelques jours avant l’arrestation de Amadou Diouldé Diallo, un autre journaliste de sport Ibrahima Sadio Bah a été condamné à six mois de prison ferme et à payer une amende de 500 000 francs guinéens (environ 40 euros) pour ‘’diffamation, injures publiques et dénonciation calomnieuse’’ à l’encontre du président de la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT), Mamadou Antonio Souaré. Il a été condamné, le 4 février, pour un article sur le site Guinee7.com relatant des accusations de corruption d’un candidat malheureux contre le vainqueur de l’élection à la présidence de la FEGUIFOOT. Le procureur avait pourtant requis la relaxe du prévenu pour délit non constitué.

« Les détentions de journalistes, alors même que la loi ne le permet pas, restent trop fréquentes en Guinée, déplore le secrétaire général de RSF Christophe Deloire. Celles-ci revêtent également un caractère inédit par leur durée. Nous demandons la libération sans condition de ces journalistes dans le respect des textes applicables. »

Historien et Journaliste, Amadou Djouldé Diallo est le président de l’association guinéenne de la presse sportive et le vice-président de la section Afrique de l’AIPS qui regroupe 166 associations nationales de journalistes de sport des cinq continents.

“L’AIPS défend partout dans le monde le libre accès aux événements sportifs et la liberté d’expression pour tous les journalistes” déclare Gianni Merlo le president de l’AIPS. “Nous sommes choqués dès lors qu’un de nos membres -c’est le cas des deux journalists guinéens incriminés-  est détenu pour des propos tenus dans l’exercice de sa profession même si, en ce qui concerne M.Diallo, ce ne fut pas dans le cadre d’un reportage de sport. Nous demandons également la libération sans conditions de nos collègues dans le respect des textes applicables”.

L’AIPS et RSF constatent que la détention provisoire d’Amadou Djouldé Diallo est en opposition avec la constitution de la République de Guinée dont l’Article 10 stipule que «Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression». La loi L002 portant sur la liberté de la presse a dépénalisé les délits de presse en Guinée. L’objectif de cette loi est d’éviter qu’un citoyen ne soit arrêté et mis en prison pour des délits commis par voie de presse.

Amadou Djouldé Diallo a été arrêté le 27 février sans convocation préalable. Toutes les démarches de ses avocats pour obtenir sa libération afin qu’il puisse préparer librement sa défense sont restées vaines. Sa famille s’inquiète pour son état de santé. Une première lettre de l’AIPS adressée au président de la République de Guinée, Monsieur Alpha Condé, pour demander la remise en liberté de Monsieur Diallo est restée sans réponse.

AIPS

President

Secrétaire général de Reporters Sans Frontières

Gianni

Merlo

Global Voice Group accompagne l’ARPT pour une Guinée numérique inclusive

L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de la Guinée et la société Global Voice Group (GVG) ont annoncé, mercredi, la conclusion d’un nouveau partenariat entre les deux organisations.

Paraphée à Conakry le 1er avril 2021 par leurs dirigeants respectifs, MM. Yacouba Cissé et James Gabriel Claude, l’entente prévoit le déploiement d’une plateforme de pointe pour la régulation de l’écosystème mobile et numérique en Guinée, souligne un communiqué transmis à APA.

Les travaux d’installation de cette plateforme numérique débuteront le 1er juin prochain. Il s’agit, à ce jour, du plus ambitieux projet de numérisation des outils de régulation du pays, englobant des aspects majeurs tels que la gestion réglementaire des identités mobiles et numériques, de l’interconnectivité, des services data et de l’argent mobile.

En vertu du contrat, GVG assumera le déploiement de la plateforme ainsi que les opérations techniques liées à celle-ci pour une période de cinq ans, au terme de laquelle la société en transférera la propriété à l’ARPT.

L’objectif de la plateforme est de promouvoir et pérenniser un écosystème mobile et numérique inclusif, dans lequel les Guinéens pourront évoluer en toute confiance. Pour cela, elle met en place des technologies de régulation reposant sur l’analyse des données, qui assurent la conformité réglementaire de cet écosystème et son adéquation avec les orientations de l’Etat en matière de développement et d’inclusion numériques.

 « Nous avons un lien particulier avec la Guinée qui a été l’une des premières nations africaines à déployer nos anciennes plateformes, il y a plus de dix ans. Nous nous reconnaissons dans l’esprit visionnaire de ses dirigeants, notamment ceux de l’ARPT » a déclaré James Claude, PDG de GVG.

« Il y a entre nous une réelle convergence de visions. Avec nos nouvelles technologies qui ont beaucoup évolué avec le temps, nous sommes convaincus d’apporter des réponses concrètes aux nouveaux besoins du régulateur dans l’environnement actuel et futur des télécoms en Guinée. », a-t-il ajouté.

Le Directeur général de l’ARPT, Yacouba Cissé, souligne l’avènement d’une approche numérique de la régulation. Selon lui, la numérisation des outils de régulation fait l’objet d’un fort consensus dans le domaine réglementaire en Afrique.

« L’ARPT a fait œuvre de pionnière à ce chapitre en numérisant la régulation des interconnexions nationales et internationales dès 2009 », rappelle-t-il.

« Les nouveaux outils numériques que nous mettons en place vont beaucoup plus loin. Ils couvrent tous les aspects de l’écosystème mobile et numérique susceptibles d’affecter les abonnés guinéens qui doivent être protégés par un cadre réglementaire efficace. », a conclu M. Cissé.