Global Voice Group accompagne l’ARPT pour une Guinée numérique inclusive

L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de la Guinée et la société Global Voice Group (GVG) ont annoncé, mercredi, la conclusion d’un nouveau partenariat entre les deux organisations.

Paraphée à Conakry le 1er avril 2021 par leurs dirigeants respectifs, MM. Yacouba Cissé et James Gabriel Claude, l’entente prévoit le déploiement d’une plateforme de pointe pour la régulation de l’écosystème mobile et numérique en Guinée, souligne un communiqué transmis à APA.

Les travaux d’installation de cette plateforme numérique débuteront le 1er juin prochain. Il s’agit, à ce jour, du plus ambitieux projet de numérisation des outils de régulation du pays, englobant des aspects majeurs tels que la gestion réglementaire des identités mobiles et numériques, de l’interconnectivité, des services data et de l’argent mobile.

En vertu du contrat, GVG assumera le déploiement de la plateforme ainsi que les opérations techniques liées à celle-ci pour une période de cinq ans, au terme de laquelle la société en transférera la propriété à l’ARPT.

L’objectif de la plateforme est de promouvoir et pérenniser un écosystème mobile et numérique inclusif, dans lequel les Guinéens pourront évoluer en toute confiance. Pour cela, elle met en place des technologies de régulation reposant sur l’analyse des données, qui assurent la conformité réglementaire de cet écosystème et son adéquation avec les orientations de l’Etat en matière de développement et d’inclusion numériques.

 « Nous avons un lien particulier avec la Guinée qui a été l’une des premières nations africaines à déployer nos anciennes plateformes, il y a plus de dix ans. Nous nous reconnaissons dans l’esprit visionnaire de ses dirigeants, notamment ceux de l’ARPT » a déclaré James Claude, PDG de GVG.

« Il y a entre nous une réelle convergence de visions. Avec nos nouvelles technologies qui ont beaucoup évolué avec le temps, nous sommes convaincus d’apporter des réponses concrètes aux nouveaux besoins du régulateur dans l’environnement actuel et futur des télécoms en Guinée. », a-t-il ajouté.

Le Directeur général de l’ARPT, Yacouba Cissé, souligne l’avènement d’une approche numérique de la régulation. Selon lui, la numérisation des outils de régulation fait l’objet d’un fort consensus dans le domaine réglementaire en Afrique.

« L’ARPT a fait œuvre de pionnière à ce chapitre en numérisant la régulation des interconnexions nationales et internationales dès 2009 », rappelle-t-il.

« Les nouveaux outils numériques que nous mettons en place vont beaucoup plus loin. Ils couvrent tous les aspects de l’écosystème mobile et numérique susceptibles d’affecter les abonnés guinéens qui doivent être protégés par un cadre réglementaire efficace. », a conclu M. Cissé.

Regard citoyen succinct sur la politique générale déclarée par le PM, sous l’angle socio-économique (Par Abdoul Sacko)

Tout d’abord, Monsieur le PM, j’ai été très heureux d’entendre dans votre déclaration de politique générale que le caractère résiliant de notre  économie (avec un rythme de croissance de 5,2% à 2020 et environ 6% attendu pour 2021), la place parmi les plus performantes de l’Afrique Subsaharienne.

Toutefois, je serai d’autant ravi que vous considériez, monsieur le chef du gouvernement, que la valeur ajoutée de cette performance résiderait dans son incidence perceptible sur le quotidien de nos compatriotes en termes d’amélioration de leurs conditions de vie.  Alors, si je ne vous dis pas que la majorité écrasante des Guinéens ne ressentent pas cette performance sur leur vie avec les prix qui grimpent à l’exponentiel sur le marché, j’aurais manqué à ma responsabilité d’acteur de la société civile et je vous aurais trahi en étant au fait du quotidien du Guinéen. Cela, qu’il ait voté ou pas pour votre champion pour son mandat en cours, dont vous venez de décliner la première politique générale à mon sens. A cet effet, il vous revient de concilier ce succès au niveau macro à l’amélioration du revenu du Guinéen, en conséquence ses conditions de vie.

Je me réjouis d’entendre que le Président vous a mandaté avec votre gouvernement de conduire une «politique sociale forte, articulée sur la dynamique du partage de prospérité économique». Espérant que vous aurez les mains libres et les moyens nécessaires avec le courage dans la limite du possible de traduire ces promesses en des actes concrets, je vous souhaite bonne chance.

Je me réjouis aussi d’entendre avec empressement de le voir dans les faits,  que le gouvernement va serrer la ceinture, en réduisant son train de vie. Il faut tout de même reconnaître les efforts de remise des factures d’eau et d’électricité en atténuation des effets de covid-19 courant 2020.

Par ailleurs, monsieur le PM, je comprends votre discours sur les PA comme réussite pour rétablir l’autorité de l’Etat…, mais cette autorité aurait pu avoir plus de sens, si justice avait été ou est rendue aux familles endeuillées et autour des biens publics/privés dévastés pendant les manifestations et autres.  Je suis un fan de l’autorité de l’Etat, mais surtout quand elle est caractérisée par plus de devoirs de la part de l’Etat et de rigueur sur ses commis. Monsieur le PM, à ce niveau, je vous remercie d’avoir mentionné dans votre déclaration de politique, la nécessité de concilier « l’impératif de liberté et le devoir de la responsabilité » qui reste valable pour l’Etat et ses commis, qui doivent se montrer comme des modèles à suivre par les citoyens.

Par contre je serai d’accord et très d’accord même avec vous, que la défiance permanente des institutions n’est pas synonyme de garantie des libertés fondamentales ou de droits de l’homme, tout comme toute autorité de l’Etat qui ne s’appuie que sur la puissance publique.

En conséquence monsieur le chef du gouvernement, la victoire de la bataille électorale de votre champion et vos engagements dans cette déclaration de politique générale n’auront de sens et d’impacts positifs que lorsque vous réussirez à obtenir une forte adhésion des guinéens dans leur diversité. Alors avec une représentativité très majoritaire de l’opposition à l’extra parlementaire, l’Assemblée Nationale ne suffira pas pour le débat politique dans le contexte guinéen. Ainsi le dialogue franc structuré et inclusif serait la meilleure arme de succès pour vous.

Monsieur le PM, chef du gouvernement, je vous remercie et accorde le bénéfice du doute pour toutes ces bonnes annonces comme volonté de gouverner autrement de votre champion, tout en vous garantissant notre engagement par l’éveil citoyen (droit et devoir), le contrôle citoyen pour l’amélioration de la gouvernance, l’accompagnement des jeunes/femmes et la promotion du dialogue social pour garantir l’Etat de droit et la justice pour le développement dans la paix.

Par Abdoul Sacko

Hausse du prix du carburant : le FNDC fait des révélations

Le FNDC informe le peuple de Guinée que le dictateur Alpha Condé et son clan comptent utiliser la hausse du prix du carburant pour réparer les dégâts financiers causés par le coup d’État constitutionnel.
Sans aucune mesure d’accompagnement, le clan d’arrivistes qui nous opprime s’apprête à surtaxer le carburant de façon exponentielle et insupportable pour le peuple de Guinée. Pour rappel, dans les pays voisins, quand un gouvernement responsable utilise la surtaxe sur le
carburant, il met aussitôt en œuvre des mesures d’accompagnement idoines à travers, par exemple, des bus dans toutes les grandes villes, des primes de transport, des baisses des frais hospitaliers ou scolaires etc…
Les partenaires économiques et sociaux du FNDC ont examiné en profondeur la structure des prix de produits pétroliers à la date du 1er avril 2021.
L’analyse a montré que le prix de revient d’un litre d’essence au port de Conakry s’élève à seulement 5.365 GNF. A ce prix, l’on peut ajouter les frais d’entreposage, la taxe communautaire, les frais de transport et les marges de distribution ou l’ensemble des frais subsidiaires qui s’élèvent à 932 GNF. Ainsi, le prix de revient à la station (toutes charges inclues) d’un litre d’essence est de 6.297 GNF.
En vendant le litre au prix actuel de 9.000 GNF, le dictateur Alpha Condé et ses suppôts prélèvent déjà plus de 2.700 GNF comme taxe sur chaque litre d’essence. Cela équivaut à un taux de prélèvement de plus de 42%. Le document officiel et confidentiel du Ministère des hydrocarbures qui donne tous les détails est joint au présent communiqué du FNDC.
Si le gouvernement appliquait le taux normal de TVA sur le carburant, le prix total d’un litre d’essence (y compris tous les frais et taxes) devrait être de 7.431 GNF. Malheureusement pour le peuple de Guinée, après avoir vidé les caisses de l’état pour corrompre, financer des
campagnes et des simulacres d’élections, le dictateur Alpha Condé et son clan font désormais face aux conséquences de la saignée financière provoquée par leur forfaiture.
Comme si tout cela ne suffisait pas, pour maintenir leur train de vie, ils ont décidé d’imposer aux populations une surtaxation injustifiée sur le carburant qui est actuellement vendu au prix excessif de 9.000 GNF.
Pire, le dictateur Alpha Condé qui n’a aucune pitié pour les pauvres populations menace encore d’augmenter les taxes à tous les niveaux, y compris pour « des vendeurs de piments », soutient-il. Hors les prix actuels du litre de carburant et de toutes les denrées alimentaires de
première nécessité sont anormalement élevés par rapport au pouvoir d’achat des guinéens qui sont misérablement appauvris par des années de mauvaise gouvernance.
Pour faire avaler cette pilule amère aux pauvres populations, il cherche désespérément à préparer les esprits en annonçant dans un ton menaçant plein d’arrogance une hausse du prix du carburant dès la fin du mois de Ramadan.
 Aucune mesure d’accompagnement n’est annoncée pour les fonctionnaires, les étudiants, les élèves et le reste de la population.
Le FNDC dénonce cette mesure d’appauvrissement que le dictateur Alpha Condé veut imposer aux populations et invite le peuple de Guinée à refuser de payer la facture trop salée du troisième mandat.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 08 avril 2021.

Kassory Fofana : « Nous ne savons pas d’où est venu l’ordre de casser les maisons. »

Face aux députés  pour la présentation de la politique générale du gouvernement,  le premier ministre, Kassory Fofana a révélé mercredi 07 avril 2021, que l’ordre de démolir des maisons à Conakry et ses environs engagées par le ministre de la Ville et de l’Aménagement de la Ville, Ibrahima Kourouma ne vient pas du président Alpha Condé.  

« Quand le président de la République, Alpha Condé, a appris qu’il y a des casses des maisons à Dubréka, il m’a interpellé que si cela est vrai, il va démettre le préfet de ses fonctions. J’ai convoqué le préfet de Dubréka avec ses services. Il m’a dit qu’il n’était au courant de rien et que l’instruction est venue de Conakry. Le président Alpha Condé était dans tous ses états. Il a dit qu’il n’a pas donné l’ordre de détruire les maisons et qu’il n’était même pas au courant », a déclaré le premier ministre.

« Quand nous avons rencontré le ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire avec le président de la République et moi-même, nous nous sommes rendus compte que l’ordre qu’il a donné était de récupérer les domaines de l’État. L’équipe est en train d’être constituée et elle n’a pas commencé à travailler. L’ordre de casser les maisons, personne ne sait d’où il est venu. C’est la vérité », ajoute-t-il.

« Le président de la République Alpha Condé a décidé que tous ceux qui ont des titres financiers dont les maisons sont cassées, qu’ils se présentent, ils seront dédommagés. C’est une décision du président de la République et je suis appelé à y veiller. », poursuivant « J’ai demandé au ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire de s’organiser pour prendre note de ces cas irrégulièrement cassés ». 

L’instruction du président Alpha Condé, c’est juste les emprises des routes, une mesure sur laquelle nous sommes tous d’accord. Aller casser les maisons des citoyens dans les quartiers, nous ne savons pas d’où ça vient mais la lumière sera faite sous l’instruction du président de la République et les sanctions seront prises contre ceux qui se sont permis de se livrer à ces actions”.

 

Le FMI et l’UE allègent la dette de la Guinée d’un montant de 22 millions d’euros

CONAKRY, 5 avril 2021. La République de Guinée bénéficie d’un allègement de la dette suite à un versement de l’Union Européenne au Fonds fiduciaire d’assistance et de riposte aux catastrophes (Fonds fiduciaire ARC) du FMI. 

Ce lundi 5 avril 2021, le FMI a versé la troisième tranche de l’allègement de la dette au titre du Fonds fiduciaire ARC pour soutenir 28 des pays[1] les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète pour le paiement de la dette qui arrive à échéance entre le 14 avril 2021 et le 15 octobre 2021.

Ce versement a été rendu possible grâce à la contribution de l’Union européenne à hauteur de 183 millions d’euros, faisant de l’UE le principal donateur du Fonds fiduciaire ARC, avec un niveau de contribution égal à 28%. Aussi le montant total des contributions et engagements de l’UE et ses Etats Membres (Team Europe) est de 335,9 millions d’EUR, ce qui correspond à 51 % du total du Fonds fiduciaire ARC. Le fonds s’élève actuellement à 781,1 millions d’USD.

À ce titre, la République de Guinée bénéficie d’une annulation de son service de la dette entre le 14 avril 2021 et le 15 octobre 2021, d’un montant de près de 22 millions d’euros.

Ce nouvel allègement du service de la dette permettra la libération d’espaces budgétaires supplémentaires pour intensifier la lutte contre la crise sanitaire qui sévit actuellement en Guinée et à intensifier la riposte et la relance. En plus d’accroitre les dépenses sur les plans social, économique et sanitaire, cette initiative vise à favoriser la reprise d’investissements publics tout en préservant la viabilité de la dette extérieure.

« Depuis des années, la stabilité économique et la bonne gestion des finances publiques sont au cœur de nos priorités et font l’objet d’un dialogue nourri avec les autorités. Cette aide de trésorerie à court terme, qui s’ajoute aux contributions européennes d’environ 50 millions d’euros dans le cadre des crises sanitaires qui ont affecté le pays, contribuera ainsi à la stabilité macroéconomique de la République de Guinée et à garder le cap vers la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) en faisant le lien entre l’accélération des investissements durables et les allègements de dette », a déclaré Josep COLL, Ambassadeur de l’Union européenne en Guinée.

Communiqué de presse de l’Union européenne.

Assemblée Nationale : les députés adoptent à l’unanimité trois textes de loi

En faveur d’une plénière tenue, hier, mardi 06 avril 2021 au Palais du peuple, 93 députés présents sur les 114 que compte le parlement guinéen ont adopté à l’unanimité trois textes de loi.

Il s’agit du projet de loi portant promotion et protection des droits des personnes atteintes de l’albinisme et la mutualité sociale en Guinée défendue par le ministre de l’action sociale, Hadja Aïssata Daffé ; le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et le projet de loi relatif à la prolifération des armes de destruction massive défendu par le gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée, Loncény Nabé.

Selon la commission des lois, la loi sur le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme comporte 74 pages et 149 articles.

«Le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme sont des fléaux qui sapent le développement économique des nos États en provocant l’érosion du capital social et humain; en enchérissant de façon artificielle le coût des affaires, ce qui décourage les affaires et les investissements, ruinant par là la capacité des États d’accélérer leur développement« , a indiqué le Secrétaire de la commission des lois, Samouka Bérété, pour justifier le bien-fondé dudit projet de loi, ajoutant que les ressources issues du blanchiment d’argent coûteraient un peu plus de 5% du Produit intérieur brut (PIB) mondial.
Au titre des amendements et innovations apportés à cette loi dont  l’intitulé était « prolifération des armes de destruction  » a été supprimée et remplacé par « loi relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme ». La loi réhabilite la gendarmerie et la douane nationales à fournir des statistiques sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.

Quant à la loi portant promotion et protection des droits des personnes atteintes de l’albinisme, elle comprend 32 articles répartis en 10 chapitres. Selon la commission des lois qui s’est saisie dudit texte « la présente loi va permettre un changement de comportement de la population à l’endroit des personnes atteintes d’albinisme, leur accès aux services sociaux de base, à savoir : la santé, l’éducation, les loisirs ; leur inclusion sociale ; leur autonomisation et une meilleure protection juridique pour les personnes atteintes d’albinisme.

Des peines allant de 5 à 20 ans de réclusion criminelle pour les auteurs et complices d’enlèvement d’albinos pour des crimes rituels sont prévues par le texte.

En ce qui concerne, le projet de loi portant sur la Mutualité sociale en République de Guinée, la loi précise que malgré la ratification de tous les instruments juridiques internationaux et régionaux ainsi que les mesures de protection sociales publiques, privées et mixtes relatives à la promotion et à la protection des droits humains par la République de Guinée, il s’avère important de souligner que seuls 6% de la population guinéenne bénéficient de la couverture sociale.

Toutefois, il est important de signaler la faiblesse des moyens de l’État pour couvrir les besoins de tous les citoyens en matière d’accès aux services de santé, a la retraite ou aux funérailles. C’est en cela que les mutuelles contribuent à appuyer l’État dans la prise en charge des besoins de protection sociale, en particulier pour les ménages de très faibles revenus », lit-on dans le rapport synthèse.

 

2 ans du FNDC : les responsables dressent un bilan de 99 personnes tuées, dont 84 identifiées

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a célébré le samedi dernier l’an 2 de la création du mouvement. Dans un communiqué, les responsables du mouvement dressent un bilan de 99 personnes tuées, dont 84 identifiées.

Ci-dessous le communiqué :

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) célèbre ce jour 3 avril 2021, l’an 2 de la création du mouvement qui a lutté par tous les moyens légaux contre le troisième mandat d’Alpha Condé.

A cette occasion, un des responsables a partagé une liste de personnes considérées comme les martyrs de la lutte contre le 3ème mandat “abattus par les FDS au service d’Alpha Condé et son régime”.

Parmi les 99 personnes tuées, le FNDC a pu identifier formellement, à ce jour, 84 victimes, dont les noms suivent :
1-Mouctar Condé
2-Mory Kourouma
3-Mamadou Karifa DIALLO
4-Thierno Sadou BAH
5-Mamadou Lamarana BAH
6-Mamadou Yéro BAH
7-Mamadou Aliou DIALLO
8-Thierno Amadou Oury DIALLO
9-Abdoulaye Timbo SOW
10-Thierno Mamadou Kalirou DIALLO
11-Abdoul Wahid DIALLO
12-Thierno Aliou BARRY
13-Boubacar DIALLO
14-Ousmane KEITA
15-Thierno Mamadou DIALLO
16-Mohamed SYLLA
17-Mamadou Cherif BAH
18-Abdoul Rahim DIALLO
19-Alimou BAH
20-Alpha Souleymane DIALLO
21-Abdourahamane DIALLO
22-Amadou Oury BARRY
23-Mamadou Mouctar DIALLO
24-Mamadou Saidou DIALLO
25-Amadou Sow
26-Abdoul Aziz Barry (dit Bayé)
27-Amadou Bella Bah
28-Mamadou Sow
29-Souleymane Diallo
30-Alhassane Diallo
31-Alpha Ousmane Barry
32-Elh Mamadou Kossa Diallo
33-Mamadou Diouma Diallo
34-Mamadou Moussa Barry
35-Mamadou Issa Bah
36-Mamadou Saidou Bah
37-Mamadou Cire Diallo
38-Idrissa Barry
39-Souleymane Barry
40-Kadiatou Bah
41-Elhadj Ibrahima Diallo
42-Moussa Keïta
43-Boubacar diallo
44-Diallo Nassouralaye
45-Thierno Oumar Diallo
46-Thierno Hamidou Barry
47-Mamadou Hafiziou Diallo
48-Mamadou Oury Diallo
49-Mamadou Bailo Diallo
50-Ousmane Barry
51-Issa Yero Diallo
52-Thierno Mamadou Barry
53-Mamadou Saliou Bah
54-Mamadou Aliou Sow dit Diaguissa
55-Ouo Ouo LOUA
56-Mamadi KOUROUMA
57-Blaise LOUA
58Abou SOUMAORO
59-Michel LOUA
60-Philippe LOUA
61-Patrice DUALAMOU
62-David SAGNO
63-Michel Kpazé THEA
64-Foromo KOLIE
65-Moussa KPOHLAMOU
66-Jean KOLIE
67-Michel LOUA
68-Moriba SOUMAORO
69-Papus THEA
70-Gamy KOLIE
71-Tidiane CONDE
72-Lancine CINDE
73-Akoi BEAVOGUI
74-Claude KOULEMOU
75-Maurice Mamy
77-Togba CHERIF
78Woudat KALOVOGUI
79-Yacouba Bérété
80-Laye Mamadi KOUROUMA
81-Lacine CONDE
82-Jean Paul Lamah
83-Alhassane Barry
84-Mamadou Saidou Diallo

Pour honorer leur mémoire, nous continuons la lutte démocratique jusqu’à la victoire finale.

Que leurs âmes reposent en paix, amine.

NB : le bilan est établi dans la période d’Avril 2019 à Octobre 2020.

Fmi -Dette : des mesures en faveur de 22 pays africains

En raison de son intérêt, nous reproduisons cet article de notre partenaire Financialafrik.com.(Financialafrik.com) Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi 5 avril avoir approuvé le 1er avril, une troisième tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette de 28 pays membres dits pauvres dans le cadre du Catastrophe Containment and Relief Trust (CCRT). Parmi eux, 22 sont africains.

Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, de la Centrafrique, des Comores, de la RD Congo, de Djibouti, de l’Éthiopie, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de Haïti, du Libéria, de Madagascar, du Malawi, du Mozambique, du Népal, du Niger, du Rwanda, de Sao Tomé-et-Principe, de la Sierra Leone, de la Tanzanie, du Tchad et du Togo. A eux s’ajoutent l’Afghanistan, Haïti, le Népal, les Îles Salomon, le Tadjikistan et le Yémen.

Selon le FMI, cette nouvelle approbation fait suite à deux tranches antérieures approuvées respectivement le 13 avril 2020 et le 2 octobre 2020. Elle permet le décaissement de dons du CCRT pour le paiement de tous les services de la dette éligibles dus au Fonds par ses membres les plus pauvres et les plus vulnérables du 14 avril 2021 au 15 octobre 2021, estimés à 238 millions USD.

« Cette tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette continuera à aider à libérer des ressources financières limitées pour un soutien sanitaire, social et économique d’urgence vital afin d’atténuer l’impact de la pandémie de Covid-19 », indique l’institution dans un communiqué. D’ailleurs, elle ajoute qu’un allégement du service de la dette pourrait être accordé pour la période restante allant du 16 octobre 2021 au 13 avril 2022.

Le gouvernement rejette le rapport des Etats-Unis sur les droits de l’Homme en Guinée

Le département d’État américain a publié la semaine dernière  un rapport qui accable le régime d’Alpha Condé.

Dans son rapport, il dénonce des « assassinats illégaux ou arbitraires, y compris des exécutions extrajudiciaires perpétrées par le gouvernement [guinéen] ou en son nom ; des actes de torture et des cas de traitements cruels, inhumains ou dégradants perpétrés par le gouvernement ou en son nom ; des arrestations ou des détentions arbitraires ; de graves problèmes d’indépendance du pouvoir judiciaire ».

Pour le ministre Guinéen de l’Information et de la communication, Amara Somparé, interrogé par RFI,  ce rapport manque de sérieux.

« Nous avons pris connaissance du rapport. Malheureusement, il contient de nombreuses inexactitudes et au niveau factuel, il y a aussi beaucoup d’approximations. Peut-être qu’ils doivent manquer d’informations ou en tout cas, ils devraient revoir leurs sources d’informations parce que les enquêtes ont bel et bien été ouvertes sur tous les cas d’incidents avérés qui ont été en tout cas constatés par les autorités compétentes en République de Guinée. Et je tiens à insister encore une fois, en Guinée, la justice est indépendante. Le temps de la justice n’est pas le temps des politiques, le temps de la justice n’est pas le temps des médias. Il faut laisser la justice faire son travail et quoi qu’il arrive, toute personne qui sera reconnue coupable d’avoir perpétré les crimes, que ce soit en période pré-électorale ou post-électorale, répondra de ses crimes devant la loi. Je pense que ce rapport mérite d’être revu en profondeur et nous en ferons part à nos partenaires américains. »

 

 

Le FNDC invite les Etats-Unis à prendre « des sanctions ciblées contre le pouvoir d’Alpha Condé »

Dans un rapport publié le mercredi 30 mars 2021, le département d’Etat américain, à travers son Bureau de la démocratie, des droits de l’homme et du travail accable le pouvoir d’Alpha Condé. Les Etats-Unis dénoncent les arrestations et détentions arbitraires de citoyens et opposants au régime d’Alpha Condé.

Dans un communiqué, le FNDC dit adhérer aux conclusions du rapport du gouvernement américain et invite les Etats-Unis à prendre « des sanctions ciblées » contre les responsables « de la confiscation de la démocratie » en Guinée.

Ci-dessous l’ intégralité du  communiqué :

La Coordination nationale du FNDC adhère aux conclusions du rapport du gouvernement américain sur la situation des droits de l’Homme en Guinée, rendues publiques ce jeudi 1er avril 2021.

Le FNDC salue l’attachement des autorités américaines aux valeurs et principes universels de la démocratie et des droits de l’Homme dans ses relations avec la Guinée.

Le FNDC note que ce rapport très objectif établi par le gouvernement américain, confirme à nouveau la position défendue par notre mouvement depuis sa création : le dictateur Alpha Condé a changé la constitution guinéenne dans le seul but de s’octroyer un troisième mandat.

Au regard de la gravité des violations flagrantes des droits de l’homme pour imposer un troisième mandat illégitime et illégal, telle que décrite dans ce rapport ainsi que dans ceux des nombreuses organisations de défenses des droits humains, il est nécessaire de sévir contre les auteurs et commanditaires de ces crimes crapuleux qui bénéficient d’une impunité totale en Guinée.

La Coordination Nationale du FNDC recommande au gouvernement américain la prise de sanctions ciblées dont les interdictions de visas, les sanctions économiques et financières contre les responsables politiques, des membres des forces de défense et de sécurité, les auteurs, co-auteurs et complices de ces violations des droits de l’Homme en Guinée et de la confiscation de la démocratie.

Le FNDC appelle le peuple de Guinée à demeurer mobilisé pour la lutte démocratique en poursuivant le combat contre le troisième mandat et ses conséquences économiques affectant sérieusement les conditions de vie des citoyens.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 1er avril 2021

Afrique: 2,3 à 3,4 % de croissance en 2021 (BM)

Les prévisions de croissance en Afrique subsaharienne tablent sur une progression comprise entre 2,3 et 3,4 % en 2021, selon le dernier rapport d’Africa’s Pulse de la Banque mondiale.L’économie d’Afrique noire va renaître de ses cendres malgré la récession causée par la Covid-19. C’est en tout cas ce que laisse croire la dernière édition d’Africa’s Pulse, le rapport semestriel de la Banque mondiale consacré à la conjoncture économique africaine. Il indique dans un communiqué reçu vendredi à APA que la croissance va progresser de l’ordre de 2,3 à 3,4 % cette année. Mais que cela dépendra « des politiques adoptées par les pays et la communauté internationale ».

Avec un taux d’infection d’environ 40 % supérieur à celui de la première vague, la deuxième vague de coronavirus risque de tirer ces prévisions vers la fourchette basse. A ce jour, le continent a enregistré plus de 4,3 millions de cas et près de 120.000 décès. La BM constate que certains pays sont parvenus à faire reculer significativement la propagation du virus grâce aux mesures de confinement, alors que d’autres sont confrontés à une hausse des contaminations.

Grâce à la « conjonction de plusieurs facteurs », comme la progression lente du virus et un faible taux de létalité, de nombreuses économies d’Afrique « ont pu résister à la tourmente » provoquée par la pandémie, note Africa’s Pulse. « Cela tient aussi à la bonne tenue de la production agricole et au redressement plus rapide qu’attendu des cours des matières premières ».

Réformes

Le rapport souligne en outre que « la reprise économique dépendra de l’ampleur des réformes engagées par les pays pour soutenir la création d’emplois, encourager les investissements et accroître la compétitivité ».

«
L’an dernier, les pays africains ont consenti des investissements considérables pour maintenir leurs économies à flot et préserver la vie et les moyens de subsistance de leurs populations. Afin d’intensifier ces efforts et d’ouvrir la voie à une reprise plus solide sur tout le continent, ils doivent mettre en œuvre des
réformes ambitieuses qui permettront d’accompagner la création d’emplois, d’encourager une croissance équitable, de protéger les personnes vulnérables et de préserver l’environnement », a recommandé le Camerounais Albert G. Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique

Par ailleurs, précise Pulse, les pays d’Afrique subsaharienne ne bénéficieront pas tous de la même dynamique de reprise cette année. Les économies pauvres en ressources naturelles, comme la Côte d’Ivoire et le Kenya, et dans les économies dépendantes de l’extraction minière, comme le Botswana et la Guinée, devraient enregistrer un rebond solide en 2021, à la faveur d’une reprise de la consommation et des investissements privés portée par le retour de la confiance et d’une hausse des exportations.

En Afrique de l’Est et australe, la croissance devrait reculer à -3 % en 2020, plombée en particulier par les performances modestes de l’Afrique du Sud et de l’Angola, les deux locomotives de la sous-région. En dehors de ces deux pays, l’activité économique devrait rebondir de 2,6 % en 2021 et de 4 % en 2022.

2022, une autre année

En Afrique de l’Ouest et centrale, la croissance s’est contractée de 1,1 % en 2020, un résultat supérieur aux prévisions d’octobre 2020, grâce à un fléchissement moins prononcé que prévu de l’activité au second semestre au Nigéria, la première économie de la sous-région. Le PIB réel en Afrique de l’Ouest et centrale devrait progresser de 2,1 % en 2021 et de 3 % en 2022.

Ainsi, fait remarquer l’institution de Breton Wood, la croissance du PIB réel pour 2022 est estimée à 3,1 %. Dans la plupart des pays de la région, le niveau d’activité à la fin de l’année 2021 sera bien inférieur aux prévisions établies avant la survenue de la pandémie. Cette situation « risque d’aggraver les conséquences négatives durables de la crise sanitaire sur le niveau de vie des habitants ».

En dehors des investissements en faveur du capital humain et des réformes encourageant une hausse d’une productivité inclusive et de la compétitivité, le rapport note que l’allégement du fardeau de la dette permettra aux pays africains « de dégager des ressources publiques pour investir notamment dans l’éducation, la santé et les infrastructures ».

Selon Africa’s Pulse, les douze prochains mois « seront décisifs » pour permettre à la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) de jouer pleinement son rôle pour accélérer l’intégration des pays d’Afrique dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

« Global Africa », la nouvelle revue scientifique africaine

Lancement au Sénégal d’une ambitieuse revue de recherche scientifique sur l’Afrique.L’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal (UGB) a annoncé, ce jeudi 1er avril 2021, le lancement de « Global Africa », une revue scientifique internationale et pluridisciplinaire, associée à des actions de renforcement de la recherche africaine, soutenue par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 1,5 million d’euros. Ce programme mobilisera plus d’une dizaine d’institutions partenaires africaines ou françaises.

La revue, rattachée au Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs / Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’UGB, vise à rendre compte des enjeux politiques, sociaux, économiques, écologiques, technologiques de l’Afrique et du monde.

Editée en quatre langues (français, anglais, arabe et swahili), cette publication dont les premiers appels à contribution vont être diffusés prochainement, est dotée des standards internationaux d’évaluation des articles. Au-delà des sciences sociales, elle est ouverte à la science de la durabilité et aux approches pluridisciplinaires.

« Global Africa » a été imaginée par un consortium, qui comprend, aux côtés du LASPAD de l’UGB, l’IRD (Institut de recherche pour le développement, France), le Center for Global Studies de l’UIR (Université internationale de Rabat, Maroc) et le LASDEL (Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement local, Niger). L’AFD apporte pendant quatre ans un soutien au lancement du programme à travers un financement d’1,5 million d’euros pour un budget global de 2,65 millions d’euros.

Un programme de formations et d’événements est prévu pour compléter l’offre éditoriale de la nouvelle revue scientifique africaine.

Foot : la Can au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022

La Confédération africaine de football (Caf) vient de trancher. Dans un communiqué en date du 31 mars 2021 et publié ce jeudi, elle annonce la programmation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2021), prévue au Cameroun, du 9 janvier au 6 février 2022.La date du 15 janvier au 28 février 2022 avait été initialement retenue pour l’organisation de cette compétition phare de la Caf.

« Le Comité exécutif a unanimement approuvé les dates proposées pour l’organisation du tirage au sort (25 juin 2021) et du tournoi final de la CAN Total Cameroun 2021 (du 9 janvier au 6 février 2022) », souligne le document.

Par ailleurs, le tirage au sort pour déterminer la composition des six groupes se déroulera pour sa part le 25 juin prochain. Autre remarque, la Caf a décidé que la compétition continuera de s’appeler Can 2021, malgré son report à 2022, à cause de la pandémie de Covid-19.

Ainsi, les dernières journées des éliminatoires de la Can 2021 ont été disputées en fin mars 2021. A l’exception de Sierra-Léone – Bénin, reporté pour la prochaine trêve internationale de juin, tous les matchs des éliminatoires ont été livrés.

Ces deux équipes se disputeront le dernier ticket qualificatif à la Can 2021 après que la rencontre prévue mardi passé à Freetown n’a pu se tenir. Les autorités sierra-léonaises ont conclu que des joueurs cadres de l’effectif béninois ont contracté la Covid-19, ce que ces derniers ont réfuté. La Caf a promis d’ouvrir une enquête tout en reprogrammant ce rendez-vous.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Nigeria, Sierra Leone ou Bénin.

L’Université Nongo Conakry (UNC) : sept programmes accrédités par l’ANAQ

L’Université Nongo Conakry (UNC) a présenté, hier, mercredi 31 mars 2021, les résultats définitifs de l’évaluation de ses programmes par l’Agence Nationale d’Assurance Qualité (ANAQ).  Cette institution privée d’enseignement supérieur, créée en 2007, a célébré ce succès lors d’une cérémonie de remise d’attestations tenue à la même date.

En tout, l’université a soumis 7 programmes à l’Agence nationale d’assurance qualité chargée d’évaluer les programmes d’enseignement dans les universités publiques, privées et enseignement professionnel du pays. Ce sont : les branches de Droit, Sciences politiques, Banque et Assurance, Sciences comptables, Administration des Affaires, Economie, Génie informatique et Télécommunication.

Au terme d’une évaluation très rigoureuse, les 7 programmes ont été accrédités par l’ANAQ soit une réussite de 100% pour l’UNC qui est la seule université à avoir obtenu un tel score. Pour son fondateur, ce résultat est une preuve éloquente du sérieux qu’accorde son institution dans la formation des étudiants.

« C’est l’occasion de remercier le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique d’avoir mis en place cette Agence d’assurance qualité. C’est une très bonne réforme au sein des universités publiques et privées de Guinée. Car cela pousse les universités à aller vers la démarche qualité » a-t-il déclaré.

L’Université Nongo Conakry (UNC) dispose en son sein de 11 programmes de formation. La rencontre a connu la présence du personnel de l’université et d’étudiants.

Can 2021 : tableau quasi complet

Seize mois après le début des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, il ne reste plus qu’un seul ticket à décrocher.Un imbroglio lié au nouveau coronavirus a fait capoter la « finale » du groupe L entre la Sierra Léone et le Bénin prévue le mardi 30 mars.

En effet, peu avant le coup d’envoi de cette rencontre comptant pour la 6e journée des qualifications, six joueurs titulaires du Bénin (dont Steve Mounié ou Jodel Dossou) ont reçu des résultats positifs pour des tests Covid effectués à Freetown.

Les Écureuils crient alors au complot. Car, arguent-ils, l’ensemble de la délégation avait été testé négatif samedi soir à Cotonou. Après plusieurs heures d’incompréhension, le match décisif a été reporté. Il se jouera « en juin 2021
à la prochaine fenêtre internationale de la Fifa », a annoncé le Comité d’organisation de la Can 2021.

Excepté cet accroc, les éliminatoires ont livré leur verdict. Dans la poule A, la Guinée (2e, 11 points) a tué tout suspense en battant le Mali (1er, 13 points) lors de la 5e journée. Le revers du Syli national sans ses cadres en Namibie (2-1) n’a eu aucune incidence au classement.

Le Malawi (10 points) a créé l’exploit dans le groupe B en se classant deuxième au nez et à la barbe de l’Ouganda (3e, 8 points) pourtant séduisant durant la précédente phase finale de la Can. Alors qu’ils n’avaient besoin que d’un petit point pour participer à la grand-messe du football africain, les Cranes ont été défaits sur le score d’un but à zéro par les Flames.

Après 1984 et 2010, le Malawi refait surface sur la scène continentale. Avec douze points au compteur, le Burkina Faso a terminé à la première place de la poule. Les Etalons signent ainsi leur retour puisqu’ils n’étaient pas au rendez-vous égyptien en 2019.

Dans le groupe C, le Ghana (1er, 13 points) et le Soudan (2e, 12 points) sont qualifiés. Dans l’obligation de gagner, les Crocodiles du Nil ont sorti le grand jeu lors de l’ultime journée pour coiffer au poteau l’Afrique du Sud (2-0). Bourreaux de l’Egypte sur ses terres il y a deux ans, les Bafana Bafana retombent dans leurs travers.

La Gambie, logée dans la poule D, a fait sensation dans ces éliminatoires. Indépendante depuis 1965, elle était jusque-là l’unique pays de l’Afrique de l’Ouest à n’avoir jamais goûté à la Can. Avec trois victoires, un nul et deux défaites, les Scorpions ont plié l’affaire le 25 mars dernier à Banjul contre l’Angola (1-0). Le pion d’Assan Ceesay (62e mn) a transporté tout un peuple au septième ciel.  

L’autre place qualificative de ce groupe est occupée par le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang. Absents à la Can 2019, les Panthères ont surclassé les Léopards de la République démocratique du Congo (3-0) lors de l’avant-dernier acte pour composter leur ticket pour le Cameroun voisin.

Dans la poule E, le Maroc (1er, 14 points) a effectué un parcours sans faute ponctué par quatre succès et deux nuls. Les Lions de l’Atlas sont suivis des Mourabitounes ayant glané neuf points. Dans son duel à distance avec le Burundi, la Mauritanie a fait le job en allant s’imposer (0-1) en Centrafrique. C’est la deuxième qualification d’affilée de la sélection entraînée par le Français Corentin Martins.

Pays hôte du tournoi, le Cameroun est le leader du groupe F avec 11 points dans son escarcelle. Le quintuple champion d’Afrique devra néanmoins rehausser son niveau de jeu pour espérer reconquérir le titre. Victorieux en Mozambique (0-1) le 30 mars, le Cabo-Verde (2e, 10 points) a réduit à néant les espoirs de qualification du Rwanda (3e, 6 points). Les Requins bleus, qui en seront à leur troisième Can après 2013 et 2017, ont repris des couleurs suite aux échecs de 2017 et 2019.

Situés au Sud-Est de l’Afrique, les Comores (2e, 9 points) ont frappé fort dans le groupe G au détriment du Kenya (3e, 7 points) et du Togo (4e, 2 points). Le 25 mars, un match nul vierge lors de la réception des Eperviers a suffi au bonheur des Cœlacanthes. Cet archipel de l’océan Indien a obtenu sa toute première qualification à la Can après avoir loupé de justesse celle de 2019. De son côté, l’Egypte a tenu son rang en s’installant à la première place avec trois victoires et autant de nuls.

L’Algérie sur sa lancée

Les champions d’Afrique en titre ont fait un carton plein à domicile et arraché deux nuls et une victoire à l’extérieur dans la poule H. L’Algérie de Djamel Belmadi, invaincue depuis 24 matchs, a conclu sa campagne par un succès convaincant à Blida face au Botswana (5-0).

Battu 0-2 par la Zambie avant-hier, le Zimbabwe de l’attaquant lyonnais Tino Kadewere accompagne les Fennecs. Les Warriors ont assuré leur présence au Cameroun grâce à leur courte victoire au Botswana (0-1) pour le compte de la 5e journée.

Dans le groupe I, le Sénégal (1er, 14 points) s’est qualifié dès la 4e journée tandis que la Guinée Bissau (2e, 9 points) a dû batailler jusqu’au bout. L’équation était simple pour les Djurtus : battre à domicile le Congo (3e, 8 points). Au final, les protégés du sélectionneur Baciro Candé l’ont fait avec la manière. Score final : trois buts à zéro.

Parmi toutes les équipes engagées dans ces éliminatoires, celle de la Tunisie a enregistré le plus de points. Les Aigles de Carthage ont remporté cinq matchs et concédé un nul dans la poule J. Deuxième avec 9 points, la Guinée équatoriale a acquis sa première qualification sur le terrain. En 2012 (avec le Gabon) puis en 2015, le Nzalang nacional avait bénéficié de son statut de pays organisateur de la compétition.

La Côte d’Ivoire et l’Ethiopie ont fait la différence dans la poule K. Les Eléphants se sont qualifiés le 26 mars au Niger (0-3). La veille, à Addis-Abeba, les Walya n’ont pas eu froid aux yeux devant les Baréa  (4-0).  Même si une victoire contre le Mena (0-0) lui aurait permis de renverser la vapeur, Madagascar ne s’est jamais remis de cette lourde défaite.  La dernière participation de l’Ethiopie à la Can remonte à 2013.

Enfin dans le groupe L, le Nigeria a assuré sa première place à la faveur de ses triomphes face au Bénin (0-1) et au Lesotho (3-0). La Sierra Léone et le Bénin se disputent le second ticket.

Initialement prévu en 2021, le tournoi phare de foot du continent noir a été reporté en raison de la pandémie de Covid-19. Finalement, la Coupe d’Afrique des nations se tiendra du 15 janvier au 28 février 2022 au Cameroun.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie et Nigeria.

La marche de soutien au journaliste Amadou Diouldé Diallo interdite par les autorités de Kaloum

Annoncée pour ce Mercredi 31 Mars 2021 dans la commune de Kaloum à Conakry, la marche pacifique appelée par le Collectif de Soutien à Amadou Diouldé Diallo a été interdite par les autorités communales.

Voici la copie de la décision de la Mairie  Kaloum :

La Mauritanie succède à la Côte d’Ivoire à la tête du Comité régional de pilotage du SWEDD

La Mauritanie a succédé, mardi, à la Côte d’Ivoire à la tête du Comité régional de pilotage (CRP) du projet de l’Autonomisation des femmes et dividende démographique au sahel ou Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend (SWEDD).

Après son mandat de deux ans arrivé à terme, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a passé la main au ministre de l’Education nationale, de la formation technique et de la réforme de la République islamique de la Mauritanie, Mohamed Melainine Ould Eyih, au cours de la cinquième réunion ordinaire du CRP tenue en mode virtuel.

Les travaux de cette cinquième réunion ordinaire du CRP ont été marqués notamment par le bilan de la ministre Mariatou Koné à la tête de cette instance du SWEDD.

A ce propos, en dépit de la crise sanitaire mondiale de Coronavirus (Covid-19), les participants ont noté qu’elle a mené des actions de plaidoyer auprès des premières dames du Niger et de la Côte d’Ivoire.

Le mandat de Mariatou Koné a été également marqué par le nombre de pays membres du projet SWEDD qui est passé de six à neuf, mais aussi l’obtention d’un financement additionnel de la Banque mondiale.

Au regard de ces « bons résultats obtenus durant son mandat » grâce à son leadership pour relever les importants défis dans la communauté SWEED, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a été distinguée par ses pairs au cours de ce passage de témoin.

Le projet Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel  (SWEDD) est une initiative régionale impliquant neuf pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre confrontés à des défis sociodémographiques identiques. Il s’agit du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire,  du Mali, de la Mauritanie, du Niger,  du Benin, de la Guinée, du Tchad et du Cameroun.

Ce projet vise à renforcer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes en vue d’accélérer la transition démographique dans la région.

Financé par la Banque mondiale, il est mis en œuvre par les pays avec l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la population et l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).  

L’espace du SWEDD comptait en 2015, 107 millions d’habitants.  Les projections estiment à 356 millions les populations de cet espace en 2063.

Le projet  a été lancé en 2015 pour un mandat de trois ans. Après plusieurs plaidoyers, le projet SWEDD financé à plus de 207 millions de dollars par la Banque mondiale a été prorogé jusqu’en 2023.

Un collectif de journalistes annonce une marche pour exiger la libération de Amadou Diouldé Diallo

Un collectif de journalistes va tenir une marche, mercredi 31 mars 2021, pour exiger la libération du journaliste, Amadou Diouldé Diallo, détenu depuis le 27 février et inculpé par le parquet de Dixinn pour « offense au chef de l’Etat ».

« Le Collectif décide d’organiser une marche pacifique ce mercredi 31 mars 2021, pour dénoncer la détention préventive de notre confrère depuis un mois à la Maison centrale de Conakry », a annoncé le collectif, lundi 29 mars 2021, lors d’une conférence.

« Une lettre d’information a été déposée à la mairie de Kaloum le vendredi 26 mars 2021 ».

La marche  partira de la Bourse du travail, en passant par le Musée Sandervalia- Mosquée sénégalaise-Carrefour Banque centrale, pour finir devant le ministère de la Justice.

Les journalistes qui soutiennent la libération de Amadou Diouldé estiment que le journaliste devait être poursuivi sur les bases de la Loi L002 sur la liberté de la presse en Guinée. Celle-ci dépénalise les délits de presse dans le pays.

Me Thierno Souleymane Baldé a rappelé dans le soutien l’objectif ce n’est de défendre l’impunité, mais le respect de la loi L002.

 

Le gouvernement ouvre une enquête au sujet du naufrage mortel aux larges de Kanfarandé

Conakry le 29 Mars 2021 – Le Gouvernement guinéen informe l’opinion nationale qu’une pirogue de pêche non immatriculée, en partance pour Boffadar et transportant clandestinement à son bord, des passagers et naviguant nuitamment, sans aucune mesure de sécurité et de sûreté a fait naufrage aux larges de Madina Koukouba, sous-préfecture de Kanfarandé, ce lundi, 29 mars 2021 aux environs de 7h du matin.

Le Gouvernement déplore vivement l’accident et son triste bilan provisoire qui fait état de 14 décès, 1 disparu et 15 blessés, actuellement pris en charge pour les soins d’urgence, dans les services sanitaires de Kafarandé, préfecture de Boké.

Le Gouvernement guinéen annonce l’ouverture d’une enquête sérieuse et diligente par les services compétents en vue d’élucider les causes et les circonstances du drame et d’en tirer toutes les conséquences.

Le Gouvernement présente aux familles, aux proches des victimes et à tout le peuple de Guinée, ses condoléances émues et exprime ses souhaits de prompt rétablissement à l’ensemble des rescapés.

 

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

Cour d’appel de Conakry : le procureur demande la confirmation de la peine de 5 ans d’emprisonnement contre colonel Barry

Le procès en appel du Colonel Mamadou Alpha Barry ce haut gradé de la gendarmerie nationale s’est poursuivi hier lundi 29 mars 2021 à la cour d’appel de Conakry.

Pour cette journée d’audience, l’accent a été mis sur les réquisitions du parquet et les plaidoiries de la défense. Dans son réquisitoire, l’avocat général au parquet de la cour d’appel de Conakry Mr Mohamed Kaba, a demandé la confirmation du verdict qui avait été prononcé par le tribunal.

En effet, Colonel Barry est condamné à  5 ans d’emprisonnement ferme par le tribunal militaire permanent de Conakry pour des faits de ” vol aggravé”  pour une somme de 165 millions de francs guinéens à la requête du commerçant Ibrahima Diallo. Une condamnation que le procureur a demandé de confirmer.

« Le plaignant lui a laissé la clé de son véhicule pour des raisons sécuritaires. Colonel Barry a reconnu les faits devant le haut commandement de la gendarmerie en guise de justification qu’il avait besoin d’argent parce que sa maman était malade. Monsieur le président, les enquêtes dans cette affaire ont été menées dans les règles de l’art. Monsieur le président, colonel Barry n’a jamais été entendu la nuit ni sous menace. C’est pour vous dire que les faits qu’on lui reproche sont constitués. Monsieur Ibrahima Diallo n’a jamais donné le mandat au colonel Barry de soustraire dans son sac de l’argent. Monsieur le président, mon colonel nous parle d’un mandat verbal qu’il aurait reçu du plaignant, d’ailleurs ce que le plaignant rejette. Donc c’est au colonel Barry de nous apporter la preuve du mandat qu’il a reçu de monsieur Ibrahima Diallo. Au cas contraire, nous considérons que le colonel a pris possession d’un bien dont il n’est pas propriétaire. En plus monsieur le président, colonel Barry a agi la nuit. A 1 heure du matin. Donc nous estimons que l’infraction de vol est consommée. Monsieur le président, nous requérons qu’il vous plaise de confirmer la décision du tribunal militaire », soutient le procureur.

Le verdict dans cette affaire est attendu le 26 avril prochain.

 

Alpha Condé indexe Macky Sall : « Ceux qui menacent de déstabiliser la Guinée, ils le font depuis Dakar »

En séjour, hier, dimanche à Fria, le président de la république, Alpha Condé accuse son homologue Macky Sall d’accepter que son pays serve de base arrière pour déstabiliser la Guinée.

Alpha Condé a laissé entendre que « certains avaient prédit des complots contre la Guinée. Si je déballe tout, beaucoup vont fuir le pays ».

« Ils ont dit que la Guinée allait bruler, la Guinée n’a pas brûlé. Nous voilà ensemble, le pays est calme. Mais Dieu ne dort pas. Ceux qui voulaient que la Guinée brûle, nous voyons ce qui est en train de se passer chez eux. Moi je ne combats personne. Depuis que je suis devenu président, aucun opposant n’est venu à Conakry pour critiquer son gouvernement. Je n’accepte pas. Mais tout le monde sait que ceux qui nous insultent, qui veulent que la Guinée brûle le font à partir de Dakar. J’ai dit dans le JA que dans quelques années, seul le Nigéria dépassera la Guinée. Cela déplait à beaucoup de nos voisins », a déclaré Alpha Condé en langue nationale soussou.

Prise en septembre, la décision de fermer les frontières terrestres avec le Sénégal reste maintenue jusqu’à nouvel ordre.

 

Covid-19 : l’Afrique exhortée à une relance économique résiliente

La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) exhorte les pays africains à adopter des mesures politiques qui encouragent les investissements verts visant à accroître la productivité pour faciliter une relance durable à la suite de la crise de coronavirus et parvenir à une industrialisation durable.« Les pays doivent également soutenir les Petites et moyennes entreprises (PME) et renforcer les systèmes de protection sociale pour revitaliser les moyens de subsistance », affirme Hopestone Kayiska Chavula, qui assure l’intérim de la Section d’analyse macroéconomique, de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance, de la CEA.

Il présentait son rapport axé sur les récents développements économiques et sociaux en Afrique présenté lors la 39ème réunion du Comité d’experts de la CEA dans le cadre de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, ouvert depuis mercredi dernier à Addis-Abeba (Ethiopie).

« Le renforcement des systèmes de santé, notamment par la création de centres de santé régionaux à la pointe de la technologie, est également essentiel », dit-il, ajoutant que les pays doivent également renforcer les systèmes de suivi et d’évaluation et les systèmes statistiques existants pour évaluer et affiner en permanence les mesures d’atténuation et de relance.

Selon M. Chavula, il faut un soutien de la communauté internationale pour faire face aux contraintes de liquidités et promouvoir la relance. Ce qui peut se faire grâce à de nouvelles émissions et réaffectations de Droits de tirage spéciaux (DTS), à une baisse du coût du crédit, à une restructuration ordonnée de la dette et à la recapitalisation des banques multilatérales de développement (BMD).

« Une grande partie des progrès réalisés ces dernières années en matière d’éducation, de santé et d’éradication de la pauvreté a été stoppée ou annulée par la pandémie de Covid-19 », Hopestone Kayiska Chavula, soulignant que la CEA estime qu’entre 49 et 161 millions de personnes tomberont dans une pauvreté profonde en raison de la crise.

On estime que le PIB de l’Afrique s’est contracté en 2020 malgré une relance aux 3e et 4e trimestres mais les perspectives pour 2021 sont positives.

Les déficits budgétaires se sont creusés en raison de l’augmentation des dépenses publiques visant à enrayer la propagation de la pandémie, et de nombreux autres pays africains risquent en conséquence d’être surendettés.

Des politiques monétaires accommodantes ont été maintenues pour amortir les effets négatifs de la pandémie sur l’activité économique malgré les pressions inflationnistes dans certains pays, déclare M. Chavula.

Le commerce africain a diminué mais connaîtra une hausse avec la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

La croissance du PIB réel est restée modérée sur le continent, principalement en raison des risques de baisse associés à la deuxième vague d’infections, à la baisse des prix des produits de base et aux risques budgétaires importants ainsi qu’aux conflits dans certains pays.

L’année 2021 s’annonce positive, indique M. Chavula, en raison de la disponibilité des vaccins contre la COVID-19 et de l’amélioration de l’activité économique au 4ème trimestre 2020, des dépenses pour les fêtes et les frais de voyage.

Bravo Cellou Dalein Diallo ! (Boubacar BARRY)

Monsieur le Président, votre sens de responsabilité impose votre présidentialisation. Nul doute là-dessus eu égard le comportement peu appréciable de votre concurrent de toujours. Bravo et merci.

Merci pour le sens de l’honneur et de la dignité. Merci pour la noblesse que vous réservez à la fonction qui vous sied de plus en plus en République de Guinée. La fonction de Président de la République, Chef de l’Etat.

Ces mots ne sont aucunement ceux d’un militant de l’UFDG. Ces mots viennent d’un simple citoyen du pays qui observe et lutte pour le changement démocratique en Guinée. Donc je peux m’exprimer librement ici en tant qu’observateur et admirateur de l’homme face aux différentes situations auxquelles il se confronte tous les jours dans le pays de ces ancêtres. Le pays qu’il a tant servi.

Le monde entier vient d’assister cette semaine à votre interdiction de sortir du territoire sans aucun motif connu de vous et du grand public. Seul le commanditaire et les exécutants en savent quelque chose. Nous autres, avons droit à l’ignorance et au mépris du système.

De votre place assise dans l’avion, on vous apprend que vous êtes le problème qui empêche le décollage. Vous devez descendre. Vous l’avez fait sans même avoir donné l’occasion aux flics de s’approcher de vous. Je ne doute pas que vous êtes bien averti de leur sentiment à votre endroit. Un réflexe serein et sécuritaire vous a guidé dans le bon sens. Le contraire aurait été enfantin.

Face aux caprices que vous impose le régime, vous continuez d’opposer une hauteur de vue qui suscite parfois polémique et/admiration. Selon l’angle d’observation dans lequel on se situe.

Je voudrais ici rappeler que le seul fait d’avoir fait le cabri à l’université devant les étudiants de Conakry, Alpha Condé s’était ainsi attiré toutes les critiques les plus acerbes. Imaginons maintenant une seconde Cellou Dalein Diallo se battre comme un jeune révolté dans un avion. Quelle image le monde retiendrait-il de lui ? Se battre dans un avion revient à un sans-papiers désœuvré en voie d’être rapatrié. Est-il aussi dans le besoin vital de sortir du territoire ? La réponse est Non. Mais son droit est bafoué incontestablement. Sa liberté confisquée par le dépositaire de la puissance publique.

Cette confiscation de liberté est presque synonyme de prison pour un homme qui ne souffre d’aucune plainte, d’aucune convocation et par conséquent d’aucune sentence ou décision juridique l’empêchant de se mouvoir, d’aller et venir.

Au contraire, il paie le prix de l’amitié trop poussée de celui qui est encore à la tête du pays.

Ce qui est beau dans tout ça, c’est que rien ne fait dévier Dalein de son chemin d’homme responsable. Il ne tombe ni dans l’énervement, ni dans les invectives. Il ne pique aucune colère. Il suit son chemin. Il demeure inébranlable.

Le comportement de Cellou Dalein force l’admiration. Il faut se l’avouer. Et ce, que l’on soit son militant, son sympathisant ou pas. Et ce ne sont pas les leçons de bravoure ou de courage herculéen que voudraient lui donner certains puissants (comme Élie Kamano qui fut baffé par la femme de JMT puis jeté au gnouf dans son propre village de Guéckédou) qui devraient constituer une préoccupation.

Pour terminer, j’oriente mes pensées vers Chérif Bah, Abdoulaye Bah, Cellou Baldé, Ousmane Gaoual, Souleymane Condé, Ismaël Condé, Étienne Soropogui, Foniké Manguè et tous ces anonymes ou inconnus du grand public qui subissent la force de l’injustice, la brutalité de la machine de répression en place. Je leur demande de tenir bon dans la dignité et l’honneur car la vérité finira toujours pas triompher.

Boubacar BARRY
Citoyen Guinéen pour une alternance en Guinée

Faible taux du commerce intra-africain (rapport)

Les pays africains continuent de commercer plus avec l’extérieur qu’entre eux, selon un rapport d’évaluation de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).Le rapport qui porte sur les progrès réalisés en matière d’intégration régionale dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a été présenté lors du 39ème Comité d’experts de la CEA, qui a débuté hier mercredi à Addis-Abeba (Ethiopie).

« L’Union européenne, indique le rapport, occupe la plus grosse part du marché, représentant 29,8% du commerce total en 2018. La tendance est cependant en train de changer après le Brexit et également en raison de l’augmentation des échanges entre la Chine et l’Afrique ».

Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, à la CEA, tout en présentant les conclusions du rapport, affirme que la Covid-19 a gravement perturbé la mise en œuvre des initiatives d’intégration régionale, y compris la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), en particulier le commerce à cause de la fermeture des frontières nationales.

« Les problèmes de gouvernance, de paix et de sécurité continuent entraver la mise en œuvre de l’intégration régionale. La numérisation est essentielle pour maintenir la compétitivité commerciale et permettre une participation effective au commerce électronique transfrontalier », déclare M. Karingi.

Le rapport montre qu’en 2018, l’Afrique ne représentait que 2,6% du commerce mondial, soit une légère augmentation par rapport à 0,2% par rapport à 2017.

Le commerce intra-africain est passé à 16,1% en 2018 (159,1 milliards de dollars), contre 15,5% en 2017. À l’échelle mondiale, la production a légèrement diminué à 3,6% en 2018, contre 3,8% en 2017.

Alors que des progrès continuent d’être réalisés dans la poursuite du programme d’intégration régionale du continent dans les huit Communautés économiques régionales (CER), des défis pour parvenir à une intégration plus approfondie demeurent. En particulier, la plupart des CER et des États membres ont du mal à réaliser des progrès dans le domaine de l’intégration productive.

M. Karingi note qu’avant la pandémie de Covid-19, le commerce intra-africain a augmenté, mais par rapport à d’autres régions, ce commerce est resté faible.

« Le commerce, la circulation économique des personnes et des services, les infrastructures, la gouvernance, la paix et la sécurité sont les principaux piliers de l’intégration régionale », fait-il remarquer, ajoutant que de nombreux pays font beaucoup pour mettre en œuvre la Zleca.

Selon lui, la paix et la sécurité créent des environnements propices à la poursuite de l’intégration régionale et à la réalisation d’objectifs de développement continental plus larges.

Le rapport présente une évaluation de l’état de l’intégration régionale en Afrique avec un accent particulier sur les progrès réalisés par les CER dans les dimensions clés de l’intégration régionale, y compris l’intégration macroéconomique, l’intégration productive, l’intégration commerciale, l’intégration des infrastructures, la libre circulation des personnes et la gouvernance, la paix et la sécurité.

Dans toutes les CER, déclare M. Karingi, l’intégration productive est la dimension la moins performante de l’intégration régionale.

« La plupart des communautés sont à la traîne en termes d’exportations et d’importations intermédiaires intra-régionales, et enregistrent un très faible indice de complémentarité du commerce des marchandises », dit-il, ajoutant que l’intégration productive est essentielle pour renforcer l’industrialisation et le commerce.

Selon le rapport, l’Union du Maghreb arabe (UMA) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) occupent la tête de l’intégration productive, avec des scores d’indice de 0,449 et 0,434, respectivement, tandis que la CEDEAO est le bloc régional le moins intégré dans ce domaine, avec un score d’indice de 0,220.

Malgré la faible performance de la majorité des CER en matière d’intégration productive, plusieurs initiatives sont en cours pour améliorer la situation, dont certaines sont soutenues par la CEA.

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la CAE sont les communautés les plus performantes en termes d’intégration macroéconomique, avec des scores d’indice de 0,684 et 0,660, respectivement.

Reporters sans frontières demande la libération du journaliste Amadou Diouldé Diallo

Inculpé pour “offense au chef de l’Etat”, un journaliste de la Radio télévision guinéenne (RTG) est emprisonné depuis plus de deux semaines alors que la Guinée a dépénalisé les délits de presse.

Reporters sans frontières (RSF) demande sa libération immédiate et sans condition et exhorte les autorités à mettre fin aux emprisonnements arbitraires de journalistes.

Le journaliste sportif de la RTGAmadou Diouldé Diallo, reste en prison. La Cour d’appel de Conakry a refusé le 10 mars dernier sa demande de libération conditionnelle. Interpellé sans convocation préalable, le samedi 27 février, à la suite de son passage dans l’émission “L’œil du Lynx’’ de la radio privée Lynx FM où il s’était exprimé sur le président Alpha Condé et les violences ethniques dans le pays, le journaliste qui est détenu depuis le 1er mars, est inculpé pour “offense au chef de l’Etat”. En mauvaise santé, il a dû être évacué le lendemain de son incarcération dans un hôpital de Conakry.

Contactés par RSF, deux de ses avocats, Alseny Aïssata Diallo et Mohamed Traoré, ont dénoncé une violation de la loi sur les médias, insistant sur le fait que les délits de presse sont dépénalisés dans le pays et ne doivent ainsi pas donner lieu à un emprisonnement. Il ont également annoncé avoir introduit une nouvelle demande de mise en liberté, qui est en cours d’examen.

Rien ne peut justifier le maintien en détention de ce journaliste, dont nous demandons la libération immédiate et sans condition, déclare le directeur du bureau Afrique de l’Ouest de RSF, Assane Diagne. Les délits de presse étant dépénalisés depuis 2010, l’incarcération de Amadou Diouldé Diallo est illégale et témoigne de la volonté des autorités guinéennes de censurer les voix discordantes. Nous les exhortons à se conformer au respect des dispositions de la loi sur les médias et à libérer ce journaliste qui est actuellement en mauvaise santé.”

En Guinée, les journalistes sont régulièrement arrêtés ou gardés à vue en raison de leur travail. Le mois dernier, le journaliste sportif Ibrahima Sadio Bah a été condamné à six mois de prison ferme et à payer une amende de 500 000 francs guinéens (environ 40 euros) pour ‘’diffamation, injures publiques et dénonciation calomnieuse’’ à l’encontre du président de la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT), Mamadou Antonio Souaré.

En janvier dernier, la condamnation sur la base du code pénal de trois journalistes de la radio Nostalgie, avait suscité de vives réactions poussant le ministre de la Justice à instruire le parquet de faire une déclaration d’appel contre la décision.

La justice guinéenne au service de la politique (Par Sékou Koundouno)

Le pool d’avocats qui défend le journaliste Amadou Djouldé Diallo a adressé le 11 mars 2021 une demande de mise en liberté à Monsieur Ousmane Coumbassa, doyen des juges d’instruction du Tribunal de Première Instance de Dixinn.

Dans leur demande, les avocats ont invoqué l’illégalité de la mise en détention de M. Amadou Djouldé Diallo au regard de la loi sur la liberté de la presse. Il faut reconnaître que selon de nombreuses sources, les avocats ont introduit cette demande de mise en liberté sans trop d’illusions eu égard à la forte dépendance du juge Ousmane Coumbassa vis-à-vis du procureur de la justice, Sidy Souleymane Ndiaye.

Et comme, il fallait s’y attendre, le juge d’instruction a rendu une ordonnance de rejet de la demande des avocats. Mais ce qui est étonnant, ce sont les motifs qui justifient la décision du juge. Il déclare en effet que ‘’les faits imputés contre Amadou Djouldé Diallo sont d’une extrême gravité de nature à heurter la sensibilité du public’’. Il ajoute que ‘’la personnalité de l’inculpé fait craindre le renouvellement des faits actuellement poursuivis’’.

Il est important que l’opinion publique nationale et internationale ait connaissance de cette motivation afin de constater comment certains juges déshonorent leur robe à travers des décisions de justice scandaleuses. Comment un juge peut-il avoir le courage de qualifier les faits reprochés à M.Amadou Djouldé Diallo de ‘’faits d’une extrême gravité’’ ? Des faits d’une gravité tellement extrême qu’ils sont punis….d’une amende de 5.000.000 GNF seulement, pourrait-on dire. Lorsque le juge parle de  » faits d’une extrême gravité « , on penserait à des infractions comme l’assassinat, le meurtre, le viol, l’empoisonnement, l’incendie volontaire. On penserait même à un crime de génocide, à un crime de guerre, à un crime contre l’humanité.

Les propos de M. Amadou Djouldé Diallo sont-ils plus graves que ceux d’un individu qui insulte toute une communauté, qui demande qu’on tue tous les membres de cette communauté installés dans une région et qui s’affiche néanmoins avec Alpha Condé, sa femme et ses ministres ou directeurs? Il est très malheureux que des magistrats se prêtent à un jeu aussi malsain alors qu’ils ont juré d’exercer leur mission en âme et conscience.

Le juge Ousmane Coumbassa écrit dans son ordonnance que la détention de M. Amadou Djouldé Diallo est le seul moyen de préserver l’ordre public. Mais en quoi l’ordre public a-t-il été troublé par les propos de Amadou Djouldé Diallo ? En quoi sa mise en liberté peut-elle troubler l’ordre public ? Ce genre de décisions prouvent à suffisance que dans le contexte actuel, la justice qui devait être une solution est devenu un problème.

Les différentes décisions rendues contre des membres de l’opposition et de la société civile ainsi que dans le cadre du litige lié à la fermeture du siège de l’UFDG pour ne citer que ces cas constituent l’illustration la plus parfaite de l’assujettissement de la justice. Et dans tout cela, le juge Coumbassa ne répond même pas, semble-t-il, aux arguments développés par les avocats de M.Amadou Djouldé Diallo. On est en train de dire aujourd’hui que la justice est elle-même devenue une source d’insécurité pour les citoyens. 

Mais quoi qu’il en soit le combat pour le véritable changement sera mené jusqu’à son terme. Et il sera couronné de victoire. Inchallah

Sékou Koundouno
Responsable des stratégies et planification du FNDC

UFDG : Les 14 fédérations de l’Amérique du Nord réaffirment leur soutien à Cellou Dalein

A travers une déclaration, la coordination des fédérations de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de l’Amérique du Nord a exprimée, ce mardi 09 mars 2021, son soutien indéfectible  et sa ferme détermination à rester fidèle à leur leader, Cellou Dalein Diallo.

Ci-dessous la déclaration :

Coordination des Fédérations UFDG de l’Amérique du Nord

MOTION DE CONFIANCE DE LA COORDINATION DES FÉDÉRATIONS DE L’UFDG DE L’AMÉRIQUE DU NORD AU PRÉSIDENT ÉLU CELLOU DALEIN DIALLO

La Coordination des 14 Fédérations de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de l’Amérique du Nord, au nom des militants, sympathisants et responsables de leurs fédérations respectives, vient par la présente déclaration exprimer son soutien indéfectible au président élu de la Guinée et à la Direction Nationale du parti. Nous réitérons notre totale confiance au
leadership du président élu de la Guinée, notre ferme détermination de rester fidèles aux idéaux du parti pour la justice, l’égalité et la solidarité pour tous les Guinéens.

Actuellement, la Guinée est en train de traverser des moments difficiles par la simple volonté d’un seul homme qui s’entête à mourir au pouvoir. En plus de ces difficultés communes aux guinéens,
notre parti et ses alliés sont victimes depuis des mois d’un véritable acharnement et une terreur de la part du régime illégitime de Conakry. Entre autres :

Le harcèlement judiciaire continu contre les cadres de l’UFDG, de l’ANAD, des militants et sympathisants et de nombreux leaders d’opinions arrêtés et détenus arbitrairement dans des conditions inhumaines suivi de cas de morts en prison.

L’assassinat de plus de 51 citoyens partisans de l’UFDG et de l’ANAD sans aucune justice, comme ce fut toujours le cas.

La fermeture illégale des bureaux du président du parti et du siège de l’UFDG.

Les raisons de toutes ces exactions et injustices visent à faire taire l’UFDG, disperser ses alliés au sein de la grande coalition de l’ANAD et à nous faire renoncer à notre victoire. Rien de cela
n’arrivera, car nous maintiendrons le cap avec la ferme conviction qu’il n’y aura jamais de recul dans notre combat pour la justice, l’égalité et le développement pour tous les Guinéens.

Par ailleurs, nous nous inclinons pieusement devant la mémoire de tous ceux qui ont payé de leur vie dans cette lutte que nous menons sous le leadership du président élu et prions pour le repos de leur âme.

Nos pensées vont vers ceux qui sont injustement privés de leur liberté et prions pour la santé individuelle de tout un chacun. Nous condamnons la détention de nos militants et responsables et exigeons leur libération immédiate.

Nous responsables de l’UFDG de l’Amérique du Nord, réaffirmons sans équivoque notre détermination à continuer ce combat pour l’instauration en Guinée d’une démocratie et d’un état de droit.

Vive le Président élu Cellou Dalein Diallo
Vive l’UFDG et l’ANAD
Vive la République de Guinée
La Coordination des 14 Fédérations signataires de cette déclaration de l’UFDG de l’Amérique du
Nord :
1. Atlanta
2. Boston
3. Brooklyn
4. Bronx
5. Chicago
6. Indiana
7. Manhattan
8. Memphis
9. Montréal Canada
10. Ohio
11. Queens
12. Toronto
13. Vallée de Delaware (NJ.PA.DE)

14. Washington DC

Trafic de cocaïne en Guinée : l’avocat de Mamady Kaba relève « des incohérences » dans le rapport d’État

Mamady Kaba interpellé le 19 janvier dernier et placé en détention provisoire à la maison centrale de Conakry est accusé d’être impliqué dans le trafic international de Cocaïne en Guinée. Son avocat,  Maître Yaya Konaté était face à la presse, hier, lundi 8 mars 2021. l’avocat soulève des incohérences et dénonce une violation de la présomption d’innocence de son client. 

Maître Yaya Konaté a au nom de ses pairs, dit constaté des « incohérences et des arrangements graves » qui ont été révélés par le rapport d’État, rendu public par le porte-parole de la commission rogatoire.

« Il s’agit notamment de la situation des deux expatriés, sur lesquels la drogue a été saisie et qui ne sont pas aux arrêts. Et les raisons pour lesquelles ces personnes ne sont pas présentes ne sont pas connues. Il a fallu  certainement que les gens prennent la décision de les libérer. Et comment ont-ils pu quitter le territoire national ? Ces questions restent en suspens. C’est pourquoi nous estimons que l’enquête menée avant la commission rogatoire a des insuffisances et des incohérences. « , dénonce Me Konaté.

Selon l’avocat, c’est par voie de presse que son client Mamady Kaba a été indexé par son frère dénommé Issa Kaba, tout indiquant avoir été mêlé à cette affaire par ce dernier.

Me Konaté rappelle que ‘’le fait qu’il ait publiquement culpabilisé son grand frère constitue une violation de la présomption d’innocence de M. Mamady Kaba et c’est ce que nous avons révélé ».

Le 5 janvier dernier dans une villa au quartier Nongo, 177 plaquettes de cocaïne ont été saisies par une équipe mixte des services de sécurité. ‘’Je ne sais pas si la commission dit qu’elle a trouvé de la drogue dans le domicile de mon client. En tout cas, il est inculpé et placé sous mandat de dépôt à la maison centrale”, conclut l’avocat.

 

Guinée : décès de l’écrivain Djibril Tamsir Niane

L’écrivain guinéen, Djibril Tamsir Niane, est décédé ce lundi à Dakar à l’âge de 89 ans.L’auteur de Soundjata ou l’épopée mandingue était spécialiste de l’histoire du mandingue. Il a participé à l’écriture de l’Histoire générale de l’Afrique sous l’égide de l’Unesco.

Salon des Entrepreneurs de Guinée: l’édition 2021 reportée

Compte tenu de l’évolution de l’épidémie en Guinée et des dernières mesures annoncées par le Président de la République pour renforcer les directives sanitaires en vigueur dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 et la maladie à virus Ebola, le Salon des Entrepreneurs de Guinée (SADEN), organisateur de l’évènement éponyme, annonce que son édition 2021, initialement prévue les 24 et 25 mars prochains, est reportée.

Les membres du comité d’organisation du SADEN se sont rendus à cette décision inéluctable au regard de la situation sanitaire nationale et de la fréquentation qu’un tel évènement engendre. La prochaine édition du Salon des Entrepreneurs de Guinée se tiendra courant 2021, à une date précise qui sera communiquée ultérieurement.

« Nous sommes évidemment déçus de ne pas pouvoir tenir l’édition 2021 du SADEN à la date prévue. Après de longs mois de préparation dans un contexte difficile et incertain, nous nous réjouissions de pouvoir retrouver le public. Nous sommes convaincus que les acteurs impliqués et le public qui, chaque année se rassemblent autour de cet évènement phare de notre pays, seront au rendez-vous prochainement. Notre volonté reste intacte de faire de cette édition une réussite » a déclaré Souleymane Camara, Commissaire Général.

Souleymane Camara, Commissaire Général, a également ajouté : « Nous remercions très chaleureusement l’ensemble de nos partenaires, exposants et prestataires, pour leur confiance. Nous tenons à remercier également nos visiteurs pour leur compréhension ainsi que les autorités qui nous accompagnent de longue date et qui nous ont renouvelé leur soutien pendant cette période compliquée. L’édition 2021 sera un grand Salon. Toutes nos équipes sont d’ores et déjà mobilisées sur cette mission et mettent tout en œuvre pour continuer d’aider au mieux l’ensemble des entreprises de Guinée à traverser cette nouvelle épreuve et à préparer l’avenir ».

A PROPOS DU SALON DES ENTREPRENEURS DE GUINÉE

Dédié à l’émergence et à la croissance des entreprises (création, reprise, franchise, développement, financements, innovation, transmission…), le SADEN est le plus grand rassemblement d’entrepreneurs en Guinée.

A la fois révélateur des nouvelles entreprises et tendances entrepreneuriales, le SADEN promeut, informe, accompagne et conseille les entrepreneurs dans leurs projets. Il propose également un véritable espace de rencontres et d’échanges d’expérience qui favorise chaque année la création et le développement des entreprises mais aussi l’émergence de projets innovants à fort impact.

Site Internet : www.salondesentrepreneursdeguinee.com

CONTACT

Pour toute information supplémentaire, merci de nous écrire via contact@salondesentrepreneursdeguinee.com

L’Equipe SADEN