Journée internationale des droits de la femme : déclaration conjointe de l’UE et de ses Etats membres présents en Guinée

Comme chaque année, en Guinée et dans le monde entier, la date du 8 mars permet de mettre en lumière la situation des droits des femmes, de rappeler les principaux défis rencontrés, mais aussi de faire le bilan des améliorations.

Cette année, nous célébrons cette journée dans un contexte particulier de crise sanitaire, l’épidémie mondiale de Covid-19 étant couplée, en Guinée, avec une nouvelle émergence de la maladie à virus Ebola.

La situation socio-économique des femmes en a pâti cruellement, puisque selon ONU Femmes et le PNUD, la pandémie devrait faire basculer 47 millions de femmes dans l’extrême pauvreté, les projections reflétant un écart de plus en plus important entre les femmes et les hommes.

L’égalité de genre est une valeur fondamentale de l’Union européenne et de ses États membres, un droit de l’Homme universellement reconnu et une condition essentielle pour le bien-être, la croissance économique, la prospérité, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité des pays. Aussi, l’égalité des sexes constitue un objectif politique clé de l’action extérieure de l’Union européenne, qui se donne pour ambition d’accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable, dont l’humanité entière pourra tirer bénéfice.

Si la réponse est globale, pour être efficaces les défis en matière d’égalité de genre nécessitent des réponses adaptées aux contextes variés des différents pays. Aucune nation dans le monde n’est à ce jour parvenue à une parfaite égalité entre les individus et à leur donner le même poids dans la société indifféremment de leur sexe.

En Guinée, certains progrès relatifs à la condition des femmes ont été réalisés, mais des iniquités profondes et des discriminations subsistent, notamment en ce qui concerne l’accès à la santé, à l’éducation et à la justice. Les violences basées sur le genre sont, malheureusement, encore très courantes et encore trop souvent tolérées par la société. En témoigne le taux de prévalence de 94.5% des mutilations génitales féminines (pour les femmes entre 15 et 49 ans), le deuxième plus élevé au monde, et l’acceptation de ces violences par la société guinéenne :

  • 69% des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans y sont favorables,
  • 53% des hommes et des garçons âgés de 15 à 49 ans le sont aussi.

Ces discriminations basées sur le genre persistent alors que la République de Guinée a adopté la résolution des Nations Unies qui vise l’éradication des discriminations à l’égard des femmes.

Parallèlement à ces inquiétudes, des perspectives plus positives se dégagent. On le voit par exemple avec l’implication des femmes et des filles dans l’élaboration des politiques nationales du Plan National de développement économique et social (PNDES) II. Les nouvelles générations doivent prendre une part active aux mouvements en faveur d’une transition verte et juste, s’impliquer dans la promotion de la démocratie, de l’égalité des droits et de sociétés pacifiques et inclusives.

L’Union européenne et ses États membres présents en Guinée, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France et l’Italie, s’efforceront d’offrir aux Guinéennes des opportunités dans ce sens et associeront leurs moyens et leurs efforts pour accompagner la Guinée dans ses objectifs de pleine égalité de genre, dans tous les domaines. Ils mettront leurs appuis au service de la lutte contre toute forme de violence de genre; de la promotion de la santé et des droits reproductifs et sexuels ; du renforcement des droits économiques et sociaux, ainsi que de l’éducation et de l’autonomisation des filles et des femmes. Ils appuieront enfin la participation des femmes à la vie politique et à la prise de décisions, à tous niveaux.

Ainsi, ensemble, nous tenterons de bâtir une société meilleure pour le bénéfice de toutes et de tous.

Lutte contre la covid-19 : la Guinée lance sa campagne de vaccination

La Guinée a lancé ce vendredi 05 mars 2021 sa campagne nationale de vaccination contre la covid-19 au centre de traitement épidémiologique de Gbessia dans la commune de Matoto (Conakry).

Arrivé cette semaine en provenance de la Chine, le vaccin de Sinopharm sera injecté en deux doses. D’abord une dose de 0,5 ml J1. Ensuite, 0,5ml entre J21 et J28.

Selon le ministre de la Santé, la première phase de cette opération de vaccination concerne les personnes vulnérables notamment le personnel de santé, les personnes âgées de 60 ans et plus, les personnes ayant des emplois stratégiques ainsi que les leaders religieux.

Le Général Rémy Lamah précise que la vaccination sera faite dans les quartiers les plus touchés de la capitale Conakry et villes environnantes. Il souligne que cette campagne de vaccination a été rendue possible grâce à l’appui des différents partenaires bi et multilatéraux engagés aux côtés de la Guinée pour juguler la pandémie de Covid-19.

Le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS), Dr Sakoba Keita, a rappelé pour sa part que la campagne de vaccination contre le Covid-19 a été lancée le 30 décembre dernier par la vaccination des hauts responsables guinéens, dont le chef de l’Etat qui s’est vacciné le 15 janvier 2021. « Aujourd’hui, c’est la continuité de ce lancement tant pour le personnel de santé que pour le public en général (…) L’arme que l’humanité vient d’avoir, c’est le vaccin Covid-19 ; et nous sommes sûrs que les pays qui l’ont fait ont réussi à réduire l’incidence de cette maladie (…) Tous les gens qui sont cibles acceptent de prendre ce vaccin pour éviter des décès inutiles », a-t-il expliqué.

Selon le patron de l’ANSS, les pays qui ont opté pour la vaccination sont parvenus à réduire l’incidence du coronavirus. ‘’L ‘Israël a réduit l’incidence de la maladie à 90%’’, cite-t-il à titre d’exemple, appelant les personnes ciblées à accepter de se soumettre à la vaccination.

 

Les avocats des détenus politiques autorisés à rencontrer leurs clients

Depuis quelques temps, les avocats des détenus politiques dont Ousmane Gaoual Diallo, Etienne Soropogui, Chérif Bah, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah n’ont pas accès à leurs clients.  Suite à ça, Une rencontre entre le Conseil de l’ordre des avocats, les ministres Mory Doumbouya et Hawa Béavogui ainsi que le collectif des avocats des opposants au 3e mandat incarcérés en prison a eu lieu hier, jeudi à Conakry. 

Au  sortie de la rencontre, Me Salifou Béavogui a déclaré que « tout s’est très bien passé. Aujourd’hui nous avons eu l’assurance que nous aurons désormais accès à nos clients parce que c’était le seul point qui nous a amenés ici, le fait que nous n’avions plus le droit de rencontrer nos clients »

Avant d’annoncer : « Quatre de nos clients ont été positifs au Covid-19 et ils doivent être internés dans le centre. Comprenez bien  que nous ne pouvons pas nous plaindre lorsqu’on va nous dire qu’on ne peut pas les rencontrer. C’est même dans notre propre intérêt de ne pas les rencontrer en ce moment. Mais ceux-là qui ne sont pas malades et qui ne sont pas déclarés positifs, nous pouvons bien les rencontrer. »

De son côté, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Me Mory Doumbouya, a laissé entendre qu’il était venu à la maison des avocats, « pour aplanir les divergences de vues sur des questions liées à des procédures en cours d’instruction. Je pense que l’essentiel était de trouver un compromis, le compromis a été trouvé ».

Notons que, le collectif des avocats a suspendu  toute participation aux audiences concernant leurs client, dénonçant une parodie en cours.

La facilitation des investissements, un pilier de la Zlecaf (CEA)

Les négociations imminentes de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) doivent se focaliser sur la facilitation des investissements.Stephen Karingi de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) qui a fait ce plaidoyer, estime que la facilitation des investissements devient de plus en plus un domaine d’intérêt dans le discours sur l’investissement en Afrique.

S’exprimant lors d’une table ronde virtuelle de haut niveau sur la facilitation des investissements pour le développement, M. Karingi, directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce de la CEA, met l’accent sur les avantages et les défis des cadres internationaux de facilitation des investissements pour le développement des économies africaines.

Il fait remarquer que les Investissements directs étrangers (IDE) en Afrique ont diminué à la suite de la pandémie de COVID-19 et que les décideurs en matière d’investissement ont un énorme défi pour redresser la tendance.

« La facilitation des investissements sera essentielle pour promouvoir une plus grande valeur ajoutée et une plus grande industrialisation en Afrique qui, comme vous le savez, est l’un des piliers fondamentaux de la Zlecaf », a-t-il affirmé.

Dans son propre discours, la Directrice exécutive du Centre du commerce international, Pamela Coke-Hamilton, appelle à un « partenariat en action et un partenariat pour l’action » afin de faire face aux difficultés sanitaires et économiques créées par le Pandémie de covid-19.

« Nous devons mettre en commun nos ressources et notre expertise pour reconstruire les voies d’investissement en Afrique », la pandémie ayant laissé des effets dévastateurs sur l’investissement, illustrés par la baisse d’environ 40% des IDE africains en 2020, déclare Coke-Hamilton.

Lutte contre Ebola : La Guinée et ses pays voisins adoptent des mesures communes

Une rencontre qualifiée d’urgente a mobilisé hier, mardi 02 mars 2021 à Conakry  le ministre de la Santé Rémy Lamah,  le ministre des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger Ibrahima Kalil Kaba et les chefs des délégations  de la Côte d’Ivoire, de  la Guinée Bissao, du  Libéria, du Sénégal et de la Sierra Leone. Objectif, adopter une stratégie commune pour lutter contre l’épidémie Ebola.
Cette réunion a abouti à un communiqué final contenant les grandes lignes d’une stratégie commune «de prévention, préparation et réponse face à la maladie à virus Ébola».
 Il a été convenu entre autres :
  • d’engager une coordination régionale de lutte contre la maladie à virus Ébola avec une collaboration transfrontière, y compris la mobilisation des communautés;
  • renfoncer les dispositions pour un échange d’informations en temps réel sur la situation épidémiologique et le suivi des contacts et les mouvements transfrontaliers;
  • renforcer la résilience et la réinsertion sociale des survivants par la prise de mesures facilitant l’adhésion des communautés
Président la cérémonie de clôture,  le Ministre des Affaires Étrangères et des Guinéens de l’Étranger, Dr. Ibrahima Khalil KABA a « assuré par avance de la bonne disposition du gouvernement guinéen, à mettre en œuvre les recommandations formulées », rapporte le service de communication du ministère des Affaire étrangères.

Condamner puis gracier : la stratégie d’Alpha Condé pour se sauver la face

Sept (7) détenus politiques innocents ont été libérés hier par M. Alpha Condé. Certains avaient été arrêtés, d’autres kidnappés en octobre 2020 et condamnés à 5 mois de prison ferme.

Ils ont passé injustement plus de 4 mois à la maison centrale de Conakry.

Cet acte de M. Alpha Condé est destiné à tromper l’opinion publique nationale et internationale pour donner l’impression d’une prétendue signe d’ouverture du régime ou d’un début de décrispation de la crise sociopolitique désastreuse dans laquelle se trouve notre pays aujourd’hui.

Tout le monde sait aujourd’hui que M. Alpha Condé est sous pression et son objectif pour espérer revenir sur la scène internationale est de rendre responsable les détenus politiques des nombreuses violations des droits humains commises par les forces de défense et de sécurité au service de son régime pendant les manifestations contre le troisième mandat.

Pour y arriver, l’équation est très simple : condamner puis gracier.

Nous ne devons pas céder à la manipulation.  Nous devons rester mobilisés pour continuer le combat démocratique afin de libérer la République de Guinée des mains des autocrates.

Ibrahima Diallo
FNDC

Le chef de file de l’opposition, Mamadou Sylla reçu par Alpha Condé

Le chef de file de l’opposition, Mamadou Sylla et les membres de son cabinet ont été reçu en audience au palais Sekhoutoureya par le Président Alpha Condé, hier, mardi 02 mars 2021. 

La rencontre s’est inscrite dans le but de la remise d’un mémorandum qui selon Mamadou Sylla, contient « tout ce qui se passe aujourd’hui dans le pays ».

À en croire le Chef de file de l’opposition, le mémo dont il s’agit contient également des propositions sur la situation du pays. « C’est notre contribution. C’est cette mission qui nous est dévolue par la loi. La loi dit que notre devoir est de critiquer, mais aussi proposer. C’est pourquoi nous sommes venus voir le président et lui remettre ce mémorandum », a-t-il confié aux médias.

« C’est nous qui avons demandé une audience au président de la République. Il a accepté de nous l’accorder malgré son calendrier très chargé. Il était très décontracté et a nous a parlé de beaucoup de sujets », a-t-il déclaré.

« C’est la première fois qu’il (Alpha Condé Ndlr) me reçoit officiellement avec mon cabinet. Ça veut dire que l’histoire de chef de file de l’opposition est close. Personne ne peut dire autre chose maintenant. Le commandant en chef nous a reçus, le président de la République est la première institution du pays », jubile Mamadou Sylla.

Et d’ajouter : «Il a dit qu’on va travailler ensemble, que sa porte nous est ouverte. Il l’a répété à plusieurs reprises et cela nous a rassurés. Il a dit qu’il compte sur nous pour expliquer à la population ce qui se passe actuellement»

 

«L’Afrique doit tirer profit de la Zlecaf» (expert)

Les pays du continent doivent tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), affirme l’expert en affaires internationales, Me Pierre Djemis.« La Zlecaf est devenue réalité depuis 1er janvier 2021. C’est une zone énorme, c’est un marché énorme (…) que nous devons saisir. L’Afrique ne doit pas louper les opportunités de la Zlecaf. Elle permet par exemple de commercer (…) sans payer des droits de », a notamment dit Me Djemis, spécialisé en droit et pratique des affaires internationales.

Il s’exprimait, mardi à Dakar, en prélude à une formation de 300 entrepreneurs sénégalais sur l’accès à l’information relative aux financements des PME/PMI. Celle-ci entre dans le cadre d’une série de rencontres dénommées « Entreprendre en Afrique », visant à mettre en relation les porteurs de projet et un réseau de partenaires techniques et financiers.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Me Pierre Djemis a indiqué que « nous devons faire en sorte que nos PME/PMI saisissent les opportunités de la Zlecaf qui est un projet innovant ». « C’est une opportunité à saisir par les PME/PMI », a-t-il renchérit.

Selon lui, « la plus grande richesse de l’Afrique réside bien dans sa jeunesse et sa soif d’entreprendre ».

« L’engouement pour l’entrepreneuriat n’a jamais été aussi puissant qu’aujourd’hui, l’entrepreneuriat est au cœur du développement en Afrique. Cependant, entreprendre en Afrique s’avèrera une stratégie payante à condition d’être parfaitement informé sur les spécificités des marchés et surtout d’avoir accès à des financements », a conclu Me Pierre Djemis.

Mamou : inauguration d’une nouvelle agence de la BCRG

En présence du ministre des sports , Bantama SOW, le gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG)  a inauguré, hier, lundi 1 er mars l’Agence régionale de son institution bancaire  à Mamou.  Cette inauguration a eu lieu en marge de la célébration du 61ème anniversaire de la création de la monnaie guinéenne.

Ce siège, flambant neuf, est un bâtiment R+1, extensible en R+4, composé de caveaux au sous-sol, de services bancaires au rez-de-chaussée, de bureaux pour l’administration, de salles de réunions, d’une salle polyvalente et d’informatique au premier étage.

Louncény Nabé, Gouverneur de la BCRG rassure qu’en termes de perspectives, ‘’le cap défini sera maintenu par la BCRG dans le strict respect des directives pertinentes du président de la République, professeur Alpha Condé. Directives visant à faire de notre secteur financier, un outil au service du développement économique et social de la Guinée’’.

Le ministre d’Etat Bantama Sow s’est dit heureux de procéder à l’inauguration de l’agence de la BCRG dans la ville carrefour. Dans son allocution, il a soutenu que l’inauguration de cet édifice coïncide avec le 61e anniversaire de la monnaie guinéenne.

Il a précisé que ‘’l’une des ambitions du président Alpha Condé est de renforcer l’inclusion financière en favorisant l’accès aux services de financement au plus grand nombre de guinéens partout où ils se trouvent. La politique d’implantation des agences de la Banque centrale dans toutes les régions administratives du pays est en droite ligne avec cette ambition’’.

Il a poursuivi en soulignant que ‘’la présence de la BCRG dans les capitales régionales du pays permet de renforcer la proximité des services financiers avec la population et à coup sûr d’améliorer le taux de bancarisation. Les banques privées suivront rapidement la banque mère pour s’implanter à l’intérieur du pays et se rapprocher des populations des zones les plus reculées’’. Pour le ministre Sow « l’inauguration de cette agence, augure un bel avenir économique pour notre ville-carrefour. A cet effet, population de Mamou, je vous exhorte de veiller sur ce bijou« .

L’Honorable Fatou Biro Diallo, députée uninominale de Mamou, dans son intervention, a sollicité au gouverneur de la BCRG,  « dans le recrutement du personnel, de penser à la jeunesse de Mamou. Et surtout, à compétences égales, leur accorder la priorité. Nous souhaitons que cette pratique soit appliquée dans tous les domaines ».

Rappelons que le 1er mars 1960, soit 17 jours après l’indépendance nationale, la monnaie guinéenne est créé, en même temps que la BRG, la Banque de la République de Guinée. Une année après la BRG devient BCRG, Banque Centrale de la République de Guinée.

Diallo Telli ou l’histoire tragique d’un monument…

Diallo Telli est avant tout un fils de la Guinée et un enfant prodige du Fouta Djallon. Né en 1925 à Porédaka, Diallo Telli fut formé comme beaucoup d’intellectuels de l’époque à William Ponty avant de poursuivre sa formation obtenant une licence en Droit puis par la suite un doctorat.

Après ses études il travailla auprès de tribunaux à Dakar puis au Benin. Il sera ensuite l’un des acteurs clefs de l’intégration de la Guinée auprès des Nations Unies et il occupera un poste de représentant de la Guinée auprès de cette même institution avant d’occuper le prestigieux poste de secrétaire de générale de l’OUA.

Il fût arrêté en Guinée et accuser lors du fameux complot ‘’peul’’ et il mourut au camps Boiro le 1er mars 1977.

Outre cette histoire tragique, il faut surtout se souvenir de Diallo Telli comme l’un des architectes de la diplomatie guinéenne. En plus d’être un homme rigoureux polyglotte, très fier de ses origines il était très apprécié de l’élite occidentale notamment française. Il avait le verbe, une belle allure et une beauté foutanienne typique.

Le nom de Telli restera toujours associé à l’union Africaine, même si au-delà du poste et des prestiges Telli était un homme altruiste en témoigne son attitude envers ses co-detenus notamment au près du docteur Alpha Oumar Barry qu’il a soutenu pendant même qu’ils étaient tous les deux en Diète noire, selon le récit d’un rescapé du camp Boiro, Diallo Telli fut très proche du docteur Alpha Oumar, il le savait d’une nature fragile et pendant qu’ils étaient tous soumis à la diète il ne cessait de s’inquiéter pour son ami alors même qu’ils étaient tous les deux soumis au même traitement. Ce qui témoigne de la gentillesse de cœur de Diallo Telli.

Selon des détenus, c’est le matin du 1er mars que Diallo Telli rendit l’âme. Aujourd’hui, on peut s’interroger sur la mémoire de cet homme, car ni l’Union Africaine encore moins les nations unies n’ont consacré la mémoire de cette homme, ni stèle, ni souvenir rien au niveau international ne célèbre la mémoire de Diallo Telli.

Pourtant, Telli mérite d’être célébré pour avoir bâti les fondements de l’Union Africaine, il mérite d’être célébré pour son intelligence et son charisme qu’il a mis au service de sa nation et de l’Afrique.

Personnellement, je garderai en souvenir les lettres que l’ambassadeur André lewin a rendu publiques où d’un flegme rare et d’une sérénité déconcertante pour un condamné il a répliqué aux lettres de Sékou Touré saluant son ouverture récente vers les pays occidentaux et l’invitant à prier ensemble pour que la Guinée et tous ses enfants trouvent un sauveur qui rendra le pays et ses enfants soudés.

Il profita aussi de ses dernières lettres pour clamer son innocence et inviter Dieu à les départager.

Souvenons-nous de ces hommes qui ont marqué l’histoire du pays. Telli en fut probablement l’un des plus brillants, mais dont la mort au bout de la diète noire, de la déshumanisation fut tragique.

Que l’histoire nous conduise au souvenir, et que la Guinée perpétue la mémoire de ses héros.

Alseny THIAM

Alpha Condé accorde sa grâce à plusieurs mineurs de l’opposition

Dans un décret rendu public, hier, lundi 1er mars 2021 par la télévision nationale (RTG), le Président Alpha Condé a accordé une remise de peine totale à Plusieurs prisonniers. 

Condamnés chacun à cinq mois de prison, pour « attroupement illégal »,sept mineurs viennent de bénéficier de l’indulgence du Président Alpha Condé.

Les sept détenus graciés par le Président Alpha Condé ont pour noms : Illayassa Barry, Mamadou Saïdou Koulibaly, Mamadou Lamine Diallo, Mamadou Saliou Diallo, Mamadou Yaya Barry, Souleymane Diallo Et Mamadou Oury Barry.

Ces enfants avaient été arrêtés au cours des violences post-électorales d’octobre 2020. Ils ont passé plus de trois mois en prison avant leur jugement. Ils  devraient recouvrer leur liberté entre le 30 mars et le 09 avril prochain.

L’AIPS appelle à la libération du journaliste Amadou Diouldé Diallo

Interpellé le samedi 27 février 2021, le journaliste Amadou Diouldé Diallo est placé en garde à vue dans les locaux de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). L’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) appelle « l’autorité politique guinéenne à libérer le journaliste Amadou Diouldé Diallo avec effet immédiat et sans aucune condition ».

Ci-dessous l’intégralité du communiqué :

LAGOS, Nigeria, 28 février 2021/ — Alors que nous attendons en vain les détails de sa détention par l’agence de sécurité guinéenne, toute la famille de la presse sportive en Afrique veut appeler l’autorité politique guinéenne à libérer Diouldé Diallo avec effet immédiat et sans aucune condition.

Son incarcération continue pendant plus d’une semaine est condamnable, intolérable et constitue définitivement une violation flagrante de ses droits fondamentaux, car il n’a été ni traduit en justice ni inculpé d’aucune infraction.

L’Union des journalistes sportifs en Afrique (http://aipsafrica.com) pense que le maintien en détention de Diouldé est également un tentative délibérée de censurer et de bâillonner la presse en Guinée ainsi que de réprimer l’indépendance et la liberté des journalistes en exercice dans le pays.

Nous recherchons le soutien de tous ceux qui se soucient de l’héritage de liberté dont la Guinée s’impose comme une référence d’appeler les dirigeants guinéens à inciter à la libération de Diouldé aujourd’hui.

En tant que journaliste expérimenté et de haut niveau en Afrique, Diouldé a le droit d’exprimer ses opinions et le droit d’exercer sa liberté de mouvement sans laisser ni entrave.

L’agence de sécurité guinéenne devrait le libérer maintenant.

Mitchell Obi
Président AIPS Africa – Association Internationale de la Presse Sportive

Déclaration de Michelle Bachelet : le FNDC salue la « prise de position » des Nations-Unies en faveur des « détenus politiques »

A travers une déclaration, le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), salue la « prise de position » des Nations-Unies en faveur des « détenus politiques ». Le mouvement opposé au troisième mandat d’Alpha Condé est « convaincu que seules les initiatives de sanctions fortes et l’accélération des procédures déclenchées auprès des juridictions internationales contre ce régime pourrait arrêter la répression et la persécution en Guinée ».

Ci-dessous l’intégralité de la déclaration : 

Ce vendredi 26 février 2021, Michelle Bachelet, Haut-commissaire aux droits de l’homme aux Nations Unies, a déclaré que « l’arrestation et la détention de membres de l’opposition et d’activistes de la société civile sous de fausses accusations d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, dans le contexte des élections présidentielles de l’année dernière, sapent gravement les fondements de la gouvernance démocratique ».

Le FNDC salue la franchise de cette prise de position contre les graves violations des droits de l’homme en Guinée. Ceci confirme, à nouveau, les nombreux rapports accablants issus des enquêtes indépendantes menées par des organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme, ainsi que les dénonciations faites par le FNDC sur l’utilisation de l’appareil judiciaire comme moyen de répression des citoyens opposés au troisième mandat du dictateur Alpha Condé.

Avec un bilan macabre de centaines de personnes tuées, blessées, torturées et emprisonnées par le régime du dictateur Alpha Condé, pour imposer un troisième mandat illégitime et illégal, le FNDC appelle les Nations Unies à joindre des actes forts aux déclarations de principes.

Au regard de la banalisation de la vie humaine et de l’impunité absolue qu’entretiennent les autorités guinéennes, si  aucune sanction vigoureuse n’est prise contre les responsables des graves violations des droits de l’homme commises pendant les manifestations sociopolitiques contre la violation de la Constitution guinéenne, la situation continuera d’empirer sous le régime imposé par un clan mafieux.

Le peuple opprimé de Guinée s’interroge sur la valeur et l’intérêt des conventions internationales ratifiées par notre pays en matière de respect des droits humains.

Le FNDC, fondé de cette réalité, est convaincu que seules les initiatives de sanctions fortes et l’accélération des procédures déclenchées auprès des juridictions internationales contre ce régime pourrait arrêter la répression et la persécution en Guinée.

La Coordination Nationale du FNDC continue à œuvrer pour que les crimes commis par le régime du dictateur Alpha Condé ne restent pas impunis.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!

Sidya Touré à Alpha Condé : « La présidence n’est pas un centre d’apprentissage »

Lors d’une rencontre internationale tenue à Conakry hier mercredi 24 février, le  Chef de l’État guinéen, Alpha Condé s’est une nouvelle fois prononcé sur sa politique de « gouverner autrement  ». Cette communication du président a fait réagir l’opposant Sidya Touré.

« Quand j’entends AC (Alpha Condé) parler de sa « nouvelle gouvernance « j’hallucine. Qui a précipité ce pays dans le gouffre politique, économique et social depuis 10 ans? » La présidence n’est pas un centre d’apprentissage. On y va avec ce qu’on a appris. La médiocrité est notre ennemi », a martelé le leader de l’UFR (Union des Forces Républicaines) dans son tweet, le mercredi 24 février.

Notons que, l’opposant Sidya Touré est en séjour actuellement en Côte d’Ivoire.

Les fédérations de l’UFDG à Cellou Dalein : « vous êtes l’avenir de notre Parti et de notre pays. Nous comptons sur vous »

Les responsables des dix fédérations de l’UFDG de la capitale guinéennes, les membres de la direction nationale et du bureau politique du parti étaient au domicile de leur président, Cellou Dalein Diallo, hier, jeudi 25 février 2021.  A travers une motion, les dix fédérations ont réaffirmé « leur adhésion sans équivoque aux prises de position du Parti et leur volonté inébranlable de répondre avec encore plus de promptitude et de vigueur aux mots d’ordre de la Direction Nationale ». 

Ci-dessous l’intégralité de la motion :

Monsieur le Président,

Les dix Fédérations de Kaloum, Matam, Dixinn, Matoto et Ratoma, au nom des Sections, des Comités de base et des militants de leurs Fédérations respectives sont venues pour réaffirmer, à la Direction Nationale du Parti et à vous-mêmes, leur confiance, leur soutien et leur fidélité.

En effet, notre Parti fait face, depuis plusieurs mois, à une véritable terreur de la part du pouvoir en place.

Les épreuves les plus douloureuses ont été les suivantes: l’assassinat de 51 citoyens partisans de l’UFDG et de l’ANAD, l’arrestation et la détention arbitraires de centaines de nos militants ainsi que de hauts cadres de l’UFDG, de l’ANAD et du FNDC, la séquestration pendant une dizaine de jours du Président à son domicile, la fermeture manu militari et sans aucune base légale de notre siège et des bureaux du Président, l’interdiction de voyager, même pour des raisons médicales, du Président, de sa famille et de ses collaborateurs.

Monsieur le Président,

La raison de ces exactions, c’est votre victoire à l’élection présidentielle du 18 Octobre dernier.

Une victoire considérée comme un crime de lèse- majesté, comme un affront pour avoir mis en échec toutes les manœuvres utilisées pour faire triompher le troisième mandat. Et pourtant la vérité est têtue: comme la terre a continué à tourner autour du soleil malgré le bucher promis à ceux qui l’affirmaient, vous avez bel et bien remporté la présidentielle dans les urnes avec un score prouvé de 53, 84% au premier tour. C’est bien la réalité que l’exaction la plus meurtrière ne peut mettre en cause.

Constater la réalité de cette victoire et s’y tenir, c’est un devoir citoyen qui tient au respect du choix des guinéens. S’y opposer en exerçant une brutalité inouïe et en piétinant les droits et libertés fondamentaux et ce au profit d’une ambition pouvoiriste contestée, c’est méconnaitre les règles les plus élémentaires de la démocratie et de l’Etat de droit.

Dans cette situation, I’UFDG a une responsabilité historique, celle de refuser les apparences

trompeuses: le troisième mandat est une duperie, il ne peut pas être derrière nous comme le chantent les sirènes opportunistes; son essence, le parjure, viole à chaque instant nos consciences.

C’est pourquoi, Monsieur le Président, vous avez la confiance du peuple majoritaire qui a voté pour vous, continuez à garder vos mains fermement sur le gouvernail et maintenez le cap: la direction que vous avez choisie est celle que veut le peuple de Guinée.

Se fondant sur ce qui précède :

Constatant la détermination rageuse de celui dont le fonds de commerce d’opposant historique est fortement érodé et qui voudrait anéantir la principale force politique du pays;

Rappelant que la participation de l’UFDG à l’élection présidentielle du 18 Octobre est une demande de la quasi-totalité des Fédérations du Parti tant à l’intérieur du pays qu’en dehors.

Considérant que vous avez mené une brillante campagne républicaine, avec l’apport de l’ANAD, qui a conduit à votre victoire :

Les Fédérations de l’UFDG des 5 communes de Conakry, adressent leurs condoléances émues à toutes les familles des victimes et souhaitent prompt rétablissement aux blessés ;

Condamnent fermement les exactions infligées sans aucune base légale au Parti, à l’ANAD et au FNDC;

Exigent la restitution de nos droits et libertés par l’arrêt de toutes les poursuites judiciaires militants et responsables et leur libération, la justice pour les 5l victimes des

forces de l’ordre, l’ouverture de notre siège et de nos bureaux, la levée de l’interdiction de voyager de nos responsables;

Apportent leur soutien et leur solidarité au Président du Parti et à la Direction Nationale;

Réaffirment leur adhésion sans équivoque aux prises de position du Parti et leur volonté inébranlable de répondre avec encore plus de promptitude et de vigueur aux mots d’ordre de la Direction Nationale:

Alertent l’ensemble des partis politiques et toutes les autres forces vives de la nation attachés à la République et à ses valeurs que les violences subies par l’UFDG, I’ANAD et le FNDC participent aux violations des droits et des libertés de l’ensemble des guinéens et à l’instauration d’une dictature dans notre pays;

Monsieur le Président Celou Dalein Diallo, vous êtes l’avenir de notre Parti et de notre pays. Nous comptons sur vous. Vous pouvez compter sur nous.

Conakry, le 25 février 2021

Les dix Fédérations de Kaloum, Matam, Dixinn, Matoto et Ratoma

Covid-19 : Alpha Condé annonce plusieurs mesures

Face au relâchement des gestes barrières, le président de la République Alpha Condé a annoncé plusieurs mesures. Destinées à renforcer le dispositif de riposte contre la maladie, Ces différentes mesures ont été annoncées jeudi 25 février.

Il s’agit entre autre :

  1. Administration publique et des entreprises privées :
  • Prise de la température à l’entrée des établissements ;
  • Respect strict du lavage des mains aux entrées et aux sorties des établissements ;
  • Port obligatoire des masques dans les bureaux, les salles de réunion et dans tout espace de regroupement du personnel ;
  • Respect de la distanciation physique.
  1. Lieux publics
  • Mise en place des dispositifs de lavage des mains
  • Port des masques obligatoire ;
  1. Lieux de culte
  • Respect de la distanciation physique ;
  • Port des masques
  • Lavage des mains systématique
  1. Cérémonies (baptêmes, mariages, cérémonies funèbres)
  • Port obligatoire des masques
  • Respect de la distanciation physique
  • Limitation du nombre de participants à moins de 50 personnes maximum
  1. Lieux de loisirs et culturels
  • Port obligatoire des masques
  • Lavage des mains
  • Réduction de 50 % selon la capacité de la salle pour permettre la distanciation physique, avec un nombre limité pas plus de 100 personnes maximum
  • Interdiction, suspension de toute manifestation culturelle tels que les concerts, dédicaces et les foires
  • Fermeture des lieux de loisirs (bars, restaurants et boites de nuit) à partir de l’heure du couvre-feu
  1. Sport
  • Mise en place des dispositifs pour le lavage des mains
  • Port obligatoire des masques pour les spectateurs
  • Limitation du nombre de spectateurs pour le respect de la distanciation physique
  • Test obligatoire pour les sportifs avant chaque compétition
  1. Ateliers et conférences
  • Port obligatoire des masques,
  • Lavage des mains
  • Organisation de tests rapides des invités
  • Limitation des participants à 100 personnes
  • Respect de la distanciation physique
  1. Etablissements scolaires et universitaires
  • Installation des dispositifs de lavage des mains
  • Port obligatoire des masques pour les élèves et pour étudiants, enseignants et encadreurs
  • Mise en place d’un système de test pour les enseignants et étudiants
  1. Transports
  • Port obligatoire des masques pour les passagers et conducteurs (véhicules, trains, bus et mototaxis).
  • Test obligatoire pour les chauffeurs et passagers au départ de Conakry vers l’intérieur du pays
  • Barrages filtrants opérationnels dans la ville de Conakry et à la sortie pour le contrôle du port des masques et des certificats de négativité pour les voyageurs
  • Maintien des mesures de sécurité sanitaire à l’aéroport international de Conakry Gbessia

Dans le cadre de l’Etat d’urgence sanitaire en vigueur, l’ensemble des mesures restrictives restent maintenues.

L’instauration du couvre-feu est ramenée de 23 heures à 4 heures du matin

La non-observance de ces mesures de barrière sanitaire conduira à des sanctions disciplinaires.

Alpha Condé préside le lancement de la première édition du Guinea Investment Forum

Le chef de l’Etat, Alpha Condé a présidé hier, mercredi 24 février 2021 à Conakry la cérémonie de lancement du Guinea Investment Forum (GUIF), le forum de l’investissement en Guinée.

À l’ouverture de la première édition du Forum pour les investissements en Guinée (GUIF, Guinea Investment Forum en anglais), le président de la République de Guinée a annoncé vouloir mobiliser, en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (SFI), trois milliards de dollars américains auprès des investisseurs afin de réaliser 67 projets transformateurs dans le pays.

« Nous voulons attirer des investisseurs et nous sommes engagés à mettre en œuvre des réformes, mêmes les plus difficiles, pour faire de 2021 l’année de la transformation complète de la Guinée. Notre ambition est de devenir la deuxième puissance économique de l’Afrique de l’Ouest, après le Nigeria. Nous sommes décidés à le faire. », a déclaré le président guinéen.

Selon Alpha Condé, pour encourager les investisseurs à mettre de l’argent dans le pays, il faut qu’il y ait la refonte foncière : « Nous allons prendre des mesures extrêmement rigoureuses. Nous allons faire une refonte foncière parce que pour encourager les investisseurs, il le faut. Vous construisez une usine, un quidam se lève pour dire que le terrain appartenait à son grand-père. »

La procédure de récupération de tous les patrimoines bâtis publics sera enclenchée. Le président de la République a accusé certains préfets d’avoir vendu des terrains de l’Etat. Il promet de récupérer tous ces biens : « Nous savons aussi que beaucoup de biens de l’Etat ont été détournés. Le contentieux franco-guinéen, nous avons payé la France et puis les biens sont revenus à la Guinée. Beaucoup de gens se sont accaparés ces biens. Je vous garantis que d’ici à la fin de l’année, tous ces biens seront récupérés. Nous avons des préfets qui ont vendu des terres alors qu’ils n’ont pas le droit. Toutes ces terres seront récupérées. Toutes les maisons construites sur les terrains de l’Etat seront cassées. »

Sur le plan financier, il soutient qu’aucun franc n’ira désormais dans les poches d’un particulier : « L’année 2021 c’est l’année de la transformation complète de la Guinée, qu’ils le veuillent ou pas. Vous savez, les Guinéens n’ont pas honte, ils ont peur. Alors, c’est comme la tortue. Il faut mettre le feu derrière. C’est ce qui va se passer. Et désormais, le bien de l’Etat sera respecté. Nous avons fait la géophysique. Nous connaissons des villas et des bâtiments. On n’a pas voulu faire la chasse aux sorcières, mais désormais aucun franc n’ira quelque part si  ce n’est dans les caisses de l’Etat. Et je suis convaincu qu’en une année nous allons doubler nos ressources internes. »

La première édition du GUIF, qui se déroule jusqu’au 26 février à Conakry, capitale de la Guinée, réunit des porteurs de projets, des investisseurs nationaux et internationaux, des organisations internationales, des partenaires bilatéraux et multilatéraux au développement.

 

Association des éducateurs et entraîneurs de Guinée : Lappé Bangoura élu au poste de président

L’Association des éducateurs et entraîneurs de Guinée a tenu ce mercredi 24 février 2021, dans un réceptif hôtelier de la place, sa deuxième Assemblée générale ordinaire élective.

A l’issue de cette élection, le sélectionneur de l’équipe locale du Syli, Kanfory Lappé Bangoura a été élu au poste de président pour un mandat de quatre ans. Il succède ainsi à Cheick Oumar Sy Savané, qui dévient le Président d’honneur de l’Association des éducateurs et entraîneurs de Guinée.

Ci-dessous la composition du nouveau Bureau exécutif :

1- Président: Mohamed Kanfory Bangoura  » Lappé  »

2- Vice-Président: Mandjou Diallo

3- Secrétaire Administratif: Daouda Conté

4- Trésorier: Guillaume Soumah

5- Relations Extérieures: Mohamed Lamine Sylla  » Leandro  »

6- Affaires sociales: Mamady Kaba

7- 1er Secrétaire chargé de la Formation: Mamadouba Sylla «  Gaucher  »

8- 2ème Secrétaire chargé de la Formation: Koly Koivogui

9- Chargée de l’Organisation: Aye Mansaré

10- 1er Secrétaire Chargé des Questions Techniques: Mohamed Camara « Maléah »

11- 2ème Secrétaire Chargé des Questions Techniques: Mamadou Samba Diallo « Sam »

12- Chargé de la communication: Ibrahima Sory Diaby  » Véron  »

Le PUP se dote d’un nouveau siège dans la commune de Dixinn

Les militants et sympathisants du Parti de l’Unité et de Progrès (PUP), au pouvoir entre 1984 et 2008, étaient en liesse samedi 20 février à l’occasion de la cérémonie d’inauguration de leur nouveau siège, au quartier Cameroun dans la commune de Dixinn.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du chef de file de l’opposition guinéenne l’Honorable Mamadou Sylla, de l’Honorable Babara Fofana représentant de l’UFR et des leaders des partis politiques alliés dont GDE et UDIR.
C’était une opportunité pour les anciens collaborateurs du régime du feu Général Lansana Conté de se retrouver pour prononcer les motions d’encouragement à Fodé Bangoura qu’ils ont affectueusement surnommé ce jour’’ sauveur des acquis de Conté’’.

Dans sa communication, le vice-président du PUP chargé de la ville de Conakry Jean paul Sarr, a donné les caractéristiques de la nouvelle infrastructure bâtie sur une superficie de 600m2 avec une capacité de 1250 personnes. Pour lui le hangar ne manque d’aucune commodité et il est réalisé par des ingénieurs du parti sous la supervision d’une commission interne sur un coût global de 2 milliards 500 millions de GNF.

Prenant la parole, le Président du PUP Fodé Bangoura s’est réjoui de la mobilisation des militants et sympathisants de son parti venus de tout le long du littoral guinéen dont les Bagas de Koba (Boffa), de Boké et ceux des cinq (5) communes de Conakry.

Il a tendu la main à tous les guinéens épris de l’Unité et de Progrès pour adhérer au PUP et préserver ensemble, les acquis du Parti.
Le temps fort de l’inauguration a été la remise des satisfécits à certains vaillants militants convaincus du PUP et d’une chaise de fortune au Président Fodé Bangoura, ‘’symbole de la continuité des idéaux de l’ancien parti au pouvoir’’, dit-on.

Auteur : AGP

Feguifoot : Amadou Diaby rétabli de ses droits « je me réjouis de reprendre mes fonctions »

Suspendu depuis près de 20 mois, pour corruption et atteinte à l’image de la fédération guinéenne de Football. Amadou Diaby a été rétabli de ses droits le vendredi dernier par la commission d’éthique de la FEGUIFOOT. A travers un communiqué le premier vice-président  se réjouis de reprendre ses fonctions au sein de la fédération guinéenne de football.

Ci-dessous le communiqué :

Alpha Condé à ses ministres : « Gouverner autrement, ce n’est pas de la blague… »

Le président de la république, Alpha Condé a reçu au palais Sékhoutouréya, hier, lundi 22 février, les ministres des Finances, du Budget et les responsables des régies financières : douanes et impôts.

Dans sa logique de gouverner autrement, Alpha Condé fait signer des « contrats de performance économique », et s’est adressé à ces derniers en ces termes :  »

« Il y aura des contrats de performances qu’on va signer dans les départements. Des contrats qu’on examine tous les trois mois. Il y aura des sanctions positives et négatives. Celui qui remplit les conditions et pour celui qui ne remplit pas également. Il faut que tout le monde sache qu’actuellement ce n’est pas de la blague. Les contrats qu’on va signer engagent les personnes et ils ont l’obligation de résultats . Et s’ils n’ont pas de résultats, on les changes. Mais ce qui ne remplissent pas, il n’y aura aucun état d’âme pour les changer », a-t-il laissé entendre.

Poursuivant, Alpha condé affirme qu’aucun cadre n’est habilité à travailler dans le même département que ses membres de la famille. « Que tu sois ministre ou autre qui a sa femme ou son fils dans l’activité, non seulement cette personne n’aura pas de contrat, mais la personne sera également suspendue».

Il déclare avoir fait appel aux services d’une ‘’spécialiste en passation de marchés. Elle a déjà commencé avec le ministère de la Santé. J’ai aussi un spécialiste de suivi des projets. Maintenant, tout marché sera passé au peigne fin. On est en train de comprendre toutes les combines’’.

Aussi, souligne-t-il, ‘’toutes les régies doivent avoir désormais leurs comptes à la Banque centrale. Et tous les paiements se feront par virement, pas en espèces encore moins par chèques. Les manipulations de l’argent en espèces au niveau de l’administration, c’est fini. Et tous les trois mois, il y aura une visite inopinée (…). Je ne veux pas faire la chasse aux sorcières, mais je n’accepterai aucun manquement’’.

‘’Les chefs ont l’obligation de voir comment marche leurs services et rendre compte. Le ministre lui-même doit descendre pour voir comment son service marche. Très souvent, le ministre peut faire un an sans mettre les pieds dans le bureau d’un directeur. Comment voulez-vous savoir comment votre service marche ?’’, se demande-t-il. Il prévient qu’il rendra ‘’les ministres responsables du dysfonctionnement de leur département. Il faut que ce soit clair pour tout le monde’’.

 

Guinée : réception des premières doses de vaccins contre Ebola

Quelque 11 360 doses de vaccin Merck en provenance du Sénégal sont arrivées lundi soir à Conakry.C’est un ouf de soulagement qu’ont poussé les autorités sanitaires guinéennes lorsqu’un petit avion à hélice perce la brume qui assombrit le ciel de Conakry ces derniers jours. Ces mauvaises conditions météo avaient en effet causé le report pour 24h de la livraison des vaccins initialement prévue pour dimanche.

« Dans les caisses ce sont les vaccins contre Ebola, le vaccin Merck plus précisément, qui sont arrivés ce soir. Elles devaient arriver hier mais malheureusement pour des raisons climatiques, l’avion n’a pas pu se poser donc il a fallu l’intervention de beaucoup de personnalités pour que cet avion soit là ce soir pour déposer ces vaccins qui étaient tant attendus », a expliqué le directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, Dr Sakoba Keïta.

Ces milliers de doses vont servir à circonscrire la propagation du virus dont la résurgence, en ce début d’année, a déjà coûté la vie à 5 personnes.

« La suite, c’est que les vaccins vont être déployés sur le terrain sur le théâtre de la riposte des opérations à Nzérékoré demain et dans tous les sites où on aura besoin d’eux pour protéger les contacts des malades et encercler ainsi la propagation de cette épidémie qui préoccupe non seulement la Guinée, mais aussi les pays voisins », a détaillé le représentant de l’OMS en Guinée, Georges Ki-Zerbo.

La campagne de vaccination a débuté dès ce mardi à Gouecké, épicentre de l’épidémie, à Nzérékoré (sud), ainsi qu’à Conakry, où un malade est hospitalisé.

Cellou Dalein sur Mediapart : «Pendant que l’État de droit sombre en Afrique, la France regarde ailleurs»

Un an jour pour jour après l’élection présidentielle au Togo, trois figures majeures de l’opposition congolaise, guinéenne, togolaise et un député français appellent la France à prendre des positions fortes concernant la répression de l’opposition et les fraudes électorales dans plusieurs pays d’Afrique.

« Pendant que la démocratie et l’État de droit sombrent en Afrique subsaharienne, la France et l’Europe regardent ailleurs, se paient de quelques mots, puis poursuivent le train-train de leurs relations avec les dictateurs en place. »

Il y a un an, le 22 février 2020, le Dr. Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo remportait largement l’élection présidentielle au Togo. Il suffit de recoller les procès-verbaux des bureaux de vote pour mesurer l’ampleur de sa victoire populaire. Depuis, menacé par le régime de Faure Gnassingbé dont la famille règne sur le Togo depuis plus d’un demi-siècle, il est contraint à la clandestinité d’où il préside le gouvernement légitime en exil. Face au gouvernement fantoche de Faure Gnassingbé, il œuvre pour le rétablissement de la vérité des urnes et une transition pacifique du pouvoir.

Il y a cinq mois, le 18 octobre 2020, Cellou Dalein Diallo remportait lui aussi l’élection présidentielle en Guinée. Depuis, son parti politique subit la répression du régime d’Alpha Condé, avec plusieurs centaines de ses militants et responsables abattus par les forces de sécurité ou emprisonnés. Plusieurs sont morts récemment en prison faute d’accès aux soins.

En République démocratique du Congo, Martin Fayulu remportait l’élection présidentielle de décembre 2018. Depuis, c’est Félix Tshisekedi qui occupe le fauteuil de président, en connivence avec Joseph Kabila. Martin Fayulu se bat pour arracher des réformes institutionnelles consensuelles entre toutes les parties prenantes, en dehors des institutions illégitimes en place, en vue de la tenue de nouvelles élections transparentes et crédibles en 2022 ou 2023. Il prévient qu’il ne tolérera aucun glissement du pouvoir usurpateur au-delà de 2023.

Au Niger, Hama Amadou, ancien Premier ministre, s’est vu refuser le droit de se présenter  à l’élection présidentielle dont le second tour s’est tenu hier, le 21 février 2021. Au Cameroun, tout laisse penser que Paul Biya n’a pas remporté l’élection présidentielle d’octobre 2018 face à Maurice Kamto. Depuis, le régime jette le pays dans un conflit sanguinaire avec ses provinces anglophones. Il en va de même au Gabon où Ali Bongo continue d’exercer le pouvoir, malgré la victoire manifeste de Jean Ping à l’élection présidentielle d’août 2016.

Pendant que la démocratie et l’État de droit sombrent en Afrique subsaharienne, la France et l’Europe regardent ailleurs, se paient de quelques mots, puis poursuivent le train-train de leurs relations avec les dictateurs en place. Oui : dictateurs. Il n’y pas d’autres mots pour qualifier celui qui accède au pouvoir par un mécanisme autre que démocratique ou s’y maintient par la force, contre le vote des citoyens et au moyen de la répression de toute opposition politique et médiatique. Plus grave encore, certains attisent la dimension ethnique, au risque d’enclencher la dynamique de la guerre civile et des crimes inter-ethniques de masse.

Les moyens d’action de la France et de l’Europe sont pourtant là : le Conseil de sécurité des Nations unies, que la France présidera en juillet prochain, l’activation de l’article 96 de l’Accord de Cotonou sur le respect de la démocratie, les pressions diplomatiques pour organiser des élections transparentes, libres et crédibles, les prises de parole fortes pour exiger la libération des prisonniers politiques, les sanctions individuelles (gel des avoirs, interdiction d’accès au territoire européen).

Alors qu’au tournant du nouveau siècle, l’espoir des processus démocratiques se levait en Afrique, il n’a suffi que de quelques années pour mettre à bas cette dynamique positive. Y a-t-il une fatalité aux aspirations démocratiques, toujours déçues, des peuples d’Afrique ? Alpha Condé, qui s’était illustré comme un défenseur intraitable de la démocratie, s’est mué en son fossoyeur dès que la fin de son deuxième mandat – et dernier selon la Constitution – est apparue à l’horizon. Comme d’autres avant lui, et sans doute après lui, il a modifié la Constitution pour s’octroyer un troisième mandat à 83 ans, au prix de la vie de centaines de Guinéens qui s’y étaient massivement opposés. Comment nous-mêmes, qui prétendons accéder au pouvoir par la voie légitime des urnes, garantirons-nous les conditions de l’alternance politique, c’est-à-dire les conditions de notre propre remplacement par l’opposition ?

Il est temps de refonder un pacte démocratique pour l’Afrique centrale et de l’ouest : de poser les principes constitutionnels intangibles et d’assurer les conditions de leur effectivité, de définir les réformes institutionnelles nécessaires pour prévenir tout retour en arrière, et de convenir ensemble du rôle et de la responsabilité de la France et de l’Union européenne dans cet exercice. Car celles-ci ne sauraient se draper dans un silence coupable, au prétexte de non-ingérence. Faire droit aux peuples d’Afrique est un impératif qui requiert une synergie de dynamiques endogènes et exogènes.

Mais ne nous trompons pas : notre combat pour la démocratie, l’État de droit et les droits humains en Afrique centrale et de l’ouest n’est pas un combat cantonné à l’Afrique. Il est mondial. Il participe du même combat pour la démocratie sur les autres continents, en Amérique, en Asie comme en Europe. Car nous le savons désormais : la démocratie n’est jamais un acquis définitif. Chaque jour qui se lève doit se bâtir en essayant de l’atteindre, collectivement, sans relâche, sans concession.

Avant qu’il ne soit trop tard, nous appelons à définir un nouveau cadre partenarial global entre nos pays d’Afrique centrale et de l’ouest et la France et l’Europe.

Le prochain Sommet Afrique-France de juillet 2021, qui se tiendra à Montpellier, doit servir à cela, et non pas être un énième bal des hypocrites. Nous ferons d’ici là une proposition commune, portée par les aspirations de nos peuples, ancrée dans les valeurs de la démocratie et ouverte à toutes celles et tous ceux qui partagent cette exigence et ce combat pour la démocratie.

Signataires

Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG)

Martin Fayulu, président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), Président élu de la République démocratique du Congo

Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo, président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement du Togo (MPDD), Président élu de la République togolaise

Sébastien Nadot, député français (indépendant)

Hausse des factures d’électricité : la société EDG donne des explications

A travers un communiqué publié le samedi dernier, la Direction générale de Electricité de Guinée (EDG)  donne des explications sur la hausse des factures d’électricité.

Ci-dessous le communiqué :

La Direction Générale de l’EDG SA porte à la connaissance de la population et de l’ensemble de sa clientèle que suite à l’annonce du Gouvernement en date du 10 décembre 2020 et au communiqué conjoint des ministres du Budget et de l’Energie du 16 février 2021 mettant fin à la prise en charge des factures d’électricité au 31 décembre 2020, elle a procédé à l’application de cette mesure.

Pour rappel, la prise en charge totale des factures d’électricité pour les ménages vulnérables concernait les abonnés au tarif social qui englobe la tranche 1 et la tranche 2, conformément au plan de riposte COVID-19.

A cet effet, quelques abonnés verront leur facture de janvier 2021 élevée par rapport à leur facturation bimestrielle habituelle.

Cela s’explique par les raisons suivantes :

1. L’existence pour certains abonnés d’un solde antérieur au 31 mars 2020 (avant la prise en charge de la facture par l’Etat) ;

2. L’accumulation du non-paiement des consommations de la tranche 3 d’avril à décembre 2020 qui, conformément au plan de riposte Covid-19 devrait faire l’objet d’un report de paiement ;

3. L’existence d’un solde de facture de consommation (de septembre à décembre 2020) dont la tranche 1 et 2 sont prises en charge par l’Etat et donc ne sont pas à payer par les abonnés. Ce solde disparaîtra des prochaines factures dès la mise à jour du montant pris en charge par l’Etat ;

4. La facture fraîche de janvier 2021 qui est à la charge de l’abonné.

Par ailleurs, EDG signale également qu’elle a enregistré une forte augmentation de la consommation d’électricité pour l’ensemble des ménages pendant cette période de crise sanitaire.

C’est le lieu pour la Direction Générale de l’EDG SA, de remercier Son Excellence Monsieur le Président de la République, Professeur Alpha CONDE et son Gouvernement pour tout le soutien et les efforts consentis qui ont permis une fourniture suffisante et régulière en électricité pendant neuf mois pour le bien-être des populations en cette période difficile.

En définitive, la Direction Générale de l’EDG SA invite tous les abonnés à s’acquitter de leur facture fraîche de janvier 2021 ainsi que leurs parts des factures impayées antérieures. Elle exhorte les abonnés à se rendre dans leur agence la plus proche pour toute information ou à appeler aux numéros ci-dessous.

Contacts :

Abdoulaye KONE, Directeur Commercial par intérim

Tél. : 622 24 48 15 Email : abdoulaye.kone@edg.com.gn

Naby M. CAMARA, Chef Département Communication

Tél. : 624 36 52 52 Email : naby-moussa.camara@edg.com.gn

Centre d’appel ALLÔ EDG

Tél. : 626 11 11 11

Le chef de file de l’opposition, Mamadou Sylla reçu par Alpha Condé

Le président de la république, Alpha Condé a reçu en audience le samedi 20 février 2021, le chef de file de l’opposition, Mamadou Sylla autour d’un déjeuner de travail au palais Sékhoutouréya. 

Pendant 2 heures 30 minutes d’horloge, les deux personnalités, ont longuement échangé sur plusieurs questions d’intérêt national ,notamment : Celles sociales, politiques, économiques et judiciaires.

« Le chef de file a saisi cette opportunité pour faire un bref compte-rendu de ses activités .Il a aussi formulé des doléances pour visiter certaines prisons du pays en vue de toucher du doigt les réalités des conditions de détention des politiques en conflit avec la loi . Par la même occasion Honorable Elh Mamadou Sylla a sollicité auprès du président une autre audience, relative à la présentation de son cabinet et remettre un mémorandum au chef de l’Etat », rapporte la cellule de communication du cabinet de Mamadou Sylla.

D’après toujours le cabinet du chef de file de l’opposition, « le président de la République prof. Alpha Condé a de son côté félicité le chef de file de l’opposition pour son engagement à préserver la paix et la cohésion sociale dans le pays. Il a ensuite instruit l’ambassadeur Senkoun Kaba, chef protocole à la présidence de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la tenue de cette audience la semaine prochaine ».

Le locataire de Sékhoutouréya a aussi promis de tout mettre en œuvre en vue de faciliter la visite du chef de file de l’opposition  aux détenus politiques incarcérés dans les différentes prisons dès le retour au pays de son ministre de la justice garde des sceaux.

 

FEGUIFOOT : Amadou Diaby rétabli dans ses fonctions de premier vice-président

La commission d’Ethique de la fédération guinéenne de Football (FEGUIFOOT) a décidé de rétablir Amadou Diaby dans ses fonctions de premier vice-président de l’instance.

Suspendu depuis près de 20 mois, pour corruption et atteinte à l’image de la fédération guinéenne de Football. Amadou Diaby vient d’être rétabli dans ses droits par la commission d’éthique de la FEGUIFOOT. Il est ainsi autorisé à reprendre ses fonctions de vice-président de la fédération guinéenne de football.

Ci-dessous la copie de la décision :

Réouverture des bureaux de l’UFDG : réaction des avocats des différentes parties

L’audience en appel dans l’affaire de la fermeture des siège et QG de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) s’est tenue jeudi à la Cour d’Appel de Conakry. L’affaire a été renvoyée au 4 mars prochain pour le délibéré.

Au sortir du bureau du juge des référés, les avocats des différentes parties n’ont pas tardé à réagir.

« L’UFDG ne peut pas obtenir l’ouverture de ses locaux, parce que tout simplement la procédure mise en place c’est une procédure de référé. Quand la contestation est sérieuse, il faut saisir le juge de fond. Si l’UFDG a des éléments de nature à asseoir ses prétentions, le juge saisi ordonnera sans nul doute la mesure sollicitée. Mais une fois encore, en référé, M. Mamadou Cellou Dalein Diallo ne peut pas trouver solution par rapport au problème de fermeture des locaux », a insisté Me Santiba Kouyaté.

De son côté, Me Alsény Aissata Diallo, avocat de l’UFDG, a justifié les raisons de la saisine du juge des référés dans cette affaire : « Nous avons saisi le juge [des référés] conformément à la loi. Les textes disent qu’en cas d’urgence le juge des référés du tribunal de première instance ou de justice de paix peut, dans des circonstances pareilles, prendre toute mesure qui ne se prête à aucune contestation sérieuse. »

L’avocat de l’Etat a invoqué les raisons de sécurité pour justifier la décision de fermeture du siège de l’UFDG et des bureaux de Cellou Dlaein Diallo : « A partir du 20 octobre 2020, suite à la déclaration de M. Mamadou Cellou Dalein Diallo qu’il a remporté l’élection présidentielle, la Guinée a connu une situation insurrectionnelle. La Guinée ayant connu cette insurrection, l’Etat, dans son rôle régalien de protéger les personnes et leurs biens, à travers les ministères de la Sécurité, de la Défense et de l’Administration du territoire, a pris la décision de la fermeture du siège de l’UFDG et des bureaux de M. Mamadou Cellou Dalein Diallo. »

Pour Me Alsény, ni l’UFDG, ni ses avocats n’ont reçu un rapport de police indiquant qu’il y a des menaces sécuritaires et qu’il faut donc procéder à la fermeture de ces locaux : « La partie adverse a parlé de la fermeture des frontières, de la sécurité, mais ça ce sont des allégations qui ne se vérifient pas. Nulle part on nous a déposé un rapport qui dit que si on ne ferme pas le siège de l’UFDG le pays sera attaqué. »

 

 

Ebola : 11.500 doses de vaccins attendues à Conakry le 21 février prochain

Le directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS), Docteur Sakoba, était face à la presse hier, jeudi 18 février. Il a annoncé que la Guinée attend l’arrivée de vaccins pour lancer une campagne de vaccination.

« À date on a trois (3) cas confirmés, quatre (4) cas probables. Et parmi les 03 cas confirmés, il y a un qui est décédé. Ce qui complète le nombre de décès à cinq, quatre cas probables plus un des cas confirmés. En hospitalisation, nous avons un cas confirmés à N’Zérékoré et un cas à Nongo dans la commune de Ratoma à Conakry. Les contacts de ces malades qui ont été enregistrés jusqu’hier et pris en charge sont au nombre de 250 dont 218 à N’Zérékoré et 32 à Conakry et tous traités et suivis », a annoncé Docteur Sakoba Kéita.

Par ailleurs, le Directeur général de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire  a indiqué que « les vaccins contre Ebola seront réceptionnés le dimanche 21 février à 15heures 30 minutes. Des dispositions sont prises par le gouvernement pour que ces vaccins arrivent à N’Zérékoré le lundi matin avant 10 heures et qu’on lance la campagne de vaccination à 11heures, à N’Zérékoré, à Gouéké et à Conakry en même temps ».

Pour un départ annonce-t-il, « nous allons avoir 11 mille 500 doses de vaccins pour  les trois sites de vaccination »

‘’Le cerclage consiste à compter près de 110 familles autour de tous les cas positifs. Tous ceux qui sont dans ce cercle, malades ou pas, nous allons les vacciner. Tout le personnel de santé de Nzérékoré et des sous-préfectures environnantes seront tous vaccinés. On ne veut plus que des médecins meurent’’, indique-t-il.

Rappelons que, le virus Ebola a refait surface en Guinée près de 5 ans après la fin de la dernière épidémie, qui a coûté la vie à plus de 2500 personnes entre 2013 et 2016.

 

 

Guinée : Le gouvernement met fin à la gratuité de l’électricité

Le gouvernement guinéen, à travers les ministères du budget et de l’énergie a rendu public, mardi 16 février un communiqué pour annoncer la fin de la gratuité de l’électricité. Dans ce communiqué conjoint, il est précisé que cette nouvelle mesure est entrée en vigueur depuis le 31 décembre dernier.

Ci-dessous le communiqué :

Kassory Fofana procède au lancement des travaux de construction d’une technopole numérique

Le premier ministre, Kassory Fofana a procédé lundi 15 février 2021, au lancement du projet de mise en œuvre des solutions innovantes pour le développement des infrastructures de télécommunications et TIC en Guinée. Dénommée Technopole numérique. Cette infrastructure numérique sera réalisée à Sonfonia dans la commune de Ratoma.

Kassory Fofana a assuré que « l’implantation d’une technopole numérique sur notre territoire sont cruciaux à bien des égards. En effet, le projet dont nous lançons les travaux ce matin marque une étape importante vers le développement du numérique »a-t-il martelé dans son discours de lancement.

« Le digital constitue un levier de croissance et offre des perspectives prometteuses. La Guinée entend tirer profit de la 4e révolution numérique », indique le chef du gouvernement.

C’est pourquoi, souligne Kassory Fofana, « le président de la République, dans sa vision de gouverner autrement met la digitalisation au cœur de la nouvelle gouvernance du pays ».

En conférence de presse, le ministre des postes et télécommunications Mohamed Saïd Koulibaly, a expliqué l’opportunité dudit projet pour la République de Guinée. « Il s’agit d’un projet de construction d’une technopole qui est une première dans la sous-région. Komconsult est notre partenaire technique mais aussi le servia dynamique qui est partenaire qui accompagne ce projet dans le cadre du financement. Le technopôle de Conakry sera érigé sur les plaines de Sonfonia sur une superficie de deux hectares. Il sera principalement constitué de trois volets, le premier est la construction d’un data center de type 4 et de son balcon pour assurer la redondance et la sécurité, le second volet sera la construction d’un centre d’excellence pour initier et former et sera aussi un centre de recherche et d’innovation, le dernier volet sera la fourniture des services d’application dans le cadre de la digitalisation de l’État. Voilà en quoi constitue ce projet si important », a déclaré le ministre des télécommunications.

Prévue sur un périmètre de deux hectares, la technopole devrait réunir sur un même site un ensemble de plateformes dédié à l’innovation et au développement du numérique, notamment un Datacenter et un centre d’excellence.  Le coût de ce projet s’élève à 42,859 millions USD financé entièrement grâce au partenariat innovant entre le Ministère des Postes, des télécommunications et de l’Economie Numérique et l’entreprise Komconsult pour une durée de 24 mois.