Présidentielle 2020 : Alpha Condé vainqueur avec 59,49%

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a publié ce samedi 24 octobre 2020 les résultats provisoires globaux de la présidentielle du 18 octobre 2020. C’est le président sortant candidat pour un troisième mandat, Alpha Condé qui a été réélu président de la République dès le premier tour, selon la CENI avec 59,49% des voix contre 33,50% pour Cellou Dalein Diallo.

Le leader de l’UFDG s’était autoproclamé vainqueur du scrutin avant la publication officielle des résultats. Il avait de même dénoncé, le 20 octobre dernier, « une fraude à grande échelle » qui le priverait de sa victoire.

Notons que, Si ce résultat est confirmé par la Cour constitutionnelle, Alpha Condé s’apprête donc à faire 6 ans au sommet de l’Etat.

 

 

Présidentielle guinéenne : l’UFDG conteste la victoire de Condé

La principale formation de l’opposition compte déposer un recours devant la Cour constitutionnelle pour s’opposer à la victoire annoncée du président sortant, Alpha Condé.L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo engage la bataille juridique contre ce qu’elle qualifie de « forfaiture ».

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a déclaré, ce samedi, Alpha Condé vainqueur de la présidentielle du 18 octobre dernier avec 59,41% des suffrages valablement exprimés.

Pour invalider les résultats provisoires, l’état-major de l’UFDG prévoit d’étayer son recours devant la Cour constitutionnelle par « les procès-verbaux qui (lui) ont été donnés dans les bureaux de vote et qui confirment qu’Alpha Condé a été défait par les Guinéens et que Cellou Dalein a été élu avec plus de 53% ».

De son côté, Ousmane Gaoual Diallo, le directeur de la Communication de l’UFDG, a déclaré que « si la Cour constitutionnelle balaie d’un revers de main ces preuves, le combat se poursuivra dans les rues jusqu’à ce que la victoire octroyée par le peuple de Guinée à Cellou Dalein soit effective ».

En fait, M. Diallo, qui est aussi le conseiller politique de l’ex-Premier ministre, ne jette pas l’éponge : « Nous ne sommes pas prêts de nous arrêter. Il va de soi pour nous qu’Alpha Condé est un ancien président qui a tenté un putsch constitutionnel et a échoué ».

La Guinée se dirige vers « un contentieux électoral » (analyste)

En Guinée, la Ceni a publié ce samedi les résultats provisoires de la présidentielle du 18 octobre dernier. Mais le bras de fer entre le président Alpha Condé et l’opposant Cellou Dalein Diallo conduit inexorablementà « un contentieux électoral » selon Kabinet Fofana de l’Association guinéenne des Sciences politiques.Les résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) seront-ilsacceptés par les principaux candidats ?

Le risque de voir l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo rejeter les résultats en cas de victoire d’Alpha Condé ne souffre d’aucune ambiguïté.  Maintenant, on ne sait pas si les dix autres opposants vont aussi les contester. Si Cellou obtient le soutien d’autres candidats, cela pourrait lui apporter une caution morale. Toutefois, si ces derniers ne partent pas dans le même sens, ce serait un point négatif pour lui. 

Le Rassemblement pour la Renaissance et de Développement (RRD) avait sorti un communiqué pour fustiger l’attitude de Cellou qui s’est autoproclamévainqueur de la présidentielle avant que la Ceni n’annonce les résultats. Ousmane Doré, le candidat du Mouvement National pour le Développement (MND), a fait de même. De ce fait, il y aura une bataille entre Cellou et Condé pour essayer d’avoir des soutiens.

 Une crise post-électorale ne risque-t-elle pas de survenir ?

On est y déjà. Cellou Dalein Diallo ne reconnaît pas les résultats de la Ceni. Ses militants sont dans la rue. C’était prévisible ! On a vu ce qui s’est passé lors des élections antérieures (2010, 2013 et 2015). Depuis 2019, il y a des troubles liés à la contestation de la candidature de Condé et au changement de Constitution.

 Quel sens peut-on donner à la déclaration de victoire de Cellou ?

Elle a pris de court l’opinion publique. On ne s’attendait pas à ce qu’il se déclare vainqueur de la présidentielle 24 heures seulement après la tenue du scrutin. C’est une façon pour lui de mettre la pression sur la Ceni. Partant de là, on s’achemine tout droit vers un contentieux électoral.

Cellou Dalein Diallo a fait comme Alpha Condé en 2010. Mais le contexte n’est pas le même. Aujourd’hui, à l’aune des discours officiels de la Mission d’observation de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest), de l’Union Africaine (UA) et de la société civile, le leader de l’UFDG peut se mettre à dos tous les principiés. 

Comment analysez-vous la stratégie de communication de Condé ?

Il se fait remarquer, notamment sur sa page Facebook, avec des messages de paix et de réconciliation. Cela se comprend. Puisque la situation est délétère, il essaye de faire profil bas. C’est un président sortant. Par conséquent, il laisse son parti, le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), gérer la communication politique. Après tout, ça reste une opposition entre deux partis. C’est intelligent de sa part. Dans le passé, il lui a longtemps été reproché de se substituer au RPG. Maintenant est-ce qu’Alpha Condé va continuer à observer ce silence ? Je n’en suis pas si sûr. Parce qu’il n’est pas vraiment ce personnage qui accepterait de rester en marge des discussions.

Présidentielle guinéenne : Condé vainqueur avec 59,41% des suffrages (Ceni)

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a donné, à déclaré ce samedi, le président sortant Alpha Condé vainqueur du scrutin avec 59,41% des suffrages valablement exprimés contre 33,5% pour le candidat de l’UFDG Cellou Dalein Diallo.Alpha Condé 82 ans, va rempiler pour un troisième de 6 ans selon les résultats globaux du scrutin présidentiel du 18 octobre dernier donnés ce samedi par la Ceni. L’organe en charge des élections en Guinée donne vainqueur le président sortant crédité de 59,41% des voix.

Son principal challenger et leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée ( UFDG), Cellou Dalein Diallo, arrive deuxième avec 33,5% des voix, selon la Ceni.

Le leader de l’UFDG s’était autoproclamé vainqueur du scrutin avant la publication officielle des résultats. Il avait de même dénoncé, le 20 octobre dernier, « une fraude à grande échelle » qui le priverait de sa victoire.

Violences post-électorales : Communiqué du commandant de la gendarmerie nationale, Ibrahima Baldé

De fausses nouvelles circulent sur les réseaux sociaux et font état d’incendie du domicile privé du Général de Corps d’Armée Ibrahima BALDE: haut commandant de la Gendarmerie nationale, Directeur de la Justice Militaire, Commandant de l’Unité de Sécurisation Spéciale de Sécurisation des Elections. Nous tenons à rassurer la population, que ces rumeurs sont fausses et ne visent qu’à créer la psychose au sein de la population.

Toutes les mesures sont prises pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens partout où cela est nécessaire.

Par ailleurs, selon plusieurs sources, des individus mal intentionnés ont distribués des obligés militaires et des bérets de couleurs rouges ainsi que les t-shirt de l’USSEL.

Ils ont l’intention de commettre des abus sur la population et de les mettre à l’actif du gouvernement et des forces de défense et de sécurité.

Nous appelons la population à la vigilance et informateur aussitôt.

Le numéro vert 122 de l’USSEL reste actif pour signaler toutes les situations pouvant mettre la sécurité des personnes et de leurs biens.

Le Commandant de l’USSEL

Général de Corps d’Armée Ibrahima BALDE

Violences post-électorales : les avocats du FNDC se disent étonnés du silence de la communauté internationale

Dans un communiqué daté du 22 octobre, l’association bourdon et associés, avocats du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), regrette le fait que ces violences ne sont que « le prolongement » d’autres violences qui viseraient à  « museler et à intimider l’opposition ». En effet, La Guinée, qui a connue une campagne électorale mouvementée, enregistre des violences depuis le lendemain du scrutin du 18 octobre avec de nombreux cas de morts et de destructions de biens privés.

Les avocats se disent également étonnés du  « silence coupable » de la communauté internationale, mais surtout de la France, face à ces événements.

COMMUNIQUE DES AVOCATS DU FNDC

Les soussignés dénoncent, au nom du FNDC, les violences post-électorales d’une extrême gravité qui sont survenues après l’élection présidentielle guinéenne le dimanche 18 octobre 2020. Ces violences ont entraîné la mort de plusieurs personnes membres de l’opposition, dans un climat de tension très lourd alimenté par le pouvoir en place.

Ce nouvel épisode sanglant s’inscrit malheureusement dans le prolongement de précédentes violences également commises dans un contexte électoral et qui n’ont eu pour autre but que de museler et d’intimider l’opposition.

Ce sont ces violences qui ont été dénoncées par les soussignés dans le cadre d’un signalement effectué auprès de la Procureure de la CPI puis dans le cadre d’informations complémentaires à la juridiction pénale internationale.

Les soussignés marquent leur étonnement et leur incompréhension face au silence coupable de la communauté internationale mais également de la France. Il est impératif qu’une réaction ait lieu à l’échelle internationale, Alpha Condé cherchant par tous les moyens à se maintenir au pouvoir y compris par la force. Tous les indicateurs montrent en effet que la situation pourrait basculer dans un gigantesque bain de sang.

Ils attirent également à nouveau l’attention de la CPI sur les exactions actuellement commises et que préfiguraient les déclarations d’Alpha Condé, notamment en ethnicisant le débat et en cherchant à créer de la division là où il devrait rassembler.

Les soussignés restent dans l’attente d’une ouverture d’enquête par la CPI qu’ils espèrent intervenir prochainement.

Les soussignés réitèrent qu’ils mobiliseront l’ensemble des voies juridiques afin que les responsables de ces nouvelles exactions soient traduits en justice.

Enfin, de sources concordantes, les soussignés ont appris qu’une grande vague de mobilisations devrait prochainement débuter. Ils maintiendront la plus grande vigilance quant au déroulement de ces événements.

Paris, le 22 octobre 2020

William Bourdon                                                                                          Vincent Brengarth

Violences post-électorales : Bouréma Condé a réquisitionné l’armée pour le maintien de l’ordre

Dans un communiqué du gouvernement lu à la télévision nationale le jeudi 22 octobre, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Bouréma Condé en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, a réquisitionné l’armée nationale guinéenne pour le maintien de l’ordre dans le pays. cette décision du gouvernement fait suite à la montée des violences postélectorales qui ont fait plusieurs morts et des blessés à Conakry et à l’intérieur du pays

« Depuis quelques jours, la ville de Conakry et de nombreuses préfectures du pays vivent des scènes de violences inouïes plongeant des citoyens et familles entières dans la totale désolation. Cela va des pertes de vies humaines aux privations de libertés multiples en passant par des destructions massives de biens publics et privés », indique le général Bouréma Condé.

Il accuse les manifestants d’avoir fait « usage de fusils de calibre 12 contre des citoyens », avant de préciser que « le décompte des cas de morts est difficilement soutenable ».

Comme si cela ne suffisait pas, il reproche aux protestataires d’avoir « imposé un confinement aux paisibles citoyens en les empêchant de vaquer librement à leurs occupations ».

Tout en déplorant les morts, le ministre de l’Administration territoire affirme que le bilan fait état de destructions de biens publics et privés. « Ses maisons et leurs contenus incendiés, les propriétaires chassés », dénonce-t-il, ajoutant que des « axes routiers sont barricadés et le rançonnement est imposé comme laissez-passer ».

Il annonce que « le gouvernement ne saura laisser cette situation s’enraciner ». C’est pourquoi, il rappelle qu’une « sagesse africaine nous enseigne que lorsqu’un bouc se fait déplacer par des cordes au cou et aux pattes, prenez-le plutôt pour un bœuf.

En clair, le gouvernement a décidé de sortir les gros moyens pour faire face aux manifestants. « Des mesures républicaines déjà mises en œuvre sont renforcées à la mesure des dimensions prises par les troubles qui, de loin, se sont démarqués des troubles anciennement enregistrés dans notre pays », indique le général Condé.

Présidentielle 2020 : Les résultats provisoires de la région Afrique et de Boké

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a poursuivi le jeudi 22 octobre  la proclamation des premiers résultats provisoires des circonscriptions électorales de la région Afrique et de Boké

Région Afrique.

Maroc

Alpha Condé RPG 449 voix, soit 66,72%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 207 voix, soit 16,30%.

Dr Makalé Traoré du PACT 4 voix, soit 0,59%.

Makalé Camara du FAN 4 voix, soit 0,59%.

Dr. Ousmane Doré du MND 0 voix, soit 0%.

Abdoulaye Kourouma RRD 3 voix, soit 0,30%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 1, soit 0,15%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé AFC 0 soit 0%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 5 voix, soit 0,74%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 1 voix soit 0,15%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 0 voix soit 0%

Bouya Konaté de l’UDIR 0 voix soit 0%

La République du Mali

Alpha Condé RPG 2 091 voix, soit 53,45%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 1 694 voix, soit 43,30%.

Dr Makalé Traoré du PACT 8  voix, soit 0,30%.

Makalé Camara du FAN 11 voix, soit 0,38%.

Dr. Ousmane Doré du MND 15 voix, soit 0,51%.

Abdoulaye Kourouma RRD 5 voix, soit 0,13%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 16, soit 0,41%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 8 soit 0,20%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 59 voix, soit 1,51%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 4 voix soit 0,10%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 1 voix soit 0,03%

Bouya Konaté de l’UDIR 0 voix soit 0,0%

La République du Libéria

Alpha Condé RPG 247 voix, soit 8,75%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 2 470 voix, soit 89,46%.

Dr Makalé Traoré du PACT 3 voix, soit 0,11%.

Makalé Camara du FAN 5 voix, soit 0,18%.

Dr. Ousmane Doré du MND 6 voix, soit 0,22%.

Abdoulaye Kourouma RRD 2 voix, soit 0,07%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 24, soit 0,87%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé AFC 2 soit 0,07%.

Dr. Ousmane Kaba PADES 0 voix, soit 0,0%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 1 voix soit 0,4%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 1 voix soit 0,04%

Bouya Konaté de l’UDIR 0 voix soit 0%

La République du Ghana

Alpha Condé RPG 471 voix, soit 74,8%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 236 voix, soit 30, 75%.

Dr Makalé Traoré du PACT 8 voix, soit 0,9%.

Makalé Camara du FAN 3 voix, soit 0,41%.

Dr. Ousmane Doré du MND 6 voix, soit 0,82%.

Abdoulaye Kourouma RRD 2 voix, soit 0,27%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 6, soit 0,82%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 0 soit 0%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 11 voix, soit 1,50%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD O voix soit O%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 0 voix soit 0%

Bouya Konaté de l’UDIR 2 voix soit 2,27%

La République de Côte d’Ivoire

Alpha Condé RPG 3 507 voix, soit 34,66%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 6 446 voix, soit 63, 75%.

Dr Makalé Traoré du PACT 4 voix, soit 0,04%.

Makalé Camara du FAN 4 voix, soit 0,4%.

Dr. Ousmane Doré du MND 20 voix, soit 0,20%.

Abdoulaye Kourouma RRD 61 voix, soit 0,60%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 6 soit 0,82%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 2 soit 0,2%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 50 voix, soit 0,49%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 19 voix soit O,19%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 6 voix soit 0,6%

Bouya Konaté de l’UDIR 4 voix soit 0,4%

La Région Boké

Boké

Alpha Condé RPG 51 049 voix, soit 49,50%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 48 789 voix, soit 43, 49%.

Dr Makalé Traoré du PACT  1 355 voix, soit 1,21%.

Makalé Camara du FAN 1 722 voix, soit 1,53%.

Dr. Ousmane Doré du MND 2 106 voix, soit 1,88%.

Abdoulaye Kourouma RRD 414 voix, soit 0,37%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 3 052 soit 0,72%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 420 soit 0,37%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 1 713 voix, soit 1,53%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 877 voix soit 0, 77%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 428 voix soit 0,38%

Bouya Konaté de l’UDIR 277 voix soit 0,25%

Fria

Alpha Condé RPG 13 561 voix, soit 50,22%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 10 686 voix, soit 39, 57%.

Dr Makalé Traoré du PACT 274 voix, soit 1,01%.

Makalé Camara du FAN 601 voix, soit 2,23%.

Dr. Ousmane Doré du MND 456 voix, soit 1,69%.

Abdoulaye Kourouma du RRD 106 voix, soit 0,39%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 628 soit 2,33%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 62 soit 0,23%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 375 voix, soit 1,39%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 167 voix soit O,63%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 53 voix soit 0,20%

Bouya Konaté de l’UDIR 34 voix soit 0,13%

Gaoual

Alpha Condé RPG 8 833 voix, soit 24,12%.

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 24 226 voix, soit 66, 25%.

Dr Makalé Traoré du PACT 174 voix, soit 0,48%.

Makalé Camara du FAN 248 voix, soit 0,68%.

Dr. Ousmane Doré du MND 736 voix, soit 2,01%.

Abdoulaye Kourouma RRD 168 voix, soit 0,46%.

Ibrahima Abé Sylla NGR 1 190 soit 3,25%.

Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 231 soit 0, 63%.

Dr. Ousmane Kaba du PADES 411 voix, soit 1,12%.

Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 170 voix soit O,46%.

Laye Souleymane Diallo du PLP 166 voix soit 0,46%

Bouya Konaté de l’UDIR 71 voix soit 0,19%

Violences post-électorales : Cellou Dalein appelle les forces de l’ordre à faire preuve retenue

Depuis son domicile, le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a exprimé son regret suite aux tueries au cours de la manifestation du mercredi 21 octobre 2020 à Conakry.

Cette manifestation qui a provoqué la mort de plusieurs personnes à Conakry et à l’intérieur, fait suite aux résultats provisoires partiels publiés le mardi 20 octobre par la CENI. Pourtant, ces manifestants ne font que réclamer « leurs droits », à en croire le leader de l’UFDG.

«J’appelle les forces de défense et de sécurité à faire preuve de retenue. Qu’ils se rappellent que leurs missions est de protéger les Guinéens quelques soient leurs appartenances politiques.
Qu’ils sachent qu’exploiter des ordres illégaux n’est pas républicain, qu’ils arrêtent de tuer et se mettent du côté du droit en protégeant leurs compatriotes qui sont entrain d’exercer un droit constitutionnel», a-t-il laissé entendre.

Pour Cellou Dalein Diallo, la Guinée est sur le point de franchir une étape importante de son histoire. Il invite ses militants à continuer le combat jusqu’à la victoire finale. « Demain, je mettrais en œuvre une politique publique de réconciliation, il ne s’agira pas de vengeance mais de vérité, de justice et de pardon. Continuez le combat jusqu’à la victoire parce-que nous devons être dignes du sacrifice de nos camarades tués. »

Notons que, depuis quelques jours, Cellou Dalein Diallo subit un confinement forcé à partir de son domicile privé.  Des policiers et des gendarmes ont encerclé son domicile pour l’empêcher de tout mouvement.

Présidentielle 2020 : l’UFDG publie les preuves de la victoire de Cellou Dalein Diallo

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée ( UFDG) et ses alliés, ont publié mercredi des données pour prouver la victoire de Cellou Dalein Diallo au scrutin électoral du 18 octobre 2020.

Dans les informations mises à la disposition de la presse, l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD)  qui soutient la candidature de Cellou Dalein Diallo a fait recours à deux systèmes de remontée rapide des résultats sortis des urnes réalisés par deux fournisseurs différents.

Avec une très bonne organisation de l’équipe électorale, cela a permis à nos délégués et représentants sur le terrain d’envoyer les résultats par messagerie SMS à notre centrale d’appel.

« Le système SMS a permis d’avoir les résultats presque en temps réel juste après le dépouillement et l’annonce des résultats dans le bureau de vote », ont-ils déclaré.

Dalein et ses soutiens ont également utilisé des applications Android et Web pour recueillir des procès-verbaux via des tablettes et page internet (web). « Nous avons plus de 12 000 PV collectés dans notre système », rassurent-ils, précisant qu’ils disposent de preuves tangibles pour soutenir leurs affirmations.

Selon les données de l’UFDG, le candidat Cellou Dalein Diallo a remporté le scrutin dès le premier tour avec 53.54% des voix.

 

Violences post-électorales : Damantang Camara fait le point de la situation

Le ministre Damantang Albert Camara a fait le point de la situation, le mercredi sur les violences qui secouent la capitale Conakry et des villes de l’intérieur du pays.

Selon le patron du département de la sécurité et de la protection civile, depuis le 19 octobre, suite à l’auto-proclamation des résultats par Cellou Dalein Diallo, « les militants de son parti ont envahi les rues et se sont livrés d’abord à des scènes de liesse, puis à des scènes de violences ».

Il condamne ce qu’il considère comme une « stratégie du chaos orchestrée pour remettre en cause », le scrutin du 18 octobre dernier, avant d’indiquer que sur la route Le Prince à Conakry, de Hamdallaye jusqu’à T8 en passant par Hamdallaye, Bambeto, Cosa, « il y a eu de multiples agressions sur les citoyens, des pneus brulés, des barricades érigées et le plus inquiétant, des tirs au calibre 12 dans des quartiers notamment de Sonfonia, Bailobaya, Cimenterie. Au moins, un PA a été incendié ».

D’après lui, le siège national de la Croix-Rouge à Kobaya a été « attaqué, 7 véhicules ont été caillassés, 2 véhicules ont été brulés, 5 motos brulées et 9 autres emportées ».

A Kissidougou et Coyah, poursuit-il, des incidents ont été enregistrés entre des « militants de l’UFDG et ceux de partis alliés à la mouvance. Il y a eu des tirs au calibre 12. Les forces de l’ordre avaient pu rétablir le calme, mais ce matin, les affrontements ont encore repris ».

A Coyah, souligne le ministre Damantang Camara, des militants se « réclamant de l’UFDG ont attaqué le domicile du chef de quartier de Friguiadi, saccagé le poste de police avant d’être dispersés. Un véhicule de la CMIS de Coyah a essuyé des tirs au calibre 12 ».

Et plus grave, à l’en croire, des « attaques ciblées contre des concessions sont constatées à l’intérieur du pays, dans les quartiers de la haute banlieue de Conakry ainsi que contre les sièges des partis de la mouvance présidentielle et les domiciles des militants de ces partis ».

Des blessés et pertes en vies humaines

A la presse, le ministre de la sécurité et de la protection civile a annoncé que « quatre corps de victimes d’armes à feu ont été déposés dans les morgues de l’hôpital Donka et de Ignace Deen, un mort par arme blanche et deux autres par arme à feu calibre 12 ont été également enregistrés à Kissidougou. A Coyah, un citoyen de la localité a été abattu au calibre 12. Un policier a été lynché à mort à Bambéto et un autre poignardé à la Cimenterie. Ses jours ne sont pas en danger pour le moment. Plusieurs autres ont été blessés, dont certains grièvement ».

Selon Damantang Camatra, ces agents étaient « totalement dépourvus d’armes létales. Ils faisaient partie du dispositif mis en place pour enlever les barricades sur la route Le Prince et maintenir l’ordre ».

Il annonce que le direction centrale de la Police judiciaire s’est saisie de tous les cas de décès, ordonné des autopsies et ouvert des enquêtes. « Tous les corps ont été déposés à la morgue suite à des instructions judiciaires clairement établies », précise-t-il.

Dans les heurts, explique-t-il, de nombreux citoyens ont été blessés et des dégâts matériels importants sont à déplorer. A Pita, notamment à Timbi Madina, les postes de gendarmerie et de police, le siège de la sous-préfecture, le local qui abrite les agents du commissariat central, les sièges de la CEPI et des NFD ont été incendiés. « Il y a également un mort par jets de pierres entre manifestants », affirme Damantang Camara.

A Kissidougou, des blessés ont été enregistrés dont « certains par calibre 12. A Mali, on a tenté d’attaquer le domicile du secrétaire fédéral du RPG. Des tirs au calibre 12 ont blessé Mme M’Mahawa Barry, âgée de 28 ans au niveau du tibia à Conakry ».

Il rassure que « la situation est en train d’être gérée par les forces de sécurité. Mais elle tend à perdurer et est consécutive à des actes irresponsables d’un certain nombre de politiciens ».

Violences post électorales : le QG de l’UFDG attaqué par des gendarmes

Les locaux du quartier général de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ont été  attaqués, le mercredi 21 octobre par des gendarmes. Information donnée par le leader et candidat du parti à la présidentielle, Cellou Dalein Diallo.

« Alors que le dispositif policier qui entoure ma maison a été considérablement renforcé cet après-midi, 10 pick-up des FDS viennent de stationner devant le bâtiment abritant mes bureaux à Hamdallaye. Des agents ont débarqué, défoncé le portail et forcé les portes d’accès aux bureaux.
Aux dernières nouvelles, ils sont en train de tout détruire à l’intérieur du bâtiment. Nul ne peut agir de la sorte si ce n’est sous instruction de Alpha Condé. Heureusement, la page du tyran sera bientôt définitivement tournée », a publié Cellou Dalein Diallo sur sa page Facebook.

le conseiller en charge des relations extérieures de l’UFDG a affirmé sur Facebook que « plusieurs dizaines d’éléments des forces de l’ordre viennent de faire irruption au QG de l’UFDG sis à Hamdallaye CBG. Ils sont en train de tout détruire à l’intérieur des locaux ».

Alpha Boubacar Bah précise que « d’autres parmi eux sont en train d’embarquer les équipements et matériels de valeur. Les véhicules et motos sont caillassés ou emportés. Voilà ce qu’Alpha Condé a fait de notre nation. Mais tout finit par finir et chacun payera d’une manière ou d’une autre ce qu’il aura fait »

 

 

 

A Dakar, les partisans de Cellou montent au créneau

Les militants de l’UFDG établis à Dakar se sont massés, mercredi après-midi, devant l’ambassade de la Guinée pour exprimer leur soutien au candidat Cellou Dalein Diallo.« Cellou ! Cellou ! Cellou ! », s’époumone un jeune au regard déterminé. Comme lui, de nombreux inconditionnels du leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) entendent, par tous les moyens, s’opposer au « forcing » du président sortant Alpha Condé pour se maintenir au pouvoir.

Aux alentours de la représentation diplomatique de la Guinée située à Mermoz, dans la capitale sénégalaise, la forte chaleur n’a pas entamé leur ardeur. Torses nus, certains s’aspergent d’eau et reprennent de plus belle les slogans anti-Alpha Condé.

« Cellou a gagné le scrutin. Si la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) dit le contraire, nous manifesterons devant toutes les ambassades. Nous sommes prêts à tout, même à retourner dans notre pays pour participer à une guerre civile. Cette fois-ci, on ne laissera personne voler notre victoire », vocifère Mamadou Barry.

Cellou Dalein Diallo a récemment revendiqué la victoire dès le premier tour. Une déclaration notamment condamnée par le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), la formation d’Alpha Condé à qui les tout premiers résultats de la Ceni sont favorables.

« Nous assimilons cela à un poisson d’avril. Cellou est largement devant ses concurrents. Si le parti au pouvoir ne l’accepte pas, le pays va s’embraser », avertit Boubacar Barry.

L’une des manifestantes, assise sous le nouvel autopont, affirme que « le régime d’Alpha Condé continue de tuer les civils. Mais on va se battre. Parce que Cellou est maintenant notre président ». Avant qu’elle ne développe sa pensée, les policiers chargent la foule en lançant des palets de gaz lacrymogène. Dans la panique, des jeunes répliquent avec des jets de pierre. C’est la débandade !

La bataille s’internationalise au moment où en Guinée la tension est montée d’un cran. Ce mercredi, au moins neuf personnes sont mortes dans des heurts entre les partisans de l’opposition et les forces de l’ordre.

Guinée : Alpha Condé appelle « au calme et à la sérénité »

La publication de résultats partiels de l’élection présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a provoqué des violences à Conakry et un peu partout à travers la Guinée.Le chaos s’installe en Guinée où le président sortant Alpha Condé brigue un troisième mandat devant notamment son principal opposant Cellou Dalein Diallo. Ce mercredi, des militants de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) ont affronté les forces de l’ordre. Au moins neuf personnes ont perdu la vie dans ces heurts.

« J’appelle chacun et tous au sens de la responsabilité et au patriotisme pour qu’il soit possible après cette élection, quels que soient les résultats, de construire ensemble la Guinée », a écrit Alpha Condé sur sa page Facebook.

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a commencé, mardi soir, à publier au compte-gouttes les résultats du scrutin. Les chiffres annoncés ne concernent que quatre circonscriptions sur 38 au total : Matoto, Matam, Kaloum et Boffa. Et dans ces localités, le président sortant arrive en tête.

A Boffa, dans la région de Boké (nord-ouest), il a obtenu 56,69% des suffrages exprimés selon le décompte de la Ceni. Et à Kaloum, le centre-ville de la capitale, il sort également vainqueur avec 51,87%.

C’est pourquoi les partisans de Cellou Dalein Diallo ont manifesté pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « hold-up électoral ». Car leur candidat s’était autoproclamé, lundi dernier, vainqueur de l’élection.

À en croire le président sortant, « il y aura un vainqueur. Mais ce n’est pas pour autant que la démocratie sera menacée ou que la paix sociale devient impossible ».

Au contraire, Alpha Condé est persuadé que « la Guinée a besoin d’une véritable union nationale ». Poursuivant, le premier président démocratiquement élu de la Guinée soutient qu’ « au-delà des choix personnels et des clivages politiques, nous sommes tous engagés par le pacte national et républicain ».

Convaincu que « c’est ensemble que nous réussirons dans un destin uni et solidaire », le candidat du RPG-Arc-en-ciel promet de rester « ouvert au dialogue et disponible à travailler avec tous les Guinéens » en cas de victoire.

Violences post-électorales : le FNDC en colère après la mort de l’un de ces coordinateurs

Selon le front national pour la défense de la constitution, son coordinateur de Sonfonia gare a été tué “par balle” ce mercredi. Le mouvement anti-troisième mandat dit être à l’œuvre pour très bientôt entreprendre des actions dans ce sens.

Ci-dessous le communiqué du FNDC:
Depuis quelques heures, le FNDC suit avec la plus grande attention les derniers développements de la situation chaotique dans laquelle se trouve notre pays.
A cet égard, nous exprimons notre vive inquiétude et travaillons d’arrache pied pour lancer des actions d’envergure visant à empêcher un troisième mandat en République de Guinée.
D’ores et déjà, la coordination nationale du FNDC condamne fermement les dégâts matériels occasionnés et les assassinats de civils qui sont en train d’être perpétrés par les forces de défense et de sécurité au service de M.Alpha Condé. Le FNDC est révolté d’apprendre la mort par balle ce mercredi 21 octobre 2020 de Boubacar Baldé, son coordinateur à Sonfonia Gare.
Nous adressons nos condoléances à sa famille et nous nous inclinons devant la mémoire de tous disparus.
Le FNDC exprime également tout son soutien aux victimes des destructions de biens.
La coordination nationale tiendra informé, dans un bref délai, le peuple de Guinée sur la nature des actions décisives qu’elle compte lancer dans la continuité du combat engagé depuis 2019 contre le troisième mandat.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 21 octobre 2020

Présidentielle 2020 : Alpha Condé appelle au calme et la retenue

Face aux tensions politiques émaillées de violences avec à la clé des cas de morts et de destruction de biens, le président Alpha Condé vient d’appeler ses compatriotes au calme et à la retenue. Le candidat du RPG Arc-en-ciel à un troisième mandat appelle les uns et les autres à mettre la Guinée au-dessus de tous.
Dans un message publié sur le réseau social Facebook, le chef de l’Etat sortant affirme que si la victoire lui revient, il se tient ouvert au dialogue et disponible à travailler avec tous les guinéens.
Ci-dessous, le message de Alpha Condé :

 

Peuple de Guinée, 

Je  réitère mon appel à tous au calme et à la sérénité, en attendant l’issue du processus électoral en cours dans notre pays. Bien sûr qu’il y aura un vainqueur, mais ce n’est pas pour autant que la démocratie sera menacée ou que la paix sociale devient impossible. 

Si la victoire me revient, je reste ouvert au dialogue et disponible à travailler avec tous les Guinéens. Comme je l’ai toujours souhaité, la Guinée a besoin d’une véritable union nationale dans la gestion de notre pays. Les premiers résultats de l’élection présidentielle du 18 octobre dernier me confortent dans cette conviction de toujours,  car, au-delà des choix personnels et des clivages politiques,  nous sommes tous engagés par le pacte national et républicain, aujourd’hui éprouvé.

J’appelle chacun et tous au sens de la responsabilité et au patriotisme pour qu’il soit possible après cette élection, quels que soient les résultats, de construire ensemble la Guinée sans exclusion, ni discrimination de personne,  d’aucune partie du pays. 

C’est ensemble que nous réussirons dans un destin uni et solidaire. 

Je le rappelle encore,  la Guinée est au-dessus de tout et de tout le monde 

Présidentielle du 18 octobre : L’UFDG parle de falsification des résultats

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) reste convaincue de la victoire de son candidat Cellou Dalein Diallo lors du scrutin présidentiel du 18 octobre 2020. Dans une déclaration lue, le mardi 20, dans son quartier général , le Directeur de campagne de Cellou Dalein, Dr Fodé Oussou Fofana, a d’abord déploré le meurtre de quatre personnes après l’annonce par son président de sa victoire. Puis, il affirme que le dépouillement fait par la commission électorale de l’UFDG donne une large victoire à Cellou Dalein dès le premier tour.

« Suite à l’annonce de notre victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle du 18 octobre, nous tenons à remercier sincèrement les Guinéens qui sont sortis massivement pour exprimer leur joie tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.

Nous voudrons cependant déplorer avec vous la mort de quatre adolescents tués par les forces de défense et de sécurité aux ordres d’Alpha Condé. Prions pour le repos de leurs âmes.

Nous vous informons que la Commission électorale du Parti a collecté plus de 70% des PV des 14.938 bureaux de vote du pays.

 L’état actuel de notre dépouillement de plus de 80% indique clairement que notre victoire au premier tour est irréversible.

 Bien sûr, Alpha Condé est en train de tout mettre en œuvre pour faire modifier les résultats issus des urnes en sa faveur. Les administrateurs territoriaux, les forces de défense et de sécurité, les Ministres et hauts cadres de l’Administration centrale et certains Magistrats sont tous mobilisés pour réaliser cette fraude à grande échelle.

C’est ainsi qu’on a déjà enregistré, à plusieurs endroits, des substitutions ou des falsifications des PV, l’enlèvement et la disparition d’urnes, le refus de dépouillement des PV dans les bureaux de vote conformément au Code électoral, l’expulsion des BV ou des CACV de nos représentants.

Nous invitons la majorité qui a voté pour nous à afficher le comportement digne et patriotique du vainqueur en faisant preuve de retenue et de responsabilité. Nous vous rassurons aussi que cette fois, personne ne nous volera notre victoire ! ».

Election présidentielle : Cellou Dalein empêché de sortir de chez lui

Quelques jours après s’être autoproclamé vainqueur au scrutin présidentiel du 18 octobre, Cellou Dalein Diallo peine à quitter son domicile privé. Le leader de l’UFDG assure que tous les accès menant à sa résidence ont été bloqués par les forces de sécurité.

« Je suis actuellement bloqué chez moi: mon domicile est encerclé par la police et la gendarmerie qui interdisent toute entrée et toute sortie », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

« Ne pouvant faire face à la vérité des urnes, le régime anti-démocratique d’Alpha Condé tente de s’imposer par la force », a-t-il martelé.

L’ancien Premier ministre, visé par des menaces de poursuites en justice pour s’être déclaré vainqueur, assure qu’il est « temps pour la Guinée de tourner la page de ce régime liberticide et fratricide ».

Présidentielle 2020 : les résultats partiels provisoires de Boffa, Matam, Kaloum et Matam connus (CENI)

Quelques jours après le scrutin présidentiel du 18 octobre, le président de la CENI, Kabiné Cissé, a proclamé dans l’après-midi du mardi 20 octobre les résultats provisoires partiels de quatre circonscriptions électorales sur les 38 que compte le pays. Il s’agit de Boffa, Kaloum, Matam et Matoto.

  • Boffa

-Pr Alpha Condé, RPG = 23 983 voix, soit 56, 69%.

-Dr Makalé Traoré du PACT= 487 voix, soit 1,15%

Makalé Camara du FAN= 1 145 voix, soit 2,2%

Dr. Ousmane Doré de MDN = 732 voix, soit, 1,65%

Abdoulaye Kourouma RRD= 366 voix, soit 0,90%

Ibrahima Abé Sylla NGR = 1 376 voix, soit 3,24%

Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG= 12 454 voix, soit 29,43%

Mandjouf Mauro Sidibé AFC = 209 voix, soit 0,49%

Dr. Ousmane Kaba PADES= 962 voix, soit 2,21%

Me. Abdoul Kabélè Camara RGD = 574 voix, soit 1,36%

Laye Souleymane Diallo de PLP = 191 voix, soit 0,45%

Bouya Konaté UDIR= 137 voix, soit 0,32%

2-Matoto

-Pr Alpha Condé, Rpg Arc-en-ciel : 104.450 voix (49,13%)

– Makalé Traoré, PACT: 4.264 voix (2,01%)

– Makalé Camara, FAN: 2.563 voirx (1,21%)

– Ousmane Doré, MND: 1.504 voix 0,71%)

– Abdoulaye Kourouma, RRD: 1.069 voix (0,5%)

-Ibrahima Abe Sylla, NGR: 6.584 voix (3,10%)

– Mamadou Cellou Dalein Diallo, UFDG: 85.658 voix (40,29%)

– Mandiouf Mauro Sidibé, AFC: 561 voix 0,29%)

– Ousmane Kaba, PADES: 3.053 voix (1,44%)

– Abdoul Kabèlè Camara, RGD: 1.781 voirx (0,84%)

-Laye Souleymane Diallo,  PLP: 483 voix (0,23)

-Bouya Konaté, UDIR: 632 voix (0,30%)

3-Matam

-Alpha Condé RPG 104 mille 25 581 voix soit 51, 39%.

-Makalé Traoré du PACT 1 039 voix soit 2,09%

-Makalé Camara du FAN 564 voix soit 1,13%

-Dr. Ousmane Doré de MDN  298 voix soit, 0,60%

-Abdoulaye Kourouma RDR 97 voix soit 0,19%

-Ibrahima Abé Sylla NGR 1 641 voix soit 3,30%

-Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 18 800 voix soit 37,77%

-Mandjouf Mauro Sidibé AFC  63 voix soit 0,13%

-Dr. Ousmane Kaba PADES 551 voix soit 1,11%

-Abdoul Kabélè Camara RGD  567 voix soit 1,14%

-Laye Souleymane Diallo de PLP 502 voix soit 0,01 %

-Bouya Konaté UDIR 75 voix soit 0,15%

4- Kaloum

-Alpha Condé RPG 12 412 voix, soit 51,8%.

-Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG 8 656 voix, soit 36,17%.

-Dr Makalé Traoré du PACT 581 voix, soit 2,43%.

-Makalé Camara du FAN 340 voix, soit 1,48%.

-Dr. Ousmane Doré du MND 123 voix, soit 0,51%.

-Abdoulaye Kourouma 59 voix, soit 0,25%.

-Ibrahima Abé Sylla NGR 510, soit 2,13%.

-Dr. Mandjouf Mauro Sidibé l’AFC 70 soit 0,29%.

-Dr. Ousmane Kaba du PADES 274 voix, soit 0,15%.

-Me. Abdoul Kabèlè Camara, candidat du RGD 853 voix soit 3,56%.

-Laye Souleymane Diallo du PLP 25 voix soit 0,10%

-Bouya Konaté de l’UDIR 27 voix soit 0,11

Le spectre d’une crise post-électorale ressurgit en Guinée

Cellou Dalein Diallo, comme on pouvait s’y attendre, s’est autoproclamé vainqueur de la présidentielle du 18 octobre dernier. Mais la stratégie du candidat de l’UFDG fait craindre des heurts sanglants si la Ceni prend son contre-pied.Qu’on se le tienne pour dit, le risque de troubles est très élevé en Guinée. Tout d’abord parce que le principal rival du président sortant, Alpha Condé, a battu campagne sur le thème « C’est l’heure ». Un slogan qu’il a ensuite explicité par un tweet annonciateur : « 2020 n’est pas 2010. Encore moins 2015. Nous sommes prêts ! ». Enfin Cellou Dalein Diallo a dit, devant notamment des partisans survoltés, être sorti « victorieux de cette élection dès le premier tour ».

C’était hier lundi en début d’après-midi. Une annonce aussitôt accueillie avec ferveur par les militants de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) dans les rues de Conakry. Pour disperser la foule, les forces de l’ordre ont usé de gaz lacrymogènes. Mais pas que selon l’opposant historique d’Alpha Condé.

En effet, l’ancien Premier ministre sous Lansana Conté (1984-2008) accuse, sur son compte Twitter, les forces de sécurité d’avoir entraîné « la mort de trois jeunes garçons » en tirant à balles réelles sur ses souteneurs qui « célébraient pacifiquement (sa) victoire ».

 Quelques heures plus tôt, Naby Youssouf Kiridi Bangoura, le porte-parole du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG, parti au pouvoir), a dénoncé « l’attitude antirépublicaine et antidémocratique » de Cellou Dalein Diallo qui aurait dû, d’après la mouvance présidentielle, s’abstenir de proclamer des résultats. Une mission dévolue à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

En tout cas, le RPG et l’UFDG se rendent coup pour coup. Surtout sur les réseaux sociaux. Pour remporter la bataille de l’opinion publique, les deux camps ont sorti l’artillerie lourde. Pourtant, l’actuel locataire du palais présidentiel, juste après l’accomplissement de son devoir civique, a lancé un appel « au calme, à la discipline et à la transparence totale ». Ce mardi, Alpha Condé a soutenu que « la Guinée est une et indivisible ».

De son côté, Augustin Matata Ponyo Mapon, le chef de la Mission d’observation de l’Union Africaine (UA) a assuré, dans un rapport préliminaire, que « tous les Guinéens, remplissant les conditions et qui se sont rendus dans les lieux de vote, ont pu exercer leur droit ». Par conséquent, son homologue de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), José Maria Neves, a invité tout le monde « à respecter les résultats sortis des urnes ».

Pour l’heure, l’on n’en prend pas le chemin. Convaincu de son triomphe, Cellou Dalein Diallo a récemment appelé « (ses) compatriotes épris de paix et de justice à rester vigilants et mobilisés pour défendre cette victoire de la démocratie ».

Ce dernier a fait le choix de participer à la présidentielle contrairement à la ligne du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC). Un collectif de partis d’opposition et d’organisations de la société civile qui a tenté de faire barrage au troisième mandat de Condé. Ces formations politiques avaient même boycotté les Législatives et le référendum constitutionnel.

Toutefois, le pari de l’UFDG pourrait être gagnant. En 2012, Macky Sall a remporté la présidentielle sénégalaise au second tour devant Abdoulaye Wade qui briguait, contre vents et marées, un troisième mandat. Jusque-là, la Guinée indépendante depuis 1958 n’a pas encore connu une alternance démocratique. En 2020, le réveil des vieux démons hante donc tous les esprits.

Présidentielle 2020 : le RPG réagit à l’annonce de Cellou Dalein Diallo

Le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), parti au pouvoir a dans une déclaration condamné la déclaration de Cellou Dalein Diallo qui, a annoncé sa victoire à la présidentielle, hier, lundi.

« Le RPG Arc en Ciel, les partis alliés et ses soutiens, respectueux des institutions de la République, condamnent sans réserve et avec la plus grande fermeté la déclaration irresponsable et dangereuse du Président de l’UFDG, elhadj Cellou Dalein Diallo, par laquelle il s’auto-proclame élu de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 » a lu le ministre d’État à la présidence Youssouf Kiridi Bangoura.

Pour le ministre D’Etat, cette déclaration de Cellou est de nature à troubler la quiétude sociale dans le pays.

« Une élection dont le processus de compilation des résultats est en cours. Cette attitude anti-républicaine et anti-démocratique appelle de la part de tous les patriotes et de tous les démocrates une vive indignation et une condamnation unanime », a réagi le ministre Kiridi. Poursuivant, il déclare

« Le RPG-ARC-EN-CIEL et ses alliés invitent les institutions compétentes a prendre toutes les dispositions nécessaires à prévenir le désordre et à empêcher toute velléité de déstabilisation du pays et de ses institutions légitimes ».

Par ailleurs, le RPG-ARC-EN-CIEL invite « ses militants à rester calmes, sereins et mobilisés afin de préserver nos acquis démocratiques et les institutions de la République ».

Présidentielle 2020 : la communauté internationale blâme l’auto-proclamation de la victoire de Dalein

Le lundi 19 octobre 2020, le candidat de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo s’est autoproclamé vainqueur du scrutin du 18 octobre dès le premier tour. Une sortie médiatique qui a fait réagir la communauté internationale.

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine et les Nations Unies ont, dans un communiqué conjoint, appelé les guinéens au calme et à la retenue avant la proclamation officielle des résultats de l’élection présidentielle du 18 octobre.

Ces organisations déclarent avoir pris acte du déroulement globalement pacifique du premier tour de la présidentielle en Guinée.

Elles dénoncent toutefois un début de publication des résultats par des états-majors de partis politiques. « Alors que le processus de compilation des résultats issus des urnes n’est pas encore achevé, nous constatons que des annonces de résultats par des candidats ou leurs représentants sont en cours à travers notamment les réseaux sociaux », martèlent la CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU.

Pour ces institutions, ces annonces de résultats sont regrettables. Elles estiment que cet état de fait « n’est pas de nature à préserver le calme qui a globalement prévalu au cours du déroulement des opérations de vote et de dépouillement ».

Elles appellent les acteurs politiques au calme et à la retenue afin d’éviter des « manifestations violentes qui pourraient avoir des conséquences » sur la paix et la sécurité.

Elles invitent par ailleurs les acteurs politiques au respect des dispositions légales et règlementaires relatives à la proclamation des résultats avant de les encourager à user des voies légales de recours pour toute contestation éventuelle.

Le gouvernement menace de poursuivre Dalein en justice pour s’être autoproclamé vainqueur de la présidentielle

Conakry, 19 octobre 2020 – Le Gouvernement se félicite du calme général dans lequel les Guinéens se sont rendus aux urnes, le dimanche, 18 octobre, pour accomplir leur devoir civique.

Quelques heures seulement après le déroulement du vote, alors que les opérations de compilation et de centralisation des votes sont encore en cours et que même des procès-verbaux de vote de zones à accès difficile ne sont pas encore arrivés à la Commission Administrative de Centralisation de Vote (CACV) correspondante, le Gouvernement regrette profondément la déclaration du candidat de l’UFDG proclamant une prétendue victoire au scrutin présidentiel du 18 octobre 2020.

Le Gouvernement dénonce avec la plus grande fermeté un acte irresponsable, antidémocratique et anti républicain qui sape les rôles dévolus aux institutions de la République dans le processus électoral et dont le seul but est de semer la confusion, de manipuler l’opinion publique et d’attenter sérieusement à la paix sociale.

En agissant ainsi, en violation flagrante des règles qui encadrent le processus électoral guinéen et ce, malgré les mises en garde de la Communauté Internationale, le candidat de l’UFDG espère ainsi provoquer une situation de chaos généralisé aux conséquences dangereuses et imprévisibles.

Le Gouvernement informe et rassure l’opinion que les opérations de dépouillement, de compilation et de centralisation des résultats du scrutin du 18 octobre sont toujours en cours au sein des organismes habilités à cet effet, notamment les Centres de Centralisation des Votes (CACV) et qu’il est impossible, à ce stade du processus, d’avoir ni les tendances, encore moins les résultats du vote.

Conformément à la loi, le Gouvernement rappelle que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est la seule institution compétente à proclamer les résultats provisoires et que les éventuels griefs qui pourraient être retenus et formulés contre la régularité du processus, sont portés devant la Cour Constitutionnelle qui connait et traite du contentieux électoral avant de proclamer les résultats définitifs de l’élection.

Le Gouvernement se réserve tout le droit d’engager des poursuites judiciaires contre l’auteur de ladite déclaration d’auto-proclamation, le candidat de l’UDFG, pour lui faire répondre de son acte devant la loi.

Le Gouvernement appelle l’ensemble des candidats, les partis politiques et les coalitions de partis politiques en lice, ainsi que tous les médias à la plus grande responsabilité et invite toutes les institutions de la République, notamment la Haute Autorité de la Communication (HAC), à jouer pleinement leurs rôles.

Le Gouvernement rassure les populations, que sans interférer ni se départir de sa neutralité dans le processus électoral, il assurera, dans les conditions et formes prescrites par la loi, sa fonction régalienne de préservation et de maintien de l’ordre public.

Le Gouvernement invite le peuple de Guinée à la plus grande retenue, à la prudence et au calme afin d’éviter au pays de rompre avec l’équilibre social et la paix civile, indispensables au développement et au bien-être de chacun et de tous.

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement.

Tension à Conakry : l’UFDG annonce la mort de trois jeunes garçons

L’opposant Cellou Dalein Diallo a revendiqué, lundi, avoir remporté la présidentielle guinéenne dès le premier tour, sans attendre les résultats officiels. Des scènes de liesse ont suscité de premières tensions dans le pays.

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a annoncé la mort de trois jeunes garçons. Le parti accuse les forces de défense et de sécurité d’avoir « réprimé dans le sang » des partisans de  Cellou Dalein Diallo qui « célébraient pacifiquement la victoire de leur candidat ».

L’UFDG assure que les forces de défense et de sécurité ont « tiré à balles réelles sur la foule à  Conakry entrainant plusieurs blessés et la mort de trois jeunes garçons : Thierno Nassirou Sylla, 13 ans ; Mamadou Saidou Diallo, 14 ans et Abdoulaye Diouma Diallo, 18 ans ».

Dans un message, Cellou Dalein Diallo a présenté ses condoléances aux familles des victimes avant de condamner avec la « plus grande fermeté ces nouveaux crimes à mettre à l’actif d’Alpha Condé ».

Notons que La CENI a jugé « prématurée », « nulle et de nul effet » la déclaration de Cellou Dalein Diallo. C’est à la CENI qu’il appartient d’annoncer les résultats provisoires, probablement « d’ici à la fin de la semaine », puis à la Cour constitutionnelle de les valider, a rétorqué l’instance.

Guinée : le RPG-Arc-en-ciel condamne la déclaration «irresponsable et dangereuse» de Dallein

La mouvance présidentielle a condamné, lundi soir à Conakry, la déclaration de victoire à la présidentielle de son principal challenger, Cellou Dalein Diallo.« Le RPG-Arc-en-ciel, les partis alliés et les mouvements de soutien, respectueux des institutions de la République, condamnent sans réserve et avec la plus grande fermeté, la déclaration irresponsable et dangereuse du président de l’UFDG, El Hadj Cellou Dalein Diallo, par laquelle il s’autoproclame élu de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 », a déclaré le porte-parole du parti au pouvoir, Naby Youssouf Kiridi Bangoura. 

Dénonçant une « attitude antirépublicaine et antidémocratique », il a appelé à « une vive indignation et une condamnation unanime » de la sortie du leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).

Le candidat de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD), Cellou Dalein Diallo, a revendiqué une victoire à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle organisée dimanche 18 octobre.

Dès après cette sortie, le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Bakary Mansaré, a indiqué que la déclaration de Cellou Dalein Diallo est « nulle et de nul effet ».

Présidentielle guinéenne : Cellou Dalein annonce sa victoire au premier tour

Le candidat de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD), Cellou Dalein Diallo, a revendiqué une victoire à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle organisée dimanche 18 octobre.« Malgré les anomalies qui ont entaché le bon déroulement du scrutin du 18 octobre, et au vu des résultats sortis des urnes, je sors victorieux de cette élection présidentielle », a déclaré le président de l’Union des forces démocratiques (UFDG) devant la presse et entouré de partisans surchauffés à son quartier général à Conakry.

« J’invite tous mes compatriotes, épris de paix et de justice à rester vigilants et mobilisés pour défendre cette victoire de la démocratie », a-t-il ajouté. 

Cellou Dalein Diallo se démarque ainsi des mises en garde du gouvernement qui soutenait que seule la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a le droit d’annoncer les résultats provisoires du scrutin. 

Présidentielle 2020 : la CENI exhorte les candidats a abstenir de publier des résultats tendancieux

COMMUNIQUÉ DE LA CENI 

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) félicite les guinéens et guinéennes pour la maturité dont ils ont fait preuve dans l’accomplissement de leur droit de vote.

La CENI tient à rappeler aux acteurs et à toutes les parties prenantes que, conformément aux dispositions de l’article 162 du code électoral révisé :

  1. Le Président de la CENI est le seul habilité, à rendre public, la totalisation globale des résultats provisoires dans un délai maximum de soixante-douze (72) heures, à compter de la date de réception du dernier procès-verbal des Commissions Administratives de Centralisation des Votes (article 162 du code électoral);
  1. En conséquence, la CENI tient à rappeler à tous les candidats et partis politiques candidats à l’élection présidentielle en cours, à s’abstenir de donner des résultats tendant à semer la confusion. Tout contrevenant à l’article 162 du code électoral s’exposera à la rigueur de la loi.
  1. Enfin, la CENI tient à rappeler que le scrutin du 18 octobre 2020 a été suivi par plus de 7.000 observateurs nationaux et internationaux qui donneront leur appréciation dans les prochains jours.

La CENI sait compter sur l’esprit républicain de chacun et de tous.

Présidentielle guinéenne : douze prétendants pour un fauteui

Le président sortant Alpha Condé tentera de se défaire, ce dimanche 18 octobre, de onze challengers dont le plus connu est Cellou Dalein Diallo, son opposant historique.A 82 ans, Alpha Condé brigue un troisième mandat après une décennie de règne. Pendant la campagne, le leader du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) a défendu bec et ongles son bilan face à des adversaires avec qui il a travaillé pour la plupart.

Parmi ceux-ci, il y a deux femmes. D’ailleurs, elles portent le même prénom : Makalé Traoré et Makalé Camara. La première fut ministre de la Fonction publique sous Lansana Conté puis directrice de campagne d’Alpha Condé en 2010. Juriste et économiste de formation, elle est la présidente du Parti de l’action citoyenne par le travail (Pact) et se présente comme la « candidate des femmes ».

Pour sa part, Makalé Camara a été ministre de l’Agriculture sous Lansana Conté, ambassadrice en France et au Sénégal avant de devenir ministre des Affaires étrangères d’Alpha Condé entre 2016 et 2017. Investie par le Front pour l’alliance nationale (Fan), elle veut incarner un « réel changement ».

Cellou Dalein Diallo, le candidat de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), participe à l’élection présidentielle pour la troisième fois d’affilée. En effet, le chef de file de l’opposition a largement dominé le premier tour en 2010 avant d’être battu au second round. Cinq ans plus tard, l’ancien Premier ministre du général Conté n’avait pas réussi à prendre sa revanche sur Alpha Condé.

Aux yeux des observateurs, il est le seul candidat capable d’ébranler le président sortant. En tout cas, Cellou Dalein Diallo n’a de cesse de s’emparer du pouvoir. Lors de ses meetings, il a clamé, à maintes reprises, que son heure a sonné devant de nombreux militants et sympathisants acquis à sa cause.

En outre, deux candidats de 2010 sont en lice pour cette présidentielle. Il s’agit d’Ousmane Kaba et d’Ibrahima Abé Sylla. Le premier nommé est un ancien ministre de Condé. Cet économiste avait récolté 0,5 % des suffrages valablement exprimés.

Le second, avec 3,23% des voix, était un cran au-dessus. Diplômé en Ingénierie électrique et originaire de la préfecture de Kindia (ouest), il a été élu député lors des Législatives boycottées par l’opposition en mars dernier.

Les cinq autres candidats sont moins connus du grand public. Malgré tout, ils peuvent se positionner en faiseurs de roi dans l’éventualité d’un second tour. Abdoul Kabélé Camara, longtemps compagnon de route d’Alpha Condé, est un ancien magistrat au Sénégal où il a occupé la tête de plusieurs juridictions.

L’homme d’affaires Laye Souleymane Diallo, 37 ans, est quant à lui le benjamin des postulants. Ce dernier veut lutter contre la corruption en utilisant notamment les technologies les plus perfectionnées.

De son côté, Ousmane Doré (63 ans) est un ancien ministre de l’Economie. Cet ex-haut fonctionnaire de la Banque africaine de développement (Bad) et du Fonds Monétaire International (FMI) promet, s’il est élu, de défendre la « liberté d’entreprendre » et une plus grande justice sociale.

Enfin, le député Abdoulaye Kourouma, l’homme d’affaires Bouya Konaté et le médecin-gynécologue Mandiouf Mauro Sidibé comptent jouer crânement leurs chances.

Présidentielle : les Guinéens du Sénégal dans l’expectative

La considérable communauté guinéenne vivant au Sénégal est privée de vote pour l’élection présidentielle de ce dimanche. Une pilule qui passe mal auprès de ses expatriés qui fondent néanmoins beaucoup d’espoir sur ce scrutin.« Injuste ! ». Un qualificatif répété comme un refrain. Au point que l’on pourrait en déduire que les Guinéens du Sénégal se sont passés le mot. Contrairement aux deux précendentes présidentielles, ces citoyens ne vont pas accomplir leur devoir civique. Tout comme ceux de l’Angola.

Selon Aly Bocar Samoura, le chef du département communication de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la raison est toute simple : « Tous ceux qui n’ont pas été enrôlés, ne doivent pas être électeurs. Les Guinéens du Sénégal et de l’Angola n’ont pas été enrôlés. Donc, ils ne voteront pas ».

Pour prendre une telle décision, M. Samoura invoque la recommandation (R1) de l’audit du fichier électoral. Celle-ci dispose que le kit d’enrôlement est indispensable pour tout électeur afin de rester dans la base de données. Une obligation à laquelle la diaspora guinéenne au Sénégal n’a pas pu se soumettre lors de la révision du fichier électoral.

« Un coup bien pensé et orchestré à partir de Sékhoutouréya (le palais présidentiel) », peste Boubacar Diallo. Pour cet étudiant guinéen, Alpha Condé, conscient du poids politique à Dakar du leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, l’« a volontairement privé de cet important électorat ».

En effet, la plus importante diaspora guinéenne réside au Sénégal. Composée en grande partie de peulhs, elle vote majoritairement pour l’ancien Premier ministre de Lansana Conté. « S’il (Alpha Condé) était vraiment démocratique comme il le prétend, il n’aurait pas agi ainsi », lâche-t-il.

Le vote de ce dimanche est au cœur de toutes les discussions au sein de la communauté guinéenne de Dakar. Le moindre rassemblement est mis à profit pour échanger sur cette joute électorale cruciale pour l’avenir du pays. Le restaurant de Bachir, situé à Ngor, une commune de la capitale, n’échappe à cette règle.

Entre deux services, le jeune restaurateur trouve le temps de glisser quelques commentaires.  « Puisque nous n’avions pas pu renouveler nos cartes, nous devions voter avec celles de 2015. Mais finalement cette solution a été écartée. Et c’est vraiment dommage », se désole-t-il. A en croire Thierno Souleymane, un habitué des lieux, « le fichier électoral a juste été révisé ». Partant de là, il ne comprend toujours pas « pourquoi on (lui) prive le droit de voter pour son candidat ». Peu importe, il croit dur comme fer qu’ « Alpha Condé s’en ira ».

Les yeux rivés sur son smartphone, Ousmane visionne les dernières vidéos de campagne du leader de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo. Et pour dénoncer ce qu’il qualifie de « forfaiture », il n’y va pas par quatre chemins : « C’est une volonté de se maintenir coûte que coûte au pouvoir ».  

La bataille médiatique, l’ultime recours

Pour autant, l’heure n’est pas à la résignation pour de nombreux Guinéens vivant au Sénégal. Depuis quelques jours, certains font le tour des studios de radio et des plateaux de télé pour appeler leurs concitoyens à voter contre le régime d’Alpha Condé.

C’est le cas notamment de Mamadou Yaya Baldé. Ce journaliste et essayiste multiplie les interviews pour évoquer la nécessité de sanctionner le leader du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), candidat à un très contesté troisième mandat.

Malgré les innombrables imperfections soulignées çà et là par des partis pour justifier leur boycott, M. Baldé est convaincu que « l’opposition pourrait bien reprendre du poil de la bête ». Car pour ce dernier, « aucune élection n’est gagnée, encore moins, perdue d’avance. En politique, tout peut basculer à la dernière seconde ».

Et il en veut pour preuve la présidentielle gambienne de décembre 2016. Contre toute attente, le puissant Yaya Jammeh avait perdu contre le novice Adama Barrow.

Attaque du camp militaire de Samoreyah : le colonel Mamady Condé tué

Des hommes armés ont attaqué le camp militaire de Samoreyah à Kindia, dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 octobre 2020 aux environs de 1h du matin. Le colonel Mamady Condé, commandant du bataillon spécial des commandos en attente (BSCA) a été tué.

Selon le ministre de la Défense nationale, des « hommes armés ont ouvert le feu dans l’enceinte du Camp militaire de Samoreyah à Kindia blessant mortellement le colonel Mamady Condé ».

Dr Mohamed Diané précise que « les Forces de défense ont immédiatement réagi pour sécuriser le camp et ses environs » avant d’assurer que « la situation est sous contrôle à Kindia ».

Soulignant que « des ratissages se poursuivent », le ministre Diané indique que « des enquêtes sont ouvertes, tout en présentant ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée, au président de la République, au chef d’État-major général des Armées et à l’ensemble des Forces de défense et de sécurité ».

Notons que, cette attaque intervient à deux jours du scrutin présidentiel, prévue le 18 octobre 2020.