Baffoe averti les opposants: «Toute personne qui arrivera se retournera aussitôt…»

Les autorités ont interdit la marche pacifique projetée par l’opposition ce mardi 23 octobre 2018 sur l’autoroute Fidel Castro.

Les opposants quand à eux comptent braver cette décision. Par conséquent, un dispositif sécuritaire important est posté dans tous les coins et recoins de la ville.

Les forces de l’ordre ne comptent pas se laisser faire. Elles se disent déterminées à appliquer le mot d’ordre de leur chef hiérarchique.

C’est ce qu’a affirmé le contrôleur général de la police, Ansoumane Camara (Baffoe), commandant des CMIS (compagnies mobiles des interventions et de sécurité).

Contacté , voici sa réaction: «L’opposition veut effectuer une marche qui est interdite par les autorités civiles. C’est une infraction à la loi et nous sommes chargés d’appliquer la loi. Nous n’allons jamais nous laisser faire. Toute personne qui arrivera, se retournera aussitôt. La force doit rester à la loi. De Hamdallaye jusqu’à Kagbélén, les anti-émeutes sont à tous les niveaux. Il y a un tampon à l’esplanade du stade du 28 septembre. Nous sommes présents ici pour interdire l’occupation du rond-point de la Tannerie. Tout regroupement tendant à effectuer une marche ou à empêcher la circulation, sera réprimé. Trop, c’est trop. On n’en a marre. Je suis un agent de maintien d’ordre depuis la deuxième République. Quand le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo était Premier ministre, chef du gouvernement, toutes dispositions étaient prises… Il n’aimait pas du tout l’anarchie, il a toujours œuvré pour le respect de l’autorité de l’Etat. Il a donné des instructions que nous avons appliquées à la lettre. Aujourd’hui, ceux sur qui il appliquait la loi sont aux commandes et lui il est de l’opposition… Sachant que la force doit rester à la loi, lui et ses militants veulent coûte que coûte braver l’autorité. Toutes les marches et tous les meetings se sont toujours terminés par le dialogue. Nous sommes recrutés et payés pour le maintien d’ordre public. A moins qu’ils nous tuent tous et détruits tous nos matériels, qu’ils pourront faire ce qu’ils veulent. Et pour le faire, il faut qu’ils viennent avec des blindés et des extra-terrestres qui sont formés et entretenus. Nous n’allons jamais nous laisser faire, celle ou celui qui viendra se retournera comme il ou elle est venue. Tous les effectifs de Conakry sont mobilisés, nous ne minimisons rien, ce sont les mêmes personnes et les mêmes moyens. C’est en fonction de l’agressivité ou le comportement de la foule que nous changerons de dispositif…».

Marche interdite de l’opposition: un dispositif sécuritaire important posté à la tannerie.

L’opposition guinéenne a appelé à une marche pacifique ce mardi 23 octobre 2018. Cette marche est prévue sur l’autoroute Fidel Castro sur l’itinéraire rond-point Tannerie – kénien- Belle vue-esplanade du palais du stade du 28 septembre.

Sauf que les communes de Matoto point de départ de la dite  marche, et Dixinn n’ont pas donné un avis favorable aux lettres d’information qui leur a été adressées. La marche est donc interdite.

Ce matin, au rond-point de la tannerie, qui est le point de ralliement, un dispositif sécuritaire impressionnant est posté aux alentours du carrefour.

Des véhicules des forces de l’ordre sont postés dans tous les sens. Un calme précaire règne sur les lieux. De l’autre côté du grand rond point des puck-up de la gendarmerie, font face à la transversale tannerie Cosa, axe de mobilisation des manifestants. Sur la route le prince, la circulation est complètement paralysée.

Là, les boutiques et magasins restent fermés.

Pour l’instant les opposants ne sont pas arrivés sur les lieux.

Wanindara T5: un jeune homme tué dans un accident de la route

Un accident de la circulation a coûté la vie à un jeune homme sur la transversale numéro 5 qui relie Kissosso à au quartier Wanindara 2 dans la commune de Ratoma.

Selon des témoins recueillis sur place, ce sont deux motos en provenance de Kissosso pour le rond-point de la T5, qui ont percuté un camion remorque qui cherchait à se tourner, alors qu’il sortait d’une des ruelles par marche arrière. Malheureusement, le conducteur de la moto Honda CG125 a rendu l’âme sur place.

Deux des trois jeunes qui étaient en surcharge sur la deuxième moto de marque TVS ont grièvement été blessés. Ces trois victimes ont été aussitôt évacuées au CHU Ignace Deen.

Pour l’instant, on apprend que le conducteur du camion aurait déjà pris la poudre d’escampette pour éviter de se faire lyncher.

 

Gassama Diaby: «Il n’y a pas de guinéen étranger en Guinée»

Kalifa Gassama Diaby,  ministre de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté était l’invité de la radio Espace ce lundi 22 octobre 2018. À cette occasion, il s’est exprimé sur les violences qui découlent de l’installation des exécutifs communaux dans le pays.

Khalifa Gassama Diaby, s’est tout d’abord indigné face à ces violences notamment celles qui ont été enregistrées dans sa ville natale, Kindia. Le ministre dit n’avoir plus le goût de se proclamer guinéen fier « On a cassé des boutiques que des gens ont mis des années pour construire. On s’en prend aux gens dans la rue,… Je dis aux Guinéens, vous êtes en train de creuser vos propres tombes. Et demain, ne venez pas pleurer. (…) Il n’y a pas de Guinéen étranger en Guinée.  Moi je ne peux pas dire de l’extérieur, que je suis fier d’être guinéen quand je vois mes compatriotes s’agresser entre eux et cultiver la haine. Je ne vois pas au nom de quoi, je suis fier d’être guinéen quand on voit les violences dont les femmes sont victimes, la pauvreté dans le pays et l’humiliation que nous aimons. On est fier de quoi ? Sommes nous fiers du mensonge qui est devenu notre sport favori? De la haine qui devient de plus en plus le compagnon le plus Fidèle des guinéens, de l’injustice qui est notre quotidien national, de la discrimination qui est devenue une stratégie nationale, de la méchanceté, de l’exclusion qui est devenue notre arme favorite, de la pauvreté qui pervertie notre vie quotidienne, de la misère qui humilie chacun d’entre nous, de la médiocrité qui est devenue culturelle, de l’impunité qui s’est érigée en norme suicidaire?», s’est il indigné avant de poursuivre en ces termes. « Nous sommes incapables de nous aimer entre nous, de nous respecter, d’unir nos intelligences pour sauver et rendre grand et fier notre patrie la Guinée…».

Plus loin , le ministre en charge de l’Unité Nationale, s’interroge.« Ou bien nous sommes fiers de nos capacités de haine,de fourberie ou de manipulation? Ou peut-être nous sommes fiers de nos potentialités inouïes et insencés de violences dégradantes et humiliantes pour chacun d’entre nous et pour notre pays . À moins que nous soyons fiers de nous voir sombrer dans la misère avec tout le cortège de violences honteuses et d’injustice que cela engendre….»
Poursuivant, Kalifa Gassama Diaby, ministre de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté, avertit les assassins.

«Quand les victimes écœurées, anéanties s’accumulent sans justice, sans compassion, puisque de toute façon pour leur bourreau, elles n’ont que ce qu’elles méritent, dépossédés de leur humanité et de leur dignité. À tous ces bourreaux et à leurs complices, détruisez ce qui vous reste, votre humanité. Je ne sais au nom de quel intérêt, ce couteau, ce fusil, ces haches que vous pointez sur le corps innocent de vos victimes se retournerait contre vous demain. Sûrement, demain, vous n’aurez plus de voisins, plus d’amis, plus de compatriotes pour vous défendre et vous protéger. Vous finirez sans défense…»

Plus loin , le ministre a déclaré que la loi est piétinée dans notre pays. Une chose qui, dit-il, met en péril l’unité nationale et la cohésion.

Par ailleurs, Gassama Diaby a demandé à ce que les coupables de ces violences soient trouvés, arrêtés et qu’ils répondent de leurs forfaitures devant la justice.

Pour finir, Kalifa Gassama Diaby a promis de porter la voix des victimes afin que justice soit rendue.

Grève des enseignants : manifestation des élèves à Conakry

De Kaloum à Kipé en passant par le lycée Donka, Bambeto et Cosa, les élèves sont sortis dans la rue ce lundi 22 octobre 2018 pour réclamer le retour des enseignants titulaires dans les salles de classes.

À bas les enseignants contractuels, nous voulons nos professeurs titulaires dans les classes, sont entre autres slogans qu’on pouvait lire sur les banderoles brandis par les élèves manifestants.

Vêtus de leurs uniformes scolaires, ces élèves ont par endroits empêché la circulation avant d’être dispersés à coup de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre.

Il faut préciser que depuis l’ouverture officielle des classes le 03 octobre dernier, les cours restent paralysés dans les établissements scolaires publics suite à la grève déclenchée par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).

Des enseignants qui réclament un salaire de base de 8.000.000 de francs guinéens. Faute de quoi, ils n’entendent pas revenir dans les salles de classe.

Il est à signaler que le premier ministre a déclaré lors d’une récente sortie médiatique qu’«il n’y aura pas d’augmentation de salaire des enseignants ni en 2018, ni en 2019 encore moins en 2020».

Jusqu’où ira ce bras de fer enseignants – gouvernement guinéen ?

Attendons de voir !

Ratoma : Affrontement entre élèves et forces de l’ordre

Des élèves du collège Kipé ont décidé de manifester ce lundi pour exiger le retour des enseignants dans les salle de classe. Selon un d’entre eux, depuis le 3 octobre, ils n’ont pas d’enseignants dans les classes.

« Tous les jours, quand nous venons, c’est entre 10h et 12h qu’on nous libère, faute d’enseignants. Nous ne recevons pas les cours normalement », explique un élève rencontré par notre équipe.

Dans la rue, ces élèves du collège veulent obliger ceux du lycée à les rejoindre pour grossir les rangs des manifestants. Ce qui, dans la foulée, provoque des jets de prières et l’intervention des forces de l’ordre qui ont réussi à disperser les manifestants à coups de gaz lacrymogène.

Sur les lieux, des slogans hostiles au gouvernement et au syndicat raisonnaient.  Gouvernement zéro, syndicat zéro, ouvrez les écoles, scandaient des manifestants.

Grève des enseignants : manifestation des parents d’élèves à Kaloum

Très tôt ce lundi matin, des élèves et leurs parents sont sortis dans les rues de Kaloum, centre administratif du pays . Ce regroupement de manifestants a été vite dispersé par les forces de l’ordre à l’entrée de la commune de Kaloum.

Des jeunes ont tenté d’ériger des barricades pour empêcher toute circulation. Il faut préciser que ces manifestants réclamaient le retour des élèves et des enseignants en classe.

Affaire à suivre

Journée ville morte : vive tension sur la route le prince 

Pour protester contre ce qu’elle qualifie de violation du code des collectivités locales et l’accord politique du 08 août dernier , l’opposition guinéenne a appelé ses militants et sympathisants à observer une journée ville morte ce lundi 15 octobre 2018 sur toute l’étendue du territoire national.
Ce matin, la tension est très vive dans certains endroits de la capitale. C’est notamment l’axe Hamdallaye-Cosa en passant par Bambeto où la circulation est perturbée. De Bambeto à Hamdallaye, des pneus usées sont brûlées sur le goudron. Même les motos n’y passent pas.
Au carrefour de cosa, c’est le qui vive. Certains conducteurs qui tentaient de passer sont obligés de rebouiser chemin.
Là, les forces de l’ordre et des jeunes manifestants se regardent chien de faïence. Les malheureux sont arrêtés, embarqués à bord des pick-up de police stationnés tout près des rails.
Il faut aussi signaler le cas des élèves irrités par le manque de professeurs en classe qui se sont joints aux manifestants pour brûler des pneus et empêcher toute circulation.
Au rond point de Kagblen dans la commune urbaine de Dubreka, les boutiques et magasins sont restés fermés. Le même cas est constaté sur la corniche de Lambandji mais avec un peu de véhicules sur la route.
Pendant ce temps, on constate une longue fille de bouchon sur l’autoroute Fidel Castro.

L’école paralysée en Guinée depuis plusieurs semaines

En Guinée c’est l’impasse dans les négociations entre Syndicat de l’éducation et Gouvernement alors que les écoles sont quasiment paralysées par une grève des enseignants.

Les enseignants réclament un salaire de base de 8 millions de francs guinéens l’équivalent de 450 à 500.000 francs CFA.

La paralysie de l’école publique dure depuis le début ce mois.

Amadou Diallo a joint à Conakry Aboubacar Soumah secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée à l’origine de cette grève.

Les enseignants guinéens maintiennent leur mot d’ordre de grève 

Après l’échec des négociations entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) ce vendredi au ministère de la fonction publique, Aboubacar Soumah et ses camarades syndicalistes se sont retrouvés le samedi 13 octobre 2018, au siège du SLECG. Objectif, faire le compte rendu des négociations à la base.

D’entrée, le Secrétaire Général du SLECG s’est indigné face au comportement de certains enseignants qui ont repris le chemin de l’école malgré le mot d’ordre de grève. Aboubacar Soumah va jusqu’à les qualifier de «traîtres».

«Le ministre de l’Éducation Nationale a envoyé une circulaire pour remonter la liste des enseignants absents dans les établissements, ils n’ont qu’à remonter la liste de tous les enseignants, nous aussi, les enseignants qui vont là ! Les lâches là ! Les traitres là ! Nous aussi, on essayera de remonter leurs listes ici. Envoyer nous la liste de tous ces enseignants traitres avec leurs numéros matricules, nous aussi nous allons envoyer les messages à tous les secrétaires généraux, à tous nos démembrements de faire la liste de tous les enseignants traitres qui donnent des cours dans les établissements alors que nous nous sommes en grève », menace Aboubacar Soumah.

Pour lui, le combat du SLECG consiste à changer les conditions de vie des enseignants.

« Aujourd’hui personne ne veut enseigner en Guinée parce que l’enseignant guinéen est mal entretenu. C’est cela que nous voulons changer pour corriger le système éducatif guinéen. Pour la qualification de ce système éducatif, il faudra continuer à nous battre pour dire non à cette précarité et nous irons jusqu’au bout pour obtenir quelque chose sur les 8 millions », a-t-il déclaré.

Le secrétaire général du SLEECG a dénoncé l’arrestation de certains syndicalistes à l’intérieur du pays. Chose qui, dit-il, est une violation syndicale. Il appelle les enseignants guinéens à resserrer les rangs.

«Nous devront resserrer les rangs et être très vigilants, continuer à suivre le mot d’ordre de grève. Tant que les négociations ne sont pas ouvertes sur les 8 millions, tant que sur les 8 millions nous n’avons pas un montant consistant on ne suspendra pas la grève», a conclu Aboubacar Soumah, secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée.

Pour rappel, le gouvernement guinéen par la voix de ses représentants aux négociations, a demandé au syndicat des enseignants de patienter jusqu’à l’adoption de la loi des finances rectificative 2019 pour que leur revendication soit prise en compte afin que cela soit débattu à l’assemblée nationale. Chose que le syndicat des enseignants n’a pour l’heure pas accepté. Pendant ce temps, les cours restent encore paralysés dans les écoles guinéennes 10 jours après l’ouverture officielle des classes.

Cellou Dalein Diallo sur la suspension de l’installation des conseillers communaux : «C’est du bluff…»

L’opposition républicaine appelle ses militants et sympathisants à observer deux journées «ville morte », les lundi et mardi prochains. L’annonce a été faite ce samedi au cours d’une plénière qu’elle a tenue au QG de l’UFDG.

Par la même occasion, les opposants ont aussi annoncé l’organisation d’une marche pacifique le jeudi 18 octobre 2018 sur l’autoroute Fidel Castro. Cette décision intervient après une analyse faite sur le déroulement de l’installation des conseillers communaux. Une opération que l’opposition n’a pas appréciée.

«Nous avons noté la récurrence,  la persistance de la violation de la loi, la violation de l’accord politique du 08 août dans le processus de mise en place des exécutifs et conseils communaux. Il y a une semaine, le ministre de l’administration du territoire avait annoncé la suspension de l’installation des élus locaux jusqu’à nouvel ordre, c’est un bluff. Ils ont continué de façon sélective à mettre en place les exécutifs.  Lorsque le RPG dit que nous sommes prêt de retourner les élus de l’opposition et ils disent allons rapidement installer les élus, ils le font dans une totale illégalité. C’est ainsi que vous apprenez qu’ils ont mis en place le conseil communal de Manéah, dans certaines sous-préfectures de Kissidougou les conseils communaux, à Moussaya à Sounkourou, partout où le RPG a réussi à s’octroyer le corum nécessaire, ils invitent l’administration à venir sans aucun programme», a-t- il indiqué Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG.

Poursuivant son intervention, le chef de file de l’opposition a dénoncé «le manque de bonne foi» des autorités actuelles.

«Aujourd’hui c’est lorsque le RPG a fini de faire son travail de corruption, de retournement des élus de l’opposition qu’on appelle les superviseurs à procéder à l’élection», précise Cellou Dalein.

Plus loin, le leader del’UFDG a déclaré: «Nous demandons une journée de ville morte lundi et mardi pour que les guinéens se mobilisent pour arrêter cette machine du gouvernement de monsieur Alpha Condé qui est en train de saper les bases de la démocratie, de violer les codes des collectivités. Nous ne pouvons plus rester indifférents. Nous lançons un appel au peuple de Guinée. C’est le moment d’arrêter ce gouvernement»,  lance-t-il.

Il est à souligner que cette fois-ci, l’opposition appelle à ses militants de l’intérieur du pays à se joindre à ces différentes journées de manifestations politiques.

L’artiste Oudy 1er fête ses 10 ans de carrière 

L’artiste Oudy 1er était face à la presse ce vendredi 12 octobre 2018 dans un réceptif hôtelier de la capitale. C’était pour échanger avec les journalistes, sur la célébration de ses 10 ans de carrière musicale.

Tout d’abord, le Dj mannequin s’est réjoui de ses 10 ans de carrière pendant lesquels, il a su tenir à cause de ses fans.

D’entrée de jeux, le DJ a d’abord à la stabilité de l’artiste, à ses nombreux hits avec beaucoup de travail, beaucoup de difficultés qu’on a rencontré, mais Dieu merci on essaye de joindre les deux bouts. On est là aujourd’hui pour fêter ces 10 ans de galère, ces 10 ans de hits, ses 10 ans de succès et de bonheur avec les personnes qui nous ont soutenu dans les bons comme dans les mauvais moments, c’est avec toute la jeunesse guinéenne qu’on va fêter les 10 ans de Oudy premier», s’est il félicité.

Poursuivant, Oudy 1er a déroulé l’agenda de la célébration de ses 10 ans de carrière. «On a bossé dur pour se maintenir pendant ces 10 années avec des hits que vous avez aimé. D’abord, j’ai jugé nécessaire de venir fêter d’abord avec mes frères guinéens qui m’ont soutenu. On va commencer à fêter les 10 années de Oudy premier le 17 novembre au Palm Camayenne et le 18 à l’esplanade du palais du peuple et on ira dans les grandes villes de l’intérieur du pays pour fêter avec ceux qui n’ont pas eu la possibilité de venir jusqu’à Conakry. Ensuite on va fêter à l’international. Il y aura Abidjan au palais de la culture, après il y aura Paris, New-York et toutes les grandes villes», a indiqué l’artiste avant de promettre des nouveautés.

«La nouveauté, c’est les exclus de mon album qui va arriver, vous aurez aussi tous mes hits en live avec mes danseuses, avec mes chorégraphes, en tout cas tenez vous bien», a conclu Oudy 1er.

Il faut reconnaître que Oudy premier a apporté sa touche particulière à la musique guinéenne sur le plan national et international.

Il est à signaler que Oudy 1er était accompagné d’autres artistes comme Lil Sacko du groupe Instinct Killers, Marcus du groupe Banlieuzart, Abdoulaye M’Baye du groupe Degg G Force3 et Ahmed de Paris.

 

Le dossier de Moussa Yero Bah renvoyé devant la cour constitutionnelle 

Accusée de diffamation par Mamadou Oury Balde, le dossier de la journaliste Moussa Yéro Bah  est renvoyé à la cour constitutionnelle.  L’annonce a été faite le jeudi 11 octobre au TPI de Dixinn. Selon la loi, la cour constitutionnelle a 15 jours pour statuer sur ce dossier avant de le renvoyer au tribunal au plus tard le 30 octobre prochain.

L’avocat de la défense, Me Salifou Beavogui s’est réjoui de cette décision. « Le tribunal a compris que l’exception que nous avons soulevé l’inconstitutionnalité de la loi échappe à son contrôle. C’est un procès qui n’a aucun sens. Devant la cour constitutionnelle, nous allons nous battre. La cour constitutionnelle va dire le droit, et va accepter de considérer que la diffamation qui est dans la loi, sur la liberté de la presse est contraire à la constitution guinéenne notamment en son article 7 qui consacre le droit à l’expression libre de la liberté de la presse, c’est le socle de notre état de droit », a t- il déclaré.

Pour sa part,  Me Antoine Pépé Lamah avocat de la partie civile refuse de parler d’un échec.  « Je ne peux pas estimer que c’est une défaite puisque pour l’instant nous sommes en train de débattre de la forme. Nous prenons acte de la décision qui vient d’être rendue par le tribunal de première instance de Dixinn. Nous respectons cette décision, et nous nous plierons à la position que la cour constitutionnelle va dégager relativement à la question qui lui sera soumise », a-t- il expliqué.

Pour rappel, Moussa Yéro Bah est poursuivi par Mamadou Oury Balde, présumé violeur de  Diaraye, une fille adoptive de son épouse qui était incarcéré à la maison centrale de Conakry. Elle a bénéficié d’une liberté provisoire grâce à l’implication de notre consoeur Moussa Yéro Bah.

Syli : Paul Put promet la victoire, Traoré se dit prêt à 100%

En conférence de presse d’avant match Guinée vs Rwanda au compte de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2019, la sélectionneur national s’est montré confiant, tout comme le capitaine Ibrahima Traoré.

Pour se détacher de cette poule devant notamment la côte d’Ivoire, Paul Put mise sur une troisième victoire de rang.

“Nous savons l’enjeu du match de demain. Il n’y a pas de petites équipes surtout en Afrique, il y a trop de suprise et donc nous avons bien préparé le match.

C’est un match très important et nous respectons beaucoup le Rwanda, mais nous jouerons chez nous devant notre public ça nous aidera beaucoup.

On gagnera parce que nous avons les atouts nécessaires, on n’a de très bons joueurs qui sont tous motivés et fiers de jouer pour le pays.”

Le capitaine de l’équipe nationale, le revenant Ibrahima Traoré, lui aussi croit au succès.

“Personnellement je suis prêt à 100% et je donnerai le maximum de moi-même. Je pense que nous gagnerons le match de demain.”

les négociations Etat-SLECG se poursuivent ce vendredi

Le gouvernement à travers l’Inspection Générale Travail, a à nouveau invité l’Etat et le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) à poursuivre les négociations ce vendredi 12 octobre, a-t-on appris.

Sauf changement de dernière minute, les deux parties vont se retrouver à 10 heures au siège du ministère de la Fonction Publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration à Kaloum. Les cours ont repris avec un faible taux de fréquentation non seulement des élèves mais aussi, des enseignants.

Il faut par ailleurs rappeler que les enseignants demandent 8 millions de francs guinéens comme salaire de base.

Dossier 28 septembre: le pool d’avocats de Toumba Diakité entend demander sa liberté provisoire dès la semaine prochaine 

Conakry (journaldeconakry.com) – Le pool d’avocats d’Aboubacar Toumba Diakité a animé une conférence de presse ce jeudi 11 octobre à Conakry. Objectif, dénoncer certains dysfonctionnements enregistrés dans l’organisation  du procès sur les massacres du 28 septembre 2009 qui ont eu lieu au stade du même nom.

D’entrée, Me Paul Yomba a indiqué que la prise en charge de leur client est négligée.  «Notre client souffre d’une Hernie de la ligne blanche et il lui faut une intervention chirurgicale qui doit se faire à l’extérieur du pays. Il ne peut manger à sa fin. Il est obligé d’utiliser la bande pour attacher les intestins afin de dormir, il dort debout. Sa prise en charge négligée», a-t-il déploré.

Le second point que l’avocat a déploré c’est la mise en place d’un comité de pilotage de ce procès qu’il qualifie d’une tentative d’enrichissement illicite. «Ce comité est un facteur de blocage, pour empêcher la tenue de ce procès. Les membres se sont réunis qu’une seule fois. 70. 000€ sont également prévus pour organiser ce procès, pourtant c’est leur travail et ils sont payés pour cela. En leur donnant c’est une forme de corruption. Pourquoi cette somme, alors qu’elle peut servir à rechercher des test ADN?», s’est interrogé cet homme en robe noir.

Arrêté à Dakar il y a de cela six mois, la détention de Toumba Diakité est actuellement arbitraire comme le confirme l’avocat «Il a fait 6 mois en prison et les parties devraient être convoquées 5 jours avant ces 6 mois. Un mandat de dépôt devrait être prolongé ou pas, sinon le libérer purement et simplement…», dit-il. C’est pourquoi, «Dès la semaine prochaine, nous allons Introduire une procédure de référé pénal pour une mise en liberté provisoire devant les instances supérieures», annonce-t-il.

Les avocats de Toumba Diakité, considéré comme le cerveau des massacres du 28 septembre 2009, demandent à ce qu’il y’ait de magistrats pour défendre le droit dans ce procès. Ils s’engagent à défendre leur client pour ne pas qu’il soit traité de bourreau dans ce dossier.

Politique: Ousmane Gaoual Diallo s’exprime sur l’installation des conseillers communaux 

Conakry (journaldeconkry.com) – Depuis la semaine dernière , les attentions des Guinéens sont focalisées sur l’installation des conseillers communaux. Une opération qui fait couler beaucoup d’encre et de salives. Le cas le plus illustratif est celui de la commune urbaine de Kindia où la première tentative d’installation des élus a échoué à cause de la tension qui est montée de part et d’autres.

Invité à la radio lynx ce jeudi 11 octobre 2018 , le responsable de la communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a déclaré que le RPG Arc-en-ciel, parti au pouvoir, à défaut de soutenir l’UFDG, doit observer la neutralité dans l’élection du maire de la commune urbaine comme le stipule l’accord du 08 août.

«L’UDG de Mamadou Sylla est libre d’être candidat à Kindia, mais que le RPG ne peut pas prendre part au vote de façon à peser sur l’engagement qu’il a pris à se désister. Le RPG n’a qu’à se mettre à l’écart et de voter blanc, il n’y a pas de problème. Si Mamadou Sylla est candidat face à l’UFDG, nous savons ce qui va se passer, il suffit pour nous que le RPG s’abstienne de participer au vote, après il nous appartient de négocier avec les uns et les autres, cela ne doit pas préoccuper le RPG. Le RPG ne doit pas prendre position ni pour Mamadou Sylla ni pour le RPG, par ce qu’il s’est engagé à désister….», a-t- il déclaré avant de rappeler qu’à Dubreka son parti s’est abstenu à voter contre le RPG

«Il n’a qu’à se mettre à l’écart, c’est ce que l’UFDG a fait à Dubreka, on n’a pas pris part au processus, on a respecté notre engagement», a indiqué Ousmane Gaoual Diallo.

S’agissant de la crise liée à l’installation des conseillers communaux, ce député à l’assemblée nationale a dénoncé l’installation sélective des élus.

«Le gouvernement est en train de faire du banditisme intellectuel électoral où il organise de façon clandestine les élections comme hier à Kouriah. Rien ne se dit de façon officielle. Ce banditisme électoral là, la Guinée est en train de découvrir un nouveau visage de nos responsables.  C’est grave pour notre pays où il y a une rupture totale avec l’élite qui gouverne ce pays», a déclaré l’honorable.

Parlant de la journée ville que projette d’organiser l’opposition républicaine le mardi prochain dans les cinq (05) communes de Conakry, le député uninominal de Gaoual a expliqué que cette ville morte va contribuer à tendre encore un peu plus les tensions.

Poursuivant, Ousamane Gaoual Diallo estime qu’avec le président Alpha Condé, il faut se battre jusqu’à le plier les genoux pour obtenir quelque chose avec lui. » On a un chef d’État qui ne bouge qu’au corps à corps et Alpha aime la bagarre et il faut donc se bagarrer avec lui pour obtenir quelque chose, pour avoir des résultats. Malheureusement, ce ne sont ni le dialogue, ni le compromis qui le font plier. Je ne suis pas partisan de ceux qui croient qu’il faut par moment négocier avec Alpha. Je pense qu’avec Alpha, il faut continuellement se battre et le mettre les genoux par terre pour obtenir quelque chose. Il ne faut pas chercher d’autres manières pour avoir ses droits avec lui», a conclut Ousmane Gaoual Diallo, député uninominal de Gaoual.

 Les Forces Sociales de Guinée portent plainte contre les ex directrices du port

La concession d’une partie du port autonome de Conakry à la société turque Albayrack avait fait et continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive dans la cité.

Dans une lettre adressée au procureur général dont nous disposons copie, les Forces Sociales de Guinée, viennent de porter plainte contre l’ex directrice générale du port autonome de Conakry, Hawa Keita et son adjointe, Dame Aissata Aribot.

Cette plate-forme reproche à ces deux cadres d’avoir signé et cacheté sur fond de corruption et de complicité avérées, un contrat de concession alors qu’elles étaient encore en fonction.

S’adressant au procureur général, les Forces Sociales de Guinée, relèvent que cette concession spolie le peuple de Guinée et est intervenue, selon leurs mots, dans un contexte de mal gouvernance caractérisée par une corruption et un bradage des ressources publiques avec pour conséquence, l’appauvrissement total des guinéens.

Pour ces hommes de la société civile, cette situation est inacceptable. C’est pourquoi, se réclamant être soucieuses de la sauvegarde des biens de l’Etat, notifient-elles, les Forces Sociales de Guinée indiquent qu’elles ne peuvent rester sans réagir juridiquement.

A travers cette plainte donc, les FSG comptent attirer l’attention des autorités judiciaires afin que des dispositions puissent être prises dans ce sens.

Les Forces Sociales de Guinée ont, à cet effet, constitué le cabinet Me Salifou Béavogui pour défendre ce qu’elles appellent leurs droits et intérêts.

L’opposition guinéenne projette une journée ville morte le mardi prochain 

Conakry (journaldeconakry.com) – Comme annoncé dans l’une de nos dépêches, l’opposition républicaine s’est retrouvée ce mercredi 10 octobre 2018 au QG de l’UFDG, première force politique de l’opposition.
À cette occasion, les opposants au régime Condé ont dénoncé le manque de volonté du gouvernement de respecter et de faire respecter l’accord politique du 08 août dernier avant d’annoncer la reprise des manifestations de rue.
«Nous avons décidé de protester contre toutes ces anomalies, d’organiser une ville morte pour interpeller le gouvernement et les autorités de ce pays le mardi prochain dans les cinq communes de Conakry», a déclaré Cellou Dalein Diallo chef de file de l’opposition guinéenne.
Durant cette plénière, Dalein et ses pairs ont dénoncé énergiquement ce qu’ils qualifient de violation de la loi  et des accords. Ils ont donc décidé de « rejeter tous les exécutifs installés en violation de la loi et de l’accord politique du 08 août » et exigent la reprise dans les conditions prévues par la loi et les accords des élections dans les communes concernées. L’opposition exige du ministère de l’Administration du territoire la publication d’un calendrier précisant les dates d’installation des exécutifs dans les autres communes « parce qu’actuellement c’est de manière sélective qu’on décide d’installer ici et là, même après la suspension officielle des opérations.« 
L’opposition guinéenne a condamné énergiquement les violences à Gueasso et le non respect de l’accord politique dans cette commune où il revenait au BL de désigner le maire.
« Nous dénonçons l’implication flagrante des administrateurs territoriaux dans l’intimidation et la corruption des élus en faveur du RPG arc-en-ciel » a conclu Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, chef de file de l’opposition guinéenne .

Deuxième semaine de la rentrée scolaire 2018-2019, des salles de classe bondées dans plusieurs écoles de Conakry

Conakry (journaldeconakry.com) – Plus les jours passent plus le nombre d’élèves grossit dans les écoles de Conakry . Dans la direction communale de l’éducation de Dixinn ,l’école primaire Amilcar Cabral de la minière est un bel exemple . Dans cette structure scolaire , les cours ont démarré depuis le 03 octobre. A ce jour , toutes les classes ont fait le plein . Les enseignants eux dispensent les cours à la satisfaction des apprenants nous témoigne Kadiatou Bah élève de 6 ème année . Cette candidate interpele ses amis élèves des autres établissements à faire pareil.

En plein cour dans sa classe de CM2 , un enseignant interrogé soutien qu’il faut mettre en avant l´avenir des enfants d’ou sa motivation.
Comme à l’école primaire Cabral, les Dabadins aussi présente une physionomie très reluisante. Labas , 3 enseignants titulaires ont répondu présents et toutes les autres classes fonctionnent à merveilles avec les contractuels. L’occasion à ete mise à profit par la directrice pour rassurer les parents d’élèves de leur disponibilité à respecter les droits des apprenants.

Dans la commune de Matam, au collège Coleah et à l’école primaire lanseboundji les enseignants ont répondus massivement contre peu d’élèves . C´est le même cas au collège Mariam Sultan dans la commune de Kaloum . Les responsables de ces écoles affirment que le département à tout mis en œuvre pour un bon déroulement de l’année scolaire . Ils demandent aux parents de laisser les enfants reprendre le chemin de l’école.

La qualification du niveau du système éducatif est un souci majeur du département de l’éducation nationale à travers lui le Chef de l’Etat . Il tient à rappeler que tout le long de l’année se tiendront des évaluations dans le but de corriger corriger les lacunes et qualifier le niveau de l’enseignement apprentissage .

Dubréka : trois personnes meurent par noyade à Mèrtèya

Tanené(journaldeconakry.com– Trois personnes ont été noyées dans les eaux ce mardi 09 octobre 2018. Le drame s’est produit dans la commune rurale de Tanene Bouramaya
Selon le correspondant régional de l’AGP dans la localité, Abdoulaye Camara âgé de 49 ans père de famille , son fils Mohamed Camara âgé de 8 ans et le neveu de sa femme Issa Sylla âgé de 7 ans sont les victimes de cette noyade.
Selon ses explications, toutes ces trois personnes revenaient d’un champ de riz situé en bras de mer.
Selon le chargé de constat à la gendarmerie basée à Tanene bouramaya, c’est après le travail, sur le chemin de retour, la marée étant montante, le père de famille a cherché à faire traverser ses enfants en commençant par le nommé Ahmed.
C’est en faisant traverser le second que le père de famille a perdu l’équilibre au milieu des vagues. Pendant qu’il cherchait à se sauver, Mohamed qui était sur l’autre côté de la rive est venu pour tenter de les sauver.
Malheureusement, tous se noient et meurent.
C’est les cris de Alhassane Camara, un autre enfant qui attendait son père pour le faire traverser qui ont attiré l’attention des habitants qui sont arrivés précipitamment sur les lieux du drame.
Ce drame s’est produit pour la première fois depuis 1975 dans cette localité.

Crise à la Cour Constitutionnelle, au port, dans l’enseignement…Alpha Condé dit tout! (Décryptage)

Palais Sekoutoureya (journaldeconakry.com) – Le président de la République était l’invité de l’émission « Guinée actu » diffusée à la télévision nationale ce mardi 09 octobre 2018. L’émission a été animée par 04 journalistes de la presse privée et publique nationale. Lors de cette interview, Alpha Condé s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualité.

De la crise dans l’enseignement à celles de la cour constitutionnelle en passant par le port autonome de Conakry, le président a dit ce qu’il en pense.
Sur la cour constitutionnelle, le président a dit qu’il ne s’est jamais mêlé dans la crise. « D’abord c’est le conseil national de la transition (CNT) qui a fait la loi sur la cour constitutionnelle et certains ont fabriqué une cour constitutionnelle à leur mesure pensant que c’est eux qui seront élus par les magistrats, d’autres par les enseignants et d’autres par les avocats.
« Dans tous les systèmes français, le président de la cour constitutionnelle est nommé par le président. Dans la constitution on dit que le président nomme une personne, le président de l’Assemblée Nationale nomme une personne, les magistrats désignent une et les enseignants choisissent une ensuite les organisations des droits de l’homme désignent deux. Ensuite les gens sont désignés par vote. Donc c’est la folie de dire que le président veut enlever ou soutenir une personne.
«Quand les gens voient qu’ils perdent le terrain et qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas atteindre les objectifs qu’ils voulaient, ils inventent n’importe quoi! La loi sur la cour constitutionnelle dit que le gouvernement n’a aucun moyen d’influence sur la cour. On dit que je fais partir le président de la cour constitutionnelle pour changer la constitution mais une constitution, c’est le peuple. Si demain le peuple de Guinée veut changer la constitution, il y a un référendum, la cour constitutionnelle ne fera que constater », a-t- il précisé.
Pour ce qui est de la grève des enseignants, le président Alpha Condé a qualifié la revendication du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée de fantaisiste. «Depuis mon arrivée le salaire des enseignants a doublé au minimum. On a signé avec les enseignants une augmentation de 40%, on l’a fait. Dans tous les pays du monde, on négocie le salaire sur la base d’un pourcentage. Si vous prenez le PIB en France et le salaire d’un enseignant français comparez au PIB de la Guinée et le salaire de l’enseignant guinéen, vous verrez que c’est très simple, vous serez surpris. Nous allons expliquer aux parents d’élèves surtout que nous avons constaté qu’il y a beaucoup d’enseignants qui se disent en position de classe qui ne sont pas dans les classes. Beaucoup d’autres se présentent comme enseignants, ils vont dans les autres ministères. Donc nous allons mettre de l’ordre. Nous n’ accepterons pas des revendications fantaisistes », a-t- il déclaré avant d’affirmer qu’on ne peut pas  du jour au lendemain pas sortir tout le monde dans la pauvreté .
Parlant  de la concession d’une partie du  port autonome de Conakry, le président Alpha Condé justifie la mesure par le fait que le port autonome de Conakry doit être modernisé. «Le port était à 9m50. Les gros bateaux ne pouvaient pas venir. Aujourd’hui le port est 14m, il y a les portiers les centenaires sont déchargés très rapidement. Il y a déjà 3 concessions au port. Dans tous les pays du monde, les ports travaillent le jour et la nuit. En Guinée non. Donc il s’agissait d’abord de faire en sorte qu’il y ait l’éclairage pour que le port travaille 24h/24. Le port n’a pas assez d’équipement. Il s’agit de permettre à ce port d’être performant. Tout ce qui peut faire changer la Guinée je vais le faire. On est dans une situation où il faut transformer le port», a déclaré Alpha Condé président de la République de Guinée .

Lutte contre le trafic illicite des espèces animales protégées

Conakry (journaldeconakry.com) – Avec l’appui du département d’État Américain, Ambassade des Etats-Unis Conakry, Guinée, Monsieur Abdoulaye Kpogoumo, Madame Mmah Soumah, Monsieur Mohamed Samoura, Monsieur Mamoudou Magassouba et Madame Joséphine Loly Tinkiano, ont bénéficié d’une
formation de 15 jours à Washington du 14 au 28 septembre 2018, axée notamment sur le leadership adaptatif.

La Guinée est située géographiquement au niveau de la plaque tournante du trafic international illégal des espèces animales protégées. Ainsi, le renforcement des capacités des magistrats dans la lutte contre la criminalité des espèces animales sauvages est un enjeux majeur pour la sous-région.

De retour en Guinée, les 5 magistrats susnommés ont rencontré Monsieur le Ministre d’Etat, Me Cheick Sako pour partager leurs premières impressions et fixer les objectifs pour un impact à court et long terme. Ils s’attellent déjà à créer un réseau impliquant toute la chaîne pénale (les magistrats, les officiers de police judiciaire, les conservateurs de la nature, les douaniers).

« Cela permettra la circulation des informations entre tous les acteurs concernés. Nous devons également renforcer le contrôle aux frontières. Enfin, il est primordial de sensibiliser et vulgariser la loi faunique auprès des citoyens et des acteurs eux-mêmes. Par ailleurs nous espérons que la nouvelle loi déposée au niveau de l’Assemblée Nationale sera votée prochainement ».

Alpha Condé: «Ce sont les opposants qui blessent et tirent sur les manifestants» 

Conakry (journaldeconakry.com) – Le président de la république était face à quatre journalistes de la presse nationale hier, mardi, 09 octobre 2018 au palais Sekhoutoureya. C’était dans le cadre de l’émission « Guinée actu » de la télévision nationale.

Au cours de cet entretien, le président a lancé des piques à ses opposants.

Alpha Condé a tenté de justifier l’utilisation de la violence par les forces de l’ordre lors des manifestations politiques et sociales.

«Moi je me suis battu pour la démocratie pendant 40 ans, je ne vais pas utiliser la violence contre les gens. On dit que le président a peur des manifestations, je n’ai pas peur des manifestations, mais je sais que les opposants eux-mêmes blessent les gens, tirent sur les gens pour discréditer le gouvernement. Donc, il fallait donner les moyens aux forces de l’ordre pour pouvoir gérer les manifestations de façon civilisée, par ce que nous savons très bien que beaucoup d’opposants tirent sur les manifestants pour mettre ça sur le dos des forces de l’ordre», a déclaré Alpha Condé.

Poursuivant, l’opposant historique a estimé qu’il est difficile de faire avancer un pays dans la pagaille. «La démocratie a ses obligations on me dit souvent non sous Conté on ne pouvait pas faire ça, mais moi je me suis opposé de la façon dont la Guinée était gérée sous le premier régime et le deuxième régime parce que j’estimais qu’il fallait laisser les gens s’exprimer. Donc la démocratie a ses obligations bien sûre avec le retard de nos pays, c’est extrêmement difficile de faire avancer le pays s’il y a la pagaille, mais on ne peut pas faire la démocratie comme on le fait aux États-Unis, en France ou dans les autres pays, par ce que ces pays ont atteint un certain niveau de développement….», a-t- il reconnu.

Au cours de l’interview, Alpha Condé a reconnu qu’il y a un déficit de communication et qu’il faut désormais mieux communiquer auprès des couches les plus vulnérables pour éviter la manipulation.

«Le grand problème ce que nous ne communiquons pas, si nous communiquons, c’est la population même qui va suivre et demander au gouvernement d’être plus ferme, mais ça, il faut l’éducation populaire, il faut que les populations qui sont analphabètes comprennent, c’est lorsque la grande majorité de la population analphabète comprend qu’on peut agir. Maintenant, nous allons faire des efforts pédagogiques….», a promis le chef de l’État guinéen.

Poursuivant, le locataire du palais Sekhoutoureya s’est réjoui du  changement opéré depuis son arrivée au pouvoir.

«Les gens qui sont venus sont surpris. Il y a même un président qui est très respecté qui a dit ton pays va plus vite que mon pays, parce qu’ils sont venus ici en 2011, ils sont venus aussi aujourd’hui, ils sont surpris. Demandez à vos collègues journalistes des autres pays. Maintenant, il nous revient à mieux communiquer avec les couches les plus vulnérables, les jeunes et les femmes et la population qui est analphabète pour qu’ils ne se laissent pas manipuler», a conclu Alpha Condé.

La FESABAG menace d’aller en grève 

Kaloum (journaldeconakry.com) – Les travailleurs des différentes banques de la capitale étaient dans les rues de Kaloum hier, mardi 09 octobre 2018 pour dénoncer le licenciement de la secrétaire générale de la FBN Bank qu’ils qualifient d’arbitraire. Après avoir boudé leur travail pendant deux heures, ces banquiers se sont retrouvés pour dénoncer les maux dont ils souffrent. Le nœud du problème c’est le licenciement «arbitraire » de la secrétaire générale de FBN Banque par le  directeur des ressources humaines.

Plusieurs autres revendications viennent se rajouter à cet autre cas de licenciement. Les responsables syndicaux notamment de la Fédération Syndicale de Banques et Assurances de Guinée (FESABAG) menacent d’aller en grève si rien n’est fait.

Suite à l’augmentation du litre du carburant à la pompe, les responsables des banques primaires de Guinée avaient promu des mesures d’accompagnement à leurs travailleurs, chose qui n’a pas été respectée.

Le Secrétaire Général de la FESABAG devant ses camarades justifie les raisons de l’engagement manqué des patrons de banques. « Ils nous ont dit ça c’est parce qu’ils avaient peur qu’on participe à la grève. Toute grève où on ne participe pas est égale à zéro. Ils nous ont dit qu’ils vont faire quelque chose, comme la grève là est finie, ils pensent que nous sommes des bêtes. Mais on va réagir, on va réagir très fortement », a prévenu Abdoulaye Sow.

Par la suite, le leader syndical de la FESABAG s’interroge.

« Ils disent qu’ils ont réajusté la prime de carburant, c’est ça l’affaire du pouvoir d’achat. Nos enfants ne vont pas à l’école? On ne va pas au marché? On n’achète pas du carburant ? Alors… Est-ce qu’il y a une notion de la perte du pouvoir d’achat ? Non! », renchérit le camarade Abdoulaye Sow.

Un préavis de grève de dix jours a été déposé dans la soirée de ce mardi. Un préavis dans lequel la FESABAG demande le départ du DRH de la banque FBN Bank qui n’est pas guinéen comme le prévoit la loi de notre pays, des mesures d’accompagnement, mais aussi la réintégration de la secrétaire générale du FBN Bank. «Je voudrais que chacun de vous soit un messager auprès de nos camarades qui sont dans les bureaux, qui sont égarés. Parce qu’ils ne comprennent pas qu’on est en train de bafouer leurs droits. Nous voulons qu’on respecte notre dignité, qu’on respecte notre indépendance, qu’on respecte nos droits et qu’on respecte nos autorités. Oui ou Non ? Oui ! », s’exclament les travailleurs en face de lui.

Pour Abdoul Gadiri Diallo responsable des négociations de la FESABAG, l’heure est au sursaut.

« Est-ce qu’on s’imagine un tout petit peu dans quel pays on est ? Si on ne se lève pas ce qui arrive à FBN Bank, ce qui arrive à ces travailleurs, demain ça sera toi, après demain ça sera moi et ainsi de suite. C’est pourquoi je dis qu’on va nous massacrer un à un et on aura personne, ni l’inspection générale du travail, ni la banque centrale, ni la justice, ni l’État pour nous soutenir parce que ces gens-là, ils ne pensent qu’à eux», a-t-il averti.

Après ce sit-in, le cortège s’est dirigé vers le Bureau du Patronat des Banques pour le dépôt du préavis de grève.

Cette autre crise vient s’ajouter à celles qui existaient déjà sur le terrain notamment la grève des enseignants, la crise à la cour constitutionnelle …..

Éducation: 7244 enseignants manquent toujours à l’appel (Dr Bano Barry)

Au terme d’un contrôle de présence physique organisé par le gouvernement à travers le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, beaucoup de nuances ont été révélées dans le secteur éducatif guinéen. C’est notamment, le faible niveau des enseignants, le manque de personnel suffisant, mais aussi le manque de cohérence dans la globalité.

Invité à la radio espace ce mardi, le conseiller à la présidence chargé de l’éducation a fait des révélations à prendre en compte. «Les chiffres que nous avions faisaient état de 44493 au MENA et le supérieur 2300 et quelques et l’enseignement technique 2040 agents. Les chiffres que nous avons indiquent qu’il y a 3000 salles de classes sans enseignants, 3000 classes multi-grades, il y a des classes qu’on appelle double vocations où on ne peut pas étudier toute la journée….», a-t-il relevé.

Poursuivant, Dr Bano Barry est revenu sur le résultat du contrôle proprement dit.

«À l’issue du contrôle, on a trouvé 4500 enseignants guinéens dont le salaire n’est pas domicilié au lieu où ils travaillent. 2000 et quelques enseignants du primaire, 8535 au secondaire et 3000 et quelques au niveau de la direction, ce qui nous a donné 32000…», explique t-il, avant de justifier le gèle de salaire de certains enseignants.

«Par rapport aux 42000, il y avait donc un écart. La décision a été prise puisque c’était l’ouverture de geler ce salaire pour que les gens se présentent parce que dès que le salaire est gelé les gens se sont présentés. En moyen d’une semaine tous ceux qui sont présents en Guinée,998 de l’enseignement supérieur  sont logés à l’intérieur du fichier du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Ils ont été payés. Toutes les universités à l’intérieur du pays, tous les centres de recherche sont logés à l’intérieur du fichier du MENA. 444 de l’enseignement technique, 2000 et quelques de l’enseignement supérieur sont gérés à l’intérieur du fichier. Donc 3000 et quelques sont retrouvés et payés et 7222 qui n’ont pas été retrouvé dont nous attendons…»

Selon Dr Bano Barry conseiller à la présidence chargé de l’éducation, l’aboutissement de ce contrôle va permettre de distinguer ceux qui appartiennent à chaque ministère pour qu’il y ait un système de codification.
Selon lui toujours, «Avec les 7244, sensiblement si ils ne sont pas retrouvés, l’État guinéen fera une économie mensuelle de 14 milliards 488 millions et dans l’année le budget de l’État va sauver 173 milliards 85 0millions de francs guinéens».

Journée des Nations Unies: Les agences résidentes annoncent les couleurs 

En prélude à la célébration de la journée des Nations Unies, l’équipe locale des Nations Unies en Guinée a animé une conférence de presse ce mardi 09 octobre 2018 à la maison commune des journalistes. Cette conférence a pour objectif d’annoncer le lancement des activités de la célébration du 73ème anniversaire des Nations Unies.

D’entrée,  le professeur Georges Alfred Kizerbo, représentant pays du PNUD, a précisé: «Nous sommes ici au nom de toute l’équipe du système des Nations Unies, de toutes les agences résidentes et non résidentes des Nations Unies qui servent la Guinée pour parler de la célébration du 73e anniversaire des Nations Unies. »

Cette journée a été instituée en 1948 pour illustrer la contribution du système des Nations Unies qui est une organisation des Nations au progrès de l’humanité.

C’est une occasion de visibilité et de renforcement des liens de coopération avec les états membres. C’est aussi un moment de retour et d’introspection pour voir dans quelle mesure l’action du système des Nations Unies est appréciée, utile et trans-formative au niveau des pays.

«Pour ce qui est de la célébration en Guinée, il y a un fait important en 2018, c’est  que cette année, nous avons lancé le nouveau plan d’action des Nations Unies pour l’aide au développement qui couvre la période 2018-2022. Ce plan d’action vise à accélérer les 17 objectifs du développement durable. Et ce plan des Nations Unies au développement est aligné strictement avec le plan national de développement économique et social (PNDES) de la République de Guinée. Son apport financier au PNDES représente près de 500 millions de dollars», a précisé Pr Kizerbo.

Pour sa part, madame N’Diaye Fatou Diall, cheffe de mission OIM en Guinée a annoncé une série d’activités prévue par les Nations unies à l’occasion de la fête. «L’équipe pays a jugé opportun de saisir la célébration du 73 ème anniversaire des Nations Unies, pour organiser une série d’activités à Conakry et à l’intérieur. Ces activités ont pour but de favoriser une plus grande ouverture de l’Organisation auprès du grand public, les étudiants, les jeunes et les différents acteurs du développement, y compris le secteur privé et les médias», ajoute-t-elle.

Pour le directeur pays du PNUD, Lionel Laurens, cette fête est d’une grande importance. «Cette célébration, je pense que c’est important. Que les pays se soient mobilisés ensemble pour pouvoir œuvrer ensemble dans le monde pour la paix, pour la lutte contre la pauvreté, l’insécurité, pour la préservation de la planète, se sont des valeurs qui sont chers et qui se retrouvent en Guinée, dans le PNDES, dans la vision de la Guinée émergente en 2040, dans l’agenda de l’Union Africaine 2063»

Pour rappel, la journée des Nations Unies est célébrée le 24 octobre de chaque année, jour anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies en 1945. La ratification de ce document fondateur par la majorité des signataires (y compris les cinq membres permanents du Conseil de sécurité) marque en effet l’acte de naissance des Nations Unies.

Pas de circulation sur l’autoroute Fidel Castro 

Fidel Castro (journaldeconakry.com) – Visiblement, les élèves de la capitale ne désarment pas. Après la route le prince le matin, c’est au tour de l’autoroute Fidel Castro où des élèves sont sortis massivement dans la rue entre Matoto et Entag pour manifester leur colère. Des barricades érigées le long de la route, des pneus brûlés voilà l’image que présente cet axe.

Les véhicules qui quittent 36 pour rejoindre la ville via Matoto sont obligés de rebourser chemin pour emprunter la route le prince.

Pour l’heure , les quelques forces de l’ordre présents sur les lieux, sont assis et entrain d’observer la scène. Les jeunes y règnent en maître.

Grève des enseignants : La route de wanindara barricadée 

Sonfonia (journaldeconakry.com) –  Pas de circulation sur la route le prince notamment enco5-sonfonia. Des élèves mécontents sont sortis sur la route pour empêcher la circulation.

Visiblement remontés, ces jeunes réclament l’ouverture des classes et le début effective des cours.

«On a fait plus de trois mois à la maison. L’ouverture était programmée le 15 septembre, ils ont reporté au 03 octobre. La date là aussi arrive et on ne peut pas étudier», dénonce un manifestant avant d’interpeller le gouvernement.

« C’est le gouvernement qui nous bloque parce que la dernière fois , les syndicalistes sont partis, ils n’ont trouvé aucun représentant du gouvernement autour de la table. Je demande au gouvernement de trouver un accord avec le SLEECG pour nous permettre d’étudier », lance t-il.

Au moment où nous mettons cet article en ligne , quatre pick-up de la police sont stationnés à Wanindara carrefour marché.

Les manifestants dispersés à coup de gaz lacrymogènes sont regroupés en petit nombre le long de la route.

En ce moment , la circulation a un peu repris mais la vigilance est de mise.

Le populisme d’Alpha Condé embobine François Hollande

Alpha Condé était sur TV5 Monde pour défendre son idée selon laquelle ‘’la Guinée est en retard parce qu’elle a été brutalement abandonnée, puis isolée par la France après son ‘NON’ à la proposition référendaire tant voulue par le général Charles de Gaulle, en 1958’’. Idée soutenue par François Hollande.

Abracadabrant, M. Hollande ! Heureusement que l’on ne peut s’étonner lorsqu’il est question de François Hollande, et de ses piètres réflexions, ou idées. Certains milieux français ne l’ont pas classé pour rien pour être le plus mauvais président de toute l’histoire de la république française.

Il est certain que la France, mécontente du ‘Non’ de la Guinée à sa proposition référendaire en 1958, trouva l’idée d’isoler la Guinée sur la scène internationale.  Cependant, 60 années après son indépendance, la Guinée ne peut justifier son retard en accusant un pays étranger. C’est irresponsable !

En réalité, la Guinée n’était pas tant isolée comme nous le fait croire Alpha Condé. En ce temps, il était aussi question des superstructures politiques internationales, ou le monde divisé en deux blocs, capitaliste et socialiste.

Sékou Touré, abandonné par la France, donc par le bloc capitaliste, trouva très rapidement refuse dans le bloc socialiste, avec les russes, les yougoslaves, les bulgares, les hongrois, roumains, et les chinois…

Juste après le départ précipité des fonctionnaires français de la Guinée, les fonctionnaires bulgares, russes, chinois, roumains, yougoslaves, etc.., étaient à Conakry. Ces fonctionnaires-là formèrent nos soldats,  professeurs, agriculteurs, et construisirent également des infrastructures routières, et des édifices publics, etc. Ils participèrent aussi au développement du sport en général. Les différents ‘staff’ de l’équipe nationale de football étaient entourés par les amis de l’Est.

Ce n’est pas pour rien qu’en Guinée, à cette époque-là, il y avait quand même des fabriques à travers le pays. Tout ça, grâce à des politiques de coopération avec les pays du bloc socialiste.

Alpha Condé ne peut pas justifier notre retard par le départ précipité et  rancunier des colons français du pays.

Si la capitale Conakry est tant sale et remplie d’immondices qui encombrent les trottoirs, c’est la faute au colon  français ? Si les pouvoirs guinéens n’accordent aucune importance aux lois de leur pays, c’est la faute au colon français ?

Quand les forces de l’ordre massacrent les manifestants désarmés, et sans que les poursuites judiciaires soient engagées pour indexer les coupables,  c’est la faute au  colon français ?

Quand les pouvoirs guinéens sont incapables d’organiser des élections libres et transparentes, c’est la faute au colon français ?

Quand le club de football, Hafia football club de Conakry, devint trois fois champion d’Afrique des clubs, c’était grâce au colonisateur français ?

Le Rwanda a connu la colonisation, et aussi l’une des guerres civiles les plus meurtrières et destructrices de la planète, entre 1990 et 1994. Cependant, en 2018, au Rwanda, le constat, c’est comme si les rwandais n’ont jamais connu la guerre civile.

Le seul secret des rwandais : le patriotisme, la volonté, le sérieux, et le travail en ne comptant que sur ses propres efforts en tout premier lieu.

Alpha Condé doit arrêter ses fausses argumentations qui ne feront que ternir l’image de la Guinée.

Tout ce que Alpha Condé cherche dans sa honteuse argumentation que la Guinée est en  retard par la faute de la France, c’est une recherche de popularité à la manière de Sékou Touré, un populisme archaïque, pour pouvoir conforter son ambitieux projet maléfique du troisième mandat.

La Guinée est en retard par la faute des guinéens eux-mêmes, et particulièrement, de ses dirigeants.

Naby Laye CAMARA

Activiste Guinéen depuis Bruxelles