Une femme arrêtée pour trafic de Cocaïne dans des boutons d’habits

Conakry (journaldeconakry.com) – La présumée propriétaire de la Cocaïne emballée dans des Boutons d’habits, Kadiatou Touré a été arrêtée ce samedi 22 septembre, apprend-on des sources policières. Activement recherchée par les services spéciaux du colonel Moussa Tiègboro, la suspecte est venue d’elle-même se rendre au service de Moussa Tiéboro.

Pour rappel, dame Kadiatou Touré est suspectée d’avoir expédié 2,85 kg de cocaïne dans ses colis, via une agence de courrier, pour la Nouvelle-Zélande.

Les services spéciaux de lutte contre la drogue et le crime organisé, avait offert la somme de 50 millions à celui qui dénoncerait la présumée trafiquante de drogue.

N’zérékoré: un conducteur de taxi-moto abattu pas des bandits

N’zérékoré (journaldeconakry.com) – Un jeune conducteur de Taxi-moto a reçu une balle dans la poitrine, ce samedi 22 septembre, dans le quartier Gbahana, commune urbaine de N’zérékoré.  La victime du nom de Moussa Kanté, originaire de Koumban, partait chercher du poisson pour ses clientes, lorsqu’il a été abattu de sang froid.

Les assassins se sont ensuite emparés de son sac, qui contenait la somme de 3 millions GNF, sans doute l’argent du poisson.

Les autorités locales se sont rendues sur les lieux drame pour constater les faits. Une enquête a été ouverte, pour identifier le ou les présumés assassins. La victime laisse une veuve et six enfants.

Opposition républicaine: Jean Marc Telliano claque la porte et rejoint la mouvance présidentielle (DECLARATION)

Conakry (journaldeconakry.com) – L’ancien allié du RPG Arc-en-ciel en 2010 et ex ministre de l’Élevage 2011-2013 sous le 1er gouvernement de Alpha Condé , Jean Mark Telliano avait rejoint l’opposition après avoir été débarqué du gouvernement.
Ce week-end, le président du RDIG a annoncé de nouveau son alliance avec le RPG Arc-en-ciel , parti au pouvoir .
Le parti l’a fait savoir à travers une déclaration .
«Pourquoi le RDIG quitte l’Opposition Républicaine ?
1°) Vous vous souviendrez qu’en 2010 nous avions formé un bloc dénommé l’Alliance Arc en ciel autour du Professeur Alpha CONDE pour sa victoire en 2010, Mais comme dans beaucoup de Partis politiques il y’ a toujours des éléments qui donnent des mauvais conseils aux leaders, chemin faisant ce dernier se sépare volontairement ou involontairement de ses amis d’hier. C’est ce qui s’est passé entre le Président Alpha CONDE et moi ; Finalement nous avions jugé nécessaire de convoquer un congrès extraordinaire pour la ligne de conduite à tenir. Comme l’a définie la charte des Partis Politiques, on ne peut qu’appartenir qu’à un bord politique, soit de la Mouvance, où de l’Opposition, le congrès a décidé alors, à la majorité, de rejoindre l’opposition. C’est dans ce cadre que le RDIG a adhéré à l’opposition. Compte tenu de tous les dysfonctionnements et manquements observés dans cette Opposition, dépourvues  de stratégies menant aux résultats escomptés.
2°) Indemnisation des victimes des différentes manifestations à travers le pays, les différentes listes qui ont été proposées  à l’institution en charge du règlement du contentieux, ne concernent que l’UFDG, les victimes des autres Partis alliés sur toute l’étendue du territoire national n’ont pas été prises en compte.
3°) Démembrements de la CENI et la désignation des délégations spéciales : Les listes envoyées au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation au prorata des résultats obtenus lors des élections législatives selon l’accord politique   n’ont pas tenues compte de tous les résultats des autres Partis politiques à l’exception de l’UFDG.
4°) La désignation d’un commissaire à la CENI pour le compte de l’Opposition n’a pas été respectée, normalement, le commissaire devrait être désigné  par le RDIG compte tenu de son poids politique au sein de l’Opposition a cette époque ;  malheureusement le chef de file a privilégié d’autres considérations.
5°) Lors des présidentielles 2015, il était convenu entre l’UFDG et le RDIG, de soutenir le candidat de l’UFDG, ainsi qu’aux élections communales, l’UFDG à son tour soutiendrait les candidats du  RDIG dans ses fiefs qui est la Guinée Forestière principalement à KISSIDOUGOU et à GUECKEDOU. Mais à mon grand n’étonnement le président de l’UFDG en a décidé autrement en présentant ses propres candidats. Les communes rurales là où l’UFDG n’a pas présentée de candidats, leurs militants ce sont abstenus.
6°) l’opinion nationale et internationale m’a vu sillonner toute la Moyenne Guinée à mes frais avec le président de l’UFDG  Cellou Dalein DIALLO, et conformément à notre alliance, il devrait m’accompagné en forêt ;  mais malheureusement le moment venu il a pris son avion pour Dakar, ignorant ainsi  notre alliance.
7°) Ma surprise à encore été plus grande, au moment où je m’attendais à un dénouement heureux de la crise qui m’opposait au Président El hadj Cellou Dalein DIALLO,  j’apprends que l’UFDG et le BL de Dr Faya MILLIMONO,  ont constitué une mission conjointe financée et entretenu par l’UFDG mon allié depuis 2013, pour aller à l’intérieur plus précisément en guinée forestière faisant semblant d’ignorer nos accords pour m’éliminer sur le terrain, ce qui est malheureusement n’est pas possible.
8°) Au niveau de l’Assemblée, j’ai été désigné comme parlementaire de l’Union Africaine, malheureusement, l’exécutif m’a fait remplacer  sans un motif valable,  l’opposition à la qu’elle  j’appartiens n’a pas pu lever le petit doigt ; tout simplement parce que ça concernait le député du RDIG que je suis.
9°) L’Assemblée Nationale a procédé à l’adoption d’un nouveau règlement Intérieur : –   les Commissions Permanentes qui étaient au nombre de 12 sont  à 14 Désormais. – Les membres du bureau  au nombre 14, sont maintenant à  17 membres. – Les vices Présidents étaient au nombre de 04 sont désormais au nombre de 07, compte tenu de ma position politique et mes rapports personnels avec l’UFDG et de son Président El hadj Cellou Dalein DIALLO, et surtout de ma contribution tant matérielle, morale et financière dans cette opposition Républicaine, le RDIG aurait dû occuper l’un des postes de vice président à défaut d’être membre de bureau.
10°) Je reconnais et remercie El hadj Cellou Dalein DIALLO, pour m’avoir soutenu a des moments difficiles que j’ai traversé avec l’exécutif, mais il convient de reconnaître que ses proches n’ont jamais voulu notre rapprochement. En dépit de tous les efforts consentis pour l’unité d’action et la cohésion au sein de cette opposition Républicaine, c’est la récompense qui m’a été réservée. Mais l’avenir nous édifiera.
C’est pourquoi, en réunion du Bureau exécutif le jeudi, 06 Septembre 2018,  avions décidé  de se retirer  de  l’opposition républicaine. Le RDIG  décidé désormais de signer les accords électoraux avec le RPG ARC EN CIEL,  notre allié traditionnel. On crée un parti Politique pour la conquête du pouvoir et de vendre son programme de société pour le bien être de la population guinéenne.
En conclusion, l’opinion nationale et internationale retiendra que je ne suis pas, je n’ai pas été et je ne serais pas le seul à m’éloigner de cette opposition républicaine.
NB : Nous devons tous nous poser la question pourquoi plus de 19 Partis politiques ont quitté l’opposition républicaine ?
Vive RDIG Vive la Démocratie
Vive la République
Ensemble tout Devient Possible
Honorable Jean Marc Telliano»
Déclaration décryptée par Diop Ramatoulaye

La cour suprême: le Procureur Général, Maurice  Lamey Kamano solennellement installé

Conakry (journaldeconakry.com) – La cour suprême de la République de Guinée a abritée l’audience de prestation de serment du nouveau Procureur Général près la cour suprême ce jeudi 20 septembre 2018, en présence du Ministre d’Etat, Ministre de la justice, Garde des Sceaux, Me Cheick SAKO et plusieurs hauts magistrats.

L’intégralité du discours du premier président Mamadou Sylla.

Mesdames et Messieurs de la Cour,
Mesdames et Messieurs
La présente audience de prestation de serment va marquer l’entrée en fonction et l’installation de Monsieur Maurice Lamey KAMANO, ici présent, nommé Procureur général près la Cour suprême par le décret № 136 /PRG/SGG, en date du 06 Août 2018

Monsieur le Procureur Général

Voici venu un autre premier contact avec l’institution judiciaire, contact d’une autre nature, différente de celle que vous avez vécue pendant plus de trois décennies, dans un moment où votre famille, vos amis, tous vos proches et vous-même êtes tout à la joie de votre nomination à l’une des plus hautes fonctions de la plus haute juridiction judiciaire de l’Etat, dont les exigences, et même les contingences, vont dorénavant empreindre votre vie d’une énergie et d’une orientation nouvelles.

Recevez, par ma voix, les félicitations de la Cour à laquelle vous appartenez désormais et dont les membres vous accueillent avec la prévenante urbanité qui sied à la confraternité et la collaboration.

Pour avoir vécu, il y a quelques années, comme Procureur général et comme Premier Président, de tels instants dominés à la fois par l’allégresse et la foi, je mesure l’étrange sentiment d’ambivalence qui vous habite, en ce moment où la Cour suprême doit recevoir votre serment, en tant que nouveau membre du corps des magistrats, nouveau membre de ladite Cour et nouveau Chef du Parquet général.

Vous allez apprendre à connaître, d’une autre manière et sous d’autres angles, cette institution que vous avez longtemps fréquentée et, surtout, apprendre à servir le Parquet, auquel vous avez souvent été opposé ou qui a été occasionnellement partie jointe dans des causes et affaires dont vous portiez la voix et représentiez les intérêts.
Vous allez redécouvrir le prétoire, mais de l’autre côte de la barre, certainement vous en contemplerez le décor différemment et, vous remémorant silencieusement certains souvenirs, vous sourirez intérieurement.
Monsieur le Procureur Général,

La cérémonie solennelle de prestation de serment de ce matin répond aux exigences des articles 11 et 13 de la loi organique 054/CNT du 7 mai 2013 portant statut des magistrats. Vous venez de prêter, avec solennité, le serment destiné à fixer vos devoirs, dans la double qualité de Magistrat et de Procureur général, investi des hautes responsabilités attachées à l’appartenance à ce corps prestigieux et à cette si lourde et exaltante fonction, bâtie sur des valeurs de dignité, d’audace, d’intransigeance, d’objectivité, de neutralité, disons d’éthique élevée, qui caractérise les hommes et femmes d’honneur.

Vous avez déjà prêté serment, serment d’un autre ordre, d’un autre corps professionnel, celui d’Avocat. Je ne doute donc pas que vous connaissez le sens et les valeurs fondamentales et communes d’une profession contenues un tel le texte. Mais permettez que je rappelle que le texte du serment, que vous venez de prêter, renferme la quintessence de la profession de magistrat que vous embrassez et celle des missions inhérentes aux hautes responsabilités que les lois ont dévolues aux magistrats du Parquet général de la Cour suprême.

Par ce serment, vous adhérez à un autre système permanent d’éthique et de déontologie et vous vous inscrivez dans une nouvelle fois dans une corporation d’hommes et de femmes qui cimentent, par leur posture morale et leurs actions quotidiennes, les fondements de sécurité et de quiétude du vivre-ensemble.
Monsieur Maurice Lamey KAMANO

Il est certain qu’à partir de maintenant, vous vous habituerez à ne plus être appelé ‘’Maître’’, pour entendre ‘’Monsieur’’, puisque vous quittez la robe d’Avocat pour endosser la robe de Magistrat. C’est le serment qui imprime à ces robes le symbolisme sacramentel qui honore le porteur.

Ceci dit, il ne me semble pas superflu de souligner, par ailleurs, que la profession de magistrat est une étoile à huit branches, lesquelles constituent les principes intangibles et immuables de l’exercice des charges qui vous incombent désormais, à savoir l’indépendance, l’impartialité, la compétence, l’honneur, la dignité, la loyauté et l’intégrité ; toutes vertus qui vous sont familières, puisque votre précédente profession les partages avec l’actuelle.

Je suis magistrat, comprenez alors que je ne puisse pas résister à l’inclination possessive de rappeler la beauté et la noblesse de ma profession, un métier passionnant, mais difficile, un métier d’engagement, qui place le juge au cœur de la société. La difficulté de notre métier réside dans l’obligation de l’institution judiciaire d’insuffler à chaque citoyen la certitude de son impartialité et de sa probité morale, excluant toute restriction mentale et tout comportement pouvant donner l’impression d’un parti pris du juge qui a choisi d’être un arbitre neutre.

Il vous faudra donc concilier les anciennes habitudes de l’Avocat, plaideur d’une cause et des intérêts individuels avec cette ambiance austère des parquets, dont vous êtes désormais le chef, pour emboucher le clairon de la loi et faire entendre le son de l’intérêt général, sur fond de neutralité et d’objectivité.

Mon devoir, en cette circonstance particulière est de vous intéresser à l’essentiel, pour vous redire ce que vous savez déjà. N’étant pas seulement qu’une simple formalité, le serment n’est pas à oublier. Il doit suivre l’impétrant tout au long de sa carrière et graver dans son cœur et sa mémoire tous ses principes que sont l’intégrité, la probité et le respect de la loi. Ce sont ces principes qui nous servent de repère et rendent le métier de magistrat très exceptionnel.
Notre métier, je l’ai dit tout à l’heure, est difficile, d’une part à cause du manque de moyens au sein de l’institution judiciaire, manque qui empêche de produire des prestations de qualité maximale, d’autre part, en raison de l’ampleur des responsabilités qui impose de s’interroger en permanence sur ce que l’on fait et sur ce que l’on décide.

En aucune circonstance, ces difficultés ne doivent justifier les faiblesses individuelles auxquelles nous pourrions céder.

Être magistrat comporte l’obligation d’accueillir le citoyen, de permettre aux justiciables de s’exprimer, d’être écouté ; c’est également s’interroger en permanence, douter souvent, tenter de comprendre toujours, essayer de faire la part des choses entre la sincérité, l’erreur et le mensonge et décider. C’est aussi découvrir, chaque jour, toutes les facettes, parfois surprenantes, quelques fois stupéfiantes, de la nature humaine.

Être magistrat, vous le savez déjà, Monsieur le Procureur général, n’est pas seulement exercer une profession. La magistrature est un état d’esprit et un engagement de cœur, en vue d’apporter des solutions à des litiges parfois vifs, des réponses à des demandes pressantes de justice et, par voie de conséquence, réduire les tensions, dans le but de rétablir des équilibres, de veiller au respect des droits de chacun, de protéger les uns contre les agressions des autres, d’accompagner et aider des personnes en difficulté, d’analyser et faire progresser le droit dans un environnement social, juridique et humain en constante évolution.

Dans la logique des articles 13 à 15 de la loi organique 054/CNT, la prestation de serment est, d’une part, une formalité obligatoire pour tout magistrat, lors de sa nomination à son premier poste, et avant d’entrer en fonction, car tout acte judiciaire accompli par un magistrat, qui n’aurait pas préalablement prêté serment, encourt nullité.
D’autre part, elle est l’occasion d’une importante cérémonie d’installation, qui vise deux objectifs : d’un côté, accueillir officiellement et solennellement le nouveau membre, dans sa nouvelle famille professionnelle et, de l’autre, le présenter à la cité et à la nation, afin que nul ne doute de sa qualité et de la légitimité des actes qu’il pose.
L’image de marque d’une nation, d’un pays, d’une région est projetée par la justice. Les critères de base, d’efficacité et de crédibilité qui assoient cette justice ne sont autres que la personnalité, la volonté, l’effort, la compréhension et le support mutuel de ses membres.

Dans sa mission de service public, la Cour suprême, placée au sommet de la pyramide judiciaire, doit faire preuve, à mon sens, d’ouverture et d’accessibilité facile. En tant que membres de la Cour, nous allons prendre des décisions en collégialité et en degré de cassation, au service du citoyen, de la société et de l’Etat. Je suis convaincu que vous vous m’investirez, Monsieur le Procureur Général, à mes côtés et ceux de tous nos collaborateurs, pour l’administration d’une justice de qualité respectueuse délais prescrits par la loi.

Ainsi, nous nous consacrerons, comme Magistrats de cette prestigieuse Cour suprême, pleinement à nos fonctions respectives, avec loyauté et confiance.

La loyauté qui permet de tout se dire, de tout mettre sur la table et la confiance qui encourage à ne rien se cacher, afin que dans l’exercice de nos responsabilités respectives, nos décisions soient prises en temps utile et que nos collaborateurs conservent l’intérêt vigilant et le dynamisme catalyseur d’une collégialité féconde.
Je vous félicite Monsieur le Procureur pour le choix qui vous appelle et vous commissionne et surtout pour votre brillant parcours professionnel ; je vous exhorte à apporter l’immense contribution que vos désormais collègues attendent de vous pour redorer le blason de l’appareil judiciaire.

Que Dieu nous accorde l’esprit de discernement de Salomon, pour nous permettre de nous montrer égal envers tous ceux qui s’adressent à notre institution et croient en la justice, tant dans l’expression de notre visage et de nos délibérations, que dans nos décisions, afin que nul privilégié de la fortune ne puisse espérer notre partialité et nul faible ne désespère de notre justice,

Nous avons promis et juré solennellement, en application de l’article 30, alinéa 2 du Statut des magistrats, de nous interdire toute attitude, manifestation ou action contraires à nos devoirs de réserve, d’indépendance, d’impartialité et de loyaux magistrats, notamment :
• toute démonstration ou prise de position politique ainsi que toute action concertée de nature à entraver le bon fonctionnement de la Cour ;
• toute prise ou conservation d’intérêt, sous quelque forme que ce soit, directement ou par personne interposée, dans un organisme sur lequel s’exercent les contrôles de la Cour ;
• toute forme de discrimination.

Les magistrats de la Cour suprême, je le rappelle avec insistance, ne peuvent exercer aucune autre activité publique ou privée, ni aucun mandat électif, ni aucune activité rémunérée, sous réserve de travaux scientifiques, littéraires ou artistiques ou caritatifs, non contraires à l’intérêt du service ou de la société et des droits humains.
Par ma voix, les membres de cette Cour sont heureux de vous souhaiter la bienvenue dans notre grande famille judiciaire composée de près de 400 magistrats.

En vous adressant toutes nos plus vives félicitations à l’occasion de cette prestation de serment d’installation dans vos nouvelles fonctions, nous vous assurons de notre confiance et de notre disponibilité, afin que vos nouvelles missions s’accomplissent dans les meilleures conditions possibles, celles qu’attendent la magistrature et nos concitoyens.

Sur ces mots, et en vous renouvelant nos vœux de plein de succès, la Cour vous donne acte du serment prêté et vous renvoie à l’exercice de vos fonctions à la tête du Parquet général près la Cour suprême.
Dit que de tout, il sera dressé procès-verbal, conformément à loi, et que le Chef du greffe de la Cour vous en donnera acte, le tout conformément à loi.

Je vous remercie

Mamadou SYLLA

Cheick Touré placé sous mandat de dépôt pour énonciations calomnieuses et diffamation (Communiqué)

Conakry (journaldeconakry.com) – Suite à la déclaration de Monsieur Cheick TOURE, secrétaire général du syndicat du Port Autonome de Conakry, en date du 13 septembre 2018, lors d’un meeting devant les travailleurs dudit port faisant offense au Chef de l’Etat.

Le Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry a instruit le Directeur National de la Police Judiciaire en date du 14 septembre 2018 courant, à l’effet d’ouvrir des enquêtes et procéder à l’interpellation de l’intéressé.

Interpellé Mardi, le 18 septembre 2018, le susnommé a été entendu sur les faits de dénonciations calomnieuses et diffamation, infractions prévues et punies par les articles 361, 363, et 364 du code pénal.

Déféré le mercredi 19 septembre 2018 courant, le doyen des juges d’instruction du tribunal de première instance de Kaloum a été saisi à l’effet d’instruire le dossier.

Apres interrogatoire, il a été placé sous mandat de dépôt pour la suite des enquêtes.

Fait à Conakry, le 21 septembre 2018

Le Procureur de la République Près le
Tribunal de Première Instance de kaloum

SIR ABOUBACAR SYLLA

Les artistes Elie Kamano et Takana Zion font la paix

Conakry (journalducameroun.com) – Grâce à une médiation du ministre des Hydrocarbures, Diakaria Koulibaly, les artistes Elie Kamano et Takana Zion font la paix. Les deux stars étaient dimanche face à la presse pour annoncer un concert qu’ils comptent livrer le 11 novembre 2018 au stade du 28 septembre pour prôner la paix entre Guinéens.

«On a partagé beaucoup de choses avant que le ministre, guidé par un esprit positif certainement, ne nous appelle pour encore renforcer les liens. (…) Quand il m’a proposé l’idée de faire un concert avec Elie Kamano et, éventuellement, renforcer les liens, ça m’a beaucoup plu», a témoigné Takana Zion.

Selon Takana Zion, cette réconciliation et le concert à deux qui va suivre, leur permettront aussi d’être en phase avec le message de paix qu’ils véhiculent à travers leur musique.

«Si Elie et Takana chantent l’unité et la paix et qu’eux-mêmes ne sont pas unis, ils ne vivent pas en paix, comment souhaiteraient-ils que la Guinée soit en paix. Nous sommes en train de faire un pas vers l’avenir car nous sommes en train de faire comme nous le disons dans les chansons», a mentionné Takana Zion.

MESRS : point de presse sur le calendrier universitaire et les résultats des orientations session 2018

Conakry (journalducameroun.com) – Le ministère guinéen de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé ce samedi 22 septembre 2018 dans la salle des fêtes de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, lors d’un point de presse, la proclamation officielle des résultats des orientations des bacheliers, le calendrier académique et certaines mesures prises par la CRDG pour l’année universitaire 2018-2019.

Dr Binko Mamady TOURE, Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, accompagné de Pr Momo BANGOURA Directeur Général de l’enseignement supérieur, de Dr Doussou Lancinet TRAORE recteur de GAMAL et président de la conférence des recteurs et directeurs généraux des IES publiques, de Dr Fanta KABA Directrice de ESTH et de plusieurs autres cadres du département, a présidé ce point de presse. Pour introduire, Monsieur le secrétaire général à remercier l’ensemble des cadres et des journalistes qui ont bien voulu répondre à l’appel du département. Il a ensuite dégagé les articulations du point de presse avant de passer la parole au Directeur Général de l’enseignement supérieur.

Pr Momo BANGOURA a lu la déclaration déclinant le calendrier universitaire 2018-2019 que le MESRS a adopté en collaboration avec la conférence des recteurs et directeurs généraux (CRDG).

Selon ce calendrier, la date de la rentrée universitaire est fixée au mercredi 03 octobre 2018 à 8h 00 sur toute l’étendue du territoire national, avec le démarrage effectif des cours le lundi 08 octobre 2018 à 8h 00. Cette année académique qui s’étend du lundi 08 octobre 2018 au samedi 29 juin 2019 est divisée en deux (2) semestres.

Pour lui, l’objectif affiché par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est de marquer sa ferme volonté d’améliorer la gouvernance et renforcer les normes académiques pour une meilleures qualification du système d’enseignement supérieur aussi bien dans le public que dans le privé. Pour terminer son allocution, Pr Momo BANGOURA a lancé un appel aux Recteurs et Directeurs Généraux des IES publiques, des Fondateurs des IES Privées de prendre toutes les dispositions nécessaires pour un déroulement correct de l’année universitaire 2018-2019.

Pour Dr Doussou Lancinet TRAORE président de la Conférence des Recteurs et Directeurs Généraux (CRDG), la nouvelle année académique 2018-2019 s’annonce encore plus prometteuse. Pour permettre aux IES de qualifier davantage leurs services à l’étudiant, les mesures suivantes sont prises par sa structure et entrent en vigueur comme suit :

  1. Année universitaire 2018-2019
  1. Tarif d’inscription des nouveaux étudiants : 250 000 GNF par étudiant ;
  2. Tarif de réinscription des anciens étudiants : 10 000 GNF par étudiant en situation de réinscription à un niveau hors 1ère année.
  1. A compter de l’année universitaire 2019-2020 :
  1. Tarif d’inscription des nouveaux étudiants : 250 000 GNF par étudiant en 1ère année ;
  2. Tarif de réinscription des anciens étudiants : 200 000 GNF par étudiant en situation de réinscription à un niveau hors 1ère année.

Selon le président de la Conférence des Recteurs et Directeurs Généraux (CRDG), les frais d’inscription et de réinscription ainsi fixés couvrent plusieurs services comme la biométrie, la carte d’accès à la bibliothèque de l’institut, l’attestation d’inscription et de réinscription, le livret universitaire, le suivi du parcours et l’assurance maladie et la carte de l’étudiant.

Dr Binko Mamady TOURE, Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, ils sont au total, 21579 (dont 21559 de la session 2018) nouveaux bacheliers à orienter à l’ouverture de la plateforme GUPOL le 17 août 2018. A la clôture des opérations d’orientation le 27 août 2018 ils étaient 21299 qui ont créé leur compte, parmi lesquels les 21 111 ayant respecté tout le processus ont été orienté.

Après la série de questions-réponses qui mis fin à la conférence de presse, Monsieur le secrétaire est passé serrer la main aux participants de l’atelier de formation des formateurs à l’intégration pédagogique des TIC.

 

Mamou : un Espagnol arrêté pour trafic d’espèces protégées

Mamou (journaldeconakry.com) – Un citoyen espagnol a été arrêté par les services de sécurité ce samedi 22 septembre dans sa résidence à Room sur les îles de Los. L’arrestation de Carlos Corcès Bistamante fait suite  à un mandat d’amener émis par le parquet du tribunal de première instance de Mamou.

« à la date du 20 septembre 2018, notre parquet a été saisi par une dénonciation de la direction nationale des eaux et forets pour délits d’abattage d’espèces animales protégées, détention, circulation et commercialisation d’espèces animales intégralement protégées. Une mission de la compagnie de gendarmerie territoriale de Mamou appuyée par les officiers du ministère de l’environnement s’est rendue à Sabouya un secteur du district de Farenta dans la sous préfecture de Soya », a expliqué  Elhadj Sidiki Camara, procureur de la république prés le tribunal de première instance de Mamou.

« Les constations faites par la mission révèle ceci : abattage d’espèces animales intégralement protégées, détention, circulation et commercialisation d’une tête de cob de fassa, une tête de buffle, trophées d’espèces animales intégralement protégées par le code de protection de la faune sauvage et réglementation de la chasse », a-t-il ajouté.

Le procureur a fait savoir que « trois fusils à canon rayé ont été saisis ».

« La mission a interpellé sur le champ un premier suspect nommé Mohamed Camara avec qui les objets cités ont été saisis. Au cours de sa première comparution, Mohamed Camara a cité un citoyen espagnol qui se trouvait aux iles de Room. C’est ainsi que sur nos réquisitions, le juge d’instruction a décerné un mandat d’amener contre ledit citoyen espagnol à la date du 21 septembre 2018. La DPJ de Conakry a exécuté le mandat. L’espagnol a été arrêté. Sur instruction de Monsieur le procureur général, il a été conduit ce jour samedi devant notre parquet. Le juge d’instruction l’a inculpé pour les mêmes faits et l’a placé sous mandat de dépôt. Tous les deux seront détenus à la maison centrale de Mamou pour les besoins de l’information judiciaire ouverte », explique-t-il.

 

Journée internationale de la paix: Voici la déclaration de Kalifa Gassama Diaby

Conakry (Journaldeconakry.com) – Le 21 septembre de chaque année, l’humanité célèbre la journée internationale de la paix. En Guinée, c’est le ministre de l’Unite nationale et de la Citoyenneté qui, au nom du gouvernement , a rendu public une déclaration.

Déclaration dans laquelle, Kalifa Gassama Diaby invite les guinéens a la preserver la paix tout en refusant la haine et la violence.

Lisez!
«Chers compatriotes, chaque année, l’humanité célèbre ce 21 septembre, la journée internationale de la paix sous le thème, « le droit à la paix ». 70 ans après la déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies. Cette célébration est l’occasion de rappeler aux Etats, leurs obligations et leurs responsabilités de garantir à leurs peuples respectifs,un environnement et conditions dignes aux peuples en mettant fin aux conflits menaçant la paix. Leur rappelant ainsi le droit fondamental des peuples et des individus à la paix. Cette obligation de paix en faveur des peuples implique pour les États, la conception, la définition et la mise en œuvre concrète des politiques publiques en faveurs de la paix et de la stabilité démocratique et cela passe nécessairement par le respect effectif des droits et libertés de chaque personne humaine et de chaque citoyen, car la paix est beaucoup plus importante que la réduire à de simples incantations  pendant que les actes vont dans le sens contraire. La paix est trop essentielle pour la laisser submerger  par nos désirs égoïstes narcissiques et claniques. Hélas, disons le clairement, notre pays sans être en guerre, se trouve dans une situation de fragile paix et de multiples menaces pour celle-ci. Le non respect des lois de la République fragilise notre vivre ensemble démocratique. Les promoteurs de la haine, de la division, de la discrimination prolifèrent avec insolence et irresponsabilité au détriment du respect mutuel et de la fraternité démocratique. La violence enracine dans nos quotidiens avec complaisance et insensibilité au mépris de l’humanité. Des injustices se banalisent avec offense et  insolence.
La pauvreté et la misère comme facteur de menace pour la paix, étrangle nos concitoyens. La politique perd son sens et sa finalité heureuse. Notre système démocratique se perd dans des conjonctures malsaines. On use de la force en ignorant les lois de la République. Les violences et les injustices récemment  subit à Madiana ne seraient certainement pas arrivées si les précédents à Conakry, à Boké, à kindia, à Siguiri où dans la région forestière avaient été punis et sanctionnés. Avant Mandiana, combien de citoyens sont morts par balles à Conakry et dans d’autres villes de notre pays. Où sont les auteurs de ces crimes, où est la justice pour ces âmes tristement arrachées avec des familles t plongées dans la tristesse, c’est insupportable et cela est une menace pour notre paix collective. Nous payons donc aujourd’hui, le prix de notre complaisance immorale  et de la culture de l’impunité et du laisser aller. Il n’est pas acceptable que la vie de nos concitoyens soit si peu importante. Rien ne justifie qu’on enlève la vie d’un citoyen, ni à Siguiri, ni à N’zérékoré, ni à Labé, ni à Conakry. On aurait pas connu ce drame insupportable à Mandiana si les premières victimes des manifestations avaient bénéficié de la justice à travers des sanctions sévères et exemplaires. Le mal reste le mal, l’injustice reste l’injustice, peu importe qui le subit ou qui en profite ils doivent être combattus pour espérer une paix durable.»

Crise à la cour constitutionnelle : le balai citoyen projette d’autres manifestations

Conakry (journaldeconakry.com) La cellule balai citoyen était de nouveau face à la presse ce 21 vendredi 21 septembre 2018 à Conakry.

Objectif, faire le bilan du sit-in organisé le mercredi dernier et annoncé une série de manifestations prévues dans les cinq communes de Conakry la semaine prochaine.

« Nous saluons la forte adhésion, soutien et mobilisation des forces vives de la nation (partis politique, syndicats, organisations de la société civile, médias, profession libérale, citoyennes et citoyens engagés), lors du sit-in du mercredi 19 septembre 2018. Tous et toutes, plus mobilisé que jamais dans cette lutte noble et difficile d’instauration d’un Etat de droit qui exige plus de sacrifices des hommes et femmes de cette nation. Les intimidations, menaces ou tentatives de déstabilisation ne marcheront pas, car rien ne sera comme avant », déclare François Kolié, porte-parole de la cellule balai citoyen.

Poursuivant son intervention, il a annoncé que le 24 septembre prochain, une rencontre citoyenne de sensibilisation sera organisée dans les communes de Kaloum et Matam ; le 25 septembre dans les communes de Dixinn, Ratoma et Matoto. Le 26 septembre, une journée ville morte sur toute l’étendue du territoire national. Et 27 septembre, une marche citoyenne dans les cinq commune de Conakry, dont le point de rencontre sera devant la cour constitutionnelle.

Selon le porte-parole du Balai Citoyen, une lettre d’information à été envoyée au président de conseil de ville, le général Mathurin Bangoura pour la sécurisation de la dite marche.

Par ailleurs, l’administrateur général de balai citoyen, Sékou Koundouno, a annoncé avoir adressé une lettre au président de la République sur la crise que traverse la cour constitutionnelle pour, dit il, solliciter  son intervention sur la crise au niveau de la cour constitutionnelle conformément à la constitution guinéenne dans son article 45 aliéna 3.

Et d’ajouter « Nous vous exhortons en temps que garant des institutions, a faire valoir vos prérogatives pour éviter à la nation des tensions sociales qui puissent occasionnées une instabilité sociale, politique et économique qui risquerait de remettre en cause vos innombrables efforts dans le cadre de la prévention de la paix, la quiétude sociale, la démocratie et la bonne gouvernance », a indiqué Sekou Koundouno, administrateur général de la cellule balai citoyen.

Baba Léno: l’arbitre guinéen écope de 10 ans de suspension pour corruption

Conakry (journaldeconakry.com) – La CAF a rendu son verdict dans le dossier de Baba Léno, l’arbitre guinéen accusé de corruption. L’instance dirigeante du football guinéen suspend le Guinéen pour une durée de 10 ans.

L’arbitre guinéen, Baba Léno, n’officiera pas un match pendant les 10 prochaines années. Il a été suspendu par la confédération africaine de football qui l’a reconnu coupable d’appartenance à un groupe d’arbitres corrompus. Cette lourde sanction intervient plus d’un mois après la suspension provisoire de Baba Léno le 12 août dernier.

Selon la CAF, l’arbitre guinéen a fait partie d’un réseau à l’origine d’un scandale de corruption lors du tournoi de la zone ouest africaine des moins de 23 ans de 2017. Il aurait personnellement touché un pot de vin de 500 dollars US (environ 5 millions de francs guinéens) pour truquer des matchs de football.

Cette accusation aurait été prouvée par une vidéo que détient la commission juridique de la CAF. C’est ce que souligne le rapport de suspension déposé par voie électronique à la commission des arbitres de la fédération guinéenne de football.

53 autres arbitres ghanéens sont épinglés dans ce dossier. 8 d’entre eux sont bannis à vie, une dizaine d’autres sont suspendus pour 10 ans et les autres écopent de sanctions de différents degrés.

Hawa Savane prend les rênes du port autonome de Conakry 

Conakry (journaldeconakry.com ) – Nommée le 14 septembre dernier, Hélène Savané, la nouvelle directrice générale du Port Autonome de Conakry, nommée le 14 septembre dernier par un décret présidentiel a pris fonction ce jeudi 20 septembre. La cérémonie de passation de service a eu lieu dans les locaux du ministère des Transports en présence du chef de cabinet du département.

Dans son discours de circonstance, Hawa Keita, la directrice sortante, a remercié le président Alpha Condé pour la confiance renouvelée en elle en 2016, pour administrer le port autonome de Conakry.

Parlant de son bilan, Hawa Keita a tout d’abord rappelé les sentiments qui l’animaient lors de sa prise de fonction avant de revenir sur son bilan proprement dit .

«Au moment précis où je prenais les rênes du Port Autonome de Conakry en 2016, mon sentiment premier était un sentiment de confiance. Confiance aux braves travailleurs du Port dont le souci de sauvegarde des intérêts de la maison était visible ainsi que le besoin d’accroître la compétitivité et de poursuivre l’essor de l’entreprise. Confiance aux collaborateurs qui ne ménageront aucun effort pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, la maison étant commune. A ce niveau, les 27 mois passés à la tête du Port Autonome de Conakry ne m’ont jamais ébranlés et rien n’a empêché ma ferme détermination à faire preuve d’audace, qualité nécessaire pour engager des grandes réformes au sein du port . En effet, en 2016, nous avons ensemble procédé au remboursement de 59 milliards francs guinéens de dettes intérieurs comprenant entre autres 28 milliards francs guinéens au titre des impôts, 24 milliards francs guinéens pour des dettes des fournisseurs et plus de 7 milliards francs guinéens de découvert bancaire qui a engendré des asociaux d’un milliard 400 millions francs guinéens. Le faible taux de disponibilité des unités navales réservées par l’acquisition de deux nouvelles vedettes, le bitumage et le pavage des voiries, le lancement de la construction de deux bâtiments administratifs R+ 5 et R+6 et d’une mosquée R+1, le dragage de l’entretien de chaînage et du basin, l’acquisition de deux camions anti-incendie, l’achat de trois bus pour le transport du personnel, l’accroissement du trafic malien de 69% suite à la signature du protocole avec les industriels maliens », a-t- elle cité avant de poursuivre: «De 2016 à 2017, le résultat n’est que passé de 10 à 40 milliards francs guinéens. Le Port a engagé un processus de certification ISO 9001 version 2015 et la certification est prévue pour la fin de l’année 2018 (…) La Guinée est aujourd’hui le port autonome deuxième membre de L’AGPOC», a t- elle expliqué.

Quand à la nouvelle directrice du port, elle, a tout d’abord rappelé les conditions dans lesquelles se trouvent le port autonome de Conakry avant de promettre de relever le challenge.

Hélène Savané a tendu une main franche aux travailleurs du port autonome de Conakry .

«Je prends les charges de directrice du Port Autonome de Conakry à un moment particulièrement exaltant de la vie de l’entreprise. En effet, nous abordons une nouvelle phase de mutation de l’activité du Port de Conakry avec de nouveaux objectifs et implicitement de nouveaux défis face auxquels je ne ménagerai aucun effort. Il serait illusoire de croire relever ces challenges sans l’engagement total et entier de l’ensemble des travailleurs du Port. Au demeurant, j’ose affirmer en ces instants solennels que je bénéficierais de leur soutien étant attendu que je fus une des leurs pendant une décennie. Egalement, je tends une Franche à  la communauté portuaire en lui assurant mon entière disponibilité pour une collaboration efficace dans nos intérêts mutuels », a-t- elle affirmé.

Il faut tout de même rappeler que cette cérémonie de passation de service se déroule à un moment critique du port autonome de Conakry. L’entreprise traverse une crise sans précédent liée à la concession d’une partie du port autonome à la société turque Albayrak.

Le secrétaire général du Syndicat du port est écroué depuis deux jours à la maison centrale de Conakry à cause de son opposition à la dite concession.

 La mission du FMI a eu « un bon aperçu » des progrès réalisés dans le secteur

Conakry – L’importante mission du Fonds Monétaire International (FMI) en séjour en Guinée, a eu « un bon aperçu » des progrès réalisés par le ministère de l’Agriculture à l’issue des échanges fructueux entre cette délégation et la ministre de l’Agriculture, Mme Mariama Camara.

« Aujourd’hui nous avons eu le plaisir et l’honneur de rencontrer Madame la Ministre de l’Agriculture, et nous avons eu un bon aperçu des évolutions enregistrées dans le secteur et la stratégie des autorités guinéennes pour la croissance de l’Agriculture » affirme à sa sortie de réunion de deux heures d’horloge, Mme Giorgia Albertin, Cheffe de la mission FMI.

Dans le cadre de la deuxième revue du programme FEC, une dizaine d’experts du FMI poursuit les consultations avec le gouvernement guinéen durant deux semaines.

« C’est l’évaluation avec les autorités guinéennes des progrès internes de performances économiques, des reformes qui sont conduites par ces autorités » éclaircit Mme Gorgia.
Au ministère de l’Agriculture, la ministre Mme Mariama Camara, entourée de hauts cadres de son département, a répondu à plusieurs préoccupations des délégués du FMI.

La question relative au déficit de ressources financières pour booster l’Agriculture en Guinée retient l’attention du FMI.

« En ce qui concerne les besoins dans le secteur agricole, reconnait Mme Girogia Albertin, ils sont importants. Il y a besoin d’un investissement public important pour favoriser la mécanisation, le désenclavement des zones de production etc… Ce sont des discussions très intéressantes que nous avons eues. »

La part du secteur de l’Agriculture dans le budget total de l’Etat est passé de 6 à 4 pour cent. Ce qui ne va pas sans conséquences.

« Nous avions fait remarquer la faiblesse des ressources allouées au département de l’agriculture. Ce qui rend la mobilité difficile. Sinon on a des cadres compétents décidés à exécuter le programme du gouvernement, les initiatives du président de la République pour la promotion des cultures stratégiques. Déjà avec le peu que nous avons, nous faisons bouger les choses. Franchement si l’on rehaussait le niveau des ressources allouées au Ministère de l’Agriculture, on peut enrayer la faim en Guinée et dans les pays limitrophes » s’engage Mme la ministre de l’Agriculture.

Le tableau des estimations de rendements agricoles allant de la période 2018 à 2023, a été présenté au cours de cette réunion aux expert du FMI. Les spéculations prises en compte sont le riz, le maïs, le fonio, l’arachide et le manioc.

Les informations sur la disponibilité de l’engrais subventionné par l’Etat, la création de 7 centres de mécanisation agricole en Guinée comptant des tracteurs et moissonneuses-batteuses, la mise à disposition prochaine des rizeries, la poursuite du désenclavement des zones de production et de l’aménagement des zones de production dans les projets en cours de réalisation, ainsi que la disponibilité des terres etc…ont été expliquées à la délégation.

« L’agriculture a pris un élan et les résultats seront bons » espère la première responsable du département de l’Agriculture. /FIN

 

Conakry : le SLECG obtient le paiement des 40% d’augmentation de salaire

Conakry (Journaldeconakry.com)–  Le président de la république, vient de donner  son accord pour le paiement des 40% d’augmentation de salaire, avec effet rétroactif aux enseignants ayant fait valoir leurs droits à la retraite, au mois de Décembre 2017, a annoncé jeudi, la Cellule de communication du SLECG sur son compte Facebook.

« C’est officiel le Président de la République vient de donner son accord pour le paiement des 40% avec effet rétroactif pour nos doyens qui ont fait valoir leur droit à la retraite en Décembre 2017 », peut-on lire sur le compte.

« Dès le Lundi 24 Septembre 2018 à 8h, une mission composée par les membres du bureau exécutif national du SLECG comme chef de mission procédera au paiement des 40% avec effet rétroactif de nos doyens sur toute l’étendue du territoire national », précise, la Cellule de communication du SLECG.

Pour rappel, le SLECG d’Aboubacar Soumah, avait fait de la satisfaction de ce point et d’autres, des préalables à la poursuite des négociations avec le gouvernement.

En début de semaine, Aboubacar Soumah a déclaré être disposé à rependre des négociations autour des huit millions comme salaire de base des enseignants.

Pour rappel, Aboubacar Soumah a fait savoir que les négociations avait été ouvertes avant d’être suspendue suite à l’arrestation d’un de ses communicants.

 

252 familles menacées de déguerpissement à Kipe2

Kipe2 (journaldeconakry.com) – À travers une lettre qui leur a été adressée par un huissier de justice, les habitants de Kipe2 sont sommés de quitter leurs concessions respectives. Selon ladite lettre, ces concessionnaires ont jusqu’au 30 septembre pour déguerpir des lieux.

Ce jeudi, les concernés se sont réunis et ont haussé le ton afin, disent-ils, d’être entendu par les décideurs. Pour eux, cette lettre bafoue leurs droits. Elhadj Ousmane Baldé 70 ans habite ce quartier depuis 1983. Il retrace l’histoire. « Depuis le 30 juillet, nous avons reçu une lettre d’un huissier nous demandant de quitter les lieux au plus tard le 30 septembre. Nous nous sommes aperçus que l’ordre de mission qui lui a été délivré par le secrétaire général du ministère de la ville et de l’aménagement du territoire dit expressément que la mission consiste à faire le bornage des lieux concernés et à faire l’expertise et l’évaluation des bâtis avant quoi que ce soit. À notre grande surprise, la lettre qui accompagne celle de l’huissier nous demande de déguerpir au plus tard le 30 septembre. Ce qui est, de façon flagrante contradictoire », explique-t-il.

«Nous nous sommes rendus compte que le lot en cause d’après la lettre ne correspond pas avec celui figurant dans le document que nous possédons. La décision de recaser les gens qui ont été déguerpis de l’actuelle cité des médecins, de l’emprise de l’aéroport dans cette zone a été prise sous l’égide de l’ancien ministre Moussa Diakité ex ministre de l’habitat sous la deuxième république. Ceux-ci ont trouvé sur place des coutumiers qui y vivaient depuis plus de cinquante ans »,  a-t-il rajouté.

Pour ce dernier, la zone indiquée dans la lettre de l’huissier ne correspond pas à celle inscrite dans leurs papiers. D’où une incompréhension totale de la démarche du ministère de l’Habitat et de l’Aménagement de la ville.

«Nous avons l’éclairage public, des bornes fontaines, des forages et les conduites d’eaux mis par l’État. En plus nous ne nous appelons pas Koloma. Dans tous les documents que nous détenons, notre zone s’appelle Kipe2. Donc nous disons que la lettre de l’huissier bafoue nos droits», crie Elhadj Ousmane Baldé.

Elhadj Malick Barry un autre habitant du quartier renchérit «Bana Sidibe a envoyé une équipe de géomètres en 1988, qui ont tout recensé (puits, bâtiments,  plantations). Depuis aucun autre ministre de l’Habitat n’est venu nous voir. Il y a des zones déguerpies depuis 20 ans 9 mois, qui n’ont jusqu’à présent pas été recasés.»

Ces familles menacées de déguerpissement demande à l’Etat de respecter les lois de la République car disent-ils, l’État est une continuité.

Il est à préciser que selon le dernier recensement pour les élections législatives en Guinée, 4436 personnes vivent dans cette zone menacée de déguerpissement.

Voilà une autre crise qui vient s’ajouter à  celles déjà existantes dans le pays

La question qu’il faut se poser aujourd’hui, c’est jusqu’où ira ce bras de fer entre les habitants de Kipe2 et le gouvernement quand on sait que les occupants du bord de la décharge de Dar Es Salam avaient aussi été menacés de déguerpissement et que cette affaire n’a toujours pas connu son épilogue.

Affaire à suivre

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Eliminatoires CAN 2019 : le match Algérie-Bénin sera dirigé par un quatuor d’arbitres guinéens

La troisième journée des éliminatoires de la CAN 2019 au Cameroun se déroule au mois d’octobre prochain dans différents stades sur le continent.

La Confédération Africaine de Football vient de dévoiler l’identité des arbitres qui vont officier la rencontre qui va opposer l’Algérie au Bénin le 12 octobre. Et ceux-ci sont tous des Guinéens.

Il s’agit d’Ahmed Sékou Touré, (arbitre central) qui  sera assisté de ses compatriotes Aboubacar Doumbouya, Sidiki Sidibé et Ousmane Jacob Camara.

Il faut rappeler que dans cette poule, l’Algérie et le Bénin se partagent la tête avec trois points chacun.

Trois ans de réclusion criminelle pour un boulanger qui avait violé sa fille biologique

Ousmane Diallo, boulanger de profession et âgé d’une cinquantaine d’années a été condamné, le mercredi 19 septembre, à trois ans de réclusion criminelle à temps par  le Tribunal de Première Instance (TPI) de Mamou.

Il était accusé de viol et de pédophilie sur sa fille biologique, et l’amie de cette dernière. Le tribunal de Mamou, statuant publiquement et contradictoirement en matière criminelle et en premier ressort, après en avoir délibéré, retient Ousmane Diallo coupable des faits à lui reprochés. Pour la répression, il écope de trois ans de réclusion criminelle à temps.

Pour rappel, Ousmane Diallo entretenait en catimini des relations sexuelles avec les deux fillettes, âgées toutes de 12 ans au moment des faits, (juin 2017). Mais c’est seulement le 05 janvier 2018, que l’affaire a éclaté.

Au cours des débats, l’accusé avait reconnu avoir entretenu des relations sexuelles avec la seconde fille, mais pas avec sa propre fille.  Lors de la dernière audience, le ministère public avait requis 20 ans de réclusion criminelle à temps contre Ousmane Diallo, et au payement de 2 millions 500 mille francs guinéens d’amende.

Labé: un mort dans un braquage à Tountouroun

Dans la nuit du mardi 18 septembre 2018, aux environs de 21 heures, un boutiquier a été la cible d’un groupe de bandits armés de PMAK dans la préfecture de Labé.

Cette attaque s’est produite dans le district de toolou, relevant de la sous-préfecture de tountouroun, située à environ 15 km au nord-est du centre-ville de Labé.

Le bilan fait état d’un mort, une femme blessée par balle et plusieurs millions de nos francs emportés par les malfrats.

Informés, les services de sécurité ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour tenter de mettre le grappin sur les auteurs de ce crime, qui ont réussi à prendre la poudre d’escampette.

A noter que le corps de Boubacar a été transporté à l’hôpital régional de Labé où également la femme blessée devait être sous soins intensifs.

Destitution de Kelefa Sall: des acteurs de la société civile s’y opposent et font un sit-in devant l’institution

Ce mercredi 19 septembre, des membres de la cellule du balai citoyen, une organisation de la société civile guinéenne, accompagnés de quelques militants de l’union des forces démocratique de Guinée (UFDG) et leaders d’ONG, ont fait un sit-in devant la cour constitutionnelle située dans la commune de Kaloum, centre administratif et des affaires du pays ce mercredi 19 septembre 2018. C’est une centaine de personnes qui sont venues protester contre la destitution de Kelefa Sall, président de l’institution par ses pairs qui lui reprochent d’opacité dans la gestion de la cour.

«  À bas les corrompus, ne touche pas à ma constitution, Kélèfa Sall reste et demeure le président de la cour constitutionnelle, à bas les putschistes, vive le respect de la loi, notre constitution est sacrée » sont  les slogans qu’on pouvait lire sur les pancartes détenues par ces manifestants.

« Cette conspiration, cet acharnement, ce putsch constitutionnel orchestré et formaté par des délinquants qui sont appelés conseillers, nous sommes là ce matin pour déjouer ce putsch et montrer aux putschistes et à leurs complices que cette conspiration ne marchera pas », a déclaré dans la foulé  l’administrateur général du balai citoyen, Sékou Koundouno.

« Ce monsieur (Kélèfa Sall, NDLR)  on l’en veut depuis le 16 janvier 2016 dès après son discours historique où il a rappelé à l’ordre le chef de l’Etat pour lui dire qu’il ait à son second et dernier mandat, il ne vit plus en paix. Déjà des revendications, on est à la troisième manifestation demandant sa destitution pour que des marionnettes se retrouvent à la tête de cette institution qu’ils puissent faire passer facilement certaine tentative qui pointera à l’horizon 2020 », a-t- il ajouté.

Au moment le reporter de journaldeconakry.com quittait les lieux seule une jeep de la gendarmerie nationale et une du commissariat central de Kaloum étaient stationnées  devant l’entrée de la cour constitutionnelle.

Il reste à savoir si cet appel des forces sociales sera entendu par les détracteurs de Kelefa Sall.

Accusé de calomnie Cheick Chérif Touré placé en garde à vue 

Le Secrétaire général du syndicat des travailleurs du Port Autonome de Conakry a passé sa première nuit en garde-à-vue dans un lieu secret. Le camarade  est accusé de calomnie, d’injure et de diffamation à l’encontre du Chef de l’Etat et de son fils, Mohamed Alpha Condé.

L’information a été confirmée par son avocat que nous avons eu au téléphone. Le syndicaliste sera présenté ce mercredi devant le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Kaloum qui décidera de la suite.

Arrêté lundi en pleine journée dans la circulation, le procureur avait ordonné sa libération immédiate pour vice de procédure. Le leader syndical s’est présenté ce mardi à la DPJ en compagnie de son avocat et de ses collègues. L’interrogatoire a duré toute la journée avant qu’il ne soit placé en garde-à-vue.

Dans la soirée, ses collègues travailleurs du port et autres soutiens mobilisés devant la DPJ ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes.

Selon son avocat, Me Salif Béavogui, le camarade syndicaliste a rejeté toutes les accusations  portées contre lui.

Nous y reviendrons

Evénement du Partenariat Mondial : Redynamiser l’efficacité pour l’Agenda 2030

Paris, les 11 et 12 septembre 2018, sur invitation des Co-présidents du partenariat mondial, Dr Diene KEITA, Ministre de la Coopération et de l’Intégration Africaine a participé à la réunion organisée par l’OCDE et le PNUD sur le nouveau souffle à donner à l’appui du programme 2030. Elle était accompagnée par le Directeur National Adjoint de la Coopération.

L’objectif de cette rencontre était de réfléchir sur la qualité, l’impact et l’efficacité de la coopération pour le développement.

Au cours de la réunion, elle a présidé un panel consacré à la fragilité des pays du Groupe G7+5. Elle a également fait la présentation sur le Plan Nation de Développement Economique et Social 2016-2020 (PNDES) en tant qu’outil de lutte contre la pauvreté et de réduction de la fragilité de la Guinée.

En marge de cette rencontre, elle a reçu en audience le Secrétaire Général de la Communauté des pays du New-deal et du G 7 qui envisage d’effectuer une visite de travail en Guinée dans le courant du mois d’octobre 2018.

Il convient de noter que Monsieur Chaickou Yaya DIALLO, Directeur National Adjoint de la Coopération, Coordonnateur National du 3ème Cycle de l’efficacité de la Coopération pour le Développement a fait une présentation sur les nouvelles orientations du Gouvernement en matière de partenariat au développement d’intégration Africaine et de dialogue avec les partenaires ainsi que les besoins de renforcement de capacités y afférents.

 

Le Syli battu par le Sénégal en finale tournoi U17 à Dakar

L’équipe nationale de Guinée des moins de 17 ans a perdu la finale du tournoi de la catégorie, qualificatif à la Coupe d’Afrique des nations des cadets, se jouait ce mardi soir à Dakar au Sénégal.

Contre une équipe guinéenne totalement méconnaissable, les sénégalais l’ont emporté sur un score fleuve de (4-0).

Déjà qualifiée pour la prochaine coupe d’Afrique de sa catégorie, la sélection des moins de 17 ans de la Guinée, devra vite corriger les manquements en son sein avant le coup d’envoi de la CAN U17 2019 prévue du 12 au 22 mai 2018, en Tanzanie.

Destitution du kellefa Sall à la cour constitutionnelle: le barreau de Guinée s’oppose  et dénonce une violation des règles en la matière

Le barreau de Guinée a animé une conférence de presse ce mardi 18 septembre 2018 à Conakry. Objectif : se prononcer sur la crise qui mine la cour constitutionnelle notamment la destitution de Kelefa Sall à la présidence de l’institution.

Lors de la conférence, le président de l’ordre des avocats de Guinée Mohamed Traoré a dénoncé le non-respect de la loi en vigueur: « La notion d’empêchement ici, nous ramène à l’incapacité physique ou mentale qu’une personne a à assumer une fonction et cette incapacité physique ou mentale doit être attestée par un collège de médecins parce qu’il s’agit d’une correction éminemment technique. Partant de là est ce qu’on peut dire que la cour constitutionnelle où les huit juges constitutionnels aient retiré leur confiance au président de l’institution constitue un empêchement. La réponse, elle est non sans ambiguïté », précise le président de l’ordre des bâtonniers de Guinée.

Lors de la prestation de serment du président de la République en 2015 au compte de son deuxième mandat, Kelefa Sall avait conseillé  à Alpha Condé de ne pas accepter les sirènes révisionnistes. Pour beaucoup d’observateurs, ce discours serait aujourd’hui à la base de cette crise à la cour constitutionnelle. Le président de l’ordre des bâtonniers de Guinée estime que ce discours n’a rien à voir dedans. « La question du débat relatif au discours de 2015, à mon avis c’est un faux débat. Il faut se centrer sur ce qui est le véritable problème c’est à dire le respect de la légalité. Le véritable problème c’est de faire en sorte que nous ayons des institutions crédibles. »

Le Barreau de Guinée a invité les membres de la cour constitutionnelle à être exemplaires et légalistes et d’éviter de se donner en spectacle devant la communauté nationale et internationale.

Négociation SLEECG- Gouvernement: Aboubacar Soumah durcit le ton et menace d’appeler à une grève générale 

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) menace de lancer une grève à compter du 03 octobre 2018 si les négociations ne reprennent pas d’ici  le 23 septembre prochain.

Aux dires du secrétaire général de la structure syndicale, un préavis de grève sera adressé au gouvernement. Un préavis dans lequel il  invitera tous les enseignants  à ne pas répondre à l’appel de l’ouverture des classes prochaines. C’est ce qui ressort d’une assemblée générale qui s’est tenue ce mardi au siège du SLEECG à Donka.

« Il a été décidé que si d’ici la date du 23 septembre 2018, nous ne recevons aucun appel de la part du gouvernement nous invitant à la table de négociation autour des 8 millions de salaire de base, alors nous allons déposer un avis de grève au niveau du gouvernement demandant à tous les enseignants de la République de Guinée de ne pas répondre à l’appel qui va être lancé par le gouvernement pour l’ouverture des classes le 03 octobre 2018 », averti Aboubacar Soumah .

Sur invitation du gouvernement, un représentant du bureau international du travail (BIT) est à Conakry pour organiser des rencontres avec le mouvement syndical guinéen, les organisations non gouvernementales et la société civile. Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée affirme qu’il ne prendra plus part au forum pour des raisons diverses: « Ce représentant du BIT est venu avec une feuille de route bien préparée dans laquelle on veut demander la signature d’une trêve sociale au mouvement syndical. Dans sa communication nous avons remarqué la prise de position en faveur du gouvernement. Le SLEECG a décidé qu’il ne prendra plus part à ce forum », a précisé Aboubacar Soumah secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée.

Poursuivant, Aboubacar Soumah a réitéré que le bureau exécutif du SLEECG est disposé à reprendre les négociations avec le gouvernement.

Pour rappel, ces négociations avaient été suspendues suite à l’arrestation du chargé de communication du SLEECG qui avait été libéré le lendemain de son arrestation.

Crise à la Cour Constitutionnelle: Les huit conseillers réagissent (Communiqué)

Depuis la semaine dernière , l’affaire de la crise à la cour constitutionnelle fait la une de certains médias. En effet, les huit conseillers de la cour se sont retrouvés et ont rendu public un arrêt qui fait office de destitution de Kelefa Sall, président de la dite cour. Depuis, des analyses  diverses vont bon train dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les rues de Conakry. Chacun y va de son commentaire.

Ce lundi, les concernés ont brisé le silence à travers un communiqué lu à la télévision nationale dont voici:

Depuis quelques jours , certains médias, hommes politiques et acteurs de la société civile guinéenne à travers des allégations accusent la cour constitutionnelle d’être un instrument au service du pouvoir politique.  Ces propos, pas loin d’être diffamatoires sont faits à dessein pour semer le doute dans l’esprit des citoyens. Les membres de la cour constitutionnelle, fidels à la tradition de réserve de leur institution avaient décidé de ne pas réagir pour ne pas alimenter inutilement un débat publique autour d’une accusation qu’ils jugent infondée, injuste et injustifiable. Face à la récurrence des allégations de nature à discréditer la cour constitutionnelle et à créer la confusion au sein de la cité, les membres de la cour constitutionnelle se font le devoir d’apporter quelques éclaircissements à ces informations dénouees de tout fondement. À titre illustratif, la plainiere du 19 juillet 2018, avait mise en place une commission de travail pour rédiger un projet relatif aux modalités d’application de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la cour. Ce texte a été disputé, amendé et signé par la plainiere y compris M. Kelefa Sall.

Ce dernier a été mandaté de transmettre le dit projet au président de la République. Contre toute attente ,dans sa lettre M. Kelefa Sall a demandé au président de la République de ne pas considérer le projet de décret alors qu’il en est signataire. Et pire, M. Kelefa Sall s’est permis de lire devant la plainiere autre chose que le contenu réel de la lettre de transmission avant de sortir précipitamment la salle de délibération avec la dite lettre. Attitude qui déshonore les fonctions de président d’une cour constitutionnelle. Ainsi, par ce comportement, M. Kelefa Sall s’est complètement disqualifié et a perdu toute légitimité et toute confiance de la cour. Ce qui a motivé donc les conseillers à engager la procédure d’empechement tel que prévu à l’article 10 de la loi organique L006/2011/CNT du 10 mars 2011 portant organisation et fonctionnement de la cour constitutionnelle publié au journal officiel de la République numéro spécial de mai 2015.

À titre pédagogique, la cour tient à préciser que :

1)L’indépendance de la cour constitutionnelle et le respect de la constitution reposent sur les épaules de chaque membre. La cour statue en formation collégiale, peu importe la position d’un membre fût-il président ou vice président , c’est la majorité qui décide. Il n’y a au sein de la cour aucun lien de subordination .

2) Dans la prise de décision, les membres de la cour ne peuvent recevoir ni de recommandations, ni de directives encore moins d’ordre venant de l’extérieur de quelque bord que ce soit. Ils n’obeissent qu’à leur serment et à leur conscience.

3) Les décisions ou déclarations de la cour sont notifiées au président de la République et au président de l’assemblée nationale pour validation. C’est dans ce sens que  la motion de retait de confiance a été notifié au président de l’assemblée nationale à titre d’information et non à l’assemblée nationale pour validation.

4) Tout discours de la cour, y compris celui lu lors de l’investiture du 14 décembre 2015 par M. Kelefa Sall, est conçu et rédigé par la cour. L’empechement constaté et déclaré par l’arrêt RI001 du 12 septembre 2018 à l’encontre de  M. Kelefa Sall ne l’exclu pas comme membre de la cour constitutionnelle mais le relève comme président de la dite cour.

Par conséquent, il lui est loisible de se présenter à sa propre succession.

En définitive, les membres de la cour constitutionnelle ne sont nullement ébranlés par les allégations à son encontre affirment solennellement leur détermination à assumer les missions à eux assignées par la constitution et les lois pertinentes dans le seul intérêt du peuple guinéen. Elle en appelle à l’esprit de responsabilité et à la sagesse de chacun et de tous.

Les membres de la cour constitutionnelle

L’OGDH sur la crise a la Cour Constitutionnelle: « C’est un péril pour la démocratie en Guinée »

L’organisation guinéenne des droits de l’homme et du citoyen se dit préoccupée par la situation qui prévaut au niveau de la cour constitutionnelle.

Elle l’a fait savoir ce lundi 17 septembre 2018 par une déclaration rendue publique à la maison commune des journalistes.

« Consciente de l’important rôle dévolu à la cour constitutionnelle à titre de gardienne de la constitution et garant du fonctionnement correct des institutions étatiques, toute décision ou tout acte visant à la fragilisation de cette haute juridiction, constitue un péril pour la démocratie en Guinée », a affirmé Elhadj Malal Diallo, président de l’organisation.

« Les derniers actes de la cour constitutionnelle en l’occurrence « la motion de défiance » du 05 septembre 2018 et l’arrêt du 12 septembre 2018, violent catégoriquement les textes précités, notamment les dispositions de l’article 158 de la nouvelle loi organique  sur la cour suprême du 23 février 2017 qui dispose que lorsqu’un crime ou délit est commis par un membre de la cour constitutionnelle, de la cour suprême, de la cour des comptes ou un magistrat de la cour d’appel, celui-ci est poursuivi conformément aux dispositions des articles 102 alinéa 3 et 115 alinéa 2 de la constitution. En cas de poursuite, les fonctions de poursuite et d’instruction sont exercées par le procureur général près la cour suprême ou par un autre président de chambre. En matière criminelle, la chambre pénale prononce la mise en accusation et renvoie l’affaire devant les chambres réunies », a rappelle Elhadj Mamadou Malal Diallo, président de l’OGDH.

Poursuivant, l’organisation guinéenne des droits de l’homme et du citoyen lance un appel aux membres de la cour constitutionnelle et aux organisations de la société civile guinéenne.

« En considérant ce qui précède, l’organisation guinéenne des droits de l’homme et du citoyen appelle les membres de la cour constitutionnelle au respect de la constitution et tous les textes législatifs et réglementaires régissant leur juridiction, et a la société civile, dans son ensemble, à mener des actions pour le respect strict de la constitution et des lois de la République ».

S’exprimant sur les évènements qui se sont produits la semaine dernière à Mandiana, l’OGDH condamne fermement les violations des droits de l’homme et demande que justice soit faite pour punir les auteurs de « cette barbarie » à la hauteur de leur forfaiture.

Nouvelle manifestation des travailleurs du port devant la direction

Les travailleurs du port autonome de Conakry (PAC) ont de nouveau manifesté devant la direction générale du port ce lundi 17 septembre 2018.

Ils sont décidés à faire marche-arrière,  dans leur combat contre la cession d’une partie de ce patrimoine national à la société Turque Albayrak.

Cette nouvelle manifestation arrive après une assemblée générale au cours de laquelle les travailleurs n’ont pas caché leur colère.

Ils ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des messages tels que « Ne touchez pas au port », « Le port aux Guinéens, pas aux Turcs », « rendez à César, ce qui appartient à César »

Dans sa communication, le premier responsable de la délégation syndicale a insisté sur  l’annulation du contrat.

Faute de quoi, menace Cheick Chérif Touré,  les travailleurs vont dans les prochains jours, demander le départ du ministre des Transports.

« Je vous demande toujours d’observer le mot d’ordre de grève. Dans quelques jours, on va demander le départ de notre camarade Camara qui n’a pas suivi la grève et le départ du ministre Aboubacar Sylla. Nous sommes soutenus par l’inter-centrale CNTG-USTG, par nos camarades du SLECG »,  a indiqué le syndicaliste.

Deux membres du SLECG qui sont venus, disent-ils sur instruction d’Aboubacar Soumah, ont exhorté l’ensemble des travailleurs du port à resserrer les rangs et à suivre leurs syndicalistes.

Mandiana : deux morts et plusieurs portés disparus suite à un naufrage

Une pirogue motorisée a fait naufrage dimanche 16 septembre 2018 à Tridö, un district relevant de la sous-préfecture de Katoumanina, préfecture de Mandiana. Le drame aurait eu lieu aux environs de 16h sur le fleuve sankaranin.

Selon le maire de la commune rurale de Katoumanina, Toumany Diallo, contacté lundi  par la rédaction de Mosaiqueguinee.com, le naufrage a fait plusieurs victimes.

Sur les 25 personnes à bord de la pirogue, nous dit-il, deux cadavres, tous des bébés, ont été repêchés dans l’eau depuis hier, 14 personnes ont pu être sauvées et neuf (9) autres étaient encore portées disparues.

Mais d’après lui, des passagers qui ont pu se sauver d’eux-mêmes, sont en train d’être retrouvés un à un, perchés dans des arbres, à l’attente des pirogues.

D’après nos informations, c’est personnes revenaient du marché hebdomadaire de Tridö et elles étaient en partance pour les zones de Bakö.

Installation d’un second Kountigui de la Basse Côte: La cérémonie tourne à des jets de pierres

Elhdj Mamoudou Soumah, élevé au rang de Kountigui (chef coutumier) de la Basse Guinée a été intronisé ce lundi dans une salle au siège de l’UDG, le parti politique de Mamadou Sylla communément appelé Sylla Patronat situé à Kagbelen dans la commune de Dubreka.

Comme il fallait s’y attendre, la cérémonie d’intronisation a tourné au vinaigre. Elle aura été marquée par des jets de pierres provenant de l’extérieur de la permanence.

Après avoir été alerté par les voisins du siège, la gendarmerie est intervenue pour calmer les mécontents qui étaient derrière la permanence entrain de jeter des cailloux.

Sur place, les organisateurs déplorent plusieurs blessés dont une femme, et des vitres du bâtiment brisées brisés.

L’élection de ce Kountigui (chef coutumier) alors qu’un autre (Elhadj Sekhouna Soumah) avait été déjà élu pour occuper la même fonction, renforcé la division au sein de la communauté de de la Basse Guinée.

Nous y reviendrons

SOS pour Fatoumata Binta Balde victime de brûlure, alitée à Ignace Deen

Fatoumata Binta Bah 12 ans, originaire de Mali Yimbering dans la région de Labé a été victime d’une brûlure pendant qu’elle préparait à  manger à l’absence de sa mère. De là, Fatoumata a été transporté à l’hôpital préfectoral avant d’être transporté à l’hôpital Ignaace Deen. Six mois après, la fille et son père, sont sans soutien.

Interrogé, le père de la victime est revenu sur les circonstances de ce drame malheureux.

« Sa mère n’était pas à la maison, elle a lavé les ustensiles. Après, quand elle a ouvert la marmite pour voir son pagne a pris feu et elle était seule à la maison même le sous vêtement qu’elle portait n’ont pas été épargnés. Nous avons tout fait pour ôter ses vêtements mais nous n’avons pas pu le détacher de son corps. Avec l’aide des voisins, on a pu enlever une partie le temps pour nous d’arriver à Yimbering. Les habitants de Yimbering m’ont beaucoup soutenu car je n’avais pas d’argent sur moi. C’est à Labé que les gens ont collecté de l’argent pour mon transport pour que je puisse venir à Conakry », a-t-il raconté.

Arrivé à Conakry, les ressortissants de sa préfecture ont cotisé pour leur venir en aide. Sauf que ce montant aussi vient de finir après 6 mois d’hospitalisation.

« Quand je suis arrivé, les ressortissants de Mali Yembering m’ont apporté leur soutien qui m’a permis d’être ici pendant 6 mois. Actuellement je suis ici seul avec ma fille et sa mère est au village ».

Désespéré, le père de Fatoumata lance un appel. « Je n’ai plus rien. Je demande l’aide de l’Etat et des bonnes volontés. Actuellement même à manger je peine à en trouver. Les docteurs demandent 20 millions pour faire l’opération de ma fille au risque de perdre son appareil génital ».

Pour tout besoin, contactez le père de la fille au numéro suivant : 622 98 77 97