Interdiction de marche: Les forces sociales comptent attaquer la décision du gouverneur

Le mouvement Débout Citoyens a animé un point de presse au siège du Conseil National des Organisations de la Société Civile de Guinée le 16 juillet 2018.

Objectif, faire le point sur la décision du gouverneur  de la ville de Conakry, interdisant la marche pacifique prévue par les forces sociales de Guinée sur la route le prince.

D’entrée, Dr Dansa Kourouma président du Conseil National des Organisations de la Société Civile (CNOSC) a qualifié la décision du gouverneur « d’illégale » avant d’annoncer  tout d’abord fait le point du refus par le gouverneur de la ville de Conakry d’autoriser la marche pacifique des Forces Sociales de Guinée. « La décision du gouverneur de la ville de Conakry interdisant la marche pacifique des Forces Sociales est illégale. C’est pourquoi nous allons attaquer cette décision du gouverneur devant la Cour Suprême. » 

Abordant dans le même sens, Mamady 3Kaba,  juriste et membre des Forces Sociales de Guinée a affirmé que toutes les dispositions sont prises pour respecter le fond et la forme de la procédure. « Le gouverneur de la ville de Conakry a pris une décision illégale. C’est pourquoi conformément à l’article 113 de la constitution, nous allons attaquer cette décision au niveau de la Cour Suprême. Nous sommes en train de prendre les dispositions pour respecter la forme et le fond de la plainte« .

Certains observateurs avertis estiment que les Forces Sociales de Guinée sont divisées. Sur la question,  le responsable du CNOCS apporte des précisions: « Les Forces Sociales ne sont pas divisées, ce que nous sommes en train de faire est une question de stratégie qui conduit à un même but, le retour du carburant à 8.000 GNF » a précisé Dansa Kourouma avant de préciser que l’objectif du mouvement social ne consiste pas à demander le départ du premier ministre Kassory Fofana. Il ajoute par la suite que les communicants politiques qui se livrent à un lynchage médiatique et à des attaques personnelles ne les font ni chaud ni froid.

 

 

Guinée: un mort dans un accident à Bomboli

Un grave accident s’est produit dans la nuit de  vendredi à samedi sur la route Le prince plus précisément à Bomboli.
Un mort et plusieurs blessés c’est le bilan de cet accident.
Selon un témoin , c’est le conducteur d’un véhicule de marque Mercedes qui est entré en collision avec un camion remorque.
Le corps de la victime a été transporté à l’hôpital le plus proche en attendant l’arrivée de sa famille.

Guinée : l’opposition annonce la reprise des manifestations dès jeudi prochain

L’opposition guinéenne menace de reprendre les manifestations de rue dans une semaine. Elle appelle à une marche pacifique le jeudi 19 juillet prochain.

La décision a été prise lors d’une plénière tenue ce vendredi au QG de l’Unio des Forces Démocratiques de Guinée.

Après la marche verte projetée par les forces sociales de Guinée le lundi,  l’opposition battra le pavé jeudi sur l’autoroute Fidel Castro.

Apparemment, c’est une nouvelle semaine de manifestations politiques et sociales que la Guinée s’apprête à vivre à partir de ce lundi 16 juillet 2018.

« Nous avons décidé d’organiser une manifestation le jeudi prochain, sur l’itinéraire Tannerie-Aéroport-Kenien-Esplanade du stade du 28 septembre, si d’ici là il n’y a aucun progrès dans le règlement du contentieux électoral et dans la libération de nos prisonniers, ainsi que dans la mise en place de l’assistance financière prévue pour les victimes des violences politique », a menacé Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG et chef de file de l’opposition guinéenne.

Guinée – Transport: Conakry express de nouveau sur les rails

Le train Conakry express a redémarré ces activités.  Ce seul moyen de transport ferroviaire  de Conakry  a été remis en circulation dans la soirée du jeudi 12 juillet 2018. Ce train était aux arrêts depuis plus de 4 mois à cause des violences post électorales née des élections communales du 04 février dernier.

La cérémonie de remise en circulation du train Conakry express s’est tenue  à Kaloum en présence du ministre d’Etat, ministre des Transports Aboubacar SYLLA et les cadres de la société des chemins de fer de Guinee.

Selon Aboubacar Sylla,  ministre d’état aux Transports,  la remise en circulation de ce train fait partir des mesures d’accompagnement de la population suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

À en croire toujours le patron du ministère des Transports,  «  toutes les mesures sont prises pour maintenir les frais de transport au prix habituel malgré l’augmentation du prix du carburant », a-t-il rassuré avant d’annoncer  que « des démarches sont en cours pour la mise en place d’un deuxième train sur la voie Rusal Fria qui va relier Conakry à Dubréka. »

L’ancien porte-parole de l’opposition républicaine  a également  profité pour demande aux riverains du chemin de fer de ne pas transformer les rails en dépotoir d’ordures

Cette remise en circulation de ce moyen de transport  en commun  réconforte à plus d’un titre les usagers mais aussi les employés du train qui ont passé plus de 5 mois  en chômage technique sans salaire.

La question qui faut se poser désormais c’est de de savoir si  l’État a pensé aux populations de l’intérieur du pays qui n’ont pas la chance d’emprunter un train pour se rendre à destination ?

Guinée : Les forces sociales et les syndicats s’unissent pour la lutte contre la hausse du prix du carburant

L’inter-centrale syndicale CNTG-USTG a décidé de s’unir avec les forces sociales de Guinée pour mieux défendre l’intérêt des citoyens Guinéens et les travailleurs.

C’est dans ce cadre que des représentants des forces sociales ont été reçus à la bourse du travail ce jeudi. Les deux parties se sont convenues  d’unir leurs efforts pour mener à bien cette lutte.

Pour Mamadou Mansare porte-parole du mouvement, le gouvernement doit entendre raison.

« Nous avons reçu une très forte délégation des organisations de la société civile, la nouvelle dynamique des forces sociales. Cette rencontre nous a permis de mettre en place un cadre concerté de mouvement en vue de fédérer les mouvements pour faire fléchir ce gouvernement. Ce n’est pas seulement le prix du carburant que nous exigeons, nous demandons plus de justice sociale, la lutte contre l’impunité pour faire passer le message du peuple de Guinée et il faut que ce gouvernement Kassory entende le cri de cœur du peuple ».

Inspiré par l’unité d’action syndicale et sociale des événements de 2006 et 2007, l’inter central syndical et les forces sociales réfléchissent aux moyennes d’action pour se faire entendre.

Alghassimou Diallo des forces sociales salue l’idée de se mettre ensemble. « Des propositions nous ont été faites dans le cadre de l’unité d’action : il s’agit entre autres de la marche verte mais aussi de la nécessité d’organiser un point de presse ensemble. Nous retournons à la base pour en discuter. Au nom de l’ensemble des forces sociales, c’est une dynamique que nous saluons ».

« Nous ne sommes plus prêts à faire de sorte que ce peuple de Guinée continue à serrer la ceinture. Il n’y a plus de cote sur lequel serré la ceinture. Les côtes sont brisées. Il faudrait que le gouvernement accepte de souffrir aussi pour le bien du peuple », a déclaré un des activistes.

Guinée : quatre syndicalistes arrêtés à Conakry

L’inter-centrale projette une marche pacifique le mardi 17 juillet 2018. Cette marche vise à exiger, en plus la diminution du prix du carburant, la libération des syndicalistes arrêtés à Conakry suite à des manifestations ayant émaillé la grève syndicale contre la hausse du prix du carburant.

Selon les autorités, ces syndicalistes ont été arrêtés pour avoir empêché la libre circulation des citoyens dans certains quartiers de Conakry, lors des manifestations.

Selon le secrétaire général de l’Ustg, Louis Bemba Soumah, «le bilan est nettement positif. On peut même dire super positif», malgré l’arrestation des syndicalistes.

L’Ustg qualifie ces arrestations d’« illégales ».

L’inter-centrale Cntg-Ustg compte également manifester pour appeler au départ du Premier ministre Kassory Fofana.

«L’Ustg et la Cntg forment un tout. Les décisions qui sortent concernent les deux centrales syndicales. Nous avons notre conscience tranquille et nous n’avons peur de personne».

Guinée : Conakry accueille un séminaire  sur la lutte contre la fraude.

Un séminaire de formation dans la lutte contre la fraude a débuté, hier, jeudi, 12 juillet 2018 à Conakry. Il entre dans le cadre de l’élaboration et adoption d’une politique de la lutte contre la fraude.

Financer par la Banque Mondiale à hauteur de 75 millions, cette rencontre vise à contribuer au redressement du secteur de l’énergie en Guinée.

Selon  l’administrateur général  de l’EDG, Abdendi Attou  la lutte contre la fraude est donc une condition sino quoi none au redressement commercial de l’EDG. « Nous avions récemment mené une enquête pour estimer le nombre d’abonnés qui souhaitent un recensement sur les zones pilotes.

Pour estimer le nombre d’abonnés effectifs dans une zone comme celle de Lambangny, s’est avéré que sur un échantillon à peu près de 50 milles consommateurs, a peu près un tiers seulement était effectivement abonné à l’EDG et paie leur facture ont expliqué les responsables.

« En conséquence, 50% étaient des sous abonnés alimentés par des abonnés qui ont eu des contrats d’abonnement. Et 17% étaient des clandestins des branchements directs sur le réseau. Avec ces chiffres tous ces efforts qui nous reste à  réaliser pour ramener toutes ces consommateurs d’abonnés  clandestins, dans la basse de données Clientèles d’EDG en fin qu’elle puisse facturer  régulièrement et contribuer à l’augmentation des revenus de l’EDG. La perte technique de l’EDG globalement est de 35% », a-t-il expliqué l’administrateur de l’EDG.

Concernant les dispositions prises, Sékou Sanfina Diakité précise.  « Nous voulons tenir une politique claire de lutte contre la fraude. Ce n’est pas contre le consommateur, c’est tous ceux  qui font la fraude y compris les travailleurs de l’EDG qui vont faire la collision, le monteur de ligne, le consulteur de ligne,  l’installateur de bâtiment tout ça là sont des fraudeurs. On a fait une étude que nous allons soumettre et on est en train de faire la  loi sur l’électricité.  Nous avons préparé les dossiers  sur le model physico-chimiques financiers pour ne pas faire une facture tous les éléments qui rentrent dans les factures. La loi est préparée et nous allons débattre avec les journalistes avant de présenter la loi devant les députés.

Guinée: La CANEG contre l’augmentation du prix du carburant

La convention des acteurs non étatiques de Guinée n’est pas d’accord avec l’augmentation du prix du litre d’essence à la pompe qui est passé de 8000 à 10 000 Francs.  C’est ce qu’a laissé entendre son président lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi à son siège.

À cette occasion, Dr Sekou Koureissy Condé  a invité les protagonistes à se réunir de nouveau autour de la table pour le bonheur de la population. « Nous appelons les syndicats à aller immédiatement à la table de dialogue. Nous souhaitons que ce tour de table soit élargi à d’autres acteurs. J’ai souhaité et j’ai accompagné une rencontre avec les institutions et les acteurs de la société civile toute tendance confondue. Le gouvernement sous l’égide du médiateur de la République et la présidente du conseil économique et social (CES) se retrouvent pour que nous puissions appeler les acteurs concernés (le gouvernement et le syndicat) à faire des efforts de part et d’autres », a-t-il préconisé.

Selon Dr Sekou koureissy Condé,  le compromis n’est pas la compromission.

« Renoncer à une position donnée n’est pas une démission. Le gouvernement ne perd rien en voyant exactement dans la discussion  avec le syndicat qu’est-ce qu’on peut faire pour soulager les populations. »

À en croire cet ancien ministre,  cette crise qui secoue le pays à des origines lointaines.

« Si ça ne s’arrêtait à une crise concernant le prix du carburant, on aurait pu trouver une solution mais on est dans une totale crise  de gouvernance. On est dans un malaise généralisé  et c’est en ce moment que les populations et les gouvernants montrent leur maturité. »

Dr Sekou Koureissy Condé  encourage et soutient les forces sociales de Guinée dans leurs démarches, appelle les syndicalistes à redoubler d’efforts et invite le gouvernement à revoir sa décision dans le sens du soulagement et que toutes les bonnes volontés soient prises en considération sans qu’on dise que les uns ont perdu et les autres ont gagné.

Car, dit-il,  c’est la Guinée qui gagne.

Maroc : des boursiers guinéens annoncent une manifestation devant l’ambassade de Guinée le 16 juillet

Les étudiants guinéens boursiers de l’Etat au Maroc, projettent de manifester devant leur ambassade  au Maroc.

« Nous, étudiants boursiers de l’Etat guinéen au Maroc venons par la présente déclaration qu’à la date du 16 juillet 2018 l’embrassade de la République de guinée au Maroc sera prise d’assaut avec l’arrêt immédiat de toutes activités dans son enceinte et nous ne quitterons sur les lieux qu’au moment où nos points de revendications seront satisfaits », a écrit un collectif d’étudiant dans un post sur facebook.

« Par ailleurs, nous mettons en garde toute personne qui serait tentée de mettre les bâtons dans nos roues que nous userons de tous les moyens pour la neutraliser », ajoute la déclaration.

Les étudiants guinéens boursiers de l’Etat au Maroc manifestent pour revendiquer une revalorisation de leur bourse à 300%. Ils réclament également  le paiement de leur dû.

Pour ces futurs manifestants, le combats que « nous menons par ce combat pour nous seulement mais aussi pour les générations futures afin que l’étudiant boursier de l’Etat guinéen vive dans des meilleures conditions », conclue la déclaration.

Guinée : une usine de fabrication d’explosifs en construction à Boké

La Guinée a lancé les travaux de construction d’une usine de fabrication d’explosifs.

Le ministre de la Défense nationale, chargé des Affaires présidentielles, s’est rendu le 9 juillet 2018 sur le site du chantier à Boké.

Cette infrastructure est d’une superficie de 9,5 ha. A la fin des travaux, elle pourra produire 20 mille tonnes d’explosifs par an.

L’objectif de cette visite du Dr Mohamed Diané était de s’enquérir du nouveau de l’évolution des travaux de construction de l’usine.

Guinée : un homme accusé de viol condamné à 5 ans de réclusion criminelle

Un homme a été condamné, mercredi, à 5 ans de réclusion criminelle par le Tribunal  de Première Instance (TPI) de Mamou, a-t-on appris des sources judiciaires.

Mohamed Soumah a été condamné pour viol, pédophilie, assassinat et coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort. D’autres accusés, à savoir  Ousmane Bah et Abdourahamane Diallo ont été acquittés pour des faits non établis.

Mohamed Soumah mit sous mandat de dépôt le 10/05/2018 pour viol et pédophilie des faits punit par les articles 267,268.2 du code pénal et 355 du code de l’enfant dont Madame Camara Noumou Baïlo Sylla, commerçante domiciliée au quartier Loppet, Commune Urbaine de Mamou est la partie civile.

Ousmane Bah mit sous mandat de dépôt le 28/12/2005 et Abdourahamane Diallo mit sous mandat de dépôt le 31/01/2008, tous deux pour assassinat dans la préfecture de Pita. Un fait punit par l’article 208 du code pénale ont été acquitté pour des faits non établies alors que Ousmane Bah a fait 12 ans de prison ferme et Abdourahamane Diallo, 10 ans.

Ils étaient tous poursuivit par le ministère public.

Guinée : Faya Millimono déplore l’adoption de la nouvelle loi sur la Commission Électorale Nationale Indépendante

Le Dr Faya Millimono,  président du Bloc Libéral, et représentant de l’opposition extra parlementaire,  déplore l’adoption de la nouvelle loi sur la Commission Électorale Nationale Indépendante. C’est ce qui ressort d’un entretien téléphonique qu’il a accordé à journaldececonakry.com ce jeudi.

Le président du BL a dit toute sa surprise par rapport au contenu de cette nouvelle loi qui,  selon lui n’a pas tenu compte des accords de 2015 et de 2016, relatifs à la CENI.

« Si vous revisitez les accords, vous verrez qu’ils avaient indiqué qu’on parte d’une CENI politique vers une CENI technique. Alors que celle qu’on nous a donné à travers cette loi est encore plus politique que celle qui est actuellement en vigueur », dénonce l’opposant au régime d’Alpha Condé.

Pour Faya Millimono, il y a un autre problème avec cette nouvelle loi sur l’institution chargée d’organiser les élections en Guinée.

« C’est comme si ceux qui l’on conçue (la nouvelle loi, ndlr), ont fait un deal pour être les seuls représentants au niveau de la CENI », estime le leader du Bloc Libéral.

«L’essentiel du budget de l’institution électorale, c’est le ministère de l’Administration du territoire qui le fournit, ça enlève à la CENI son indépendance si elle n’obtempère pas à certaines injonctions du gouvernement en place, ça c’est très dangereux, c’est comme si on ramenait l’organisation des élections dans les mains du MATD, c’est comme si nous avons tourné le dos à tous les sacrifices que nous avons faits pour partir de l’organisation des élections par un organe indépendant qu’on a appelé la CENI pour le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation », a déclaré le président du BL.

« Il n’y a pas eu beaucoup d’avancée à part le fait de réduire le nombre de commissaires de 25 à 17 parce que la CENI demeure un organe partisan », a conclu Dr Faya Millimono président du Bloc Libéral.

Guinée: plusieurs personnes retenues en otage dans un conflit minier

Plusieurs ont été prises en otage à la suite d’un conflit minier dans le district de Badamakö, relevant de la sous-préfecture de Doko dans la préfecture de Siguiri.

Selon des témoins, le conflit oppose deux villages qui se disputent un domaine minier se trouvant dans cette localité.

Ce conflit domanial opposerait la famille Koïta de Dörah dans la sous-préfecture de Niagassola à celle de Touré de Badamakö dans la sous-préfecture de Doko.

L’information a été confirmée par le sous-préfet de de Doko, Namory Doumbouya qui indique que Koïta de Dörah réclame un domaine que ses grands-parents aurait prêté à la famille Touré de Badamakö pour faire l’agriculture, et sur lequel de l’or a été découvert récemment. D’où le conflit.

Namory Doumbouyaa également indiqué que la justice de paix de Siguiri s’était saisie de l’affaire et a tranché en faveur de la famille Touré de Badamakö.

L’autre famille a rejette le verdict et a fait appel aux Donzos de sa communauté, a ajouté le sous-préfet.

Revenus sur les lieux avec des armes, les Donzos ont  investi le site disputé, obligeant de déploiement de plusieurs agents de la police. Mais pour le moment, la situation n’est toujours pas maîtrisée. Car, les Donzos refusent non seulement de libérer les personnes qu’ils retiennent en otage mais aussi de libérer le site.

Les autorités locales tentent de négocier pour trouver une solution à ce problème.

Guinée : sept blessés dans une fusillade à Dara-Labé

Sept personnes ont été blessées lors d’une fusillade survenue dans la nuit du samedi 07 au dimanche 08 juillet  à la sortie d’une boîte de nuit à Dara Ketchoun dans la sous-préfecture de Dara-Labé.

Selon les témoins, un groupe de jeunes a été pris à partie par un inconnu qui a ouvert le feu sur eux. L’information a été confirmée par le maire de de la commune rurale de Dara-Labe, Taslima Baldé, précisant que le tireur se serait servi d’un fusil de chasse artisanal.

Les blessés ont été placés en soins intensifs à l’hôpital régional de Labé. Le tireur, quant à lui, a réussir à prendre la poudre d’escampette.

C’est la énième fusillade aux alentours de cette boîte de nuit où la violence est devenue monnaie courante.

Conakry: une maison et son contenu ravagés par des flammes

Le drame s’est produit  dans la nuit du vendredi 06 au samedi 07 juillet.

Un incendie d’origine électrique s’est produit au domicile de Michel jeannette Tolno, chef de département Droit Public à l’université de Sonfonia.

Le cœur meurtri, la victime a expliqué les circonstances du drame. « Mon dernier garçon a demandé à sa maman qu’il veut se brosser à 5 heures du matin,  c’est ce qui a réveillé sa maman, aussi ils sont allés dans les toilettes, en allumant la lampe dans les toilettes, Madame a constaté une variation de l’intensité du courant », explique-t-il

« En sortant pour aller disjoncter, la chambre était fermée. J’ai réussi à ouvrir la chambre, j’ai retiré la clé, j’ai pris en main la clé. Alors entre le couloir et la porte, là où il y’avait le disjoncteur,   on ne pouvait plus rien voir, la fumée avait envahie, puisque je connaissais l’emplacement du disjoncteur, j’avais disjoncté mais c’était trop tard », ajoute-t-il.

Dans la tristesse, il ajoute que tous ses biens sont partis en feu.

«Tout a été consommé par la flamme. Étant autorité de l’université à Sonfonia, je suis  le chef de département droit public, en même temps doctorat à l’université Cheick Anta Diop de Dakar. J’avais réussi à réunir beaucoup de documentation pour une bibliothèque de proximité, tout est parti en flamme. Je n’ai pas pu sauver un seul ouvrage », déplore Michel Jeanette Timbo,  chef de département droit à l’université Général Lansana Conté de Sonfonia.

Cet autre incendie vient relancer le débat sur les installations frauduleuses du courant électrique dans le foyer.

Guinée: deux blessés dans un accrochage entre policiers et manifestants à Siguiri

Deux personnes ont été blessées dans un accrochage entre les agents de police à des jeunes de la ville de Siguiri ce mardi, 10 juillet 2018, lors d’un contrôle de routine effectuaient au niveau du carrefour de Tiguibiri dans la ville de Siguiri.

Lors de ce  contrôle de routine les policiers ont interpellé un jeune homme et ont confisqué les clés de sa moto.

D’autres jeunes sont venus pour plaider en faveur de sa cause, et c’est à ce moment qu’ils se sont affrontés aux agents de sécurité.

« J’étais de passage quand j’ai vu mon jeune frère qui était arrêté par une policière, je me suis arrêté pour demander à la policière de lui remettre les clés de sa moto, mais elle m’a renvoyé vers son chef. Ce dernier m’a remis une clé, mais mon jeune frère a dit que c’est deux clés et non une seule », explique un citoyen.

Cette version des faits a été démentie par le commissaire spécial de la sécurité routière, le commandant Jean marie Doré.

Pour lui,  « les agents ont interpellé un jeune qui n’est pas dans les règles, et un groupe de jeunes est venu pour s’opposer à son interpellation. Cela a coïncidé au passage d’un véhicule de CMIS, comme ils jetaient des pierres sur nos agents, la CMIS a interpellé deux d’entre eux. L’un d’entre eux a sauté du véhicule, il est tombé, sa jambe fut facturé, et un agent a été blessé au niveau de ses lèvres », soutient l’officier de police.

Les personnes blessées ont été conduite à l’hôpital par le secrétaire général de la commune urbaine.

Inondation: un homme emporté par les eaux à Gbessia 

Les pluies diluviennes continuent de faire des victimes à Conakry. Un jeune homme porté disparu et des dégâts matériels importants : c’est le bilan d’une inondation survenue dans la nuit du lundi à mardi au quartier  GBessia cité de l’air.

Une heure après le début de la pluie, la rivière traversant le quartier a débordé. Conséquences, les riverains étaient complètement submergés. Parmi eux,  la famille Soumah, dans laquelle on dénombre trois blessés et un jeune homme porté disparu.

Sekouba, l’un des rescapés, explique les circonstances de ce drame. « Nous étions assis à quatre vers 22 heures.  Quand la pluie a débordé j’ai jugé nécessaire de me mettre à l’abri. Du coup,  un bruit très violent s’est produit. Nous avons pris la fuite et on s’est retrouvé dans l’eau. Je me suis coincé à un arbre jusqu’à ce que j’ai pu échapper », a-t-il raconté.

Le père de la famille Soumah dénonce le fait que des ordures sont jetées le long de la rivière.

« Ce sont les autorités  du quartier qui ne prennent pas leurs dispositions. Cette rivière est devenue un dépotoir.  Ce qui n’était pas le cas avant. C’est parce que le chef du quartier ne fait pas son travail. J’en ai beaucoup parlé mais en vain », s’indigne-t-il.

Depuis le début des grandes pluies c’est le deuxième cas d’inondation enregistré dans ce quartier.

Pour sa part, le chef du quartier déplore la construction anarchique des maisons. « Comment est-ce qu’un citoyen peut se permettre de construire dans le lit d’un cours d’eau. Ils construisent sauvagement et maintenant voici les conséquences ».

Avec l’arrivée des grandes pluies, nombreux habitants courent encore des risques d’inondation.

Marche citoyenne: le FSG donne 24h au gouvernement pour ramener le prix du carburant à 8000gnf

La marche pacifique des Forces Sociales de Guinée a pris fin  à l’Esplanade du stade du  28 septembre de Conakry.

Des milliers de guinéens ont marché du rond-point de la Tannerie en passant par l’Aéroport, Kenien, Bellevue pour s’arrêter à l’Esplanade du 28 septembre.

Munis des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: « Trop c’est trop », « 8000francs c’est bon », « à bas la mal gouvernance « , des citoyens venus des cinq communes de la capitale ont exprimé leur désaccord face à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

À tour de rôle, plusieurs acteurs de la société civile ont tous exigé le retour du prix du carburant à  8000francs.

Le président du CNOCSG a fustigé le manque de consultation qui a caractérisé l’augmentation du prix du carburant.

«Le gouvernement a augmenté le prix du carburant sans aucune consultation. Nous donnons 24 heures au gouvernement  pour ramener le litre du carburant à 8.000 GNF, sans quoi le gouvernement va voir tout le peuple de Guinée devant lui. »

Pour sa part, le président du Balai Citoyen Sékou Koundouno, donne 24heures au gouvernement pour revenir sur sa décision.

« Il n’y a aucune négociation possible avec le gouvernement. Il faut que le gouvernement ramène le litre de carburant a 8.000GNF dans 24 heures, sinon on va continuer à faire sortir la population jusqu’au retour au prix initial », a-t-il menacé.

Abdourahmane  Sanoh, président de la PCUD a invité la population à rester mobilisé.

De son côté l’artiste Élie Kamano a affirmé que « Le peuple ne va pas continuer à payer le prix de la mauvaise gouvernance. Le carburant à 8.000 GNF ou rien ».

Au nom des opérateurs économiques, Chérif Abdallah président du GOHA  a dit qu’ « au moment où les caisses de l’État étaient remplis, le peuple n’était pas au courant donc maintenant que c’est vide, le peuple est fatigué de payer la facture des gouvernants.»

De la Tannerie, point de départ de la marche à l’Esplanade du palais du stade du 28 septembre, point d’arrivée, les 100 observateurs déployés par  la société civile et les forces de l’ordre ont collaboré pour sécuriser  les marcheurs et empêché tout débordement. Aucun disfonctionnement majeur n’a été constaté.

Il faut noter que les acteurs politiques comme Hadja Maimouna Diallo, présidente nationale des femmes de l’UFDG,  Dr Faya Millimouno, président du BL, Elhadj Thierno Mamadou Bah, président de la NGC, Aliou Bah ancien Directeur de communication du BL étaient aussi dans la foule.

Sur le podium, aucun leader politique n’a pris la parole.

Guinée -Marche contre le prix du carburant : Les politiques appellent à la responsabilité du gouvernement

La marche de ce mardi 10 juillet continue de mobiliser du monde.

Dans la foule, nous avons aperçu Hadja Maimouna Diallo vice-présidente nationale des femmes de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (Ufdg).

Selon elle,  sa présence à cette marche s’explique par le fait qu’elle est avant tout citoyenne guinéenne.

Elle estime que ce n’est pas au peuple de payer pour la mal gouvernance.

« Je suis là en tant que citoyenne juste pour dire au gouvernement que nous ne devons pas payer la facture de la mal gouvernance de l’État.  Ils ont beaucoup de solutions pour avoir des recettes sans augmenter le prix du carburant.  Le gouvernement n’a qu’à utiliser ces solutions et laisser le peuple en paix. Ils ont beaucoup de charges qui n’ont pas raison d’être, ils n’ont qu’à supprimer ces charges et laisser la population en paix », a-t-elle préconisé.

Au moment où nous mettons cet article en ligne,  la foule se trouve à l’échangeur de Dixinn et se dirige vers le stade du 28 septembre, point d’arrivée de la marche.

 

Marche pacifique de la société civile : les politiques font leur apparition

La marche de ce mardi 10 juillet 2018, connaît une grande mobilisation citoyenne.

En effet,  les politiciens ne se sont pas fait compter l’événement.

Parmi les marcheurs, un envoyé spécial de journaldeconakry.com a aperçu Dr Faya Millimono, président du Bloc Libéral (BL), Thierno Mamadou Bah de la Nouvelle Génération pour la République (NGC)  et d’autres acteurs munis des pancartes sur lesquelles on pouvait lire,  « tous contre l’augmentation du prix du carburant. #8000gnf c’est bon ».

Partout au bord de la route les citoyens sont sortis massivement pour apporter leur soutien aux forces sociales organisatrices de cette  marche pacifique. Tous scandent le carburant à 8000francs

Il faut noter que les  marcheurs se trouvent présentement même à Bondi.

Des milliers de Guinéens sont sortis manifester contre la hausse du prix du carburant.

 

Le médiateur de la République chez le Premier ministre

Le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, reçoit en audience, à la Primature, le médiateur de la République, Mohamed Saïd.

Les hommes évoquent la situation qui prévaut actuellement dans les rues de Conakry.

Ce matin, les forces vives de la société civile ont entamé une marche pour réclamer le retour du prix du carburant à 8000 fg le litre.

Hier, lundi, 09 juillet, le Médiateur de la République a rencontré les acteurs sociaux à qui il a demandé de privilégier le dialogue.

Pour lui, c’est l’unique piste de sortie de la crise.

Journée de marche à Conakry: « carburant à 8000 » scandent des manifestants

La marche des Forces Sociales de Guinée est largement suivie sur l’autre Fidel Castro.

Tout au long de la route, les riverains sont sortis massivement pour soutenir et encourager les marcheurs.

Les marcheurs des forces sociales composées de la société civile, des ONG et les citoyens, réclament le litre de carburant à 8000 GNF, nous rapporte l’un de nos envoyé spécial.

« Hier j’ai entendu quelqu’un dire à Espace FM que le gouvernement peut même donner le carburant cadeau. Alors que le gouvernement nous ramène le prix du carburant à 8000GNF. Ça va beaucoup nous aider. On souffre énormément », réclame Fatpumata Sylla, l’une des marcheuses.

Au niveau du pont de Gbessia, plusieurs jeunes aussi réclament le carburant à 5000GNF:  » On veut le carburant à 5000 ou rien. Le gouvernement doit ramener le litre d’essence à 8.000. Dans leurs discours il faut que les organisateurs disent au gouvernement de ramener le carburant à 8000 »

Cette réclamation du litre de carburant à 8000 prend de plus en plus de l’ampleur tout au long de l’itinéraire de la marche.

Nous reviendrons.

La marche des Forces Sociales de Guinée soutenue par GOHA

La marche de protestation contre la hausse du prix du carburant, organisée par les forces sociale de Guinée, a débuté ce mardi 10 juillet 2018.

Quelques heures avant de début cette marche, le groupe Organisé des hommes d’affaires (GOHA) a apporté son soutien aux acteurs de la société civile.

Lundi face à la presse,  Chérif Abdallah, président du Goha a réaffirmé sa volonté à accompagner cette marche qu’il considère comme « un combat pour les intérêts du peuple guinéen ».

« Si nous sommes là, c’est pour l’intérêt supérieur de tous les Guinéens »,  a fait savoir Chérif Abdallah  lors du point de presse organisé conjointement avec les Forces Sociales de Guinée au siège de la PCUD.

« Il faut que le prix du gasoil et de l’essence revienne à 8.000 GNF. C’est pourquoi nous resterons à l’ensemble des opérateurs économiques du pays, à suivre les forces sociales de Guinée. Donc engageons tous. Le jour où le prix reviendra à 8.000 GNF, le mouvement va s’arrêter », a-t-il ajouté

Pour le président du Goha,  « tout ce qu’on a connu comme pillages, c’est parce qu’on accuse les opérateurs économiques. Quand le carburant augmente, forcément les prix vont augmenter sur le marché », a-t-il expliqué.

Les Forces Sociales de Guinée sont décidées à se faire entendre, surtout à pousser le gouvernement à revenir sur la décision d’augmenter le prix du carburant de 20%.

« Le RPG arc-en-ciel grandit et se diversifie, car on retrouve toutes les aspirations communes », dixit Hady Barry

Au cours de l’assemblée générale du RPG arc en ciel samedi dernier, les débats ont porté sur l’unité nationale et l’assainissement.

Présidant la séance,  Hady Barry, secrétaire général au ministère des Affaires étrangères  a invité chaque citoyen à œuvrer pour  la paix et l’unité nationale dans le pays.

« Nous guinéens et guinéennes nous devons savoir que nous avons eu une chance extraordinaire venant de la providence divine. Nous avons un beau pays, un pays riche où habitent des populations diverses, responsables, qui aiment, qui ont compris la nécessité de préserver l’unité de la République de Guinée. La Guinée est un trésor commun qui appartient à tout le monde », a-t-il fit.

« Et par conséquent, chaque guinéen, à quelque niveau qu’il se trouve,  a l’obligation de défendre les intérêts supérieurs de la République de Guinée. Qu’il y ait divergence au sein des familles c’est normal. Nous savons tous, nous sommes amenés dans nos différentes familles à régler des problèmes mais nous devons toujours préserver l’unité de la famille. C’est de la même façon  qu’au niveau national, chacun d’entre nous doit avoir un objectif ultime qui est la défense de l’intérêt supérieur de notre pays. Et l’intérêt supérieur de notre pays passe nécessairement et obligatoirement par la paix », a-t-il déclaré.

Poursuivant, Hady Barry a tendu une main fraternelle à tous les Guinéens.

« Nous tendons une main fraternelle à toutes les couches sociales, à toutes les organisations, à tous les partis politiques qui évoluent dans notre pays, pour que nous nous donnions la main pour travailler pour l’unité, la prospérité de ce pays. Alors qu’est-ce qu’il faut faire ? Aujourd’hui nous avons un président de la République qui incarne la volonté du peuple de Guinée, qui a été élu après des années de lutte et de sacrifice pour arriver à la tête de ce pays, qui aujourd’hui, est en train de se battre aussi bien sur le plan national qu’international pour pouvoir trouver les moyens nécessaires pour développer notre pays », affirme-t-il.

« Aujourd’hui le professeur Alpha est en train de réussir quelque de fondamentale, l’unité nationale. Si vous regardez bien, le RPG arc-en-ciel grandit, se diversifie, se densifie. Et aujourd’hui si nous regardons en son sein, nous retrouvons toute la diversité politique de notre pays. Toutes les aspirations communes vers un développement harmonieux se retrouvent au sein de notre parti politique. Alors nous avons un nouveau gouvernement qui est chargé d’une mission clair qui est de travailler pour chasser définitivement la pauvreté dans notre pays. Tous les ministres qui sont ici ont déjà leurs lettres de mission venant du premier ministre et indiqués par le président de la République. Alors aujourd’hui que ce soit sur le plan de l’école, de l’environnement, de l’élevage, de l’économie, du commerce, des investissements, de la protection, du patrimoine historique de notre pays et des affaires étrangères, aujourd’hui chacun d’entre nous a une mission. Mais pour réussir cette mission, le gouvernement a besoin de l’appui du parti du RPG arc-en-ciel », a conclu Hady Barry.

Quatrième journée de grève: paralysie totale des activités à Conakry

La situation est très tendue ce lundi à Conakry.

Le syndicat des travailleurs a appelé à trois jours de grève sur toute l’étendue du territoire national.

Très tôt le matin,  les routes ont été barricadées un peu partout dans la capitale guinéenne.

Au quartier Koloma,  des jeunes en colère ont barricadé la route dès six heures du matin. Aucun passage n’est possible.

À Cosa dans la commune de Ratoma même les piétons sont interdits de s’y aventurer.  Ceux qui s’entêtent sont confrontés à des arnaques. Des jeunes parfois sous l’effet de l’alcool exigent des rançons aux passants au prix de leur liberté.

De Cosa au rondpoint Kagbelen en passant par cité Enco5, Wanindara et Sonfonia aucun véhicule ne circule.

Contrairement aux premières journées de grève,  les mototaxis sont absents des lieux.

Du rondpoint de la tannerie  au km36 en passant par le grand rondpoint de Matoto, sur l’autoroute Fidèle Castro, pas de circulation. Là aussi les mototaxis sont absentes. Les pauvres femmes marchent pour se rendre au marché pour chercher les condiments.

Des heurts ont été signalés un peu partout dans la capitale.

Sur l’axe Nongo-Cosa,  des barricades sont érigés au niveau du carrefour Yacine Diallo. Des pneus sont brûlés au niveau de la plupart des carrefours de la capitale guinéenne.

Par contre,  sur la corniche Lambandji-kipe, certains chauffeurs s’y aventurent.

Partout à Conakry, le commerce est resté fermé ce lundi 08 juillet.

Des importants dispositifs sécuritaires sont visibles sur tous les axes.  Un autre dispositif sécuritaire mixte police gendarmes est en train de faire le tour de la capitale dans des Pick-Up.

D’autres citoyens se disant ne pas être concerné par le mot d’ordre de grève sont sortis pour, disent-ils, se rendre à leur travail, sont parfois bastonnés et dépossédés de leurs biens.

À travers cette grève, les syndicalistes exigent le maintien du prix du carburant à 8000francs au lieu de 10000francs.

Pour appuyer cette décision, les forces sociales appellent à une journée de manifestations demain sur toute l’étendue du territoire national.

À Conakry, cette marche partira du Rondpoint de la tannerie pour rallier le stade du 28 septembre.

 

Situation très tendue à Conakry

Des jeunes sont descendus en masse dans les rues de Conakry, répondant à l’appel d’une grève contre l’augmentation du prix du carburant à la pompe lancé par l’inter centrale CNTG-ustg.

Ce matin, la circulation est complètement coupée sur la route Leprince de Kagbelein à Madina.

Les jets de pierres et des gaz lacrymogènes jonchent cette route. Ce qui rend la circulation impossible. Même les motos sont interdites de circulation.

Des forces de l’ordre sont déployées sur le terrain. Elles sont postées dans les différents carrefours. Sur l’autoroute Fidèles Castro habituellement calme, on observe également un mouvement inhabituel.

De Lansanaya Barrage à l’aéroport de Conakry seuls les véhicules de force de l’ordre sillonnent l’autoroute. Au marché de Matoto boutiques et magasins sont restés fermés.

Des échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants sont signalées à Sangoyah et Kissosso.

Les activités sont au ralenti À Kaloum le Centre administratif.

Des coups de feu ont été entendus dans les quartiers de Cosa, Koloma et Bomboli.

 

Une mission du ministère des Travaux Publics visite les ponts de Djassa et Khè Ouléndou

Une mission du ministère des Travaux publics s’est rendue le dimanche 08 juillet 2018, sur les ponts de Djassa et Khè Ouléndou, situés respectivement à 42 et 20 kilomètres de la commune urbaine de Kérouané. Les deux ponts se sont effondrés la semaine dernière suite à de fortes pluies.

Cette mission est composée du directeur des travaux publics de Kankan, de deux cadres du ministère des TP et d’un partenaire technique du département.

Cette mission s’est rendue sur les deux ponts pour faire un état des lieux de la situation qui prévaut sur place. A la suite de leur visite, les membres de cette mission devrait  proposer des solutions techniques pour le rétablissement rapide du trafic entre Kankan et Kérouané qui est bloqué depuis le vendredi 06 juillet 2018.

Après cette visite de terrain, la délégation du ministère des Travaux publics promet que des mesures idoines seront prises par le département pour rétablir rapidement ces deux ponts et permettre aux populations locales de pouvoir se déplacer.

Le pont de Djassa a été construit en 1945 et celui de Khè Ouléndou en 1992. Et depuis, aucun d’eux n’avait connu de travaux de rénovation jusqu’à leur effondrement.

Partenariat mines-électricité: les centrales hydroélectriques de Kaleta et de Souapeti présentées aux acteurs miniers

Comment convaincre les acteurs miniers à collaborer avec EDG pour bénéficier d’une fourniture d’électricité stable et propre ?  Pour répondre à cette question, le ministère de l’Energie et de l’Hydraulique en collaboration avec l’EDG a procédé vendredi à la présentation des centrales hydroélectriques de Souapeti et de Kaleta aux différents  acteurs miniers qui évoluent dans le pays.

Objectif, encourager le dialogue entre le secteur minier et celui de l’hydraulique en vue d’établir un partenariat fiable entre les deux secteurs. Ce pour permettre l’adhésion des miniers aux programmes de distribution du courant électrique aux entreprises minières.

Ce partenariat permettra une fourniture garantie et fiable de l’énergie aux entreprises minières et à des couts réduits et compétitifs.

« L’électrification des mines par l’extension du réseau d’EDG est la parfaite illustration de partenariat gagnant- gagnant. D’une part pour les opérateurs miniers, ils bénéficieront  ainsi d’une fourniture d’électricité stable,  de qualité, beaucoup moins onéreuse par rapport à la production des groupes électrogènes à diesel et une énergie propre. D’autre part, pour la société EDG, elle pourra vendre une partie de sa production à des clients fiables et solvants. Ce qui pourra contribuer à l’équilibre financier de la société EDG et à terme supprimera la subvention que  l’Etat accorde à cette société. La synergie mine-énergie permettra aux miniers le développement industriel le coup de la tonne d’alumine ou de bauxite à un coup acceptable sur le marché mondial compte tenu du coup d’achat de l’énergie qui va être très réduit qui permettra d’augmenter l’employabilité de nos jeunes », a annoncé Cheick Taliby Sylla, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique.

Abdoulaye Magassouba, ministre des Mines et de la Géologie a  invité toutes les sociétés minières à collaborer avec le ministère de l’Energie et de l’Hydraulique afin de créer un marché solvable et améliorer les bases économiques des projets du secteur minier.

« Cet atelier a permis d’échanger et de montrer à l’ensemble des opérateurs économiques et miniers toutes les infrastructures qui sont en train d’être réalisées. Nous rassurons aux miniers que la fourniture d’énergie sera disponible et ils auront un tarif attractif qui leur permettra de réduire leur coup de production », a rassuré Abdembi Attou,  Administrateur Général de EDG.

L’objectif de cet atelier est d’aboutir à la signature des contrats entre EDG et les opérateurs miniers intéressés pour la fourniture du courant électrique.

Mamou: une femme abandonne son bébé dans les mains d’un fou

L’acte s’est produit au centre-ville de Mamou. Un enfant de sexe masculin a été confié, nous apprend-on,  à un fou par sa mère qui n’est plus revenu le chercher.

C’est une femme vendeuse de riz qui a récupéré le nourrisson des mains du fou pour le déposer à la compagnie de gendarmerie départementale de Mamou. Mariama Penda Balde, responsable des questions de l’enfance à la direction préfectorale de l’action sociale de la promotion féminine et de l’enfance explique comment elle a appris la nouvelle.

« On m’a appelé à la gendarmerie pour m’informer qu’il y avait un enfant qu’on a abandonné à la conserverie. Que la maman a donné à un fou et s’est éclipsée. Donc, il y a des personnes de bonnes volontés qui étaient là, elles ont ramassé l’enfant et sont parties à la gendarmerie. Je suis allée trouver l’enfant d’environ 2 à 3 mois », explique-t-elle.

De la gendarmerie, Mariama Penda Diallo a déclaré l’affaire à la justice.

« Nous sommes venus à la justice et le procureur m’a instruit de garder l’enfant pendant 72heures afin qu’on puisse retrouver la maman », a-t-elle déclaré.

Selon la loi,  si après ces 72heures la maman de l’enfant ne se présente pas,  l’action sociale est autorisée de le déposer en adoption. Mais avant que cela n’arrive,  Mariama Penda Diallo lance un appel à l’endroit de la mère et de sa famille.

« Toutes les personnes proches de la maman parce qu’il y aura de ces personnes qui connaissent la maman,  si ces personnes la voient sans enfant, ils peuvent déclarer afin qu’on puisse mettre main sur elle au cas échéant on va garder l’enfant avec nous ».

Malgré les moyens contraceptives que disposent les femmes pour se planifier, les grossesses non désirées sont toujours fréquentes à Mamou.

Selon bon nombre d’observateurs, c’est la honte de porter un bébé né hors mariage qui pousse beaucoup de jeunes filles à abandonner leurs enfants dans la rue.

Hausse du prix du carburant : la société civile appelle à une marche le 10 juillet

Les organisations de la société civile  annonce qu’elle va organiser une marche le mardi 10 juillet 2018 dans cinq communes de Conakry, la capitale de la Guinée.

Cette décision a été prise à la suite d’une rencontre entre avec des Forces sociales de Guinée.

Les organisateurs ont, dans une lettre d’information, fait mention de l’itinéraire de la marche qu’ils comptent organisé dont le point de ralliement est fixé au palais du peuple.

A travers cette marche,  les organisations de la société civile veulent mieux exprimer leur désaccord face à l’augmentation du prix du carburant de 8000 à 10.000 Gnf.