Bany Sangare nommé DG de l’Office Guineen des Chargeurs

Bany Sangare est nommé directeur général de l’office guinéen des chargeurs.  C’est le contenu d’un décret lu hier sur les ondes des médias d’Etat.

Bany Sangare était jusque-là, responsable de la  jeunesse du RPG arc en ciel, parti au pouvoir.

Il remplace à ce poste Sekou Camara limogé pour malversations financières.

Linsan : le ministère des travaux  annonce une interruption temporaire de tout véhicule

Le ministère des Travaux publics a annoncé dans communiqué de presse  que la circulation de tout véhicule sera interrompue temporairement au niveau du pont de Linsan.

« En raison de la montée du niveau d’eau au pont de Linsan en reconstruction, d’importants travaux de maintenance de la déviation sont envisagés dans l’immédiat », indique le communiqué, rendu public par le Service de communication du  ministère des Travaux Publics.

« Par conséquent, le Ministère des Travaux Publics informe les usagers de la Route Nationale N°1 et les populations riveraines que la circulation de tout véhicule sera interrompue sur la dite déviation à partir du vendredi 06 Juillet 2018 à 19h00 au Dimanche 08 Juillet 2018 à 10H00 », précise-t-on

« Tout en présentant ses excuses, le Ministère des Travaux Publics préoccupé par la sécurité des usagers et conscient des désagréments dus à cette interruption, sait compter sur la bonne compréhension de chacun et de tous », conclu le communiqué.

Dimanche dernier, une femme enceinte avait trouvé la mort au niveau de la déviation de ce pont.

Un incident qui a poussé le ministre des Travaux publics, s’est rendu sur le site.

Depuis plusieurs jours les usagers de la nationale Labé Conakry vivent l’enfer suite à l’effondrement de ce pont héritage colonial vieux de 86 ans.

Santé: Pyramax, un nouveau produit antipaludique lancé à Conakry

Le paludisme est une maladie infectieuse due aux parasites. Il constitue 1/3 des causes de  consultations dans les hôpitaux. En Guinée, 44% de la population avait le paludisme en 2012. Depuis 2016, 15% de la population vit avec le paludisme. Cette baisse de la prévalence du paludisme  est due à plusieurs mesures. Près de 13 millions de moustiquaires imprégnées ont été partagé à la population entre 2013 et 2016.

Dans le cadre de la réduction de ce taux de prévalence du paludisme en Guinée, Shing PoongPharm, laboratoire  coréen, fabriquant de médicaments vient de lancer à Conakry, un nouveau produit anti paludique appelé Pyramax.

Pyramax est rendu disponible grâce à la firme pharmaceutique Shing poung pharma.  C’est le résultat de 17 ans de recherche scientifique.

Pyramax est un médicament antipaludique fait d’une combinaison de fixe de pyronaridine-artesunate.

Amadou Sank Diallo médecin et chef de département de médecine interne au CHU Donka se montre optimiste quant à l’efficacité de ce nouveau produit.

« On nous a présenté beaucoup de recherches. Des recherches ou même la Guinée a participé qui ont montré des résultats très probants. Il reste maintenant en tant que prescripteur de nous mettre à la tâche et de voir ce que ce médicament représente. »

En dépit des efforts fournis jusque-là,  le paludisme reste l’une des causes de mortalité et de morbidité en Guinée. Il représente 29 à 34% des cas de consultation dans les structures sanitaires.  En 2017, 1145 cas de décès dus au paludisme ont été enregistrés. Les experts du domaine disent apprécier ce nouvel arrivage de Pyramax qui selon eux,  va augmenter le taux de réussite dans le traitement du palu.

Dr Beavogui Abdoul Hamid, médecin, spécialiste en parasitologie se réjouit.

« La plupart des anti paludéens qui existent éprouvent une certaine résistance.  Nous venons de lancer dans cette optique, une nouvelle molécule qui est très efficace contre toutes les espèces de plasmodium et qui est bien toléré sur le plan empathique ».

Pyramax est approuvé par les hautes autorités sanitaires européennes dont l’organisation mondiale de la santé (OMS).

René Kazetien, directeur des opérations à  Shing Poung pharma parle de l’efficacité de son produit.

« C’est un médicament qui est très bien toléré et qui a une protection longue pour les patients afin d’éviter des infections. C’est le médicament de l’élimination.  Je pense que les populations qui l’utiliseront ou les médecins qui le prescriront trouveront que Pyramax est le médicament meilleur en Afrique et j’espère que les enfants auront la vie sauve grâce à ce médicament ».

Ce médicament figure désormais dans la liste de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pyramax est aussi sollicité par Médecin sans frontière (MSF) pour être utilisé dans la lutte contre Ebola qui sévit actuellement en RDC. Pyramax est un médicament qui se prend une fois par jour pendant trois jours. Un paquet contient 90 comprimés.  Il est recommandé pour les adultes ainsi que pour les enfants.

Selon ses concepteurs,  même un client qui a faim peut prendre le Pyramax.

Cette présentation est la quatrième du genre en Afrique pour le lancement de ce produit.

Durant trois heures, les professionnels de la santé ont débattus de long en large sur la situation du paludisme en Guinée et le rôle que ce nouveau produit peut apporter aux patients guinéens.

La balle est désormais dans le camp du gouvernement guinéen pour faciliter l’accessibilité des citoyens à ce nouveau médicament.

Pyramax est désormais disponible chez les grossistes. Pour l’instant,  son prix est en négociation avec les autorités.

Guinée : l’Assemblée nationale adopte plusieurs textes de loi

Les députés ont adopté le mercredi 04 juillet 2018, à l’unanimité des présents plusieurs textes de Loi, notamment la convention de crédit d’un montant de 30 millions  d’euros entre l’Agence Française Développement(AFD) et le gouvernement guinéen.

C’était d’une plénière à l’hémicycle du Palais du peuple à Conakry.

Dans son intervention, le rapporteur général de l’Assemblée nationale, Alfa Mohamed DIALLO, a rappelé que ce projet s’inscrit en bonne intelligence avec les autres bailleurs dont la Banque Islamique de Développement pour la réhabilitation des capacités de production de Conakry.

Les tâches dit-il, sont reparties comme suit : la JICA pour le remplacement de 3,5 Km de la conduite principale entre Sanoya et Enta, la BM pour la finalisation de l’instruction d’un nouveau programme, la BADEA et l’OFID pour l’adduction d’eau dans 5 préfectures (Lola, Yomou, Gaoual, Lélouma, et Tougué) et la coopération marocaine pour le renouvellement de certaines conduites d’adduction.

C’est dans ce cadre selon lui, que l’AFD et le gouvernement guinéen ont signé le 19 avril dernier une convention de financement d’un montant de 30 millions d’euros qui sera rétrocédé à la SEG, pour la mise en œuvre du projet d’amélioration des performances commerciales et techniques de la SEG ainsi que la sécurisation  de l’alimentation en eau sur ses 26 centres, pour une durée de remboursement de 20 ans dont 5 ans de différé.

Ce financement, dit-il, consistera au maintien de l’outil industriel de la SEG, à l’amélioration de ses performances commerciales et techniques dont la réduction des pertes en eau est estimée à près de 50% de sa production ainsi qu’au renouvellement de ses installations

Ce projet selon le parlementaire, servira également à l’achat de matériel, d’outillages, de motos, de matériel informatique, à réaliser des enquêtes et recensement des abonnés, la cartographie des réseaux et des branchements et autres prestations intellectuelles.

Les jeunes Guinéens de plus en plus nombreux à choisir l’exil

Parmi les migrants arrivés en France, de nombreux jeunes sont originaires de Guinée-Conakry. Parmi les raisons de leur départ : la situation économique du pays et le chômage massive des jeunes avant tout, mais aussi les violences policières et l’influence des jeunes déjà partis.

Les arrivées de jeunes Guinéens en France sont en hausse depuis 2014. L’Ofpra notait dans un rapport de mission réalisé en novembre 2017 que « les demandes de protection internationale en provenance de Guinée sont en augmentation constante depuis 2014 ».

Selon Idrissa Somparé, chargé de programme à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Guinée, interrogé par RFI, « en 2015 et 2016 le nombre de Guinéens qui sont arrivés sur les côtes italiennes qui a augmenté de 376 % ».

À la frontière franco-italienne, les autorités français et les bénévoles des associations d’aides aux migrants ont également noté une plus forte présence des Guinéens ces derniers mois. Entre juillet 2017 et février 2018, parmi les 3 000 migrants passés par le Refuge solidaire à Briançon, au moins 1 185 étaient Guinéens (dont 793 se déclarant mineurs), souligne l’AFP.

Près de 80 % de chômage chez les jeunes

Médecins sans frontières, qui gère un centre d’accueil de jour pour les mineurs non-accompagnés à Pantin, au Nord de Paris, affirme que les jeunes Guinéens représentent un tiers des jeunes accueillis dans le centre. Interrogés sur les raisons de leur départ, les jeunes évoquent bien souvent des problèmes familiaux.

Abdoul Gadiri Diallo, président de l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH) rappelle que la Guinée est souvent pointée du doigt pour les mariages précoces et les mutilations génitales féminines qui y sont encore souvent pratiquées – un argument ici peu pertinent car l’écrasante majorité des Guinéens arrivant en France sont des garçons.

Moktar Bah, correspondant de RFI à Conakry, avance plutôt l’argument économique. Selon lui, « tous les enfants de Guinée veulent quitter le pays en raison du manque d’emplois ». Dans un pays où les données sur l’emploi sont inexistantes, il affirme que le taux de chômage pourrait atteindre les 80 % chez les jeunes.

« Les réseaux sociaux encouragent les départs »

À ces difficultés économiques s’ajoute « l’instrumentalisation de la question communautaire par les politiques », explique Abdoul Gadiri Diallo. Selon le président de l’OGDH, les habitants des quartiers connus comme étant des bastions de l’opposition au pouvoir en place [Alpha Condé, du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), est à la tête du pays depuis 2010 NDLR] sont bien souvent considérés comme des « parias ». En Guinée, politique et questions ethniques sont intrinsèquement liées, déplore Abdoul Gadiri Diallo.  Pour les habitants de ces quartiers, l’exil est donc souvent une option.

Caritas Maroc et Médecins du monde Belgique proposent eux une autre explication : l’influence de ceux qui ont déjà quitté le pays. « On s’est demandé au départ s’il s’était passé quelque chose en Guinée qui expliquerait ces départs. On a pensé à Ebola, mais non. Il s’agit plutôt d’une ‘mode’, d’un effet d’entraînement soudain, parce que tous les ingrédients de l’émigration sont là et que les réseaux sociaux l’encouragent davantage », avait expliqué en septembre 2016 Antonia Carrión López, co-auteur du rapport « Mineurs non accompagnés en recherche d’avenir », écrit conjointement par les deux ONG.

Les jeunes Guinéens sont influencés par un précédent départ (d’un ami ou d’un membre de la famille), ils idéalisent l’Europe et ses possibilités économiques à cause des informations circulant sur les réseaux sociaux. Certains cèdent aussi face à la pression familiale.

Aujourd’hui, selon le correspondant de RFI, les familles elles-mêmes poussent leurs jeunes à partir. Souvent, elles acceptent de financer le trajet vers l’Europe. Le journaliste dit d’ailleurs être tous les jours témoin de ces départs : « La rue dans laquelle je vis était pleine de jeunes il y a encore quelques temps. Tous sont partis pour tenter leur chance en Europe. »

La Guinée abrite le stage international de la technique d’arts martiaux 

La Guinée abrite depuis mercredi, le stage international de formation de Boxe chinoise.

Cette initiative de la fédération guinéenne de cette discipline vise à outiller les athlètes débutants et maîtres de ladite discipline en technique d’arts martiaux. C’est le palais des sports du stade du 28 septembre qui abrite la formation. Le coup d’envoi a été présidé par le président de la fédération internationale de ladite discipline.

Ils sont au total une soixantaine d’athlètes venus du Sénégal, de la sierra Leone, et  la Guinée Bissau à prendre part à ce stage de formation en boxe chinoise. L’objectif est d’outiller les participants en technique de combat.

« C’est une nécessité de regrouper les pays africains ensemble pour promouvoir cette discipline. Ce n’était pas seulement que le Sénégal, la Sierra Leone et la Guinée-Bissau qui devront prendre part, il y’avait aussi la Cote d’Ivoire et Madagascar.  Vue  la situation socio- politique du pays,  ils n’ont pas pu se déplacer. L’initiative est que nous devrons contribuer à la formation des jeunes athlètes, c’est une obligation », a indiqué Amadou Saliou Bah président de la fédération guinéenne de la boxe chinoise.

Selon le président de la fédération internationale de la boxe chinoise, les participants seront outillés en des techniques de combat notamment : le respect, le travail à deux, la solidarité et la technique.

« Le but n’est pas de mettre quelqu’un au chaos, c’est de marquer les points. L’avantage de ce stage de formation est que, les stagiaires vont apprendre toutes les techniques arts martiaux en une seule fois. C’est art martial  chinois, se pratique par  la lutte, les saisie, les projections, les balayages », a précisé  Luis Michel.

Présidant la cérémonie d’ouverture, le directeur national des sports et des activités physiques s’est réjoui de cette initiative avant de réitérer l’engagement de son département à accompagner cette fédération.

« C’est une opportunité pour des jeunes guinéens d’apprendre une nouvelle discipline qui s’appelle la boxe chinoise. Donc, c’est pour la vulgarisation de cette discipline en Afrique, que trois pays prennent part à cette rencontre de Conakry. Cela veut dire que la discipline est nouvelle dans tous ces pays et c’est la Guinée qui a la priorité de faire venir le président de la fédération internationale, qui est aussi maitre formateur. Nous allons aider cette fédération à obtenir sa délégation de pouvoir pour enfin être autonome », a conclu Lancinet Kabassan Keita.

Cette formation prendra fin le 8 juillet prochain.

Selon nos informations, c’est la Guinée qui abritera le siège de la confédération africaine de la boxe chinoise.

Kassonya: quatre personnes disparues dans un naufrage

Le drame s’est produit ce mercredi 4 juillet 2018 à Kassoya dans la préfecture de Coyah.

Tout est parti de la collusion entre deux bateaux au niveau du pont. L’un en provenance de 36 pour kasonya et l’autre au sens inverse.

Selon les informations le plus grand bateau avait à son bord une vingtaine de personnes et le petit en avait quatre (4).

Joint au téléphone ce jeudi matin, Ousmane Tolo,  le vice-président du district de Kassoya est revenu sur les circonstances de ce drame.

« La marée était descendante et très forte. Donc les deux bateaux sont entrés en collusion sous le pont qui est en reconstruction. Aucun passage n’est possible au niveau de ce pont actuellement sauf par bateau. … », raconte Ousmane Tolo.

« Aucun gilet de sauvetage n’est disponible pour les passagers. Sauf le chef de port et son adjoint possèdent des gilets de sauvetage », dénonce-t-il.

Plus loin,  il demande l’aide de l’État.

« Nous lançons un appel aux autorités de nous venir en aide. La population est très nombreuse à Kassoya. Plus de 8600 personnes habitent à Kanssoya. »

Pour le moment, on dénombre 4 portées disparues et une quinzaine de rescapés, tous vivants.

Pour l’heure, aucune traversée n’est possible sur les lieux.

Quatre personnes trouvent la mort  par noyade à Kasonyah

Trois personnes ont trouvé la mort, hier, mercredi, 04 juillet, dans une noyade survenu au niveau du pont de Kasonyah dans la préfecture de Coyah.

L’incident est survenu après une collision entre deux pirogues.

Selon les autorités locales, ce naufrage est consécutif à une collision entre une barque motorisée et une petite pirogue, toutes les deux transportant des passagers.

L’un en partance pour Kasonyah village et l’autre, pour Kasnoyah carrefour.

Une trentaine de personnes seraient à bord de ces deux pirogues, selon les premières informations recueillies sur place.

Les premiers bilans fournis font état de quatre morts dont une femme et son enfant. Huit rescapés dont les piroguiers se trouvent actuellement sous des soins à l’hôpital.

Depuis l’effondrement du pont en bois qui reliait le district de Kassonya à la terre ferme du côté du kilomètre 36, les populations locales sont transportées par des barques artisanales pour leurs courses.

Cette traversée est facturée à deux mille francs guinéens. Les populations sont presque obligé de payer pour ne pas contourner via le carrefour de Bentouraya, situé plus loin et dont le transport revient beaucoup plus cher.

Hausse unilatérale du prix du carburant : syndicat et gouvernement autour de la table de négociation

Comme annoncé dans un précédant article, les négociations entre le syndicat et le gouvernement suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe ont débuté ce mercredi  matin au ministère de la Fonction publique.

Au sortir de la salle de négociation, le représentant du mouvement syndical El Mamadou Mansaré s’est  prononcé sur les dessous de la rencontre. Le syndicat s’est contenté de remettre un document au gouvernement.

« Nous sommes prêts à venir sur toute table de négociation à partir du protocole du 19 février 2016  qui stipule que les parties doivent se concerter de la nécessité d’augmentation à la hausse ou à la baisse du prix du carburant », a-t-il  déclaré.

Aux dires de Mamadou Mansaré, la grève de trois jours déjà lancée reste maintenue.  « Oui la grève continue toujours » précise-t-il.

L’inspecteur général du travail  Alya Camara, lui,  parle plutôt de mesures d’accompagnement.

« Il reste entendu que…nous nous sommes retrouvés ce matin pour ouvrir les discussions autour des mesures d’accompagnement. Le syndicat a pris note des observations et des commentaires des membres du gouvernement. Ils ont demandé à ce qu’on les laisse rendre compte à leur hiérarchie syndicale et que, d’ici 1 heure, ils vont nous revenir », a-t-il déclaré.

Il convient tout de même d3 dire que la grève appelée par les centrales syndicales a paralysé les activités ce mercredi dans la capitale et la plupart des villes de l’intérieur du pays.

Le nouveau Premier ministre et un ministre pris pour corruption

Alors qu’il avait fait de la lutte contre la corruption une priorité à la suite de sa nomination, le Premier ministre de la Guinée Conakry est formellement mis en cause.

Ce, en même temps que son ministre de l’Agriculture qui a été même condamné. L’affaire d’une gravité extrême met à défi Alpha Condé qui a l’obligation de démettre son chef du gouvernement et le ministre. Tout a commencé à Bruxelles lorsque le tribunal correctionnel a condamné un proche de…Bolloré, Hubert Fabri, pour corruption.

En effet, la juge Anne Carlier a estimé que les sociétés du groupe belge Socfin, géant mondial du caoutchouc et de l’huile de palme (45.000 employés à travers le monde, principalement en Afrique et Asie du Sud-Est) avait, via ses dirigeants, organisé un système de corruption pour s’attirer les faveurs des autorités publiques guinéennes, dans les années 2000.

Socfin est détenu à 38,7% par l’industriel français Vincent Bolloré, ami proche d’Hubert Fabri et lui aussi inculpé pour corruption pour des faits présumés notamment commis en Guinée. Le tribunal a considéré que Mariama Camara, « en sa qualité de fonctionnaire publique, a sollicité auprès du groupe Socfin une rémunération » et que « Socfin a proposé un schéma de paiement ».

Celui-ci, nommé « schéma de corruption » par la juge, prévoyait que Mariama Camara, ancienne patronne de la Soguipah, société nationale guinéenne s’occupant du caoutchouc et de l’huile de palme, reçoive 6% du prix d’achat du caoutchouc, transférés sur son compte via la société WAT (pour West African Trading), société-écran basée à Guernesey et détentrice des contrats de commercialisation entre les plantations du groupe Socfin et la Soguipah.

Pour le tribunal, les « actes de corruption ont été dissimulés par la convention qui est entièrement fausse ».

Hubert Fabri, actionnaire majoritaire du groupe, a « cautionné le schéma de paiement en faveur de Mariama Camara. Il disposait d’une procuration sur les comptes de WAT. »

Dans son jugement, le tribunal s’est aussi longuement attardé sur les autres destinataires des paiements effectués par la société WAT. Il apparaît, selon la justice, que celle-ci a versé de l’argent sur les comptes de toute une série de dignitaires guinéens, parmi lesquels l’ancien ministre et ambassadeur de Guinée à Bruxelles Kazaliou Baldé, décédé en 2012.

Et surtout l’ancien ministre des Finances du pays, Ibrahima Fofana, aurait, bénéficié d’un versement d’environ 50.000 euros. Cet homme a été nommé Premier ministre par le président Alpha Condé, le 17 mai dernier. Et Mariama Camara fait donc partie de son gouvernement.

Dans les courriels saisis lors des perquisitions à l’origine de l’enquête, les correspondants évoquaient des « transactions pouvant sembler étranges pour les normes européennes, mais il ne faut pas oublier que l’on est en Afrique. » Il était également fait mention « d’à-côtés pour nos amis ». Tous les prévenus ont été acquittés des faits de blanchiment et d’abus de biens sociaux.

Par ailleurs, l’un d’entre eux a bénéficié de la prescription des faits. Contrairement aux plaidoiries des avocats de la défense, le tribunal a considéré qu’il était territorialement compétent pour juger les faits, et que l’enquête n’avait été ni déloyale, ni illégale.

Tous les prévenus disposent d’un mois pour faire appel. Le marathon judiciaire se poursuit pour Hubert Fabri, qui attend l’arrêt de la cour d’appel de Bruxelles le 25 septembre dans le volet fiscal de ce dossier, à l’origine de l’enquête qui a abouti, vendredi dernier, à sa condamnation.

Grève syndicale: la ville de Conakry totalement paralysée

Les centrales syndicales guinéennes et la société civile ont appelé respectivement à trois jours de grève générale et une journée ville morte.

Ces contestations font suite à l’augmentation du prix du litre de carburant à la pompe.

Ce mercredi,  le constat est alarmant.  La ville est totalement paralysée.

Au rondpoint de Cosa,  dans la commune de Ratoma, banlieue de Conakry,  aucun véhicule n’est visible au carrefour.

Boutiques et magasins sont restés  fermés. Les trois stations d’essence qui entourent le rondpoint de Cosa  sont aussi fermées.

Seules quelques personnes étaient visibles sur la route.

Aucun véhicule ne quittait Cosa pour Enco5, ou Cosa pour Bambeto, encore moins Cosa-Nongo.

Même les commerçants ambulants étaient absents aujourd’hui. Les taxis motos se font rares ce mercredi à Conakry.

Un dispositif sécuritaire impressionnant est déployé sur les grands ronds-points.

À Cosa,  un dispositif mixte police gendarmes est posté au niveau des rails et à côté de la station total.

Des échauffourées ont éclaté le matin au rondpoint de Cosa entre manifestants et forces de l’ordre.

À la suite, deux jeunes manifestants ont été arrêtés et mis dans l’une des pick-up de la BAC (brigade anti criminalité).

Au niveau du marché de Cosa,  seules quelques dizaines de femmes sont entrain de revendre des condiments.

Des femmes marchent pour aller au marché et retourner à la maison.

Du rondpoint de Bambeto jusqu’au carrefour de Kagbelen en passant par  Cosa, Sonfonia,  Wanindara et Cimenterie, aucune voiture n’est visible.

Par contre,  au niveau de l’autoroute Fidel Castro, la circulation est un peu fluide et les citoyens vaquent à leur occupation.

Pour rappel, c’est le samedi 30 juin dernier que le gouvernement a, dans un communiqué officiel annoncé l’augmentation du prix du carburant à la pompe.  De 8000francs, le litre d’essence est passé à 10000francs soit une augmentation de 25%.

Au moment où nous quittions les lieux,  le rondpoint  de Cosa était totalement désert.

Conakry: les rues désertes à cause des manifestations

La journée ville morte appelée par les forces sociales de la nation  fait déjà effet à Conakry. Dès 6h, la circulation a été perturbée dans la capitale.

Sur la route Le prince, on n’apercevait que quelques voitures  dans la circulation. Même scénario sur le transversal aéroport Bambeto et Bambeto kipé centre émetteur.

Sur le  long des routes  on voit certains citoyens qui veulent se rendre dans leurs différents lieux de travail.

Ces citoyens disent ne pas comprendre cette situation. «  Nous ne comprenons pas cette situation, le président pense qu’il est intouchable. Mais s’il ne fait pas attention c’est ce qui va l’emporter », prédit un citoyen.

Avant de renchérir : «dans  ce pays, ce sont seulement les pauvres qui souffrent, car s’il y’a manifestation, ce sont les pauvres qui vont en pâtir », dénonce-t-il.

Pour l’heure,  la circulation reste perturbée dans la capitale guinéenne.

Pour rappel, la société civile réunie autour des forces sociales a appelé à une journée ville morte ce mercredi.

Les centrales syndicales à leur tour appellent à trois jours de grève générale sur toute l’étendue du territoire national à compter de ce mercredi 4 juillet 2018.

Menaces de grèves : le gouvernement négocie avec le mouvement social

Le gouvernement a annoncé qu’elle entamera, ce mercredi 4 juillet, des négociations avec le mouvement social qui projette une grève générale. L’annonce a été faite lors d’un point de presse animé mardi par quatre membres du gouvernement.

Djakaria Koulibaly, ministre des Hydrocarbures, Boubacar Barry du commerce, Ismaël Djoubaté du Budget et Lansana Komara de l’Enseignement technique, professionnel et du travail se sont présentés devant la presse pour essayer de justifier l’augmentation des prix du carburant.

Selon Djakaria Koulibaly, l’État était face à un blocage.

«Toutes les lignes qui servaient de matelas à l’État pour être généreux avec une politique sociale, étaient épuisées. Mais au-delà, on a aussi des engagements avec nos partenaires financiers. Quand vous partez vers les partenaires financiers, ils n’ont pas de problèmes à vous accompagner. Ils vous demandent ce qui est connu de tout le monde : la mobilisation de vos ressources internes », a justifié le ministre des Hydrocarbures.

Pour le ministre, le maintien du prix du carburant à 8 000 GNF/L a contraint le gouvernement depuis octobre 2017 de consentir des subventions de plus en plus fortes sous formes de renonciation partielle à ses droits et taxes.

« Le prix moyen dans les pays voisins comme la Mali, le Sénégal et la Côte d’Ivoire se situe autour de 11 500/L soit un différentiel de prix de 3 500 FG/L. D’où la nécessité d’ajuster le prix du carburant afin de permettre à l’Etat de conforter sa surface financière et de redresser conséquemment le dérapage qui prévaut », a-t-il expliqué.

« Du mois d’octobre 2017 à juin 2018, le montant des réductions des droits et taxes sur la fiscalité pétrolière a évolué crescendo. Soit un montant global d’environ 736 milliards de francs guinéens », a-t-il ajouté.

Le gouvernement est accusé d’avoir pris une décision unilatérale sans tenir compte de l’avis des syndicats qui annoncent des mouvements de protestations dans tout le pays.

Conakry: des manifestations contre l’augmentation du prix du carburant à Wanindara

Pas de circulation sur l’axe enco5 Sonfonia gare en passant par T5 rondpoint.

Des jeunes en colère ont pris d’assaut la rue, le lundi 02 juillet 2018.

Ils dénoncent l’augmentation du prix du carburant par les autorités guinéennes.

« Pas question de nous faire payer ce qu’ils ont consommé », lancent des manifestants.

Pour un jeune qui a requis l’anonymat,  le gouvernement guinéen n’a pas pitié de sa population.

« Ce gouvernement n’a qu’à avoir honte.  Le pauvre guinéen se demande comment joindre les deux bouts. Pendant ce temps,  le gouvernement qui doit venir à notre secours, se permet d’augmenter la charge sur nos têtes. C’est inacceptable et par conséquent, nous n’accepterons pas », avertit-il.

Une présence massive des forces de l’ordre était visible sur les lieux. Mais pour ce jeune manifestant, cela n’a aucun sens à leurs yeux.

« Rien ne peut nous distraire ici.  Nous allons manifester jusqu’à ce que le gouvernement revienne sur sa décision.  Maintenant,  s’ils veulent,  ils n’ont qu’à déployé tous les services de sécurité ici cela ne nous fait ni chaud ni froid. »

Au moment où nous mettons cet article en ligne,  aucun véhicule n’est visible sur l’axe Cosa t5. Un dispositif sécuritaire mixte impressionnant police gendarmes  est posté au rondpoint Enco 5 pendant que d’autres pickups font la navette entre cité et t5 en passant par Wanindara.

Depuis l’annonce de cette décision,  les manifestations sont constatées un peu partout dans la capitale guinéenne.  Notamment,  l’axe Cosa-Nongo, Bambeto Cosa,  minière, carrière et Sonfonia. La circulation devient de plus en plus compliquée à Conakry en ce lundi matin.

Un footballeur guinéen meurt pendant la traversée de la méditerranée

Abdoulaye Sylla, ancien sociétaire de Gangan FC de Kindia voulait se rendre en Europe.

Un jeune footballeur est décédé pendant la traversée de la Méditerranée, alors qu’il voulait se rendre en Europe dans la clandestinité, a annoncé lundi la Fédération guinéenne de football (Feguifoot).

La fédération guinéenne de football annonce la mort par noyade sur la mer Méditerranée, de Abdoulaye Sylla communément appelé Tomazi, ancien sociétaire de Gangan FC de Kindia, a-t-elle indiqué dans un communiqué de presse.

« Les cérémonies de sacrifices ont eu lieu hier, lundi, 02 juillet 2018 au quartier Kolia à Kindia », précise la Féguifoot.

Les élus locaux installés dans leurs fonctions dans les prochains jours

L’annonce a été faite par le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation Boureima Condé.

Les élus locaux seront bientôt installés dans leurs fonctions, a annoncé le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, le Général Boureima Condé.

L’annonce a été faite à  l’issue de la 24ème réunion du comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre 2016, tenue ce mardi, 03 juillet 2018, au ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.

Cette réunion du Comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre, présidée par le ministre Boureima Condé  s’est tenue en l’absence de l’opposition républicaine qui aurait décidé de boycotter les travaux.

En dépit de cette absence, les autres membres du comité de suivi ont décidé de faire installer les conseillers communaux élus dans les différentes communes urbaines et rurales, en attendant le règlement des différends électoraux dans les 12 communes litigieuses.

Aucune date précise n’a été donnée en ce qui concerne le début des installations.

En attendant d’être fixé, l’opposition républicaine devrait certainement réagir dans les dans les prochaines heures.

Guinée : la société civile appelle à une journée ville morte ce mercredi 4 juillet

Réunis dans la soirée hier, lundi 2 juillet 2018, les organisations de la société civile se sont convenues de protester à leur tour contre l’augmentation des prix du carburant à la pompe.

Contacté par notre rédaction,  Sekou Koundouno a indiqué avoir « analysé de façon citoyenne pas en tant que société civile », la situation.

« Nous avons constaté que le panier de la ménagère a été dangereusement touché,  les conséquences aussitôt au niveau de la pompe se sont faits ressentir au niveau de tous les ménages. Donc on a analysé en tant que simple citoyen des impacts de cette montée fantaisiste et unilatérale du gouvernement guinéen », dénonce le président du Balai Citoyen.

« Nous avons estimé que le gouvernement n’a pas consulté le syndicat et le patronat.  Il n’a pas aussi fait une analyse rétrospective sur le niveau de vie du guinéen, qui,  depuis 2010 tire le diable par la queue », poursuit-il.

C’est pour toutes ces raisons,  dit-il, que « nous avons estimé que si le peuple a serré la ceinture pendant 8 ans, c’est au gouvernement de réduire son train de vie et qu’on ne continue pas à appauvrir le Guinéen. Nous avons décidé que la journée de demain mercredi soit une journée ville morte. Nous ne voulons voir personne dehors. Que tout le monde reste à la maison et attend la suite ».

À en croire le président du Balai Citoyen,  la société civile va se retrouver dans la journée d’aujourd’hui pour décider de la prochaine démarche à suivre pour les journées de jeudi et vendredi entre autres.

Pas de circulation entre Bambeto et Cosa

Apparemment,  les jeunes n’arrivent toujours pas à digérer le réajustement des prix du carburant.

Dès 8h30 ce mardi matin,  les jeunes ont pris d’assaut l’axe Cosa Bambeto en passant par Koloma marché.

Ils ont barricadé la route à l’aide des pneus usés et des bois morts ramassés de nulle part.

Ces jeunes disent manifester leur mécontentement face à l’augmentation du prix du carburant par le gouvernement.

« Pas de circulation tant que le gouvernement ne revient pas sur sa décision », lancent les manifestants.

Les jeunes n’arrivent toujours pas à digérer le réajustement des prix du carburant.

« Ce gouvernement est irresponsable. Alpha Condé nous a promis de mettre en place un gouvernement proche du peuple pour nous donner un premier ministre qui augmente notre pauvreté dès son arrivée. Nous ne sommes pas d’accord. Nous demandons que le gouvernement ramène le prix du litre de carburant à 8000francs », renchérit un autre groupe de manifestants.

Au moment où nous mettons cet article en ligne,  les véhicules sont obligés de rembourser chemin à partir du rond-point de Cosa pour emprunter l’auto route Fidèle Castro.

Les passagers en destination de Bambeto sont obligés d’emprunter les motos taxis pour rallier leurs destinations.

Pendant ce temps,  l’axe Wanindara -Enco5 est aussi barré.

Conakry : un réparateur de téléviseurs condamné à trois ans de prison

Un réparateur d’appareils électroniques a été condamné à trois ans de prison par le Tribunal de Première Instance de Mafanco, pour coups et violences sur ses clients, a-t-on appris mardi auprès de la justice.

Le condamné et trois de ses clients se sont bagarrés à cause d’un poste téléviseur. Les faits remontent à novembre 2017.

Alpha Amadou Oury Diallo, résidant au quartier Yimbaya, dans la commune de Matoto a été trainé en justice par le jeune Mohamed Kaba. Ce dernier s’était chez le technicien avec son poste téléviseur à l’effet de le réparer.

Alpha Amadou Oury Diallo va donner un délai à son client. Un délai qui ne sera pas respecté et une bagarre va éclater. A la suite de cet accrochage, le client va porter plainte et le technicien sera mis aux arrêts et déféré la maison centrale le 22 novembre 2017.

Il est également accusé de violences suivies de coups et blessures volontaires, et abus de confiance par Mohamed Kaba, Amara Kéita et Mariam Diaby, d’autres plaignants.

Lundi lors de l’audience, aucune des parties ne s’est présentée, même le technicien qui avait bénéficié d’une mise en liberté sous contrôle judiciaire a été absent.

Le substitut du procureur a rappelé les faits avant de condamner Alpha Amadou Oury Diallo par défaut à trois ans de prison et décerne un mandat d’arrêt contre lui en l’absence et de la partie civile.

Pont de Linsan : La deuxième visite du ministre Naïté sur le site

Communiqué – Il était difficile de pratiquer la nationale Conakry-Mamou. Le pont de Linsan qui a cédé sous le poids de l’âge a obligé le Ministère des travaux publics à ouvrir un couloir d’urgence de passage (une déviation) en attendant la fin des travaux sur le pont dans les prochaines semaines.

Avec le manque de civisme de quelques usagers indélicats, les chauffeurs de camions en particulier, une longue file de véhicules s’est dressée depuis des jours sur les lieux. La circulation était impossible vu le désordre qui régnait dans cet endroit et le calvaire était immense.

En visite de chantier ce dimanche 01 Juillet 2018 sous une pluie battante, le Ministre des Travaux publics a mis l’occasion à profit pour faire une large sensibilisation auprès des usagers. C’était aussi l’occasion d’inspecter l’état de la déviation et de procéder à une séance de sensibilisation des usagers quant à la bonne conduite, la patience, le respect des consignes de déviation et la prudence. De 07h à 21h, le ministre et son équipe se sont transformé en véritable régulateur et ont ainsi mis fin à ce désordre. *

L’ordre a été donné aux petits engins roulants de traverser en premier et après les gros porteurs. Cela a permis de fluidifier la circulation et les uns n’ont pas manqué de le signifier au ministre de passage en ces termes : « Nous vous sommes reconnaissants Monsieur NAITE, depuis toujours, nous n’avons jamais vu un ministre vivre avec nous ces instants. Nous souhaitons que ce pont finisse très vite »

L’ETAT D’AVANCEMENT DES TRAVAUX SUR LE NOUVEAU PONT DE LINSAN

Engagés depuis plus de dix (10) jours, les travaux sur le pont de Linsan avancent en dépit des difficultés liées aux aléas climatiques et à l’urgence de la situation. L’espoir est immense quant au respect du délai d’exécution de l’ouvrage pour le bonheur des citoyens.

Le Ministre des travaux publics n’a pas manqué d’apporter son expertise. Il a prodigué d’ultimes conseils et a encouragé l’entreprise exécutante de respecter le délai.
Il s’est aussi montré très attaché à la qualité des travaux. Selon lui, il faut aller vite et bien.

RETOUR SUR QUELQUES OBSERVATIONS

Il est à souligner que, ce désordre enregistré sur les lieux est dû non seulement à l’incivisme, le manque de pardon et la vétusté de quelques camions à remorque souvent avec des pannes techniques ou par manque de batteries.

Le Ministre des travaux publics invite cependant, les usagers de la nationale Conakry-Mamou à être prudents, courtois, disciplinés et compréhensifs dans la circulation pour le bonheur de tous et de chacun avant la fin des travaux sur le pont de Linsan dans un bref délai.

 

Mariama Soguipah condamnée à 20 mois de prison à Bruxelles

Le patron du groupe belge Socfin a été déclaré coupable d’avoir été à la tête d’un « schéma de corruption » bénéficiant à une haute fonctionnaire guinéenne.

Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné vendredi Hubert Fabri et quatre de ses hauts cadres à des peines de 12 mois de prison et 6.000 euros d’amende, le tout avec sursis. Tous ont été déclarés coupables de corruption active dans le dossier de la galaxie Socfin. L’actuelle ministre de l’Agriculture de Guinée, Mariama Camara, est, elle, condamnée à 20 mois de prison avec sursis et 12.000 euros d’amende, ainsi que plus de 300.000 euros de confiscation.

La juge Anne Carlier a estimé que les sociétés du groupe belge Socfin, géant mondial du caoutchouc et de l’huile de palme, avait, via ses dirigeants, organisé un système de corruption pour s’attirer les faveurs des autorités publiques guinéennes, dans les années 2000.

Socfin est détenu à 38,7% par l’industriel français Vincent Bolloré, ami proche d’Hubert Fabri et lui aussi inculpé pour corruption pour des faits présumés notamment commis en Guinée. Le tribunal a considéré que Mariama Camara, « en sa qualité de fonctionnaire publique, a sollicité auprès du groupe Socfin une rémunération » et que « Socfin a proposé un schéma de paiement »

Celui-ci, nommé « schéma de corruption » par la juge, prévoyait que Mme Camara, ancienne patronne de la Soguipah, société nationale guinéenne s’occupant du caoutchouc et de l’huile de palme, reçoive 6% du prix d’achat du caoutchouc, transférés sur son compte via la société-écran WAT (West African Trading), basée à Guernesey et détentrice des contrats de commercialisation entre les plantations de Socfin et la Soguipah. Pour le tribunal, les « actes de corruption ont été dissimulés par la convention qui est entièrement fausse ». Hubert Fabri, actionnaire majoritaire du groupe, a, selon le tribunal, « cautionné le schéma de paiement en faveur de Mariama Camara. Il disposait d’une procuration sur les comptes de WAT. »

Dans son jugement, le tribunal s’est aussi attardé sur les autres destinataires des paiements effectués par WAT. Il apparaît que celle-ci a versé de l’argent sur les comptes de toute une série de dignitaires guinéens, parmi lesquels l’ancien ministre et ambassadeur de Guinée à Bruxelles Kazaliou Baldé, décédé en 2012. Et surtout l’ancien ministre des Finances du pays, Ibrahima Fofana, aurait bénéficié d’un versement d’environ 50.000 euros. Cet homme a été nommé Premier ministre par le président Alpha Condé le 17 mai dernier. Et Mariama Camara fait donc partie de son gouvernement.

À-côtés « pour nos amis »

Dans les courriels saisis lors des perquisitions à l’origine de l’enquête, les correspondants évoquaient des « transactions pouvant sembler étranges pour les normes européennes mais il ne faut pas oublier que l’on est en Afrique. » Il était aussi fait mention « d’à-côtés pour nos amis ». Tous les prévenus ont été acquittés des faits de blanchiment et d’abus de biens sociaux. Par ailleurs, l’un d’entre eux a bénéficié de la prescription des faits.

Contrairement aux plaidoiries de la défense, le tribunal a considéré qu’il était territorialement compétent et que l’enquête n’avait été ni déloyale, ni illégale. Tous les prévenus disposent d’un mois pour faire appel. Le marathon judiciaire se poursuit pour Hubert Fabri, qui attend l’arrêt de la cour d’appel de Bruxelles le 25 septembre dans le volet fiscal de ce dossier, à l’origine de l’enquête qui a abouti, ce matin, à sa condamnation.

 

Kérouané: des animaux tués par l’épidémie de la fièvre aphteuse

Dans la localité de Kérouané, l’épidémie de la fièvre aphteuse bovine continue de faire des ravages.

Cette fièvre a déjà touché 77 animaux sur 958 dont 3 morts, rapporte l’agence guinéenne de presse (AGP).

Les éleveurs de Kérouané en Haute Guinée sont très préoccupés par cette situation.

Un échantillon est envoyé à Conakry pour une confirmation, a annoncé la Direction préfectorale de l’Elevage et des Productions animales(DPEPA), cité par l’AGP.

A en croire à ce dernier, une prise en charge est en cours afin d’éradiquer l’épidémie.

« En attendant la confirmation des échantillons envoyés au département de tutelle à Conakry, les symptômes font penser à un cas de fièvre aphteuse de séro-type moins virulent, mais très contagieuse pour les bovins », a expliqué M. Doré.

Selon lui, le bilan fait état de 958 animaux sensibles à la maladie, 77 déjà malades, dont six  têtes rabattues et trois 3 morts.

Augmentation du prix du carburant: Voici la réaction de la société civile

Dans un communiqué rendu public samedi dernier,  le gouvernement Guinéen a revu à la hausse le prix du carburant à la pompe. Le litre d’essence qui était à 8000 francs est passé à 10000 francs,  un rajout  de 2000 francs par litre soit une augmentation de 25%.

Depuis hier dimanche, la nouvelle ne cesse de faire du bruit dans la cité.

Contacté ce matin par une radio de la place,  Dansa Kourouma,  président du Conseil National des Organisations de la société civile, (CNOCS) parle d’une décision inopportune.

« L’information est tombée sur la tête dans la nuit du samedi au moment où tous les concepteurs de carburant se sont réveillés avec cette nouvelle  sans aucune concertation préalable. C’est une concertation tripartite qui a fixé le prix du carburant à 8000.  Si cette donne doit changer, la responsabilité républicaine voudrait que l’Etat concerte les mêmes partenaires et met sur la table des arguments pour que la décision s’impose sur la base d’un autre accord. C’est un accord qui peut annuler un autre accord », explique précise-t-il.

« Cette augmentation est inopportune et trop prématurée par rapport à la déclaration de politique générale du premier ministre », ajoute-t-il.

Plus loin,  Dansa Kourouma dénonce ce qu’il qualifie de mauvais foie du gouvernement vis à vis de la population. « Chaque fois que l’État se trouve dans des difficultés, c’est le pauvre citoyen qui paie la facture.  Cette décision en pleine saison des pluies, à l’approche du mois d’août qui, est un mois de conjoncture pour la population,  l’augmentation est intervenue de manière inopportune. En tout état de cause,  on  ne peut pas pensé que le prix du carburant reste indéfiniment  intact dans le pays.  Mais si le prix doit varier,  les approches qui ont présidé la fixation du prix du carburant doivent être utilisées pour qu’il y ait  des négociations transparentes et responsables… »

Poursuivant, cet activiste de la société civile lance un appel à l’Etat. « L’État doit appliquer les principes de la flexibilité du carburant.  À chaque fois  que le prix hausse sur le marché international,  il doit hausser au niveau de la pompe et à chaque fois que ça baisse, on n’a pas besoin de faire des grèves pour que ça baisse au niveau de la pompe. C’est cela la responsabilité et la bonne gouvernance », dit-il.

À en croire Dansa Kourouma,  une réunion des acteurs de la société civile aura lieu dans la journée de ce lundi  pour harmoniser les positions et donner une position commune et  officielle de la société civile par rapport à cette augmentation du prix du carburant à la pompe.

Il est à rappeler que lors des dernières négociations sur le prix du carburant, en 2016, le gouvernement s’était engagé à ne pas augmenter le prix du carburant à la pompe même si le prix du baril montait à la hausse à l’international.

Faut-il s’attendre désormais à un bras de fer entre le gouvernement et le syndicat et patronat et société civile ?  Les prochaines heures nous étudieront !

Guinée : à Matam, des gens manifestent contre l’augmentation du prix du carburant

Des manifestations sont en cours au carrefour Carrière Cité, situé dans la partie nord-est de la Commune de Matam.

Selon nos informations, des jeunes en colère ont érigé, tôt ce lundi matin, des barricades le long du carrefour.

« Des gens ont bloqué la route avec des pierres et pneus », a fait savoir, sous anonymat un habitant de la localité.

Cette manifestation vise à dénoncer la mesure prise par l’ gouvernement qui vise à augmenter le prix du litre de carburant.

Face à cette situation, les engins ont été obligés de rebrousser chemin pour rallier les autres routes du quartier.

Les usagers de cette localité sont encore dans la peur en attendant l’arrivée probable des forces de l’ordre.

Décret: Ibrahima Capi Camara nommé Directeur General de l’OGP

Ibrahima Capi Camara est le nouveau Directeur Général de l’office guinéen de la publicité (OGP). C’est le contenu d’un décret rendu public ce samedi 30 juin par les médias d’Etat

Ibrahima Capi Camara était  jusque là, Directeur Général du grand hôtel de l’indépendance. Ce transfuge de l’UFR dirige par  Sydia Touré était devenu l’un des hommes de l’ombre du président Alpha Condé.

Il succède desormais  à Paul Moussa Diawara débarqué récemment pour dit-on, malversations financières.

Kindia : une femme enceinte trouve la mort au pont Linsan

La victime dont on ignore encore l’identité était partie de Kérouané pour Conakry.

Une femme enceinte a trouvé la mort ce dimanche 1er juillet 2018, au niveau du pont de Linsan dans la préfecture de Kindia, a-t-on appris des sources concordantes.

La victime avait quitté Kérouané pour  se rendre à Conakry. Arrivée au niveau du pont où  le passage est quasiment bloqué depuis plusieurs jours, elle a été retardée sur les lieux. C’est alors qu’elle va rendre l’âme.

Le drame est survenu au moment où « elle voulait accoucher et  n’y avait une solution rapide pour la faire traverser».

Selon le sous-préfet de Linsan, Lansana Bangoura, « cette dame partait à Conakry. Et, je confirme qu’elle n’était pas en état de travail ; mais, elle était en état de famille, elle était malade aussi. Le corps a été mis dans un autre véhicule pour Conakry ».

Ce drame survient alors que le sous-préfet avait annoncé une disposition pour fluidifier le passage à ce niveau.

Mais le passage reste toujours extrêmement difficile et plusieurs dizaines de véhicules sont toujours bloqués sur les lieux.

Guinée : les femmes de l’opposition vont reprendre les marches

L’annonce a été faite par la responsable du comité national des femmes de l’Ufdf, Hadja Maimouna Diallo.

Les femmes de l’opposition républicaine menacent de descendre une nouvelle fois dans la rue la semaine prochaine, a-t-on appris samedi auprès de la  responsable du comité national des femmes de l’Ufdf, Hadja Maimouna Diallo.

La décision de retourner dans la rue a été prise samedi au  au cours de l’assemblée générale du parti. Ces femmes comptent retourner dans la rue après avoir observé une trêve de plus de cinq mois.

Elles disent vouloir protester à nouveau pour demander que justice soit faite pour les 94 victimes de l’opposition tuées au cours des différentes manifestations politiques.

«On a fait la réunion avec les femmes de l’opposition, on s’est entendu que nous reprenions les manifestations. Mais puisque c’était la période des examens, on a décidé d’attendre la fin des examens, pour que la lutte continue. Préparez-vous à partir dès la semaine prochaine, nous allons vous notifier le jour et l’itinéraire de la marche», a fait Hadja Maimouna Diallo.

Selon cette dernière, une réunion des femmes de l’opposition est prévue ce lundi 02 juillet. Elle permettra de déterminer la date et l’itinéraire de la marche que ces femmes de l’opposition projettent d’organiser.

Signature des accords de coopération entre Alpha Condé et Yoweri Museveni

Le président de la République et son homologue ougandais ont signé plusieurs accords de coopération.

Arrivé à Conakry pour une visite de travail et d’amitié de deux jours,  le président ougandais, Yoweri Museveni repartir ce samedi après avoir rencontré le chef de l’Etat, Alpha Condé.

Au terme de cette visite,  les deux chefs d’Etat ont signé plusieurs accords de coopération.

Selon un communiqué conjoint, Alpha Condé et Yoweri Museveni s’engagent à renforcer les relations de leurs pays.

Ils entendent surtout accentuer la coopération bilatérale dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie agroalimentaire, la santé, les mines, les hydrocarbures, la défense et la sécurité.

Pour ce qui est de l’élevage, les deux chefs d’Etat «ordonnent leur ministre respectif responsable de l’élevage, de finaliser le mémorandum d’entente et de développer un plan d’action bilatéral pour la coopération dans le domaine de la production, la recherche et la promotion de l’élevage et des produits laitiers.»

Les deux chefs d’Etat ont aussi témoigné la signature d’un protocole d’accord en vue des consultations politiques et diplomatiques sur les questions d’intérêt mutuel.

La Guinée et l’Ouganda, à travers ces deux chefs d’Etat, s’engagent aussi à travailler pour l’intégration économique de l’Afrique : « Les deux chefs d’Etat ont examiné les points de vue sur la mise en œuvre en cours de l’agenda 2063 de l’Union africaine en tant que cadre stratégique pour la transformation socioéconomique de l’Afrique. Ils ont insisté d’accélérer les projets tels que le Plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique et le Programme de développement des infrastructures en Afrique », indique le communiqué.

Toujours sur le plan continental, les deux chefs d’Etat ont échangé des points de vue sur les menaces causées par le terrorisme et le crime transnational. « Ils ont retenu l’importance de construire une action concertée au niveau national, régionale et internationale pour combattre ces menaces ».

Le président ougandais a quitté Conakry ce samedi 30 juin. Avant son départ, il a invité son homologue guinéen à effectuer une visite chez lui. Une invitation qui a été accepté avec plaisir par Alpha Condé. Il reste à fixer la date.

Combinaison des huitièmes de finales de la Coupe nationale de football

La Fédération Guinéenne de Football (FGF) a effectué​ le samedi  30 juin à son siège à Kaloum au tirage au sort des huitièmes de finales de la 59e édition de la coupe nationale.

Voici les différentes affiches

  • Hafia FC vs Flamme Olympique
  • Milo FC vs Simandou de Beyla
  • Olympique de Conakry vs AS Batè Nafadji
  • Eléphants de Filima vs Wakrya AC
  • Horoya AC vs Alu Star
  • AS Manding vs AS Kaloum
  • Bafila FC vs ASFAG
  • RCCK vs CO de Coyah

Guinée: le litre de carburant augmente de 2000 GNF

Ce réajustement des prix a été officialisé par le gouvernement dans un communiqué officiel lu sur la télévision nationale.

Les prix de l’essence, du pétrole et du gas-oil sont tous désormais fixés à 10 000 francs guinéens le litre, a annoncé le gouvernement dans un communiqué lu samedi soir par la télévision nationale.

Ce réajustement des prix des produits pétroliers à la pompe rentre en vigueur dès ce 1er juillet 2018.

Le litre d’essence à la pompe se payait jusqu’ici à 8 000 francs guinéens.

L’information annonçant ce réajustement des prix avait déjà circulé la semaine dernière. Une rumeur qui a suscité les réactions des syndicalistes, de la société civile, des partis politiques et même des citoyens lambda.

Ils étaient tous opposés à une augmentation du prix des produits pétroliers, notamment l’essence et le gasoil, à la pompe.

Une opposition qui n’a pu empêcher l’augmentation tant décriée et crainte.