« Le gouvernement Kassory est un gouvernement de dinosaures », dixit Baadiko Bah

Le Président de l’Union des Forces Démocratiques (UFD) Mamadou Bâadiko Bah serait-il un frustré du pouvoir en place ? En effet, c’est l’impression qu’a laissé entendre cet allié politique du président Condé devant un parterre de journalistes le jeudi 28 juin à la maison commune des journalistes.

Le numéro 1 de l’UFD n’a pas fait de cadeau à son allié le Pr Alpha Condé.

Dans une déclaration qu’il a dénommé « le Grand bond en arrière », M. Bah a tout d’abord dénoncé les dernières crises qui ont secoué le pays notamment la colère des femmes le 8 mars dernier et les élections communales qui alimentent les débats dans la capitale. Dans ses piques, le leader de l’UFD a qualifié le nouveau gouvernement de ‘’Gouvernement de Dinosaures’’.

« Un gouvernement de dinosaures, de revenants et de repêchés-Quelle crédibilité ? Le décret de nomination du gouvernement le 26 mai 2018 a donné lieu à un cafouillage honteux qui a jeté une lumière crue sur la situation dramatique dans laquelle le pays est tombé : aucun ministère de l’élevage nommé, alors que ce poste figure bien dans l’organigramme du gouvernement. Des révélations ont été faites dans les médias sur les postes achetés par certains à coup de milliards… », dénonce-t-il.

Sur le retard accusé dans l’installation des maires et des conseillers communaux, le leader politique indique « il y’a le scandale partout, je ne sais même pas qu’est-ce que cela peut changer. Cette situation de blocage illustre bien le fait que ce sont des élections qui ne servaient à rien, puisque ça ne changera pas fondamentalement la vie quotidienne des populations. Les communes qui vont arriver vont se partager les lois du marché, et vendre tout ce qui n’est pas vendu », prédit-il.

Sur la question d’un éventuel troisième mandat du chef de l’Etat, M. Bah Bâadiko préfère s’abstenir de tout commentaire, car dit-il,  le principal concerné ne s’est pas prononcé sur la question.

Guinée : le FMI approuve un prêt de 24 millions de dollars

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international a approuvé un financement de 24 millions de dollars pour la Guinée, destiné au soutien de l’économie du pays ouest-africain, connu pour ses gigantesques réserves en bauxite. Le pays dont l’économie a renoué avec la croissance a progressé dans l’exécution du programme établi, selon le FMI.

La Guinée Conakry va bénéficier d’une enveloppe financière de 24 millions de dollars du FMI. L’information a été donnée ce mercredi 27 juin par le ministre des Finances, Mamadi Camara, dans un communiqué. L’économie guinéenne a été sérieusement ébranlée par la faiblesse des prix mondiaux des produits de base, des matières premières brutes dont le pays est fortement dépendant.

Ce marasme économique a poussé la Guinée à conclure un accord avec le FMI en décembre dernier lui permettant d’emprunter 650 millions de dollars non concessionnels sur une période de trois ans. Le programme du FMI vise à aider la Guinée, premier producteur africain de bauxite, (minerai d’aluminium) à stimuler les dépenses pour les projets d’infrastructures.

Dans un communiqué, le ministre des Finances, Mamadi Camara a précisé que ces 24 millions de dollars devraient ouvrir la voie à la Guinée dans son projet d’obtenir d’autres fonds de la part de ses partenaires financiers. Le pays s’attend à un prêt de 50 millions de dollars de la Banque mondiale et de 20 millions d’euros de l’Union européenne.

S’exprimant à la suite de la réunion du conseil d’administration sur la Guinée, Mitsuhiro Furusawa, président par intérim et directeur général adjoint du FMI a précisé que :

« La dynamique de croissance reste vigoureuse en Guinée et les perspectives à moyen terme sont favorables. En raison de dérapages budgétaires, les résultats obtenus dans le cadre du programme appuyé par l’accord FEC ont été mitigés par rapport aux objectifs de fin décembre, tandis que les réformes figurant dans le programme ont progressé. Les autorités ont mis en œuvre des mesures correctrices et les résultats du programme se sont améliorés. Il est essentiel de s’en tenir fermement à l’exécution du programme pour en garantir le succès et assurer la stabilité macroéconomique », selon un communiqué du FMI du 25 juin.

L’institution de Bretton Woods a insisté sur la nécessité pour le pays de progresser sur les réformes et de suivre le programme établi. En décembre 2017, l’accord triennal de la Guinée au titre de la FEC a été approuvé par le conseil d’administration du FMI. L’accord FEC vise à renforcer la résilience, à accroître l’investissement public dans les infrastructures, tout en préservant la stabilité, à renforcer les filets de protection sociale et à promouvoir le développement du secteur privé en République de Guinée.

 

Une personne grièvement blessée dans une attaque armée à Lambandji

L’attaque a eu lieu ce jeudi 28 juin 2018 aux environs de 22 heures. C’est une Nissan Almera de couleur grise, ayant  à son bord six malfrats armés d’armes de guerre qui ont attaqués la boutique de Tafsir, un commerçant qui fait le transfert d’argent local et qui revend des téléphones portables au carrefour Canadien, situé sur l’axe Enco5-Lambandji, dans la commune de Ratoma, nous rapporte un citoyen.

Selon Mamadou Alamina Bah, témoin de l’attaque, « Ce sont 6 personnes armées d’armes de guerre qui sont venues dans une Nissan Almera de couleur grise qui ont opéré. Dès qu’ils sont arrivés, un d’entre eux a tiré un coup de feu, ensuite,  ils ont demandé à tout le monde de se coucher. Deux d’entre eux sont allés dans la boutique avec un sac, casser les vitres où sont entreposés des téléphones qu’ils ont tout ramassés et ils ont pris de l’argent qui était là-bas avant de s’en fuir en direction de Lambandji. Un jeune a voulu intervenir, mais il a été vite neutralisé par un coup de cross du fusil d’un des assaillants. Il a été blessé au niveau de son bras », témoigne-t-il.

Poursuivant, notre interlocuteur ajoute que « d’habitude, chaque soir, il y a un pick-up de la gendarmerie qui se stationne là jusqu’au matin. Mais bizarrement aujourd’hui il n’est pas là au moment de l’attaque», s’indigne-t-il.

Nos tentatives pour avoir la victime ont été vaines. Selon les informations, le jeune commerçant serait sous le choc.

Cette attaque intervient au lendemain de la déclaration de politique générale du premier ministre Kassory Fofana qui a dit dans son discours que l’une de ses priorités est la lutte contre le grand banditisme et les crimes organisés est l’une de ses priorités.

Cette attaque à mains armées relance le débat sur la sécurité des personnes et leurs biens surtout en cette période des grandes pluies à Conakry.

 

Lancement du Club des Investisseurs Français en Guinée

Le Club des Investisseurs Français en Guinée (CIFEG) a été lancé jeudi en présence de la Présidente du Conseil Economique et Social, Hadja Rabiatou Serah DIALLO.

L’Ambassade de France en Guinée annonce la création du Club des Investisseurs Français en Guinée (CIFEG).

Cette initiative, soutenue par l’Ambassadeur de France et fondée par des chefs d’entreprises français, a réuni, jeudi 28 juin 2018, près d’une centaine d’acteurs économiques. Les principaux objectifs de la création de ce club d’affaires : la visibilité et le renforcement de la présence économique française, la mise en réseaux autour d’une plateforme d’échange, la promotion de l’attractivité de la Guinée.

Le CIFEG témoigne de l’intérêt grandissant des investisseurs privés français à se réunir et se structurer pour mieux répondre aux diverses opportunités qu’offre la Guinée. Ce lieu de rencontre, de discussion et d’entraide a vocation à la fois à soutenir les investisseurs français déjà sur place, et à encourager la venue non seulement de nouveaux capitaux, mais aussi des talents à même de les employer pour participer au développement de l’économie guinéenne. Ce Club, bien que nouveau-né, affiche clairement ses ambitions, son dynamisme et la volonté des entreprises françaises de répondre aux défis économiques du pays. Initier des rencontres entre les décideurs politiques, les industriels et les commerciaux, mettre en commun de bonnes pratiques, faciliter le recrutement de travailleurs locaux et améliorer la qualité des ressources humaines, c’est sur tout ce spectre que des actions se préparent.

A cette occasion, Jean-Michel NATRELLA, Président du Club des Investisseurs Français en Guinée a déclaré : « A travers le CIFEG nous renforcerons et consoliderons notre présence en Guinée. Un appui personnalisé, des échanges réguliers d’informations sur l’évolution des affaires et des rencontres répétées permettront d’accélérer le développement et les activités de nos sociétés. Seul, nous allons peut-être plus vite mais ensemble et à plusieurs, nous irons forcément plus loin. »

La Guinée et une société indienne signe une convention pour l’exploitation du Bauxite

Le ministère des Mines et de la Géologie a signé le jeudi 28 juin, au nom du gouvernement de Guinée une convention avec Dynamic Mining, une filiale du groupe indien Jaguar Overseas.

Cette convention porte sur l’exploitation de la bauxite. Elle permettra à cette compagnie minière d’implanter son usine en Guinée.  Les travaux de construction de cette démarreront en fin de cette année.

La production et l’exportation vont commencer en début 2020 avec un investissement estimé au départ à 65 millions de dollars pour atteindre  à 120 millions de dollars après quatre ans, a indiqué le PDG de Dynamic Mining.

Danny Keating, le PDG de la société  Dynamic Mining a  promis de mettre en valeur tous ses engagements qui sont au nombre de trois.

«Il s’agit de la rapidité avec laquelle nous voulons développer le projet. Le deuxième point concerne la communauté qui sera impactée par le projet. Sur ce point, nous voulons travailler dans un cadre de respect avec la population locale. Nous voulons être reconnus comme des bons voisins par les communautés qui entourent le projet. Le dernier point concerne le contenu local que nous avons tous qu’il est une priorité absolue du chef de l’Etat», a-t-il rassuré.

Pour le ministre des Mines et de la Géologie, Abdoulaye Magassouba ce projet va permettre d’augmenter non seulement le niveau de production de bauxite mais aussi, il va créer des emplois, générer des revenus pour l’Etat  tout en contribuant au développement de notre pays.

 

Guinée : le gouvernement ambitionne de mettre en œuvre une véritable révolution fiscale

Trente-sept jours après sa nomination au poste de Premier ministre, Chef du Gouvernement de la République de Guinée, Ibrahima Kassory Fofana était ce mardi, face aux élus du peuple pour présenter la Politique Générale du Gouvernement conformément à l’article 57 de la Constitution Guinéenne.

Cet exercice constitutionnel a connu la présence des membres du Gouvernement, des corps diplomatiques accrédités en Guinée, des partenaires techniques et financiers, ainsi que 83 députés sur 113. Au cours de son intervention, le Chef du Gouvernement a décliné les grandes lignes de sa politique, conformément à la vision du Président de la République Alpha Condé qui entend faire de la Guinée un pays émergent, une société moderne et démocratique, ouverte sur le monde et respectueuse des valeurs universelles.

Pour Ibrahima Kassory Fofana, la politique générale du Gouvernement ambitionne à mettre l’accent sur le dialogue social qui reste selon lui, le cadre de concertation pour assurer une bonne gouvernance visant à promouvoir la justice sociale, les relations professionnelles équitables, le développement durable et la quiétude sociale. En outre, de Gouvernement dirigé par Ibrahima Kassory Fofana a pour leitmotiv de consolider les acquis obtenus par la précédente équipe gouvernementale, dans le but de corriger les faiblesses de manière à accélérer la mise en œuvre du PNDES.

Poursuivant sa présentation face aux députés, le Premier ministre, Chef du Gouvernement dira que les quatre piliers du Programme Nationale de Développement Economique et Sociale « PNDES », constituent les principaux axes de l’action gouvernementale. Il s’agit de la promotion de la bonne gouvernance au service du développement durable, la transformation économique durable et inclusive, le développement inclusif du capital humain et la gestion durable du capital humain.

Déclinant les objectifs prioritaires visés ainsi que les actions phares que l’équipe gouvernementale compte réaliser conformément aux différents piliers du PNDES, il s’agira pour le Premier Ministre et l’ensemble du Gouvernement de consolider l’Etat de droit, de promouvoir la démocratie, d’assurer la sécurité et la cohésion sociale pour asseoir l’autorité de l’Etat qui fait cruellement défaut aujourd’hui explique Ibrahima Kassory Fofana.

Plus loin indique le Premier Ministre, il s’agira également de rendre à terme l’action publique plus efficace et plus forte.  Selon lui, cette gouvernance détermine l’aptitude à inscrire l’action de l’équipe qu’il dirige dans la durabilité et l’irréversibilité. C’est pourquoi, affirme-t-il au passage, que l’équipe gouvernementale consacrera beaucoup de temps et d’efforts à promouvoir l’Etat de droit et l’accès de tous à une justice équitable. Pour atteindre cet objectif, le Gouvernement poursuivra les réformes entreprises pour améliorer le système judiciaire. A cet égard, le tribunal du commerce sera rendu opérationnel avant la fin de cette année précise le Premier ministre, Chef du Gouvernement aux élus du peuple.

Dans la même logique, le Chef du Gouvernement a déclaré qu’il met au centre de l’action gouvernementale la lutte contre la corruption pour traduire dans la réalité la vision du Chef de l’Etat Alpha Condé. Ce, pour une gestion parcimonieuse des finances publiques, de façon à investir plus efficacement dans l’’amélioration des conditions de vies des populations. Pour y arriver, Ibrahima Kassory Fofana tourne sa politique vers une tolérance zéro contre la corruption.

Pour finir le Premier ministre, Chef du Gouvernement Ibrahima Kasssory Fofana dira que le gouvernement ambitionne sous le leadership du Président Alpha Condé de mettre en œuvre une véritable révolution fiscale à la fois pour dégager des marges budgétaires en vue du financement des priorités économiques, mais également pour moderniser la politique considérée et rendre les administrations économiques et financières plus performantes.

Sidiki Mara condamné à 6 mois de prison

Aboubacar Sidiki Mara, secrétaire général adjoint de l’UGTG a été condamné à six mois de prison avec quatre en surcis, a-t-on appris jeudi des sources judiciaires.

Le verdict de son procès a été rendu public jeudi au TPI de Dixinn. Aboubacar Sidiki avait été arrêté à 3 heures du matin, dans sa chambre d’hôtel à Boké, la nuit du 05 au 06 mai.

Ce responsable syndical était considéré par certains comme étant « un prisonnier du président Alpha Condé ».

Il devrait quitter la prison le 08 juillet prochain.

Le groupe des avocats du secrétaire général adjoint de l’Union générale des travailleurs de Guinée (UGTG), conduit par Paul Yomba Kourouma,  a dénoncé ce verdict et annoncé aux qu’il a interjeté appel.

Le procureur Sidi Souleymane N’diaye avait déjà ces six mois de prison contre le syndicaliste, accusé d’avoir incité les travailleurs des mines de Boké à la révolte, entre autres.

Un chauffeur de taxi trouve la mort dans un accident à Mamou

Le drame s’est produit dans la sous-préfecture de Timbo,  préfecture de Mamou. C’est aux environs de 6 heures du matin qu’un camion porteur  immatriculé RC 8411 K est entré en collision avec un taxi Renault 21 immatriculé  RC 0101 S.

Le bilan fait état d’un mort (le conducteur, ndlr) et un blessé selon Mamadou Aliou Bonté Diallo, citoyen de la localité.

Selon le commandant de la gendarmerie territoriale de Timbo, « Le camion porte char qui a passé la nuit à la station de Timbo partait vers Mamou. C’est ainsi au niveau du virage située à la sortie de Timbo, malgré que le chauffeur de la remorque s’est rabattu sur sa droite, le taxi qui venait vers Mamou est venu se heurter sur lui et tomber dans le faussé. Le chauffeur du taxi a trouvé la mort sur place. Son apprenti a eu un choc au niveau de la poitrine et des blessures légères. Il a été transporté à l’hôpital de Mamou », a-t-il témoigné.

Le commandant a aussi laissé entendre que des dispositions sont en train d’être prise pour l’enterrement du jeune chauffeur dans son village natal à Timbo.

Les accidents de la route sont devenus beaucoup plus fréquents ces derniers temps sur les routes guinéennes. Certains observateurs pointent du doigt la défectuosité des routes guinéennes. D’autres par contre,  parlent du mauvais comportement de certains conducteurs.

Crise togolaise: Akufo-Addo et Alpha Condé appellent au consensus

Présent dans la capitale togolaise depuis mardi, Nana Akufo-Addo, le président ghanéen a été rejoint mercredi matin par son homologue guinéen, Alpha Condé. Les deux présidents viennent de démarrer les concertations avec le parti au pouvoir, le gouvernement et la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition. Ils espèrent qu’un consensus sera dégagé.
Bien avant le début des travaux, c’est le président togolais, Faure Gnassingbé qui a accompagné son homologue guinéen, Alpha Condé à l’hôtel 2 Février où logeait depuis mardi Nana Akufo-Addo. Le Chef de l’Etat togolais s’est aussitôt retiré avant le début des travaux destinés à trouver une solution à la crise que traverse le Togo depuis 10 mois.

Lors d’une brève cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée dans le Presidential Auditorium Evala, Nana Akufo-Addo ont situé cette nouvelle rencontre dans son contexte et précisé qu’ils ont été désignés par la CEDEAO pour aider les acteurs togolais pour la résolution de la crise qui secoue le pays. Ils ont appelé les acteurs politiques à cultiver l’esprit du consensus.

Dans son intervention, le président guinéen a expliqué qu’ils ne sont pas venus au Togo pour être d’un camp contre un autre et ne viennent pas en donneurs de leçons.

« Notre objectif c’est d’accompagner la classe politique, la mouvance présidentielle comme l’opposition à trouver une solution pacifique pour le bonheur du peuple togolais », a déclaré .

Estimant que les problèmes africains doivent être réglés par les Africains, le président guinéen ajoute : « Nous ne sommes pas un syndicat de chefs d’Etat complaisants ».

Se prononçant sur l’absence de consensus depuis le début du dialogue, Alpha Condé a expliqué aux protagonistes que dans les négociations, il n’est pas possible de s’entendre s’il n’y a pas de concession.

« Si chacun veut avoir la totalité de toutes ses revendications, on ne trouvera jamais de solution… Que chacun accepte de faire des concessions pour que les manifestations cessent », a-t-il ajouté.

Actuellement, les deux facilitateurs ont démarré les consultations bilatérales avec les différentes délégations. La première délégation reçue est celle du gouvernement et du parti Union pour la République (UNIR, au pouvoir). Ensuite suivra la délégation de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise.

Les travaux se dérouleront jusqu’en fin d’après-midi. Un point de presse est prévu pour la conclusion des travaux.

Entamé depuis le 19 février dernier, le dialogue politique inter-togolais peine à déboucher sur un compromis. Les deux parties campent sur leurs positions, ce qui ne favorise pas l’évolution des travaux.

La rencontre de ce jour, devenue possible après une récente mission de la facilitation appuyée par la Commission de la CEDEAO, permettra aux facilitateurs de formuler des propositions de recommandations à la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-région pour décision à prendre le mois prochain.

 

Éducation : Kassory Fofana lance les premières épreuves du bac

Le Baccalauréat Unique session 2018 a débuté ce mercredi 27 juin 2018, sur toute l’étendue du territoire national.

Dans la commune de Ratoma, ce sont 12.865 candidats dont 5.511 filles pour l’enseignement général, qui ont été répartis  dans 36 centres qui composent  les 16 délégations scolaires de la Direction Communale de l’Education de Ratoma qui affronte le baccalauréat.

Au centre de Kipé, c’est le Premier ministre,  qui a lancé la première épreuve d’économie.

Ibrahima Kassory Fofana a ensuite souhaité bonne chance aux différents candidats à cet examen.

« Je voudrais souhaiter à nos enfants bonnes chance, beaucoup de sérénité pour aborder les épreuves. Je suis certain que les résultats seront bons parce que sur  vos visages je lis la sérénité, la persévérance et l’optimisme ».

Le Directeur Communal de l’Education de cette commune, a précisé que la tolérance zéro sera de mise et concerne tout le monde.

« C’est pour tout le monde, tous les acteurs qui sont impliqués dans le processus du déroulement de cet examen sont soumis à cette règle celui qui défie cette règle sera traduit en justice », a prévenu   Bakary Camara.

Le baccalauréat unique session 2018 durera quatre jours et prendra fin le samedi prochain.

La journée mondiale pour le soutien aux victimes  de la torture célébrée à Conakry

Le 26 juin de chaque année, marque la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture.

Afin d’éliminer totalement la torture et d’assurer l’application de la convention 10.12.1984, l’assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 26 juin « journée mondiale de soutien aux victimes de torture ».

La torture demeure répandue et il y a des victimes de la torture dans toutes les régions du monde.

Les études montrent qu’un nombre important de personnes sont mêmes favorables à son utilisation.

La Guinée à l’image des autres pays a donc  célébrée cette journée ce mardi 26 juin 2018 à Conakry  sous le thème : « Le soutien aux victimes de la torture ». Organisé par le Haut-commissariat des Droits de l’Hommes en Guinée, cette cérémonie a connu la présence massive des officiers, sous-officiers,  la gendarmerie, la police, des agents de garde forets,  les auxiliaires  de la justice, et  les ONG de défense de droit de  l’homme.

À  cette occasion solennelle, le président de l’Institution Nationale Indépendante  des Droits Humains,  Dr Aly Diaby a dans son message expliqué qu’il y a encore les efforts à faire  jusqu’ici.

« La torture est interdite. C’est un droit indéfrisable, les traitements cruels, inhumains et dégradants. La tortue a souvent été utilisée lors de l’arrestation, de la garde, de l’interrogatoire, le traitement des détenus ou des prisonniers. Malgré les efforts, elle  continue dans le secret toujours. Alors  l’une des priorités de notre institution nationale d’indépendante des droits humain qui est de prévenir la torture, et toute autre peine ou traitement cruelle inhumain, ou  dégradant », notifie-t-il.

Dans son intervention, la présidente de l’association des victimes et parents des victimes du 28 septembre (AVIPA),  est revenue sur l’importance de cette journée avant de se réjouir de quelques avancées enregistrées dans la lutte contre la torture en Guinée.

« Cette journée est l’occasion d’appeler toutes les parties prenantes, où qu’elles se trouvent, à s’unir pour soutenir les centaines de milliers de personnes dans le monde qui ont été victimes de la torture et celles qui sont encore torturées aujourd’hui. Certes, en matière de lutte contre cette pratique barbare, notre pays a connu des avancées significatives dans la réalisation de ses obligations internationales par la ratification le 10 octobre 1989 de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants ainsi que l’interdiction, la prévention, l’incrimination et la répression de la torture à travers la Constitution du 7 mai 2010, le code de procédure pénale et le code pénal de 2016…. ».

Crise togolaise: Akufo-Addo et Alpha Condé feront d’une pierre deux coups à Lomé

Ce n’est plus un doute. Les parties prenantes de la crise sociopolitique togolaise ont été incapables de trouver un compromis devant sortir le pays de la situation qu’il traverse depuis 10 mois.

Le dialogue politique entamé le 19 février dernier n’a encore rien donné. Après plusieurs consultations bilatérales avec les protaganistes, les facilitateurs sont à Lomé pour une ultime tentative de recherche de compromis. La rencontre de ce mercredi vise essentiellement deux objectifs, selon les indiscrétions.

Nana Akufo-Addo et Alpha Condé, les deux facilitateurs désignés par la CEDEAO pour accompagner les acteurs politiques togolaises à faire aboutir le dialogue mais aussi à formuler des propositions de recommandations à la Conférence des Chefs d’Etat de l’organisation sont à Lomé. Le président ghanéen notamment séjourne depuis le début de la soirée à Lomé. Des informations précisent qu’il a été accueilli à l’aéroport de Lomé par son homologue togolais, Faure Gnassingbé.

Les deux présidents, ghanéen et guinéen vont rencontrer les protagonistes de la crise togolaise dans leur marche vers la recherche de solution à la crise que traverse le pays depuis plus de 10 mois. Mais pas seulement.

La rencontre de ce mercredi se révèle l’ultime tentative avant le prochain des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. A cet effet, Nana Akufo-Addo et Alpha Condé qui ont eu une séance de travail il y a deux semaines avec l’appui de la Commission de la CEDEAO poursuivent essentiellement deux objectifs à Lomé.

Le premier objectif est de chercher à rapprocher les positions des deux parties prenantes que sont le pouvoir et la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition. Même si elles s’avèrent diamétralement opposées, les deux chefs d’Etat croient qu’elles peuvent encore être rapprochées si les acteurs font preuve de bonne volonté et recherchent l’intérêt supérieur du Togo.

Et si cette tentative échoue, Nana Akufo-Addo et Alpha Condé se chargeront de présenter leurs propositions de recommandations de sortie de crise aux acteurs politiques, qui pourront toutefois donner leurs avis avant que le document ne soit soumis officiellement à la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO.

Dans un second, et c’est le second objectif, les deux facilitateurs consulteront certaines personnalités politiques et morales du Togo qui maîtrisent le parcours démocratique du pays depuis les années 1990 à ce jour. On annonce également que certaines organisations de la société civile seront consultées au sujet des recommandations de sortie de crise. Le Front Citoyen Togo Debout (FCTD) est cité, entre autres.

Les travaux sont prévus pour démarrer à 10 heures à l’hôtel 2 Février et les togolais continuent retenir leurs souffles quant au dénouement de la crise qui a fait énormément de dégâts depuis son (re)déclenchement le 19 août 2017.

Institutions républicaines : Fin de la session ordinaire de l’INDH à Conakry

La session ordinaire de l’assemblée plénière de l’Institution Indépendante de Droits Humains (INIDH) ouverte  le 05 juin dernier, a été clôturée le lundi 25 juin dernier à Conakry par le ministre conseiller chargé des Relations avec des institutions à la présidence.

Au cours de la cérémonie de clôture,  plusieurs résolutions ont été adoptées par 18 commissaires présents sur 30.

« Le  bureau exécutif est chargé de prendre les  dispositions pour donner effet à l’élection de Dr Ansoumane Sako et Mme Goumou Fotoumata Morgane dans les fonctions de membres de la cour constitutionnelle pour un mandat de 9ans, le plan d’action tel que amendé et adopté le 12 juin sera signé par le président et par le rapporteur, publié et exécuté par le Bureau Exécutif de l’institution.  Le Bureau exécutif est autorisé de prendre les dispositions pour payer les arriérés de cotisation au réseau des INDH de l’espace  CEDEAO. Le même  bureau Exécutif est chargé de rechercher l’appui technique et financier nécessaire pour la mise en route du plan d’action, une clinique judicaire est créée  au sein de l’INIDH dont le bureau exécutif est chargé de  prendre les dispositions pour sa mise en route »,  a annoncé madame Goumou Fatoumata Morgane, commissaire à l’INDH.

Dans son discours de clôture, le président de l’INIDH Alya Diaby a exprimé sa satisfaction pour la qualité du travail abattu par son bureau.

« Vous avez travaillé durement  pour  la première session ordinaire de l’institution nationale indépendante des droits humains. Nos objectifs fixés ont été atteints. On a  amandé et adopté  le premier rapport annuel de l’institution 2017 qui nous permettra d’enclencher toute la procédure en vue de l’accréditation de notre institution auprès de ses paires. Pour cela, nous demandons à  l’administration de bien vouloir prendre des dispositions pour que cette institution entre dans ses droits pour que les commissaires perçoivent les indemnités de session », a-t-il sollicité.

Conakry: Des citoyens mécontents de la décision d’interdiction des motos à Kaloum

Alpha Ibrahima Keira, le nouveau ministre de la Sécurité et de la Protection civile a, au cours d’une sortie médiatique, annoncé l’interdiction de la circulation de tous motos-taxi dans la commune de Kaloum, centre administratif du pays.

Ce moyen de déplacement était est le plus utilisé par certains usagers de la route qui veulent rallier leurs lieux de travail sans être inquiétés des interminables embouteillages de Conakry.

À Kaloum,  cette décision n’est pas la bienvenue pendant que directeurs, employés, commerçants et riverains se servent de ces motos pour faire leurs activités à longueur de journée.

Madame Sacko Aïssatou, fonctionnaire dans un département à Kaloum, demande au ministre de la Sécurité de revoir sa décision.  « Cette décision du ministre est très mal venue, vu la situation actuelle de nos routes, avec ces embouteillages. Les conditions ne sont pas remplies pour pratiquer cette loi en Guinée, nous disons donc au ministre de revoir cette décision pour éviter la pagaille dans les jours à venir », lance-t-elle.

De son côté, Madame Aminata Camara vendeuse à Manquepas estime qu’il ne faudrait pas prendre des décisions hâtives sans consulter la population.

« On ne prend pas une décision sans consulter la base. Comme eux, ils sont dans des voitures climatisées et un cortège devant, ils ne peuvent pas savoir si la population souffre ou pas. Ici ce sont ces motos-là qui facilitent notre activité. Même les directeurs des fois utilisent les motos pour faciliter leurs activités, tout le monde n’a pas de voiture, c’est avec les motos les gens profitent, c’est une décision que moi je rejette », notifie-t-elle.

Pour sa part Hadja Fatou Cissé propose à l’Etat de « créer des conditions pour la population, envoyer les bus pour faciliter la circulation », recommande-t-elle.

Cette décision qui devait entrer en vigueur hier lundi 25 juin 2018, a été reportée au 01er  juillet pour faciliter le déplacement aux candidats des différents examens nationaux.

Siguiri : un homme arrêté pour tentative de fraude au BEPC

Un jeune homme a été arrêté dans un centre d’examen de Nanamoudoukoro dans la commune urbaine de Siguiri, lors de la deuxième journée du BEPC, pour tentative de fraude, a-t-on appris des sources concordantes.

Le présumé fraudeur aurait tenté  d’introduire des traités du sujet d’histoire dans les salles d’examen. C’est alors qu’il a été interpellé par des agents de sécurité.

Selon le directeur préfectoral de l’éducation de Siguiri, Mamady Doudou Camara, c’est la deuxième tentative d’introduction des traités des épreuves dans le centre depuis le début des examens.

Une première personne avait tenté d’introduire les traités dans le centre. Tentative vaine puisqu’elle a dû rembourser après avoir été démasquée par des agents de police qui ont fait preuve de vigilance.

Le deuxième présumé fraudeur quant à lui n’a pas pu s’échapper. Il a été arrêté.

Ces présumés fraudeur seraient envoyés par un groupe d’enseignants qui se retrouve pour traiter les sujets du BEPC et faire parvenir les traités aux candidats dans les salles d’examen.

Une enquête a été ouverte pour identifier ces enseignants tapis dans l’ombre et l’arrestation du jeune homme devrait être d’un apport important.

Guinée : fin du  forum national des états généraux de droits de l’homme

Ouvert le mercredi 20 juin 2018, le forum national des états généraux de droits de l’homme en Guinée a pris fin le vendredi 22 juin à Conakry. Durant trois jours,  représentants de la société civile, partenaires techniques et financiers,  ministère de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté ont eu d’intenses débats et de réflexions constructives  sur la situation du respect des droits de l’homme dans le pays.

Pour Koala Oumarou,  représentant pays de Search For Commun Ground, l’élaboration de la lettre de politique nationale de promotion et de protection des droits de l’homme contribuera à la réduction des violations des droits de l’homme en Guinée.

« Cette approche participative pour l’élaboration de la lettre de politique nationale permettra sans nul doute d’assurer un succès réel dans sa mise en œuvre ainsi que dans le suivi de son exécution. La question des droits de l’homme est transversale et préoccupe toute la nation. Doter le pays d’une lettre de politique nationale de promotion et de protection des droits de l’homme révéle un caractère important et ceci marque tout l’intérêt et l’expression  du ministère de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté d’aider à la réduction des frustrations accumulées au fil des ans,  des inégalités et des discriminations en général et à la réduction des violations des droits de l’homme en Guinée ».

Alhousseiny Thiam,  secrétaire général du ministère de l’Unité Nationale représentant son ministre est revenu sur les priorités dégagées pendant ce forum

« L’éducation de base et l’information instructive de chacun, le parachèvement et la pleine réalisation de l’ensemble des droits civils et politiques tel que précisé dans la constitution guinéenne. Parmi ces droits,  une attention particulière sera accordée au droit à la sécurité et à la justice,  le droit à la vie et à l’intégrité physique et morale,  la liberté de la presse,  le droit de vote ainsi que le droit de manifestation et d’association. L’amélioration des conditions et du cadre de vie de chaque guinéen afin que chacun est accès à l’alimentation, à l’eau potable, à l’assainissement, à des soins de santé, à un travail respectueux de sa dignité, le droit à un environnement sain. Combattre fermement toute inégalité et discrimination. La promotion des femmes dans l’arène du pouvoir mais également veiller à ce que leur maison, leur lieu de travail ne se transforment pas en un lieu de bataille permanent. Nos enfants doivent bénéficier de la meilleure protection dans les familles mais aussi dans les écoles, dans la rue,  dans les centres de santé et dans les tribunaux ».

La clôture de la rédaction  de la lettre de politique nationale de promotion et de protection des droits de l’homme en Guinée fera l’objet d’une retraite du personnel du ministère de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté.

L’UFDG tient son assemblée générale hebdomadaire

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée a tenu son assemblée générale hebdomadaire le samedi 23 juin 2018 à son siège.

Présidant l’assemblée, Dr Fode Oussou Fofana s’est exprimé sur plusieurs points de l’actualité nationale notamment l’interdiction des mototaxis à Kaloum, et le programme de l’assainissement de la ville.

Sur le premier point,  le président du groupe parlementaire des libéraux démocrates à l’Assemblée nationale demande au gouvernement de revenir sur sa décision.

« Ça me fait pitié. Le gouvernement n’a aucune stratégie pour nettoyer la ville de Conakry. Pourquoi ces membres du gouvernement ne partent pas au Rwanda demander comment ils sont parvenus à assainir chez eux ? Est-ce que les samedis sont devenus chômés payés en Guinée ?  Est-ce que tout le monde est fonctionnaire dans ce pays ? Comment vont travailler ceux qui sont dans les entreprises  privées ? », s’est-il interrogé.

Fode Oussou compte défier le gouvernement. « Chaque 3ème samedi du mois, je vais prendre mon véhicule à 6h15 pour sortir et je verrais qui va m’empêcher de circuler », a-t-il dit.

Selon Dr Fode Oussou, l’assainissement de la ville de Conakry n’est pas le travail du gouvernement. Il doit donner le marché aux privées pour qu’elles s’organisent et nettoient la capitale.

Concernant les taxis motos,  Fode Oussou parle d’une panique totale au sein du gouvernement Kassory et demande au gouvernement l’annulation pure et simple de cette décision impopulaire parce que dit-il, « il  n’y a aucun moyen de mettre cette décision en exécution ».

« À la place de ce gouvernement,  j’aurais même encouragé les taxis motos parce que ça permet aux cadres de se rendre à leur lieu de travail ».

Au cours de cette assemblée,  le bureau politique national du parti a annoncé une décision prise par le parti qui consiste à sensibiliser les militants à la base sur le bien-fondé des revendications de l’opposition.

Pour dit-on,  permettre une forte mobilisation pour les prochaines manifestations de rue que l’opposition compte organiser dès le retour de son chef de file qui est actuellement en tournée en Europe.

Alpha Condé veut révolutionner l’élevage en Guinée

Le président de la République de Guinée, Alpha Condé a présidé les journées nationales de l’Élevage au Fouta Djallon. C’était au cours d’une cérémonie grandiose, riche en sons et couleurs.

A son arrivé à Labé, le chef de l’Etat a été accueilli par le gouverneur de la région, Sadou Keita qui lui a souhaité la bienvenue.

Après l’allocution de bienvenue le président Alpha Condé a dans la prise de parole tenté d’expliquer le but des journées nationales de l’Élevage au Fouta Djallon ainsi que les objectifs visés.

« Nous allons révolutionner l’élevage au Fouta », a promis Alpha Condé avant d’ajouter : « Nos bœufs sont maigres, ils ne pèsent pas plus de 200 kilogrammes. Alors, nous voulons que nos bœufs pèsent 500, 600, 700 kilogrammes. Nos vaches donnent  entre 3 et 4 litres de lait. Nous voulons qu’elles donnent 11 à 12 litres. C’est pourquoi nous avons convoqué les journées de l’élevage à Labé».

Alpha Condé a également indiqué que des chefs vétérinaires avaient été formés par le Maroc. « Ce qui fait qu’aujourd’hui dans toutes les sous-préfectures où l’élevage est pratiqué, nous avons des jeunes vétérinaires capables de faire l’insémination ».

« Cela est le premier changement. Le deuxième, c’est comment nourrir nos vaches. Laisser les vaches aller brouter, ne peut pas leur donner suffisamment de poids. Ce dont elles ont besoin pour leur nourriture parce que l’herbe n’est pas assez riche pour donner aux vaches le poids souhaité. D’où la nécessité d’avoir des usines d’alimentation du bétail. Nous avons déjà deux usines d’alimentation de bétails. C’est d’abord l’usine d’El Hadj Kégnéko et l’usine Tafagui. Nos amis Israéliens vont faire aussi leur usine », a annoncé le président Alpha Condé.

Le chef de l’État a invité les éleveurs du Fouta, en particulier et de la Guinée en général à embrasser cette nouvelle méthode.

« Cela veut dire que les éleveurs aussi doivent changer leur façon de travailler. Ils doivent accepter de nourrir les bœufs avec les produits industriels. Mais vous allez voir tout de suite l’éleveur dire si je laisse ma vache aller brouter l’herbe, cela ne me coûte rien contrairement à l’achat de nourriture… La réponse est simple, quand le bœuf broute, son poids fait 200 kilos. Et si on  achète la nourriture à 100 000 GNF, on peut avoir un bœuf qui pèse 500 kilos», a lancé le président Alpha Condé.

 

Guinée: l’ex-femme d’un cadre d’EDG retrouvée pendue à Kindia

Un cadre de l’EDG a été mis aux arrêts après la découverte du corps de son ex-femme, suspendu à une corde derrière sa maison située dans la commune urbaine de Télémelé, région administrative de Kindia.

Le corps de la femme, 27 ans, originaire de la sous-préfecture de Sangareya dans la préfecture de Pita en moyenne Guinée, a été retrouvé dans la nuit de du vendredi 22 au samedi 23 juin.

Selon les témoignages, la nommée Fatoumata Binta Baldé s’était rendue chez son ex-mari où elle est restée jusque tard dans la nuit. Mais son ex-mari, cadre d’Électricité de Guinée (EDG), n’a pas apprécié cette venue.

Il aurait d’ailleurs demandé à Fatoumata Binta de ne plus venir chez lui, car son épouse devait retourner à la maison après une absence de quelques jours.

C’est alors que pour se débarrasser de Fatoumata Binta, il l’aurait pendue.

Informées, les autorités locales se sont rendues sur le lieu de cette découverte macabre avec des éléments des forces de l’ordre.

L’amant a été interpellé et est actuellement entre les mains des services de sécurité.

Fatoumata Binta quant à elle a été a été enterrée hier, samedi 23 juin.

Dansa Kourouma : « Conakry est un véritable bidon ville »

L’urbanisation de la ville de Conakry, est de nos jours une problématique qui inquiété plus d’un guinéen. Les constructions ne répondent pas aux normes de l’urbanisation et de l’habitat. Chose qui occasionne beaucoup de problèmes notamment l’inondation. En cette saison pluvieuse,  beaucoup de Conakrykas voient leurs habitations transformées en marigot. Chose qui empêche certains citoyens de la capitale de dormir paisiblement. Les constructions se font de façon anarchique.

Dansa Kourouma dénonce la responsabilité de l’Etat dans cette affaire.

«  Aujourd’hui l’urbanisation de Conakry est très anarchique. Cette ville à l’image des autres villes ne répond aux critères d’une vraie capitale. Mais ce qu’il faut aussi dire c’est la responsabilité de l’État, il y’a aucun respect du code d’urbanisation, et la population aussi construit  chacun,  comme il veut », regrette le président du conseil des organisations de la société civile.

Cet état de fait se passe sous l’œil impuissant des autorités à tous les niveaux. Il faut dire que même la donation des parcelles est souvent pilotée par les chefs de quartier ou conseils communaux. Ce qui n’est pas sans conséquence.

« Cette mauvaise urbanisation a plusieurs conséquences. Cela entraîne  l’insécurité, l’insalubrité, et voir même les inondations. Donc, Conakry est un  véritable bidonville. Ce qui est difficile dans tout ça, il n’y a même pas des lieux de loisirs pour les jeunes, les bordures de mer sont toutes occupées par des particuliers. L’autorité qui est sensée de respecter et faire respecter la loi est la première à violer les principes. Il y’a des  hauts cadres qui construisent en bordure de mer, ce qui n’est pas normale »,  dénonce le président du CNOSC.

Pour pallier à cette situation et rendre la ville de Conakry plus attractive et reluisante, il faut «  que l’État organise les états généraux sur l’urbanisme en Guinée, et les codes votés dans la cadre du respect de la construction et de l’habitat dans tout le pays », propose Dansa Kourouma,  président du Conseil National de la Société Civile.

Interdiction des motos taxis à Kaloum : les conducteurs pas du tout content

Le nouveau ministre de la Sécurité a dans un arrêté ministériel interdit la circulation des motostaxis à Kaloum à compter du lundi 25 juin prochain.

Cette décision du ministre Ibrahima Keira ne fait pas l’unanimité au sein de la corporation. C’est du moins ce qui ressort du constat fait auprès des taxis motos stationné au rondpoint de Cosa dans la commune de Ratoma en banlieue de Conakry.

En effet,  les conducteurs des mototaxis rejettent catégoriquement la décision du ministre Keira.

Pour Mamadou Saliou Doumbouya, conducteur de taxis motos, le gouvernement n’a qu’à trouver du travail pour la jeunesse au lieu de les empêcher de se débrouiller.

« Nous ne sommes pas du tout d’accord sur cette décision. C’est ici qu’on a l’habitude de nous débrouiller pour gagner le quotidien.  On demande au gouvernement de nous laisser chercher notre pain. Il n’y a pas de travail, et nous avons des familles à nourrir. On veut que le gouvernement nous arrange en nous laissant travailler. On souffre beaucoup et on a fini les études,  on n’a pas gagné du boulot », a-t-il crié.

« On veut que le gouvernement nous aide à avoir du boulot pour qu’on abandonne les taxis motos. Le travail là n’est pas un métier c’est juste pour avoir la dépense quotidienne parce qu’il n’y a pas de travail ».

Selon Alpha Ibrahima Keira, les mototaxis sont à la base des embouteillages et des accidents enregistrés dans la capitale.

Ce conducteur affirme qu’à Cosa, les conducteurs sont bien  organisés.

« À Cosa ici chacun est identifié. Si je fais un accident c’est à travers le numéro de mon badge et mon numéro de plaque  qu’on peut m’identifier ».

Le Syndicat des taxis motos de Cosa affiche un visage triste ce matin.  Il prédit que la situation sera difficile à gérer.

« C’est très difficile vu qu’il y a trop de motards à Conakry parce qu’il n’y a pas d’autres activités pour la jeunesse.  Dire qu’ils vont interdire les taxis motos à Kaloum,  ce sera difficile, parce qu’il y a des gens qui sont nés et  logés à Kaloum et qui y ont  des mototaxis. Comment ces gens-là vont rester sans travailler. Il y a beaucoup parmi nous qui n’ont pas de lignes donc ils font le rallie pendant toute la journée pour aller faire taxis motos en ville.», dixit Ibrahima Diallo, secrétaire général du syndicat des mototaxis de Cosa.

« Mais nous,  on fait pas taxis motos en ville mais il y a certaines personnes qui viennent nous déplacer pour qu’on les dépose en ville et on revient en banlieue.  Comment nous aussi on peut travailler avec ces personnes désormais? »,  s’interroge-t-il.

Ibrahim reconnaît que l’État est fort,  mais,  appelle plutôt à la compréhension des décideurs.

« L’Etat est fort,  il peut interdire les mototaxis dans tout Conakry.  Mais comment nous aussi nous allons vivre avec nos familles respectives comme on n’a pas un autre boulot. Le gouvernement n’a qu’à penser à cette situation. »

Plus loin, ce syndicaliste propose: « C’est que nous voulons,  le ministre n’a qu’à organiser les taxis motos. Que chacun sache sa base et sa limite. Même si il faut les stationner à Kaloum pour ne pas qu’il y a débordement, car toutes les affaires du pays se déroulent à Kaloum.», a-t-il plaidé.

Contacté ce matin par une radio de la place,  Alpha Ibrahima Keira, ministre de la Sécurité,  a affirmé que toutes les dispositions sont prises pour l’application stricte de cette décision.

États généraux des droits de l’homme en Guinée : Voici ce qu’en pensent le Nations Unies.

Ce forum national qui s’étendra sur trois (3) jours, devra permettre la formulation d’une lettre de politique nationale de promotion et de protection des droits de l’Homme, qui, selon Khalifa Gassama Diaby, ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté, sera soumis très bientôt au gouvernement pour validation et engagement.

La représentante de l’ONU en Guinée a adressé ses vives félicitations à la Guinée pour avoir initié cette bonne  initiative.

« Ce rendez-vous constitue un jalon d’une importance capitale en ce qu’il ouvre aux filles et fils de la Guinée une ère nouvelle de jouissance à ses droits, d’une façon ordonnée coordonnée et systématisée autour des priorités que les présentes assises traceront », a dit Sirafine Wakana.

« Les principes de concertation et de participation privilégiées pour aboutir à cette étape témoigne son attachement aux valeurs universelles partagées et assure que de ce forum sortiront des recommandations d’action  pertinentes pour la mise en place d’une politique nationale de promotion et de protection des droits de tous sans négliger ni laisser personne derrière. Ces assises cadrent parfaitement avec les obligations  contractés par la République de Guinée pour la ratification de plusieurs instruments  internationaux relatifs aux droits de l’homme », a-t-elle rappelé.

La représentante de l’Union Européenne en Guinée a mis l’accent sur les forces de sécurité guinéennes qui,  selon elle, ont besoin de plus d’attention.

« Les guinéens ont besoin de forces de sécurité bien formées et bien équipées travaillant dans des conditions optimales pour garantir leur sécurité. C’est pourquoi l’Union Européenne n’a pas hésité  à apporter sa contribution à la réforme du secteur de sécurité engagée par le président de la République de Guinée dès son arrivée au pouvoir à travers la justice,  la sécurité,  la protection civile,  l’environnement et les douanes.  Les choses avancent lentement mais sûrement. Malgré les défis qui restent à relever,  on peut parler aujourd’hui des services qui avaient quasiment disparus,  tels que la protection civile,  notamment le corps des sapeurs-pompiers et les conservateurs de la nature », s’est réjoui Dr Élisabeth PERI.

« Nous connaissons le souhait le plus profond du peuple Guinéen : la paix,  la tranquillité et la sécurité. Le forum est une des composantes du projet « Unis dans nos différences « . Ce projet vise à accompagner et à soutenir les efforts de l’État guinéen et des acteurs locaux et communautaires pour développer des actions concertées et inclusives de prévention de potentielles crises sécuritaires et sociales liées à l’émergence de violences à caractère religieux », a rappelé Dr Élisabeth PERI représentante de la délégation de l’Union Européenne en Guinée.

Symposium du corps d’Abdoulaye Bah : Voici les recommandations du SPPG

Le symposium du corps d’Abdoulaye Bah, journaliste au site Guineenews a eu lieu ce jeudi 21 juin 2018 au palais du peuple de Conakry de 10 heures à 13 heures.

Ce triste événement a connu la présence des membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique accrédités en Guinée, les représentants des institutions républicaines,  la classe politique,  la société civile, et la presse nationale et internationale. C’est rendre un dernier hommage à Abdoulaye Bah,  journaliste décédé le lundi 18 juin 2018 à l’hôpital de l’amitié Sino Guinéen de Kipé des suites d’un accident de la route survenu samedi dernier aux environs de 4 heures du matin pendant qu’il couvrait les travaux d’assainissement de la ville de Conakry en compagnie du ministre de la Jeunesse et celui des Transports.

À cette occasion solennelle,  le syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée (SPPG), après avoir présenté ses condoléances à la nation guinéenne,  a exigé que toute la lumière soit faite sur cet accident mortel.

« Le SPPG exige que la lumière soit faite sur les circonstances de l’accident mortel ayant coûté la vie à Abdoulaye Bah afin que les auteurs de ce carnage soient arrêtés, poursuivis et punis à la hauteur de leur forfaiture », dira Siddy Diallo, le Secrétaire général du Syndicat de la presse privée de Guinée dans un ton ferme.

« Le syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée exhorte l’État guinéen à prendre des mesures effectives et immédiates pour la prise en charge de l’évacuation de Abou Korea Kourouma qui a été accidenté avec Abdoulaye Bah alité et gravement malade. Ces malheureux incidents remet en cause la sécurité des journalistes sur le terrain », poursuit-il.

Par ailleurs,  le syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée appelle les patrons de presse à la vigilance.

« Nous invitons l’ensemble des patrons de presse à plus de retenue dans la désignation des journalistes à des heures non élucidées et à intensifier des informations sur la question de la sécurité des journalistes sur le terrain ».

Enfin,  le SPPG sollicite que la salle de montage vidéo soit baptisée « salle Abdoulaye Bah  » en guise de reconnaissance pour sa passion pour l’audiovisuel.

Tour à tour,  ministres de la République,  députés, journalistes, membres de la famille ont succédé le haut de la tribune pour rendre un dernier hommage à notre confrère.  Tous ont témoigné la disponibilité,  le sens d’humour, la bravoure et le professionnalisme d’Abdoulaye Bah.

Après ce symposium,  le cortège funèbre a bougé pour Dinguiraye,  la ville natale du défunt.

Abdoulaye Bah sera inhumé demain vendredi après la prière de vendredi à Dinguiraye, en présence de ses parents, amis et collaborateurs.

Que son âme repose en paix.

Amine.

Six mois de prison requis contre Sidiki Mara

Le procès d’Aboubacar Sidiki Mara, secrétaire général adjoint de l’UGTG s’est ouvert ce jeudi, 21 juin 2018 devant le TPI de Dixinn. Le procureur a requis 6 mois de prison contre le syndicaliste, poursuivi pour incitation à la révolte entre autres.

Un mois et deux semaines après son arrestation, Aboubacar Sidiki Mara, secrétaire général adjoint de l’union générale des travailleurs de Guinée (UGTG), a comparu ce jeudi, 21 juin 2018 devant le Tribunal de première instance de Dixinn. Poursuivi pour incitation à la révolte, manifestation illicite et attroupement dans les extensions d’une société minière ou portuaire, le syndicaliste a plaidé non coupable.

Durant les débats houleux et contradictoires, Sidiki Mara, appuyé par ses avocats Maître Paul Yomba Kourouma et Maître Zézé Guilavogui, a tâché de convaincre le tribunal qu’il était à Boké uniquement pour exercer son travail de syndicaliste et qu’il ne s’est nullement rendu coupable des faits qui lui sont reprochés. Une version que le ministère public a balayée d’un revers de la main, soutenant que le syndicaliste est effectivement coupable des faits articulés contre lui.

Et c’est pourquoi, le procureur, Sidi Souleymane N’diaye, dans son réquisitoire, a demandé la condamnation d’Aboubacar Sidiki Mara à 6 mois de prison et au payement d’un million de francs d’amende. Mais les avocats de la défense ont aussitôt répliqué dans leurs plaidoiries, sollicitant le renvoi de leur client des fins de la poursuite pour délit non constitué.

Après avoir écouté les deux camps, le tribunal a décidé de renvoyer l’audience au 28 juin prochain pour rendre le verdict. En attendant, Sidiki Mara, arrêté dans la nuit du 05 au 06 mai dernier dans sa chambre d’hôtel à Boké, reste en détention à la maison centrale de Conakry. Le syndicaliste était allé installer des structures de l’UGTG dans certaines sociétés minières de Boké, lorsqu’il a été arrêté, sur instructions du président de la République dit-on, et conduit à Conakry où il est écroué depuis lors.

Kaloum: des mototaxis interdits de circulation à partir du 25 juin

Les mototaxis ne circuleront plus dans la commune de Kaloum à partir du lundi 25 juin, a annoncé le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile.

L’information a été confirmée par le Directeur national de la sécurité routière, le Contrôleur général de police Babacar Sarr qui précise que la mesure ne concerne que les taxi-motos.

Par ailleurs, le patron de la sécurité routière, Hamidou Babacar Sarr a rappelé qu’il s’agit de l’exécution d’un arrêté numéro 8064 en date du 29 mai 2016 du département en charge de la Sécurité et de la Protection Civile portant sur la réglementation de la circulation des taxi-motos à Conakry.

«Les taxi-motos peuvent circuler dans toutes les quatre communes de la capitale à l’exception de la commune de Kaloum», a-t-il insisté.

Pour Babacar Sarr, il est question de rendre fluide la circulation routière dans le centre-ville Kaloum.

Il faut rappeler que c’est l’ancien ministre de l’Intérieur, Mahamoud Cissé qui a été le premier à vouloir mettre cet arrêté en exécution, mais a dû finalement y renoncer en raison de la farouche résistance que les jeunes taxi-motards lui ont opposée à les jeunes motards.

A Faranah, des transporteurs dans la rue pour protester contre «les exactions de la police routière»

Des transporteurs de Faranah sont descendus dans la rue dans la matinée du mercredi, 20 juin 2018. C’était pour protester contre ce qu’ils qualifient d’exactions de la police routière locale.

La manifestation a eu lieu à la rentrée d’un pont métallique situé dans la ville où des policiers avaient érigé un barrage de contrôle.

C’est aux environs de 10 heures que cette manifestation a éclaté à la rentrée d’un pont métallique construit sur le fleuve Niger dans la ville de Faranah. Des agents de la police routière avaient érigé un barrage de contrôle sur les lieux. Ce qui a été perçu par le syndicat des transporteurs de la ville comme un moyen d’arnaquer les chauffeurs. Ils ont décidé donc de descendre dans la rue pour se faire entendre.

Des conducteurs de moto ont également rejoint le mouvement. Ils veulent par-là exprimer  leur ras-le-bol face au comportement des agents de police postés au niveau de ce pont.

Selon les manifestants, les policiers « sont là uniquement pour nous arnaquer  (…) Ils te demandent une forte somme d’argent qui varie entre 100.000 et 300.000 GNF ».

Les manifestants en colère, ont pris toutes les motos qui étaient garées sur les lieux pour aller les déposer au siège du syndicat des transporteurs.

Guinée: Le forum national des états généraux de droits de l’homme ouvre ses portes

Les travaux du forum national des états généraux de droits de l’homme ont débuté ce mercredi 20 juin 2018 à Conakry.

À l’entame,  une minute de silence a été observé pour le repos de l’âme de Abdoulaye Bah journaliste, décédé lundi dernier des suites d’un accident de la route.

Dans son discours,  le ministre de l’Unité nationale et de la  Citoyenneté a insisté sur  la nécessité de réconcilier les guinéens. Il appelle l’Etat à prendre ses responsabilités.  « Il n’est jamais injuste de rappeler à l’État sa responsabilité en matière de protection des droits de l’homme », affirme-t-il.

« Cela rappelle la nécessité de prendre en compte l’impératif d’organiser la réconciliation nationale. Notre pays a besoin de se réconcilier. Je crois qu’on a pas besoin de porter des lunettes pour savoir qu’en Guinée, nous sommes dans un malaise national et que nous avons besoin de garantir à chacun, sa place dans la société guinéenne », a dit Gassama Diaby

« La question des droits de l’homme n’est pas une question théorique, elle est au cœur de la vie de chacun de nous et doit être au cœur de la  politique du gouvernement ».

Selon Gassama Diaby,  ce forum national est la concrétisation d’une vision.

« Ce forum représente la dernière étape difficile pour ce qui concerne les états généraux des droits de l’homme  entamés en 2014. Les états généraux est une vision pour faire de la Guinée un pays émergent à l’horizon 2040. Les consultations ont permis de sensibiliser les populations sur leurs droits et leurs devoirs, de les conscientiser aux enjeux liés à la politique des droits de l’homme. Deux ateliers ont ensuite eu lieu en 2016 et ont permis d’élaborer les rapports diagnostics de la  situation des droits de l’homme », a rappelé Gassama Diaby.

« Les droits de l’homme sont indispensables à la vie sociale et politique harmonieuse et paisible »,  a conclu Khalifa Gassama Diaby.

Le ministre de la Justice, représentant le président de la République a félicité son homologue de l’Unité nationale pour la persévérance.

Maître Cheick Sakho a rappelé que la thématique des droits de l’homme c’est quelque chose qui est innerant. Pour lui, la lutte contre l’impunité est liée à la défense des droits de l’homme.

Par ailleurs,  Maître Cheick Sakho,  ministre de la Justice garde des sceaux, a rassuré l’auditoire de la tenue du procès des massacres du 28 septembre 2009 qui ont eu lieu au stade du même nom.

« Le procès se tiendra en Guinée.  Je ne suis magicien pour donner une date mais,  il se tiendra en Guinée. La Guinée relèvera ce défi », a-t-il entonné.

L’ouverture des travaux a connu la présence des représentants des institutions républicaines,  les représentants des partenariats techniques et financiers.

Ce forum durera trois  jours et prendra fin le mercredi 22 juin 2018.

Début officiel de l’exportation de la bauxite de Dian Dian

La Compagnie de bauxite et d’alumine de Dian Dian, a officiellement démarré ce mardi, 19 juin 2018, l’exportation de son riche minerai de bauxite de Dian Dian à la teneur moyenne de 59%.

L’entreprise avait obtenu sa convention de base depuis 2001. La cérémonie officielle de lancement a eu lieu au port minéralier de Taressa dans la commune rurale Kamsar à Boké et a été présidée par le Chef de l’Etat, le Pr Alpha Condé.

L’ambassadeur de Russie en Guinée, Son Excellence Alexandre Bregadzé, des responsables de la société RUSAL et de toutes les autorités locales y ont également pris part.

Le début de l’exploitation marque la deuxième étape consistant à l’exportation de ce produit, extrait du gisement de Dian Dian, de classe mondiale.

Avant de procéder au lancement des opérations de chargement de la bauxite dans le bateau qui mouillait aux larges, le président de la République, le Pr Alpha Condé a tout d’abord félicité la compagnie Rusal pour avoir honoré son engagement. Le chef de l’Etat a ensuite interpellé les populations, les autorités administratives et politiques, ainsi que les responsables de RUSAL, chacun sur ses responsabilités.

« J’invite les populations de Boké à soutenir toutes les actions de RUSAL dans la région. C’est la condition préalable à tout développement de notre pays. J’invite aussi la compagnie RUSAL à respecter le contenu local du code minier guinéen. Il s’agit notamment de son implication au développement communautaire et la protection de l’environnement. J’invite la société à accélérer son développement notamment par la construction de sa raffinerie d’alumine. L’Etat de son côté, s’engage à tout mettre en œuvre pour l’accompagner », a dit le président de la République.

Dans son discours de circonstance, le Directeur business alumine de la société Unie RUSAL, Yakov Itskov, a rappelé les efforts conjugués entre la Guinée et la compagnie RUSAL qui ont abouti à cette phase d’exportation du produit de la COBAD. Il a révélé que la première phase du projet a coûté quelques 220 millions de dollars à RUSAL et permis de créer non seulement la mine, mais aussi des routes et des embranchements de rails et du port minéralier. Monsieur Itskov a ensuite annoncer qu’ « avec la COBAG, RUSAL qui contribue depuis 15 ans au développement de la Guinée, va créer 1 300 emplois directs et va exporter trois millions de tonnes de bauxite par an. Cette capacité va augmenter jusqu’à six millions de tonnes dans les prochaines années », a promis ce responsable de RUSAL.

Le gisement de bauxite de Dian Dian, situé dans la préfecture de Boké, s’étend sur une superficie de de 120 km. Sa teneur moyenne est estimée à 59%, faisant de lui le gisement le plus riche au monde.

Ses réserves sont évaluées à 564 millions de tonnes. La COBAD entend, dans les premières années, exporter 3 millions de tonnes de bauxite par an, avant de passer au double. La réalisation d’une raffinerie d’alumine est dans le programme de la compagnie même si aucune date n’est pour l’heure annoncée, à cause notamment de la situation de la relance de l’usine d’alumine Friguia, prévue ce mercredi, 20 juin 2018.

En Guinée, la société Unie RUSAL détient, en plus de la COBAD à Boké, la CBK à Kindia et le complexe bauxite-alumine de Fria, faisant d’elle l’une des plus importantes sociétés minières de la place.

Conakry accueille la 10e AG ordinaire de l’Association des Sociétés Croix-Rouge et Croissant Rouge

La 10e assemblée générale ordinaire de l’ACROFA (Association des Sociétés Croix-Rouge, Croissant Rouge Francophones, Hispanophones et Lusophones d’Afrique) s’est ouverte hier, mardi, 19 juin 2018 à Conakry. C’est la première fois que la capitale guinéenne et le pays  abrite l’évènement qui regroupe 32 pays.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mohamed Lamine Fofana, ministre conseiller à la présidence, chargé de la relation avec les institutions républicaines.

Durant deux jours, les participants vont élire les membres du nouveau bureau.  Ils devront ensuite réfléchir sur les questions principales comme la migration, a indiqué le comité d’organisation.

Youssouf Traoré, président de la Croix Rouge guinéenne s’est réjoui du fait que la Guinée accueille pour la première fois un tel évènement.

Pour lui,  « C’est une première qui sera gravée dans la mémoire de tous les guinéens et particulièrement les volontaires, les amis, les sympathisants et les membres de la Croix Rouge guinéenne et ses partenaires », s’est-il réjoui dans son allocution.

« Par ses objectifs, la pertinence de ses thèmes, la présente assemblée de l’ACROFA augure logiquement un succès sans précédent. C’est pourquoi, je voudrais profiter de ces mots de bienvenue pour formuler le souhait ardent que chaque participant soit motivé à contribuer aux échanges à travers un partage d’expérience, de manière à donner à cette assemblée générale la place de choix qu’elle occupe dans la sainte initiative et des stratégies mises en place pour inspirer les progrès et renforcer la solidarité agissante au sein des différentes plateformes du mouvement de la Croix Rouge et du Croissant Rouge », a-t-il ajouté.

Cette assemblée générale se tient au moment où l’humanité reste confrontée à certains défis humanitaires, notamment les questions liées au leadership et à la bonne gouvernance, les violences et l’extrémisme.

Assemblée nationale : quatre textes de lois adoptés à l’unanimité par les députés

L’assemblée nationale de Guinée a tenu, hier, mardi 19 juin 2018 une plénière portant sur l’adoption de quatre textes de lois

Cette plénière comptant pour la troisième tranche du chronogramme de la session des lois 2018, s’est tenue sous la présidence de l’honorable Claude Kori Kondiano, président de l’Assemblée nationale.

Lors de la rencontre, les députés présents ont voté à l’unanimité favorablement les quatre textes qui leur ont été soumis.

Il s’agissait d’autoriser la ratification du protocole au traité instituant la Communauté Economique Africaine relatif au parlement panafricain; du protocole à l’acte constitutif de l’Union Africaine relatif au parlement panafricain; de l’accord portant création de la zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) ; de l’accord de coopération entre le gouvernement de la République de Guinée et le gouvernement de la République Algérienne Démocratique et Populaire dans le domaine sanitaire vétérinaire