Mamou: une femme verse de l’eau chaude sur sa coépouse

L’acte s’est produit à  15 km de Mamou centre. La présumée auteure a été mise aux arrêts. Elle est actuellement détenue à la compagnie de gendarmerie de Mamou.

La victime Habibatou Sow,  était en train de cuisiner quand sa coépouse du nom de Hadiatou Barry l’a surprise avec de l’eau bouillante qu’elle a versé sur son corps.

Venus aux secours, les voisins étaient obligés de mettre de la boue sur le corps de la victime pour atténuer la douleur.  Habibatou sera ensuite transportée à l’hôpital régional de Mamou.

« Nous avons reçu une femme brûlée au niveau du visage,  au niveau du thorax et au niveau des membres inférieurs. Une brûlure vraiment étendue. Il paraîtrait qu’elle a été brûlée avec de l’eau chaude avec une douleur très vive. Nous avons fait ce que nous devons faire pour les premiers soins», explique Dr Serimbe Diallo,  chef service d’urgence de l’hôpital régional de Mamou.

Couchée dans son lit de malade, la victime explique qu’elle était assise tranquillement dans la cuisine en train de préparer à manger. C’est là que sa coépouse l’a surprise avec de l’eau bouillante qu’elle a versé sur son corps.

Selon les informations,  Habibatou Sow est à son deuxième mariage. C’est suite au décès de son premier mari qu’elle a été remariée par le jeune frère de ce dernier qui avait déjà une première épouse.

Selon les voisins,  depuis ce mariage, un conflit latent et mal géré a souvent éclaté entre les deux coépouses.

Cet acte serait donc un règlement de compte de la part de la première épouse. Aux dernières nouvelles,  on apprend que la présumée auteure de cet acte, Habibatou Barry a été interpellée et se trouve détenu à la gendarmerie de Mamou pour des fins d’enquête.

Boké : Alpha Condé va présider la cérémonie de lancement des activités de la COBAD

Le président de la République, Alpha Condé est à Boké où il va présider la cérémonie de lancement  des activités de La Compagnie de bauxite et d’alumine de Dian Dian, COBAD.  La compagnie démarre officiellement l’exportation de son minerai ce mardi 19 juin 2018.

Elle avait obtenu sa convention de base en Guinée il y a 17 ans.

La COBAD, est basée à Dian Dian dans la région de Boké pour l’exploitation du gisement de bauxite, le plus riche au monde.

Pour une première phase, le minerai extrait sera transporté par train de Dian Dian à Kamsar et évacué par un port minéralier, installé par RUSAL.

La mise en place d’une raffinerie d’alumine pour la transformation en produit semi-fini de la bauxite devra suivre.

A noter que la COBAD, appartient au  géant russe spécialisé dans la production de l’aluminium, RUSAL.

Mohamed Lamine Doumbouya nommé ministre à la présidence de la République

Dans un décret lu à la  (RTG) Radio Télévision Guinéenne, le président  Alpha Condé a nommé Mohamed Lamine Doumbouya,  précédemment ministre du Budget au poste de ministre à la présidence de la République.

L’article 2 du même  décret indique que  le ministre Doumbouya sera chargé de conseiller le président de la République sur les relations avec les institutions multilatérales de financement, les fonds souverains et les fonds d’investissement  publics et privés sur les questions monétaires et bancaires ainsi que sur la réforme des finances publiques.

Selon toujours le décret présidentiel, le ministre à la présidence travaillera en étroite collaboration avec les membres du pool économique à la présidence.

 

Décès du journaliste  Abdoulaye Bah: voici le programme des obsèques 

Après concertations entre les sages de Dinguiraye à Conakry, les autorités  guinéennes et la direction de Guinéenews, il a été convenu que les obsèques de notre regretté ABDOULAYE BAH, se dérouleront comme suit :

Jeudi 21 juin à 7 heures: la levée du corps à la Morgue de l’hôpital Sino-guinéen de Kipé ;

10 heures : Symposium organisé par le gouvernement guinéen au Palais du Peuple ;
Après le symposium, départ de la dépouille mortelle de Conakry pour Dinguiraye, sa ville natale.

Vendredi 22 juin : inhumation du corps  après la prière de 14 heures à Dinguiraye.

Par ailleurs, il faut  préciser que les condoléances d’usages sont reçues chez le défunt à Petit Symbaya, carrefour feu rouge, sur la transversale Cosa-Nongo.

Décès du journaliste Abdoulaye Bah: réaction de la société civile.

Notre confrère Abdoulaye Bah journaliste reporter du site Guineenews n’est plus.  Il est décédé ce lundi matin à l’hôpital Sino Guinéen de kipé  des suites d’un accident.

Dès l’annonce de cette triste nouvelle,  les personnes ont rallié la maison mortuaire située à petit simbaya dans la commune de Ratoma.

C’est le cas de Abdourahmane Sanoh président de la plateforme des citoyens unis pour le développement (PCUD).

Pour lui, Abdoulaye Bah était le journaliste le plus brillant de sa génération. « C’est une perte énorme. Malgré son jeune âge,  Abdoulaye Bah était un grand journaliste avec un sens aigu de la rigueur, du professionnalisme qu’il mélangeait avec une humilité inégalée. C’est une immense perte pour la nation, parce qu’il s’agit d’un des journalistes les plus brillants de sa génération et qui a porté beaucoup d’espoir pour le métier de journaliste qui est un métier extrêmement difficile dans notre pays ».

Paix à l’âme de notre confrère.

Disparition du journaliste Abdoulaye Bah: réactions des associations de presse

Abdoulaye Bah était un journaliste reporter du site d’informations Guineenews. Samedi dernier,  il a été fauché par un véhicule rempli de jeunes garçons ivres qui apparemment revenaient d’une veillée. L’accident s’est produit aux environs de 4heures du matin pendant que des journalistes couvraient une opération de déguerpissement entamé ce jour par le ministre des travaux publics et celui de la jeunesse.

Ce lundi matin,  à la famille mortuaire, à petit simbaya, les patrons et associations  de presse étaient inconsolables.

Siddy Diallo,  secrétaire général du syndicat de la presse privée de Guinée. « Au nom du syndicat de la presse privée de Guinée,  nous présentons nos sincères condoléances à la nation guinéenne. Nous retenons de Abdoulaye Bah,  un homme très ouvert, très gentil, malgré son statut de reporter, il est un grand homme.  Nous affirmons sans nul doute que ce lundi reste un lundi noir pour la presse guinéenne. Sincèrement parlant,  les mots manquent pour le qualifier. Abdoulaye Bah a aimé son métier.  De par ce métier,  il était apprécié par tout le monde. Malheureusement le débat guinéen est politique mais par ce côté politique,  ce monsieur était côtoyé par tout le monde que ce soit à la mouvance ou à l’opposition….. »

Par ailleurs, Siddy Diallo, secrétaire général de la presse privée de Guinée, interpelle la sécurité routière à prendre ses responsabilités pour éviter des cas pareils dans l’avenir.

« Au-delà du décès de notre confrère,  il faudrait que les autorités puissent prendre des dispositions concernant cette épineuse question de la circulation routière en Guinée parce qu’on ne peut pas continuer à chaque fois de pleurer nos morts. Si c’est une mort naturelle,  on peut continuer de se remettre à la volonté de Dieu. Mais Abdoulaye c’est un soulard venu de nulle part qui l’a percuté et voilà la mort s’en est suivie. Au lieu de continuer à pleurer nos morts, la sécurité routière doit prendre ses responsabilités pour nous éviter ces accidents pareils.»

Au nom de l’Union des radios et télévisions libres de Guinée, (Urtelgui), Sanou Kerfala Cissé,  président de l’union a présenté ses condoléances à la presse et à la  nation guinéenne.

« Mes sentiments sont des sentiments de tristesse,  de désolation.  Vous ne pouvez pas imaginer l’émotion,  la douleur,  la colère qui me traversent. Abdoulaye Bah nous l’avons connu.  C’était un garçon plein d’humilité, d’humour,  de professionnalisme.  Je l’ai connu dans un premier temps au journal l’observateur, jusqu’à notre dernière rencontre, ce monsieur n’a jamais appelé un aîné par son nom. Il a toujours dit koto (grand frère)  avait sa façon à lui de respecter les aînés. Il était timide mais nous n’étions pas aussi surpris de l’évolution positive qu’il a enregistrée dans ce métier parce qu’il avait l’amour de ce métier. Rien qu’à voir l’heure à laquelle cet incident malheureux s’est produit qui, malheureusement vient allonger la liste des journalistes victimes des accidents de la route, ça prouve à suffisance son amour et son professionnalisme.  Le peuple de Guinée vient de perdre une personnalité du monde des médias qui avait tout donné à notre profession,  il est tombé l’arme à la main. Nous sommes littéralement affligés, nous sommes désorientés, désœuvrés. Au nom des membres de l’union des radios et télévisions libres de Guinée, nous prions pour le repos de son âme. »

Amadou Tham Camara, l’employeur de Abdoulaye Bah et madame Bah Marie Louise épouse de Abdoulaye Bah, n’ont  pas pu s’exprimer. Ils restent  pour le moment inconsolables.

Diop Ramatoulaye depuis la maison mortuaire.

Décès du journaliste Abdoulaye Bah: le gouvernement prend es funérailles en charge.

Notre confrère Abdoulaye Bah du site Guineenews est décédé ce lundi à l’hôpital Sino Guinéen de Kipé des suites d’un accident de la route survenu samedi dernier aux environs pendant qu’il couvrait les travaux d’assainissement de la ville de Conakry en compagnie du ministre de la Jeunesse Mouctar Diallo et celui des transports Moustapha Naite.

Ce matin, journalistes, patrons de presse,  et ministres ont rallié  la maison mortuaire. La  tristesse et la désolation se lisaient sur tous les visages.

Pour Mouctar Diallo,  Abdoulaye Bah est un martyr.

« On a engagé une opération Conakry ville propre pour rendre la capitale propre. Pour avoir un environnement sain, pour que les routes soient praticables. Nous étions dans cette opération aux environs de 3heures du matin, c’est là que notre frère Abdoulaye Bah a rendu l’âme. Donc c’est pour dire qu’il a rendu l’âme sur le champ de bataille.  Il était au service de la nation quand Dieu l’a rappelé donc c’est un martyr. Tout cela constitue un sentiment de satisfaction et une source d’apaisement pour nous ».

Le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi jeunes a annoncé les dispositions prises par le gouvernement pour les funérailles de notre confrère.

« Le gouvernement a dit qu’il est très solidaire et prend en charge tout ce qui est lié aux funérailles et il reste à l’écoute de sa famille parce que nous considérons que Abdoulaye Bah doit continuer à vivre à travers sa famille notamment son épouse ».

Coyah: un jeune meurt noyé dans une carrière de granite

Le drame s’est produit dans la sous-préfecture de Bentouraya, préfecture de Coyah. Un jeune maçon de profession, âgé d’une vingtaine d’années a disparu le samedi 16 juin 2018 aux environs de 16h dans la carrière de granite de Bentouraya.

Sous le choc, un de ses amis est revenu sur les circonstances de cette disparition.

« Nous étions là ensemble, quand nous sommes venus. Moi je lui ai dit de ne pas descendre dans l’eau, mais il m’a dit qu’il sait nager et moi j’ai dit que je ne descends pas dans l’eau. C’est ainsi qu’il est parti avec certains jeunes et quand il est arrivé au beau milieu de la marre, il a dit qu’il est fatigué, c’est au moment de son retour qu’il a disparu», raconte-t-il.

Mamadou Djouma, grand frère du jeune affirme que c’est la première fois que son jeune frère s’est dirigé vers cette carrière.

« Il a un peu duré avec moi ici. Mais pour qu’il vienne au niveau de la carrière, c’est la première fois. Depuis hier, on le cherche mais on ne l’a toujours pas trouvé. Ce sont des jeunes du quartier qui se sont portés volontaires pour mener les recherches. »

« Les services de secours ne sont pas là, alors que c’est eux qui devaient faire les recherches à la place des jeunes », s’est-t-il indigné.

Selon le chef de quartier de Bentouraya, Abdoulaye Soumah,  ce genre d’incident est récurent dans cette carrière. Il dénonce la négligence des autorités.

«  Nous sommes inquiets par rapport à cette situation. Dans ce bas-fond d’une profondeur de près de 150 mètres, il n’est pas facile d’éviter ces genres de cas. Ce n’est pas la première fois qu’un tel cas se produit ici. Depuis qu’on a fermé cette carrière de granite aucune disposition n’a été prise par les autorités. Il faut que les autorités nous aide à prendre des dispositions pour ne pas que d’autres cas arrivent »,  lance-t-il.

Pour l’heure,  le corps du jeune reste introuvable. Mais les chercheurs maintiennent le cap et gardent l’espoir de retrouver ce jeune maçon.

Le journaliste Abdoulaye Bah a succombé à ses blessures

Victime d’un accident de la circulation samedi dernier au rond-point de Matoto alors qu’il couvrait la campagne d’assainissement, Abdoulaye Bah a rendu l’âme tôt ce lundi à l’hôpital Sino-guinéen où il avait était interné.

Le journaliste qui a succombé à ses blessures avait été gravement blessé.

Selon son employeur, il était entré dans le coma après l’accident. Une situation qui a suscité la mobilisation du président de la République, du premier ministre, plusieurs membres du gouvernement, le chef de file de l’opposition et la presse.

Tous les représentants des administrations se sont relayés à son chevet. On priait que son tableau clinique qui déclinait à cause d’une hémorragie cérébrale, s’améliorât afin de pouvoir prendre en toute sécurité un avion médicalisé qui avait été promis par Alpha Condé pour des soins à l’étranger.

Abdoulaye a travaillé à l’hebdomadaire avant d’intégrer la rédaction de guineenews. Il laisse derrière lui une veuve.

La rédaction de journaldeconakry.com présente ses condoléances à la famille, aux amis et collaborateurs du défunt.

Alpha Condé au chevet des journalistes blessés

Alpha Condé s’est rendu au chevet des journalistes blessés dans un accident de la circulation alors qu’ils étaient en plein service.

L’accident est survenu hier, dimanche, 17 juin 2018, à Matoto, dans la capitale guinéenne.

Venu s’enquérir de l’état de santé des journalistes blessés, le président Alpha Condé a dit qu’il n’est malheureusement pas possible d’évacuer Abdoulaye dans son état actuel.

« Son état est grave, mais, les médecins vont faire leur mieux. Les autres, ça va. On ne peut pas l’évacuer comme ça, il faut laisser les médecins faire leur travail », a dit le président Alpha Condé.

 

Deux journalistes blessés dans un accident de la circulation

Deux journalistes ont été blessés dans un accident de la circulation survenu le dimanche 17 juin au rond-point de Matoto.  Il s’agit d’Abdoulaye Bah de guineenews.org et Koria Abou Kourouma, cadreur à Espace Tv.

Les deux confrères couvraient la campagne d’assainissement instaurée par le gouvernement T au rondpoint de Matoto.

Cette campagne était présidée par le ministre des Travaux Publics, Moustapha Naïté.

C’est au moment des interviews qu’un véhicule, en provenance de l’aéroport a percuté un autre véhicule.

Ce dernier a percuté Abdoulaye Bah de Guineenews.org et le cadreur du groupe Hadafo médias, Abou Koria Kourouma qui étaient arrêtés sur le terre-plein. Ils ont été admis à l’hôpital sino-guinéen.

Coupe du monde 2018: EDG vole au secours des téléspectateurs

La coupe du monde de football a démarré ce jeudi 14 juin 2018 en Russie. Cet événement sportif est un moment très important pour la population guinéenne en générale et la jeunesse en particulier.  L’enjeu est non négligeable et il convient de garantir une desserte en électricité continue et sans perturbations pour éviter tout débordement ou soulèvement.

C’est pourquoi,  l’électricité de Guinée ( EDG) a pris des dispositions pouvant permettre à la jeunesse guinéenne de suivre la coupe du monde même quand la guinéenne d’électricité est hors touche.

Pour  permettre aux Guinéens de suivre la coupe du monde de football, EDG a prévu l’équipement de 68 maisons de jeunes.  C’est ce qu’ont fait savoir l’administrateur général de l’EDG et le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique en compagnie du ministre de la Jeunesse et celui de l’Information et de la communication lors d’un point de presse organisé ce jeudi à Conakry.

«  À défaut de pouvoir assurer un service d’électricité 24h/24, nous avons mis en place un projet appelé opération coupe du monde « MEH-EDG » qui consiste à la mise en place de « Fan Zones » dans la capitale et à l’aménagement de 68 maisons de jeunesse dans tout le pays.  Ces espaces constituent des espaces stratégiques, représentants des lieux de passage habituellement très fréquentés et assez important pour accueillir en nombre les populations.  Ces espaces sont aménagés et sécurisés pour en faire des lieux de rassemblement propices au suivi des matchs », a expliqué Abdembi Attou Administrateur Général d’EDG.

«  Jusqu’au 30 juin, (période d’etillage) de 15h à minuit,  les groupes et les centrales seront allumés pour permettre à la population de suivre les matchs et le coût supplémentaire de réalisation notamment en carburant  est estimé entre 3 à 5 milliards de francs guinéens », précise-t-il.

Selon les conférenciers,  à ce jour, les communes de Dixinn, Kaloum, Matam,  Ratoma disposent chacune de 4 maisons de jeunes et équipées et la commune de Matoto en a 5. Des équipements complets seront aussi installés à Bambeto,  Cosa, Wanindara, jusqu’à Kagbelen.

Ce projet concerne toute l’étendue du territoire national

Parmis les Fan zones on dénombre: 2 à Kaloum (le mackity et samori), 2 à Dixinn dont 1 à terrasse et 1 à Bondi,  2 à Matoto notamment à Kabinet et GBessia,  et 3 Fan zones à Ratoma dont Nongo (grand terrain) , Lambangni et Cobaya.

Le ministre de l’Information et de la communication a indiqué que la RTG a acquis le droit de la diffusion des matchs  donc les téléspectateurs pourront suivre certains matchs à Conakry comme à l’intérieur du pays. La RTG a aussi accueilli 14 émetteurs de 500w qui sont aujourd’hui déployés à l’intérieur du pays. La visibilité des matchs sera effective partout où la RTG est reçu sur le territoire grâce aux équipements solaires qui seront installés dans toutes les sous-préfectures du pays et le déploiement de ce dispositif est effectué à 55%.

La sécurité des équipements et des téléspectateurs sera assurée par les forces de l’ordre.

Il faut préciser que cinq jeunes ont été déjà ciblés et formés par quartier à la l’utilisation et l’entretien des équipements.  Les conférenciers lancent un appel aux téléspectateurs de ne pas se laisser emporter par la passion jusqu’à endommager les équipements.

Education : réaménagement du calendrier des examens

Le calendrier des examens nationaux session 2018 a été modifié par le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation. Initialement des examens devaient se tenir du 18 juin au 03 juillet 2018, le

Ce réaménagement s’applique juste pour l’entrée en 7e, le BEPC et le Baccalauréat selon les nouvelles dates suivantes:

Du mercredi 20 au vendredi 22 juin 2018 pour l’Examen de fin d’Etudes Élémentaires ;

Du samedi 23 au mardi 26 juin 2018 pour le BEPC

Du mercredi 27 au samedi 30 juin 2018 pour le Baccalauréat Unique.

Ce réaménagement est dû à nombreuses perturbations causées par les grèves répétitives mais aussi par certaines contraintes logistiques.

Le ministre de l’Education Nationale a fait une communication relative à ce réaménagement des examens nationaux 2018, au cours du conseil des ministres de ce jeudi 14 juin 2018.

La fête de l’Eïd El Fitr se célèbre ce vendredi en Guinée

Les festivités marquant la fête du Ramadan ont lieu ce vendredi 15 juin en Guinée.

L’annonce a été faite hier, dans une déclaration lue sur les ondes des medias d’Etat ce jeudi 14 juin 2018, le Secrétaire Général des Affaires Religieuses .

Selon Aly Jamal Bangoura, la lune qui annonce la fin du mois de ramadan a été observée le jeudi 14 juin en Guinée.

A cette heureuse occasion, le secrétaire général des Affaires Religieuses demande à tous les fidèles musulmans de Guinée de fêter ce vendredi 15 juin 2018.

 

Elie Kamano : «ce que je n’ai pas gagné dans la musique ce sont des résultats»

Elie Kamano est un artiste, compositeur, écrivain guinéen.  Il est aussi acteur de la société civile.

Il est auteur de plusieurs albums et tubes vendus en Guinée et à l’international.

Jusque-là, artiste et acteur de la société civile,  défenseur des droits humains,  Elie Kamano a rasé ces rastas et a dit au revoir à la musique.

Désormais,  le raggaeman pose ses valises dans la politique.

Dans cette interview qu’il a bien voulu accordée à journaldeconakry.com, Elie Kamano parle de ses motivations,  de ses objectifs entre autres.

Bonjour Élie. Vous avez décidé de stopper la musique et de vous lancer dans la politique.  Dites-nous qu’est-ce qui motive votre décision ? 

Elie kamano: Ce qui motive ma décision c’est d’abord la frustration,  c’est le ras de bol généralisé dans une société où ce qu’on croyait être la solution à nos problèmes est en réalité les vrais  problèmes  à la solution à nos problèmes. Donc je ne peux pas accepter d’observer pendant 21 ans cette crise qui va de mal en pire,  que je dénonce tous les jours dans mes chansons. Je ne peux pas accepter et comprendre qu’on ne trouve pas de solutions parce que tout simplement   les gens n’ont pas la volonté patriotique de trouver des solutions et d’améliorer les conditions de vie des guinéens.  Alors j’ai décidé de descendre dans l’arène politique afin d’être un décideur qui pourra impacter demain sur les décisions qui amèneront justement la Guinée à être dans le rang  des pays émergents.

On se souvient récemment vous avez annoncé votre participation aux élections communales du 04 février. Sauf qu’à la dernière minute,  vous avez désisté.  Pourquoi ? 

J’ai désisté parce que j’ai compris que en devenant Maire je réduisais mon champ d’action et  ma capacité de mobilisation  en Guinée parce que devenir Maire c’est être mandaté par les populations d’une commune. Alors j’ai compris après l’action de Boke que la jeunesse dans son ensemble me considère et que je suis à une autre dimension et que cette dimension me permet aujourd’hui de m’engager à la députation ou à la présidentielle.

Alors,  après 21 ans de carrière musicale,  Elie se lance en politique. Est-ce un adieu à la musique ? 

Ce n’est pas un adieu c’est tout simplement un au revoir. Je dis au revoir à la musique ça veut dire à nous revoir, on peut se revoir à tout moment mais pour le moment, je raccroche d’abord pour que les Guinéens sachent que j’ai enlevé mes rasta pour que les guinéens sachent qu’au-delà des rastas, je porte cet amour à la musique à travers ce peuple,  c’est le peuple qui m’amène à aimer la musique. C’est le peuple qui m’amène à lutter dans la musique.  Je suis un soldat du peuple.  Alors je suis tenu obligé de me soumettre à la volonté du peuple qui en son sein a certaines valeurs et ces valeurs voudraient que quand tu penses présidentielle que tu sois sérieux même dans ta tenue vestimentaire et même dans ta présentation physique.

Est-ce que vous pensez qu’en intégrant la politique  vous aurez plus de liberté de ton pour dénoncer les tares dont vous avez toujours fustigé dans vos chansons?

Je pense qu’on peut tout reprocher au professeur sauf le fait d’arrêter des personnes pour leur conviction.  Je suis la seule personne en tant que activiste qui a été arrêté trois fois ici.  Tous les opposants,  même Jean Marc telliano qui a même dit que le président Alpha Condé n’est pas guinéen, n’ont jamais été inquiété où  arrêté. Je sais qu’en étant politique je jouirai de la même liberté et je ferais ce que je voudrais.

La politique ou la société civile nous donne la liberté d’expression parce qu’elle est recommandée par la législation.

Qu’est-ce que vous n’avez pas gagné dans la musique que vous comptez obtenir  dans la politique ?

Ce que je n’ai pas gagné en musique ce sont des résultats, l’impact concret et tout ce que j’ai chanté en musique ne s’est pas concrétisé au niveau des gouvernants.  Au niveau des gouvernés je tire comme profit le fait que j’ai gagné ma vie. Mais je ne peux pas modestement prendre l’argent que j’ai gagné dans la musique,  avec mes albums et  vivre à l’abri du malheur ou de la misère avec la pauvreté qui frappe la Guinée.

Il faut que les gens comprennent que je ne viens pas dans la  politique parce que je suis dans le besoin.  Je suis à l’abri du besoin grâce à mon combat.  Ce que je n’ai pas gagné c’est le changement de comportement effectif et systématique au sein des gouvernants parce que tout simplement,  ils ne changent pas de comportement c’est les mêmes qui sont là ce sont les mêmes qui nous empêchent d’évoluer et d’avoir une vie descente.  Je pense qu’en descendant dans l’arène politique,  qu’en devenant politicien et décideur je pourrais changer la donne.

Allez-vous créer un parti politique ou un mouvement en vue de vous présenter à l’élection présidentielle de 2020? 

Pour le moment un mouvement.

Comment va-t-il s’appeler ? 

Pour le moment je tais le nom parce que c’est une annonce. Nous venons avec un discours différent de celui des vieux de 80 ans qui viennent parce qu’ils n’ont que des souvenirs, ils n’ont pas d’avenir.  Et cette jeunesse qui a envie de contrôler l’appareil exécutif doit avoir confiance aux jeunes parce qu’il n’y a que nous les personnes de la même génération qui pouvons changer la donne dans notre pays.

Votre dernier mot.

J’appelle tous les jeunes guinéens, indécis   de venir massivement dans ce mouvement qu’on va faire et qui deviendra un parti politique et en 2020 pour prouver dans les urnes que la Guinée a besoin de changer.  On ne peut pas continuer dans cet état léthargique des faits à accuser les dirigeants pendant que nous-mêmes on refuse de bouger.  Ceux qui pensent qu’Elie Kamano est fou, à eux,  je dirais que c’est les doux qui ont transformé le monde. Il faut qu’on arrête de diaboliser les nationalistes,  les panafricanistes,  les patriotes.

Compte rendu du conseil des ministres du 14 juin 2018

Conakry, le 14 Juin 2018 – Sous la présidence de son Excellence Monsieur le Président de la République, le Conseil des ministres a tenu sa session ordinaire ce jeudi 14 juin 2018 de 10h à 11h 30, avec l’ordre du jour suivant :

Présentation des membres du Gouvernement ;
Message de son Excellence Monsieur le Président de la République ;
Compte rendu des sessions ordinaires du Conseil interministériel tenues le mardi 05 et le mercredi 13 juin 2018 ;

Décisions.

Questions diverses.

Au titre du premier point de l’ordre du jour;

Les membres du gouvernement se sont présentés à Monsieur le Président de la république et le Premier Ministre a remercié le Président, au nom de tous, pour la confiance placée à l’équipe qu’il a la charge de coordonner.

Au titre du deuxième point

Le Président de la République a félicité les membres du gouvernement et a insisté sur le principe de solidarité gouvernementale. Il a également réitéré la nécessité d’observer une cohésion d’actions entre membres du gouvernement.

Le Chef de l’Etat a demandé au gouvernement d’observer la règle relative au secret des délibérations des conseils.

Le Président de la République a invité le gouvernement à prendre toutes les dispositions en vue de la couverture intégrale du territoire national en radio et télévision pour mieux informer les citoyens.

Le Chef de l’Etat a demandé aux ministres concernés par l’organisation des journées Nationales de l’élevage de prendre les dispositions pour assurer une réussite de l’évènement.

Au titre du troisième point de l’ordre du jour, Monsieur le Premier Ministre a fait le compte rendu des sessions ordinaires du Conseil interministériel tenues le mardi 05 et le mercredi 13 juin 2018.

Le Premier Ministre a fait le compte rendu de ses visites auprès des institutions de la république (Cour Constitutionnelle, Cour des Comptes, Assemblée Nationale, Cour Suprême, Institution Nationale Indépendant des Droits de l’Homme, Conseil Economique et Social, Haute Autorité de la Communication, le Médiateur de la République) et de certains leaders de partis politiques (UFDG et UFR). Il s’est réjoui du climat de convivialité qui a caractérisé ces visites et a rassuré les différents acteurs sur la disponibilité du gouvernement à travailler avec eux dans un esprit républicain.

Le Conseil a entendu successivement :

Le Ministère des Travaux Publics sur le Compte rendu relatif aux mesures d’urgence pour l’assainissement des villes.

Le Ministre a fait un état des lieux de la situation de l’assainissement de la ville de Conakry qui se résume comme suit :

Les canalisations sont bouchées par l’accumulation des déchets solides ainsi que des constructions anarchiques, obstruant l’écoulement des eaux ;
63 points de dépôts sauvages ont été identifiés dans la ville de Conakry, contribuant à la dégradation de la situation sanitaire ;

Pour faire face à cette situation d’urgence, l’Union Européenne s’est engagée à accompagner le gouvernement à travers un financement pour le traitement de 30 dépôts sauvage.

Le Budget de l’Agence Nationale d’Assainissement et de Salubrité Publique (ANASP) pour le plan d’urgence est estimé à 1,5 Milliards GNF.

Le conseil a apporté son soutien aux propositions du comité interministériel mis en place par le premier ministre pour l’assainissement des villes.

Le Ministère de l’Economie et des Finances a fait une Communication relative à l’Accord de Prêt pour le Projet d’aménagement hydroélectrique de Souapiti.

Le conseil a apprécié le montage financier relatif à la mise en place de cet accord de partenariat public-privé qui constitue un cas d’école.

Le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation a fait une Communication relative à l’organisation des Examens de fin d’année scolaire, session 2018.

Le ministre a fait état des difficultés liées à l’organisation des examens, à cause des grèves successives et de certaines contraintes logistiques.

Au titre des Décisions :

Le conseil a décidé de promouvoir la mise en place des Groupements d’intérêt économique, en faveur des jeunes et des femmes, pour l’assagissement des villes.

Le conseil a approuvé l’Accord de Prêt pour le Projet d’aménagement hydroélectrique de Souapiti et demande qu’il soit transmis à l’assemblée nationale en vue de son adoption.

Le conseil a demandé aux ministres concernés de prendre les dispositions pour que tous les examens nationaux de

l’enseignement général soient achevés au plus tard le 30 juin 2018.

Le conseil a décidé de consacrer les premières heures (de 06h à 11h) du dernier dimanche de chaque mois à

l’assainissement collectif des quartiers. Pendant cette période toute circulation est interdite.

Le conseil a décidé que chaque Ministre recevra une lettre de mission avec des objectifs précis.

Au titre des questions diverses

Le conseil a regretté la confusion entourant l’élection pour l’organisation de la coupe du monde de la FIFA en 2026. Le gouvernement réaffirme son attachement au principe de solidarité entre les pays Africains tel que prôné par l’Union Africaine.

Durant tout le mandat du Président de la République de Guinée à la tête de l’Union Africaine il a prôné et soutenu inlassablement la solidarité entre les pays Africains dans les processus de prise de décision au sein des instances internationales.

Le royaume du Maroc et la République de Guinée ont des relations d’amitié et coopération qui datent des indépendances et qui se sont renforcées au fil des ans.

Le gouvernement se souvient de l’assistance inestimable du Maroc lors de la douloureuse épidémie à virus Ebola et ne saurait privilégier un autre pays au détriment d’un membre de l’Union Africaine.

Avant de lever la séance, le Président de la république a donné de larges informations sur la situation nationale et Internationale.

Le Conseil des Ministres

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

Don de vivres : Vivo Energie/Guinée en partenariat avec l’ONG ARSyF/Guinée au secours des populations de Fria

Les autorités préfectorales et communales ont présidé, jeudi, 07 juin 2018, les opérations de remise de don de vivres aux communautés de Fria, offert par l’ONG, Association des Ressortissants et Sympathisants de Fria (ARSyF)/Guinée, en présence des sages, élus locaux, de la Direction générale de Vivo énergie et des bénéficiaires, rapporte le correspondant de l’AGP dans cette préfecture.
La société Vivo Energie Guinée, en partenariat avec l’ONG, ARSyF/Guinée vient de faire un don de vivres aux communautés de la préfecture de Fria, à la faveur du mois Saint de Ramadan.

A la cérémonie de remise de ce don, composé de 15 tonnes de riz et de 10tonnes de sucre, le président de ARSyF/Guinée, Daouda Bangoura a remercié Vivo Energie Guinée et l’a témoigné toute sa gratitude pour cet acte humaniste en faveur des communautés de Fria. Acte, selon lui, qui est en droite ligne du volet du sens de Ramadan de son ONG.

Il a, ainsi, rassuré les autorités préfectorale et communale et la Direction générale de Vivo énergie, de la répartition et la distribution correcte du don aux bénéficiaires.

De son côté, le directeur général de Vivo Energie Guinée, Sékou Bah a déclaré, que c’est une joie et un devoir pour lui et sa Direction de venir en aide aux populations de Fria par cet acte de solidarité.

«Cet acte vise à renforcer le partenariat entre sa société donatrice et l’ONG ARSyF, à laquelle il a demandé non seulement de poursuivre ces activités de développement communautaire, mais aussi de penser d’avantage à d’autres unités de développement pour redonner à Fria sa splendeur d’antan.

De l’autre côté, Amara Traoré de la Commune Urbaine (CU) et Alpha Mamoudou Diallo, secrétaire général chargé des Affaires administratives de la préfecture de Fria, ont, tour à tour remercié la donatrice pour tous les sacrifices consentis en faveur des populations de Fria. Et ont félicité et encouragé ARSyF pour tous les efforts qu’elle ne cesse d’apporter à la préfecture de Fria, dans divers domaines de développement.

A noter, que c’est par des prières et bénédictions que la cérémonie de remise officielle du don de vivres a pris fin.

Siguiri : Le lynchage du caporal-chef Aboubacar Condé cause une psychose à Konianda

Le village de Konianda vit, depuis jeudi, 07 juin 2018, à l’allure d’un village fantôme, vidé de tous ses habitants, on y rencontre que quelques responsables locaux et les éléments du Poste de la Gendarmerie, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture de Siguiri.

A l’origine, le lynchage du caporal-chef Aboubacar Condé, conservateur de la Nature et l’immolation par le feu de son corps par une foule en colère, au motif d’avoir «attenté nuitamment à la vie d’un certain Ibrahima Kébé dans un maquis de la place». C’était mercredi, 06 juin, à Konianda, village minier et frontalier relevant de la sous-préfecture de Doka dans la préfecture de Siguiri.

Aussi ignoble il parait, le forfait a été accompli devant le Poste de Gendarmerie vandalisé pour avoir servi de refuge à celui dont les manifestants réclamaient la peau. Ce n’est pas tout, car dans sa clandestinité à Konianda, caporal-chef Aboubacar Condé aurait joui du soutien et de la coopération dudit poste de Gendarmerie, mais qu’à cela ne tienne.

Son lynchage et son immolation par le feu semblent interpeler la conscience des présumés auteurs, qui aussitôt ont abandonné le village de peur d’en être poursuivis par la loi, confirmant ainsi la confiance qui se renforce autour de la Justice de Paix, du fait de la diligence et la neutralité dans le traitement des dossiers qui lui tombent dans les mains, sans compter la rigueur avec laquelle les décisions sont rendues et exécutées.

Ses sentiments sont partagés par les siguirinka (populations de Siguiri) à l’intention desquels les audiences, pour la plupart, sont sonorisées et les verdicts passés sur les 04 Radios de proximité. Telles dispositions, pourvu qu’elles y demeurent pour toujours, car il y va de l’équilibre social à l’échelle de la préfecture.

La mendicité une réalité en Guinée : Les tout-petits s’en mêlent à Conakry !

La mendicité prend des proportions inquiétantes en République de Guinée, notamment avec la venue des poupons, dont l’âge varie entre 03 et 07 ans, sur ce terrain. C’est du moins un constat fait par notre reporter, la semaine écoulée, sur l’échangeur situé entre la commune de Dixinn et celle de Matam, à Conakry.
Ces poupons, généralement issus des familles extrêmement pauvres, ne bénéficient d’aucune éducation de base, ne serait-ce que les inscrire dans une école ou dans un Centre d’apprentissage, où ils apprennent des métiers qui leur seront bénéfiques à l’avenir.

Très tôt les matins, ces poupons et leurs parents, en quête d’argent pour joindre les deux bouts, se rendent sur les lieux de grandes rencontres, dont entre autres, les marchés, les bureaux et les Mosquées, souvent fréquentés par des personnes jugées généreuses.

C’est ainsi sur l’échangeur de Madina dans la commune de Dixinn, notre reporter a constaté la présence d’un groupe d’enfants albinos assoiffés d’argent, qui barre le passage à toute personne qui refuserait de les donner des sous, empêchant ces derniers à vaquer à leurs occupations quotidiennes.

Des observateurs se posent la question de savoir le rôle que joue le Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance (MASPFE), quant à l’accompagnement des démunis en général, et des tout-petits en particulier.

Le président de l’AGG invite ses collègues en grève à revenir à de meilleurs sentiments

Réunie en Assemblée extraordinaire dans la matinée du lundi, 11 juin 2018, dans la salle d’Audiences de la Cour d’Appel de Conakry, l’Association des Greffiers de Guinée (AGG) a fustigé le comportement de certains de leurs collègues, qui ne conjuguent le même verbe avec elle, a suivi l’AGP.

Cette rencontre des techniciens de la procédure, placée sous les auspices du président de l’AGG, Bandjou Doumbouya, vise non seulement à ramener leurs collègues ‘’dissidents’’ à leur maison commune, mais aussi ensemble poursuivre les négociations avec les autorités compétentes pour le bonheur de tous les greffiers de Guinée.

Pour le président de l’AGG, l’Association dont il dirige n’est pas pour la grève. «Elle est pour l’amélioration des conditions de travail des greffiers».

Cependant, pour qu’il y ait grève, explique-t-il, il faut suivre une procédure, et cette procédure n’a pas été respectée par les grévistes.

«Nous demandons aux dissidents de venir à de meilleurs sentiments pour rejoindre l’ensemble des greffiers pour, qu’ensemble, nous menions le combat, afin que notre plateforme revendicative soit satisfaite», a invité le président de l’AGG.

A noter, qu’à date, il n’y a qu’un seul point qui constitue le point de divergence entre ces greffiers. C’est l’Article 60 du Statut des greffiers, qui parle de prime et indemnité.

Au terme de la rencontre, un Comité de suivi, composé de 03 membres a été mis en place pour continuer la négociation avec les autorités compétentes.

Pour ce gréviste, Tamba Ouéndouno du Tribunal de Première Instance (TPI) de Kankan, rencontré dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Conakry, «cette réunion tenue par ses collègues est sans effet», parce que, selon lui, «tous les Tribunaux de Conakry et ceux de l’intérieur du pays observent le mot d’ordre de grève à la lettre, et cela depuis vendredi, 08 juin 2018».

A l’en croire, sur les 148 greffiers de la Guinée, 145 observent le mot d’ordre de grève. «Et depuis qu’elle a été déclenchée, il n’y a pas eu de procès dans les Tribunaux».

«Selon les dispositions de l’Article 2 de l’Arrêté d’Agrément, Bandjou Doumbouya, juridiquement parlant, ne doit plus se réclamer président de l’AGG, car son mandat est arrivé à échéance depuis 2014», a-t-il souligné.

Coupe du monde 2026 : la Guinée nie avoir voté contre le Maroc

Le Mondial 2026 sera organisée par le trio Etats-Unis, Mexique et Canada en a décidé l’issue du vote organisé mercredi lors du congrès de la Fifa, en prélude à l’édition de 2018 organisée par la Russie (14 juin-15 juillet).

Juste après la publication des résultats des votes, la Fifa a également rendu public les résultats détaillés des votes par pays. Et à la grande surprise,  la Guinée a voté contre le Maroc, considéré comme candidat de l’Afrique.

Un résultat que la Fédération guinéenne de football contexte.

« Nous constatons avec regret, les interprétations sur le vote de la Guinée dans le cadre de l’attribution de la Coupe du monde de football 2026 », a regretté la Fédé dans un communiqué de presse.

« Au demeurant, il convient de rappeler que le Président de la Fédération Guinéenne de Football, qui avait reçu l’ambassadeur Marocain et accepté d’être Ambassadeur de la Candidature, avait signifié son accord et apporter son soutien à ce pays en menant notamment Campagne pour cette candidature auprès de certaines associations », précise le communiqué.

« Dans les réunions informelles organisées à l’occasion des rencontres des différentes fédérations de la CAF, le président Antonio s’est toujours investi en véritable défenseur de cette cause, en rappelant souvent l’hospitalité dont a toujours fait montre le Maroc à l’égard de l’Afrique dont la Guinée durant les moments de détresse comme lors de l’épidémie à virus ébola », rappelle le texte.

Au niveau de la Fédération on pointe un doigt accusateur sur le nouveau système électronique de vote de la Fifa.

« Les causes de cette malheureuse situation sont certainement à rechercher au niveau du système de vote électronique instauré pour la première fois par la FIFA », acuse-t-on.

« Qu’il soit donc clair pour chacun et tous, le candidat de la Guinée était bel et bien le Royaume du Maroc », conclu le communiqué.

Elie Kamano: de la musique à la politique

Elie Kamano est un artiste, auteur, compositeur,  écrivain, de nationalité guinéenne.

Très tôt, il éprouve une passion pour la musique.

« Je suis rentré dans la musique par passion,  j’ai commencé la musique au collège Yimbaya avec mes amis. On a eu la chance de participer à la première génération de la première compilation  de hip hop  guinéen en 1997, donc je fais partie de la première compilation de hip hop en Guinée. »

De 1997 à 2001, Elie Kamano s’est forgé une carrière en solo et a réussi à composer son premier album.

« En 2001-2002 j’ai sorti mon premier album sur le marché guinéen où j’ai rendu un vibrant hommage au jeune guinéen Amadou Diallo qui avait été  assassiné par des policiers blancs aux États-Unis. J’ai dénoncé cet acte  raciste des américains… »

Quelques années après,  Elie quitte la Guinée pour se chercher des relations extérieures, notamment dans les pays voisins.

« En 2005, je vais au Mali, je rencontre Tiken Jah Fakoly je fais sa connaissance alors on fait un morceau ensemble dans mon album qui a suivi « trafiquant ».

Une année après la sortie de l’album trafiquant,  l’artiste quitte le rap pour le reggae.

« En 2006,  je décide de quitter le rap pour le reggae.  Étant reggaeman j’ai fait mon premier album en 2006 intitulé « Dielimankan » où je me suis farouchement attaqué au régime de Lansana Conté à l’époque où  j’ai dénoncé le ghoudhaisme et aucun artiste à l’époque n’osait le dénoncer,  moi je l’ai dénoncé jusqu’à la chute de Conté…. »

Au lendemain de la mort du président Lansana Conté, les militaires s’accaparent du pouvoir et crée le Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD)  avec à sa tête le capitaine Moussa Dadis Camara. Chose qui n’a pas plu à Elie Kamano. Alors,  il engage un combat farouche contre le régime des militaires. Chose qui poussera alors Elie Kamano à l’exile.

« À l’avènement des militaires au pouvoir,  je me suis érigé comme un défenseur des droits du peuple guinéen en demandant aux militaires d’organiser les élections comme ils l’avaient prévu et de quitter le pouvoir.  Chose qui n’a pas plu à certains militaires, ma vie était en danger et menacée. J’étais obligé de quitter la Guinée,  aller au Sénégal pour mettre ma vie en sécurité. De Dakar,  j’ai appris qu’on a tiré sur le Capitaine Dadis,  le lendemain j’ai pris mon vol et je suis revenu en Guinée. Lorsque je suis rentré,  j’ai assisté avec  les artistes panafricains à  un projet où on voulait établir la paix entre Cellou Dalein Diallo et Professeur Alpha Condé entre le premier et le second tour. Alpha Condé s’est opposé, et le projet n’a pas eu lieu…. »

Elie Kamano, c’est aussi 21 ans de carrière musicale qui a connu une certaine réussite.

« Après « où va l’Afrique », j’ai sorti « parole de fou » où j’ai demandé à Dadis de quitter le pouvoir où j’ai chanté la démocratie.  J’ai chanté plus de 300 morceaux de tubes dans ce pays. J’ai été trois fois finalistes du prix RFI et j’ai été lauréat du visa pour la création, un concours organisé par l’institut français à Paris et qui a regroupé 500 artistes africains j’ai été le lauréat. J’ai fait une résidence à la cité des arts à Paris à l’aube de ce concours où j’ai bénéficié de 5000euro et trois mois à la cité des arts.  Aucun artiste guinéen n’a encore eu la chance de faire cette résidence. Après cette résidence, j’ai fait une tournée dans 14 pays africains et après je suis revenu en Guinée pour sortir l’album « Malaya » (la main de Dieu) ».

Comme il fallait s’y attendre,  Elie Kamano dit au revoir à la musique et rentre en politique et compte se présenter à la présidentielle de 2020.

« Aujourd’hui, j’ai décidé comme tout citoyen guinéen ministrable et présidentiable, de père et de mère guinéens de me présenter aux élections présidentielles en 2020 ».

France: prison ferme pour Moussa Camara, un homosexuel guinéen en situation irrégulière

Un homosexuel guinéen en situation irrégulière a été condamné mardi à Lyon (centre-est de la France) à deux mois de prison ferme pour avoir refusé d’embarquer dans un avion pour Conakry, à l’issue d’une audience rendue houleuse par un problème d’interprète.

Ce procès, initialement prévu en mai, avait été reporté en l’absence d’un interprète en langue soussou. Or, la traductrice appelée à la barre du tribunal correctionnel parlait plusieurs langues de l’Afrique de l’Ouest mais pas le soussou.

Le tribunal a toutefois décidé d’examiner l’affaire, estimant que Moussa Camara avait “une connaissance suffisante de la langue française”.

“Il est hors de question que cette audience se tienne. C’est une atteinte aux libertés fondamentales”, s’est emportée son avocate, Me Florence Alligier, qui a quitté la salle afin de demander l’intervention du bâtonnier du barreau de Lyon, Farid Hamel.

En larmes dans le box, le jeune homme de 28 ans ne s’est pas exprimé devant le tribunal, qui l’a condamné à deux mois de prison ferme et deux ans d’interdiction de territoire.

Pour la Lesbian and Gay Pride de Lyon, une association de défense des droits des homosexuels, “cette décision est inhumaine. Elle a été prise au cours d’une audience ahurissante et au mépris des droits les plus élémentaires de Fodé-Moussa Camara”.

Pour dénoncer cette décision et apporter leur soutien au jeune Guinéen, la Lesbian and Gay Pride de Lyon “organise samedi, vers 14h30, un sit-in juste avant le départ de la 23e marche des fiertés LGBTI, Place Bellecour”, dans le centre-ville, a annoncé l’association mardi soir dans un communiqué.

Artiste acrobate, le jeune homme était arrivé en France en 2015 avec une autorisation temporaire de travail. Sa demande d’asile avait été rejetée en 2017.

Le 3 mai, il avait refusé d’embarquer à l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry sur un vol pour Conakry, la capitale guinéenne.

Le jeune homme affirme que son compagnon a été lynché par sa famille en Guinée, qu’il a quittée pour fuir les persécutions contre les homosexuels.

En Guinée, l’homosexualité est passible d’une peine allant jusqu’à trois ans de prison.

La procureure, qui avait requis dix ans d’interdiction de territoire, a émis un doute sur l’homosexualité de Moussa Camara, s’appuyant sur des extraits de la procédure, lus à l’audience, où le Guinéen se dit “bisexuel” et assure avoir une “compagne enceinte”.

“C’est l’illustration parfaite que M. Camara ne parle pas suffisamment français”, a rétorqué Me Alligier à l’issue de l’audience, en ajoutant qu’il n’avait “jamais entretenu de relation amoureuse avec la jeune femme en question”.

L’avocate a immédiatement interjeté appel, considérant ce jugement “nul”.

Pour Me Hamel, “l’affaire sera rejugée et très certainement renvoyée devant le tribunal correctionnel car un mauvais interprète équivaut à une absence d’interprète”.

Le cas de Moussa Camara avait suscité l’émotion sur les réseaux sociaux. “Son compagnon a déjà été assassiné en raison de son homosexualité. Son expulsion serait un scandale”, avait affirmé le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure.

Plusieurs dizaines de militants de l’association Aides de Lyon et de Nîmes (sud), où militait et résidait M. Camara, étaient venus le soutenir.

Tête à tête entre le ministre de l’information et les journalistes: voici les recommandations  de la Présidente de l’APAC-Guinée

Amara Sompare,  ministre de l’Information et de la Communication a rencontré les hommes de médias ce lundi à la maison de la presse à Coléah, pour une première prise de contact en vue d’exposer ses axes stratégiques.

Au cours de cette rencontre, les journalistes ont aussi égrainé les problèmes qui assaillent leur corporation.

Au terme de la rencontre, la présidente de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC-Guinée), a salué cette initiative d’Amara Sompare.  Asmaou Barry invite à la tenue des engagements pris.

« Je m’en réjouie de ce premier pas vers la presse privée guinéenne, car il y’a un fossé qui s’est créé entre la presse privée et le pouvoir public. Venir seulement rencontrer les journalistes et tenir un discours ne suffit pas. L’enjeu est ailleurs, il faut que l’on s’attaque justement aux problèmes qui minent la presse guinéenne notamment celle privée à savoir la maison de la presse pour avoir une maison digne, faciliter l’accès des journalistes à l’information publique, mais aussi de contribuer à l’élaboration et à l’adoption d’une convention collective pour les journalistes guinéens », a-t-elle suggéré.

La Présidente de l’APAC-Guinée a aussi signalé un autre problème au sein des médias, notamment la barrière qui existe entre la presse publique et celle privée. Asmaou Barry sollicite que ce fossé soit comblé.

«  Il faut essayer de lutter contre le cloisonnement entre la presse publique et privée, combler le fossé, faire en sorte que le département du ministère de la Communication et de l’Information soit un ministère inclusif. Lorsqu’il y’a des activités et des décisions à prendre que tout le monde puisse se retrouver dedans » a-t-elle suggéré.

Au cours de la rencontre, le ministre de l’Information et de la Communication a dans son agenda, annoncé la mise en place d’un cadre de concertation permanente entre le ministère de tutelle et les hommes de médias. Amara Sompare a aussi annoncé  l’élaboration d’un code de la presse qui servira de référentiel à tous les professionnels des médias.

Kindia: les handicapés manifestent dans la rue 

Les membres de l’Association guinéenne pour la formation et la préservation sociale des personnes handicapées sommés de libérer leur siège ont manifesté leur désaccord hier, lundi 11 juin 2018.

En effet,  un commerçant qui se réclame propriétaire du domaine abritant le siège de l’association est venu demander la libération du lieu. Chose que les handicapés disent ne pas comprendre après 23 ans d’occupation du lieu en question.

Après une première manifestation vendredi passé, les personnes handicapées sont passées à la vitesse supérieure ce lundi en barricadant le passage de leur lieu de travail. Ce qui  a empêché l’ouverture des boutiques et ateliers de couture affiliés à ce centre d’intégration des personnes handicapées.

Foulard rouge attaché autour de la tête, le président des handicapés de Kindia Fodé Bakary Camara explique le pourquoi de cette manifestation :

« Avant hier on travaillait avant de voir un huissier venant de la justice pour nous dire que ce lieu ne nous appartient plus et qu’il appartient désormais à un  commerçant. Et depuis lors on se manifeste pour signifier notre indignation. Ce centre a été obtenu depuis 1990, grâce à  un appui de la première dame du feu Général Lansana Conté et l’inauguration a  été faite un an après. Pour les boutiques et ateliers de proximité se sont les magouilles des autorités de Kindia et cela a encombré ce centre qui a causé même la sortie de certains de nos travailleurs », raconte-t-il.

Selon Abdoulaye Momo Camara, secrétaire administratif  de l’association des personnes handicapées à Kindia, ce centre a une importance capitale pour  les handicapés.

«  Nous travaillons ici, plus de 107 personnes composées des aveugles et  des sourds  qui y travaillent pour éviter de quémander dans la rue. En plus nous sommes prêts à accueillir nos amis de mêmes situations pour qu’ils puissent travailler afin d’être autonome », dit-il.

De son côté, le commerçant Alpha Oumar Ly opposé à ces handicapées explique disposer de  tous les dossiers légaux pour récupérer le domaine.

« Je compte récupérer ce lieu puisque j’ai signé un pacte de 25 ans renouvelable une seule fois . Aujourd’hui, toutes les autorités à savoir  la direction en charge du patrimoine public,   la préfecture ainsi que celle des affaires sociales savent.  Ils sont tous informés. J’ai construit un autre lieu dans le quartier Sarakoleah où ils peuvent aller continuer leur métier, ils avaient même apprécié cet endroit et aujourd’hui ils refusent d’y aller. Pour l’argent qu’ils réclament, je n’ai signé aucun papier attestant que je vais payer à leur niveau. J’ai payé l’argent au niveau de la préfecture avant l’intervention du patrimoine public qui aussi recevait cet argent. Donc, je ne peux pas payer au niveau des autorités ainsi qu’à  leur niveau. Pour finir, comme ils refusent de quitter moi je reste derrière la loi», précise -t-il

Aux dires de la justice, un jugement relatif à ce dossier a été rendu en faveur du commerçant Alpha Oumar Ly et un délai de recours a été sollicité aux personnes handicapées afin qu’elles libèrent le lieu.

Pourtant ces handicapés refusent de quitter les lieux malgré l’insistance de la justice.

Nous y reviendrons

Tougue : Trois sous-préfectures ravagées par une tornade

Une tornade a  détruit tout sur son passage samedi soir à Kaffah, Thiaguel et Solokoure dans la préfecture de Tougue.

En effet,  les édifices publics et privés, les magasins, et les boutiques ont été tous décoiffés, et des panneaux solaires endommagés.

Selon nos informations, même les troncs d’arbres ont été arrachés par un vent violent. Des  branches cassées ont aussi été emporté.

Des dégâts importants ont été enregistrés dans les trois  sous-préfectures notamment à Kaffah(bidon), à Thiaguel, à Solokouré….

Selon notre source basée à Koin, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée mais les dégâts matériels sont importants en ce début des grandes pluies. En attendant l’aide des des âmes de bonnes volontés,  les victimes dorment à la belle étoile.

Selon toujours notre source sur place,  la coupe abusive et anarchique des bois serait à l’origine de cette tornade.

Ministère de la communication: Le nouveau ministre prend contact avec les associations de presse privée

Le nouveau ministre de l’Information et de la Communication poursuit sa tournée de prise de contact dans les différents secteurs médiatiques.

Après les médias de service public, Amara Somparé s’est rendu à la maison de la presse ce lundi  11 juin 2018.

Cette visite du ministre de la communication consistait à rencontrer les responsables et associations de la presse privée guinéenne pour une première prise de contact.

Amara Sompare annonce la création d’un cadre de concertation entre l’administration et la presse privée.

« Dès ma prise de fonction, j’ai posé  un diagnostic de la situation qui prévalait au ministère de l’Information et  de la Communication. J’ai constaté de mesures dans la collaboration entre l’administration qui est le ministère et les différents organes de presse privée. C’est pourquoi j’ai décidé de tendre ma main, d’aller vers eux pour que ensemble nous réfléchissons à la meilleure façon d’organiser le secteur  médiatique. Voilà pourquoi  j’ai décidé de créer un cadre de concertation permanant qui servira de plateforme de discutions et  de dialogue entre nous ».

Le président de l’association des syndicats de la presse privée a apprécié à sa juste valeur, cette main tendue du nouveau ministre de la Communication.  « Nous apprécions cette démarche du ministre  parce que depuis deux ans, même pour rencontrer les syndicats par l’ex-ministre de la communication c’était un problème. Aujourd’hui, si le  nouveau ministre lui-même vient tendre sa main pour venir vers la presse privée, je pense que c’est une bonne opportunité que l’ensemble des médias doivent essayer  de profiter pour que nous puissions collaborer », a sollicité Siddy Diallo.

Communication et influence : L’œil de l’expert !

Ousmane BALDE, Co-fondateur AGACOMPI est Consultant en Communication et Stratégie d’influence. Mais aussi expert en observation électorale (UE). Dans une interview qu’il a bien voulue nous accorder, M. Baldé nous dit comment emmener les Guinéens à accepter unanimement le nouveau gouvernement Kassory Fofana. Plus loin, il donne son avis sur la prolifération des communications, notamment à travers les réseaux sociaux (Facebook en particulier).

Le Président Alpha Condé vient de nommer un nouveau premier ministre et un nouveau gouvernement qui ne font pas forcément l’unanimité au sein des populations. En tant que communicant quelles sont vos impressions et comment emmener les populations à accepter unanimement le nouveau gouvernement ?

Les populations guinéennes sont partagées entre surprise et espoir. Le président de la république a un pouvoir, que lui confère la loi, de choisir ses collaborateurs. Cependant, par respect pour son peuple qui le lui accorde, le chef de l’Etat doit exercer ce pouvoir avec attention, sérieux et rigueur.

On a bien l’impression que les populations guinéennes, qui espéraient beaucoup de ce remaniement, ne sont pas assez satisfaites du nouveau gouvernement. Déjà, la mobilisation est assez visible pour réclamer plus de femmes et de jeunes dans le gouvernement. Ensuite, l’opinion estime que depuis plusieurs années, ce sont les mêmes copains qui font l’actualité politique et qui gouvernent. Il y’a très peu de changement au niveau des départements et de la politique gouvernementale. Par conséquent, les mêmes pratiques sont toujours reconduites et le résultat est toujours resté le même. Les gouvernements qui se sont succédé n’ont pas réussi à instaurer la confiance avec sa population.

Mon impression est aussi celle d’un échec stratégique. On dirait bien que M. Alpha Condé a raté totalement sa stratégie en regardant l’avenir avec une tactique désuète qui sera sans nul doute inefficace pour quelques raisons : d’abord, la mise en avant des communautés risque de ne pas vraiment fonctionner parce que les mouvements de jeunes ont tendance à s’approprier de plus en plus le terrain politique ; ensuite, au sein même des communautés on commence à comprendre toute la duplicité enfouie derrière cette stratégie ; et enfin, parce qu’au sein des ethnies et des principaux partis la division est telle que le consensus sera extrêmement difficile à obtenir.

A plusieurs reprises, le Président a eu des occasions de regagner la confiance de son peuple. Mais toutes les fois, il s’est planté dans sa stratégie. Malheureusement, ces échecs stratégiques ont réussi à encrer au sein de l’opinion publique une mauvaise image du gouvernement et des politiques. Il va falloir retravailler le système communicationnel pour restaurer la confiance entre les gouvernants et les gouvernés.

Pourtant on observe ces derniers depuis quelques temps une mobilisation accrue de ‘’communicants’’ qui envahissent les réseaux sociaux, particulièrement Facebook. La communication est intense ?

C’est l’une des erreurs des partis politiques et du gouvernement. La communication autour des actions gouvernementales ne peut être confiée à des gens qui ne connaissent pas le domaine et qui n’ont aucune notion des politiques publiques et des enjeux sociopolitiques. Ce n’est pas le nombre de publication Facebook qui fait la bonne communication. Il y’a tout un travail, de conception stratégique à faire en amont qui explore en profondeur le terrain, le prépare, identifie et étudie le comportement de la cible, des objectifs avant de planifier l’action à mettre en œuvre. C’est du boulot de professionnel. Dans la communication, il y a ‘’des stratégies gagnantes’’ et ‘’des stratégies perdantes’’. La qualité de vos communicants détermine la qualité de votre image.

Il n’y a pas que des amateurs au sein des équipes de communication en Guinée. On remarque aussi l’arrivée des cabinets étrangers qui ont une renommée mondiale. Cela devrait améliorer la visibilité des acteurs guinéens ?

Parfait, ‘’c’est la fin qui justifie les moyens’’, mais encore une fois tout est question de la maitrise des enjeux locaux et de la cible. Le problème avec les cabinets étrangers, c’est qu’ils ne connaissent pas les cibles en Afrique. Ils l’apprennent à distance en dehors des réalités. Généralement leur stratégie est basée sur une stratégie qui comporte des préjugés sur la cible. Or, il n’y a pas de bonne stratégie quand vous n’avez pas la maitrise de votre terrain et de votre cible.

Une meilleure communication c’est celle qui, en obtenant une large adhésion à votre projet garantie un minimum de stabilité qui puisse vous permettre de développer votre projet. Dans ce travail, on ne peut pas tout importer. Il faut réinventer en fonction du contexte et de la zone.

La particularité d’AGACOMPI est justement d’avoir la maitrise de l’espace africain hors des préjugés, et d’avoir une expertise mondiale dans le domaine. Nous sommes là où se trouvent nos partenaires. Nous vivons avec la cible. Parce que nous savons que les mêmes méthodes ne produisent pas toujours les mêmes effets partout. Dans le métier de la communication, improviser peut s’avérer fatal. Il y’a toujours une ligne à suivre, Il y a des délais à s’imposer, il y’a des méthodes à respecter et d’autres à réinventer.

Malgré les activités intenses que vous menez avec le Cabinet AGACOMPI et UBCONSULTANTS vous allez toujours à la rencontre des Guinéens établis à travers le monde, mais on vous entend peu dans les médias. Pourquoi ce choix de vouloir toujours rester dans l’ombre ?

J’entends bien quand les gens me disent que je devrais faire plus d’apparition dans les medias pour faire mon ‘’éclosion’’ dans la politique. Etant communicant (professionnel), je peux comprendre ce que cela représente.  J’ai préféré consacrer les deux dernières décennies à la lutte pour l’émergence d’une jeunesse éclairée et responsable, la priorité a été portée sur le contact physique avec les différents mouvements de jeunes et le travail sur le rapprochement des différentes dynamiques sans campagne médiatique. Ceci est un choix qui s’explique par trois raisons : d’abord parce qu’il fallait connaitre la configuration politique et les différents groupes de l’intérieur et de l’extérieur, aussi parce qu’il fallait d’étudier en amont toutes les problématiques qui interpellent les populations, et enfin, surtout, parce qu’il faut éviter d’avoir les projecteurs sur soi, mais plutôt les avoir sur les idées et sur les autres. Mon rôle est de faire passer des idées et de construire des opinions pour des acteurs qui cherchent à dialoguer avec leur cible. Mon travail est de construire des vedettes et non le contraire.

Lailatoul Ghadri: la nuit tant recherchée dans le mois de ramadan  

Les fidèles musulmans guinéens à l’instar du monde, célébreront ce lundi 11 juin 2018, la nuit de Lailatoul Ghadri ou la nuit du destin. Cette nuit est célébrée chaque 25e jour du mois saint de ramadan. Quelles sont les avantages et les importances de cette nuit tant convoitée par les musulmans. Pour en parler, journaldeconakry.com est allé à la rencontre d’un islamologue.

El Abdoulaye kaba premier imam de la mosquée centrale de Dabompa revient sur l’historique de la nuit du destin.

« La nuit de Lailatoul Ghadri, porte son nom déjà la nuit du destin. Ce qui voudrait dire, que chaque chose à un début et une fin sauf le créateur. Pourquoi Dieu tout seul  dans sa solitude sans créature, c’est lui seul qui se connaît, et c’est lui seul qui existe. Donc c’est dans cette optique qu’il a créé toute cette créature pour le connaître et l’adorer qui  n’est  d’autre que le prophète Mohamed (prière et salut d’Allah sur lui) plein de lumière. Alors cette créature dont Allah était combler de son adoration, de ces actes  et qui est créé en lumière de lui-même. Ce détachement de lumière  c’est ce  qu’il a symbolisé par cette nuit-là et il est destiné de faire une autre existence qui dépendra de  son existence à lui qui est éphémère. Cette décision de destin a été symbolisé cette nuit-là qu’on appelle la nuit du destin »,  explique-t-il.

« Vu son importance et sa valeur, il l’a donné un coefficient. Toute adoration que vous  faites cette nuit équivaut à quatre-vingt-quatre années d’adoration ce qui fait mille mois, si c’est une prière c’est le même coefficient comme si tu donnes aussi de l’aumône », poursuit cet inspecteur à la ligue islamique.

«  Le puissant Allah n’a donné cette nuit qu’aux fidèles musulmans à cause de l’inquiétude de  Mohamed vue que nous vivons moins que les autres communautés », précise notre interlocuteur.

Parmi les bienfaits de Lailatoul Ghadri,  figure la descente du saint coran.

« Ensuite,  c’est au cœur de cette nuit que le saint coran a été révélé au prophète Mohamed PSL par l’ange Gabriel, cette nuit encore, tous les anges défilent entre les cieux et la terre jusqu’au petit matin faire des accolades  aux fidèles même Djibril qui ne se déplace que pour les prophètes va descendre aujourd’hui », rapporte-t-il.

Selon ElHadj Kaba, « la nuit du destin est une nuit qui est pleine de bénédictions d’Allah. Enfin c’est cette nuit l’a que le bon Dieu fait la distribution de son journal de l’année. C’est-à-dire il met dans la case de tout un chacun se qui va lui venir comme du bon et du mal mais grâce aux bénédictions et des sacrifices, ils  permettront d’éviter le mal », a-t-il conclu

Guinée: une campagne d’urgence d’assainissement de la ville de Conakry lancée par l’ANASP

L’Agence Nationale d’Assainissement et de la Salubrité Publique (ANASP), obligée par les volumes d’ordures liquides et solides dominant la ville de Conakry, a lancé, depuis samedi, 09 juin 2018, une campagne d’urgence d’assainissement de la ville de Conakry, axée sur des points critiques, rapporte le correspondant de l’AGP près le Gouvernorat de Conakry.
Placée sous la présidence du premier ministre, chef du gouvernement, Dr Ibrahima Kassory Fofana, cette première initiative de l’ANASP, lancée au secteur Fossidè dans la commune de Ratoma, se déroule de manière synchronique sur toute l’étendue des cinq (05) communes de Conakry.

Selon le président de la cérémonie de lancement, des moyens seront déployés pour pouvoir contribuer à changer l’image de l’unique capitale de la Guinée. Il a bénéficié, à l’occasion, d’un bain de foule le long de son trajet. De Ratoma à Matam, des tas d’immondices ont été dégagés en présence du nouveau locataire de la Primature et sa suite.

Pour la Direction générale de l’ANASP, cette campagne, qui  durera cinq (05) jours,  évolue avec les moyens propres qui sont en dessous des attentes.

Il a ainsi plaidé pour l’obtention de nouvelles logistiques, outre les camions lève containers, des camions à bennes, des pelles mécaniques, des bulldozers et compacteurs automatiques.

«Ces campagnes sporadiques ne finiront plus jusqu’à fin hivernale. La Direction générale de l’ANASP mettra les bouchées doubles pour éviter, désormais, l’accumulation des immondices dans les points de regroupement officiellement recensés par nous, parce qu’il y en a à foison qui sont sauvages», a confirmé un des proches du directeur général, Sory Camara, ancien directeur général adjoint du Port Autonome de Conakry (PAC).

«Lancée, il y a presque trois (03) ans sans aucun signe de vie aux yeux des populations, l’ANASP a peu de choses en commun avec le Gouvernorat de la Ville de  Conakry», a-t-on noté.