Dinguiraye : Des actions de développement réalisées par le district Fello-Moundjourou !

Fello-Moundjourou, un district de la sous-préfecture de Banora dans la préfecture de Dinguiraye, qui connait d’intenses activités d’exploitation artisanale de l’Or, est confronté à de gros problèmes de développement socioéconomique dus, entre autres, à son enclavement, à son environnement et à ses problèmes scolaires, rapporte l’AGP.
Il fait feu de tout bois pour s’en sortir et répondre aux attentes de ses communautés. C’est ainsi que pendant la période 2017-2018, à l’aide des petites recettes issues de l’exploitation artisanale de l’Or, le district a réalisé nombre d’actions.

Il s’agit d’un logement pour le maitre d’école, d’un hangar abritant un des quatre (04) groupes pédagogiques que compte l’Ecole primaire de trois (03) classes, l’achat de 80 tables bancs, la prise en charge des 04 enseignants communautaires de l’Ecole, à hauteur de 28 millions de francs guinéens, au titre de l’année scolaire 2017-2018.

Egalement, la construction de 06 ponts en bois sur des gros cours d’eau (Bouka, Nètèmafara, Koko, Ballasako, Diarako et Mafendaga, désenclavant à l’interne, les villages de Téllirè, Gombo, Bouka, Hansanguèrè et Boubèrè, auparavant inaccessibles en hivernage. A l’externe, la sous-préfecture de Diatifèrè devient accessible à travers les villages Boubèrè, Konsolon, Nafadji et Siguirini par Tomba.

Les parcours sont devenus bien moins longs pour les piétons, cyclistes et motocyclistes, mais les gros véhicules n’y trouvent pas encore leur compte.

Au-delà de ce début de progrès, il reste gros à faire, quand on sait que la zone continue d’être éprouvée par l’exploitation artisanale de l’Or à grande échelle, et que le district ne dispose que de deux (02) forages d’eau (puits améliorés), dont un pour environ 700 habitants à Fello-Moundjourou», a confié le chef de district, El hadj Amadou Diallo.

Kindia : Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique en visite sur le site du barrage hydroélectrique de Garafiri

Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique (EH), Dr Cheick Taliby Sylla était, samedi, 09 juin 2018, sur le site du barrage hydroélectrique de Garafiri, dans la sous-préfecture de Linsan, préfecture de Kindia, dans le but de s’enquérir de l’état de cette infrastructure.
Suite à son constat, le ministre de l’EH a déploré le manque d’eau dans les bassins du barrage Garafiri. Il a estimé, que si le premier barrage sur le fleuve Konkouré, qui donne 75 MW, manque d’eau dans ses bassins, ça serait du à plusieurs raisons.

«La ressource principale dans un barrage, c’est l’eau. S’il n’y a pas d’eau les tribunes de l’alternateur ne fonctionneront pas. Nous comprenons l’exigence des populations à Conakry de donner le courant, 24h/24h. C’est normal, mais il faut tenir compte du phénomène que nous vivons aujourd’hui, ce phénomène dévastateur qui est en train de détruire notre environnement.

La coupe de bois le long de ces fleuves, la fabrication des briques cuites, les cultures sur brulis, tout ça à contribuer à dégrader le bassin du Konkouré, ce qui fait que le débit à l’étiage devient extrêmement faible, et on ne peut pas satisfaire les besoins», a déploré Dr Cheick Taliby Sylla.
Selon lui, pour combler le déficit de courant, l’Etat utilise les centrales thermiques, ce qui n’est pas sans conséquences.

«On est obligé de faire tourner les centrales thermiques qui coûtent énormément chère à l’Etat guinéen, parce que c’est subventionné dans sa totalité par l’Etat. C’est l’Etat qui paye le carburant pour faire fonctionner les centrales thermiques de Conakry», a fait savoir le ministre de l’EH.

Cependant, il n’a pas manqué de lancer un appelle à la population : «Il faut que la population contribue à l’effort que l’Etat est en train de faire aujourd’hui. Ils doivent préserver les bassins d’eau où il ya des aménagements hydroélectriques, pour qu’on puisse assurer le service de l’électricité. J’en appelle à la conscience de tout le monde, des riverains de ces bassins fluviaux, à la retenue de ne pas couper les bois».

Poursuivant, le ministre de l’EH, Dr Cheick Taliby Sylla a rappelé les multiples efforts que son Département est en train d’accomplir pour satisfaire la population :

«Entre Garafiri et Souapiti, dans nos recherches on a trouvé deux sites qu’on peut aménager afin d’atteindre 1200 MW sur ce fleuve qui n’est pas transfrontalier, qui appartient à la Guinée, qui prend sa source à Mamou et qui se déverse à Tanènè. Ce site qu’on a trouvé va produire à-peu-près 100 MW. Les études sont presque terminées. Dès que nous finirons les travaux de Souapiti, immédiatement nous démarrerons les travaux de ce site là, pour qu’on puisse compenser la quantité d’énergie perdue à Souapiti».

Le ministre a ainsi formulé son plus grand souhait dans l’électrification du pays. «Notre grand souhait d’ici 2025, qu’on ait 1200 MW», a-t-il émis.

Guinée : Le ministre des Transports échange avec le personnel de la SNCFG sur leurs conditions de travail

Le ministre d’Etat, ministre des Transports, Aboubacar Sylla était, vendredi, 08 juin 2018, à la Direction générale du train de banlieue, «Conakry Express», à Simbayah dans la commune de Ratoma, à Conakry, pour une prise de contacts avec les 187 agents de la Société Nationale des Chemins de Fer de Guinée (SNCFG), aussi connaître les conditions dans lesquelles les travailleurs de cette société évoluent, rapporte l’AGP.

Le ministre d’Etat des Transports a tout d’abord félicité et encouragé le personnel de la SNCFG, d’avoir géré le train Conakry Express, à l’absence des chinois. Un train de banlieue qui transporte plus de 10.000 passagers par jour.

Il leur à ensuite rassuré : « Nous allons nous mettre à votre disposition pour que Conakry Express soit vite remis en activité. Je suis payé pour résoudre les problèmes du Ministère des Transports, c’est pourquoi avec la volonté, tout est possible, même dans une petite période ».

A l’occasion, le porte-parole des travailleurs (conducteurs, techniciens de maintenance), Pascal Kamano a fait une réclamation : « Nous aimerions avoir un statut clair, un salaire décent et une prise en charge, un moyen de déplacement (soit un bus ou plus), ainsi que la venue d’une assistance chinoise ».

A rappeler, que la SNCFG est une société anonyme à participation publique, placée sur la tutelle du Ministère des Transports. Elle a été créée le 28 mai 2010, par Décret 108/PRG/CNDD/SPGPRG/2010.

Guinée : Une mission de l’OIF en tête-à-tête avec le président de la CENI

Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Amadou Salif Kébé a reçu en audience une mission exploratoire de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), vendredi, 08 juin 2018, au siège de l’institution sise au quartier Camayenne dans la commune de Dixinn, à Conakry, rapporte le correspondant de l’AGP près la CENI.

C’est en prélude à l’audit fichier électoral guinéen que cette mission, conduite par Mohamd Salia Sokona, ex-ministre malien, a eu un tête-à-tête avec le premier responsable de l’Organe de Gestion Electorale (OGE) de la République de Guinée, en présence de quelques commissaires.

Au sortir de l’audience, le chef de mission, Mohamd Salia Sokona a dit, que la CENI a fait d’énormes efforts, mais beaucoup restent encore à faire par rapport aux élections à venir, notamment l’audit du fichier électoral.

«Avant de faire ce travail, il y a des préalables, d’où cette mission exploratoire pour évaluer et savoir concrètement ce qu’il y a lieu de mettre en œuvre pour pouvoir parvenir à effectuer l’audit du fichier», a-t-il souligné.

De son côté, le président de la CENI de la République de Guinée, Me Amadou Salif Kébé a rassuré de la disponibilité de son institution, à tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs visés, «afin que le sujet lié à l’audit du fichier électoral ne soit plus l’objet de débat dans l’organisation des prochaines consultations électorales en Guinée».

Kindia: la grève des greffiers paralyse le système judiciaire

Ce lundi, quatrième  jour de la grève des greffiers,  les activités restent paralysées au tribunal de première instance de Kindia.  Le mot d’ordre de grève lancé par les greffiers est observé à la lettre a constaté un journaliste de journaldeconakry.com.

Les greffiers évoluant dans la région ont boudé toutes les  activités au TPI.

Ce qui occasionne la suspension des audiences, l’arrêt de certains papiers délivrés par les greffiers.

Au tribunal de première instance de Linda, les portes et fenêtres du bureau du greffier en chef fermés.

Devant le TPI de Kindia ce lundi, on peut compter au bout des doigts les citoyens qui sont venus pour résoudre leur problème.

Rencontré sur place, un citoyen qui s’est expliqué sous anonymat raconte son calvaire: «  je suis là  depuis le matin, moi je veux juste avoir un jugement supplétif mais je ne peux pas l’avoir, j’apprends que les greffiers sont en grève. Je dois l’accompagner avec certains dossiers pour un dépôt quelque part. Mais je suis bloqué »,  a-t-il expliqué.

Tanoudi Bangoura, âgé d’une soixantaine d’années, habitant du district de Tembaya était venu régler un problème lié à  sa plantation.

« Je suis là pour un problème de plantation, le jugement avait démarré on nous a dit d’arrêter toutes activités sur la plantation. Et c’est la période des cultures, c’est le moment de planter. Nous ne savons pas quoi faire vraiment », s’indigne-t-il.

Le procureur du TPI de Kindia, Ahmadou Diallo n’a pas voulu commenté cette affaire, il a juste affirmé que les greffiers sont en grève. Et ces derniers  réclament une amélioration de leur condition de vie et de travail.

Il faut préciser que  toutes nos tentatives de  joindre les concernés sont restés vaines.

En tout cas, pour le moment les kindiakas  sont impatients de voir  un dénouement heureux de cette  crise qui mine la justice guinéenne.

Il faut rappeler qu’à travers cette grève,  les greffiers de Guinée réclament le paiement des primes d’audiences, des primes de transport et de logement et l’application de leur statut particulier signé par le président de la République Alpha Condé il y a de cela deux ans.

Les  greffiers de Guinée lancent une grève générale et illimitée

Les greffiers guinéens ont décidé de lancer une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire à compter du vendredi 08 juin 2018.

Cette décision a été prise après plusieurs mois de négociation avec les autorités judiciaires du pays a-t-on appris.

Par cette cessation de travail,  les greffiers guinéens réclament l’application de leur statut particulier signé par le président de la République Alpha Condé.  Ce statut est accès sur 4 points: C’est une  revendication qui porte sur 4 points. Selon le porte-parole des grévistes,

« Il s’agit entre autres de  la rémunération de la prime de fonction,  le paiement des primes de transports, de logement et les prime  d’audience surtout »,  explique Mamadou Dian  Balde.

Dans son intervention, le porte-parole du mouvement, Mamadou Dian Baldé a déclaré :

« Nous voulons réclamer l’application de statut particulier des greffiers de Guinée, que le président de la république a bien voulu signer depuis le 03 Aout 2016. Le statut dans lequel,  nous avons des avantages liés aux primes de fonctions, aux primes  de transports de logement et audience, que nous réclamons aujourd’hui. Nous allons rester à la maison jusqu’à la satisfaction de notre situation, par ce que nous avons des soutiens aujourd’hui de l’ensemble des greffiers  du territoire national. Nous Remarquons qu’il y a le manque de  volontés de la part des autorités», regrette-t-il.

Depuis ce vendredi,  les cours et tribunaux de Guinée  restent paralysés par ce mouvement de grève.

Du côté du ministère de la justice,  on explique que ce problème doit être résolu à trois niveaux contrairement à ce que penseraient les greffiers grévistes.

« Ce problème de paiement de prime,  doit être examiné par le ministère de la Fonction publique, du budget et celui de la justice », explique le porte-parole du ministère de la Justice avant de rassurer que des dispositions sont en train d’être prises pour trouver une solution à ce mécontentement des greffiers guinéens.

Comment résoudre le phénomène d’insalubrité à Conakry ?  Point de vue  d’une environnementaliste

Les premières pluies ont déjà commencé dans la capitale guinéenne, trouvant des ordures sur place. A cause de ces déchets, les routes sont bloquées par endroit par des manifestations et les citoyens ont du mal à circuler aisément pour rallier leur destination.

L’activiste Fatoumata Chérif qui s’intéresse aux questions environnementales, plaide pour l’implication des autorités pour mettre fin à ce phénomène.

En outre, l’initiatrice de SELFIE DECHET, précise qu’il faut un mécanisme pour la gestion des déchets.

« Il faut mettre en place un système de gestion qui intègre les citoyens à la base, et que tous les quartiers aient des points de collecte des ordures et que ces points de collecte soient enlevés chaque jour. Pour l’instant on a qu’une seule décharge publique ce qui est dommage. Nous n’avons pas une unité de gestion des déchets qui va gérer dans les normes tous les déchets qui seront ramassés, triés, recyclés et transformés »,  s’indigne-t-elle.

Pour aboutir à cette unité de gestion, Chérif explique  qu’il faudrait avoir un site hors de Conakry.

«La solution est que nous ayons un autre site hors de Conakry qui peut être aménagé à cet effet, et peut être utilisé nos chemins de fer pour évacuer les déchets de la capitale en les envoyant directement à cette unité pour une incinération, pour éviter toute pollution de l’environnement. On peut les transformer en plusieurs choses, ils sont importants surtout les déchets plastiques »,  poursuit-elle.

Récemment, l’humanité a célébré la journée mondiale de l’environnement avec pour thème « Lutte contre les sachets plastiques ». L’activiste estime que ce thème est salutaire du moment que les sachets plastiques polluent l’environnement.

En Guinée, ces sachets ont des conséquences. « Ce sont eux qui sont à la base des inondations, qui bouchent les caniveaux, et y’a une incidence même au niveau de la santé car ces sachets sont incinérés avec des composés plastiques, ils polluent également l’océan et peut impacter nos produits aloétiques », dénonce-t-elle.

Fatoumata Chérif invite à cet effet, les autorités à respecter leurs engagements « aucune disposition n’est prise pour formellement interdire les sachets plastiques. La Guinée ne respecte pas ses engagements, nous sommes les premiers à ratifier les conventions et lois, mais rien n’est appliqué sur le plan national. Qui parle d’environnement parle d’urbanisme, des travaux publics, d’aménagement, de santé. Il faut que les ministères se donnent la main pour trouver une synergie d’action et que chacun connaisse son rôle », lance-t-elle.

Enfin, Fatoumata Cherif Diallo rappelle que la solution finale à la gestion des déchets, c’est la mise en place d’une chaine de valeur des déchets.

Décret : Alpha Condé limoge deux hauts cadres de l’État

Dans un décret diffusé sur les médias d’Etat,  le Président de la République a relevés de leurs fonctions,  sur proposition du Premier ministre, deux directeurs généraux.

Il s’agit de Paul Moussa Diawara, jusque-là Directeur Général de l’office guinéenne de publicité, société publique (OGP-SP)  et de Sekou Camara, Directeur Général de l’office guinéen des chargeurs, société publique (OGC-SP).

Le décret indique que ces deux hauts cadres ont été révoqués pour malversations financières.

Il est instruit à l’agent judiciaire de l’État de procéder à la poursuite judiciaire des hauts cadres concernés.

Société civile: le CNJG appelle à sa reconnaissance par le département de tutelle

Le conseil national des jeunes de Guinée a été mis en place en mai 2017 à Mamou. Mais jusqu’à présent,  la structure peine à être reconnue par le ministère de la Jeunesse qui est sa tutelle. C’est du moins ce qu’ont fait savoir les membres dudit conseil ce jeudi 07 mai 2018 lors d’une conférence de presse à Conakry.  Une conférence au cours de laquelle les membres du conseil  ont fustigé le bilan du ministre sortant de la Jeunesse avant de dénoncer les agissements de Moustapha Naite visant à empêcher le fonctionnement de ladite structure.

« Au lendemain du projet d’assise des jeunes de Guinée auquel des réseaux d’organisation représentatifs de la jeunesse guinéenne ont participé, le ministère de la jeunesse a le 08 mai publié un communiqué remettant en cause les résultats obtenus après 7 mois de labeur par notre équipe qui,  malgré aucun accompagnement technique et financier a réussi à mettre en place le conseil national de la jeunesse de Guinée.  Face à l’obstination du ministre de contester la légitimité du bureau du conseil national de la jeunesse issu des assises des jeunes de Guinée et la détermination de celui-ci à revendiquer son caractère légal, une rencontre a été tenu au ministère de la jeunesse.  À l’issue des débats, Il a été arrêté de produire des approches de solution pour éviter une division de la jeunesse guinéenne qui ne saurai être profitable à personne dans un contexte mondial marqué par des crises économiques politiques et sociales dont les jeunes sont les principales victimes », explique le président contesté du conseil national des jeunes de Guinée.

« Nous comprenons votre souci d’imposer un conseil national de la jeunesse à votre solde manipulable qui vous servirait de  caisse de résonnance et de propagande.  Mais nous disons que le monde s’est réveillé et la jeunesse guinéenne a ouvert les yeux grâce aux médias et aux nouvelles technologies de l’information et de la communication », poursuit Mamadou Lamine Barry.

« Depuis un an et cela malgré toutes les ressources publiques et privées mises à sa disposition, le ministre Moustapha Naite et son équipe n’ont pas pu mettre en place un conseil national de la jeunesse guinéenne représentative indépendante  et inclusive », dénonce-t-il.

Ce conseil dit apporter tout son soutien au nouveau ministre de la Jeunesse et de l’Emploi jeunes avant de lancer un appel à Mouctar Diallo.

Le conseil national de la jeunesse guinéenne prend acte de votre nomination et espère que vous serez au service exclusif de la jeunesse guinéenne. Le conseil national de la jeunesse guinéenne vous invite à faire face aux problèmes précaires de la jeunesse dont elle est confrontée qui sont entre autres : le chômage,  le sous-emploi,  l’immigration, le faible niveau de formation,  la délinquance juvénile,  l’absence de prise de conscience….

« Toutefois,  nous vous rassurons de notre  disponibilité à vous accompagner dans vos chantiers pour faire de la couche juvénile un instrument au service du développement et cela dans tous les secteurs », a-t-il rassuré.

« Nous membres du conseil national de la jeunesse guinéenne,  nous vous tendons la main dans l’espoir d’obtenir de vous, un cadre d’échange et de discussion sur le sujet car la poursuite du projet initié par votre prédécesseur ne fera que renforcer la division de la jeunesse. Par ailleurs, le conseil national de la jeunesse guinéenne invite les jeunes guinéens à refuser toute instrumentalisation,  demande au président de la République d’écouter les jeunes et prendre en compte leurs préoccupations »,  appelle à la reconnaissance du bureau issu des assises de Mamou et réclame l’arrêt de tout le processus lancé par l’ancien ministre de la Jeunesse Moustapha Naite.

Les occupants de la décharge de Dar-es-salam sommés de quitter les lieux avant le 22 juin

Les occupants du site de Dar-es-salam sont appelés à quitter le site avant le 22 juin selon un communiqué du le ministère de  la Ville, l’Agence nationale d’assainissement et de la salubrité publique et le gouvernorat de la ville de Conakry

Le communiqué mentionne que passé ce délai, le ministère de  la Ville, l’Agence nationale d’assainissement et de la salubrité publique et le gouvernorat de la ville de Conakry, entreprendront les opérations de dégagement et de sécurisation du site.

Ils en appellent au civisme et à l’esprit de compréhension de chacun et de tous.

L’année dernier neuf personnes ont péri l’année dernière dans un drame sur le site Dar-es-salam.

Le département dirigé par le docteur Ibrahima Kourouma affirme que la décharge de Dar-es-salam a été classée comme réserve foncière de l’Etat.

Evènement du 28 septembre 2009: le collectif des avocats des victimes hausse le ton

Qui empêche le capitaine Dadis et le General Sekouba Konate de s’exprimer? C’est la grosse question que se pose le collectif des avocats des victimes des massacres du 28 septembre 2009. C’est du moins l’inquiétude qu’a fait part le collectif lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi à Conakry.

Le procès des massacres du 28 septembre 2009 traine encore. Pendant qu’Aboubacar Toumba Diakite, considéré comme le cerveau de ces évènements douloureux croupis à la maison centrale de Conakry.

Le collectif des avocats des victimes du 28 septembre 2009 s’est réjoui de la mise en place du comité de pilotage du procès.  Cependant, il relevé d’autres grandes préoccupations.

«  Un seul procès en Guinée où il y a le capitaine Moussa  Dadis Camara et le General Sekouba Konate. Tous les accuses inculpes se trouvent en Guinée. Les juges ont requalifié les massacres du 28 septembre en les considérant comme étant des crimes ordinaires,  ce sont des crimes contre l’humanité », précise l’avocat maitre Alimou Barry.

Le blocus est évident constatent les avocats.  Ils Souhaitent que toute la vérité soit dite dans cette affaire.

« Pourquoi on empêche le capitaine Dadis de venir en Guinee?  General Sekouba Konate on a envoyé deux commissions rogatoires pour l’entendre.  Elles ont toutes les deux été bloquées.  Nous aurons difficilement toute la vérité dans cette affaire  sans la présence de ces deux personnes », prévient le collectif.

« Nous estimons que tenir un procès comme celui du 28 septembre, de façon respectable,  en respectant y compris les droits de la défense permettra de rapprocher les guinéens », poursuit le collectif.

Le collectif réitère son attachement à la qualification des évènements du 28 septembre 2009 et les jours qui ont suivi en crime contre l’humanité,  comme le spécifie la commission internationale d’enquête des Nations Unies dans son rapport en date du 17 décembre 2009.

Les collectif des avocats des victimes du 28 septembre 2009 a tenu à rappeler que la Cour Pénale Internationale (CPI) suit attentivement cette affaire qui est d’ailleurs en examen préliminaire depuis octobre 2010, au titre de crimes contre l’humanité qui relèvent de sa compétence.

Le collectif des avocats des victimes des massacres du 28 septembre 2009 estime que la tenue d’un procès équitable contribue à la lutte contre l’impunité, favorise la réconciliation nationale et participe au respect du principe de complémentarité consacre par le statut de Rome portant création de la Cour Pénale Internationale.

Le collectif demande la mise en conges de tous les inculpes dans l’affaire du 28 septembre qui continuent d’exercer des postes de responsabilité.

 

Environnement: La pollution plastique ! Une réalité en Guinée particulièrement à Conakry

La Journée Mondiale de l’Environnement (JME), célébrée le 05 juin de chaque année, a été commémorée cette année autour du thème, «Combattons la pollution plastique !», rapporte l’AGP.

Un thème qui vient encourager les gouvernements, les industries, les communautés et les individus, à explorer ensemble des alternatives durables, afin de réduire, de toute urgence, la production et l’utilisation excessive de plastiques à usage unique responsables de la pollution des océans et représentant une menace pour la Santé.

L’Organisation des Nations Unies, consciente que la protection et l’amélioration de l’Environnement est une question d’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique à travers le monde, a ainsi désigné la date du 05 juin comme JME, rappelle-t-on.

Pendant ce temps, suite à la chute de quelques fines pluies qui se sont abattues par endroit sur Conakry, samedi, 30 mai et dans la nuit du mardi, 05 juin 2018, les grandes artères de la capitale de la République de Guinée ont été submergées d’immondices refoulées par les caniveaux bouchés, dégageant des odeurs nauséabonds. Une situation qui a provoqué des inondations dans certains quartiers, des bouchons interminables et des routes barricadées par les populations manifestant leur colère.

Parmi ces tas de déchets, qui ne sont pas les moindres, les débris plastiques sont les maître des lieux.

Face à cette situation, et à l’occasion de la JME, le gouvernement guinéen est loin d’envisager une quelconque solution pour remédier à ce problème qui perdure, car il s’est limité qu’à une simple déclaration du secrétaire général du Ministère de l’Environnement, des Eau et Forêts (MEEF).

La masse d’association pour l’environnementale reste muette et inactive de faire de cette JME, une journée du grand nettoyage, de large information et de sensibilisation à l’endroit de la population afin d’amener chacun à réutiliser le plastique qui l’entoure et à en réduire sa consommation pour le bien de tous.

A préciser, que 500 milliards de sacs plastiques sont utilisés annuellement dans le monde, soit 10% du total des déchets produits, et que 50% du plastique consommé est à usage unique ou jetable, selon un rapport de l’ONU.

Mandiana : Les sinistrés de Kondianakörö assistés par les fils ressortissants de la préfecture à Conakry

Les sinistrés de la sous-préfecture de Kondianakörö viennent de bénéficier d’un soutien de la part des fils ressortissants de Mandiana résident à Conakry, suite aux dégâts causés par la tornade qui a soufflé sur la localité le 23 mai 2018 dernier, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture.
Cette assistance, composée de 25 tonnes de riz, 10 tonnes de ciment, 3.260feuilles de tôles et 21 millions de francs guinéens, a été mobilisée sous le parrainage du Général Toumany Sangaré, directeur général des Douanes de la République de Guinée.

Ces denrées et matériels ont été remis, mardi matin, 05 juin 2018, à la notabilité de Kondianakörö par une délégation comprenant des membres du bureau des fils ressortissants, accompagnés par le préfet de Mandiana, Cheick Mohamed Diallo et sa suite.

Le préfet, dans son intervention, a remercié très vivement les ressortissants de Mandiana avec à leur tête le Général Toumany Sangaré, dont le souci des soucis est la préservation de la paix dans la préfecture de Mandiana.

Il est revenu à El hadj Djibril Diallo du bureau des sages de la Coordination des fils ressortissants de présenter le soutien aux citoyens pour permettre à la population sinistrée de savoir qu’elle n’est pas isolée dans cette catastrophe.

Le porte-parole des sages, El hadj Kabinet Keita a, au nom de toute la population de Kondianakörö, remercié toutes les bonnes volontés de leur assistance, des bénédictions, de l’apport en matériel, surtout les fils de Mandiana pour leur mobilisation remarquable en apportant tout le nécessaire (nourriture et matériaux de construction).

A noter, que la Direction Préfectorale de l’Education (DPE) de Mandiana a apporté aux enseignants une contribution venue de tous les enseignants, pour compatir à la douleur du personnel enseignant durement éprouvé par les vents violents qui ont décoiffé une Ecole primaire de trois classes, détruit le logement des enseignants.

A son tour, le sous-préfet de Kondianakörö, Idrissa Sangaré n’a pas manqué de remercier le préfet, sa suite, les fils ressortissants, le directeur préfectoral de l’Education de Mandiana pour s’être mobilisés auprès de sa population en parcourant 85Km pour venir à Kondianakörö apporter des soutiens matériel et moral aux sinistrés.

Présidence de la République: Alpha Condé fait de nouvelles nominations

Assiatou Balde, économiste, ex-ministre de l’Environnement et des Eaux et forêts, Damantang Albert Camara, expert juriste et gouvernance,   précédemment ministre du Travail, de la Formation et de l’emploi et Dr Abdourahmane Diallo médecin, ancien ministre de la Santé, sont nommés ministres conseillers à la Présidence de la République.

Rachid N’Diaye ,  journaliste, ex-ministre de l’information et de la communication, est  nommé Ministre d’Etat conseiller spécial. C’est le contenu d’un décret lu ce mercredi 06 juin 2018 à la télévision nationale.

Le même décret indique que des lettres de mission spécifiques seront adressées à ces nouveaux promu pour fixer le cadre et les objectifs de leur mission.

Justice: Colonel Barry libéré, son salaire bloqué

Colonel Mamadou Alpha Barry chargé de communication de la gendarmerie nationale a regagné son domicile ce lundi  après quelques semaines passées en détention à l’escadron mobile numéro 3 de Matam.

Mais cette libération ne résout toujours pas le problème car le salaire et le ravitaillement de cet officier sont bloques.

Colonel Barry n’a toujours pas perçu son salaire du mois de mai.

Pour rappel,  Colonel Mamadou Alpha Barry avait été arrêté après son passage dans une émission radio de la place.

Une émission au cours de laquelle, le chargé de communication de la gendarmerie nationale aurait offensé le ministre d’Etat chargé de la défense nationale.

Affaire a suivre.

Institutions Républicaines: L’INIDH tient sa première session ordinaire

L’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH) a entamé ce mardi 5 mai 2018 sa toute 1ère session ordinaire. La cérémonie d’ouverture de cette  session a enregistré la présence de 23 membres sur 30 au total. C’est le ministre conseiller à la Présidence chargé des relations avec les institutions qui a présidé  l’ouverture en présence des responsables d’autres institutions républicaines et des membres du gouvernement.

Dans son allocution, le ministre conseiller à la Présidence chargé des relations avec les institutions Mohamed Lamine Fofana a exprimé la portée de la tenue de cette session.

« Cette session de l’INIDH va bénéficier d’un caractère de priorité absolue pour deux raisons. D’abord du fait que la Guinée est partie d’un nombre important d’instruments juridiques internationaux dans le domaine des droits de l’homme et d’autre part à cause du retard considérable de la Guinée dans le dépôt et la présentation desdits rapports aux organes compétents de l’organisation des Nations Unies et de l’Union Africaine. »

Dr Alia Diaby, président de l’INIDH a présenté son institution et quelques difficultés qu’elle traverse. « L’INIDH est l’autorité constitutionnelle indépendante compétente en matière de promotion et de protection de droits humains mais malheureusement elle traverse des difficultés financières et logistiques », a-t-il explique.

« L’INIDH n’a pas de subvention et les membres du bureau exécutif ne sont payés », précise Alia Diaby

« L’INIDH a en perspective la création d’une clinique juridique en vue de faire face au traitement des plaintes et allégation des violations de l’homme, la création d’un fonds d’aide judiciaire pour les victimes des violations des droits humains », a-t-il fait savoir.

La 1ère journée de cette session a été clôturée par l’élection des représentants de l’INIDH au sein de la cour constitutionnelle. Dr Ansoumane SAKHO et Dame Fatoumata MORGAN ont promise d’honorer leur institution auprès de la cour constitutionnelle.

Deux blessés dans une attaque armée à Fatöya

Deux personnes ont été blessées par balle lors d’une attaque armée survenue cette nuit à Fatöya, un village de la sous-préfecture de Kintinia, préfecture de Siguiri.

Un riche orpailleur de la localité a été attaqué par des hommes armés aux environs de 22 heures.

Selon des témoins, les assaillants ont tiré en l’aire à leur arrivée dans la localité, poussant les populations à se réfugier, chacun chez soi. Ils vont ensuite se rendre chez le riche arpailleur, le nommé Moussa Konaté qui avait, selon les dires, reçu une importante somme d’argent en journée.

Un argent déposé par ses amis.

Une fois chez Moussa Konaté, les briquants vont obliger ce dernier à donner tout l’argent qu’il a reçu.

« Ils ont défoncé donc la porte de ma chambre, ils ont pris d’abord une somme de 90 millions de francs, puis d’autres montants que je gardais dans un sac et dont je ne connais pas  la somme exacte ainsi que quelques grammes d’or », raconte Moussa Konaté.

Sa fille qui voulait opposer une résistance, va recevoir une balle au pied.

« Lorsqu’ils voulaient partir, ma fille a pris un d’entre eux en criant, elle leur a demandé de ne pas partir avec l’argent de son papa. C’est ainsi qu’ils ont tiré sur elle et l’ont blessée grièvement au pied, elle a été admise à l’hôpital préfectoral de Siguiri pour des soins », a ajouté, le riche orpailleur.

Après avoir tiré sur le pied de la fille de l’orpailleur, l’un des hommes armés a voulu tirer sur sa femme, « mais par maladresse, la balle a touché le pied d’un de ses amis. Ils ont pris donc leur ami blessé pour s’en fuir avec lui ».

Kérouané : une fille de 11 ans meurt deux jours après son viol

Selon l’AGP, une fille de 11 ans a été violée par un homme de 29 ans le jeudi 31 mai dernier, à Mangbédou, un village de la sous-préfecture du Komodou, dans la préfecture de Kérouané.

La victime dont le nom n’a pas été renseigné, est morte deux jours après son viol. Elle a été enterrée le dimanche 03 juin dernier.

Un présumé coupable a été interpellé par la gendarmerie territoriale de Kérouané. Mais l’enquête se poursuit encore pour identifier les vrais acteurs de cet acte odieux.

 

Guinée: Aboubacar Sylla désigné porte-parole du gouvernement

Le nouveau  gouvernement dirige par Ibrahima Kassory Fofana a tenu ce mardi 05 juin son premier Conseil interministériel au palais de la Colombe. A cette occasion, la nouvelle équipe gouvernementale a choisi son porte-parole.

Aboubacar Sylla, ancien porte-parole de l’opposition républicaine, porte désormais la voix du gouvernement Kassory. C’est donc lui le nouveau porte-parole du gouvernement guinéen.

Probablement, Aboubacar Sylla fera sa première prise de parole jeudi prochain, pour faire le compte-rendu du Conseil des ministres.

Il reste à savoir comment est-ce que ce nouveau porte-parole du gouvernement guinéen pourra s’exprimer sur les prochaines marches de l’opposition quand on sait qu’Aboubacar Sylla pointait toujours du doigt les services de sécurité comme provocateurs lors des marches organisées par cette dernière.

Il convient tout de même à noter que ses  capacités intellectuelles devant l’aider à jouer ce rôle ne font aucun doute.

Cité de l’air : circulation totalement bloquée

Les citoyens du quartier cite de l’air sont en colère ce mardi 5 juin 2018. Pour cause,  les ordures drainées par l’eau dans la nuit du lundi à mardi à Conakry.

En effet,  depuis samedi dernier, ces populations sont confrontées à des difficultés liées à l’insalubrité.

Tôt ce matin, foulards rouges à la tête, les femmes de la Cité de l’air ont envahi le goudron.  Elles demandent l’implication des autorités pour trouver une solution à ce problème d’ordures.

Ces manifestants scandaient des paroles hostiles au président de la République et au gouvernement.

« Ces ordures ne sont pas produites dans notre  quartier. Les ordures quittent Koloma pour venir ici. Nous sommes sur la descente. Tous les déchets produits au marché de Koloma, se retrouvent dans nos maisons (…) à bas le gouvernement,  à bas Alpha Conde »,  crie une manifestante.

« Les ordures ne passent pas. Le caniveau est rempli », explique-t-elle.

Kadiatou Diallo,  une des manifestantes,  demande l’aide des autorités.

« Nous voulons que les autorités nous viennent en aide. Le caniveau est tellement rempli et la base se trouve à Koloma. Les autorités n’ont qu’à faire quelque chose parce que nous ne pouvons rien. Depuis samedi, on n’a pas dormi. Hier depuis 23 heures nous sommes sur pieds. Il y a un monsieur qui est venu construire sur la fosse,  Il a barré la route de l’eau.  Maintenant quand l’eau rentre dans nos maisons,  il se moque de nous ».

Ces femmes  menacent de dormir dans la rue.

« Tant que les autorités ne viennent pas déboucher ce caniveau,  nous ne quitterons pas les lieux. Le chef du quartier n’est pas là, il est parti en Europe. C’est nous qui en souffrons ».

Au moment où nous quittions les lieux,  aucun véhicule quittant Bambeto ne pouvait rallier l’aéroport et vice versa. Un dispositif sécuritaire de 6 pick-up de la police était sur les lieux,  pour nous dit-on,  sécuriser les manifestants.

Deux autres camions bennes étaient venus ramasser les ordures sur le goudron.  Chose à laquelle les manifestants s’opposent catégoriquement. « Pas question de ramasser les ordures sans déboucher complètement  le caniveau », disent les manifestants.

Pour rappel,  ces citoyens de la Cité de l’air étaient encore sur les mêmes lieux,  le samedi dernier,  pour les mêmes causes.

Un blessé et 12 interpellations à la suite des affrontements entre policiers et conducteurs de motos à Kankan

Une personne a été blessée et 12 autres interpellées à la suite des affrontements lundi entre des conducteurs de moto et policiers survenus à Kankan, a-t-on appris mardi des sources policières.

Selon des témoins, des conducteurs de moto ont eu des échanges de pierres et des coups de bâtons avec des policiers du commissariat central de la localité.

Ces affrontements sont arrivés à la suite d’un problème entre les populations et les conducteurs de moto. Une femme était grièvement blessée après avoir été percutée par un conducteur de moto.

Courroucés, les jeunes du quartier Banankoroda se sont interposés et ont saisi trois motos pour mettre à la disposition de la police. D’où les échauffourées. Mis au parfum de la palabre, le commissaire central, le Colonel Jérome  Kolié a envoyé ses éléments pour essayer de résoudre le conflit.

« Dimanche soir, il y a eu des problèmes entre les conducteurs de moto et la population au marché de Didiba, mes agents sont allés intervenir et maintenir de l’ordre (…) à notre grande surprise,  on a vu des groupe de jeune prendre d’assaut le commissariat lundi », raconte le commissaire.

« Après plusieurs heures de tractations sous l’impulsion des gendarmes venus en renforts, les policiers sont parvenus à mettre la main sur 12 manifestants et 27 motos. Mais du côté de mes agents, un d’entre eux a été blessé », a-t-il ajouté.

Koloma 2: une fille tuée par le train CBK

Une fille de 12 ans a été tuée hier, lundi, 04 juin 2018 aux environs de 06 heures du matin par le train CBK dans le quartier Koloma 2, commune de Ratoma.

Selon Mohamed Cissé témoin de ce drame,  la victime accompagnée de deux de ses copines, était sorti pour déverser des ordures.

« C’est aux environs de 6 heures du matin alors que la petite Aïcha Camara et deux de ses copines étaient venues jeter des ordures au bord des rails. Lorsque ses deux amies ont traversé, elle a aussi voulu rejoindre ces dernières mais malheureusement, à cause du poids des ordures, elle n’a pas réussi à traverser avant l’arrivée du train. Elle a été malheureusement décapitée par le train  de la compagnie des bauxites de Kindia.»

Pour rappel, cet accident ferroviaire est le quatrième du genre dans ce quartier au bout de trois mois.

 

Sekouba Bambino, nommé Ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF en Guinée

Sekouba Bambino, l’artiste guinéen de renommée internationale, est devenu le tout premier Ambassadeur National de l’UNICEF en Guinée. Son objectif premier : participer à la sensibilisation pour la protection et l’amélioration de la vie des enfants « de ma Guinée natale ».

En qualité d’Ambassadeur National de l’UNICEF, Sekouba Bambino se joindra à l’UNICEF et à ses partenaires pour relever le défi du taux de vaccination des enfants, encourager la scolarisation des filles et l’application des textes et lois pour la protection des enfants.

La première visite de terrain du nouvel Ambassadeur National de l’UNICEF s’est inscrit sous la thématique de la scolarisation des filles. C’est ainsi qu’il s’est rendu à l’école primaire de Moriakhory, dans la préfecture de Coyah.

 

Tournée de prise de contact : Kassory Fofana reçu au QG de l’UFDG

Comme annoncé, le nouveau Premier ministre Kassory Fofana a rendu une visite de courtoisie à El Hadj Cellou Dalein Diallo,  chef de file de l’opposition républicaine et à l’ensemble des partis politiques représentés dans cette opposition républicaine ce lundi 04 juin 2018 au quartier général de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée.

Au sortir de la rencontre, les deux hommes se sont prononcés devant la presse.

Le Premier Ministre, est revenu sur le contenu du message livré au chef de file de l’opposition par son équipe. « Le message livré à monsieur le président de l’UFDG est le message de fraternité, d’amitié et d’invitation de la part de son grand frère professeur Alpha Condé. Une invitation à la poursuite du dialogue social pour qu’ensemble nous contribuons à la stabilité de ce pays, à faire l’économie des morts qui sont aujourd’hui les conséquences fâcheuses des manifestations politiques », a-t-il fait savoir.

« Monsieur le président de l’UFDG, chef de file de l’opposition, est bien ouvert à ce dialogue,  partage ces valeurs républicaines d’aider à la stabilité du pays mais demande au gouvernement des efforts pour créer des conditions de paix », ajoute Kassory Fofana.

« Nous avons prix  notes de ce point de plainte,  nous avons pris note également de sa décision de nous saisir  d’un mémorandum de tout ce qui bloque où risquerait de bloquer le dialogue socio politique. Nous attendons cela avec impatience. Constitutionnellement, le premier ministre que je suis,  il est de mon devoir de promouvoir ce dialogue-là afin de garantir la paix sociale et la cohésion sociale,  politique même entre agresseur il y’a un minimum de courtoisie qui devrait permettre d’entretenir des relations conduisant à la paix sociale », poursuit-il.

«  Je pense que dans les semaines ou mois à venir,  nous travaillerons mains dans les mains avec l’opposition républicaine conformément à la volonté de mon chef pour améliorer le climat social », espère le Premier ministre.

De son côté,  Cellou Dalein Diallo, s’est réjoui de cette visite avant d’exprimer sa disponibilité à œuvrer pour la stabilité dans le pays.

« Il nous a fait part de sa volonté de promouvoir le dialogue et de contribuer ainsi, à la restauration de la confiance et à la préservation de la paix. Nous avons marqué notre accord de collaborer à un tel projet. La promotion d’une Démocratie apaisée, la protection des droits humains et des libertés fondamentales constituent les valeurs pour lesquelles nous nous battons. Si du côté du gouvernement le tout nouveau Premier ministre que nous connaissons parfaitement s’engage sur cette voie, il trouvera au sein de l’opposition des partenariats loyaux et engagés à conduire de telle politique dans notre pays ».

« Nous allons essayer de lui expliquer pourquoi nous étions souvent dans la rue. Ce n’est pas notre premier choix.  Notre choix c’est de privilégier le dialogue et la concertation pour aplanir nos divergences. Si le dialogue conduit à un accord politique,  nous sommes souvent rendus compte qu’il n’y a pas eu d’efforts   du côté du gouvernement pour appliquer le contenu de ces accords », s’est indigné le chef de file de l’opposition républicaine.

Le leader de l’UFDG a aussi fait des propositions à son hôte. « Donc,  j’ai demandé à mon ami Kassory de faire en sorte que la confiance soit restaurée. La restauration de la confiance suppose le respect des accords. Il a promis de s’engager résolument dans cette voie et moi aussi je lui ai dit que dans ce cas je serai un partenaire loyal parce que ce sera pour l’intérêt supérieur de notre pays et nous faisons la politique pour améliorer les conditions de vie des populations mais surtout pour leur permettre d’exercer pleinement les droits qui leurs sont reconnus dans les lois de la République », a-t-il expliqué.

« Nous avons, à sa demande,  promis de lui déposer un mémorandum pour justement faire état de tous les sources de conflits et l’origine de la crise actuelle pour que rapidement on essaye de s’en sortir par une résolution juste et équitable »,  a conclu ElHadj Cellou Dalein Diallo.

Il faut noter que Kassory Fofana était accompagné de Dr Mohamed Diane,  ministre d’Etat chargé des affaires présidentielles et le Général Bourema Condé, ministre de l’Administration du Territoire et de la décentralisation.

Guinée : Démission du Bureau politique national de l’UDG !

Les membres du Bureau Politique National (BPN) du parti, Union Démocratique de Guinée (UDG), ont rendu démission, jeudi, 31 mai 2018, lors d’une conférence qu’ils ont organisé à la Maison de la presse de Conakry, rapporte l’AGP.
A la sortie de cette conférence de presse, l’ancien secrétaire général de l’UDG, Alsény Kolia Sylla a parlé des raisons de leur démission :

« C’est à cause du non respect des textes juridiques du parti, le Statut et les Règlements intérieurs, et la Charte des partis politiques, par le président de l’UDG, Mamadou Sylla.

Un président de parti, il n’est pas dit que c’est lui qui dicte tout, sans consulter sa base. Il n’a pas ce mandat. Il doit plutôt respecter les règles et les principes démocratiques du parti. Si un président du parti ne respecte pas ça, ce n’est pas la peine de continuer avec lui ».

Alsény Kolia Sylla a aussi fait comprendre, qu’entant que secrétaire général de l’UDG, il n’a jamais reçu une lettre parlant de son limogeage du parti.

A noter, qu’il s’agit de 165 membres du BPN de l’UDG qui viennent ainsi de rendre démission au parti.

Décret: Alpha Condé nomme un Ministre et permute un autre

Dans un décret lu à la télévision nationale dimanche soir,  Alpha Condé a nommé Oye Guilavogui,  au poste de ministre d’Etat, ministre de l’Environnement des eaux et forêts.

Dans le même décret,  Roger Patrick Millimono économiste  a été nommé ministre de l’Elevage.

Il faut tout de même signaler que Roger Patrick Millimono avait déjà été nommé ministre de l’Environnement dans la première liste parue la semaine dernière. L’on est donc en droit de se demander qu’est ce qui a pu causer ce changement brusque de patron au niveau du ministère de l’Environnement ?

Oye Guilavogui aurait -il refusé d’aller au ministère de l’Elevage comme le disent certains observateurs ?  En tout cas tout porte à croire que l’ancien ministre d’Etat aux Transports n’a pas aimé être à la place de Tall pour des raisons qu’on ignore encore.

Ces deux  ministres nommés  complètent à 34 le nombre de ministères dirigé par le chef du gouvernement Ibrahima Kassory Fofana.

Oye Guilavogui étaient jusque là, ministre d’Etat aux  transports.

L’UFDG tient son assemblée générale

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG)  a tenu son assemblées générale hebdomadaire ce samedi 2 juin 2017 sous la présidence de Dr Fode Oussou Fofana vice-président du parti.

D’entrée, une minute de silence a été observée pour le repos des mémoires des trois nerveux de ElHadj Cellou Dalein Diallo président du parti, décédés par axphysie.

Dr Fode Oussou est ensuite revenu sur la déclaration d’Alpha Ibrahima Keira, nouveau ministre de la Sécurité qui, à l’occasion de la passation de service a déclaré que « la récréation est terminée ».

Pour le vice-président de l’UFDG,  ces propos du ministre Keira n’intimident personne.

« Nous marcherons tant qu’il est nécessaire.  Si maintenant le ministre pense que son prédécesseur était l’objet de nos marches et que lui Keira, ça ne marchera pas avec lui,  qu’il sorte nous attendre dans la rue parce que très bientôt nous y serons », a-t-il dit.

Parlant du comité de suivi,  Fode Oussou dit que les négociations se poursuivent à l’informel mais qu’à cela ne tienne,  « si rien n’est fait de concret,  l’opposition républicaine va se retrouver et en tirer les conséquences. Personne ne peut nous effrayer.  Nous allons reprendre nos marches pendant le ramadan,  car le ramadan est un mois béni.  C’est un mois de justice,  c’est pendant ce mois qu’il faut combattre l’injustice ».

Aux supposés militants déçu du RPG arc en ciel, Fode Oussou leur tend la main.

«  Le fait de fusionner le parti GPT au sein du RPG arc en ciel pour que Kassory Fofana devienne ministre nous a clairement confirmé que le RPG n’a pas de cadre.  Les femmes qui ont l’habitude d’aller remplir le palais pour applaudir Alpha Condé,  il vous a montré que vous ne comptez pas à ses yeux,  vous ne représente que 12% de son gouvernement.  Venez à l’UFDG et vous aurez votre place,  les portes sont grandement ouvertes ».

Pour clore,  le vice-président de l’UFDG s’est réjoui de la nomination de deux opposants notamment Mouctar Diallo et Aboubacar Sylla.  Car selon lui,  « cette nomination a permis à l’UFDG de récupérer les deux sièges qu’ils occupaient à l’Assemblée nationale et de les remplacer  par deux cadres du parti avec qui,  nous avons les mêmes objectifs,  les mêmes visions et le même président ».

L’axe Bambeto-aeroport bloqué : conséquences des grandes pluies

Une grande pluie s’est abattue dans la nuit du vendredi à samedi sur Conakry et environs.

L’arrivée de cette pluie a occasionné d’énormes embouteillages dans la capitale guinéenne.

En effet,  la plupart des routes de Conakry était méconnaissable ce samedi matin.

La grande pluie qui s’est abattue la nuit a drainé les tas d’ordures amassés un peu partout dans la ville pour les déposer sur le goudron.  Chose qui empêche la fluidité de la circulation à Conakry ce matin.

Du rond-point de Cosa à l’aéroport sur la T2 en passant par Château, la circulation est complètement bloquée. Aucun véhicule ne bouge faute d’embouteillages.

Au quartier Château d’ailleurs,  en plus des ordures, les populations ont aussi manifesté.

Elles se sont jointes aux ordures pour barrer la route et empêcher tout passage. Par cette action,  ces populations demandent à l’État de venir dégager les ordures.

« Tant que l’État ne vienne pas prendre ces ordures, nous serons ici et aucun véhicule ne passera ici. Qu’est-ce qui empêche le gouvernement de rendre notre ville propre malgré tous les fonds existants en Guinée. Ce gouvernement ne se préoccupe pas des conditions de vie de nous les pauvres citoyens »,  lance Bountouraby Bangoura, habitante du quartier.

Pour Saidou Diallo, chauffeur de taxi, la responsabilité est partagée.

« Tout cet embouteillage est dû à la mauvaise gestion des ordures par non seulement les populations mais aussi l’Etat qui n’arrive   pas à trouver des dépotoirs d’ordures pour chaque quartier. »

Pour lui,  cet état de fait n’arrange pas les chauffeurs qui doivent déposer des recettes journalières.

« S’il n’y a pas de circulation fluide, ce n’est pas bon pour nous.  Si dans une distance de deux kilomètres, un chauffeur fait une ou deux heures de temps.  Comment est-ce qu’on peut gagner quelque chose. S’il y a   beaucoup de bouchons, nous les chauffeurs,  on ne gagne même pas le prix de l’essence ».

Au moment où le reporter de journaldeconakry.com quittait les lieux,  un dispositif mixte de sécurité était présent et des policiers tentaient en vain de rétablir la fluidité de la circulation.

À noter que la majeure partie des quartiers de Conakry comme Yimbaya et Dixinn ont connu le même scénario ce matin.

Ministre de l’Information et de la Communication: Amara Sompare prend les rênes du département

Amara Sompare, nouveau ministre de l’Information et de la Communication a été installé dans ses fonctions le jeudi 31 mai 2018. La cérémonie de passation de service a eu lieu au ministère de l’Information et de la communication. Le nouveau ministre mesure les défis qui l’attendent à la tête de ce département ministériel. Tout de même Amara Sompare promet des réformes.

« La gestion du ministère de l’Information et de la Communication est à compter de ce jour appelée à s’exercer dans un cadre rénové au sein duquel nous dialoguerons désormais non plus dans une relation traditionnelle administration -administré, emprunte de bureaucratie, mais dans une relation de partenariat fort d’ouverture et de concertation. Il s’agit d’une transformation qui passe selon moi,  par deux grandes priorités. La première consiste au renforcement du cadre normatif et institutionnel du secteur de l’information et de la communication en l’adaptant progressivement aux exigences de notre temps de façon forte et durable  dans un équilibre entre les exigences du renforcement de la liberté de la presse, du droit à l’information et les impératifs de la protection de la liberté individuelle et la préservation de l’ordre public », a-t-il fait savoir.

Contrairement à son prédécesseur,  Amara promet de s’occuper de la RTG Boulbinet, première télé nationale du pays qui se trouve aujourd’hui dans un état de délabrement très poussé. La station n’émet pas depuis plusieurs mois. Amara Sompare remplace à ce poste Rachid N’Diaye.

Amara Sompare était jusque-là, contrôleur de passation des marchés publics à la société minière Guinéa alumina corporation (GAC)  basée dans la région de Boke.

Ministère de l’Industrie et des PME : Boubacar Barry passe le témoin à Tibou Camara

La passation de service entre Boubacar Barry et  Tibou Kamara a eu lieu ce jeudi 31 mai 2018 au ministère de l’industrie et des PME.

Boubacar Barry,  le Ministre sortant est revenu sur quelques acquis menés à la tête du département par lui et son équipe avant de souligner quelques dossiers en instance au niveau du département.

«L’élaboration du code des investissements et de ses différents textes d’application,  l’adoption des lettres de politiques nationales des PME et de la qualité,  l’institution par décret du prix guinéen de la qualité, l’élaboration et l’adoption par décret de la lettre de politique national de contenu local,  l’élaboration de la charte nationale des PME, du répertoire national des PME et de la Stratégie Nationale de la Propriété intellectuelle, la formalisation par arrêté du Premier ministre  du cadre de concertation entre les secteurs public et privé dénommé Guinée Business forum (GBF)  dont le lancement officiel a été effectué par Monsieur le Président de la République le 20 décembre 2017, l’amélioration de la position de la Guinée au classement Doing Business de la Banque Mondiale passant du 173eme rang en 2015 au 151eme en 2018…., la création de 600 petites entreprises totalisant 2000 emplois à travers l’agence autonome d’assistance aux entreprises », a-t-il cité.

Au nombre des dossiers en instance qu’il laisse,  Boubacar Barry a énuméré: « La poursuite de la cession des unités industrielles revenues dans le portefeuille de l’État, la sécurisation et la valorisation des zones industrielles,  la finalisation du processus d’élaboration et de mise en œuvre du projet de renforcement de la compétitivité des PME guinéens avec l’appui technique et financier du groupe de la Banque mondiale  aujourd’hui, la poursuite d’équipements du laboratoire d’analyse et d’essai de l’IGNM,  la rénovation et l’extension du bâtiment principal du département,  l’élaboration de la lettre de politique nationale de l’industrie. »

Le ministre entrant Tibou Camara a quant à lui,  annoncé quelques réformes qu’il envisage apporter durant son séjour à la tête du département.

« La mise en place d’un conseil national de l’industrie qui aura pour mission d’éclairer et de conseiller les pouvoirs publics sur la situation de l’industrie et des services de l’industrie en Guinée au niveau national et international,  en intégrant les enjeux à l’export, la création des pépinières d’entreprise pour le secteur industriel: si vous avez une idée de projet dans le secteur industriel où les services liés à l’industrie et que vous avez besoin d’un soutien pour développer cette idée, l’étudier,  la formaliser, nous serons à vos côtés pour réaliser votre plan d’affaires et pour décrocher un financement bancaire. Il me semble important d’encourager l’émulation et  l’innovation: c’est pourquoi,  nous envisageons de lancer un concours national de l’innovation.  Il vise la promotion et la diffusion de la culture d’innovation à une large échelle, à récompenser et inciter aussi les entreprises et tout autre promoteur qui ont développé un projet innovant….. Pourquoi ne pas organiser à l’instar d’autres, un salon de l’industrie qui sera une plateforme d’échange entre tous les intervenants dans le secteur ? Enfin,  nous pensons à des écosystèmes industriels en vue du regroupement de leaders industriels et de PME dans des zones industrielles dédiées à constituer de véritables filières », a fait savoir Tibou Camara,  ministre de l’Industrie et des petites et moyennes entreprises.