Apha Condé à Ouagadougou pour prendre part aux festivités du 50e anniversaire du CAMES

Le président du République de Guinée vient d’arriver à Ougadougou au Burkina Faso, après une visite en France.

Il a été accueilli à l’aéroport international d’Ouagadougou par le ministre burkinabé des affaires étrangères Alpha Barry.

Le président du Burkina, Roch Marc Christian Kaboré lui a souhaité la bienvenue dans un message posté sur son compte twitter.

A Ouaga, Alpha Condé  prend part, aux côtés entre autres des chefs d’Etat du Sénégal Macky Sall, du Tchad Idriss Déby Itno et du Togo Faure Gnassingbé Eyadéma, aux festivités marquant le 50e anniversaire du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur(CAMES).

Le CAMES a été créée à Niamey, au Niger, en janvier 1968. Il vise à assurer la promotion, la compréhension et la solidarité entre les 19 Etats membres.

Le Conseil est chargé d’instaurer une coopération culturelle et scientifique permanente entre les États membres et coordonner les systèmes d’Enseignement supérieur et de la recherche afin d’harmoniser les programmes et les niveaux de recrutement dans les différents établissements des pays membres.

Ratoma : deux hommes arrêtés pour trafic présumé de perroquets

Deux hommes ont été arrêtés le mardi 29 mai dernier au carrefour concasseur à Hamdallaye dans la commune de Ratoma, pour trafic présumé d’oiseaux. Ils ont été interpellés par les éléments du Corps des Conservateurs de la Nature avec l’appui de GALF (Guinée Application de la Loi Faunique).

Les nommés Ibrahima Barry et Amara Sylla ont été appréhendés alors qu’ils détenaient deux perroquets. Ils sont donc accusés  de détention, circulation et commercialisation de perroquets, espèce d’oiseau protégée par le code de faune guinéen mais aussi par la Convention de Washington.

Ils ont été conduits dans les locaux de la Direction Nationale des Eaux et Forêts.

Selon le Fonds International pour la protection des Animaux(IFAW)  2, 1 à 6,2 millions de perroquets gris d’Afrique ont été capturés de 1975 à 2013 pour dit-on, alimenter le trafic international en bravant toutes les lois nationales.

En Guinée, c’est le code de faune et règlementation de la chasse qui protège cette espèce qui selon des spécialistes relève des perroquets timneh désormais classée comme une espèce en voie de disparition en guinée. Au niveau international c’est la Cites (convention internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore menacées d’extinction).

C’est  un accord international destiné à protéger la faune et la flore menacée par la surexploitation commerciale. Ce traité, signé par 182 pays plus l’Union européenne, est entré en vigueur en 1975. Il protège, à des degrés divers, 5600 espèces animales et 30 000 plantes.

Ministère en charge des Investissements et des PPP: Gabriel Curtis installé

Gabriel Curtis a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions de Ministre en charge des Investissements et des partenariats publics privés.

Dans son discours d’entrée en fonction,  Gabriel Curtis dit mesurer l’ampleur de la tâche qui lui incombe désormais.

« Je mesure toute la responsabilité de la mission qui m’est assignée de mettre en œuvre la vision du chef de l’État de faire de l’investissement et des partenariats publics privés (PPP)  un des leviers du développement économique et social de la Guinée. Nous comptons bâtir sur les acquis pour que l’investissement et les PPP soient un véritable l’évier de développement soutenu et inclusif », a-t-il fait savoir.

Plus loin,  le Ministre en charge des Investissements et des partenariats publics privés, a égrainé quelques projets auxquels il compte s’attaquer très vite.

« Je souhaite mettre en place une administration pragmatique,  basée sur la compétence et le professionnalisme afin d’atteindre les objectifs qui m’ont été assignés par le président de la République. Mettre en œuvre des stratégies adaptées pour attirer les investissements,  opérationnaliser l’unité PPP,  travailler sur des projets structurants pour aider à la croissance à deux chiffres de l’économie de notre pays et favoriser le développement du secteur privé, mettre en œuvre des petits et très petits projets de stimulus et d’investissement divers à travers des mécanismes de PPP innovants à l’attention de nos populations,  vulgariser et faciliter l’opérationnalisation de la politique nationale du contenu local pour accroître les opportunités pour notre secteur privé,  identifier et continuer la mise en œuvre des réformes nécessaires à l’amélioration du climat des affaires en Guinée et veiller à la compétitivité. », a-t-il indiqué.

Gabriel Curtis était jusque-là,  directeur général de l’agence pour la promotion des investissements privés (APIP). Selon lui,  il ne peut y avoir d’Etat fort sans un secteur privé national et c’est pour cette raison qu’il a promis au secteur prive d’être le défenseur de sa cause, être à son écoute et assurer sa promotion.

Dans la foulée,  Gabriel Curtis a aussi promis de favoriser les initiatives portées par les femmes et les jeunes.

Agriculture : remise de 12 véhicules et 200 motos pour le renforcement des capacités des agences du département 

: Plus d’une dizaine d’agences du ministère de l’Agriculture, impliquées dans la mise en œuvre des activités du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), bénéficient d’un important appui logistique de la part de ce projet initié par la CEDEAO et financé par la Banque Mondiale.

Ce sont au total 12 véhicules pick-up tout terrain et 200 motos qui sont remis officiellement aux partenaires du projet PPAAO en Guinée par la ministre de l’Agriculture, Mme Fernandez Mariama Camara.

« J’invite messieurs les responsables des services bénéficiaires de ce don de faire un bon usage des moyens mis à votre disposition pour servir exclusivement les producteurs à la base dans le respect des procédures mises en place. Aux bénéficiaires, nous vous disons solennellement que la « Tolérance zéro » sera là pour toute utilisation autre que celles pour lesquelles ils sont destinés » affirme Mme la Ministre de l’Agriculture, lors de son discours de circonstance.

« D’autres pays bénéficiant de ce même projet sont en train de préparer un nouveau et grand programme de transformation de l’agriculture avec le soutien de la CEDEAO. Nous vous disons que la Guinée ne compte pas rester en marge de cette initiative », alerte Mme Fernandez Mariama Camara.

Les 12 véhicules coûtent 2 milliards 800 millions gnf et les 200 motos pour 2 milliards 300 millions gnf, selon la Banque Mondiale. Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest est initié par la CEDEAO, avec l’appui financier de la Banque mondiale, pour soutenir la coopération régionale en matière d’agriculture en Afrique. Son approche repose d’une part, sur l’intégration et l’harmonisation des politiques agricoles nationales et d’autre part, sur l’établissement de liens étroits entre la recherche, la vulgarisation, les producteurs et les opérateurs privés.

« Cette cérémonie, commente Dr Boubacar Diallo, Coordinateur de ce projet, s’inscrit dans le cadre de la dynamisation des moyens opérationnels des agences d’exécution intervenant dans la mise en œuvre du programme. »

A l’en croire, la remise des engins roulants marque donc un pas important dans le processus de consolidation des acquis du projet et dans la modernisation des équipements productifs. Elle annonce une ouverture réelle des activités à grande échelle y compris le post-récolte. »

Pour la Représentante de la Banque Mondiale, le gouvernement de la Guinée et la Banque ont donné la priorité au secteur agricole en tant qu’un des moteurs de croissance et de réduction de la pauvreté. C’est pourquoi la Banque mondiale, dit Mme Mariame Altine, s’est donc engagée à soutenir la mise en œuvre du PNDES et du PASANDAG. Mme Altine salue d’ailleurs les résultats louables du PPAAO –mis en œuvre en 2012- qui touchent plus de 260 mille bénéficiaires dont 40 pour cent de femmes, 280 mille hectares emblavées par les nouvelles technologies améliorées.

Ce programme a également fourni plus de 20 mille tonnes de semences améliorées de riz et de maïs à plus de 235 mille petits producteurs qui ont leurs rendements évoluer de plus de 30 pour cent.

« Je suis heureux que le PPAAO/WAAP, la Banque Mondiale et le ministère de l’Agriculture aient pu donner des engins roulants à nos collègues qui font le travail sous la pluie, sous le soleil et sur de longues distances. Ces moyens de déplacement permettront à nos collègues d’être beaucoup plus mobiles et de faire le travail dans de bonnes conditions », s’est réjoui M. Famoe Béavogui, DG de l’IRAG.

En mars dernier, le PPAAO avait acquis 20 batteuses, 20 repiqueuses et 20 motoculteurs destinés aux paysans. Ce projet « phare » du ministère de l’Agriculture, reconnait la première responsable, met à la disposition des producteurs, pour le compte de la campagne agricole en cours, près de 4 mille tonnes de semences de qualité ainsi que des plants pour les principales cultures pérennes du pays.

Parlement guinéen: Kassory Fofana reçoit le soutien de l’institution 

Le nouveau Premier ministre,  Ibrahima Kassory Fofana accompagné du ministre d’Etat en charge de la justice et garde des sceaux, Me Cheick Sako et du Secrétaire général du gouvernement, Sékou Kissi Camara a rendu   une visite de courtoisie et de prise de contact à l’assemblée nationale .

À la fin de la rencontre, le Président de l’Assemblée nationale, Claude Kory Kondiano, est revenu sur l’objectif de cette entrevue, avant de promettre le soutien de son institution à Kassory Fofana.

« Ce matin, l’Assemblée Nationale a reçu la visite de courtoisie du Premier Ministre, Chef du gouvernement, venu nous décliner son programme à venir. J’ai engagé le Bureau et l’Assemblée nationale à faire en sorte qu’on puisse l’accompagner. C’est un Premier ministre qui a une vision claire. Il veut un dialogue très positif et avec toutes les tendances sociopolitiques du pays en vue de maintenir la paix et la quiétude sociale sans lesquelles aucun développement n’est possible », a précisé le Chef du Parlement.

Guinée-Santé animale : Apparition d’une épidémie de la Fièvre Aphteuse dans la préfecture de Kérouané

Les éleveurs de Kérouané font actuellement face à la Fièvre Aphteuse bovine, une situation qui inquiète la population et qui sollicite l’intervention rapide des services vétérinaires pour limiter les dégâts, rapporte le correspondant de l’AGP dans cette préfecture située en Haute Guinée.
Aussitôt informée, la Direction Préfectorale de l’Elevage et des Productions Animales (DPEPA) de Kérouané s’est mise à pied d’œuvre pour procéder à l’identification et la prise en charge des cas notifiés.

Selon le directeur préfectoral de l’EPA de Kérouané, M. Doré, «en attendant la confirmation des échantillons envoyés au département de tutelle à Conakry, les symptômes font penser à un cas de Fièvre Aphteuse  de séro-type moins virulent, mais très contagieuse pour les bovins».

Il a noté : «A ce jour, sur 958 animaux sensibles à la maladie, soixante dix sept (77) sont malades, dont six (06) têtes rabattues et trois (03) morts».

Toujours selon M. Doré, la maladie se manifeste par les ulcérations buccales et nasales et des plaies dans les sabots. Ajoutant et qu’elle n’est pas transmissible d’un animal malade à l’homme.

«Comme conséquences, les veaux meurent de faim parce qu’ils ne peuvent plus téter à cause des plaies dans la bouche, les bœufs restent immobiles.

Autre effet collatéral non le moindre, c’est la perturbation du calendrier agricole dû à l’immobilisme des bœufs de labour», a noté le directeur préfectoral de l’EPA de Kérouané.

Guinée : Le Forum National sur la Participation Citoyenne à la Gouvernance du secteur de la Santé lancé à Conakry

Le Forum National sur la Participation Citoyenne à la Gouvernance du secteur de la Santé a été officiellement lancée, mardi, 29 mai 2018, dans un réceptif hôtelier de Conakry, sous la présidence du ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (ATD), Général Bouréma Condé, a suivi l’AGP.
Ce projet d’une durée de trois (03) ans (2017-2020) est financé par l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) à hauteur de 12millions de dollars et mis en œuvre par FHI 360, en collaboration avec Search For Common Ground (SFCG) et Social Impact. Il vise à améliorer la compréhension et la participation des citoyens aux réformes du système de santé guinéen, a-t-on indiqué.

Pour soutenir sa mise en œuvre, une étude de base, à l’échelle nationale, a permis de recueillir des données qualitatives et quantitatives sur la gouvernance de la Santé.

Dans son discours de bienvenu, la directrice du projet, représentante de FHI306 en Guinée, Mme Laurence Uwera a fait savoir, que ce projet a été mis en œuvre au lendemain du passage de l’épidémie de la maladie à virus Ebola, en vue d’accompagner le gouvernement guinéen dans ses efforts pour éviter d’éventuelle épidémie.

«C’est dans ce cadre que l’USAID à penser qu’il faut impliquer les citoyens, les médias pour que les efforts du gouvernement soient plus visibles sur le terrain», a-t-elle souligné.

Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Guinée, Dennis Hankins, ce projet fait partie de la stratégie du gouvernement guinéen en termes de décentralisation pour l’amélioration de la Santé au niveau des communautés.

«C’est un programme fait en synergie avec les Ministères de la Santé, de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, dans le sens que les professionnels du secteur de la Santé puissent agir, avec les représentants des collectivités décentralisées, mais aussi avec la Société Civile, en vue de l’amélioration de la Santé, de façon positive, pour toute les populations», a déclaré le diplomate américain.

Dans son discours de lancement, le ministre de l’ATD, Général Bouréma Condé a affirmé, que le lancement de ce projet, rendu possible grâce à l’appui de l’USAID, à travers le gouvernement américain, vient à point nommé soutenir les efforts du président de la République, Pr Alpha Condé, dans le cadre de la mise à disposition des citoyens guinéens, des biens et service sociaux de base.

Selon le ministre guinéen de l’ATD, cette participation citoyenne dans la gouvernance du secteur de la Santé est en étroite liaison avec le contenu du Code Révisé des Collectivités Locales qui fait de la communauté à la base le point d’interdépendance, de jonction de tous les services de l’Etat au profil des citoyens.

 

«Au niveau de mon département le tremplin est déjà existant dans le cadre du Programme nationale des communes de convergences où tous les biens et services dévolus à la communauté trouvent des intervenants de différentes origines, mais dont les efforts sont tous convergents vers l’acquisition des résultats perceptibles par les citoyens à la base», a-t-il fait savoir.

En prélude au lancement du dit projet, une analyse situationnelle de base a été réalisée  les mois d’octobre et novembre 2017 sur toute l’étendue du territoire national, pour déterminer le niveau de la gouvernance et d’engagement des citoyens dans le secteur de la Santé incluant leurs perceptions et leurs attitudes, quant à la qualité et à la performance de base, a-t-on rappelé.

La cérémonie, animée par une prestation théâtrale de la Troupe Nimité, a connu la présence du conseiller du premier ministre chargé des Questions de Santé, le secrétaire général de l’Assemblée Nationale (AN), de nombreux cadres du gouvernement et des structures déconcentrées, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, les officiels de l’USAID et les partenaires techniques financiers du de la Guinée.

Une cérémonie qui a permis aux invités de se faire une idée globale du contenu dudit projet.

Qui est Mamady Camara, nouveau ministre de l’Economie et des finances ?

Mamady Camara ancien ambassadeur de Guinée en Afrique du Sud, est diplômé en banques et finances internationales. C’est un économiste rompu à la tâche.  Après ses brillantes études coraniques et pré universitaires à Conakry,  Mamady Camara décroche son baccalauréat avec mention au collège moderne de Donka en 1966. Il est admis à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Quelques années plus tard, il bénéficie d’une bourse d’étude en Italie où il décroche son diplôme en banques et finances internationales en 1974.

Mamady Camara rentre au pays et se met à la disposition du jeune Etat guinéen. Quelques années plus tard, il est nommé Directeur du centre de la formation de la banque centrale puis conseiller spécial du gouverneur de l’institut.

À partir de  1996, cet économiste principal  est nommé coordinateur du CEPEC,  une cellule économique basée à Harare au Zimbabwe puis consultant du PNUD en 2000.

Entre 2000 et 2006, il est chargé des opérations de l’unité de privation au département des finances.

À partir de 2006 jusqu’en 2008, il est consultant à la GTZ (coopération allemande) et au Togo avant de procéder à l’évaluation des opérations de la banque africaine de développement dans 12 pays d’Afrique.

Pétris d’expérience en matière de finances publiques, ce désormais ministre de l’Economie et des finances a participé à plusieurs conférences internationales et aux assemblées annuelles du fonds monétaire international(FMI), du groupe de la BAD.

Entre 2003 et 2018, il a écrit et publié trois ouvrages. Il écrit couramment français, anglais et italien et donne plusieurs cours en économie finance à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry.

À partir de 2013, il est nommé ambassadeur de Guinée à Pretoria en Afrique du Sud par le président Alpha Condé. Poste qu’il occupait jusqu’au 26 mai dernier.

Diplomatie: La mondialisation au chœur d’une  conférence débat à Conakry

Professeur Pascal Bonifas, c’est son nom. Il est  directeur de l’institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) de France.

Né en février 1956 à Paris, il est fondateur de l’IRIS de France.  Cet homme de culture a animée une conférence débat sur le thème : L’état du monde en 2018.

Au cours de ce débat, ce spécialiste en relations internationales est revenu de long en  large sur l’actualité dominée par la mondialisation.

« L’objectif de cette conférence c’est d’abord  d’échanger, de débattre avec les diplomates guinéens  afin d’avoir un peu une sorte de vision du monde et de répondre à leurs questions pour montrer un peu quel est l’état de la planète et dans quel cadre la Guinée comme la France doit se bouger,  et se mobiliser », a-t-il souligné

Pour le conférencier, l’Afrique est devenu de nos jours,  le continent le plus convoité du point de vue mondialisation.

« L’Afrique est rentrée de plein pied dans la mondialisation.  Elle était auparavant le continent oublié de la globalisation mais aujourd’hui c’est le continent d’avenir de la liaison sur les principes démocratiques,  sur la protection du climat,  les matières premières et sur les questions démographiques.  Toutes les questions de globalisation sont au chœur du continent africain et on peut dire que l’Afrique est  aujourd’hui  le tournant de la globalisation »,  a fait savoir Pascal Bonifas.

Qu’est-ce qu’il faut à l’Afrique pour avoir son droit de véto au conseil de sécurité de l’ONU ?

« Il faut que l’Afrique continue à être active politiquement,  que la société civile continue à se développer,  qu’elle se fasse entendre parce que un pays dans lequel la société civile est forte et se fait entendre, est  forcément un pays qui est beaucoup plus actif et qui a de meilleures perspectives devant lui. Il faut à l’Afrique une réforme qui est aujourd’hui bloquée par la Chine et les Etats Unis. Malheureusement cette réforme sur le droit de véto est-elle même soumise au droit de véto donc c’est ce qui bloque », a-t-il repondu.

Pour Hady Barry,   secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, l’invitation faite à ce professeur permet de situer les diplomates guinéens en vue de trouver des solutions face  aux défis auxquels fait face le continent africain.

« Je crois que cette rencontre est très importante dans la mesure où on aborde des questions qui sont toutes aussi importantes.  Actuellement notre monde est un peu fragmenté et nous avons beaucoup de difficultés au niveau international face aux défis qui sont entre autres l’immigration, le terrorisme, l’insécurité à tous les niveaux. Donc nous avons invité cet éminent professeur de relations internationales afin qu’il vienne s’adresser aux diplomates guinéens pour qu’on aborde toutes ces questions qu’on échange et qu’on entrevoit des solutions que l’on pourrait envisager. Il est vrai que l’objectif ici ce n’est pas de trouver une solution aux problèmes qui assaillent le monde mais l’important est qu’on échange sur les causes profondes et essayer de voir quels sont les acteurs,  et le système qui est en place,  et quelles sont les réformes possibles que l’on peut envisager tant au niveau du conseil de sécurité de l’ONU qu’au niveau de certaines organisations sous régionales et le rôle que l’Afrique doit jouer dans la mondialisation actuelle ».

Plus loin,  Hady Barry plaide pour l’unité africaine.  Une unité qui,  selon lui,  permettra à l’Afrique de se développer et d’être totalement indépendante.

« Il faudrait que l’Afrique soit unie. C’est pourquoi au cours du mandat du chef de l’État à la tête de l’Union Africaine, il a insisté sur l’unité du continent afin d’être en mesure de mettre en œuvre une politique commune pour être indépendant et avoir une position commune. »

Pascal Bonifas est au sommet de près de 60 publications dont l’antisémite,  l’arme nucléaire,  la géopolitique,  pompiers pyromanes,  comprendre le monde,  tout savoir sur le conflit israélo palestinien,  le football et mondialisation, les relations internationales, les guerres de demain entre autres.

Football : programme de la 25 journée de la Ligue 1

La 25ème et avant dernière journée du championnat national se jouera du 30 mai au 2 juin sur les différents stades de la capitale.

Le programme complet de la (J25)

Mercredi 30 mai

Éléphant de Coléah vs Horoya (28 SEP)

Jeudi 31 mai

CIK vs HAFIA (28 SEP)

AS Kaloum vs Wakrya (Mission)

Vendredi 01 juin

Gangan FC vs MILO FC (28 SEP)

Renaissance vs SAG de Suiguiri (Mission)

Samedi 2 juin

Satellite FC vs Fello Star (28 SEP)

Atletico de Coléah vs ASFAG (28 SEP)

Fin de la formation des cadres des Cellules de Formation continue et de Développement pédagogique des DPE et IRE

L’atelier de formation en Management des cadres des Cellules de formation continue et de développement pédagogique des Directions Préfectorales de l’Education (DPE) de Kankan, Faranah, Mamou et N’zérékoré et des Inspections Régionales de l’Education (IRE) de Kankan, Faranah, Mamou et N’zérékoré) a pris fin lundi, 28 mai 2018, à Kissidougou, rapporte l’AGP.

L’atelier s’est déroulé du jeudi, 24 au lundi, 28 mai, à la Bibliothèque préfectorale de Kissidougou dans la Commune Urbaine (CU).

Durant quatre jours donc, les cadres des Cellules de Formation Continue et de Développement Pédagogique des DPE et IRE de Kankan, Faranah, Mamou et N’zérékoré ont renforcés leurs capacités en management.

Cet atelier a été organisé par le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA) à travers son Département de la formation, Perfectionnement du personnel enseignant et éducateur, dans le cadre du bon fonctionnement des structures déconcentrées du système éducatif au niveau Pré- universitaire, a-t-on indiqué.

Dès l’entame, le directeur national du Département de la Formation, Perfectionnement du personnel enseignant et éducateur, Fassou Balla Condé a défini le cadre de la formation et préciser le but fondamental, qui consiste à «qualifier les méthodes et techniques de travail des enseignants et des personnels d’encadrement, afin de les rendre plus efficaces dans l’exercice de leur fonction».

La formation se veut alors un renforcement de capacité en management de la formation continue, a ajouté le directeur national.

Il est revenu à la directrice préfectorale de l’Education de Kissidougou, Mme Bamba, de prononcer le mot d’ouverture. Elle s’est réjouie, à l’occasion, de la tenue dans sa préfecture de cet important atelier pour améliorer l’apprentissage dans les écoles.

Madame Bamba a exhorté les participants à suivre attentivement la formation qui est d’une importance capitale.

Les participants ont travaillé sur treize (13) thématiques, dont entre autres, «Rôle et responsabilité des Cellules de formation continue», «Planification de l’assiduité», «Travail en groupe», «Suivis et évaluation», et «La manipulation des outils informatique».

Pour une meilleure compréhension, ces exposés ont été suivis de travaux de groupe et rendus en plénière.

Qui est Mory Sangaré nouveau ministre l’Education Nationale et de l’Alphabétisation

Jusque là inspecteur régional de l’Education de Mamou, Mory Sangaré est depuis samedi, 26 mai 2018, le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (ENA), rapporte le correspondant préfectoral de l’AGP à Mamou.
Né en 1957 dans la préfecture de Pita (Moyenne Guinée), Mory Sangaré a été scolarisé au milieu des années 1960, d’où il commença ses études dans une Ecole primaire de la préfecture de Gueckédou, puis à Koundara. Après ses études primaires et secondaires, Mory Sangaré est orienté à l’Institut Polytechnique Julius Nyerere de Kankan, Option Physique-Chimie.

A sa sortie, il fut muté comme professeur de Physique – Chimie au Lycée Oustoya de Pita, où il a occupé le poste de secrétaire général adjoint du Bureau préfectoral du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) de Pita (1992 à 2002).

En 2002, il est secrétaire général adjoint de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) de Pita. De 1992 à 2016 : Secrétaire général de la Section du parti politique, Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) de Pita. De 2003 à 2011, il est nommé directeur des Etudes à l’Ecole Normale d’Instituteurs (ENI) de Labé.

2011-2017: Inspecteur régional de l’Education de Labé. 2017-2018, il est muté à Mamou comme inspecteur régional de l’Education.

De 2016 à date, l’actuel ministre de l’ENA, Mory Sangaré est désigné coordinateur régional du RPG/Arc-en-ciel dans la Région Administrative (RA) de Mamou.

Au lendemain de sa nomination au poste de ministre, une foule nombreuse, composée des cadres de l’Inspection Régionale de l’Education (IRE), de la Direction Préfectorale de l’Education (DPE), des Délégations Scolaires de l’Enseignement Elémentaire (DSEE), chefs d’établissements, enseignants et autres couches sociales, se sont rendus au domicile de M. Sangaré pour le féliciter.

Là, le nouveau ministre de l’ENA a promis d’être à la hauteur de l’immense tâche qui l’attend, dont sa première priorité est «l’organisation des examens nationaux et les réussir. Ensuite, bien agir pour l’intérêt de la nation guinéenne».

Il a terminé ses propos par réaffirmer, qu’il n’a aucune haine et demande pardon à tous.

Alpha Condé au parlement strasbourgeois: «nous souhaitons de faire de l’Afrique un continent émergent»

Invité en France par le président de l’assemblée européenne pour s’adresser aux députés européens,  professeur Alpha Condé a été reçu le mardi 29 mai 2018 à l’aéroport de Strasbourg.  Les autorités strasbourgeoises et la communauté guinéenne vivant à Strasbourg ont réservé un accueil enthousiaste au président Guinéen.

Le chef de l’État guinéen a pris part à la session des députés européens. Le Professeur Alpha Condé a annoncé le retour de la Guinée à la bonne gouvernance.  Il a par ailleurs demandé l’accompagnement de l’Union Européenne notamment dans le plan national de développement social.

Pour son brillant passage à la tête de l’Union Africaine, et pour les nombreuses réalisations faites en Guinée, dans tous les secteurs de développement,  Alpha Condé a été sollicité  par le président du parlement européen comme modèle des dirigeants du monde à suivre pour s’adresser aux députés européens. Du haut de la tribune du siège du parlement européen,  le président Alpha Condé a souligné les acquis de son régime.

« Depuis mon accession à la magistrature de mon pays en décembre 2010, la Guinée a renforcé son processus démocratique notamment à travers la mise en place des institutions républicaines: l’assemblée nationale,  la cour constitutionnelle,  la haute autorité de la communication,  la cour des comptes,  le conseil suprême de la magistrature,  le conseil économique et social. Ces différentes institutions, aujourd’hui clairement opérationnelles,  fonctionnent en toute indépendance et dans le strict respect des principes et des valeurs démocratiques.  Nous avons également instauré un dialogue politique constant  avec la participation de l’ensemble des partis politiques,  de la société civile,  de l’administration et des partenaires au développement. Ce climat de dialogue a fortement contribué à l’apaisement de l’espace socio politique et à la stabilisation de l’unité et de la paix…. » a-t-il fait savoir.

« Tout ceci contribue à la préservation  de nombreux acquis démocratiques enregistrés par la Guinée au cours des dernières années. Nous entretenons également une relation permanente avec l’Union Européenne  conformément à l’article 8 de l’accord de Cotonou dont mon pays est signataire. Ainsi la deuxième session de concertation tenue à Conakry en mars 2017  a abordé des sujets liés à la consolidation de la démocratie, la lutte contre la corruption et l’impunité,  la migration et l’aide publique au développement.  Nous nous félicitons de ce cadre d’échange entre notre pays et l’Union Européenne qui favorise la compréhension mutuelle au sein de notre population politique économique et sociale.  Celle-ci facilite la définition des priorités et des principes communs et renforce les liens existants entre les différents domaines de notre coopération inscrit dans l’accord de Cotonou. » poursuit-il.

Pour ses ambitions affichées et qui vont dans le sens du développement de l’Afrique,  professeur Alpha Condé rappelle : «  Au cours de mon mandat à la tête de l’Union Africaine en 2010, notre organisation continentale s’est attelée à relever les défis allant des questions de paix et de stabilité sur le continent mais aussi la réforme institutionnelle et financière de l’organisation en vie de renforcer notre crédibilité et notre unité dans la gestion des problèmes internationaux.   Les réformes en cours doivent permettre à terme de rendre notre organisation continentale plus performante,  de promouvoir une économie financière pour le fonctionnement de l’institution des projets et programmes inscrits dans l’ordre du jour.  Nous souhaitons faire de l’Afrique un continent émergent avec un marché unique disposant des structures performantes tout en évitant une concurrence entre nos États. Pour ce faire, nous voulons nécessairement investir substantiellement dans les infrastructures notamment dans les secteurs du transport,  de télécommunications de l’énergie en vue d’accélérer la transformation de nos économies.  C’est pourquoi nous avons lancé en 2015 lors de la cup 21,  l’initiative africaine pour les énergies renouvelables avec comme pour objectif de doter notre continent de 300gw de capacités de production énergétique d’ici 2030 et d’augmenter sensiblement l’utilisation des énergies renouvelables… »

« Je voudrais remercier l’Union Européenne pour l’appui précieux qu’elle continue de nous apporter en vue de la concrétisation de cette initiative…. » s’est réjoui le président Alpha Condé.

« L’Union Européenne est un partenaire stratégique pour l’Afrique en raison non seulement de sa proximité géographique et avec ses relations de coopération avec l’Afrique sur le plan sécuritaire économique et humanitaire. Le niveau très élevé des relations de coopération entre l’Union Africaine et l’Union Européenne mérite d’être souligné. Le 3ème sommet Union Africaine – Union Européenne tenue à Abidjan en novembre 2017 sous ma co-présidence autour du thème « investir dans la jeunesse pour une croissance inclusive accélérée et un développement durable », a marqué l’esprit de nos partenaires à œuvrer d’avantage en harmonisation de leur action en faveur  de la jeunesse. Ce sommet a permis non seulement de revoir en profondeur notre partenariat mais également de fixer les priorités communes dans le cadre de leur stratégie la paix et la sécurité, la coopération dans le domaine de la gouvernance la mobilité ainsi que les perspectives économiques des jeunes africains et européens. Nous nous félicitons surtout du lancement du plan maréchal par Madame Merkel lors de notre réunion à Berlin et nous sommes convaincus que ce plan maréchal favorisera la coopération gagnant gagnant. Nous avons que si ce plan maréchal doit être un bon plan maréchal, il faut alors que l’union européenne consacre la part de son budget de son PIB dans le plan maréchal…. »

Dans la même dynamique,  le chef de l’État a remercié l’Union Européenne pour le soutien sans faille aux nombreux projets de développement en Guinée.

« La coopération entre l’Union Européenne et la Guinée s’est diversifiée dans différents domaines contribuant ainsi à l’amélioration de la gouvernance, au développement du capital humain. Cet appui nous a déjà permis de relever un défi de taille en matière de développement économique et social et le renforcement de l’Etat de droit notamment la réforme du secteur de la justice et des forces de défense et de sécurité ainsi que la transformation de notre administration dans le but de la rendre plus efficace et plus performante.. »

Matoto : Fuite sur une des conduites principales de la SEG

La conduite principale d’eau de la Société des Eaux de Guinée (SEG) a été endommagée, mardi, 29 mai 2018, aux environs de 12 heures TU, causant une importante fuite au niveau du quartier Sangoyah-Pharmacie dans la commune de Matoto à Conakry, a constaté le correspondant communal de l’AGP à Matoto.
Cette situation, qui a créé la panique au sein de la population, aurait été provoquée par un engin lourd de la société EJICO. La force de l’eau a éclaboussé des kiosques de télé-centre et des étales en bordure de route.

Cette société (EJICO) chargée de réaliser des travaux de voirie dans le quartier est accusée.

Mario Conté, habitant du quartier Sangoyah-Pharmacie, pointe un doigt accusateur sur EJICO qui effectue des travaux à côté de la conduite endommagée.

Interrogé sur les circonstances de ce dommage, un des conducteurs de machines de l’entreprise EJICO n’a pas voulu parler. Il nous a tout simplement demandé d’attendre ses responsables.

Malado Kaba, 45 ans, célibataire et sans enfant, quitte le ministère de l’Economie et des Finances

La cérémonie de passation de pouvoir entre le ministre sortant et entrant du ministère de l’Economie et des Finances a eu lieu mardi.

Dans son allocution de circonstance, Malado Kaba, ministre sortant a rendu un vibrant hommage au président Alpha Condé pour l’avoir nommée.

« En cette fin de mission qui aura été des plus exaltantes, je tiens à remercier le Tout-Puissant car sans lui rien ne se fait.  Je tiens à remercier tout particulièrement le Chef de l’Etat, le Président Alpha Condé, de m’avoir honorée en me nommant à la tête de ce département », a-t-elle lancé à l’endroit du président

Pour elle, cette fonction a longtemps, trop longtemps été réservée aux hommes mariés et pères de famille.

« Je mesure à quel point cela n’aura peut-être pas été aisé de nommer une femme célibataire, sans enfants, de 45 ans à cette fonction, que l’on a longtemps, trop longtemps, réservé aux hommes mariés et pères de famille. Il a honoré ma famille, mes amis et tous ceux que j’ai croisé au cours de mon parcours professionnel », a-t-elle reconnu.

« Je tiens à remercier ma famille qui aura été d’un support indéfectible, comme toujours, ma mère et ma tante, femmes d’envergure, de poigne et pleines de sagesse et de douceur aussi. Vous êtes mes piliers à jamais et j’ai de qui tenir ! », a-t-elle ajouté

Avant de terminer son propos, elle n’a pas manqué d’inviter le ministre entrant Mamady Camara à ne précipiter aucune décision.

« Gardez vos ennemis proches de vous et consultez largement », a-t-elle conseillé pour paraphraser une citation de Nelson Mandela.

« Enfin je formule le vœu ardant que le Tout-Puissant vous accompagne, qu’il guide vos pas et vous donne la force de mener à bien cette tâche lourde, mais ô combien passionnante », a-t-elle conclu.

Ministre de l’Economie et des Finances : Malado Kaba passe le témoin à son successeur

Malado Kaba, ministre sortante de l’Economie ont passé le témoin le mardi 29 mai, à son successeur Mamady Camara, nouveau patron de ce département ministériel. C’était au cours d’une cérémonie de passation qui s’est tenue dans les locaux du ministère.

Elle était présidée par le secrétaire général du Gouvernement. Il avait à ses côtés des membres du nouveau gouvernement, des représentants de certaines institutions partenaires économiques, des députés, amis et parents des personnes concernées.

Dans son allocution,  le ministre sortant n’a pas manqué d’éloges à l’endroit du président Alpha Condé qui, selon elle, lui a placé sa confiance pour diriger ce départements ministériel stratégiques dans la vie d’une nation.

Elle est, par la même occasion, revenue sur quelques réformes économiques enregistrées durant ces deux dernières années.

« Au plan macroéconomique, l’un des premiers défis a été de poursuivre le renforcement du cadre macroéconomique amorcé depuis 2011. Ainsi au terme de mon passage, nous avons conclu le programme avec le FMI et négocié avec succès un nouveau programme incluant une enveloppe inédite de prêts non-concessionnels d’USD 650 millions. Plus récemment, nous avons également conclu un accord avec les services du FMI relatif à la première revue du programme en mai 2018. Notre économie a atteint en 2016 une croissance à deux chiffres et tout porte à croire que la croissance sera encore forte en 2018 », a fait savoir la ministre sortante.

« Ces résultats sont certes encourageants mais ils doivent être consolidés à la lumière des dérapages possibles et constatés en fin d’année dernière. L’inflation a été ramenée en deçà de 10%, nos réserves internationales ont été reconstituées à près de 3 mois d’importations et le déficit budgétaire a été plus ou moins sous contrôle. Ces résultats économiques sont le fruit d’une meilleure appropriation de la conduite de la politique économique et financière et ont permis également une augmentation de la crédibilité de notre pays vis-à-vis de nos partenaires techniques et financiers .»

Le ministre sortante a invité les différents cadres à accompagner loyalement son successeur dans le but d’atteindre les nombreux défis qui se posent à l’économie guinéenne.

Prenant la parole pour la circonstance, Mamady Camara a adressé ses remerciements au Président de la République, Pr Alpha Condé et au Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana pour sa nomination.

Labé : trois enfants meurent, tués par le gaz d’un groupe électrogène

Trois enfants été tués par asphyxie, le lundi 28 mai 2018 dans la sous-préfecture de Dalein, préfecture de Labé, a-t-on appris des sources concordantes.

Selon des témoins, c’est un groupe électrogène allumé pour alimenter la concession en électricité qui a tué ces trois enfants.

Le moteur était allumé dans une chambre proche à celle des enfants. Le gaz sortant de l’échappement de ce moteur a atteint la leur chambre.  Asphyxiés, tous les trois enfants été retrouvés sans vie à l’aube de ce mardi 29 mai 2018.

Il s’agit d’Amadou Tidiane Diallo 15 ans, Mamadou Dian Diallo 12 ans et Hassatou Diallo 8 ans, a indiqué le sous-préfet de Dalein.

Portrait: qui est Mouctar Diallo

Mouctar Diallo est un produit de l’université guinéenne.  Après son diplôme de licence en droit civil à l’université Général Lansana Conté  de Sonfonia, Mouctar Diallo décroche successivement un master2 en sciences politiques à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Puis un autre master2 en politique et management du développement à Sciences Po Paris.

Activiste de la société civile guinéenne durant plusieurs années,  il entre dans l’arène politique en 2008 avec la création de son parti les Nouvelles Forces Démocratiques (NFD). Le jeune Mouctar s’est alors vite fait remarquer.

Pendant la transition militaire en 2010, il est nommé Ministre de l’élevage du gouvernement Jean Marie Doré.

Après la transition,  Mouctar Diallo rejoint les rangs de l’opposition républicaine. Il est député sous la bannière de l’UFDG à l’Assemblée nationale depuis 2013. Ce jeune politicien a manifesté depuis 2011 dans les rues de Conakry avec les leaders de l’opposition guinéenne.

Ce qui a d’ailleurs occasionné l’assassinat  de Diakariaou Diallo, un de ses militants à l’aéroport de Conakry à l’occasion de son retour au bercail.

Il y’a plus d’une année,  l’ex opposant a pris ses distances de l’opposition républicaine.

Désormais,  ses prises de position privilégient l’intérêt national.

Le patron du  ministère de la Jeunesse et de l’emploi jeune mesure la lourdeur de la tâche qui l’incombe.

« Être Ministre pour nous,  c’est de se mettre à la disposition de ses compatriotes,  servir son pays. C’est une responsabilité lourde et exaltante qui nous amène à faire le don de soi pour l’intérêt supérieur du pays et des guinéens. »

Aussitôt nommé,  Mouctar Diallo promet de s’investir pour mieux faire face à la problématique de l’emploi jeune.

« Nous allons nous battre pour améliorer la formation des jeunes et mettre en place des dispositifs pour les permettre d’aller vers l’autopromotion, vers l’auto emploi. »

À 43 ans,  Mouctar Diallo devient le troisième Ministre de la Jeunesse du régime Alpha Condé. Un département stratégique dans le développement national.

Nomination du nouveau gouvernement : les citoyens s’expriment

72 heures après la nomination du nouveau gouvernement,  les citoyens guinéens donnent leur avis par rapport à la mise en place de cette nouvelle équipe dirigée par Kassory Fofana.

Le nouveau gouvernement sera-t-il en mesure de produire les résultats escomptés ?  La faible représentativité des femmes peut-elle être considérée comme une marginalisation  des femmes ? Sur ces questions, les avis des citoyens divergent.

Moussa Mara commerçant « Pour moi ceux qui sont nommés ont été nommés par leur capacité. Les femmes et les hommes doivent être aux mêmes pieds d’égalité. Tout ce que l’homme peut faire,  la femme peut faire. Si j’étais le président de la République,  sur 33 Ministres j’allais prendre au moins 12 femmes parce que je sais que les femmes sont capables.»

Pour Koivogui Loua,  il faut juger les membres du gouvernement aux actes.

« Le premier ministre Kassory, j’ai appris qu’il a une fois fait détournement. Mais on attend de voir s’il pourra faire quelque chose. Pour moi, c’est la tête. Si le premier ministre estime que c’est avec ces 4 femmes qu’il peut travailler, il est libre. Maintenant,  on attend de voir ce que les quatre femmes Ministres pourront apporter dans leurs ministères respectifs. »

Pour Ivonne Mara architecte, demande une égalité de chance entre hommes et femmes.

« Le fait de nommer 4 femmes sur 33 Ministres, en tant que femmes, vu que les femmes se battent dans ce pays, je dis que c’est pas normal. Les femmes sont capables de rivaliser avec les hommes. Tous ce que les hommes peuvent abattre comme travail,  les femmes sont capables de le faire aussi.  Il faut qu’on reconnaisse à la femme guinéenne,  sa capacité et son audace. Il faut donner une égalité de chance à tout le monde. On devrait avoir au moins 10 femmes Ministres. Je le dis en connaissance de cause.  Les femmes guinéennes sont capables.»

Mohamed Soumah lui,  est plutôt fâché contre la reconduction de certains Ministres au sein du gouvernement.  « Ils n’ont qu’à nous débarrasser des mauvais Ministres. Les corrompus n’ont qu’à plier bagage. Les Bantama Sow, (Ministres de la culture et du patrimoine historique), les Ibrahima Kourouma (Ministre de la ville), il faut les chasser du gouvernement.  Pour ce qui est des femmes,  je dis que les femmes guinéennes sont plus audacieuses que les hommes. Moi,  je voulais même une femme Première ministre en Guinée.  J’estime que les hommes ont montré leurs limites dans notre pays. »

Depuis l’annonce de la composition de ce nouveau  gouvernement, les femmes de tout bord ne cessent de s’indigner de cet acte du président Alpha Condé, car dans l’ancien gouvernement,  figurait 6 femmes.

Il faut noter que parmi ces 4 femmes ministres,  deux sont reconduites, c’est le cas de Mamakanny Diallo,  Ministre du plan et de la coopération économique et Mariama Sylla Ministre de l’action sociale et de l’enfance,   et les deux autres ont fait leur entrée notamment  Mariama Camara, Ministre de l’agriculture et Djene Keira Ministre de la coopération et de l’intégration africaine

Secrétariat aux affaires religieuses : El Hadj Aly Jamal Bangoura confirmé  

Dans un décret lu le samedi 26 mai 2018 à la Radio Télévision Guinéenne, Alpha Condé a nommé les membres du gouvernement dirigé par Ibrahima Kassory Fofana.

Par ce décret,  33 Ministres dont 4 femmes ont été nommé. Il ne restait que deux postes à pourvoir. Le ministre de l’Elevage et le secrétariat général des affaires religieuses.

Ce lundi 28 mai 2018 à la télévision nationale,  El Hadj Aly Jamal Bangoura a été confirmé à son poste de secrétaire général des Affaires religieuses dans un décret du Président de la République.

Guinée: Alpha Condé s’adressera aux députés mardi à midi

Alpha Condé devrait appeler les députés au renforcement des relations de l’UE avec l’Afrique, tirer le bilan de son année à tête de l’Union africaine (UA), et évoquer la récente signature de l’accord sur la zone de libre-échange continentale (ZLEC) et l’avancement de l’initiative africaine sur les énergies renouvelables.

Le Président Condé devrait également aborder la crise politique dans son pays au sein duquel les tensions se sont accrues depuis les élections communales du 4 février dernier dont les résultats ont été contesté lors de manifestations meurtrières. Dans ce contexte, le Président guinéen a nommé un nouveau Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, lundi 21 mai.

À la suite de son discours en plénière, le Président Condé et le Président du Parlement européen, Antonio Tajani, donneront un point presse, vers 12h30, en face du salon protocolaire.

Nomination de Mouctar Diallo et Aboubacar Sylla est « un non-événement » ( Fode Oussou)

Le président de la République a rendu public samedi dernier, un décret portant nomination des membres du gouvernement.

Parmi ces désormais Ministres,  figurent Mouctar Diallo et Aboubacar Sylla, respectivement président des Nouvelles Forces Démocratiques et président de l’Union des Forces du Changement et porte-parole de l’opposition républicaine, tous anciens opposants au régime Condé.

Ces deux désormais anciens membres de l’opposition étaient tous députés à l’assemblée nationale  sous la bannière de l’UFDG.

Contacté ce matin par une radio locale,  l’UFDG par la voix de son vice-président,  qualifié cette nomination de « non-événement ».

«Mouctar Diallo n’est pas de l’UFDG, il est président des Nouvelles Forces Démocratiques (NFD) et Aboubacar Sylla est président de l’Union des Forces du Changement (UFC).  Cela veut dire que l’UFDG n’a rien perdu.  L’opposition n’appartient pas à Cellou Dalein. Cellou Dalein est le président de l’UFDG et chef de file de l’opposition parce que la loi dit que c’est le parti qui a le plus grand nombre de député qui est chef de file de l’opposition », a-t-il précisé à l’entame.

« Un parti politique qui a un président est libre de décider comme il veut,  quand il veut,  de faire partie du gouvernement», poursuit-il.

À la question de savoir si le départ des deux opposants ne constitue pas une perte au sein de l’opposition,  Dr Fode Oussou répond: « Ce n’est pas notre affaire !  Ils étaient dans l’opposition,  ils se battaient pour des valeurs de Démocratie, de respect de la dignité humaine,  du respect de la loi et des droits humains et monsieur Alpha Condé fait exactement le contraire de tout ça. S’ils pensent que la meilleure façon pour eux,  c’est d’accompagner monsieur Alpha Condé c’est leur affaire ! Quand on est membre du gouvernement de quelqu’un, tu mets en œuvre la politique de celui qui t’a nommé.  C’est à eux de tirer la conclusion dans ça ! Quand on est dans un gouvernement, il faut qu’on assume », a lancé ce député de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée.

Nouveau gouvernement: «On est mal barré» (Fode Oussou)

Le nouveau gouvernement guinéen a été dévoilé  samedi dernier. Ce lundi, certains politiques ont réagi par rapport à la composition du gouvernement Kassory.  C’est le cas de Docteur Fode Oussou Fofana vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). Pour lui, ce nouveau gouvernement est purement politique.

« C’est un gouvernement clé en main. Le premier ministre n’a pas proposé,  c’est un gouvernement de monsieur Alpha Condé. Je suis convaincu qu’il n’a même pas consulté le Premier Ministre. Je considère que c’est un gouvernement pléthorique avec 33 Ministres en attendant le deuxième gouvernement qui sera celui des Ministres conseillers à la présidence de la République. Je considère que c’est un gouvernement plus  politique que technique », a-t-il réagit.

Pour cet opposant,  le président Alpha Condé ne se préoccupe que de « projet de troisième mandat »

« Monsieur Alpha Condé n’a qu’un seul objectif,  c’est son projet de troisième mandat. Tous ceux qui sont d’accord avec lui pour le troisième mandat sont avec lui au gouvernement. Je prends comme exemple le nouveau ministre de l’Education nationale qui est le représentant du RPG à  Mandiana parce que ces derniers temps,  il y avait beaucoup de problèmes à Mandiana donc il fallait choisir un représentant de Mandiana, il a été choisi pour ça.  Alpha Condé c’est pas son problème que le pays se développe ou pas », a-t-il dit.

Parlant de la faible représentativité des femmes au sein de ce nouveau gouvernement,  Dr Fode Oussou ne passe pas par le dos de la cuillère. « Monsieur Alpha Condé ne dit jamais ce qu’il fait,  il ne fait jamais ce qu’il dit. Il a dit qu’il dédie son mandat à la jeunesse et aux femmes,  j’ai été choqué de voir que parmis 33 Ministres il n’y a que 4 femmes. Tout ça c’est de l’amateurisme… », a-t-il fait constater.

«  On est mal barré. À la place de Monsieur Alpha Condé,  j’aurais maintenu l’ancien gouvernement parce qu’il ne lui reste que 2 ans », a conclu honorable Fode Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG.

Mandiana: le village ravagé par une tornade

Une tornade a presque tout ravagé sur son passage dans la sous-préfecture de Kondianakoro, préfecture de Mandiana dans la soirée du mercredi dernier.
Selon un habitant de la localité, le dernier bilan dressé par la Croix Rouge de Mandiana à Kondianakoro fait état de 34 blessés, 860 bâtiments publics et privés  décoiffés et/ou détruits au niveau de 368 ménages dont 1246 personnes directement touchées.
La plupart des compatriotes de Mandiana Koundianakoro centre touchés par la tornade dorment de nos jours à la belle étoile en ce Mois Saint de Ramadan.

Deux opposants entrent au gouvernement

Deux dirigeants de l’opposition ont fait leur entrée dans le nouveau gouvernement, nommé samedi par le président Alpha Condé.  Pour son troisième gouvernement, le président de la République  a nommé Mouctar Diallo, leader des nouvelles forces démocratiques (NFD) et Aboubacar Sylla, leader des forces du changement (UFC).

Mouctar Diallo a été nommé au ministère de  la Jeunesse et l’Emploi  alors qu’Aboubacar Sylla s’occupera des Transports

Ces deux opposants, anciens député, vont céder ainsi deux sièges à l’hémicycle au principal parti de l’opposition, UFDG en raison de l’incompatibilité des cumuls de fonction.

Ces sièges reviendront au Dr. Souleymane Dieng, secrétaire national chargé des affaires électorales et à Mamadou Chérif Diallo, secrétaire fédéral de l’UFDG en Angola, dit-on.

Jusque-là ministre conseiller spécial du président, Tibou Kamara qui va cumuler son poste avec celui de l’industrie. Il est l’un des artisans de la détente politique et un des négociateurs du gouvernement dans les crises syndicales et politique.

Les nouveaux dans le gouvernement du 26 mai 2018

Ministre chargé des hydrocarbures : Zakaria Koulibaly

Ministre de l’information et de la communication : Amara Somparé

Ministre du Budget : Ismaël Dioubaté

Ministre de l’Environnement, des eaux et forêts : Roger Patrick Millimono

Ministre de l’Economie et des finances : Mamady Camara

Ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation : Mory Sangaré

Ministre de la Coopération et de l’intégration africaine : Djènè Keita

Ministre en charge des investissements et du partenariat public-privé : Gabriel Curtis

Ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle, du travail et de l’emploi : Lansana Komara

Ministre de la Sécurité et de la protection civile : Alpha Ibrahima Keira

Ministre d’Etat, ministre des Transports : Aboubacar Sylla

Ministre de la Jeunesse et de l’emploi jeune : Mouctar Diallo

Le nouveau gouvernement dévoilé 

Attendu depuis la nomination du premier ministre Ibrahima Kassory Fofana,  la composition du nouveau gouvernement guinéen a été rendu public ce samedi 26 mai 2018 dans un décret lu à télévision nationale.
Voici la liste des membres du gouvernement

Ministre d’Etat chargé des affaires présidentielles, ministre de la Défense Nationale : Mohamed Diané ;
Ministre d’Etat, ministre la Justice, Garde des Sceaux : Maitre Cheick Sako ;
Ministre d’Etat, ministre de l’Hôtellerie, du Tourisme et de l’Artisanat : Thierno Ousmane Diallo ;
Ministre d’Etat à la présidence, conseiller spécial du président de la République, ministre de l’Industrie et des PME : Tibou Kamara
Ministre d’Etat, ministre des Transports : Aboubacar Sylla, ingénieur, député à l’assemblée nationale ;
Ministre d’Etat, ministre de la Santé :  Edouard Niankoye Lamah;
Ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation : Général Bouréma Condé ;

Ministre des affaires étrangères et guinéens de l’étrangère : Mamady Touré ;

Ministre du Plan et du développement économique : Mama Kanny Diallo ;
 Ministre de l’Economie et des finances : Mamady Camara,économiste, ambassadeur de la république de Guinée en Afrique du sud ;
Ministre de la citoyenneté et de l’unité nationale : Khalifa Gassama Diaby ;

Ministre des Travaux publics : Moustapha Naité, ingénieur génie civil;
Ministre de l’Energie et de l’hydraulique :  Cheick Taliby Sylla ;
Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Abdoulaye Yéro Baldé ;
Ministre des Mines et de la géologie : Abdoulaye Magassouba ;
Ministre de la Ville et de l’aménagement du territoire :  Ibrahima Kourouma ;
Ministre des sports, de la culture et du patrimoine historique : Sanoussy Bantama Sow ;
Ministre de la Jeunesse et de l’emploi jeune : Mouctar Diallo,député à l’assemblée nationale ;
Ministre des postes, des télécoms et de l’économie numérique : Moustapha Mamy Diaby ;
Ministre de la Fonction publique, de la réforme de l’Etat et de la modernisation de l’administration : Billy Nankouma Doumbouya ;
Ministre du Budget : Ismaël Dioubaté, en service à la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG) ;
Ministre de la Sécurité et de la protection civile : Alpha Ibrahima Keira, administrateur civil ;
Ministre du Commerce : Boubacar Barry, architecte ;
Ministre de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance : Mariama Sylla ;
Ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation : Mory Sangaré, professeur en service à l’Education nationale ;
Ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle, du travail et de l’emploi : Lansana Komara, professeur, membre du Conseil économique et social ;
Ministre en charge des investissements et du partenariat public-privé : Gabriel Curtis, précédemment directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements privés (APIP) ;
Ministre de la Coopération et de l’intégration africaine : Djènè Keita, fonctionnaire du système des Nations Unies ;
Ministre de l’agriculture : Mariama Camara, ingénieur-chimiste;
Ministre de l’Environnement, des eaux et forêts : Roger Patrick Millimono, économiste, conseiller à la Banque centrale de la République de Guinée;
Ministre de la pêche, de l’aquaculture et de l’économie maritime : Frédéric Loua ;
Ministre de l’information et de la communication : Amara Somparé ; économiste en service à l’administration générale et contrôle des grands projets ;
Ministre chargé des hydrocarbures : Zakaria Koulibaly, précédemment directeur général de l’Office national du pétrole

Bienfaits et interdits du ramadan: à la rencontre d’un islamologue

Les musulmans de la Guinée et du monde entier ont entamé le jeûne du mois de ramadan depuis maintenant 9 jours.

Mais quels sont les bienfaits et les interdits du mois de ramadan ?  Pour avoir une réponse à cette question, votre journal électronique journaldeconakry.com est allé à la rencontre d’un islamologue.

Selon Saidou Diallo journaliste et islamologue,  le ramadan est le meilleur mois de l’année.

«Le ramadan est un mois de pénitence et d’adoration divine. Les bienfaits du ramadan sont immenses. Le premier bienfait c’est le fait d’abord que ce mois de ramadan constitue le meilleur mois de l’année. Et le prophète Mohamed, paix et salut sur lui, nous a informé dans de nombreux hadiths que Allah le très haut a dit que toutes les œuvres des fils d’Adam sont pour lui sauf le jeûne. Le jeûne appartient à Allah. C’est lui qui va récompenser ce jeûne-là. Le jeûne  du mois de ramadan est donc une opportunité qu’Allah a offerte  aux croyants afin d’augmenter en foi, afin d’améliorer leur croyance et leur piété. Et ce mois de ramadan, le prophète, paix et salut sur lui, dit que celui qui le jeûne avec croyance avec foi et avec espérance a la récompense d’Allah,  que Dieu va lui pardonner tous les péchés antérieurs donc cela est un fait immense…. », a-t-il indiqué.

« Ce mois de ramadan permet aussi aux musulmans de mieux s’habituer à l’adoration,  de mieux améliorer sa façon de vivre avec les gens  et c’est pour cela que beaucoup d’Oulemas disent que le ramadan constitue une école où tous les musulmans viennent apprendre toutes ces bonnes règles que le véritable musulman doit adopter dans sa vie et qu’il doit essayer de suivre jusqu’à la fin de sa vie. Ce mois est un mois béni », a fait savoir cet islamologue.

« C’est le meilleur mois de l’année pendant lequel le musulman se rapproche de son seigneur,  il fait des actes d’adoration qui permettent d’effacer tous les péchés qu’il a commis et qui permettent d’améliorer sa façon de vivre après le mois de ramadan », a-t-il poursuit.

Le mois de ramadan est certes un mois de jeûne mais c’est aussi un mois qui a des interdits.

« Lorsqu’on parle du mois de ramadan,  on parle du jeûne et lorsqu’on parle du jeûne on dit  que c’est le fait de s’abstenir de manger , de boire,  et d’entretenir des relations intimes  avec son épouse à partir de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Cela constitue les interdits principaux de ce mois de ramadan. Et au-delà,  tout ce qui constitue des actes proscrits à l’islam. C’est pourquoi le prophète Mohamed dit que celui qui ne délaisse pas le mensonge et l’usage du mensonge ainsi que tous les actes qui relèvent de l’ignorance durant le mois de ramadan,  Allah n’a pas besoin du fait qu’il évite la nourriture et la boisson durant la journée.  Donc cela montre qu’au-delà de délaisser la nourriture, le musulman doit délaisser  tout ce qui est interdit pour que cela puisse être une habitude durant ce ramadan de sorte qu’après ce ramadan il puisse continuer durant les autres mois de l’année ».

Le SLECG suspend sa grève annoncée pour demain

La Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a décidé de suspendre une grève des enseignants qu’il avait annoncée pour demain, samedi, 26 mai 2018.

Cette décision intervient après la visite ministre d’Etat conseiller du président de la République au siège du SLECG. Il était porteur d’un message du Premier ministre Kassory Fofana. Arrivé au siège du Syndicat, le conseiller personnel du chef de l’Etat a rassuré les syndicalistes que le chef du gouvernement est disposé à les rencontrer.

‘’Il m’a dit qu’il est disposé à discuter personnellement avec vous. Il me charge de vous dire que dans les conditions actuelles, il sera difficile d’entamer un processus de dialogue puisqu’un nouveau gouvernement doit être mis en place’’, a dit l’émissaire de Kassory Fofana auprès des syndicalistes.

‘’Il m’a aussi demandé de vous prier d’attendre que le nouveau gouvernement soit mis en place pour qu’il vous rencontre (…) », a ajouté M. Kamara avant de quitter la salle où se tenait l’assemblée générale des enseignants.

Peu après son départ, les enseignants ont décidé de lever le mot d’ordre de grève. Ils se sont engagés à ne pas déclencher un mouvement de débrayage jusqu’à la rentrée prochaine le temps de permettre à la nouvelle équipe gouvernementale d’examiner la revendication salariale de 8 millions de francs guinéens par mois.

Éducation: le SLEECG version Soumah met sa menace en exécution 

Les négociations entre le gouvernement et le  syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée autour des huit millions de francs guinéens comme salaire de base n’ont pas produit les résultats escomptés. C’est du moins le constat qui se dégage au vu de la décision du SLEECG de maintenir la grève qui avait été suspendue, on se rappelle, au mois de mars dernier.

Joint au téléphone ce vendredi,  le secrétaire général adjoint  du SLEECG version Soumah a réitéré l’engagement de sa structure à mener une grève générale et illimitée dans le système éducatif guinéen à compter de demain samedi 26 mai sur toute l’étendue du territoire national.

« Nous ne nous engageons pas dans une épreuve de force avec l’Etat.  La grève est opportune parce qu’elle est reconnue par la constitution et c’est un droit pour nous de cesser le travail quand nos intérêts sont légers…. »

À la question de savoir s’il ne faut pas attendre la mise en place du nouveau gouvernement pour tenter de trouver une solution à la grève,  Oumar Tounkara est catégorique.

« Il y’a de gouvernement parce qu’il y a le président de la République.  Il est membre du gouvernement. Est ce que le président a démissionné ?  Il trouvera le dossier sur la table, il voudra bien le régler. Nous n’avons pas négocier avec des personnes non guinéennes ce sont des représentants du gouvernement qui sont des grands commis de l’Etat qui sont investi par le gouvernement pour négocier avec le syndicat. La démission du gouvernement est récente et le problème des syndicats est ancien. Attendre un gouvernement c’est jouer sur le temps.  Le problème est réel , depuis mars 2018 les négociations ont abouti à cet accord.  Si l’Etat avait la volonté de régler le problème,  il l’aurait réglé avant même la démission du gouvernement » a-t-il lancé sèchement.

« Nous ne prenons pas l’école guinéenne en otage,  nous sommes des enseignants, nous sommes les plus conscients de la nécessité d’avoir un enseignement de qualité. Nous n’avons peur de rien.  L’échec est loin de nous parce que nous sommes unis et tous les enseignants de Guinée sont prêts à aller à la grève« ,  renchérit il.

Aux dires de M.  Tounkara,  le syndicat n’a pas constaté une volonté réelle du gouvernement de mettre fin à cette crise.

« Depuis le début des négociations, aucune proposition n’a été faite par le gouvernement. Nous avons négocie  au moins cinq séances. C’est toujours la même chose,  l’Etat n’a pas de possibilité. Nous sommes sûrs et certains que s’il y a la volonté politique de résoudre ce problème de huit millions,  l’Etat a les possibilités financières sachant que le service des recettes fonctionne à plein temps. Le port,  l’aéroport, les impôts, la douane,  les sociétés téléphoniques etc« ,  a-t-il cité comme preuve.

À l’allure où vont les choses,  le risque est énorme pour la Guinée d’avoir une année blanche quand on sait que nous sommes à deux semaines des examens nationaux. L’Etat quand à lui,  a anticipé pour demander aux enseignants de débuter plutôt que prévue les compositions de fin d’année pour les élèves en classe intermédiaire. Chose faite depuis  mercredi.

À suivre

Sortie ce vendredi du film « La Déception » de Thérèse Keleba

« La Déception   « , un film court  métrage relatant   la vie d’un  jeune  sans  papier vivant  en Europe.  Ce film de 36 minutes   est réalisé  par Thérèse  Keleba,  une guinéenne   résidante   en Belgique  et produit  par Keleba  Medias.

Ce court  métrage  de 36 minutes  sera  sortira  demain  vendredi   25  mai 2018. Selon  la réalisatrice   de ce film, Thérèse Keleba.  La Déception  raconte  l’histoire   d’un  homme  sans papier  en Europe,  qui vivait avec sa petite  amie  qui vit aussi  dans la clandestinité.    Pour être  en ordre,  Ie jeune  décide  de quitter  sa copine  pour  suivre  une autre  qui a ses papiers  au complet.   Finalement,   sa mère  lui propose  une  femme  en Afrique.

 » Beaucoup  sont  en Europe,  leurs  parents  croient  que la vie est facile ici, alors  qu’il y a problèmes  de papiers  qui casse la tête.  Quant  à d’autres,   on leur propose  la femme  en Afrique  pendant   qu’ils  leurs  sont  en train  de galérer  en Europe »,  a-t-elle  explique,

A souligner  que ce court  métrage  comporte   huit  (8) participants,    dont  cinq (5) femmes  venues  de différents  pays d’Afrique,  Ii savoir  : Ie Cameroun. la Guinee,  Ie Togo, Ie Liban  et Ie Nigeria.

En dehors  de ce film « la Déception »,   Thérèse  Keleba a réalisé  un film documentaire    de 15 minutes  intitule  « Maison du Mouton  ». Et elle est en train  d’écrire  un nouveau  scenario  pour  un autre  film dont  Ie titre  reste  secret.

Concernant   Thérèse   Keleba, est la seule  femme  réalisatrice   guinéenne   résident  en Belgique  depuis  2014. Elle est sortante   de « SAE » l’une  des plus grandes  écoles  des Arts du côté de la Belgique.