L’assemblée nationale adopte à l’unanimité le Mémorandum d’entente dans le domaine de l’ESRS

Réunis en plénière, les députés à l’Assemblée Nationale (AN) de la République de Guinée ont adopté, lundi, 14 mai 2018, à l’unanimité des présents, plusieurs textes de loi, dont le Mémorandum d’entente dans le domaine de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (ESRS), rapporte le correspondant de l’AGP près le Parlement.
L’hémicycle du Palais du peuple de Conakry a abrité les travaux de cette plénière, sous l’égide du président de l’AN de Guinée, honorable Claude Kory Kondiano.

 

Cet Accord, plus d’autres, apprend-t-on, a été signé le 05 décembre 2017, à Alger, à l’occasion de la visite officielle d’une importante délégation ministérielle, conduite par le ministre des Affaires Etrangères, au cours des travaux de la 3èmeSession de la grande commission mixte Guinée-Algérie.

Dans son intervention de circonstance, le rapporteur de la Commission des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger, Manga Fodé Touré a étalé, que ce mémorandum comportant 11 articles, se propose de développer les relations de coopération entre les Ministères en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), à travers l’échange d’enseignants, de chercheurs, de conférenciers, d’étudiants d’une part, d’informations scientifiques, techniques et de documentations d’autre part.

«Ce mémorandum encourage le jumelage d’établissements scolaires similaires et favorise la formation et le perfectionnement des formateurs, en vue de renforcer le système éducatif guinéen dans son ensemble», a précisé le parlementaire.

Présent à cette plénière, le ministre de l’ESRS, Abdoulaye Yéro Baldé a déclaré, que ce texte est favorablement à l’avantage de la Guinée, parce que, selon lui, la Guinée a des problèmes aujourd’hui dans le domaine de l’enseignement. Tout en rappelant que la tendance de formation des formateurs était arrêtée à un moment donné et qu’ils doivent aller très vite.

«Nous manquons sérieusement d’enseignants de haut niveau, et si dans les 05années à venir on n’en forme pas suffisamment, peut être nous allons fermer les Universités», prévient le ministre.

Selon le ministre Baldé, ce n’est pas seulement avec l’Algérie que la Guinée a signé des accords, elle a aussi signé, entre autres, avec la Côte d’Ivoire et la Polytechnique Paris.

Mamou : Le tronçon Mamou-Dabola sur la RN 1 dans une situation lamentable

Les usagers et les riverains du tronçon Mamou-Dabola de la Route Nationale Numéro un (RN1) vivent actuellement un calvaire qui ne dit pas son nom, à travers les escaliers sur la chaussée et le flot de poussières soulevé par les véhicules, a constaté le correspondant de l’AGP dans la préfecture de Mamou.

La partie la plus dégradée est celle du centre-ville de Mamou à la sous-préfecture de Dounet (Ballet) située à 30 Km du chef-lieu de la préfecture. Là toutes les parties qui semblaient être mauvaises ont été grattées et abandonnées par une entreprise, qui a disparu sans laisser de traces.

A 300m de Dindo, district de Dounet, un grand trou se trouve au beau milieu d’un pont, obligeant les usagers à utiliser une seule voie. La poussière aussi fatigue les usagers et les riverains. Une simple rencontre entre deux (02) engins soulève la poussière qui finit par se déposer sur les habitants et les toits des habitations, tout en altérant la visibilité.

De Dounet (Ballet) à Dabola, les parties dégradées ont été colmatés, mais elles présentent des descentes qui empêchent les usagers de rouler normalement.

Selon Thierno Aliou Diallo, un chauffeur qui pratique ce tronçon depuis 28 ans, les difficultés sont visibles.

«La poussière, les trous et le mauvais bitumage sont, entre autres, les maux dont nous souffrons en longueur de journée».

Pour Boubacar Barry, un autre chauffeur de la gare routière de la Conserverie, le mauvais état des routes est la principale cause des accidents.

«Dans le passé, une route bitumée pouvait faire jusqu’a 15 ans, mais de nos jours, il suffit 05 mois à 01 an, pour voir les routes dégradées».

A rappeler, que le tronçon Mamou-Dabola de 150 Km, est facturé par les transporteurs à 45.000GNF pour une durée de 03h30 mn à 04 heures de temps au lieu de 2h30mn dans le passé.

Guinée: le dialogue au point mort entre pouvoir et opposition

L’opposition en Guinée a repris, ce lundi, ses manifestations pour réclamer une révision des résultats des élections locales du 4 février. Elle a organisé une journée « ville morte » à Conakry, après l’échec d’un dialogue avec le pouvoir.

Si l’opposition se frotte les mains pour « une journée ville morte totalement réussie », le gouvernement lui se félicite de la « journée ville morte sans violence ». Donc, chacun a trouvé son compte et les Guinéens, qui ne demandent que çà, espèrent qu’avec ce match nul, le dialogue va reprendre pour le bien de tous. Mais, pour reprendre ce dialogue, l’opposition pose des conditions : il faut que la mouvance et le gouvernement fassent preuve de bonne foi et acceptent de publier les vrais résultats sortis des urnes lors du scrutin communal du 4 février dernier.

Selon les résultats officiels publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), le parti présidentiel, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), est déclaré vainqueur sur le principal parti de l’opposition l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo, les autres indépendants ou coalitions de partis politiques suivant très loin derrière. L’opposition avait accepté de reprendre le dialogue avec la majorité au sortir d’une rencontre entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, mais ce dialogue semble avoir été un échec.

C’est pourquoi Mamadou Sylla, Dalein Diallo, Makanéra Kaké, Papa Koly Kourouma et autres ont décidé de remettre la pression sur le pouvoir à travers cette journée « ville morte » et d’autres manifestations de rues qui vont suivre. Ces manifestations ont déjà fait une douzaine de morts depuis le 4 février, selon les opposants et les ONG de défense des droits de l’homme.

Journée ville morte: le bilan est positif selon la police nationale 

À en croire le porte-parole du ministère de la sécurité et de la protection civile , Aboubacar Kassé, la journée ville morte organisée par l’opposition républicaine ce lundi, 14 mai 2018, s’est bien passée dans l’ensemble

«Il n’y a pas eu de dispositif particulier, mais on était aux aguets. Il y a eu des barricades sur la route le prince, notamment à Hamdallaye, Bambeto et autres. Aucune velléité manifeste n’a été signalée. Tout s’est bien passé» a-t- il fait savoir au micro de journaldeconakry.com

Pour rappel , cette journée ville morte a été organisée par l’opposition républicaine qui se maintient toujours dans une logique de réclamation «des vrais résultats des urnes »  lors des communales du 04 février dernier et l’application de l’accord issu de la rencontre entre le chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo et le président de la République Alpha Condé.

Il est à signaler que l’opposition a aussi suspendu sa participation aux travaux du comité de suivi chargé de statuer sur le contentieux électoral tout en dénonçant un manque de volonté de la mouvance présidentielle et du président du comité de suivi de trouver rapidement un compromis.

 

Labé : un octogénaire retrouvé mort dans son champ à Djonfo

A Djonfo, dans la préfecture de Labé, un vieil homme âgé de plus de 80 ans a été retrouvé mort calciné alors qu’il brûlait son champ afin pourvoir y cultiver.

Selon des témoins, c’est ce dimanche 13 mai 2018 que Thierno Lamina Diallo s’est rendu seul dans son champ pour brûler les mauvaises herbes. Cela devait faciliter la tâche dans la culture dudit champ situé à Tanda Saara, district de Bourboto dans la sous-préfecture de Djonfo, préfecture de Labé.

« C’est un vieil homme, Thierno Lamina Diallo qui est allé seul et a allumé le feu avant de se mettre à l’abri dans un buisson, mais le feu a débordé et l’a atteint, il a été complètement calciné », explique Elhadj Boubacar Baldé président du district de Bourboto.

Selon le responsable du district, c’est un jeune homme qui se trouvait là dans son jardin, qui a aperçu le vieux et appelé les secours, « le jeune homme a appelé au secours et nous sommes allés, vu l’état du vieux, nous l’avons immédiatement inhumé » conclut Elhadj Boubacar Baldé au micro de nos confrères de la radio GPP FM du Fouta.

Rappelons qu’au mois d’avril, deux hommes avaient aussi été calcinés à Tolo dans la préfecture de Mamou alors qu’eux aussi brûlaient leur champ.

Journée ville morte peu suivie à Conakry

Les opposants au régime Condé ont appelé à une journée ville morte ce lundi 14 mai 2018 sur toute l’étendue du territoire national .

Cette opération vise selon l’opposition républicaine à réclamer ce qu’elle appelle « les vrais résultats » issus du scrutin du 04 février dernier.

Le constat est tout autre qu’une journée ville morte. Tôt ce matin , la circulation a été coupée par endroits notamment sur la route le prince.

L’axe Hamdallaye Cosa via Koloma est impraticable. Des pneus brûlé par ci par là , des jets de Pierres et de morceaux de bois, le désordre fut total.

De rond point d’Enco5 aux rails de Wanindara en passant par le carrefour marché et le rond point T5, le constat est le même. Même les motos taxis ne sont pas épargnées.

Certains passants se sont vus retirer leur téléphone où porte monnaie.

De cosa à Enco5 la circulation était fluide.

Contrairement aux journées villes mortes observées antérieurement, celle de ce lundi n’a pas été suivie même dans la commune de Ratoma considérée comme fief de l’opposition guinéenne.

Les boutiques et magasins y sont restés ouverts et la circulation fluide dans les endroits où la route n’est pas barricadé.

La corniche de Sonfonia gare à Kipe en passant par Lambadji la circulation est normale et le commerce est resté ouvert. Du côté de l’autoroute fidèle Castro, la circulation ressemble à un lundi normal à Conakry.

Des embouteillages ont été observés au rond-point de Kagbelen dans la commune de Dubreka.

Du côté de Kaloum, centre administratif du pays , tout est normal.

Du rond-point de Hamdallaye au centre ville de Kaloum, en passant par Dixinn et belle vue, la circulation est normale et les boutiques et magasins ouverts.

Pour rappel, l’opposition réclame à travers ces différentes formes de manifestations, «la mise en liberté sans conditions de ses militants détenus dans différentes prisons à Conakry et à l’intérieur du pays et la restitution des voies volées suite aux élections communales du 04 février dernier.»

Elle dénonce par la même occasion, l’arrestation et l’emprisonnement du syndicaliste Aboubacar Sidiki Mara et l’intimidation de certains leaders de l’opposition.

Au moment où nous écrivons cet article, l’axe Hamdallaye Cosa via Bambeto est toujours impraticable contrairement à celle d’enco5 Kagbelen où la circulation est fluide.

Un gardien du Syli cadet tué dans l’accident survenu ce matin à Entag

Comme annoncé par notre rédaction, un accident de la circulation s’est produit ce lundi aux alentours de 04h du matin sur le tronçon Kissosso-Entag.

Abdoulaye Doumbouya, ancien gardien du Syli cadet, âgé de 18 ans cette année fait malheureusement partie des victimes de cet accident.

L’information a été confirmée par Ibrahima Sory Diallo, patron de la communication de la Fédération Guinéenne de Football (Feguifoot).

 

Journée ville morte à Conakry

La journée ville morte, suite à la journée ville morte appelée par l’opposition guinéenne ce lundi 14 mai 2018, est observée dans plusieurs quartiers de la ville de Conakry. La circulation est bloquée ce matin sur la route Leprince.

« L’Opposition Républicaine appelle les populations de Conakry, Kindia, Dubréka et Manéah à observer une journée ville morte le Lundi 14 Mai 2018.  Cette manifestation et celles qui vont suivre sont rendues nécessaires par l’attitude arrogante du RPG Arc-en -ciel et du gouvernement qui ne veulent pas de la paix sociale« , avait annoncé Cellou Diallo dans un communiqué de presse.

« En effet,  l’Opposition républicaine prend à témoin le peuple de Guinée et la Communauté internationale du refus du parti au pouvoir et de  son gouvernement de considérer ses légitimes revendications demandant la publication des vrais résultats des élections communales du 04 Février 2018. Elle déplore le fait qu’ils rejettent les propositions des partenaires techniques et financiers visant à concilier les positions en vue d’une sortie de crise et permettre ainsi l’installation des conseillers élus des collectivités locales« , ajoute le communiqué.

Ce lundi, des jeunes sont sortis dans les rues.

Au rond-point de Coza, les boutiques et les magasins restent fermés. Les véhicules en partance de Bambeto sont obligés de rebrousser chemin à partir de Koloma. Là, des déchets sont éparpillés ça et là dans la rue. A partir de là, jusqu’à Hamdallaye en passant par le carrefour de Bambeto, la circulation est bloquée et les commerces sont fermés.

Des jeunes, massivement mobilisés dans la rue entre Bambeto et Darsalam empêchent même les motards de faire la navette.

Pour l’instant, on ne constate aucune présence des forces de maintien d’ordre.

Conakry: un jeune homme poignardé à mort par des présumés bandits

Un jeune a été tué dans la nuit du samedi 12 mai à dimanche à coups de poignard par des individus non identifiés.

Le jeune originaire de la préfecture de Mali, a été assassiné samedi par des présumés bandits. le meurtre s’est produit à la Cité Enco 5 dans la commune de Ratoma.

Son corps a été retrouvé dimanche matin au niveau des rails, à quelques mètres du carrefour.

L’oncle de la victime confie avoir reçu un appel tard, aux environs de 3h, la nuit du samedi lui faisant savoir que son neveu a été attaqué.

« J’ai tout de suite appelé un ami gendarme pour venir intervenir. Mais quand il est arrivé, c’était trop tard. Il a été poignardé au niveau du cou», a-t-il expliqué.

Le matin, les services de sécurité se sont rendus sur les lieux et ont récupéré le corps pour l’envoyer à la morgue d’Ignance Deen.

Entag: trois morts dans un nouvel accident de la route

Trois personnes ont été tuées et quatre autres gravement blessées dans un accident de la route survenu à Entag dans la commune de Matoto.

Selon nos informations recueillies sur place, le drame s’est produit dans la nuit du dimanche à lundi à 4 heures du matin.

C’est un camion Benne rempli de graviers immatriculé RC 8209-R en provenance de Matoto pour Entag qui a d’abord fait une collision avec une Mercedes venant du sens inverse. Voulant éviter cet obstacle en vain, le camion a carrément traversé le trottoir pour venir se renverser sur une autre voiture immatriculé RC 79 49 R.

Selon toujours des témoins de la scène, le chauffeur du camion aurait pris la fuite après l’accident.

Pour rappel, un autre accident de même type avait fait 7 morts sur le même axe il y a quelques semaines.

 

Alpha Condé a présidé journée nationale du paysan

Le président de la République Alpha Condé a présidé dimanche la journée nationale du paysan à N’zérékoré sous l’égide du président. Le chef de l’Etat était entouré de son haut représentant, des membres gouvernement, des ambassadeurs ainsi que des acteurs du paysannat guinéen.

La rencontre s’est tenue au centre de formation professionnelle (CFP) de N’zérékoré.

Après avoir écouté les représentants des paysans qui ont étalé leurs difficultés lors de la cérémonie d’ouverture, le président Condé a réaffirmé sa volonté à accompagner les paysans guinéens.

En réponse, Alpha Condé a annoncé quatre rizeries. Elles devraient faciliter ainsi la transformation des productions de riz en Guinée, en évitant aux paysans de perdre des quantités.

Selon le président, ces rizières ont la capacité de transformer cinq  tonnes de riz par heure.

Le chef a également annoncé des magasins pour le stockage et la commercialisation des riz produits en Guinée.

Plusieurs usines de transformation des produits seront également créées a annoncé le président de la République. Il s’agit notamment de deux usines d’anacarde dans la zone de Conakry et de quatre usines de pomme de terre à travers le pays.

Les quatre usines de pomme de terre seront installées à Timbi Madina, à Soumbalakho, à Kouroussa et à Conakry.

Toujours dans la vague des annonces,  Alpha Condé a fait part de la création d’une usine de tomate, une usine de canne à sucre à Faranah, une autre usine de transformation du coton à Siguiri et d’autres usines de production d’engrais et d’aliments de bétails.

Affaire Getma -Bollore: Elhadj Mamadou Sylla patronat s’explique 

Elhadj Mamadou Sylla Patronat,  président du parti UDG est un richissime homme d’affaires.

Il fut le président du patronat guinéen sous le régime du feu Général Lansana Conté.  Très influent à l’époque, Mamadou Sylla a lors d’une conférence de presse animée le jeudi livré sa version sur l’attribution de la gestion du port de Conakry en 2008 à la Société Getma international. Le désormais ancien allié de la mouvance présidentielle devenu  opposant, donne sa version des faits.

«L’affaire Bolloré est très simple. Beaucoup de gens parlent de Getma Guinée et Getma international qui sont deux sociétés différentes. Getma Guinée appartient à Jean Jacques Grenier. Alors que la société Getma international est de droit français. A l’époque, j’étais président du patronat guinéen, très puissant, en même temps l’ami du président. J’avais la qualité de suivre toutes les activités économiques dans le pays. Le gouvernement, parfois même le président, m’appelait et m’expliquait certaines choses ou me demandait des conseils. Quand Getma international est venue ici, elle avait comme représentant M. Chaloub de la société Transco qu’on a fait fuir. Il y avait le groupe Bolloré qui était représenté par Demba Fadiga actuel député à l’Assemblée nationale. Il y avait une société marocaine aussi. Le groupe Bolloré est venu en premier solliciter mon aide pour obtenir pour la gestion du port. J’ai dit à Demba Fadiga que l’attribution du port n’était pas de mon ressort, mais celui du gouvernement.Quand j’ai dit à Demba Fadiga que je n’avais pas mandat d’octroyer la gestion du port, je lui ai informé aussi que le gouvernement s’apprêtait à lancer un appel d’offres. Il y avait 4 candidats et il a fallu un appel d’offres pour les départager. Malgré tout , Demba venait chaque fois me voir. Mais, je lui ai dit que je ne pouvais pas. L’appel d’offres a été lancé et à l’ouverture des plis c’est Getma international qui avait gagné. Cellou Dalein Diallo n’est pas actionnaire

Je ne sais pas si on dit que M. Cellou Dalein Diallo est actionnaire, je ne sais pas si c’est à partir de la France, mais ce qui est en Guinée et que je connais, Cellou n’est pas actionnaire. D’abord, il n’était pas Premier ministre, ni ministre à l’époque. Le dernier Premier ministre qui a traité ce dossier, c’est M. Tidiane Souaré. Le ministre des Transports publics était Cheick Touré, actuel secrétaire général du même département. Il y avait aussi, Alpha Ibrahima Keira qui était secrétaire général des Transports d’alors. C’est à ces trois entités qu’il faut demander ce qui s’est passé réellement. Je peux dire, c’est les trois là qui ont géré ce dossier. Tout s’est passé devant moi. Le jour qu’ils sont venus dire que Getma international avait gagné parce que le gouvernement guinéen avait de problèmes d’argent. GETMA international avait proposé 15 millions d’euros pour les tickets d’entrée au port avec un paiement en cash de 50%. J’ai la copie même du premier paiement de Getma international. C’est que je ne comprends pas que les gens puissent dire que le président Conté avait voulu annuler, mais c’est entre temps, il est décédé en 2008.L’octroi de la gestion du port de Conakry à Bolloré n’a pas été fait dans les normes. L’Assemblée nationale n’a jamais reçu ce dossier pour en débattre. Il a signé le décret parce que Bolloré est son ami. C’est à ce niveau donc qu’il y a le soupçon».

Chérif Abdallah: «le gouvernement doit nous sécuriser….»

À l’occasion d’une conférence de presse animée jeudi à Conakry, le Groupe Organisé des Hommes d’Affaires a affirmé son inquiétude suite aux kidnapping répétitifs et aux cas d’assassinats dont sont victimes les opérateurs économiques Guinéens depuis quelques temps .

El hadj Chérif Abdallah a aussi appelé ses pairs opérateurs économiques à réduire les prix des denrées alimentaires à l’occasion du mois Saint de Ramadan. Parlant du  décès d’El hadj Abdourahamane Barry dit ‘’El hadj Doura’’, membre du conseil des sages et de réconciliation du GOHA, El hadj Chérif Abdallah estime qu’aujourd’hui,  l’insécurité est tellement galopante dans le pays qu’elle inquiète  tous les commerçants.

«L’ensemble des opérateurs économiques nationaux et étrangers, personne n’est rassuré. Donc la situation mérite d’être dite devant l’opinion nationale et internationale. Tous les opérateurs économiques et l’ensemble des citoyens doivent savoir ce qui se passe chez les opérateurs économiques. Nous vivons une situation extrêmement difficile. Dans nos lieux de travail, dans nos bureaux, nous ne sommes pas en sécurité. Dans nos magasins et boutiques nous ne sommes pas en sécurité. Si nous sommes dans nos voitures en train de rouler à travers la ville ou à travers les rues de l’intérieur du pays nous ne sommes pas du tout rassurés. A l’heure actuelle les opérateurs économiques sont très inquiets et la situation là ne peut pas continuer, on ne peut pas accepter que cette  situation continue comme ça» a fait savoir le président du Groupe organisé des hommes d’affaires(GOHA).

Plus loin, il invite ses pairs à être vigilant. Car. selon lui, «les opérateurs économiques doivent être solidaires si un est touché, qu’il soit maintenant vers  Siguiri, Kankan ou bien Nzérékoré ou à Labé ou dans n’importe quel coin de la Guinée, que tous les commerçants se lèvent pour le défendre. Donc c’est la solidarité là que le GOHA a toujours cherché au près de l’ensemble des opérateurs économiques. Donc nous lançons cet appel à tous les opérateurs économiques pour notre sécurité…»,  dit-il.

Au gouvernement, Chérif Abdallah ne demande qu’une seule chose: la sécurité. «Le gouvernement doit prendre toutes les dispositions pour nous protéger parce qu’à l’heure actuelle, aucun opérateur économique n’est rassuré. Vu ce qui se passe sur le terrain, la main gauche ne peut pas avoir confiance à la main droite. Il faut absolument que la sécurité soit là pour nous protéger. Parce que, si nous ne sommes pas protéger, je ne vois pas qui peut venir investir parmi les opérateurs économiques. Les forces de sécurité et le gouvernement doivent se lever sérieusement pour que les opérateurs économiques soient protégés et sécurisés sur l’ensemble du territoire…».

Parlant du mois de Ramadan, le président du GOHA estime que les commerçants devraient soulager les musulmans quant à la réduction des prix des denrées alimentaires. «Nous avons des difficultés, mais ce que nous n’avons pas gagné pendant les 11 mois, il ne faut pas qu’on le cherche au mois de Ramadan. Ce n’est pas ce seul  mois qui va nous donner de l’argent, ou nous enrichir.

Pour clore, Chérif Abdallah lance un appel .

«Je lance un appel solennel à l’ensemble des opérateurs économiques, à l’ensemble des commerçants  surtout ceux qui évoluent dans les denrées alimentaires de ne pas augmenter les prix et de faire des efforts pour réduire les prix.  Je demande à tous les opérateurs économiques du pays de faire des efforts pour ne pas augmenter les prix pour soulager la population Guinéenne et soulager tous les musulmans pour le mois saint de Ramadan».

Alpha Condé: «Les enseignants guinéens n’ont pas de niveau»

Professeur Alpha Condé a présidé le jeudi 10 mai 2018 à Conakry l’ouverture du forum de l’étudiant guinéen.

A cette occasion , le professeur Alpha Condé dénonce le bas niveau de l’enseignant guinéen.

«L’enseignant guinéen n’a pas de niveau à qui la faute ?», interroge le président de la République.

Pour Alpha Condé, si l’enseignant guinéen a un niveau bas,  la faute incombe aux structures syndicales du pays.

« C’est la faute à l’union syndicale des travailleurs de Guinée( USTG) et la Centrale nationale des travailleurs de Guinée (CNTG). ..)», indique-t-il.

«Vous savez, à la fin de son mandat, la deuxième république avait un chantier  qui ne lui permettait pas de gouverner. Il faut qu’on se dise la vérité dans ce pays. Les syndicats ont pris l’Etat en otage pour imposer des choses qui sont contraires à l’intérêt de tous les guinéens », a rappelé Alpha Condé.

Mais comment s’est on retrouvé dans cette situation? « Ce sont les syndicats qui nous ont obligé de recruter des enseignants. L’année dernière, il nous ont dit de recruter 1600 contractuels qui n’avaient aucun niveau. Je les ai dit que nous venons de mettre en place, un comité d’audit avec les enseignants, les syndicats des enseignants les parents d’élèves, la société civile et des hommes politiques qui ont montré que les enseignants actuels n’ont pas le niveau. Les enseignants actuels n’ont pas le niveau et vous nous dites de recruter encore d’autres qui ont moins de niveau. Ils ont dit que si on ne le fait pas ils vont en grève. CNTG-USTG pas le SLEECG», a-t- il dit sous des acclamations.

«Cela veut dire qu’ils vont en gréve et l’enseignement et les banques et la fonction publique»  rajoute t- il.

« On a recruté ces jeunes » précise Alpha Condé.

«En 2012, j’ai dis qu’on va faire un test avant de faire les États généraux de l’enseignement. Nous avons organisé un test en 2012, nous avons pris 750 enseignants du primaire, on a fait une dictée du CE2, on a mis 20 fautes dans la dictée, et sur les 750 enseignants, 75% ont été incapables de trouver ces 20 fautes et dans ces 75% , 25% ont ajouté des fautes supplémentaires. Comme on se battait en ce moment pour avoir le PPTE ,et l’opposition marchait dans les rues on a été obligé d’accepter ce que les syndicats ont demandé pour éviter des troubles…..», poursuit le président de la République .

«Les parents d’élèves doivent se poser la  question. N’est il pas mieux d’avoir une année blanche et de recruter des enseignants sortis de l’ISSEG et de l’ENI que de faire de l’enseignant qui enseigne les enfants qui n’ont aucun niveau et qui vont former des chômeurs….Après les états généraux , les enseignants ne seront recrutés que s’ils sont sortis de l’École Normale des Instituteurs ( ENI),» a prévenu Alpha Condé .

Avant de rajouter : «On ne va plus nous imposer de recruter des petits chômeurs qui n’ont aucun niveau parce que ça fait plaisir aux syndicats. Nous n’allons plus acceptés que les syndicats soient un État dans l’État et qu’ils imposent, qu’ils sacrifient l’ensemble du peuple de Guinée pour leur revendication alors que sur 12 millions d’habitants il y a combien de fonctionnaires? Et les autres? Eux ils ne comptent pas?», s’est il interrogé.

«L’année prochaine , aucun enseignant ne donnera les cours s’il n’a pas réussi le teste », a insisté Alpha Condé .

S’adressant aux syndicats, le président est clair: « S‘ils veulent la guerre, je suis prêt à la guerre. Ça doit être clair!», a conclu le Président de la République.

Ce forum dure 3 jours et prendra fin  samedi au palais du peuple.

Pétrole et Gaz: l’Afrique de l’ouest détient le tiers des réserves du continent

L’Afrique de l’ouest détient le tiers des réserves de pétrole et de gaz naturel du continent noir, a annoncé lundi à Abidjan, un haut responsable de la Cédéao, évoquant une région au « coeur des enjeux géostratégiques ».

« Notre région regorge d’importantes ressources pétrolières et minières. L’Afrique de l’ouest représente 30% des réserves trouvées de pétrole et 30% des réserves trouvées de gaz naturel de l’Afrique », a déclaré M. Sediko Douka, le commissaire Énergies et Mines de la Cédéao (15 pays),

La région qui compte 330 millions d’habitants dispose également dans « son sous-sol de l’or, de l’Uranium, de la bauxite, du diamant, du fer , du manganèse etc.. avec par endroits des gisements de classe mondiale » , a souligné M. Douka qui s’exprimait lors du lancement de la deuxième édition du forum des mines et du pétrole de la Cedeao prévue du 9 au 11 octobre prochain à Abidjan.

L’Afrique de l’ouest est également passée première région minière aurifère devant L’Afrique du sud, affirme la Cédéao.

Outre l’or, la sous-région fournit 10% du manganèse, 8% de la bauxite et 7% de l’uranium mondial.

Entre 2006 et 2017, plusieurs nouvelles mines ont été autorisées en Côte d’Ivoire, Mali, Burkina Faso, Ghana et Guinée.

« Cette abondance de ressources minières et pétrolières place ainsi notre région au coeur des enjeux géostratégiques », a souligné le commissaire de la Cédéao.

« La plupart de ces ressources sont généralement exploitées sous forme brute sans transformation importante », a déploré de son côté le ministre ivoirien des Mines, Souleymane Diarrassouba, appelant à des « reformes vigoureuses » dans ces secteurs.

« Il s’agira pour la cédéao d’afficher sa vision d’une industrialisation. L’enjeu du développement minier de notre sous région est de faire en sorte que le secteur minier et pétrolier contribuent de façon significative au développement économique et social du fait de ses effets d’entrainements », a souligné M. Diarassouba.

Guinée: l’opposition dénonce la mauvaise foi de la mouvance présidentielle

En Guinée, les opposants sont fâchés avec la mouvance présidentielle qu’ils accusent de torpiller le dialogue interguinéen destiné à trouver une solution au contentieux électoral qui dure depuis février dernier et qui a fait une dizaine de morts dans des manifestations violentes. Au cours d’une conférence de presse, Cellou Dalein Diallo et ses partenaires ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme de la mauvaise foi de la part de la mouvance présidentielle.
Ce sont des opposants déterminés à ne céder aucune parcelle des communes qu’ils affirment avoir gagnées lors des élections locales du 4 février dernier, qui ont animé cette conférence de presse.

Après plusieurs semaines de conclave, l’opposition décide de claquer la porte. Pourquoi ? « parce que nous constatons qu’il n’y a aucun progrès pour trouver une solution au contentieux électoral, nous explique Cellou Dallein Dialo, chef de l’opposition guinéenne. Plusieurs propositions étaient faites par les partenaires techniques et financiers. La mouvance (les) a systématiquement repoussés. Elle campe sur ses positions en disant qu’on ne peut pas modifier les résultats proclamés par la Céni ».

L’opposition affirme détenir les procès-verbaux dûment signés par des personnes habilitées mais éliminés ou falsifiés lors de la centralisation. « Les résultats publiés ne reflètent nullement la vérité des urnes. Nous avons demandé à ce que les corrections soient apportées. La mouvance a dit non », poursuit Cellou Dallein Dialo.

Lansana Camara, le permanent du parti présidentiel, marque son étonnement et calme le jeu : « Nous sommes surpris de cette attitude de l’opposition, qui nous accuse de mauvaise foi. Nous constatons qu’il préfère la rue à la négociation. Mais qu’à cela ne tienne. Nous avons espoir que le désir de résoudre les problèmes par la voie pacifique va prendre le dessus sur la violence ».

Les partenaires techniques et financiers de la Guinée proposent la reprise du vote dans les 255 bureaux de vote où il y a des contestations.

Dar Es Salam: les cuisines transportées dans la rue 

Les citoyens de Dar Es Salam ne désarment pas. Après leur sitting hier chez le médiateur de la République , les habitants du quartier Dar Es Salam dans la commune de Ratoma se montrent plus que déterminer à rester dans leur quartier.

Des femmes en colère transportent la cuisine et les lits sur la chaussée et empêchent la circulation.

Les riveraines de la décharge de Dar Es Salam ont investi tôt ce matin les rues pour protester contre leur déguerpissement  décidé par le ministre de la Ville et de l’Aménagement du territoire. Les unes couchées , d’autres assises sur la chaussée, de  nombreuses familles dont les habitations sont menacées de démolition jurent de s’y opposer si elles ne sont pas dédommagées.

Ces femmes en larmes font la popote sur le goudron et menacent de passer la nuit sur la route .

À suivre…

Forecariah: l’opérateur économique Elhadj Doura retrouvé mort

C’est désormais officiel. Elhadj Abdourahmane Diallo, opérateur économique âgé de 82 ans a été tué par ses kidnappeurs. Elhadj Doura a été kidnappé le 03 décembre 2017 au quartier de hamdallaye à 5 heures du matin alors qu’il se rendait à la mosquée pour la prière de l’aube.

Le corps de Elhadj Abdourahmane Diallo  été retrouvé ce mercredi 09 mai dans le district de Maleyah dans la préfecture de Forécariah.  L’opération d’exhumation du corps a été faite en présence d’un médecin légiste, d’un juge d’instruction, du présumé cerveau de l’enlèvement d’un des fils de la victime et de certains journalistes.

Selon nos informations, parmi les suspects il y a un élève policier et un militaire radié des effectifs de l’armé. Aux dernières nouvelles le corps de l’octogénaire est envoyé au laboratoire du médecin légiste pour des analyses plus approfondies.

A Hamdalaye dans la famille mortuaire ce matin, c’est la tristesse, la désolation totale, Enfants, proches parents et amis de l’opérateur économique ne peuvent plus se retenir.

Selon les présumés auteurs de ce kidnapping, le vieux Elhadj Abdourahmane Diallo serait décédé d’une mort naturelle.

Selon certains membres de la famille, Elhadj Doura souffrait de la maladie du diabète qui exige  un régime particulier.

Menacés de déguerpissement,  les citoyens de Dar Es Salam chez le médiateur de la République 

Le médiateur de la République a reçu en audience les citoyens de Dar Es Salam ce mercredi 09 mai 2018.Ces citoyens ont exposé leur inquiétude liée au déguerpissement annoncé de leur quartier.

Selon leur porte parole , les habitants de Dar Es Salam ne refusent pas de libérer les lieux.

«Nous étions venus dire notre cause au médiateur puisque c’est lui qui est aujourd’hui l’intermédiaire entre la population et le gouvernement pour ne pas qu’il ait des problèmes entre les individus. Donc ils nous a demandé quel est notre cause on lui a répondu que nous sommes à l’approche du ramadan, nous sommes à l’approche des grandes pluies encore l’année scolaire de nos enfants est en jeux. Donc si nous quittons maintenant leur année scolaire sera une année blanche en plus nous n’avons pas où aller on ne nous a pas recadré à plus forte raison nous dédommagé. C’est pourquoi nous sommes là aujourd’hui pour exprimer notre cause au près du médiateur de la République pour qu’il trouve une solution à notre problème…», a relaté Abdoulaye Conté.

Pour ce citoyen, la réponse du médiateur de la République les soulage mais ne permet pas d’espoir.

«Il nous a demandé d’être calme,  sereins  et sensibiliser les citoyens riverains de la décharge pour leurs faire croire d’après les scientifiques, qu’il y’a l’effet du gaz autour de nous, que cet effet n’est pas bon pour notre santé et se préparer à quitter les lieux sans qu’il n’y est d’autres drames. Qu’il va plaider auprès du ministre et du président de la République pour trouver solution à notre problème mais qu’il ne nous donne pas d’espoirs pour dire que nous serions indemnisés aujourd’hui ou demain mais qu’il fera de son mieux», s’est indigné Abdoulaye Conté.

Pour rappel , la décharge de Dar Es Salam a fait une dizaine de victimes en août 2017.

Pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise, les autorités ont donné aux occupants jusqu’à demain 10 mai 2018 pour déguerpir les lieux afin de récupérer le domaine et dégager les 40000 tonnes d’ordures qui s’y trouvent.

Affaire à suivre …

Tougué: il demande une permission et reçoit une gifle 

La scène s’est produite ce mardi 8 mai 2018. En effet, le préfet de Tougué a administré une gifle à son secrétaire, a appris journaldeconakry.com mercredi.

La victime, Ibrahima Sandake Balde, Secrétaire de la préfecture  revient sur les circonstances de sa mésaventure.

«C’est hier (mardi, ndlr) que j’ai pris une autorisation d’absence pour participer à la cérémonie de couronnement de mon grand frère au village de Sandaké. Il (le préfet) m’a dit que je dois venir aujourd’hui mardi travailler. Je suis venu ce matin, mais comme les préparatifs c’est aujourd’hui, j’ai réitéré ma demande. Je ne peux pas rester sans participer à la cérémonie de mon grand frère. C’est ainsi qu’il m’a trouvé à mon bureau pour me gifler.» raconte-t-il.

Pour sa part, le préfet Elhadj Abdourahamane Baldé, accuse son Secrétaire d’absentéisme chronique au travail.

«C’est un monsieur qui ne vient jamais à l’heure. Tous les jours, il vient à 10 heures parfois à 11 heures au bureau. Il est revenu de Conakry, il y a 4 jours. Il a pris une autorisation d’absence de six jours pour aller faire deux mois. Parfois, je suis obligé de trouver d’autres pour assurer le Secrétariat.» explique le préfet.

Revenant sur les incidents, le préfet déclare : «quand il a pris l’autorisation pour trois jours, je lui ai dit de venir ce mardi travailler jusqu’à 15 heures et partir. Le mercredi jour de la cérémonie, il reste auprès de sa famille. Et même moi, j’avais envisagé d’être avec eux. Car, c’est une belle famille à moi. Et le jeudi, il revient continuer le travail. Il s’est mis à crier sur moi et il voulait à tout prix partir assister à la cérémonie. C’est ainsi que sous l’effet de la colère et pour le discipliner je lui ai administré une gifle. Parce qu’il est avant tout, un jeune frère à moi et de loin. Il me doit du respect.»

Poursuivant son intervention, le préfet menace de suspendre le salaire de son secrétaire s’il ne travaille pas: «d’ailleurs s’il s’en va sans travailler, je vais suspendre son salaire et le reverser au Trésor public.» a-t- il menacé.

La société civile ayant été saisie du dossier tente de jouer à la médiation.

Electricité : Du matériel pour EDG Faranah

Une mission du Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique (MEH) était à Faranah, dimanche, 06 mai 2018, pour procéder à la remise de matériels au bureau de zone de la société Electricité De Guinée (EDG) à Faranah, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture.

Il s’agit d’une (01) voiture 4×4, trois (03) motos TVS, cinq (05) ordinateurs et accessoires, un (01) groupe électrogène de 30 KVA.

«Ce don du gouvernement guinéen entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Capitale Régionale », initié par le chef de l’Etat, Pr Alpha Condé, en vue de fournir du courant électrique à toutes les villes du pays», a-t-on indiqué.

La cérémonie de remise a été mise à profit par le préfet de Faranah, Alpha Oumar Keita, pour saluer les efforts du gouvernement et du président de la République, et poser certaines doléances, notamment l’obtention d’un second groupe électrogène pour la ville de Faranah, et d’éviter la rupture du stock de carburant destiné à l’alimentation du groupe afin de parer aux délestages.

Guinée: l’opposition ajourne la ville morte 

Réuni au QG de l’Ufdg ce mardi, l’opposition républicaine a décidé de reporter la journée ville morte initialement prévue pour ce mercredi 09 mai  au lundi 14 mai prochain.

Durant 4 heures, les opposants ont discuté de l’acharnement judiciaire contre eux, des travaux du comité de suivi et de la prochaine reprise des manifestations.

Au sortir de la rencontre, le porte parole de l’opposition guinéenne, Alhousseyni Makanéra Kaké, a fait le compte rendu .

« Nous avons aujourd’hui 107 personnes, militants et responsables de l’opposition emprisonnés .  62 personnes (dont 10 mineures) sont dans la prison de Faranah. Ces personnes ont été arrêtées à Kalinko, dans la préfecture de Dinguiraye, suite aux affrontements post électoraux, 12 autres compatriotes qui ont été arrêtés dans la sous-préfecture de Maréla et emprisonnés à Faranah ; 25 citoyens arrêtés à Linsan sont détenus à la prison civile de Kindia ; 7 personnes dont 3 mineures à Dubréka ; et, le dernier cas en date est celui de l’auditeur très connu, Ibrahima Sory Camara de Dabondy, a indiqué le porte parole de l’opposition», a précisé le porte-parole de l’opposition républicaine .

« Tous ces prisonniers sont des prisonniers politiques. Le seul tort des 106 personnes, c’est d’avoir chercher à jouir de leur victoire à l’issue des élections », a expliqué l’ancien ministre de la Communication du président Alpha Condé.

Alhousseiny Makanéra Kaké, dénonce le fait que d’autres opposants et mêmes des acteurs de la société civile sont également harcelés par la justice d’Alpha Condé…

« Le jeune Aboubacar Sidiki Mara a été arrêté à Boké à 3 heures du matin avant d’être transféré à Conakry. Le président Alpha Condé lui-même a assume avoir donné des instructions pour son arrestation. Monsieur Abdourahmane Sanoh de la PCUD qui serait dans le collimateur de la justice parce qu’il dénonce la mauvaise gouvernance et son opposition sans ambigüité au 3ème mandat. Et, au cours de la plénière, nous avons été informés qu’une lettre serait à l’Assemblée nationale demandant la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Gaoual Diallo, conseiller du président Cellou Dalein Diallo, suite à la plainte de deux ministres qui, eux, jouissent de l’immunité totale parce que nous n’avons pas encore la Haute cour de justice », a-t-il ajouté.

C’est pour toutes ces raisons, que les opposants décident d’accentuer la pression sur le pouvoir. La première action sera consacrée à l’organisation d’une conférence de presse après demain, jeudi 10 mai 2018. Cette conférence sera suivie, le lundi prochain, par une journée ville morte à Conakry.

Aboubacar Sidiki Mara placé sous mandat de dépôt

Poursuivi pour incitations à la révolte, le secrétaire général adjoint de l’Union Générale des Travailleurs de Guinée (UGTG), a été auditionné par  le juge d’instruction du tribunal de première instance de Dixinn ce mardi 08 mai 2018. Après son audition, Aboubacar Sidiki Mara a été placé sous mandat de dépôt et conduit à la maison centrale de Conakry.

L’un de ses avocats Me Paul Yomba Kourouma qui  a déclaré qu’un procès attend son client, Aboubacar Sidiki Mara qu’il qualifiera d’ailleurs de « prisonnier personnel du professeur Alpha Condé ».

Me Paul Yomba nous rapporte que compte tenu de l’état de santé de son client, ils ont eu à faire à un juge très indulgent.

Présente sur les lieux, l’ épouse du syndicaliste Camara Mariame Fodé a exprimé son inquiétude sur la sécurité de son mari.

« Monsieur Mara a échappé de justesse à une tentative d’assassinat à Boké. Il semblerait que les personnes qui sont allées pour mettre fin à sa vie seraient déjà à  Conakry et conduites à la maison centrale. Mon inquiétude est que mon mari va passer sa première nuit à la maison centrale. Je me demande qu’est-ce qui va se passer. Donc j’attire l’attention de l’opinion nationale et internationale, il ne faudrait pas que quelque chose de mal lui arrive », a plaidé son épouse.

En attendant donc son jugement,  le syndicaliste Aboubacar Sidiki Mara séjourne à la maison centrale de Conakry.

À suivre….

 

Boké : retour au calme dans la sous-préfecture de Kolaboui

La sous-préfecture de Kolaboui, dans la préfecture de Boké, a été lundi, 07 mai 2018, le théâtre d’une manifestation de jeunes qui, à chaud, réclamaient la desserte en eau potable, en courant électrique et l’employabilité des jeunes locaux dans les entreprises minières de la place, rapporte l’AGP.
Selon le sous-préfet de Kolaboui, Mamadouba Yakha Camara, «il a fallu l’intervention des sages et des jeunes leaders, pour calmer les ardeurs pour une durée de 72 heures. Passé ce délai, les jeunes en furie entendent poursuivre la manifestation jusqu’à la dernière énergie.

Avec ce que j’ai vu aujourd’hui, je peux même dire que nous vivons dans un calme précaire ici. Puisque nous sommes là pour accompagner le développement local. Nous avons l’ultime devoir de fournir le minimum d’effort pour le retour à la paix et à la stabilité durables dans cette autre ville carrefour…».

Il a souhaité : «Les autorités centrales doivent nous  appuyer pour trouver la solution à cette crise qui mine Kolaboui».

Pour rallonger les négociations, les manifestants exigent vivement l’envoi des transformateurs, câbles et poteaux électriques pour fournir la lumière à l’ensemble de la population de Kolaboui, où règne un calme partiel.

Aux dernières nouvelles, « si rien n’est fait dans les 72 heures qui suivent, les femmes promettent de rejoindre le mouvement des jeunes pour la même cause ».

Bref, une délégation, composée des autorités de Kolaboui, des sages et porte-paroles des manifestants, est attendue chez le préfet pour désamorcer cette autre crise.

Labé: une maison réduite en cendre par un court-circuit

n incendie s’est déclenché, dans la nuit du samedi, 05 mai 2018, au secteur N’djolou Dantary dans le quartier Tata2 sur la Route nationale Labé-Pita, à moins de 100m de la rentrée de Labé, réduisant une maison de trois (03) chambres en cendre, rapporte le correspondant préfectoral de l’AGP.
C’est après le retour du courant à 20h TU, alors que les enfants étaient couchés sur la terrasse, qu’un court-circuit s’est produit dans une chambre de la concession.

«C’est au téléphone, qu’on m’a appelé pour me signifier que ma maison est en feu. A mon arrivé, j’ai trouvé que tout est parti en fumée sous l’effet d’un court-circuit», a expliqué Mamadou Aliou Diallo.

Les sapeurs pompiers étaient venus, mais il était trop tard pour sauver cette maison. Pour donc minimiser les dégâts, avec l’aide des citoyens, ils ont tenté avec réussite d’éloigner le feu des maisons environnantes.

«C’est après que nous n’avons pas pu sauver notre maison, les sapeurs pompiers sont venus et nous avons circonscrit le feu en coupants certains fils qui reliaient notre maison aux autres qui se trouvent dans notre cour.

Les sapeurs pompiers ont retardé parce que nous n’avions pas leurs contact, mais ils nous ont tout de même aidé», a explicité un jeune cagoulé du quartier qui venait de sortir de la maison complètent incendiée, alors que ces yeux coulaient de l’armes sous le coup de la fumée.

«J’ai perdu tous mes biens, mais Dieu merci aucun de mes enfants n’est resté dans le feu, parce qu’ils étaient à la terrasse», a conclu le propriétaire de la concession touchée, Mamadou Aliou Diallo.

Il est, aujourd’hui, très fréquent de voir des maisons réduites en cendre, juste après le retour de la lumière de la guinéenne d’électricité. Les agents de sa branche locale réfutent toujours ces accusations, sans brandir aucune enquête en retour pour démonter les causes profondes de ces incendies, qui surviennent généralement entre des jeux de lumière (départs et arrivées intempestifs du courant).

Championnat d’Afrique de Natation Zone 2: la Guinée décroche deux médailles de Bronze

Les nageurs guinéens sont arrivés, mardi, 08 mai 2018, à Conakry, avec deux (02) médailles de Bronze qu’ils ont reçu au 6èmeChampionnat d’Afrique de Natation Zone 2 de Dakar (Sénégal).

Accueillis par les membres de la Fédération Guinéenne de Natation et de Sauvetage (FGNS), à sa tête le vice-président de ladite fédération, Georges Sultan, ces représentants guinéens ont pris part à ce tournoi du 04 au 06 mai 2018.

Au nombre de six (06), dont deux (02) filles, ces athlètes ont mesuré leurs talents dans les catégories de Nage libre 4X200 et 4X100 m, toujours en Nage libre.

D’après l’entraineur de cette équipe, Aboubacar Tonton Camara, c’est une totale satisfaction de rentrer au pays avec ces médailles qui prouvent à suffisance, que la natation en Guinée se porte bien à travers des jeunes talents.

De son côté, le vice-président de la FGNS, Georges Sultan a demandé à l’Etat de s’impliquer plus dans la réalisation des infrastructures répondant aux normes internationales, car, selon lui, en 2019, Conakry va abriter le Championnat junior de Natation.

 

Dialogue politique en Guinée : Une avancée significative se fait sentir par les parties prenantes

Les acteurs du Comité de suivi du dialogue politique inter-guinéen se sont retrouvés, lundi, 07 mai 2018, à Conakry, pour la 23èmesession, dans le but de négocier désormais le contentieux électoral, et cela dès mercredi, 09 mai, afin de débattre de la méthodologie de travail pour une sortie de crise qui n’a que longtemps durée, rapporte l’AGP.
C’est le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (ATD), Général Bouréma Condé qui a présidé les travaux dudit Comité. Au cours de cette rencontre, les discutions ont porté sur les différends électoraux, l’audit du fichier et la loi sur la Commission Electorale Nationale Electorale (CENI).

Les parties prenantes sont toutes tombées d’accord, désormais de négocier les contentieux électoraux dans les douze (12) communes, dont six (06) rurales. Pour eux, la façon dont se déroule le dialogue politique inter-guinéen, c’est déjà une avancée.

Quant au président du Cadre de dialogue, Général Bouréma Condé, ministre de l’ATD, «les impacts du prolongement du dialogue commencent à se faire sentir à tous les niveaux, notamment au niveau des collectivités locales. Le ministre a sollicité auprès de toutes les parties, de privilégier l’intérêt de la nation pour le développement des collectivités locales, actuellement dans la nécessité.

A préciser, que les négociations seront uniquement basées, mercredi, 09 mai 2018, sur les résultats proclamés par la CENI et confirmés par la Justice.

Un cadavre découvert à Nongo 

Le corps sans vie d’un jeune homme, la vingtaine sonnée, a été retrouvé tôt ce matin à Kiroty dans le quartier petit Simbaya commune de Ratoma, tout près du stade de l’amitié de Nongo. le nommé Ibrahima Sory Barry  souffrait d’une dépression mentale, selon  Fatoumata Binta Barry qui dit être sa sœur.

« Il était un peu dérangé ça fait quelques années il est venu à Conakry, il m’a dit qu’il est à Bambéto mais comme il s’est mis à prendre la drogue là-bas on a appris qu’il est malade, je l’ai cherché partout. Un jour, mon frère l’a retrouvé en ville, et il l’a ramené chez lui à Nongo, et c’est quand il a commencé à menacer mon frère, ensuite il a quitté chez ce dernier mais il était toujours dans le quartier mais on ne le savait pas et on ne le voyait pas, et ce matin, un ami de mon frère est venu puis il m’a dit qu’il est décédé », a-t- elle raconté.

Selon un habitant du quartier, le jeune Ibrahima a été aperçu dans les parages hier nuit couché à même le sol et se tordait de douleurs. « On l’a vu mais on a cru à quelqu’un de drogué ou un alcoolique couché aux bords du caniveau. Finalement c’est ce matin on a découvert qu’il est décédé », a témoigné ce citoyen rencontré sur les lieux.

Au moment où nous quittons les lieux, le corps d’Ibrahima Sory Barry était sous contrôle des agents du commissariat central de Petit Simbaya

 

Affrontements à Kouremale: les autorités guinéennes apportent des précisions 

Des affrontements ont eu lieu à  Kouremale frontière entre la Guinée et le Mali  à Siguiri ce week-end. Suite à cette triste réalité, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a, dans une déclaration apporté quelques précisions.

Général Bourema Condé parle de violation de la loi sur les frontières. «C’est un couple de jeunes  mariés qui s’est fait accompagné de trois cent personnes dans l’ivresse du cortège de mariage qui viennent non seulement le Mali ne suffit plus mais il faut venir dans le territoire guinéen. Mais la barrière est là. On ne franchit pas comme ça une barrière même si les pieds peuvent se poser les uns sur les autres. Ils ont exigé que les gendarmes guinéens lèvent la barrière pour qu’ils puissent entrer et faire le tour dans Kouremale Guinée. Ce n’est pas normal, quand vous franchissez une frontière, et cela partout au monde, il y a des petites règles qu’il faut observer. Et lorsqu’il s’agit de ce que nous connaissons actuellement dans la sous région où les gens peuvent utiliser tous les subterfuges pour commettre ce qu’ils peuvent commettre. En la matière, prudence est mère de sûreté.»

Mais que s’est-il passé après ce forcing? «Quand les gendarmes ont refusé de lever la barrière, les trois cent personnes se sont mis à jeter des cailloux , à lapider du côté guinéen, à caillasser des véhicules et les gendarmes maliens se sont mis à tirer  en l’air….», a-t- il expliqué.

Le Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation affirme avoir joint les autorités maliennes qui ont reconnu l’erreur de leurs compatriotes et ont pris des dispositions en vue de trouver une solution au conflit.

«Nous avons eu la sagesse  d’instruire nos forces de défense et de sécurité qui sont à la frontière  de ne pas donner un seul coup de feu et c’est ce qui a été observé. Nous avons appelé le ministre des Affaires Étrangères du Mali et nous l’avons informé de ce qui se passe. J’avoue que sa  réponse m’a consolé. Il a dit que c’est une bavure de nos compatriotes, nous avons pris des dispositions, pour que cela ne se répète plus et nos forces spéciales sont en route des interpellations….».

Selon certaines sources, ces affrontements ont fait 6 morts et une cinquantaine de blessés.

23ème réunion du comité de suivi: toujours pas d’avancée majeure

Le comité de suivi s’est de nouveau retrouvé le lundi 7 mai 2018 à Conakry.

Les discussions de cette 23e session du comité de suivi des accords politiques du 12 octobre, ont été accès sur trois points. L’audit du fichier électoral , la refondation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), et le contentieux électoral.

Général Bourema Condé, ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, président du comité de suivi s’est réjouit des avancées enregistrées dans les travaux.

«Nous sommes dans l’obligation morale, politique, sociale. J’ai la chance d’avoir au tour de la table du dialogue des élus du peuple dont certains d’ailleurs sont présidents de groupe parlementaire. Ayez donc une idée nationaliste vers ceux là qui vous ont élu pour que cette attente puisse prendre fin et que nous puissions aller au développement normal de nos communautés», a-t- il suggéré.

Sur l’audit du fichier électoral et la réforme de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les groupes parlementaires au sein du comité de suivi se sont accordés à examiner ensemble le projet au niveau de l’Assemblée Nationale.

Selon l’honorable Damaro Camara, président du groupe parlementaire Rpg arc-en-ciel à l’Assemblée nationale , des commissions de travail ont été mises en place pour faire avancer les pourparlers. «On a déjà constitué une commission tripartite entre les trois groupes parlementaires et avons déjà produits et échangé des moutures de ce qui pourrait être l’amendement de la loi 016 sur la CENI. Pour ce qui concerne l’audit du fichier électoral , la même commission va d’abord recevoir la CENI pour voir techniquement qu’est ce qui doit être fait au niveau de la révision et au niveau de l’audit du fichier….».

Concernant le fichier électoral , ce député de la majorité prône le respect des institutions républicaines. «Pour ce qui concerne le contentieux, depuis plus d’un mois que nous sommes là , nous avons examiné ce problème dans tous les aspects . Nous à la mouvance, nous nous sommes dit que nous ne devons prendre aucune solution qui ira dans le sens de l’affaiblissement de la consolidation de notre jeune démocratie. Quand on a installé des institutions républicaines , il faut apprendre à les respecter. C’est ça la démocratie».

Du côté de l’opposition républicaine, les positions sont claires, la restitution des « vrais résultats  » est toujours d’actualité à en croire Honorable Cellou Balde .

«La position de l’Ufdg c’était qu’on nous restitue  la voix des urnes, qu’on examine nos griefs et que sur cette base après avoir mis en évidence la sincérité de nos réclamations, qu’on nous restitue cela. L’UFR défendait à ce que le statu quo soit là pour eux une façon de respecter la loi et la mouvance défendait que les élections soient partiellement reprises. Donc on avait des positions contradictoires et nous avions souhaité que cette commission soit élargie aux partenaires de la communauté internationale qui , à la réunion du jeudi passé , nous ont fait des propositions pour la résolution de ce contentieux en mettant en avant la nécessité de mettre en fin des exécutifs communaux pour amorcer le développement des collectivités locales mais également la nécessité de se tourner vers des questions essentielles que sont la vocation de la loi sur la CENI mais également d’examiner la question de l’audit du fichier électoral », a-t- il laissé entendre .

Ces acteurs politiques sont déterminés à surmonter dans la sérénité les malentendus du moment pour s’accorder sur l’essentiel.