« Il me fait : Tu as écouté Dr Kassory Fofana sur les GG…. »

En effet, cette classe politique à laquelle j’appartiens n’existe que par la seule volonté individuelle des acteurs et actrices qui l’animent au quotidien dans le but de conquérir le pouvoir et l’exercer. Chacun selon sa position actuelle d’opposant ou de décideur à un discours qu’il tient selon son bon vouloir.

Pendant ce temps, nombreux trouvent le moyen de dire que faire de la politique c’est perdre son temps mais espérer que celui ou celle qui semble y perdre son temps devienne un décideur dont les décisions conditionnent ton train de vie ?
A un moment, il faut se demander s’il n’est pas plus facile de critiquer que d’aller à la conquête ? Ou encore voir la vérité en face et se rendre compte que nous avons le pouvoir de nos attentes et la responsabilité, soit d’accompagner ceux et celles qui s’aventurent en politique en contribuant à construire le discours ou l’offre politique à défaut de se lancer nous même pour une raison ou une autre;
Ou tout simplement se résigner et éviter de baigner dans la haine inutile de diabolisation du personnel politique classique ou en éveil ( oui ! Car même ceux qui viennent tenter d’apporter du neuf sont également diabolisé ).
Tout dépend de toi, ou tu es un acteur ou tu es un spectateur ( cela n’empêchera pas le politicien de poursuivre son chemin, qu’importe le contexte où ce que tu penses de lui ).
Les gens finissent par penser qu’il n’existe de vertueux, propre, patriote et digne qu’eux et personne d’autre, chose normale. Car on ne peut répondre que de soi même, même pas de ton frère jumeau.
Alors s’il vous plaît descendez dans l’arène politique car la Guinée a besoin des meilleurs de ses fils et filles que vous êtes.

NB: Les audits sont conduits par ceux et celles qui gouvernent, venez gouverner afin de les engager et pour avoir le privilège de gouverner : il va falloir faire de la politique en votre façon et y arriver quand vous pourrez. Car ceux et celles qui font du sort de la Guinée une préoccupation se battent, retroussent les manches pour y arriver et non gémir toute l’année.

Il faut bien que quelqu’un prenne soin du bébé commun !

AYEZ L’AUDACE DE CROIRE EN VOUS C’EST LE DÉBUT DE VOTRE SUCCÈS !

CAR IL Y AURA TOUJOURS QUELQU’UN QUI VOUDRA COMPRENDRE VOS CHOIX ALORS QU’IL NE PEUT PAS LES COMPRENDRE DU MOMENT OÙ  CE N’EST PAS DE SA VIE DONT IL S’AGIT.

#Changeons_pour_changer
Domani Doré

La mouvance présidentielle réagit au retrait de l’opposition au comité de suivi 

Après la menace de l’opposition républicaine hier jeudi 19 Avril de retirer ses représentants au sein du comité de suivi des accords politiques du 12 octobre 2016, la mouvance présidentielle à travers son président du groupe parlementaire sort de son silence. Le président du groupe parlementaire du RPG Arc en ciel, Amadou Damaro Camara a souligné que les travaux du comité de suivi poursuivent leurs cours normal, malgré les menaces de Cellou Dalein Diallo et ses pairs.

Les adversaires du président Alpha Condé , ont émit des inquiétudes  sur le règlement des contentieux électoraux et de l’audit et l’assainissement du fichier électoral.

Au comité de suivi, les réflexions sont en cours soutient le parlementaire. Selon Amadou Damaro Camara, un comité restreint a été formé et qui s’est retrouvé mercredi et doit également se rencontrer sur la table ce vendredi 20 avril, au département de l’administration du territoire et de la décentralisation . Et ce comité doit faire des propositions de sorties de crise au cours de la prochaine session du comité de suivi, dont le jour n’est point connu.

« Je crois qu’il y a un manque de volonté manifeste de leur part, surtout des députés de l’opposition. Ensemble à la conférence des présidents, nous nous sommes proposés en première phase de liquider pendant le mois d’Avril jusqu’à mi-mai, l’ensemble des textes de lois que le gouvernement nous a envoyés. Pendant ce temps, un comité tripartite entre les trois groupes parlementaires doit commencer à travailler sur une mouture sur la loi de la Ceni. Nous ne pouvons pas programmer une loi qui n’a pas encore de texte. Nous avons des propositions à notre niveau, l’opposition a des propositions à son niveau, nous devons les mettre ensemble pour sortir une mouture et présentée à l’assemblée », rappelle le député Damaro Camara.

L’opposition dénonce également la lenteur enregistrée dans les propositions de loi à l’Assemblée Nationale. Faux,  rétorque le chef de la mouvance présidentielle. Pour Amadou Damaro Camara, le parlement guinéen ne peut pas programmer l’idée ou la volonté de faire une loi, mais plutôt on programme, c’est quand il y a, dit-il ‘’un texte sur la main’’.

« Le reste, ce sont des points des accords comme l’assainissement du fichier, si ça a connu du retard, c’est la faute à l’opposition, qui a voulu faire un cahier de charge qui ne répond à aucune norme numérique. De telle manière, quand la Ceni a lancé l’appel d’offres aucun cabinet au monde ne pouvait satisfaire aux exigences de l’opposition, donc il n’y a pas eu de soumissionnaire, ce qu’on appelle un appel d’offres improductif. Et nous avons le comité de suivi qui a écouté la Ceni …..», a -t-il fait savoir

« Nous devons absolument avoir les élections législatives au plus tard en janvier 2019. Et pour cela, l’opposition demande l’assainissement du fichier ou l’audit du fichier, ils vont jusqu’à demander même la reprise du recensement qui coûte plus de 30 millions de dollars. Il faut donc faire l’audit comme elle le demande, il faut faire la révision et avoir les élections cette année. Alors que ce processus nous amènerait au plus tôt, on aura une assemblée hors mandat, une Ceni hors mandat, ce que l’opposition a toujours cherché à avoir », a accusé le président du groupe parlementaire Rpg arc-en-ciel.

 

23e Conférence des directeurs généraux des douanes: la douane à pied d’oeuvre 

La douane guinéenne est prête pour accueillir la 23e conférence des directeurs généraux des douanes de l’Afrique de l’Ouest et du centre. C’est du moins ce qui ressort du point de presse ce vendredi à Conakry.

«Cette conférence des DG est précédée par deux réunions. La réunion du comité d’audit et des finances les 21 et 22 avril qui regroupe les différents délégués des cinq pays membres désignés pour diriger le comité d’audit et de finances dont le Ghana assure la présidence et la 20e  réunion du comité des experts les 23 et 24. Au cours de la première réunion, des sujets qui seront débattus lors de la conférence des Directeurs Généraux des douanes seront disputés. Tous les sujets émergents, les sujets d’ordre budgétaires, technique, politique et des sujets de gouvernance seront discutés dans l’agenda des experts. 97 délégation d’horizons divers seront reçu à Conakry pour cette conférence de haut niveau…. », a fait savoir le directeur des ressources humaines chargé des relations publiques, Colonel Pivi Touré.

«L’enjeu de cette réunion c’est que le mandat du secrétaire général de l’organisation mondiale des douanes (OMD) arrive à terme cette année, et ce mandat doit être renouvelé en juin prochain . Déjà, nous avons enregistré deux candidats qui vont venir présenter leurs projets. Le Directeur du bureau régional des douanes arrive à terme et il dit qu’il ne veut plus renouveler le mandat , nous avons enregistré 6 candidats qui vont aussi exposer», a-t- il laissé entendre.

La spécificité de cette conférence de Conakry est que des délégations qui n’étaient pas membres statutaires de l’organisation mondiale des douanes notamment la douane japonaise, la douane espagnole et l’interpool.

Rendez-vous est donc pris à Conakry les 25, 26 et 27 avril prochain pour la 23e conférence des Directeurs Généraux des douanes de l’Afrique de l’Ouest et du centre.

Siguiri: un mort dans un éboulement d’une mine d’or à Tinkölèn

Un jeune appareilleur a été trouvé dans l’ éboulement dans une mine d’or de Tinkölèn, un secteur relevant du district de Dankakörö dans la commune urbaine de Siguiri survenu dans la nuit du mercredi, 18 au jeudi 19 avril 2018.

Le jeune décédé s’appelle Mamadi Samoura, 22 ans, originaire de Diatuya dans la préfecture de Faranah.

Dans la nuit du 18 au 19 avril 2018, il est descendu dans une mine dont l’exploitation est interdite par les autorités locales.

Un éboulement est survenu, et l’a tué sur place.

« Depuis deux mois, on avait interdit aux mineurs de travailler dans cette partie. Mais malheureusement, ils viennent à des heures tardives pendant que nos contrôleurs ont déjà quitté les lieux pour exploiter. C’était le cas de ce jeune qui est venu hier nuit pour travailler, mais malheureusement pour lui, il a trouvé la mort suite à un éboulement », témoigne Sidiki Doumbouya, chef de secteur de Tinkölèn.

Selon le chef de secteur, c’est ce jeudi matin que le corps de Mamadi Samoura a été retrouvé par ses hommes, venus effectuer un contrôle de routine avant le début du travail

Quelques perturbations dans la desserte en électricité : les équipes d’EDG mobilisées (Communiqué)

L’Administration Générale d’EDG, informe son aimable clientèle des communes de Matoto et de Ratoma, que pour des raisons de surcharge temporaire sur certains départs liée à des travaux de réhabilitations sur les réseaux, la desserte en électricité connait quelques perturbations.

Ces perturbations affectent les artères et zones de : Lambanyi, Dabompa, Kobaya, Tombolia, Enta Nord, Yattaya T6, Sonfonia gare, Forécariah, Dubréka.

L’Administration Générale d’EDG rassure sa clientèle que toutes ses équipes sont fortement mobilisées et mettent tout en œuvre pour éliminer ces perturbations et revenir à une desserte normale.

Conakry, le 19 avril 2018

 

Ministère de la Santé : poursuite d’une mission de travail dans les structures sanitaires de Kindia

Une mission du Ministère de la Santé conduite par monsieur Mohamed Lamine Yanssané, conseiller personnel du Ministre de la santé et quelques cadres du Ministère ont effectué une visite de supervision dans les centres de santé de Kennede et de Friguiagbe situé dans la ville de KINDIA. L’objectif de cette visite consistait à faire un constat sur le fonctionnement des différentes activités et contraintes liées à la santé.

Dans ces centres de santé, force est de constater la réticence des populations locales en particulier des femmes dans le cadre de la planification et l’accouchement, mais aussi de la santé générale. Selon l’une des sages-femmes ces réticences sont dues au manque de sensibilisation et d’information des populations sur l’importance des structures sanitaires.

Un autre constat fait sur le terrain et non des moindres, c’est bien l’utilisation à des fins personnelle de ces équipements par certaines personnes.

Face a cette réalité déplorable, monsieur Mohamed  Lamine Yansané a avec amertume fustigé cette pratique. « les équipements offerts par le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers, sont uniquement destinés aux structures sanitaires. Le conseiller personnel du Ministre de la santé a rassuré que des mesures seront prises pour éradiquer cette mauvaise pratique ».

 

Guinée: l’opposition menace d’aller de nouveau dans la rue

L’opposition républicaine s’est réunie en pléniere ce jeudi 19 Avril 2018 au quartier général de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (Ufdg).

L’ordre du jour portait sur deux points: le compte rendu des représentants de l’opposition au sein du Comité de suivi de l’accord politique et l’ouverture de la session des lois portant sur la loi sur la Ceni, la révision du fichier électoral et l’organisation des élections législatives.

« Nous notons qu’à ce jour, les travaux au niveau du comité de suivi, ne nous rassurent pas car nous n’avons pas constaté une volonté réelle  de trouver un consensus rapidement autour des contentieux électoraux et c’est pourquoi, nous demandons à nos militants de rester mobilisés. Par rapport au fichier électoral , lors du dialogue, nous avons dis qu’il faudrait que le fichier soit assaini et prêt pour que les élections législatives soient tenues à des dates indiquées par la loi. Compte tenu de la proposition de la CENI nous avons estimé qu’il n’y a eu aucune volonté réelle au niveau de la CENI de faire en sorte que le fichier soit assaini et que les élections puissent se tenir à bonne date »,  a regretté Alhouseiny Makanera Kake.

Selon le porte-parole de l’opposition républicaine , si rien n’est fait courant la semaine prochaine , l’opposition se fera entendre.

«Par rapport à l’examen de la loi sur la CENI au niveau de la session de l’assemblée nationale , nous informons qu’à ce jour   cette loi n’est pas encore inscrite à l’ordre du jour de l’assemblée nationale . C’est pour toutes ces raisons, que l’opposition républicaine informe la communauté nationale et internationale que si au cours de la semaine prochaine nous ne notons pas une volonté réelle d’aller rapidement à la résolution des problèmes que le chef de file de l’opposition a évoqué lors de sa rencontre avec le président de la République, l’opposition va demandé le retrait de ses représentants au niveau du comité de suivi et en tirera toutes les conséquences» a prévenu  Makanera.

Siguiri: une femme meurt lors d’un accouchement

L’acte s’est produit au début du mois en Haute Guinée.

Une femme a donné naissance à des triplés dans le village de Gnagassola situé dans la région administrative de Siguiri avant de rendre l’âme suite à une hémorragie.

«Les bébés sont venus déjà infectés. La première avait 1 kilogrammes 800, le second 1kilogramme900 et la troisième 2 kilogrammes. Après la prise en charge  la première a 2 kilogrammes 100, la deuxième à 2 kilogrammes 800 et la troisième 2 kilogrammes 250»,  a expliqué Dr Lancinet Sakho, Directeur de l’hôpital de Siguiri.

Situé à  une trentaine de km de Niagassola centre, la localité de Kegnimba d’où sont venus les bébés ne dispose pas de poste de santé. La mère de ces triplés a trouvé la mort pendant l’accouchement suite à une hémorragie. Les trois bébés et leurs accompagnateurs sont arrivés à l’hôpital préfectoral de Siguiri sur des motos sur une distance de près de 150 km.

Informé de cette triste nouvelle, le Gouverneur de la région Général Mohamed Ghare a aussitôt informé le président de la République. Le professeur Alpha Condé a réagi les minutes qui ont suivi en donnant une enveloppe symbolique pour venir en assistance aux trois orphelins.

«Le président m’a chargé de venir transmettre ses condoléances les plus attristés à la famille à l’occasion du décès de la maman de ces triplés. Au delà de ça, il m’a remis une somme symbolique pour venir en assistance à la famille pour le lait et la nourriture et éventuellement pour l’entretien des enfants »,  a dit le Gouverneur.

Grâce aux soins qu’ils reçoivent actuellement au service de la pédiatrie de l’hôpital de Siguiri, ces enfants sont désormais hors danger.

Lambandji: des jeunes en colère contre EDG

Les jeunes du quartier lambandji secteur Wareya dans la commune de Ratoma sont dans la rue depuis hier nuit.

Selon eux, le manque de courant est l’origine de leur mécontentement .

Pour manifester leur colère , ces jeunes ont brûlé des pneus sur le goudron, barricadé le passage à l’aide des bois ramassé un peu partout.

Du rond point de Lambandji jusqu’au pont de Cobaya, aucun véhicule n’est visible, les jeunes manifestants règnent en maître.

«Si on ne nous envoie pas le courant, nous partirons faire un sitting devant les locaux de EDG. Depuis 4 jours nous n’avons pas de courant, on en a marre..», scandaient les manifestants.

«Ce qui fait de plus mal c’est que nous voyons que les autres secteurs qui nous entourent ont le courant et nous on est dans le noir. Hier nuit on est sorti, quelques minutes après ils nous ont envoyé le courant, et 30 minutes après ils ont coupé et nous avons passé la nuit dans le noir. Et pourtant les factures viennent, on nous demande de payer et nous les payons. Les autres pays ont oublié le problème de courant maintenant. Sauf en Guinée qu’on peut encore entendre parler de manifestations liées à la desserte de courant », s’est indigné Lansana Tolno, manifestant.

À en croire ces manifestants, ils ne quitteront les lieux qu’après l’arrivée du courant électrique dans le quartier.

Au moment où nous quittions les lieux à 9h55mn, aucune force de sécurité n’était visible sur les lieux et les manifestants continuaient à brûler des pneus et chasser les motos taxis qui transportaient les personnes d’un point à un autre par faute de véhicules.

Un homme grièvement blessé dans un braquage à la guinéenne

Des hommes armés ont attaqué un bus de transport public dans la nuit du mardi à mercredi 18 avril à Diarabaka, une localité située à 7 kilomètres de la ville de Mamou.

Lors de ce braquage, un homme a été blessé par balle et une importante somme d’argent emportée, a-t-on appris des sources officielles.

« C’est aux environs de 1h 35 ce mercredi 18 avril qu’un bus de 60 places immatriculé RC 7932 R en provenance de Conakry pour Kankan a été attaqué à Diarabaka. Les malfrats au nombre de 6 étaient à bord d’un véhicule de marque Mitsubishi immatriculé RC 9956 AK de couleur bleu. Armés de fusils automatiques, ils ont tiré sur le pneu du bus, après immobilisation, ils s’attaquèrent aux passagers« ,  racontre Sidiki Camara, le Procureur de la République près le tribunal de première instance de Mamou.

« Parmi les passagers, il y avait Mamady Diakité orpailleur de son état âgé de 28 ans domicilié à Mandiana 1, ce dernier portait dans ces bagages la somme de 435 millions de francs guinéens, ce montant a été frauduleusement soustrait par les bandits et emporté. La victime a reçu aussi une balle au niveau des hanches. Mamady a été admis à l’hôpital régional pour des soins puis il a été évacué sur Conakry« , a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs annoncé que des enquêtes sont en cours pour « vol à mains armées ».

 

De nouvelles manifestations à Conakry

Des manifestations sont en cours dans plusieurs quartier de Conakry. Des manifestants en ont marre de rester dans le noir, faute de courant électrique, devenu une denrée rare dans la cité.

Pour faire entendre leur colère contre les délestages très fréquents, des manifestants sont descendus dans la rue mercredi à Kobaya dans la haute banlieue de Conakry.

Ils ont barricadé la route pour se faire entendre, provoquant un calvaire pour les usagers de la route.

Tard dans la soirée, des jeunes du quartier Lambandji sont entrés dans la danse en créant d’énormes difficultés aux usagers de la route qui s’aventuraient pas dans la zone.

Préparons-nous à barrer le chemin à ces vampires de gouvernants

Le focus de la communication actuelle du gouvernement sur la problématique des subventions vise simplement à préparer les mentalités à accepter son projet d’augmentation du prix du carburant et des factures d’électricité.

C’est une stratégie qui consiste à faire payer par le contribuable les contre-performances économiques du clan mafieux qui nous dirige. Sinon, voici cinq mesures efficaces qu’un gouvernement responsable pouvait prendre sur le court terme pour ramener l’équilibre sans que cela ne fatigue la population :

Réduire le train de vie de l’État

Lutter plus efficacement contre la corruption et le détournement des deniers publics

Arrêter les exonérations affairistes au niveau du cordon douanier

Mettre plus de rigueur et de discipline dans l’exécution du budget

Interdire les exceptions dans le paiement des prestataires de l’État surtout que celles-ci sont accordées selon des critères de proximité politique ou clientélistes.

Après le passage de la mission d’évaluation périodique du FMI et la mise à nu de la gestion catastrophique du pays, tous les mensonges sur les résultats économiques et les projets d’investissement à coût de milliards chinois et européens ont été révélés au grand jour. Maintenant, les responsables de cette situation veulent se tourner encore vers la population pour lui demander de prendre en charge la facture de leur malhonnêteté et leur médiocrité.

De toutes les façons, le gouvernement peut pleurnicher comme ça lui convient. Mais ne tombons pas dans son piège en consommant n’importe quel discours. Vigilance et détermination !

 

Labé : L’Université Hafia noue un partenariat avec l’Institut Panafricain pour le Développement de Yaoundé

L’Université Hafia de Labé vient de nouer un partenariat ouvrant des perspectives de renforcement des capacités des formateurs et étudiants guinéens en Master et Doctorat à l’Institut Panafricain pour le Développement (IPD) de Yaoundé, au Cameroun, rapporte le correspondant de l’AGP près le Gouvernorat de la Région Administrative (RA) de Labé.

Le Recteur de l’Université Hafia de Labé, Dr Mamadou Dian Gongoré Diallo et son chef du Département Economie Sociale Familiale, Mamady Kanté séjournent, depuis quelques jours, à Yaoundé au Cameroun, dans le cadre de la mutualisation des savoirs, des pratiques en vue de valoriser la recherche en Economie Sociale Familiale dans un contexte africain.

Depuis 02 ans, l’Université Hafia de Labé travaille à mettre en place une Licence en Economie Sociale Familiale, avec l’appui de POLARIS Formation de Limoges, en France, dans le but, dit-on, d’accompagner les populations locales vers l’amélioration de leurs conditions de vie et de bien-être, dans une logique de développement durable.

Ce partenariat vient de s’élargir à l’Association des Conseillers en Economie Sociale Familiale du Cameroun qui reçoit, actuellement, une importante délégation de l’Université Hafia de Labé, conduite par son Recteur, Dr Mamadou Dian Gongoré Diallo et comprenant son chef du Département, Mamady Kanté, ainsi que les partenaires français (la directrice des Lycées et la responsable à l’internationale de POLARIS Formation ; la présidente et une responsable de l’Association d’Aide aux Pays Francophones (APF).

Une rencontre a été organisée, à cet effet, à Yaoundé, du 09 au 16 avril 2018, pour mutualiser les savoirs et les pratiques, en vue de valoriser la recherche en Economie Sociale Familiale dans un contexte africain.

Ces nouveaux partenaires guinéens et français du Cameroun ont eu des séances de travail avec les différents acteurs de la formation, de la coopération et de la solidarité internationale : le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC), le Grand Est pour la Solidarité, la Coopération et le Développement (GESCOD), l’IPD, la directrice adjointe des Programmes de l’Enseignement Supérieur des Responsables d’Etablissements et Formatrices en Economie Sociale et Familiale.

Selon le chef du nouveau Département Economie Sociale Familiale de l’Université Hafia de Labé, Mamady Kanté, ces échanges fructueux ont permis d’ouvrir de nouvelles pistes en termes de renforcement des capacités des formateurs et des étudiants guinéens en Master et en Doctorat, à l’IPD de Yaoundé.

«Cette coopération se poursuivra grâce à la mobilité réciproque des étudiants, formateurs, chercheurs et professionnels de la Guinée et du Cameroun», a-t-il déclaré à l’Agence Guinéenne de Presse (AGP),  dans l’après-midi du lundi, 16 avril 2018.

Kindia : L’ANSS tire les leçons et les acquis de la riposte contre la maladie à virus Ebola en Guinée

L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) a démarré, lundi, 16 avril 2018, dans la préfecture de Kindia, des travaux d’échange sur les contributions du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) pendant la riposte contre la maladie à virus Ebola en République de Guinée, a suivi le correspondant préfectoral de l’AGP sur place.

Ces travaux d’échanges regroupent une cinquantaine de participants dans cette préfecture de la Basse Guinée.

C’est ainsi dans la logique de capitalisation et de pérennisation des acquis enregistrés que l’ANSS a invité ses partenaires à des travaux d’échange, pour analyser les leçons apprises, explorer des pistes innovantes pour relancer et recadrer la réponse humanitaire à une crise sanitaire de ce type.

Les travaux porteront sur l’engagement communautaire, le renforcement de la surveillance épidémiologique et l’alerte précoce à base communautaire.Présidant les travaux, le directeur général de l’ANSS, Dr Sakoba Keita s’est réjoui de la rencontre.«C’est une rencontre de retour d’expériences et de reconnaissance à la contribution de l’UNICEF aux activités de ripostes contre la maladie à virus Ebola en Guinée.

Nous avons invité tous les partenaires et les collaborateurs, pour que nous puissions faire une réflexion, une analyse détaillée sur les actions qui ont été menées. Tout cela, en vue de se préparer pour des actions futures. Cette journée nous rappelle aussi des durs moments et des périodes de joie», a-t-il déclaré.
Moise Tounkara est spécialiste des Urgences de l’UNICEF : «Nous avons développé aux côtés du gouvernement guinéen et au service exclusif des communautés des plans d’interventions, pour mettre fin à la chaine de propagation de cette maladie à virus Ebola. La surveillance demeure un des piliers de lutte qu’il ne faut pas négliger», a-t-il fait savoir.

Dans son intervention, le directeur régional de la Santé de Boké, Dr Mamadou Djiwo Barry a rappelé l’une des mesures efficaces qu’on peut toujours valoriser : «L’une des stratégies les plus importantes a été la mobilisation sociale. Cela porte sur des messages de changement de comportement».

A noter, que ces travaux d’échanges sur les acquis à pérenniser pendant la riposte contre la maladie à virus Ebola, prendront fin le 20 avril prochain, à Kindia.

Conakry abrite une réunion de haut niveau avec les parties prenantes de Planification Familiale et l’UCPO

Une réunion de haut niveau s’est tenue, lundi, 16 avril 2018, à Conakry entre les parties prenantes de Planification Familiale (PF) et la caravane des bailleurs et l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO), sous la présidence du ministre guinéen de la Santé Dr Abdourahmane Diallo, rapporte l’AGP.

Cette rencontre de restitution de la caravane sur le terrain en République de Guinée a pour objectif, d’établir la situation de la PF et ambitionne de repositionner celle-ci dans les politiques et les stratégies des neuf (09) pays francophones de l’Afrique de l’Ouest.

Egalement, atteindre une prévalence contraceptive de 22,1% en 2018 pour atteindre 772.000 femmes pour un budget de 162,6 milliards de francs guinéens, soit 23,7 millions US.

Dans son allocution, la directrice de l’UCPO, Fatimata Sy a dit, que cette initiative va permettre de faire de la PF un vecteur ou encore un élément clé pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile, de contribuer de manière significative à l’autonomisation de la femme, mais aussi faire d’elle un agent de développement pour contribuer à l’émergence économique des 09 pays francophones que compte l’UCPO.

Dans les recommandations les participants ont souhaiter l’élaboration du plan national budgétiser, le renforcement du déploiement des sages-femmes dans les structures de Santé pour une offre de qualité de service en santé maternelle, l’accoisement du plan de communication intégrant l’ensemble des acteurs, le renforcement de la coordination à tous les niveaux de la pyramide sanitaire régionale et préfectorale, le renforcement de la chaine d’approvisionnement pour assurer la disponibilité des produits au point de prestation de service.

Pour sa part, le ministre guinéen de la Santé, Dr Abdourahamane Diallo a expliqué, que la présente caravane fait suite à la tenue de la 6ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou (PO) en décembre 2017 sur la PF, que le Secrétariat Exécutif a porté le choix sur la République de Guinée, pour le passage de la caravane des bailleurs de fonds pour la PF.

«Elle consiste non seulement à réunir l’ensemble des bailleurs de fonds qui interviennent dans le domaine de la PF, pour que la Guinée ait l’opportunité de partager sa situation actuelle en matière de PF, mais aussi en matière de Santé de la mère et de l’enfant.

Une opportunité également pour notre pays d’interagir avec les bailleurs, tout en échangeant et partageant avec eux les difficultés, pour trouver et développer un plan commun dans ce domaine».

Mise en place d’une Commission de réflexion pour trouver solution aux contentieux électoraux

Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (ATD), Général Bouréma Condé a présidé, lundi, 16 avril 2018, à Conakry, les travaux de la 21ème Session du Comité de suivi du dialogue politique inter guinéen entre les acteurs concernés, a suivi.

A cette rencontre, une Commission de réflexion, composée de deux éléments par acteur politique, a été mise en place pour voir, éventuellement, dans quelles mesures trouver solution aux contentieux électoraux.

A l’occasion, le ministre de l’ATD, Général Bouréma Condé a interpellé la responsabilité des acteurs concernés, à privilégier la paix et l’unité nationale en Guinée, avant de préciser l’objectif de la rencontre.

«Nous, nous avons aujourd’hui donc, après avoir reçu les différentes plaintes des différents partis en compétition, examiné celles-ci, nous en avons fait un condensé à l’attention du Comité de suivi et du dialogue comme cela a été recommandé la semaine dernière.

Encore une fois, je répète qu’une fois le dossier purgé juridiquement, qu’une fois les résultats proclamés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), quand le dossier est remis au comité de suivi pour solution, il ne s’agit plus d’un procès. Il faudrait que nous nous entendions, il faudrait bien qu’on aille à des négociations entre les différents partis plaignantes, et c’est dans notre volonté de consolider cette approche que les débats d’aujourd’hui se sont inscrits.

Nous avons salué, encore une fois, la disponibilité et de la Mouvance et de l’Opposition, et de l’Union des Forces Républicaines (UFR), à aller dans cette direction.

Naturellement, nous allons travailler de façon restreinte à certains niveaux. Ces débats ne peuvent pas être publics, c’est des négociations entre les formations politiques. Nous leurs avons tout simplement demandé de voir, au-dessus de tout, la Guinée.

Confiant que je suis entre la maturité politique et citoyens des acteurs au tour de la table de ce comité de suivi, j’ai l’espoir que nous trouverons la solution, non pas la solution sous forme d’un arrête juridique qui ne s’aurait jamais être discuté dans un cadre de comité de suivi d’un dialogue, non plus les arrête de la CENI.

Quand il y a solution à trouver, que les guinéens comprennent qu’il s’agit cette fois-ci d’un notre volet qui s’appelle essentiellement la négociation pour la paix en Guinée, pour le bonheur des guinéens, parce que notre pays, la Guinée, est au dessus des partis politiques. Il est au dessus de tout, et c’est ce pays-là, que nous devons tous sauvegarder et protéger dans son futur», a déclaré le ministre de l’ATD.

Des travailleurs de RTG Boulbinet réclamant une meilleure condition de vie

Les travailleurs de la RTG Boulbinet ont pris d’assaut ce matin les locaux du Ministère de la communication.

Réuni autour de leur syndicat, ils scandaient des slogans hostiles à leur direction générale . « Trop c’est trop », ou encore « Ben Daouda dégage », « on est fatigué » étaient entre autres cris que dégageaient ses manifestants.

En effet, selon Saa Martin Fancinadouno, le secrétaire général du syndicat de la RTG Boulbinet, réclamant une meilleure condition de vie et de travail .

«La situation qui nous réunit ici aujourd’hui perdure depuis des années. Elle perdure parce que tout est parti de la lourdeur de l’administration. La collaboration n’est pas franche entre les administrateurs de la RTG Boulbinet. Cette division est nourri, alimentée et soutenue par le cabinet du ministère de la communication. Entre la direction générale de la RTG Boulbinet dirigée par Ben Daouda et madame la cheffe de cabinet, ça ne va pas . Nous voulons tout simplement que nos conditions de vie et de travail soient améliorées», a expliqué le camarade Martin.

Rachid N’Diaye, Ministre de la communication dit avoir écouté avec attention les revendications des travailleurs de la télévision mère.

« Il faut qu’on travaille beaucoup, on ne peut rien obtenir dans la violence. Je vous ai écouté avec attention. Nous allons réfléchir ensemble pour voir les mesures pour remédier à la situation. C’est normal que les travailleurs s’inquiètent de leur condition de vie. Chacun a son rôle à jouer et si tel est le cas, je n’ai pas de rôle à jouer dans la responsabilité des autres. C’est que je vais vous faire savoir, c’est que la RTG Boulbinet comme celle de Koloma n’est pas encore éligible à cause de leur statut de service de l’administration….»

Plus loin , le ministre propose des pistes de solution.

«Je veux qu’on mette en place un comité de gestion qui va regrouper la direction, les syndicats et certaines personnes ressources qui puissent se mettre ensemble et proposer un plan d’urgence pour qu’on sache par où commencer .»

Les travailleurs de la RTG Boulbinet réclament à l’unanimité le départ du directeur général de la dite station et de tout son staff.

Éducation: s’achemine t-on vers une nouvelle crise?

Aboubacar Soumah, secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a haussé le ton ce mercredi matin contre le gouvernement de Mamady Youla.

En effet, invité d’une émission dans une radio de la capitale, Soumah a menacé de déclencher une nouvelle grève générale et illimitée dans le secteur de l’éducation, alors que le pays vient de sortir d’une grève éprouvante.

Pour Aboubacar Soumah, cette éventuelle grève aboutira au départ du ministre du travail, Damantang Albert Camara, s’il cautionne la reprise éventuelle du congrès du SLECG.

« Pour le congrès du SLECG, la page est tournée. Il n’y a plus de congrès. C’est fini ça. Pour le congrès de l’USTG, d’accord pour celui du SLECG, il n’en est plus question. Le SLECG est membre fondateur de l’USTG, contrairement aux affirmations de Mamadou Mansaré, qui affirmait que le SLECG appartient à l’USTG. C’est le SLECG, qui a créé l’USTG avec la FESABAG. Donc, l’USTG appartient au SLECG. Pour le congrès du SLECG, c’est une mise en garde. Le ministre du travail vient de nous adresser une correspondance. C’est à la suite d’une correspondance que nous avions déposé au niveau de tous les établissements du système éducatif, les informant qu’une mission va passer pour non seulement valider les bureaux existants mais le renouvellement des bureaux inexistants. Le ministre du Travail nous a répondu qu’il a été saisi par une autre branche du SLECG pour la tenue d’un congrès du SLECG. Il nous rappelle que nous avons été invités par l’inspection générale du travail à une reprise éventuelle du congrès et qu’il est dans cette logique. Donc, il n’est pas prêt à coopérer avec nous. Je le mets en garde, que si toutefois, le gouvernement est en train de financer cette partie pour tenir un éventuel congrès, nous avons déjà fini notre congrès, mais ils sont libres de tenir le congrès d’une autre appellation, pas le SLECG. Mais si jamais le gouvernement soutient ces dissidents ou ceux qui ont perdu les élections, pour organiser un autre congrès du SLECG, nous allons déclencher immédiatement une grève générale sur l’ensemble du territoire national dans le secteur de l’éducation et nous demanderons le départ du ministre du travail, Damantang Albert Camara. Tant qu’il sera ministre, la grève sera maintenue », a prévenu le leader du SLECG

 

Signature de cinq accords de coopération sécuritaire en la Guinée et l’Algérie  

Le ministre Algérien de la Sécurité, Noureddine Bedoui était en séjour à Conaky pour trois jours. Avant de quitté la capitale guinéenne, le ministre algérien a signé avec son homologue guinéen, Me. Abdoul Kabèlè Camara, un protocole d’accord dans plusieurs domaines.

Ces accords signés mardi,  concernent la lutte contre le terrorisme, la cybercriminalité, la lutte contre la migration  clandestine, les menaces à la  sécurité publique ainsi que dans le cadre de  la sécurisation et le contrôle des fonds des deux pays.

Selon les responsable du ministère, ces accord entrent  dans le cadre du raffermissement des relations d’amitié entre les deux pays qui datent de plusieurs décennies.

C’est le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, sis à Coléah, qui a abrité les cérémonies de signature de ces accords.

Siguiri : quatre blessés graves dans des heurts entre deux groupes de taxi-motards

Quatre blessés graves et le siège du syndicat des conducteurs de moto-taxi vandalisé, c’est le bilan d’un violent accrochage qui a éclaté ce lundi 16 avril entre les membres de deux syndicats de moto-taxi.

Tout a commencé dans les environs de 10 heures lorsqu’un groupe de taxi motards, habillés en T-shirt orange ont commencé à sillonner la ville avec des concerts de klaxon et scandant des slogans, « liberté… Liberté ».

Selon l’un d’entre eux qu’on a joint sur place, un nouveau bureau syndical dénommé ECTM aurait été agréé depuis Conakry. Un bureau auquel  TMS, le bureau syndical dénie toute légitimité et légalité.

Au cours de cette parade, il y a eu au niveau du secteur de Bouré, des accrochages, accompagnés de jets de projectiles, entre les membres des deux groupes antagoniques.

C’est ECTM, le nouveau bureau qui a pris le dessus au terme de cette intifada. Et finalement le bureau de TMS a été littéralement mis à sac.

Pour tenter d’éviter une flambée de violences, les forces de l’ordre sont intervenues. À retenir que jusqu’à présent, à Siguiri, il n’existait qu’un seul bureau de syndicat de taxi-moto qui compte plus de quatorze mille conducteurs.

 

Décharge de Dar Es Salam: les occupants sommé de quitter les lieux

À deux mois des grandes pluies, le gouvernement guinéen a donné un délai de deux semaines aux occupants des bordures du dépotoir de Dar es Salam situé dans la commune de Ratoma pour déguerpir les lieux.

Ce matin, journaldeconakry.com est allé à la rencontre des concernés de cette décision gouvernementale.

Mamadou Ramata Bah, mère de famille habite ces lieux depuis une cinquantaine d’années . Elle ne s’oppose pas à cette décision gouvernementale mais pose des conditions.

« Nous avons fait 50 ans ici. Nous ne sommes pas au courant de cette nouvelle. Mais si il nous faut déguerpir d’ici, nous demandons à ce que le gouvernement nous montre où aller, c’est ce que nous voulons. Nous avons vécu pendant 50 ans ici. Moi je suis née, grandit et mariée ici. Au moment où nous avons construit ici, il n’y avait pas de dépotoir ici. Tous nos enfants sont nés et grandis ici. Nous ne refusons pas de quitter ici parce que ce sont eux les autorités. Mais nous les prions de nous montrer où aller avec nos familles. Si nous ne trouvons pas où aller, nous resterons ici mais s’il nous montre où et comment aller, nous pouvons quitter. Ceux qui sont morts l’année dernière , sont nos parents. Le gouvernement ne nous a pas appelé, il ne nous a pas écrit. Des gens sont venus procéder à un recensement il y a de cela 6 mois, mais depuis aucune nouvelle», s’est elle indignée.

Cheikh Ahmed Touré, la trentaine dénonce  plutôt les problèmes sanitaires que causent ces ordures avant de lancer un appel au décideurs.

«Ils ramassent les ordures de l’hôpital, du marché et un peu partout pour déverser ici. Ce n’est pas logique. Les ordures ne sont pas bonnes pour nous et pour notre santé. Selon moi, la décision du gouvernement est salutaire. Mais nous demandons que le gouvernement nous trouve où aller pour préserver notre santé. Nous demandons au gouvernement de nous dédommager pour que nous puissions partir ailleurs mais en attendant le gouvernement doit ramasser ces ordures qui dégagent des odeurs nauséabondes.».

Selon un autre citoyen trouvé sur les lieux , c’est plutôt les ordures qui sont venues trouver les habitations.

«Au début, les gens venaient déverser des ordures ici, mais on nous disait que c’était temporaire et qu’on allait déménager le dépotoir. Si nous collaborons  aujourd’hui avec ces ordures c’est parce qu’on a pas le choix, on a nulle part où aller. Nous demandons aux gouvernements de nous aider à déménager. Ils n’ont qu’à nous donner de l’argent pour qu’on puisse déguerpir d’ici et aller vers Dubreka ou Coyah.»

Pour rappel , ce dépotoir de Dar Es Salam a fait une dizaine de victimes au mois d’août 2017 après un éboulement suite au débordement de la pluie.

Nos tentatives pour rentrer en contact avec les autorités du quartier sont restées vaines.

Il faut signaler que les camions et autres moyens de ramassage d’ordures continuent toujours à déverser des ordures dans ces lieux.

En attendant que le gouvernement prenne des dispositions idoines, les habitants de Dar Es Salam et quartier environs vivent dans ces fumées nauséabondes.

Faut il craindre un possible bras de fer entre le gouvernement et les populations riveraines du dépotoir de Dar Es Salam? Les prochaines semaines nous édifieront.

Dinguiraye: tout un village réduit en cendre 

Un terrible incendie  a complètement  dévasté la quasi-totalité du village Tinkisso, situé à 15 km du centre ville de Dinguiraye le lundi 16 Avril 2018 aux environs de 14 heures.

Rien n’a pu être sauvé des vivres, des  habits, des moyens de déplacement et autres ont été transformé en cendre.
Le pire s’est produit au moment où le village était presque vide de ses habitants.

Les femmes à la pêche, les hommes au champ, certains jeunes dans les zones aurifères et d’autres par contre étaient sur le chantier de construction du post de santé dont la première pierre a  été posée ce samedi 14 Avril 2018 par les ressortissants de la localité .

Selon Dr  Lamphia Touré président de la commission de gestion de la crise, le feu s’est très vite propagé dans le village vu l’ardeur du soleil.

«L’incendie s’est déclaré d’une case suite à un feu qu’une petite fille avait allumé pour préparer. Vu que les habitations sont concentrées le feu s’est propagé dans la moitié du village. Selon le bilan effectué par les responsables du district,  250 cases et leurs contenus, 9 motos et une somme d’argent estimée à 70 millions de francs guinéens ont été réduit en cendre. Les femmes et les enfants ont dormi hier à la belle étoile, et il y a une insécurité alimentaire qui commence à s’abattre sur le village….»

Désemparé, Dr Lamphia Touré, lance un cri de coeur aux bonnes volontés .

«L’appel que nous lançons avec cette catastrophe, c’est un cri de coeur que nous lançons à tous les niveaux. Au gouvernement, aux institutions et ONG humanitaires, à toutes les bonnes volontés de venir au secours de notre village car Tinkisso est aujourd’hui sinistré.»

Un étudiant gravement blessé dans un braquage à Dubreka

Dans la nuit du dimanche à lundi 15 Avril 2018, un jeune homme a été blessé par balles. Mamadou Pathe sow, 28 ans et étudiant en licence 2 journalisme à l’Institut des sciences de l’information et de la communication (ISIC)de kountia, a été victime d’une attaque en main armée dans sa boutique situé au quartier Keitaya dans la commune urbaine de Dubreka vers 3 h du matin.

Selon les témoignages, des hommes armés auraient tiré des balles réelles sur la porte de Sow occasionnant une blessure grave.

De Dubreka, la victime a été transportée  à l’hôpital Ignace Deen où il suit le traitement.

Aussitôt informer de cette situation, le maire de la Commune Urbaine de Dubreka,  Mamadou Mackiou Sall  s’est rendu immédiatement au domicile de la victime pour s’enquérir des réalités.

Selon certains citoyens de cette localité,  les services de sécurité ne joueraient pas pleinement leurs rôles dans l’exercice de leur mission.

Selon les informations recueillies auprès des médecins de l’hôpital Ignace Deen, Sow aurait reçu 2 balles au niveau du pied et au côté gauche de son ventre.

Des balles qui devront être extraites par une opération qui  doit se faire dans les prochaines minutes.

Cette attaque relance le débat sur la sécurité des personnes et leurs biens dans la commune de Dubreka.

Pour rappel , une autre attaque à main armée avait coûté la vie à deux jeunes hommes dans la même commune à cause de leurs moto à la fin du mois de mars.

Travaux de rénovation et d’extension de l’hôpital national Donka: le ministre de la santé en évalue l’évolution (communiqué)

Le ministre de la Santé en compagnie des cadres de son département a effectué ce vendredi une visite de terrain sur le chantier du centre hospitalo-universitaire de Donka. La construction et la réhabilitation des infrastructures sanitaires du pays est une priorité pour le ministre de la Santé.

Arrivé sur le site, le Ministre a été accueilli par les responsables de l’unité de gestion de l’hôpital National Donka. Au cours de cette visite,  Dr Conté Directeur National Adjoint des établissements Hospitaliers a rappelé que cette rénovation s’inscrit dans le cadre de la restauration  des établissements hospitaliers initiée par le Président de la République, Alpha Condé et co-financé par l’Arabie Saoudite à hauteur de 32 millions de dollars américains, et la banque islamique du développement à hauteur de 28 millions de dollars américains.

En effet, cette rénovation du CHU Donak s’inscrit dans le cadre de la restauration des établissements hospitaliers, co-financé par l’Arabie Saoudite à hauteur de 32 millions de dollars américains, et la Banque Islamique de Développement « BID »,  à hauteur de 28millions de dollars américains et constitue aujourd’hui l’une des priorités du Ministère de la Santé pour une meilleure santé au bénéfice de la population.

Lancer en octobre 2015, par le Président de la République Alpha Condé les travaux de rénovation et d’extension de l’hôpital national Donka qui est dans sa dernière phase d’exécution est estimé à près de 80 %, selon les entrepreneurs en charge des travaux. A la tête d’une délégation le ministre Abdoulrahamane Diallo dira que sa visite s’inscrit dans le cadre des activités de suivi de l’état d’avancement des chantiers, avant de saluer la collaboration étroite entre les différents responsables du chantier dans l’optique d’atteindre le délai de livraison du chantier fixé en fin 2018, afin de remettre les clés de l’hôpital de Donka, rénové, à la disposition des autorités sanitaires .

Pour le ministre de la Santé dans l’exécution de tous gros chantiers comme celui-ci, il y a des difficultés sur le terrain mais il faut faire des efforts énormes pour atteindre l’objectif.  Le ministre de la Santé se dit très optimiste et content de l’évolution des travaux estimant le plus grand gros du travail est déjà fait.

Pour terminer le Ministre de la Santé s’est montré très optimiste quant à la finalisation des travaux de rénovation dans après un contour général de tout l’hôpital.

 

Guinée: quatre morts dans un accident de la route à Tombolia

Quatre personnes ont été tuées dans un accident de la route survenu dans la nuit de dimanche à lundi. Un camion a écrasé un minibus et occasionné quatre morts et une dizaine de blessés.

L’accident mortel s’est produit sur l’autoroute 2×2 voies Enta km36 plus précisément sur le pont de Tombolia dans la commune de Matoto.

C’est un camion remorque transportant du ciment en provenance d’Enta sur la descente du pont de Tombolia qui a percuté un minibus en partance à Enta dans le sens inverse.

Selon les témoignages recueillis sur place, l’excès de vitesse serait à l’origine de cet accident.

Cet accident de la route vient relancer le débat sur la réglementation de la conduite en Guinée.

Toutes nos tentatives pour avoir la version de la police sont restées vaines.

La Guinée à l’école du mode de Décentralisation et du Développement local du Cameroun

Dans le cadre du partenariat Sud-Sud de certains projets financés en Guinée Conakry, au Sénégal et Cameroun par la Banque Mondiale une mission guinéenne conduite par Moussa Filan Traoré conseiller technique principal au Ministère guinéen de l’administration du territoire et de la décentralisation a séjourné au Cameroun du 9 au 13 avril 2018. Au programme du séjour en terre camerounaise de cette mission, d’importantes rencontres avec des autorités du pays.

C’était un voyage d’échanges très riche. La mission a été reçue le 10 avril 2018 par le Ministre de la Décentralisation et du Développement Local (MINDDEL), Elanga Obam Georges, en sa qualité de chef du tout nouveau département ministériel en charge de la promotion du développement local au Cameroun.

Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) Alamine Ousmane Mey a également reçu en audience la délégation le 10 avril 2018 en tant que tutelle du Programme National de Développement Participatif(PNDP). Il a salué les résultats du PNDP qui offrent la fierté du Cameroun et espéré que la délégation guinéenne reparte avec les bonnes pratiques identifiées au cours de la mise en œuvre des différentes phases du PNDP.

A cela s’ajoute la Séance de travail avec le Secrétaire Général du MINEPAT et Président du CNOP/PNDP Jean Tchoffo, avec qui la mission a approfondi sa compréhension du processus de décentralisation en cours au Cameroun, en même temps que le chantier de capitalisation du PNDP qui passe par deux études (étude diagnostic sur les impacts du PNDP  et l’étude sur la pérennisation des acquis  dont il assure la présidence du Groupe de Travail interministériel. La délégation a achevé la journée du 10 par une séance de travail à la Commune de Yaoundé 7. A cette occasion, le maire Augustin Tamba et ses proches collaborateurs ont éclairé la lanterne des visiteurs sur les différentes étapes allant de l’élaboration du Plan communal de développement de cette commune à son exploitation en tant qu’outil de pilotage et de plaidoyer de la municipalité en passant par son actualisation pour tenir compte des spécificités de l’espace urbain communal.

Toujours au programme de la mission, la Visite de terrain dans les communes de Bétaré-Oya, Mandjou et Dimako. Les échanges avec les exécutifs municipaux, les populations et les sectoriels, ont permis à la délégation guinéenne de prendre la mesure des efforts fournis pour agréger autour de l’institution communale un ensemble d’acteurs et d’outils pour une meilleure gouvernance locale et contribuer ainsi aux objectifs du processus de décentralisation en cours au Cameroun. Marie Madeleine NGA, le coordinateur du PNDP a pris une part active à la bonne organisation de cette mission.

Séance de travail au FEICOM

Le 13 avril, la Mission a été reçue au Fonds spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale(FEICOM) par le Directeur Général et ses plus proches collaborateurs pour s’inspirer d’un modèle qui fait la fierté du Cameroun depuis 1974. En effet, dans le cadre de la capitalisation efficiente des résultats du PACV, la Guinée a créé une Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC) dont le fonctionnement pourrait s’inspirer de l’expérience du FEICOM. Cette séance de travail a permis d’avoir une compréhension approfondie des mécanismes d’intervention et des outils de financement des collectivités territoriales décentralisées camerounaises à travers cet important dispositif de l’Etat. Le partage d’expérience sera donc bénéfique pour la Guinée qui veut s’inspirer du modèle camerounais.

Cellou Dalein Diallo: «On n’est pas militant de l’Ufdg parce qu’on est alimentaire…»

L’Union des forces démocratique de Guinée (UFDG) a tenu son assemblée générale hebdomadaire, ce samedi, à son siège à Commandanyah, dans la commune de Dixinn,  sous la présidence de Cellou Dalein Diallo, président du parti.
«Nos adversaires disent que l’UFDG aime se victimiser, mais quand même on ne se victimise pas. Plus de 90 de nos militants ont été abattus par les forces de l’ordre. L’opinion nationale le sait, l’opinion internationale qui ne l’a pas souvent dénoncé le sait. Nos militants ont été arrêtés, bastonnés, humiliés, emprisonnés, condamnés arbitrairement depuis 2011», s’est indigné Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG.
Pour lui, la condamnation d’Ibrahima Sory Camara s’inscrit dans une logique de déstabilisation de l’UFDG.
C’est pourquoi dit-il, «une campagne a été déclenchée pour dire voilà Ibrahima Sory, Cellou Dalein est à Yembering, on te laisse en prison parce que c’est toi, heureusement que sa mère était là aujourd’hui elle a témoigné. Je n’ai personnellement jamais été rendre visite à un de mes militants en prison, mais lorsqu’un militant de l’UFDG est en prison je ne me repose pas, je me bats comme je peux pour obtenir sa libération, et heureusement, les militants de l’UFDG le savent. Les autres de l’extérieur qui veulent déstabiliser l’UFDG en décourageant nos détenus ne savent pas qu’on n’est pas militant de l’UFDG parce qu’on est alimentaire, c’est parce qu’on est là pour défendre des valeurs, pour défendre des idéaux, pour défendre la Guinée contre l’arbitraire, contre la peur, contre la misère, contre la faim, la mal nutrition, parce que nous voulons une gouvernance vertueuse pour que les guinéens vivent en paix….».
«Je veux dire ici qu’à chaque fois que nous sommes victimes d’injustice, le parti se mobilise, ses militants, ses sympathisants se mobilisent aussi individuellement et collectivement pour apporter notre soutien à ceux qui sont victimes d’injustice. Ce n’est pas eux personnellement qui sont visés, c’est l’UFDG, et l’UFDG réagit, parce que comme on l’a dit tout à l’heure, nous sommes une famille. On a jamais abandonné un de nos militants qui qu’il soit qui est victime de l’arbitraire du pouvoir, l’UFDG est toujours là dans la famille et en prison, tout ce qu’on peut faire on le fait pour obtenir la libération de nos militants injustement détenus dans les prisons d’Alpha Condé» renchérit, Cellou Dalein Diallo.

En Guinée, un ministre est accusé de menaces de mort

Un Guinéen accuse le ministre de l’énergie et de l’hydraulique, Dr. Cheick Taliby Sylla, d’avoir proféré des menaces de mort à son encontre, rapporte le site internet guinéematin. Fodé Moussa Sylla, un citoyen guinéen, jeune entrepreneur dit avoir déjà fait les frais d’une première menace du ministre qui l’a fait perdre son boulot.

Aujourd’hui, il craint sérieusement pour sa vie.

Selon Fodé Moussa Sylla, il a entretenu pendant plusieurs années, de bonnes relations avec le ministre de l’Energie et de l’hydraulique, Dr Cheick Taliby Sylla, qui est un parent proche à lui. Mais, ces derniers temps, leurs relations se sont beaucoup refroidies et ont pris une tournure cauchemardesque pour lui.

« En 2012, après sa nomination en qualité de directeur général du projet d’aménagement hydroélectrique de Kaléta, il a sollicité à ce que je travaille avec son fils au sein de l’entreprise Ramos business international. A l’époque, j’étais directeur général adjoint d’une autre entreprise, j’ai démissionné donc pour aller collaborer avec son fils sur sa demande. J’ai été surpris donc qu’il se retourne contre moi malgré la loyauté et la franchise qui ont caractérisé notre collaboration », explique Fodé Moussa Sylla.

Il indique que les problèmes ont commencé entre lui et le ministre Taliby Sylla, lorsque ce dernier a décidé de mettre fin à sa collaboration avec son fils Ramane Sylla au sein de l’entreprise Ramos business international. « Il a dit qu’il va mettre fin à cette collaboration quels que soient les moyens qu’il va utiliser, il l’a fait. Ça fait 5 mois je ne travaille plus au sein de la société, je ne perçois pas mon salaire. Il a donné des instructions fermes à son fils de ne plus travailler avec moi, malgré que je sois associé au sein de l’entreprise et que tous les contrats que l’entreprise a eus dans le projet Souapiti, c’est moi qui en est le signataire », a souligné notre interlocuteur.

Fodé Moussa Sylla estime que le ministre de l’énergie et de l’hydraulique l’a utilisé pour faire bénéficier des contrats à son fils dans le projet Souapiti avant de l’écarter de la société. Pour lui, il n’a été qu’un moyen pour Cheick Taliby Sylla de masquer le népotisme qu’il est en train de faire en donnant des contrats à l’entreprise qu’il a ouvert pour son fils. « Mais, ce qui m’inquiète aujourd’hui, c’est que lui qui est ministre, lui qui jouit d’une autorité publique et il dispose les moyens de l’état, il me menace de mort. Il m’a même dit de préparer mon linceul. Pourtant, il connait mes parents, il connait mes grands-parents, nous sommes des proches parents », a-t-il dit.

Le jeune entrepreneur qui dit craindre sérieusement pour sa vie, interpelle donc le président de la République et son gouvernement, mais aussi l’opinion nationale en général, sur la menace de mort dont il est victime de la part du ministre Cheick Taliby Sylla.

Le ministre a démenti la version de Fodé Moussa Sylla, tout en indiquant qu’il s’agit là d’un non-événement.

Une délégation de l’Union nationale des boulangers et pâtissiers reçue par Alpha Condé

Une délégation de l’Union nationale des Boulangers et Pâtissiers de Guinée a été reçue dimanche par le Chef de l’Etat, Alpha Condé.

La semaine dernière, ces boulangers avaient menacer de cesser toute activité cette semaine, en protestation contre la mauvaise qualité de la farine locale, selon eux, et d’autres difficultés qu’ils rencontrent.

Cette audience que le Chef de l’Etat leur a accordée a permis de mettre en place une commission de négociation.

Mais Alpha Condé n’a pas caché sa colère contre El hadj Alpha Oumar Sacko,  le président de cette union qu’il accuse de faire preuve de mauvaise foi.

Le patron des lieux s’est proprement occupé du chef de file des boulangers avant de quitter pour laisser ses hôtes bouche bée. Il a fallu qu’il soit sensibilisé pour qu’il revienne dans la salle pour le respect, dit-on, des boulangers venus de l’intérieur du pays.

«On ne se fout pas de moi. Sacko n’est pas mon interlocuteur, c’est El hadj Fofana mon interlocuteur. Il n’y aura plus de contrat entre Sacko et moi. Il n’est même pas capable de voir un ministre, c’est le Président qu’il veut voir et c’est dire après dans les quartiers ceci et cela. Le ministre du commerce va venir, vous aller en discuter. On vous a fait venir pour ne rien, au lieu de vous parler des boulangeries modernes, il a dit dans une radio qu’il faut exporter la farine. Lui il est qui ?  Grève, grève, ils n’ont qu’à grever, ils verront. C’est par respect pour ceux qui sont venus de l’intérieur que je suis ressorti pour vous rencontrer. Je vais vous dire qu’il vous a menti. J’ai appelé Sacko dès qu’on m’a informé de leur préavis de grève et il m’a dit que c’est faux. Désormais, quand il y a un problème, rencontrez le ministre du Commerce », a dit le président de la république.

Après son speech, sans écouter le président de l’Union nationale des boulangers et pâtissiers de Guinée, le patron de Sékoutouréya est reparti de la salle. C’est ainsi qu’une commission de 27 membres a été mise en place pour mener les négociations.

Cette commission est composée des deux ministres en charge du Commerce et de l’Industrie, des boulangers, des responsables des usines de fabrique de farine et des représentants de la CNTG. Cette commission doit commencer à travailler dès ce lundi 16 avril 2018 afin de trouver un terrain d’entente.

AVIPA: vers l’ autonomisation des victimes 

Des femmes membres de l’association des victimes et parents de victimes du 28 septembre se sont constituées en un groupement de saponification et de teinture. Selon ces femmes, ces activités rémunératrices de revenus leur permettent d’oublier le stress des violences du 28 septembre mais aussi subvenir à leurs besoins fondamentaux.

En effet, depuis 2011, une soixantaine de femmes victimes des violences du 28 septembre 2009, s’active dans la saponification et la teinture. Selon Asmaou Diallo, présidente de l’association des victimes et parents de victimes de 28 septembre 2009 ( AVIPA), ce groupement évolue grâce à l’appui des partenaires techniques et financiers.

«Les femmes qui sont là aujourd’hui sont très contentes de la réouverture de ce programme. J’avoue que c’est une chose très importante pour nous, parce que , si on arrive à autonomiser ces femmes, c’est une façon de les occupenir et diminuer le stress qu’elles ont depuis le 28 septembre 2009….», a-t- elle fait savoir.

Aux dires de ces femmes, cette activité leur permet non seulement d’oublier les séquelles des violences du 28 septembre 2009 mais aussi subvenir à leurs besoins.

« Nous sommes là dans le cadre de la saponification en faveur des femmes, j’ai la certitude, les activités que nous réalisons sur le terrain ont beaucoup de revenus pour nous afin de subvenir à nos besoins. L’objectif est d’être ensemble étant des femmes victimes», a dit la porte parole du groupement.

Pour Mohamed Barry, superviseur du groupement, les activités se déroulent sans difficultés majeures.
«Depuis 2011, AVIPA est dans ce genre de formation, aujourd’hui, les victimes ont confiance au bureau de l’AVIPA. Elles sont conscientes et confiantes, plus que jamais, que notre objectif est d’aller vers la justice afin de rendre justice aux victimes…»

Pour rappel , l’association des victimes et parents des victimes du 28 septembre 2009 est née au lendemain des événements du 28 septembre 2009. Des événements qui ont eu lieu au stade du même nom et occasionné la mort d’une centaine de personnes et plusieurs femmes violées..