L’anniversaire de la mort du feu président Ahmed Sékou Touré célébré à Faranah

L’actualité à Faranah a été dominée, lundi, 26 mars 2018 dernier, par la commémoration de la date anniversaire de la mort du premier président de la Guinée indépendante, feu Ahmed Sékou Touré, décédé le 26 mars 1984, dans une clinique de Cleveland aux Etats-Unis d’Amérique.

Plusieurs activités étaient u programme de la journée, notamment la lecture du Saint Coran suivie de prière et bénédictions pour le repos de l’âme de l’illustre, la remise officielle et solennelle d’un monument (l’Eléphant) symbole du Parti Démocratique de Guinée – Rassemblement Démocratique Africain (PDG-RDA), une conférence débat sur le thème Sékou Touré un panafricaniste, une mamaya animée par l’Orchestre les Sorciers de Fadouba et une projection vidéo sur la vie de feu Ahmed Sékou Touré.

La cérémonie, présidée par le préfet de Faranah, a été rehaussée de la présence des amis et compagnons du père de l’Indépendance nationale.

Cette année, la réussite de cette commémoration est l’œuvre d’un fils de Faranah, en l’occurrence Mory Condé du district de Birissa.

Pour le secrétaire général du PDG-RDA, El hadj Manty Mamady Camara, «la mobilisation de cette année est exceptionnelle. Une première depuis la mort du grand panafricaniste».

Guinée: l’Ambassade de la Corée du Nord célèbre le 106e anniversaire de la fête du soleil

L’Ambassade de la Corée du Nord en République de Guinée a organisé, vendredi, 06 avril 2018, à son siège à Conakry, une réception pour célébrer la Fête du Soleil, marquant le 106ème anniversaire de la naissance de Kim Il Sung,  »président éternel » et fondateur du Parti de Travail de la RPD de Corée, a suivi l’AGP.

La rencontre a mobilisé outre le personnel diplomatique, le secrétaire général du PDG/RDA, Mohamed Touré, l’ex-ministre de la Sécurité, Madifing Diané, des responsables de médias et des anciens étudiants de la Corée du Nord.

Au nom de l’ambassadeur, M. RI Chong Gyong, le chargé d’Affaires de l’Ambassade de la RPD a indiqué, que la naissance de M. Kim Il Sung, Grand Leader, est une grande fête pour la nation coréenne et le peuple progressif du monde.

«Son Excellence Monsieur Kim Il Sung est un grand révolutionnaire qui a consacré toute sa vie dans la lutte pour le développement et le renforcement de notre République puissante et notre parti invincible, l’édification d’une puissance prospère et la réunification de la Corée, ainsi que la réalisation de la cause de l’indépendance de l’humanité.

Il a créé les idées de Juche et les idées du Songun, indiquant ainsi le chemin à suivre par les révolutionnaires et le peuple de la Corée.

Aujourd’hui, on voit le développement et le renforcement des relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays continuer dans tous les domaines sous la sage direction du Camarade Kim Jong Un, Dirigeant suprême du peuple coréen et de son Excellence Professeur Alpha Condé, président de la République de Guinée», a rappelé le chargé d’Affaires.

Pour sa part, l’ex-ministre guinéen de la Sécurité, Madifing Diané a souligné, que Kim Il Sung était l’ami véritable et le bienfaiteur des pays africains souffrant de difficultés dans l’édification d’une société nouvelle dans les années qui ont suivi les Indépendances africaines.

«Le père fondateur de la Corée a établi des bonnes relations d’amitié et de coopération avec des leaders africains, particulièrement avec le premier président Ahmed Sékou Touré, au lendemain de l’Indépendance de la République de Guinée. La réalisation du Centre de Recherche Agronomique Kim Il Sung en Guinée est une parfaite illustration de cette coopération», a noté le ministre Madifing Diané.

Boké : Cinq entreprises lauréates de la 6ème édition du Concours  »Osez innover »

La 6ème édition du Concours  »Osez innover » pour l’entrepreneuriat social de la 1ère édition du projet Appui à la Gouvernance et à la Croissance économique Durable en Zones extractives a été clôturée, samedi, 07 avril 2018, dans la préfecture de Boké, a suivi l’AGP.

Cette compétition, lancée vendredi, 06 avril dernier, par le secrétaire général chargé des Affaires administratives de la préfecture de Boké, El hadj Lancinè Diakité, a mobilisé trente (30) entreprises, parmi lesquelles cinq (05) ont été sélectionnées sur la base d’un critère objectif, selon la présidente du Jury constitué à cet effet, Mme Diankèmba Condé.

Entièrement financé par l’Affaire Mondiale Canada (AMC), à travers le Centre d’Etude et de Coopération International (CECI-Guinée) et la structure «Osez innover», le projet s’inscrit dans le cadre de l’indépendance et de l’autonomisation de la jeunesse de la préfecture de Boké.

Pour cette 1ère phase, les entreprises «Ferme Aquaporique Guinéenne d’Horticulture (FAGHO), Resta Mobile, Savon Sanda, Fentengny Wash ou le lavage et Achat Verte Charbon, sont sélectionnées et bénéficieront d’un accompagnement financier pour le démarrage de leurs activités respectives.

Dans son exposé introductif, la directrice pays de la structure Osez innover, Mme Wiatta Thomas a rappelé, que son institution a eu le privilège de former à Boké, 749 jeunes entrepreneurs en entrepreneuriat social, 16 PME en approvisionnement du secteur minier et évaluation organisationnelles et opérationnelles, 130 groupements maraichers en techniques agricoles et luttes préventives contre les insectes et maladies.

Saluant le professionnalisme de sa partenaire de mise en œuvre, Osez innover, la directrice pays du CECI-Guinée, Mme Rachel Gomez, a réaffirmé la volonté de son institution, quant à l’accompagnement de l’ensemble de la jeunesse de Boké par le biais de l’entrepreneuriat.

A la cérémonie, le directeur de Cabinet du Gouvernorat de la Région Administrative (RA) de Boké, El hadj Baba Dramé a indiqué, que ce concours vient à point nommé, «car il permet d’armer les jeunes mentalement et les rendre compétitifs sur le marché d’emploi».

A noter, que cinq (05) entreprises des 25 non sélectionnées sont aussi retenues pour, dit-on, être sur la liste d’attente des organisateurs de l’évènement, notamment le CECI-Guinée et Osez innover.

Une jeune femme meurt brûlée dans un accident de la circulation à Mamou

Un accident de la circulation s’est produit, samedi, 07 avril 2018, aux environs de 11 heures TU, au carrefour Transmat, non loin de l’ancien Lycée Cabral dans la Commune Urbaine (CU) de Mamou, tuant une jeune femme, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture.

C’est une voiture de marque NISSAN, venant dans un sens interdit, qui a heurté de plein fouet une mototaxi de marque TVS, avec deux personnes dessus. Le choc a été si violent que la moto a immédiatement pris feu. Le bilan fait état  d’un (01) mort brulé, un (01) blessé et des dégâts matériels importants.

«Dès que j’ai été informé de l’accident, je me suis immédiatement rendu sur les lieux. J’ai trouvé que la moto était complètement brûlée et le véhicule était dans le caniveau.

Le chauffeur du  véhicule m’a dit qu’il quittait la Mairie, un sens interdit, pour tenter de regagner la Route nationale, mais que c’est le système de freinage qui a lâché et dans ses manœuvres, il a heurté une première voiture, ensuite une moto qui venait vers le virage Luna. Immédiatement, la moto a pris feu et la jeune femme qui était dessus comme passager a été sérieusement brûlée. C’est sur la route de l’hôpital régional qu’elle a succombé à ses brûlures», a expliqué commandant Moïse Haba, officier chargé de Constats au Commissariat Central de Police de Mamou.

La victime, Rouguiatou Barry, était âgée d’une vingtaine d’années. Elle venait juste de se marier et faisait la première année au Centre de Formation Professionnelle (CPF) de Mamou, d’où elle était à 10 mètres.

Le conducteur de la moto a été aussi transporté d’urgence à l’Hôpital régional de Mamou, où il reçoit actuellement des soins. Le chauffeur du véhicule quant à lui, est détenu au Commissariat central de Police de Mamou pour des fins d’enquêtes.

Labé: un conducteur de taxi-moto blessé à coups de couteau

Un conducteur de taxi-moto a été attaqué par des inconnus dans la nuit du vendredi à samedi 7 avril 2018 au quartier Pounthioun dans la commune urbaine de Labé.

Il a reçu 4 coups de couteaux avant d’être dépouillé de sa moto par ses agresseurs dont un ancien de la corporation déjà radié.

« Il déposait deux jeunes filles à Koulidara. Sur le chemin de retour, il est tombé dans une embuscade tendu par deux jeunes dont l’un s’appelle Madjou. Ils l’ont frappé à l’aide d’un bâton. Il est tombé avant qu’ils ne le poignardent à quatre reprises« , explique le secrétaire général du syndicat des taxi-motos de Labé, Mory Diakité.

La victime a été transportée d’urgence à l’hôpital de Labé. Sur son lit, il a livré des informations à des collègues taxi-motards. « Il a pu nous donner des  renseignements qui nous ont permis de mener des enquêtes. Le nommé Madjou a passé la journée dans nos locaux. C’est un ancien taxi-motard qui a été révoqué. Il s’est débrouillé pour avoir une plaque et un gilet clandestinement », rajoute notre interlocuteur.

 

Koundara : un prêtre et une jeune fille tués dans un accident de la route

La fille du secrétaire général de la Section RPG Arc-en-ciel de Koundara, Hororable Mamoudou Mané a trouvé la mort, dimanche, dans un accident de la circulation routière survenu à cinq kilomètres du district de Kifaya, situé à 50 km du chef-lieu de la préfecture de Koundara, hier, dimanche 8 avril 2018, aux environs de 15 heures.

Le père Apollinaire Labbé, prêtre de d’une paroise à Ourousse, village natal de Mgr Robert Sarah et de Mademoiselle Sandy Mané, a également trouvé la mort.

C’est  le chef religieux chrétien, Apollinaire Labbé qui était au volant. Selon un proche de la famille, il roulait à vive allure en direction de la commune urbaine de Koundara.

Le père Apollinaire Labbé cherchait, dit-on, à rallier son nouveau poste à Pita, dans la Région Administrative de Mamou, en compagnie d’un de ses amis, ‘’Petit’’ Barry quand il a trouvé Mademoiselle Sandy Mané qui cherchait une occasion au carrefour Kounsitel pour rentrer à Koundara.

C’est à cinq (5) Kilomètres de Kifayah que le père Apollinaire Labbé aurait mal négocié un virage. Le véhicule a plongé sous le pont où il s’est retrouvé les quatre (4) roues en l’air.

Le chef religieux chrétien et son passagère de circonstance ont trouvé la mort sur le champ et le compagnon du prêtre, lui, est sorti indemne de cet accident dramatique.

Le corps de la fille du député de la mouvance présidentielle a été renvoyé à ses parents à Koundara où elle a été inhumée dimanche soir, aux environs de 20 heures, selon le directeur préfectoral de la ville et de l’aménagement du territoire de la localité, Kerfalla Camara, beau-frère de la victime.

Celui du prêtre a été renvoyé à Kamsar, dans la préfecture de Boké.

Ibrahima Sory Camara écope de 18 mois de prison

Ibrahima Sory Camara a été condamné ce lundi, 09 avril 2018 à 18 mois de prison ferme, assorti de deux millions de francs guinéens (2 000 000 FG) d’amende.

C’est la juge, Djenabou Diallo, en charge du dossier, qui a prononcé ce verdict aux environs de 10 heures au tribunal de première instance de Kaloum où le procès avait finalement été délocalisé depuis la semaine dernière .

Ce militant de l’UFDG avait été mis sous mandat de dépôt en attendant l’ouverture de son procès. Cette mise sous mandat de dépôt par le tribunal de Mafanco, est intervenue dès après son audition par le bureau des investigations judiciaires de Matam.

Pour rappel, Ibrahima Sory Camara est poursuivi pour outrages, injures et diffamations à l’endroit du Président de la République .

Mais d’ores et déjà, ses avocats projettent de faire appel de cette décision.

 

Sécurité des manifestants en Guinée: Dalein répond à Alexandre Bregasze 

Au cours d’une interview diffusée à la télévision nationale cette semaine , l’ambassadeur de la Russie en Guinée a accusé l’opposition d’être responsable des tueries lors des manifestations politiques.

Alexandre Brégasze s’est  montré plus dure qu’Alpha Condé et son gouvernement envers l’opposition Guinéenne.

En effet, devant les caméras de la télévision nationale, Alexandre Brégaszé a dit que l’opposition Guinéenne doit assumer ses responsabilités quand à la sécurisation des manifestants.

« Il faut que l’opposition soit quand même plus responsable. Si vous appelez les gens à manifester, c’est vous qui êtes responsables de leur sécurité au moment de la manifestation (…) a t-il dit Alexandre Brégaszé

Poursuivant, Alexandre Bregasze appelle à l’opposition à changer de stratégie avant de faire des propositions aux leaders politiques.

« Les provocateurs, ceux qui jettent des pierres, détruisent des magasins, des voitures et qui détruisent les biens des autres, ce n’est pas bon ça. Et surtout, il ne faut pas appeler telle ou telle manifestation ville-morte, ça attire toujours la mort. Pourquoi ville-morte ? Ville paisible, ville apaisée, ville de paix c’est surtout la paix, pas de morts, pas de ville-morte. Pour l’avenir si l’opposition veut encore faire des manifestations, qu’elle n’appelle plus leurs manifestations ville-morte. Ça il faut exclure ça », a proposé le diplomate Russe.

Lors de l’assemblée générale de son parti ce samedi, le chef de file de l’opposition a tenu à rectifier Alexandre Bregasze. Cellou Dalein Diallo, explique de façon diplomatique que la sécurité lors des manifestations en République de Guinée incombe à l’Etat et non aux organisateurs de ces manifestations.

« La Russie se bat dans le monde pour le respect de l’indépendance des États. Ici (en Guinée, NDLR), la loi est claire, lorsqu’on organise une manifestation, le maintien d’ordre et la sécurité des manifestants incombent à l’État, aux forces de défense et de sécurité », explique le chef de file de l’opposition guinéenne qui s’est exprimé juste après son allocution au compte de l’Assemblée de ce samedi 07 avril.

 

Assemblée générale de l’ Ufdg: Cellou Dalein rend compte aux militants 

Le principal parti de l’opposition guinéenne (UFDG) a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 07 avril 2018 à son siège à la minière. Durant cette assemblée, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (Ufdg), est largement revenu sur la rencontre qu’il a eu avec le chef de l’État.

«On a suspendu les manifestations en attendant que le comité de suivi restitue aux partis politiques de l’opposition, les suffrages qui leur ont été volés…» , a dit le chef de file de l’opposition.

«Beaucoup de gens se demandent pourquoi je suis allé rencontrer Alpha Condé car les engagements qu’il prend ne sont jamais respectés. Je pense que c’était bon de l’avoir fait, dans la mesure où il y a beaucoup de guinéens de bonne foi qui ont souhaité qu’il y ait une solution négociable. Les religieux, les corps diplomatiques , la société civile. Nous avons reçu beaucoup de personnalités étrangères et représentants d’institutions avant d’aller rencontrer Alpha Condé…..» a t- il fait savoir .

«Nous avons souhaité qu’au delà des réclamations liées aux élections locales, que certains nombres de dossiers suspendus soient traités. Nous avons parlé de la CENI, du fichier électoral, de la justice et l’indemnisation des victimes. Mais toutes ces questions étaient déjà actées dans les accords politiques de 2013, de 2014, de 2015 et 2016. À chaque dialogue politique nous avions exigé la justice pour les victimes, l’arrêt des assassinats ciblés dans la commune de Ratoma en particulier, les indemnisations de ceux qui ont perdu leurs proches et de ceux dont les biens ont été arbitrairement détruit par les extrémistes du Rpg appuyé par les forces de l’ordre ….», a rappelé Cellou Dalein Diallo.

« Nous sommes un pays dans lequel, chaque année , un dialogue politique. Normalement on ne doit pas faire de dialogue politique. On ne peut pas gérer le pays avec des dialogues politiques. La loi est claire. L’organisation des élections ne doit pas dépendre de l’humeur du président de la République . C’est du ressort de la loi. En élisant les gens dans les communes, à l’assemblée ou à la présidence, on sait que le mandat fini dans 3 ans , 5 ans ou 7 ans. Mais Alpha Condé n’a jamais organisé des élections crédibles. Il a fallu marcher 3 ans , pour obtenir les élections législatives. On ne peut pas être en permanence dans la rue!» a regretté Cellou Dalein Diallo.

Résolution de la crise post électorales: le comité de suivi rouvre ses portes 

Le comité de suivi du dialogue politique inter-guinéen s’est retrouvé le vendredi 6 Avril 2018 à Conakry. Ce pour relancer les débats sur les accords du 12 octobre 2016 signés entre la mouvance présidentielle et  l’opposition sous l’œil vigilant de la communauté internationale. Au sortir de la salle, le député de l’Ufdg, membre de l’opposition, s’est réjouit du redémarrage des travaux du comité.

«La réunion d’aujourd’hui a été une rencontre de cadrage. Les différents blocs politiques ont tous réitéré leur engagement à aller dans le sens de la mise en œuvre des conclusions du communiqué final de la rencontre  des différents acteurs politiques et le président de la République Alpha Condé. Dans la salle, la mouvance présidentielle s’est déclarée prête pour la mise en  œuvre des accords politiques. L’alliance républicaine de l’UFR est aussi revenue au niveau du comité de suivi, qu’il faut féliciter de passage. Car, tout cela nous permet d’avoir  un dialogue beaucoup plus inclusif….», a fait savoir Honorable Cellou Balde.

« L’opposition républicaine est disposée à aller dans le cadre de la mise en  œuvre des accords politiques. Dans le même sillage, le président du comité de suivi du dialogue inter guinéen, le ministre Bouréma Condé a souhaité que les sessions soient davantage rapprochées par rapport aux sessions précédentes« , s’est il réjouit.

Pour le président du groupe parlementaire, RPG Arc-en-ciel, Amadou Damaro Camara, cette relance du dialogue s’inscrit dans le cadre du parachèvement de ce que le comité de suivi a commencé depuis 2016 et de l’évacuation du différend électoral né du scrutin communal du 4 février dernier. Un différend qui porte sur 6 communes urbaines et 6 communes rurales

«Aujourd’hui,  on a discuté de la méthodologie du travail. Chaque bord politique et les observateurs ont fait des propositions de travail. Ce qui doit être fait à l’assemblée nationale sera fait et ce qui doit être fait par les différents comités et sous Commission du comité de suivi sera fait. À partir de mardi, nous allons nous retrouver encore pour rentrer dans le vif du travail

La société civile prend part aux différentes rencontres en tant qu’ observateur. C’est pourquoi, Dansa  Kourouma s’est réjouit de la « sérénité du débat» avant d’inviter les parties prenantes d’aller jusqu’au bout .

«Ce sont des acteurs politiques qui ont tiré les enseignements des différentes crises qui se sont profondément résolus à dialoguer, cette fois-ci, sincèrement et afin de trouver les solutions aux problèmes politiques qui sont posés sur la table. Nous avons écouté tour à tour la mouvance, l’opposition et l’UFR qui ont réaffirmé la volonté de discuter dans une ambiance détendue et à mettre au dessus des problèmes personnels l’intérêt des citoyens guinéens et à trouver les solutions très rapidement. Nous les avons encouragé à matérialiser en acte concret les intentions formulées parce qu’il ne s’agit pas de s’engager, il faut aller jusqu’au bout .» a interpellé cet acteur de la société civile guinéenne.

Pour Bourema Condé, ministre de l’Administration du territoire et président du comité de suivi « tout est prioritaire, mais le contentieux électoral né du scrutin du 04 février occupe la première place ».

Il faut rappeler que c’est suite à la rencontre entre le chef de l’Etat Alpha Condé et le chef de file d’opposition, Cellou Dalein Diallo, qu’il a été décidé que les travaux du comité de suivi du dialogue politique inter guinéen soient relancés pour permettre de discuter de la mise en œuvre des questions relatives au contentieux  électoral, et  l’application de l’accord politique du 12 octobre 2016.

 

Cherté de loyer: des acteurs de la société civile manifestent devant l’Assemblée nationale

Réunis au sein du mouvement « Tous Contre le Loyer Cher », des jeunes acteurs de la société civile guinéenne, ont battu le pavé ce jeudi 05 avril 2018 pour occuper les locaux de l’hémicycle en marge de l’ouverture de la session des lois .

Une manière pour eux d’interpeller les députés à réglementer le secteur de logements en Guinée. Ils brandissaient des pancartes, sur lesquelles on pouvait lire : « Élu du peuple, comprenez la souffrance des citoyens et soutenez la proposition de loi pour réglementer ce secteur » comme pour dire que la proposition de loi est déjà introduite avec le soutien de certains députés notamment l’honorable Mouctar Diallo député de l’Ufdg . Il ne reste que l’adoption en plénière.

« Nous sommes venus interpeller les députés sur la souffrance des citoyens dans le cadre du loyer en Guinée. La cherté du loyer affecte sérieusement les conditions de vie des citoyens. Les propriétaires des maisons fixent le loyer en fonction de leurs préoccupations. Nous estimons que l’anarchie dans ce domaine ne profite pas aux citoyens. Les citoyens souffrent et les avances sont élevées », s’est insurge Ibrahima Diallo, porte parole du mouvement .

Ces jeunes peuvent désormais compter sur le soutien du président du groupe parlementaire des libéraux démocrates, le Dr Fodé Oussou FOFANA, qui promet d’user de tous les moyens pour appuyer le passage de cette proposition de loi.

« Il est inacceptable et inconcevable que dans un pays qui est géré, que des individus prennent des décisions de se comporter comme ils veulent. Aujourd’hui, quand vous demandez une chambre et un salon, on vous donne même pas le prix en Francs Guinéens (GNF) mais en devise à savoir Euro ou Dollard. Je dis que vous avez parfaitement raison, mais je prends l’engagement solennel ici en tant que président du groupe parlementaire des libéraux démocrates que notre groupe se battra par tous les moyens, pour vous appuyer », a promis le deuxième vice-président de l’Ufdg.

 

Une mission de l’IRE en visite de travail à Kérouané

Une mission de l’Inspection Régionale de l’Education (IRE) de Kankan effectue a entamé une mission de travail dans les préfectures de la Région Administrative (RA) de Kankan.
Arrivée mardi, 03 avril 2018, à Kérouané, première étape de cette tournée, la mission a eu une séance de travail avec les enseignants et les élèves de la Commune Urbaine (CU) dans le cadre d l’amélioration des relations testes et de contrôle pédagogique des apprentissages.

Selon le chef de la mission, Karamoko Cissé, cette séance de travail va permettre au département en charge de l’Education, de toucher du doigt l’impact des grandes réformes engagées, depuis l’année dernière, dans le système éducatif guinéen.

«C’est pourquoi, de la prestation des leçons en classe, au contrôle des documents pédagogiques et administratifs, tout est passé au peigne fin, et le constat général a mis-parcourt est satisfaisant», a indiqué la mission.

A préciser, que dans toutes les écoles de la CU de Kérouané, le respect du nouveau calendrier scolaire, tel que réaménagé après la crise qui a secoué le système éducatif, est de rigueur.

Guinée: évaluation de la troisième phase du Projet d’Appui au Secteur des Transports

Une cinquantaine de cadres venus des départements ministériels constitués en Comité technique de Suivi le Projet d’Appui au Secteur des Transports  (PAST)- volet Travaux Publics, étaient mercredi, 04 avril 2018, dans un réceptif hôtelier de Conakry, pour évaluer ledit projet dans sa troisième phase, rapporte l’AGP.

Fruit de la coopération Guinée-Union Européenne (UE), ce projet d’un montant de quatre-vingt-trois millions d’euros (83.000.000£) nécessite l’implication de plusieurs départements stratégiques, notamment les Transports,  les Travaux Publics, l’Economie et les Finances, la Sécurité, la Ville et l’Aménagement du Territoire, etc.…

Après la présentation des activités en attente de progression, des lois et décrets d’application, par le chef de mission Assistance Technique du PAST, Eliot Simpson, tous les cadres présents à la rencontre se sont engagés à donner un nouvel élan à ce projet d’importance capitale pour la Guinée.

Ils plaident pour le lever de blocus à quelque niveau que ce soit, afin de résoudre les problèmes liés au secteur des Transports en Guinée.

Selon le chef d’Equipe Infrastructure et Service de Base de la Délégation de l’UE en Guinée, Mme Veeler Smet, «le secteur des Transports est une préoccupation majeure, dans la mesure où tout le monde est confronté chaque matin à des embouteillages et des routes en mauvais états. Le souhait est que la Guinée ait un réseau routier qui vaut le nom et qui a l’entretien qu’il mérite. Et cela demande énormément de moyens qu’il faut prévoir dans le budget national. C’est raison pour laquelle l’UE appuie la Guinée depuis plusieurs années dans ce sens».

De son côté, la ministre de l’Economie et des Finances, Malado Kaba a dit, que cette rencontre est habituelle et une sorte de Comité de pilotage qui permet d’alerter les décideurs  sur les points de blocage.

Elle a souligné, que le présentateur du rapport a attiré leur attention sur un certain nombre de points de blocage qui se situent, notamment dans la prise de textes, de décrets et d’arrêtés.

«Donc il est important de savoir où exactement ces textes sont bloqués et quelles sont les raisons du blocage pour que les solutions adaptées soient trouvées pour avancer», a-t-elle indiqué.

Un présumé voleur d’enfants interpellé à Kouroussa

Un présumé voleur d’enfants vient d’être mis aux arrêts par le Commissariat Central de Police de Kouroussa, pour avoir tenté d’enlever une fillette de 03 ans, Mariame Traoré, dans la sous-préfecture Sandiana, préfecture de Kouroussa, rapporte le correspondant de l’AGP sur place.

Abou Camara, originaire de la préfecture de Faranah, a été aperçu en train de distribuer de l’argent à un groupe de filles, dont la victime. C’était peu avant la disparition de la fillette.

De recherche en recherche, la fillette a été retrouvée au milieu d’un tas de bottes de pailles, où le présumé voleur l’a dissimulée.

Interrogé par les services de Police, l’accusé présumé, Abou Camara, a reconnu les faits et attend désormais son procès devant la Justice de Paix de la préfecture.

Deux morts dans l’éboulement d’une mine d’or à Mandiana

Deux personnes sont mortes dans l’éboulement d’une mine d’or dans la préfecture de Mandiana à l’extrême Est de la Guinée dans la journée du samedi 1er avril.

Selon l’Agence guinéenne de presse qui donne l’information, des mesures ont été envisagées par la préfecture et la Croix rouge pour dissuader les orpailleurs équipés de le plus souvent de « détecteurs d’or » de descendre dans les puits abandonnés.

L’utilisation de ces appareils appelés « détecteurs d’or dans les puits est l’une des causes principales de la mort des orpailleurs, car avec cet appareil, ils n’entendent pas les signes précurseurs annonçant l’éboulement très proche d’un puits », selon AGP.

Télémélé: mariée de force, elle se donne la mort par pendaison

Le corps d’une jeune femme a été retrouvé pendu à une branche d’arbre à côté de sa concession familiale, sise à Kigna sous-préfecture de Gougoudjè dans la préfecture de Télémélé, rapporte le correspondant de l’AGP dans la localité.

De sources concordantes, «la victime, d’une vingtaine d’années, a été donnée en mariage à un citoyen de la localité sans son consentement. C’est ainsi qu’elle a préféré se donner la mort».

Par contre, d’autres attestent que cette jeune femme est t épileptique.

Le constat des autorités hospitalières ont prouvé que le corps de la victime ne présente aucune égratignure au cou, encore moins de légion.

La Guinée et le Groupe Siemens signent à un Mémorandum d’entente

Le président de la République de Guinée, chef de l’Etat, Pr Alpha Condé a reçu en audience, dans la soirée du mercredi, 04 avril 2018, au Palais Sèkhoutouréya, à Conakry, une délégation  du Groupe international d’origine allemande, Siemens, spécialisé dans les hautes technologies et présent dans les secteurs de l’Industrie, de l’Energie et de la Santé, rapporte le Bureau de Presse de la Présidence de la République (BPP).

Cette délégation est venue signer un mémorandum d’entente avec l’Etat guinéen sur le développement des nouvelles technologies en Guinée. C’est une initiative du chef de l’Etat qui vise non seulement la formation des jeunes, mais aussi leur employabilité.

A l’issue de cette audience, le PDG de Siemens, André Bouffioux, est revenu sur les projets que son groupe entend réaliser en Guinée : «Il y a, à peu près, 18 mois, son excellence nous a demandé dans le cadre d’une réunion du G20, quand est-ce que Siemens va s’installer en Guinée. Je lui ai dit que nous allons réfléchir, nous allons mettre ensemble un plan d’avancement et de transfert de technologie.

Et aujourd’hui, nous avons eu l’aboutissement de ce plan et nous avons signé avec l’Etat de Guinée et avec son excellence, ministre de l’Energie, un document qui nous engage technologiquement. Et qui nous engage à former les jeunes guinéens dans les nouvelles technologies, en particulier dans les technologies de réseaux.

Comme vous savez, Siemens a obtenu la commande de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Gambie (OMVG). Et dans ce cadre là, nous allons faire suivre une formation à l’alternance pour accompagner technologiquement la Guinée dans un dialogue structuré, pour résoudre technologiquement les problèmes de demain avec la Guinée».

De son côté, le ministre guinéen de l’Energie et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Taliby Sylla a évoqué les avantages que la Guinée pourrait tirer de ce partenariat.

«Le président de la République vient de poser un acte indélébile qui va servir notre pays pour longtemps dans le cadre de la formation des jeunes et l’employabilité de la jeunesse guinéenne, pour que le problème de chômage que nous connaissons dans notre pays puisse prendre fin avec des jeunes gens bien formés et qualifiés. Voilà l’un des grands engagements que Siemens vient de prendre à travers le mémorandum d’entente que nous venons de signer devant le président de la République.

Il y aura la formation des jeunes cadres dans le domaine des infrastructures, des nouvelles technologies et dans les domaines de toutes les technologies maitrisées par Siemens à travers le monde. Aussi, Siemens va accompagner la Guinée dans le domaine de gestion des réseaux» a déclaré le ministre l’Energie et de l’Hydraulique.

Guinée: l’assemblée nationale tient une session des lois 

La session des lois s’est ouverte ce jeudi 05 Avril 2018 à l’Assemblée Nationale. Sur 113 inscrits, 84 députés ont répondu présents à cette ouverture de la session des lois. Elle intervient dans une période de crise socio-politique dans le pays . Le président de l’Assemblée Nationale a dans son discours d’ouverture , fustigé des guinéens qui selon lui, donnent une mauvaise image du pays à l’étranger.

«Il s’agit, tout d’abord, de ceux d’entre eux qui sont chargés de la gestion de la chose publique au niveau de nos administrations et que Madame la Ministre de l’Economie et des Finances a dénoncé tout dernièrement à cause des dépenses extra-budgétaires auxquelles ils se sont livrés en violation des procédures budgétaires en vigueur. Cela parce que celles-ci sont de nature, comme d’autres mesures, à empêcher l’Etat de respecter ses engagements en matière de critères de réalisation quantitatifs au titre du programme d’ajustement qui est en cours d’exécution, ce qui peut provoquer, faute de dérogation de la part des partenaires techniques et financiers, l’arrêt de ce programme..»

«Il s’agit ensuite, des acteurs sociaux dont les revendications catégorielles constituent un droit, reconnu aux salariés par la loi, c’est vrai. L’exercice de ce droit par les intéressés est toutefois, soumis au respect des conditions prévues par cette loi pour éviter tout dérapage. Mais il est rare qu’une action syndicale sous forme de grève dans notre pays ne provoque pas de dérapage…», a déploré Claude Kory Kondiano.

«En effet, il nous a été donné de constater que chaque grève des syndicats est toujours accompagnée des troubles aux effets pervers pour la sécurité des personnes et des biens. Tout simplement parce que les mots d’ordre de grève sont toujours récupérés par des gens qui descendent dans la rue pour des objectifs différents de ceux visés par les syndicats. C’est ainsi qu’au cours de la première grève déclenchée par le groupe de Soumah en novembre 2017 et celle déclenchée en février 2018, de nombreuses pertes en vies humaines innocentes ont encore été enregistrées. Aussi, cela a-t-il contraint le Gouvernement, soucieux de mettre fin à ces dégâts humains voire matériels  et de ramener la paix sociale, à céder à toutes les revendications dont les conséquences économiques et financières sur le pays vont être dévastatrices dans les temps à venir. J’invite donc tous les acteurs sociaux à mettre les intérêts du pays au-dessus de tout en renonçant aux grèves pour lui permettre d’aller de l’avant. Il s’agit, enfin, des acteurs politiques dont les pratiques et les actes néfastes récurrents et délibérés pour freiner les activités et empêcher le développement et la croissance économique du pays, vont en s’amplifiant au détriment des intérêts supérieurs du pays qui ne cessent d’en souffrir. Parmi ces pratiques et actes engagés par ces acteurs pour casser l’économie et saper l’image du pays à l’intérieur et à l’extérieur, il y a les manifestations intempestives et la diabolisation de ses institutions, surtout de Monsieur le Président de la République, ce qui ne se passe nulle part au Monde….» , a t- il déploré

Poursuivant, Claude Kory Kondiano a invité les gestionnaires à appliquer les règles de la bonne gouvernance.

«Encore une fois, je tiens à inviter les gestionnaires de la chose publique à appliquer, avec le maximum de scrupule, les règles de la bonne gouvernance dans l’exercice de leur fonction. Je tiens aussi à attirer l’attention des acteurs politiques et sociaux sur le fait que, de leurs comportements dépendent la stabilité et la paix sociale de notre pays, ainsi que le développement et la croissance économique qui peuvent en découler. En clair, je vous invite tous Chers compatriotes, à privilégier le dialogue et, par conséquent, à mettre fin à cette violence impitoyable à laquelle vous avez soumis le Peuple de Guinée qui n’a jamais vécu, de manière aussi permanente, une situation aussi dangereuse. Je me demande pourquoi certains d’entre-nous ont aujourd’hui autant de haine pour un pays qui, pourtant, est, bien le leur…

«Aussi, vous inviterais-je encore à accepter d’observer une trêve politique et sociale de longue durée pour ne pas continuer à casser ce pays cher à chacun de nous.»

Pour Claude Kory Kondiano, les acteurs politiques doivent  jouer à l’apaisement pour la paix et la quiétude sociale dans le pays.

«Je ne me suis jamais lassé de prêcher le dialogue en votre nom, Chers collègues ; car c’est seulement le dialogue qui permet de réaliser un « Mieux Vivre Ensemble », la paix, et donc la stabilité du pays génératrice de travail productif et de développement», a souhaité le président de l’Assemblée Nationale .

Pour Dr  Fode Oussou Fofana , président du groupe parlementaire les libéraux démocrates, c’est un sentiment de désespoir qui l’anime après avoir écouté le discours du président de l’Assemblée Nationale . Selon lui, Claude Kory Kondiano s’est érigé en porte parole du président Alpha Condé . «Un président de l’Assemblée Nationale , doit tenir un discours qui n’est pas politique mais nous avons eu l’impression que c’est le porte parole du gouvernement de M. Alpha Condé qui a tenu un discours. Quand tout le monde va dans le sens de l’apaisement, dans le sens de reconnaître les revendications et des enseignants et de l’opposition sont légitimes,  monsieur le président de l’Assemblée Nationale pense qu’il y a certains guinéens qui sont capables d’aller voir la communauté internationale pour demander à cette communauté internationale de ne pas accepter d’accompagner la Guinée».

A noter que seulement 6 textes de loi sont sur la table des députés. Ils feront l’objet d’examen en attendant d’autres projets des lois.

 

Compte-rendu du Conseil des ministre du 05 avril

Conakry, le 5 Avril 2018 – Sous la présidence de son Excellence Monsieur le Président de la République, le Conseil des ministres a tenu sa session ordinaire ce jeudi 5 avril 2018 de 10h à 12h, avec l’ordre du jour suivant :

  1. Message de son Excellence Monsieur le Président de la République ;
  2. Compte rendu des sessions ordinaires du Conseil interministériel tenues le 27 mars et 03 avril 2018 ;
  3. Décisions ;
  4. Divers.

Au titre du premier point de l’ordre du jour, Monsieur le Président de la République a invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions pour préparer notre administration et accompagner notre secteur privé à faire face à la concurrence internationale dans le cadre des traités et accords internationaux auxquels la Guinée est partie.

Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de s’assurer que les budgets des collectivités décentralisées assurant des services sociaux de base soient mis à disposition à temps.

Le Président de la République, soucieux de la protection de l’environnement, a demandé à la Ministre de l’Environnement d’intensifier les efforts de protection de notre patrimoine forestier.

Le Chef de l’Etat a instruit les Ministres en charge du Budget et de la Fonction Publique d’accélérer le processus de recensement biométrique des fonctionnaires et de produire un rapport d’étape.

Le Président de la République a rappelé au Ministre en charge de l’Energie de s’appuyer sur l’expertise de la SFI pour l’élaboration des cahiers de charges à soumettre aux différentes entreprises fournisseurs d’énergie solaire.

Au titre du deuxième point de l’ordre du jour, Monsieur le Premier Ministre a introduit le compte rendu des sessions ordinaires du Conseil interministériel tenues le 27 mars et 03 avril 2018.

Le Conseil a entendu successivement :

Pour la session du 27 mars 2018

 AU TITRE DE LA COMMUNICATION

 Le Ministre de l’Energie et de l’Hydraulique a fait une communication relative à la Politique Nationale de l’Eau.

Il a expliqué que l’élaboration du document de Politique Nationale de l’Eau de la République de Guinée répond à un impératif de disposer d’un référentiel national en matière d’eau à même de faire face aux défis de la gouvernance nationale, sous régionale et internationale des ressources en eau, et du développement socio-économique et environnemental harmonieux et durable du pays.

Le Ministre a justifié que face aux enjeux de la gestion de l’eau, il est apparu nécessaire au Gouvernement guinéen de se joindre à la communauté internationale pour mettre en œuvre une approche novatrice de gestion de l’eau, dénommée « Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) », fondée sur une vision globale qui tient compte de la dynamique des ressources en eau au sein des espaces naturels.

Il a informé que pour une plus grande efficacité dans la gestion des ressources en eau, les orientations stratégiques préconisées sont les suivantes :

–         Recentrer et organiser les missions des acteurs institutionnels et le cadre normatif ;

–         Organiser la gestion des ressources en eau selon les principes de la GIRE ;

–         Faire de l’eau une source de santé et de bien-être social ;

–     Faire de l’eau un facteur de paix, de solidarité et de coopération internationale et transfrontalière entre les Etats de la sous-région Ouest africaine.

Le Ministre a indiqué que les principaux résultats attendus de la mise en œuvre de la Politique Nationale de l’Eau sont entre autres :

–         La définition d’un cadre juridique et réglementaire approprié ;

–         Une proposition concrète de réforme du cadre institutionnel et technique de gestion des ressources en eau ;

–         La création d’un environnement favorable à l’investissement dans le secteur de l’eau ;

–         La définition d’un ensemble cohérent de stratégies et mesures opérationnelles ;

–         La promotion du dialogue entre l’Etat et les Partenaires Techniques et Financiers.

Le Ministre a sollicité le soutien des membres du conseil pour l’adoption du document de la politique nationale de l’eau en Guinée.

 Au cours des débats, les observations ont porté sur la nécessité de :

–         Prendre en compte le cadre légal et institutionnel existant dans le document de Politique Nationale de l’Eau ;

–         Mener des réflexions sur la prolifération anarchique des points de forage à Conakry ;

–         Renforcer les capacités d’adduction d’eau de la Société des Eaux de Guinée ;

–         Régler le dysfonctionnement né du fait que l’agrément aux Unités d’ensachage d’eau est délivré par le Ministère en charge de l’Industrie tandis que la gestion des eaux de surface et souterraine est du ressort du Ministère en charge de l’Hydraulique ;

–         Prendre en compte la gestion des eaux de ruissellement ;

–         Tenir compte de l’approche Genre dans la gestion des ressources en eau.

 Au terme des débats, le Conseil a apporté son soutien au Ministre et recommandé l’adoption de la Politique Nationale de l’Eau. Il l’a invité à travailler avec les départements ayant des liens avec l’eau autour des principales fonctions de gestion des ressources en eau afin de clarifier et surtout de justifier la pertinence de ce recentrage qui est indispensable pour des raisons d’efficacité et de durabilité et d’élimination des conflits de compétences constatés actuellement.

AU TITRE DE L’EXAMEN DE TEXTE

 La Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance a soumis à l’examen en deuxième lecture du projet de Loi portant Promotion et Protection des Personnes Handicapées en République de Guinée.

La Ministre a indiqué qu’au terme de deux décennies d’intenses activités de plaidoyer menées par le Département et les organisations de protection des personnes handicapées, la question du handicap fait désormais partie des priorités nationales.

Cette thématique est partie intégrante de la Politique Nationale de Protection Sociale (PNPS) adoptée par le Gouvernement en Juin 2017. Elle précise que l’employabilité et l’entrepreneuriat des personnes vivant avec un handicap sont explicitement cités parmi les effets attendus du troisième pilier du PNDES.

La Ministre a affirmé qu’à cause du vide juridique qui devait les protéger spécifiquement, elles sont victimes de plusieurs formes de discriminations : Exposées aux railleries, préjugés et stéréotypes dévalorisants, elles ne bénéficient pas d’opportunités pour faire reconnaître leurs compétences et leur génie créateur. L’image qu’elles renvoient est celle d’une entité sociale impotente, passive, vouée à une mendicité agressive et déshumanisante.

Elle a rappelé que la première version du projet de Loi portant promotion et protection des personnes handicapées a déjà été examinée en première lecture par le Conseil Interministériel sous réserve de la revue du texte de Loi en lien avec tous les articles visés par les observations faites et en rapport avec les engagements pris par notre pays au plan international à travers les Conventions et Traités régulièrement ratifiés.

La Ministre  a sollicité la solidarité gouvernementale pour soutenir l’adoption de ce projet de Loi qui sonne comme la correction d’une forme d’injustice silencieuse collectivement admise.

Au cours des débats, l’observation essentielle a porté sur la nécessité de recentrer les dispositions du projet de Loi uniquement sur les personnes handicapées.

Au terme des débats, le Conseil a recommandé l’adoption du Projet de Loi portant protection et promotion des personnes handicapées, sous réserve de la prise en compte des observations formulées.

Pour la session du 03 avril 2018

AU TITRE DE L’EXAMEN DE TEXTE

 Le Ministre des Transports a soumis en examen le projet de Loi portant Organisation du Transport Routier et des Intermédiaires de Transport (LOTRIT).

Il a indiqué que le présent projet de Loi décrit la structure du texte ayant pour finalités, l’intégration du secteur du Transport routier et des intermédiaires dans un espace sous- régional harmonisé, en vue de promouvoir une croissance forte pour améliorer le bien-être des Guinéens, opérer la transformation structurelle de l’économie tout en mettant le pays sur la trajectoire du développement durable conformément aux prescriptions du PNDES.

Le Ministre a affirmé que le secteur du transport en Guinée n’est pas véritablement considéré comme un secteur économique clé. L’ensemble des effets négatifs conduisent à :

–         Des conditions d’exploitation défavorables ;

–        Une absence de rentabilité qui rend l’accès au financement quasiment impossible, empêchant la modernisation du parc et décourageant l’investissement productif dans le secteur.

Il a expliqué que l’objectif de la LOTRIT est de poser les fondements d’un cadre juridique commun à tous les intervenants dans le secteur du transport routier de marchandises et de personnes et de l’intermédiation de transport. Elle précise la nature des activités et organise les conditions d’accès à la profession. La LOTRIT crée le Conseil National du Transport Routier (CNTR) qui est un organe consultatif de concertation et de conseil du Gouvernement en matière de politique, de législation et de réglementation du transport routier de marchandises, de personnes et des professions d’intermédiaires du transport.

 

Le Ministre a informé que la Loi d’Organisation du Transport Routier et des Intermédiaires de Transport (LOTRIT) prévoit dans son Article 102 que les textes réglementaires d’application doivent être pris et publiés dans les six (6) mois qui suivront l’adoption de la Loi.

Au cours des débats, les observations ont essentiellement porté sur la nécessité de :

–  Redimensionner le projet de Loi en renvoyant certains aspects notamment la fixation des amendes dans les actes règlementaires d’application de la Loi ;

–     Elaborer un Code de la route ;

–   Revoir les articles 58 et 96 en concertation avec les différents ministères concernés  afin de prendre en compte leurs préoccupations ;

–      Revoir les Articles 61 à 64 afin de les mettre en cohérence avec la Loi portant protection du patrimoine routier;

–      Prévoir l’examen du permis de conduire surtout  pour les professionnels ;

–     Tenir compte de la règlementation de l’âge des véhicules importés surtout les gros porteurs ;

–      Intensifier certaines dispositions relatives aux sanctions notamment lorsqu’il y a des récidives ;

–      Aborder les aspects relatifs  aux tracés des routes et feux de signalisation ;

–      Revoir l’article 98 en ne citant pas nommément les organisations syndicales ;

–     Prévoir dans le titre 3 les dispositions pertinentes de nature à inciter les transporteurs à aller vers les solutions durables, comme les véhicules moins polluants.

 

Aux termes des débats, le Conseil a recommandé l’adoption du Projet de Loi portant Organisation du Transport Routier et des Intermédiaires de Transport (LOTRIT), sous réserve de la prise en compte des observations de fond et de forme formulées.

AU TITRE DU COMPTE RENDU

Le Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger et le Ministre du Commerce ont fait un compte rendu conjoint relatif  à la signature de l’Accord de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf).

Ils ont précisé que ce Sommet historique a été précédé de la 18ème session extraordinaire du Conseil exécutif, le 19 janvier 2018.

Le Conseil exécutif a statué sur les questions en suspens qui lui ont été renvoyées par la 5ème réunion des Ministres africains du Commerce et la 2ème session extraordinaire du Comité technique spécialisé sur la justice et les questions juridiques, notamment sur la nature du Secrétariat de la ZLECAf ; les réserves à l’Accord et le nombre d’instruments de ratification requis pour l’entrée en vigueur de l’Accord.

Les Ministres ont indiqué que le Conseil exécutif, après délibérations, a convenu que :

–       Le Secrétariat de la ZLECAf sera un organe indépendant, doté d’une autonomie fonctionnelle au sein de l’UA, et financé par le budget annuel de l’UA ;

–        la clause de réserves interdit toutes réserves à l’Accord de la ZLECAf ; et

–      l’Accord entrera en vigueur, trente (30) jours après le dépôt du vingt-deuxième (22ème) instrument de ratification auprès du Président de la Commission de l’UA qui en est le dépositaire.

Ils ont informé que la cérémonie solennelle de signature a été rehaussée par la présence de : dix-neuf (19) Chefs d’Etat ; deux (2) Vice-Présidents ; six (6) Premiers Ministres et vingt-trois (23) Ministres des Affaires Etrangères.

La cérémonie de signature des actes a enregistré successivement la présence de quarante-quatre (44) Etats membres pour l’Accord sur la ZLECAf ; 43 pour la Déclaration de Kigali, et 27 pour le Protocole d’accord sur la libre circulation des personnes et le passeport africain.

Notre pays a signé à la fois l’Accord sur la ZLECAf, le Protocole d’Accord sur la libre circulation des personnes et le passeport africain, et la Déclaration de Kigali.

Les Ministres ont affirmé qu’en vue d’assurer la mise en œuvre réussie et le suivi de la ZLECAf et tirer pleinement profit du marché unique africain, il serait nécessaire de mettre en place sous la tutelle du Ministère du Commerce :

–     Une Commission nationale chargée de se pencher sur toutes les questions relatives à la mise en œuvre et au suivi de l’Accord de la ZLECAf. Cette Commission pourrait être composée des ministères en charge du Commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture, l’Elevage, des Pêches, du Budget, de l’Economie, des Transports, des Postes et Télécommunications, de la Justice, des Affaires Etrangères, du Plan, du Tourisme, et des structures ci-après: la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat de Guinée (CCIAG), la Chambre de l’Agriculture, le Patronat guinéen, la Société civile et l’Assemblée nationale ;

–    Prévoir des ressources pour l’opérationnalisation de cette Commission et renforcer la représentativité de l’équipe de négociations ;

–    Exécuter des études sur les impacts de la ZLECAf sur l’économie guinéenne afin que les recommandations qui en résulteront aident à entreprendre les réformes idoines pour entre autres :

– Compenser les modestes pertes de recettes douanières ;

– Mettre en place des infrastructures liées au commerce ;

– Minimiser les coûts de production pour les PME ;

– Améliorer les capacités de production et la compétitivité ; et

– Attirer l’investissement direct étranger.

 

Au cours des débats, les observations ont porté sur la nécessité d’élargir à la Banque Centrale et aux Ministères en charge de l’Action sociale et de l’Environnement,  la Commission nationale chargée de se pencher sur toutes les questions relatives à la mise en œuvre et au suivi de l’accord de la ZLECAf;

Au terme des débats, le Conseil a apporté son soutien aux Ministres et recommandé la mise en place d’une Commission nationale pour préparer la mise en œuvre et le suivi de la Zone de Libre Echange afin de tirer pleinement profit du marché unique africain.

AU TITRE DES DECISIONS

A l’issue des débats sur les différentes questions suscitées, le Conseil a décidé ce qui suit :

  1. Le Conseil approuve la Politique Nationale de l’Eau présentée par le Ministre de l’Energie et de l’Hydraulique.
  2. Le Conseil approuve le projet de Loi portant Promotion et Protection des Personnes Handicapées en République de Guinée présenté par la Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, sous réserve de la prise en compte des observations formulées. Le Conseil invite la Ministre à se rapprocher du Secrétaire Général du Gouvernement, pour la mise en forme juridique du texte.
  3. le Conseil approuve la Projet de Loi portantorganisation du Transport Routier et des Intermédiaires de Transport (LOTRIT), présenté par le Ministre des Transports sous réserve de la prise en compte des observations formulées. Le Conseil invite le Ministre à se rapprocher du Secrétaire Général du Gouvernement, pour la mise en forme juridique du texte.
  4. Le Conseil décide la mise en place d’une Commission nationale chargée de traiter toutes les questions relatives à la mise en œuvre et au suivi de l’accord de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf).

AU TITRE DES DIVERS     

Le Secrétaire Général du Gouvernement a informé qu’en prélude à la tenue au mois d’avril de la Session des Lois de l’année 2018, les Ministres devront transmettre les exposés de motif des Conventions, Protocoles et Accords à l’Assemblée Nationale dans les meilleurs délais.

Le Ministre en charge des Télécommunications a informé des actes de sabotage de citoyens sur certaines installations de télécommunications dans la ville de Conakry à travers des coupures de câbles ou de dépôt et d’incinération des ordures dans les chambres techniques souterraines. Il a également rappelé que ces actes qui portent atteinte aux installations et à la continuité de fourniture de  services de téléphone et Internet, sont punies par la Loi.

Le Ministre en charge des Sports a informé de l’organisation du Championnat d’Afrique de la Zone 2 de Boxe, doté du trophée Malick CONDE. Le Championnat a connu la participation de 12 pays sur 15. Au total, 30 médailles ont été décernées dont 10 en Or, 10 en Argent et 10 en Bronze. Au terme de la compétition, la Guinée a remporté 5 médailles d’Or, 3 d’Argent et 2 de Bronze.

Le Ministre du Commerce a informé que la Guinée sur le financement de l’AFD et l’Ambassade de France dans le cadre du programme d’accompagnement, la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat de Guinée (CCIAG) a mis en place un fichier consulaire avec une base de données de 40 000 Entreprises enregistrées en Guinée.

La Ministre des Travaux Publics a informé du lancement officiel des travaux de reconstruction de la route nationale N1 tronçon Coyah-Dabola, prévu pour le 19 avril 2018.

Elle a également informé du lancement des travaux de construction des 2 ponts sur le Koussi entre Télémélé et Pita et le Milo entre Kérouané et Banakoro, dans la 2ème quinzaine d’avril 2018.

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a informé que, le mardi 27 mars 2018, trois chercheurs guinéens ont été distingués lors de la cérémonie officielle de remise des prix aux Lauréats et Ambassadeurs du Next Einstein Forum (NEF) 2018 à Kigali. Il s’agit de Dr Abdoulaye Baniré Diallo, Mamadou Kaba et Alpha Kabinet Keita.

Le Conseil des Ministres

 Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

Indemnisation des victimes: Dalein répond à Lansana Kouyate 

Depuis 2011, des militants de l’opposition guinéenne se font tuer par balles, pendant les manifestations pacifiques organisées  par cette dernière, alors  que  de l’autre côté les  commerçants aussi ont vu leurs  biens pillés dans les mêmes circonstances.

Depuis, l’opposition républicaine ne cesse de réclamer que ces victimes soient indemnisées. À chaque manifestation,  Cellou Dalein Diallo et ses paires exigent l’indemnisation des victimes de pillages ainsi qu’aux parents de victimes. Ce point figure dans tous les accords de sortie de crise signés entre le président de la République Alpha Condé et son principal opposant.

Invité d’une radio de la place ce mardi, le président du Parti de l’Espoir et du Développement National (PEDN), Lansana Kouyate ( un autre opposant qui se trouve actuellement hors du pays) a demandé à Cellou Dalein Diallo, de renoncer à son budget de chef de file de l’opposition pendant une année pour dédommager les victimes des manifestations politiques .

Réponse du berger à la bergère , Cellou Dalein ne passe pas par mille chemins.

«Cette indemnisation n’a pas qu’un volet matériel ou financier. C’est aussi un soutien moral. Lorsque l’État qui est  chargé de la protection des citoyens constate qu’il a failli à sa mission, qu’il n’a pas pu assurer la sécurité des citoyens dans les manifestations pacifiques, décide de soulager les victimes, ce n’est pas le montant qui est là qu’il faut voir, c’est la compassion du gouvernement. En ce qui concerne le président de l’Ufdg, les militants savent qu’avec ou sans budget de chef de file de l’opposition, je fais ce que je peux. La preuve, lorsqu’on nous a attribué les frais de réparation de nos domiciles qui avaient été violé et détruit en septembre 2009, le fonds que j’ai reçu, je l’ai mis à la disposition d’une ONG humanitaire pour venir en aide aux victimes et je suis toujours au chevet des gens pour apporter ce que je peux», s’est défendu le principal opposant de Alpha Condé .

Pour lui , ce sont ces actions qui justifient l’attachement de sa base «malgré toutes les tentatives de déstabilisation dont l’Ufdg fait l’objet».

Rencontre Alpha Condé-Cellou Dalein: les opposants appellent au respect des accords 

L’opposition républicaine s’est réunie autour de son président pour féliciter et encourager le chef de file de l’opposition pour avoir rencontrer le président de la République en vue de trouver une solution à la crise qui mine le pays. Selon Alhouseiny Makanera Kake , les opposants au régime Condé se réjouissent des résultats issus de cette rencontre.

«Lors de cette rencontre, il a été convenu l’application sans délai des accords du 12 octobre 2017. L’opposition républicaine invite  ses militants à rester vigilants et mobiliser. Le respect des accords doit être l’affaire de tous. Beaucoup d’observateurs pensent que l’opposition se fait rouler, ce n’est pas l’opposition qui se fait rouler, c’est celui qui roule l’autre qui se fait rouler lui même. Chaque guinéen a son rôle à jouer pour l’application de ces accords. Dans un pays, où il n’y a pas de paix et de justice, il n’y aura pas de développement sans justice et sans paix il n’y a pas de confiance quand les engagements pris ne sont pas respectés….» a fait savoir le porte parole de l’opposition .

«Celui qui ne respecte pas ses engagements, c’est à celui là qu’on doit envoyer les critiques et c’est lui qu’on doit obliger afin qu’il respecte ses engagements…», a-t-il ajouté.

Pour beaucoup d’observateurs, les rencontres entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo ne produisent aucun effet. Alhouseiny Makanera Kake ,lui, a une autre vision.

«Nous estimons que ces rencontres ont été beaucoup utiles car sans ces rencontres on aurait pas eu les législatives, on aurait pas eu les élections locales. Le code électoral n’est pas le problème c’est le fait qu’il a été violé, sinon même les élections nationales, le recours c’est à un seul niveau qui est la cour constitutionnelle. Si on a pas respecté la loi en amont , on ne peut pas la respecter en avale..» , a dit l’ancien ministre des télécommunications.

Pour maintenir la pression sur le pouvoir, les députés de l’opposition avaient décidé, lors d’une planaire, de bouder l’ouverture de la session des lois à l’Assemblée Nationale. Selon Makanera, cette décision n’est plus considérée.

«Les députés de l’opposition guinéenne seront présents à l’Assemblée Nationale pour assister à l’ouverture de la session des lois.»

 

 

Decrispation de la crise post électorales: Alpha Condé reçoit Sidya Touré 

Le président de la République Alpha Condé poursuit ses consultations avec les forces vives du pays notamment les partis politiques et regroupements de partis politiques.

C’est dans ce cadre qu’il a reçu le mercredi 4 avril 2018 au palais Sekhoutoureya, Sidya Touré, le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR). Le haut représentant du chef de l’État était accompagné de ses alliés (UPG, GDE et PRPG).

Après des «échanges fructueux et francs » relatifs à la situation intérieure du pays en générale et à la crise postélectorale en particulier, un communiqué a sanctionné la rencontre.

Selon ce communiqué, il a été retenu ce qui suit :
1-      De privilégier le dialogue et la concertation pour régler toutes les divergences dans la vie politique nationale. Dans cet esprit, l’Union des Forces Républicaines, troisième groupe parlementaire de l’Assemblée nationale, a décidé de rejoindre le comité de suivi de l’accord politique.

2-    De demander au comité de suivi du dialogue de l’accord politique d’octobre 2016 de trouver une solution au différend électoral. L’UFR a des revendications qui concernent sur 4 communes urbaines et 7 communes rurales sur les 342 que compte le pays.

3-      Le président de la République demande au comité de suivi de mettre en œuvre  avec diligence, l’accord politique d’octobre 2016 notamment.

4-    L’adoption de la loi sur la CENI à la prochaine session des lois de l’Assemblée nationale.

5-    L’audit et l’assainissement du fichier électoral avant les prochaines élections législatives.

6-    De tout mettre en œuvre pour identifier les différents responsables de toutes les violences qui ont entrainé mort d’homme et causé d’importants dégâts matériels, qui qu’ils soient, afin de les traduire devant les cours et tribunaux du pays.

7- D’apporter une assistance aux victimes et à leurs familles, nonobstant les  indemnisations légales.

8-    Egalement le Président de la République a pris note de la nécessité d’améliorer le code électoral à l’une des façons tirées des trois derniers scrutins et réévaluer la charte des partis politiques.

Labé : des gendarmes accusés blessé un motard à Tountouroun

Des agents de la Gendarmerie régionale chargés de la Sécurité routière sont accusés d’avoir fait tomber et blesser un motard au niveau du Poste de contrôle de Tountouroun, situé à 15 Km au Nord du chef-lieu de la préfecture de Labé, rapporte le correspondant régional de l’AGP.

Cet accident a eu lieu, dimanche, 1er avril 2018, aux environs de 17 heures TU. La victime, Amadou Lary Bah, vendeur de bétail domicilié au quartier Tata I de la Commune Urbaine (CU) de Labé, s’en est tirée avec des blessures à la tête et certains endroits du corps. Il a été transporté d’urgence à l’Hôpital régional de Labé.

«Ce n’est pas la première fois que ces agents ont commencé à me poursuivre. Cela fait deux (02) ans que nous nous suivons sur cette route. Ils m’ont fait tomber aujourd’hui, parce qu’ils savent que j’ai de l’argent. Ils voulaient me tuer pour prendre mon argent. Heureusement, dès que je suis tombé, les femmes sont venues à mon secours. Avant même que je ne me relève, certains sont venus prendre mon sac pour le ramener chez moi. C’est difficilement que je me suis relevé. Les gens me croyaient déjà mort», a accusé ce vendeur de bétail.

Interrogé sur ces accusations portées contre ses agents, le chef d’Escadron Mohamed Lamine Fofana, commandant de la Compagnie de la Sécurité Routière de Labé, a donné sa version des faits.

«Il parait que le motard est venu avec une allure pernicieuse. Il a dépassé le barrage sans être soumis à un contrôle de la Gendarmerie. Dès qu’il a vu la présence de la Gendarmerie à Tountouroun, il a multiplié les vitesses, il est venu passer. Il n’a pas été sifflé, il n’a pas été arrêté, il n’a pas été soumis à un contrôle. C’est après son passage qu’il est allé se buter sur un dos-d’âne. Il a été propulsé par le choc, il est allé tomber au bas-côté de la chaussée. Ce qui s’est passé.

Avec son allure, les agents ont compris qu’il ne voulait pas se soumettre à un contrôle, ils l’ont laissé passer. Je suis surpris d’apprendre que la Gendarmerie a frappé un citoyen jusqu’à l’arracher une dent. Je m’inscris en faux contre cette accusation», a expliqué l’officier de la Gendarmerie routière de Labé.

Il semble alors, que c’est lorsque les agents sont venus au secours que le motard s’en est pris au premier homme en uniforme qu’il a vu à côté de lui : «C’est notre rôle. Quand il y a un accident nous partons pour constater et réunir tous les éléments constitutifs pour envoyer à qui de droit», a ajouté le commandant de la Gendarmerie.

Pour convaincre que ses agents ne sont pas responsables de cet accident, le chef d’Escadron Mohamed Lamine Fofana fait allusion à l’attitude observée par les riverains de cette Route nationale Labé-Mali, qui ont vécu la scène.

«C’est une route publique. Celui qui veut, il gare, celui qui ne veut pas il continue. Nous n’avons pas de motos pour pourchasser les usagers. L’accident s’est passé au vu et su de tout le monde. Et les citoyens n’ont pas réagi contre la Gendarmerie, parce qu’ils savent que ce n’est pas la faute des gendarmes», a-t-il insisté.

Contacté par l’Agence Guinéenne de Presse, lundi, 02 avril 2018, un citoyen de Tountouroun a confirmé la version de la Gendarmerie sous le couvert de l’anonymat.

«Ma femme attendait un véhicule de transport en commun au niveau de ce barrage de contrôle. Elle cherchait à revenir en ville. Elle m’a expliqué cet accident. C’est le motard qui est allé se buter sur le dos-d’âne, parce qu’il ne voulait pas s’arrêter. Mais, ce que je te dis là, c’est entre nous. Je ne le dis pas au journaliste», a-t-il confié.

Boké : il se réclame fils aîné d’un ancien combattant de l’Armée Française

Le soldat Doumbouya Boké, ‘’ancien combattant de l’Armée française’’, avait intégré la vaillante Armée française avec le numéro matricule, 17430, Classe 47, selon le fils aîné du guerrier, Gaoussou Doumbouya, enseignant de son état.

Né en 1926 au quartier Coréra dans la Commune Urbaine (CU) de Boké, d’après son fils, le vieux Doumbouya Boké touchait sa pension française jusqu’au 27 mars 1999, date de sa mort.

«Depuis cette date nous n’avons, même une seule fois, bénéficié de la pension de notre défunt père. Nous n’avons aucun de ses papiers par rapport à sa pension. Son ami Ibrahima Camara, ancien payeur des pensions au niveau de la préfecture de Boké, est aussi décédé en 2011. C’est ce qui fait que nous avons effectué plusieurs démarches en vain. …», a expliqué notre interlocuteur.

Il a poursuivi : «Maintenant nous avons urgemment besoin de récupérer tous les papiers de notre père, les envoyer à nos frères vivant en France pour réactiver le dossier et tirer l’affaire au clair».

Interrogé sur la situation, le patriarche de Boké, l’un des anciens combattants de l’Armée française, Thémou Kalissa a confié à notre correspondant :

«Je n’ai pas connu Doumbouya Boké, mais si un ancien combattant français meurt, sa 1ère épouse peut directement prendre sa pension. Et si cette dernière décède, c’est le fils aîné de la famille qui la succède, etc.…».

Mais, a-t-il témoigné, «la pension destinée aux anciens soldats ayant combattu aux côtés de la France ne se coupe jamais. Sa famille peut s’adresser aux responsables du services des Pensions qui disposent tous les dossiers intéressant les anciens combattants français…».

Koundara : une dizaine de cases consumées par les flammes à Sambaïlo

Une dizaine de cases et leurs contenus sont partis en fumée dans la journée du samedi, 31 mars 2018, à Sambaïlo-centre dans la Commune Rurale (CR) de Sambaïlo, préfecture de Koundara, rapporte le correspondant de l’AGP sur place.

Ces dégâts serraient partis d’un four à carbonisation allumé non loin de l’agglomération, dont le feu a été attisé par l’effet d’un vent violent.

Selon les services techniques de la place, c’est un vent violent qui a été à l’origine de la propagation des flammes vers les concessions voisines.

Les victimes, Aïssatou Boiro, ménagère, Djénabou Baldé, Môdi Sally Sow, Fatou Djawo, pour ne citer que cela, ont tous perdus de leurs biens et matériels.

A rappeler, que ce phénomène en répétition avec le même corollaire de dégâts matériels enregistrés a été signalé également dans le district de Sambaldé, jeudi, 29 mars 2018, où dix (10) cases d’habitation et leurs contenus sont partis en fumée.

Dans le village de Thiankounbali, au nord-ouest de Sambaïlo, d’importantes habitations ont été emportées par les feux.

En cette période d’extrême chaleur, dans le Badiar (Contrée de Koundara) présentement, les vents violents ont été tout en effet signalés. La gestion des feux semble devenir un sujet de préoccupation des populations locales.

Informé de la triste nouvelle, le préfet de Koundara, Hassane Sanoussy Camara, accompagné de ses proches collaborateurs, se sont rendus aux chevets des victimes pour leur témoigner leur compassion.

Boké: Lancement d’un projet de sensibilisation et d’animation sur la sécurité routière en faveur des communautés

Un projet de sensibilisation et d’animation sur la sécurité routière en faveur des communautés a été officiellement lancé, mardi, 03 avril 2018, dans la préfecture de Boké, sur la concession de la Société minière, Guinée Alumina Corporation (GAC) du corridor Commune Urbaine (CU) de Boké, Communes Rurales (CR) de Kolaboui, Kamsar, Sangarédi et Tanènè, rapporte le correspondant de l’AGP sur place.

La cérémonie de lancement a été présidée par le préfet de Boké, Aboubacar M’Bopp Camara, en présence du syndicat des Transporteurs des mototaxis et d’engins lourds, la Direction générale de GAC, des représentants de la Police et de la Gendarmerie routières, ainsi que ceux des établissements scolaires.

Selon les organisateurs, «cette rencontre de quatre (04) jours vise à prévenir des risques d’accidents mortels à travers des causeries éducatives, des séances de sensibilisation et de formation des pairs éducateurs».

Mis en œuvre par le Club des Amis du Monde (CAM), basé dans la préfecture de Boké, le projet est initié et entièrement financé par GAC, une société minière, a-t-on ajouté.

Sur des T-shirts portés par les animateurs et autres participants, l’on peut lire : «Alcool plus conduite, est égal à accident, attachez vos ceintures pour préserver des vies, arrêtez-vous si vous êtes fatigués, la sécurité routière, nous sommes tous concernés…».

Pour le chef d’antenne du CAM à Boké, Alsény Camara, «l’initiative consiste également à préserver des vies humaines dans la préfecture de Boké, considérée à la fois, comme une localité de convoitise et un pôle d’attraction».

De son côté, le représentant Relations Gouvernementales au niveau de GAC, Misbaou Bah a réitéré la volonté de la Direction générale de son institution qui, selon lui, attache du prix à la protection et à la conscientisation des communautés riveraines.

A la cérémonie de lancement des activités de la sensibilisation et de l’animation, le préfet de Boké, Aboubacar M’Bopp Camara a espéré, que cette stratégie avancée de la société GAC permettra de sauver des vies humaines avec la fluidité de la circulation routière dans sa préfecture.

Selon lui, «former les transporteurs et les sensibiliser sur le respect du Code de la route, c’est de les amener à adopter des comportements responsables et participatifs, pour freiner la flambée des accidents de la circulation dans la préfecture de Boké».

Labé accueille la deuxième Session 2017 du Comité Technique Préfectoral de la Santé

La deuxième Session 2017 du Comité Technique Préfectoral de la Santé (CTPS) de Labé a lancé ses travaux, dans la matinée du mardi, 03 avril 2018, sous la présidence du secrétaire général chargé des Affaires Administratives et Financières (AAF) de la préfecture de Labé, Mamadou Traoré, rapporte le correspondant de l’AGP près le Gouvernorat de la Région Administrative (RA) de Labé.

Elle regroupe 54 participants, composés de personnels de Santé des secteurs publics et privés, des représentants des communautés et des partenaires au développement impliqués dans la mise en œuvre de la politique sanitaire du gouvernement guinéen.

Pendant cette deuxième Session du CTPS de Labé pour l’année 2017, les principaux acteurs concernés vont débattre de tous les problèmes du semestre écoulé, afin d’y apporter des solutions idoines pouvant améliorer le fonctionnement des structures de Santé de la préfecture.

«Pendant ce CTPS, nous allons discuter des résultats obtenus par les structures dans les domaines liés aux Soins de Santé Primaires (SSP), à la gestion des maladies à potentiel épidémique, aux résultats de l’Hôpital régional, à l’approvisionnement des structures de Santé en médicaments, aux résultats des structures privées et aux différentes présentations des partenaires», a précisé le directeur préfectoral de la Santé (DPS) de Labé, Dr El hadj Mamadou Hady Diallo.

Pour sa part, le directeur régional de la Santé de Labé, Dr El hadj Mamadou Houdy Bah a invité les participants à rompre définitivement avec les mauvaises habitudes, au sortir de cette rencontre.

«Dans son rapport, un chef de Centre de Santé (CS) peut vous dire qu’il a vacciné 120 enfants en BCG, quand vous vérifiez avec son cahier de pointage vous trouvez qu’il n’a pointé que 100 enfants. En voulant vérifier avec les fiches de vaccination, tu ne retrouves que 50. Finalement, tu te demandes où se trouve la vérité», a regretté le directeur régional de la Santé de Labé.

Sur la même lancée, le secrétaire général chargé des AAF de Labé, Mamadou Traoré a invité les chefs de CS de la préfecture, à s’efforcer à ce que les documents qu’ils tiennent retracent les activités menées effectivement sur le terrain.

En marge de ce CTPS, les agents de santé discuteront aussi des préparatifs des prochaines Journées Nationales de Vaccination (JNV).

Hausse du prix des denrées sur le marché de la préfecture Labé

Les citoyennes de Labé ont remarqué, ces dernières semaines, une légère augmentation du prix de plusieurs denrées de premières consommations sur le marché de la préfecture, rapporte le correspondant de l’AGP sur place.

Les avis divergent sur cette nouvelle donne au sein de l’opinion. Certains citoyens pensent que cette augmentation est liée à l’Accord entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG). Tandis qu’au marché, les revendeuses parlent de la rareté dans l’approvisionnement.

«Ces derniers jours nous avons augmenté le prix du kilo de la pomme de terre et de l’oignon. Avant, l’oignon était à 6000GNF le kilo, et maintenant il est remonté à 7000GNF», a expliqué Dame Souadou, une vendeuse à Yènguèmè (marché des légumes, feuilles et fruits…), tout en précisant que cela arrive souvent.

«Il y a eu une petite augmentation comme d’habitude. Et cette augmentation est due à une rupture, provoquée du fait de la rareté et du fait qu’une bonne quantité d’oignons aient pourri ces derniers temps à Conakry. Et donc, certains commerçants se sont réservés pour l’instant», a soutenu un autre vendeur d’oignons.

A coté de l’oignon d’autres denrées ont aussi connu une légère augmentation à Labé.

«Vendue auparavant à 275.000GNF le carton, la mayonnaise Bama est vendue, aujourd’hui, à 300.000GNF, même si d’autres diminuent 5.000 sur le prix. Le savon Diama aussi, à notre surprise, a grimpé un peu. Avant ont l’achetait à 106, mais maintenant nous l’obtenons entre 110 et 111.000 GNF. Même les jus Vimto ont augmenté depuis Conakry», a fait savoir Sétigui Sissoko.

Guinée: Mamadouba Yakha Camara nouveau sous-préfet de Kolaboui

La sous-préfecture de Kolaboui à 22Km du chef-lieu de la préfecture de Boké a été, dans un passé récent, le théâtre de plusieurs manifestations de jeunes femmes réclamant le départ de leur sous-préfet, Youssouf Manè.

C’est suite à cette multitude de crises sociales que le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (ATD), Général Bouréma Condé, à travers la Décision N°0013 du 03 avril 2018, a procédé à la nomination de Mamadouba Yakha Camara, ancien sous-préfet de Kanfrandé, dans la même fonction à Kolaboui en remplacement de M. Youssouf  Manè admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Ainsi, le sous-préfet adjoint de la sous-préfecture de Tintioulén (Kankan), Sadamoudou Camara est nommé sous-préfet de Kanfrandé en remplacement de Mamadouba Yakha Camara, muté.

A souligner, que les préfectures de Gaoual et Koundara dans la Région Administrative (RA) de Boké ne sont pas en marge de ce remaniement.

Désormais, la sous-préfecture de Koumbia (Gaoual) va être administrée par M. Alsény Diallo, précédemment en service à la Direction Nationale de l’Administration du Territoire (DNAT) en remplacement du commandant Ansoumane Camara, mis à la disposition de son Unité d’origine, précise la Décision.

Toujours selon la Décision du ministre de l’ATD, Fodé Camara précédemment en service à la DNAT, est nommé sous-préfet de Tèrmèssè (Koundara) en remplacement de Souragata Sanè admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Enfin, M. Ibrahima Koné, précédemment sous-préfet de Boulliwel (Mamou), est affecté à Saréboïdo (Koundara) comme sous-préfet, en remplacement du capitaine Abdel Kader Camara mis à la disposition de son Unité d’origine.

A noter, que la lecture de la présente Décision a été faite par le secrétaire général chargé des Affaires administratives de la préfecture de Boké, El hadj Lancinè Diakité, sur instruction du préfet, Aboubacar M’Bopp Camara. Ceci, après la montée des couleurs en présences des cadres préfectoraux.

Mines : première session pour le comité interministériel de suivi des projets miniers intégrés

Le ministère des Mines et de la Géologie a tenu  ce mercredi 4 avril 2018  la première session du comité interministériel de suivi des projets miniers intégrés (CISPMI). Cette rencontre s’est déroulée dans la salle de conférence du département ministériel.

Elle a eu lieu en présence des ministres Abdoulaye Magassouba des Mines et de la Géologie, Oyé Guilavogui des Transports, Dr Ibrahima Kourouma de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, Boubacar Barry de l’Industrie et Aissiatou Baldé de l’Environnement.

Selon la coordinatrice du secrétariat permanent,  ce comité interministériel à traiter de façon accéléré et faire le suivi des dossiers des projets miniers intégrés.

« Le comité interministériel de suivi des projets miniers intégrés a pour mission de coordonner et de suivre la mise en œuvre des projets miniers intégrés (mines et infrastructures), identifier et de prendre des mesures nécessaires à la réalisation rapide des projets miniers intégrés ; Donner des orientations et, le cas échéant, prendre des décisions qui ont pour but de permettre d’engager les structures compétentes« , a-t-elle fait savoir.

Le ministre des Mines et de la Géologie, Abdoulaye Magassouba a remerciée les uns et les autres d’avoir pris part à la rencontre.

« Cette session interministérielle de suivi des projets miniers et intégrés avait pour objectif de faire le point de l’opérationnalisation de tout le dispositif de facilitation de la mise en œuvre des projets miniers et intégrés. Parce que comme le savez, le Président de la République, dans le cadre des reformes engagées dans le secteur minier a décidé au depuis de l’année 2015, de mettre en place ce comité interministériel pour que tous les ministères impliqués dans la réalisation de ces projets qui impliquent non seulement le côté minier, mais aussi la réalisation d’infrastructures pour que tous ces ministères là puissent agir ensemble de façon efficace pour accélérer la mise en œuvre de ce projet« , a-t-il déclaré.