Guinée: une compagnie russe retenue pour la Fabrication des wagons destinés au projet de RUSAL

La Société Unie RUSAL, l’un des plus grands producteurs d’aluminium au monde, annonce le début de la livraison des wagons-trémies dans le cadre de la réalisation de la première étape du projet bauxitique Dian-Dian en Guinée. Suite aux résultats d’un appel d’offres international lancé par RUSAL, l’entreprise russe la Société de Production et de Recherche Appliquée “United Wagon Company” a été proclamée vainqueur.

Il s’agit d’un total de 114 wagons-trémies qui seront exploités pour transporter la bauxite extraite par RUSAL sur le plus grand gisement au monde Dian-Dian dans la région de Boké. La conception de ces wagons-trémies a été faite par le « Centre panrusse de recherche scientifique dans le domaine de la technologie du transport » (une branche de la Société de Production et de Recherche Appliquée “United Wagon Company”). Les options des wagons sont conformes aux standards du réseau ferroviaire américain AAR, y compris les dimensions de gabaries, les bogies et l’équipement de couplage et de freinage automatique. Les wagons seront fabriqués pour résister aux conditions d’usure abrasive et corrosive accrue, en tenant compte du climat tropical de ce pays africains. Ces wagons-trémies seront produits par l’usine TikhvinSpetsMash (encore une branche de la Société de Production et de Recherche Appliquée “United Wagon Company”).

« Le développement du projet Dian-Dian évolue conformément au chronogramme établi. La mise en place de notre propre parc de wagons-trémies va assurer la stabilité du transport de la bauxite à partir de la mine jusqu’au port de transbordement. La collaboration avec une compagnie russe dans le cadre de la réalisation de notre projet international Dian-Dian est un exemple concret de nos capacités concurrentielles et de la pertinence de nos compétences aussi bien dans le domaine minier que celui de l’industrie mécanique », – a souligné le Directeur des affaires d’alumine de la Société Unie RUSAL, Yakov ITSKOV.

Le wagon-trémie destiné au transport de la bauxite a une capacité de charge maximale de 101,5 t. et le volume de chargement de 54 м3. L’avantage majeure du wagon-trémie qui le distingue fondamentalement des analogues sur le marché, réside dans son équipement avec un système unique de déchargement à grande vitesse dans l’espace inter-rails du type «compartiment à bombes» (2 écoutilles de chaque côté du wagon avec une longueur totale de 5,5 m). Le train de roulement du wagon-trémie avec une charge axiale de 32,5 tonnes est conçu pour un chemin de fer d’une largeur de 1435 mm.

Маxim KOUZEMTCHENKO, Directeur général adjoint chargé du développement des affaires la Société de Production et de Recherche Appliquée “United Wagon Company”, a noté : «Pour obtenir ce marché en Guinée des industriels de la Russie, de l’Amérique du Nord, de la Chine, de l’Afrique du Sud et de l’Ukraine ont concourut. Dans cette concurrence de haut niveau nous avons proposé la meilleure offre et nous avons gagné. Je suis certain, que nos compétences productives et technologiques de renommé international permettront à “United Wagon Company” de renforcer dans le futur sa présence sur le marché global de fabrication de wagons».

RUSAL opère en République de Guinée depuis 2001. Elle est l’un des plus grands investisseurs étrangers dans ce pays. En Guinée, RUSAL possède la Compagnie des Bauxites de Kindia (CBK), ainsi que l’usine de bauxite et d’alumine Friguia. De plus, RUSAL continue la mise en œuvre d’un projet visant à développer le plus grand gisement mondial de bauxite de Dian-Dian dans la région de Boké.

Informations sur la société

RUSAL (www.rusal.ru) est le leader mondial du secteur de l’aluminium. En 2016, la société représentait environ 6,2% de la production mondiale d’aluminium et 6,5% de la production mondiale d’alumine. La société emploie environ 61 000 personnes. RUSAL est présent dans 20 pays du monde sur 5 continents. La société vend ses produits principalement sur le marché européen, en Amérique du Nord, en Asie du Sud-Est, au Japon, en Chine et en Corée. Les actions ordinaires de RUSAL sont négociées à la bourse de Hong Kong (code commercial 486). Les certificats mondiaux représentatifs d’actions ordinaires de RUSAL sont négociés sur la plate-forme professionnelle d’échange Euronext de Paris (selon le Règlement S, le code commercial est RUSAL; selon la Règle 144A, le code commercial est RUAL). Les actions ordinaires de RUSAL et les certificats de dépôt russes émis sur les actions de la société sont négociés à la bourse de Moscou (codes commerciaux RUAL et RUALR, respectivement).

Locales guinéennes: le RPG et l’UDG en tête, selon les premières tendances

Le parti au pouvoir en Guinée, le RPG Arc-en-ciel, et le principal parti d’opposition, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), sont sortis du lot, selon les premières tendances des élections locales du 4 février 2018.

En attendant le dernier lot des résultats partiels définitifs du scrutin, le parti présidentiel et son rival ont fait le plein dans leur fief respectif et un peu partout en Guinée.

Dans certaines communes urbaines, le RPG Arc-en-ciel et l’UFDG ont obtenu le même nombre de sièges, notamment à Kindia, 17 sièges chacun, et à Matoto, 14 sièges chacun.

Dans d’autres circonscriptions, les deux partis se tiennent de près comme à Dixinn, une des cinq communes de Conakry où le RPG a 14 sièges contre 13 pour l’UFDG.

A Labé, fief du principal parti d’opposition, l’UFDG a obtenu 32 sièges contre 2 pour le RPG.

A Siguiri, un des fiefs du parti au pouvoir, le RPG a raflé 19 sièges contre 3 pour l’UFDG.

Après ces deux partis, l’Union des forces républicaines de l’ancien Premier ministre, Sidya Touré, et haut représentant du chef de l’État, joue le « faiseur » de roi.

Même cas pour l’Union démocratique de Guinée (UDG) du richissime homme d’affaires, Elhadj Mamadou Sylla, ex allié du pouvoir, qui a fait une percée remarquable en Basse-Guinée.

Enfin, il y a les candidats indépendants, qui ont créé la surprise en remportant le scrutin à Kaloum, une des cinq communes de Conakry, Faranah, Boffa et Coyah.

Immigration clandestine : 157 guinéens rapatriés de la Libye

157 migrants guinéens en provenance de Libye sont arrivés à l’aéroport de Conakry-Gbessia à 19h30 ce mardi 13 février 2018. Ils ont été accueillis par les équipes de l’Organisme des Nations Unies chargé des migrations (OIM), du Service National des Affaires Humanitaires (SENAH), des représentants des ministères des Affaires étrangère et de l’Action sociale ainsi que des représentants de la Délégation de l’Union européenne en Guinée.

Parmi les migrants de retour, 10 cas vulnérables, 4 mineurs non-accompagnés, 13 femmes, 6 enfants dont 2 bébés. En Libye, ces migrants étaient détenus dans les centres de Trig al Matar (Tripoli) et Zouara (ville portuaire proche de la frontière tunisienne). L’Ambassade de Guinée en Libye a facilité leur identification et l’obtention des documents de voyage. Avant le départ, l’OIM a effectué des entrevues préparatoires et des examens médicaux, les migrants ont reçu ensuite une assistance supplémentaire sous forme de kits, comprenant des vêtements et des chaussures. 2 cas médicaux ont été accompagnés à leur arrivée par le Ministère de l’Action Sociale et conduit à la Clinique Jean-Paul II dans une unité de soin dédiée aux migrants de retour, 21 autres cas montrant des signes de pathologie légère sont été pris en charge par le médecin de l’OIM.

À leur arrivée, l’OIM a procédé à leur enregistrement et profilage, à la distribution d’effets de toilette et a fourni une assistance psycho-sociale aux personnes vulnérables en collaboration avec les agents du Ministère de l’Action sociale. Chaque personne retournée a également reçu une enveloppe d’un équivalent de 50€ pour financer ses besoins immédiats, incluant le transport pour rentrer à la maison, ainsi qu’un téléphone et une puce, pour les recontacter ultérieurement et engager le processus de réintégration. Les migrants originaires de l’intérieur du pays ont été hébergés par le SENAH au Centre de transit de Matam. Ils pourront ensuite rejoindre leur destination finale.

Le vol arrivé mardi est le quinzième organisé par l’OIM pour des migrants guinéens en provenance de Libye. Ces retours volontaires s’inscrivent dans le cadre du Projet « renforcement de la gouvernance des migrations et de support à la réintégration des migrants en République de Guinée financé par l’Union européenne, plus spécifiquement par le Fonds Fiduciaire d’Urgence en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière, pour un montant de 45,22 milliards GNF (5,4 millions EUR). Lancé en avril 2017, ce Projet est mis en œuvre par l’OIM sur une période de trois ans et sur une couverture géographique incluant six régions administratives de la Guinée : Conakry, Boké, Mamou, Labé, Kankan et N’Zérékoré. L’OIM assiste les migrants retournés, selon leur profil et leurs besoins, rendant possible la création d’une petite entreprise, l’implication dans une initiative entrepreneuriale collective et/ou communautaire, le suivi d’une formation professionnelle. À ce jour, 4 196 migrants ont pu rentrer en Guinée dans le cadre du l’initiative FFUE-OIM.

Conakry, le 14 février 2018

 

Appel à manifester au siège de Jeune Afrique contre François Soudan

Je condamne catégoriquement les propos mensongers et irresponsables tenus par le journaliste François Soudan dans son article ‘’Élections en Guinée : la rue contre les urnes’’ de JA publié le 12 février 2018.

A cet effet, je propose à nos compatriotes vivant en Europe et qui sont soucieux de la paix et de la démocratie dans notre pays, d’aller au siège du journal Jeune Afrique aux 57 bis, rue d’Auteuil 75016 Paris, pour dénoncer avec des slogans et pancartes les attitudes de ce journaliste pyromane.

Il serait opportun également de solliciter des temps d’antenne auprès des médias pour réagir fermement aux propos de ce mercenaire médiatique. Il ne s’agira pas de lui contester le droit de vendre sa plume au plus offrant (sa liberté de raconter des ragots), mais de faire ressortir au grand jour son agenda et le potentiel de risque que ses chiffons d’article représentent pour la stabilité de notre société.

Ce n’est un secret pour personne qu’il est la solde de tous les despotes africains qui lui commande des articles taillés à la mesure de leur agenda. Comme il l’a fait ailleurs, il risque de contribuer à déstabiliser notre pays à travers ses mensonges, inepties et incitations à la haine inter-ethnique.

C’est pourquoi, il faut urgemment engager des actions pour le dénoncer afin de freiner l’élan de ses clients guinéens. Toutes ses actions contribuent à assoir un climat de psychose, faire diversion et vendre une caricature à l’opinion internationale qui est loin de correspondre à la configuration des enjeux socio-politiques internes de notre pays.

Enfin, il faut se rappeler que c’est par la presse surtout que le Rwanda et la Côte d’Ivoire, entre autres, ont basculé dans la violence intercommunautaire qui s’est soldée par des tragédies. Nous n’en voulons pas en Guinée. Comme le dit un adage, le diable se trouve toujours dans les détails. Alors agissons à la source du mal.

 

Violences policières en Guinée: «on ne laissera rien passer» assure un ministre

En Guinée, alors que les tensions post-électorales se poursuivent après la mort de deux jeunes, l’un tué par balles et l’autre fauché par un véhicule dans un quartier d’opposition ce lundi, le ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté hausse le ton, promet que justice sera rendue et souhaite que la liste des personnes décédées pendant les manifestations ne s’allonge plus.

Après avoir reçu les deux familles endeuillées hier mardi, Gassama Diaby a rencontré le bâtonnier du barreau de Conakry qui a constitué un pool d’avocats pour défendre ces familles. C’est une première en Guinée.

Le ministre est déterminé «à aller, dit-il, au bout de la démarche».

« On ne laissera rien passer ! Il appartient à l’Etat d’assumer sa responsabilité et faire en sorte que réellement l’institution judiciaire guinéenne assume sa responsabilité ! a assuré Gassama Diaby. Il faut maintenant que tout le monde sache en Guinée – que les services de sécurité le sachent –, lorsqu’il y a des morts, des blessés ou des vols lors de leur mission, la vérité doit être établie.

Parce qu’on ne peut pas laisser en Guinée les victimes s’accumuler, avec leur colère, leur frustration – légitimes -, l’Etat doit mettre fin à cette situation. L’heure n’est plus à la parole. C’est de retrouver les coupables !

Oui. Le rôle des services de sécurité est de protéger les citoyens guinéens, pas de leur tirer dessus ! Et je veux lancer un appel aux services de sécurité. Chacun de leur acte, qui ne va pas dans le sens de la légalité, détruit le tissu social, quel qu’il soit. Leur rôle est de protéger l’ensemble des citoyens guinéens ! Cela est clair ! »

Insécurité : le président du CNOSC agressé !

Le président du conseil national des organisations de la société civile(CNOSC), Dr Dansa Kourouma dit avoir été victime de tentative d’assassinat. C’était dans la nuit du samedi à dimanche dernier au quartier Hamdallaye, commune de Ratoma.

C’est en tout cas ce qu’a dit Dr Kourouma au micro de journaldeconakry.

« Je quittais le travail,  arrivé au rond point de Hamdallaye,  je m’acheminais vers Bambéto là où se trouve juste le carrefour de Dar-es-Salam, un jeune a surgit avec un caillou qu’il a projeté contre mon pare-brise.  Le caillou a perforé le pare-brise avant d’arracher  mon tableau de bord et me taper sur la tempe gauche. Du coup, j’ai eu une blessure sur cette partie… », a-t-il expliqué.

Le visage bandé, le président du CNOSC se dit étonné par cette attaque d’un autre genre.

« Vu les circonstances,  je suis tombé dans une embuscade parce qu’il n’y avait aucune manifestation là-bas et il n’y avait pas de barricade  non plus. Donc la situation était normale. Dès que suis arrivé, la personne a surgit avec son cailloux. On ne peut pas lier cette attaque à un acte isolé.  Donc c’est un acte prémédité…», raconte-t-il

Au lendemain de cette attaque qui a failli lui couter la vie, le président du CNOSC, totalement déçu, a appelé les Guinéens à l’unité nationale et au maintien de la paix et de la quiétude sociale, surtout en cette période postélectorale.

 

Grève des enseignants: réaction de la police

Suite à l’observation de la grève du Syndicat Libre des enseignants et chercheurs de Guinée (sleeg ), deux jeunes ont perdu la vie sur l’axe Hamdallaye -Bambeto ce lundi 12 février 2018. L’un atteint par balle et l’autre fauché par un véhicule de police dans des circonstances qui restent à déterminer.

À la suite des ces événements tristes, la police a fait une déclaration lue par contrôleur de police Abobaucar kassé, dans laquelle elle condamne ces pertes.

« Très tôt des individus mal intentionnés ont pris d’assaut les ‘axes principaux de la capitale particulièrement l’axe Hamdallaye_Gnariwada Cosa en passant par Bambeto en érigeant des barricades ça et là . Nombreux sont les véhicules caillassés, des citoyens violentés, des boutiques vandalisés et des biens emportés. Malheureusement, il résulte de ce mouvement insurrectionnel, la mort de deux de nos compatriotes Alpha Oumar Diallo fauché par un véhicule, et Abdoulaye Bah atteint par balles . En cette douloureuse circonstance, les services de sécurité adressent ses condoléances aux familles éplorées..».

A lire également: Guinée: deux morts dans des heurts entre manifestants et forces de l’ordre

Par ailleurs, le porte-parole de la police nationale annonce l’ouverture d’une enquête pour situer des responsabilités

«Le procureur de la république informé a aussitôt ordonne l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances de ces décès dont les auteurs seront traduits en justice ».

À noter que ce mot d’ordre de grève a été suivie non seulement à Conakry mais aussi à l’intérieur du pays. Malgré cette situation, le gouvernement continue de qualifier la grève «d’illégale».

Elections communales: la proclamation des résultats partiels définitifs de poursuit

La soirée de ce lundi était consacrée en grande partie à la zone de Kankan
Banankoro

Ufdg 4 sièges pades 1siège Rpg, 24siège
Bankon
Rpg 16sièges , Ufdg 1siège
Bate nafadji Udc-rdn 5 Rpg arc-en-ciel 2sièges,  pades 1siège , Ufdg 1siège
Bola
Rpg arc-en-ciel 13sièges , ufdg 4 sièges
Damaro
Rpg arc-en-ciel 18sièges, Ufdg 1siège, pades 1 siège
Diassadouya
Ufdg 1 siège Rpg arc-en-ciel 17sièges Ufr Pades 4sièges, Pedn 1siège
Soutien:
Siamakoura:
Ufr 6sièges, Rpg arc-en-ciel 17sièges
Guera
 Ufr 1 siège, pades 1siège, Rpg arc-en-ciel 6sièges, pdg rda 1 siège, Ufdg 4 sièges
Kantian
Oure sannoun 18 Rpg arc-en-ciel 13 ups 1 ufr 1 Ufdg 3
Kerouane
Komodou
Pedn 1siège, pades 2, upt 5, Rpg arc-en-ciel 16sièges
Kosankoro
 Ufdg 1 ,Rpg arc-en-ciel 5,
Ufdg 1, Rpg arc-en-ciel 20 sièges, pedn 1siège, pades 1siège
Kounthian
Ufdg 1siège, Pades 2 sièges, Rpg arc-en-ciel 20sièges
Linkon
Ufdg 1siège , ufr 1 Rpg arc-en-ciel 15
Maneah
Ufr 6sièges, Ufdg 3 sièges, Rpg arc-en-ciel 14sièges
Missamana
Nakoun
Ufdg 3 sièges Rpg arc-en-ciel17 sièges Ufr 3 sièges
Gnagassola
Ufdg 1 siège, Rpg arc-en-ciel 20 sièges, Pades 1siège ,  ufr 1
Niamakoro
Rpg arc-en-ciel 20 sièges, pedn 2 sièges pades 1 siège
Niantahima
Rpg arc-en-ciel 15sièges, Ufdg 1siège , p
Pades 1 siège
Nounkounka:
Ufr 1siège, Pades1siège
Saradou
Ufdg 1siège, Rpg arc-en-ciel 16sièges
Kansando
Rpg arc-en-ciel 21 sièges, Ufdg 1siège Pades 1siège
Siguiri taaro
Ufdg 1siège, Rpg arc-en-ciel 16sièges
Siguirini
Rpg arc-en-ciel 14sièges, pird 6 sièges, adf 3sièges, ufr 1siège, Ufdg 3 sièges
Soromaya
Rpg arc-en-ciel 22sièges, Ufdg 1siège
Touguiwourin
Pedn 3sièges,  Ufdg 1siège, Rpg arc-en-ciel 18 sièges, pades 1 siège
C U Kankan
Rpg arc-en-ciel 29 , Ufdg ufr 1 pedn 3 Ufdg 4 Bl 1 siège, MH 1siège, pades 1siège
CU kerouane
Pades1 siège, Rpg arc-en-ciel 20 sièges, Ufdg 2
C U Mandiana:
Ufr 1siège, Rpg arc-en-ciel 20sièges,Ufdg 1 siège, pades 1 siège.
C U Siguiri
Ufr 2sièges,  siguiri en marche 12 sièges Ufdg 3 sièges, Aim 2sièges, ADS 2 sièges, Rpg arc-en-ciel 19 sièges , pedn 1siège .

Guinée: premiers résultats très partiels des élections locales

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) en Guinée a rendu publics dans la nuit de vendredi à samedi des résultats très partiels des élections locales du 4 février, portant sur 18 des 342 communes du pays.

Le président de la Céni, Amadou Salif Kébé, a fait observer une minute de silence à la mémoire des victimes des violences post-électorales, qui ont fait au moins sept morts, dont quatre mineurs, avant d’annoncer ces résultats au siège de la Commission, ont constaté les correspondants de l’AFP.

Ce scrutin local, le premier depuis la fin des régimes autoritaires qui ont dirigé la Guinée pendant plus de 50 ans, s’est tenu avec huit ans de retard sur le calendrier institutionnel, les mandats des exécutifs communaux élus en 2005 étant échus depuis 2010.

M. Kébé a appelé les protagonistes à « faire preuve de fair-play politique et de sens des responsabilités ». « Une élection est une compétition, ce n’est pas la guerre », a-t-il souligné.

La Céni a reçu les procès-verbaux de 263 communes sur 342, mais ne peut en proclamer qu’une fraction, les autres faisant l’objet de contentieux devant la justice, a-t-il expliqué.

Les autres résultats seront annoncés « au fur et à mesure », a ajouté le président de la Céni, sans autre indication.

Les résultats proclamés vendredi soir, portant sur deux communes urbaines du nord du pays, Koundara et Gaoual, ainsi que 16 communes rurales, ne permettent pas de dégager une tendance, mais confirment le poids du parti du président Alpha Condé et du chef de l’opposition, Cellou Dalein Diallo.

Ces élections communales étaient un « rendez-vous majeur », avec un double enjeu: celui de consolider la démocratie à la base et de renforcer la gouvernance locale, a estimé M. Kébé.

La communauté internationale a exprimé son inquiétude face aux violences post-électorales, exhortant toutes les parties à la retenue et à la transparence, et le représentant pour l’Afrique de l’Ouest du secrétaire général de l’ONU, Mohamed Ibn Chambas, s’est rendu cette semaine à Conakry.

Les précédents scrutins en Guinée, les présidentielles de 2010 et 2015, et les législatives de 2013, ont été émaillés de violences mortelles et d’accusations de fraude.

Guinée: deux morts dans des heurts entre manifestants et forces de l’ordre

Deux jeunes hommes ont été tués dans des heurts lundi entre manifestants et forces de l’ordre en Guinée, où se combinaient des protestations liées aux résultats des élections locales du 4 février et à la reprise d’une grève des enseignants.

« Il y a eu deux morts aujourd’hui (lundi) dans des circonstances non encore élucidées », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Albert Damantang Camara.

Dans un communiqué dans la soirée, le gouvernement a fait état de deux morts dans des violences en banlieue de Conakry.

« L’une des victimes est décédée des suites d’une blessure par balle alors que la deuxième a été victime d’un accident de la circulation dans des circonstances qui restent à déterminer », précise le gouvernement.

« Ces malheureux événements interviennent pendant que des syndicalistes dissidents ont lancé une nouvelle grève qui a entraîné des perturbations dans le système éducatif », selon le texte.

Des manifestants, dont des jeunes d’âge scolaire, ont brûlé des pneus et érigé des barricades sur l’une des principales artères de la capitale, vite démantelées par les forces de l’ordre, a rapporté un correspondant de l’AFP.

« Les deux jeunes gens ont été tués par les forces de l’ordre dans des heurts avec des jeunes dans le quartier de Hamdallaye », fief de l’opposition dans la banlieue de Conakry, avait auparavant indiqué à l’AFP une source de sécurité.

« La première victime est tombée sous les balles d’une patrouille de la police », a ajouté cette source, sans donner d’indication sur les circonstances du second décès.

Ces troubles viennent s’ajouter aux manifestations de jeunes à Conakry depuis les élections locales pour exiger la « vérité des urnes », l’opposition ayant mis en garde le pouvoir contre la tentation d’une « fraude massive ».

Après avoir publié le 9 février de premiers résultats très partiels, portant sur 18 des 342 communes guinéennes, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a indiqué lundi avoir proclamé ceux de quelque 150 communes.

Selon ces résultats partiels, le parti du président Alpha Condé était au coude-à-coude avec celui du chef de l’opposition, l’ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo.

– Violence électorale meurtrière –

La semaine dernière, les violences post-électorales avaient déjà fait sept morts, dont quatre mineurs.

Le représentant pour l’Afrique de l’Ouest du secrétaire général de l’ONU, Mohamed Ibn Chambas, qui a achevé dimanche une visite de cinq jours à Conakry, a estimé lundi « fondamental que la Céni puisse accomplir son travail dans le calme et la sérénité ».

Il a en conséquence exhorté les parties prenantes à « s’unir pour endiguer les discours de haine, les actes de violence et les violations des libertés et des droits fondamentaux ».

La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a également appelé dimanche les protagonistes à « s’abstenir de tout recours à la violence ».

La grève dans l’enseignement a été assez suivie à Conakry et dans plusieurs villes de province, selon des enseignants et des témoins interrogés par l’AFP.

Selon le gouvernement, « les cours se sont normalement déroulés dans les établissements d’enseignement Supérieur et d’enseignement technique et professionnel. En revanche, la fréquentation des classes a été disparate au niveau du primaire et du secondaire, où les cours ont été perturbés dans plusieurs établissements ».

« Nous demandons à tous les enseignants de reprendre le chemin de l’école », a déclaré à la presse le ministre de l’Education nationale, Ibrahima Kalil Konaté.

Début décembre, après trois semaines de grève pour réclamer des augmentations de salaires, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) avait suspendu pour deux mois le mouvement pour laisser le temps à la négociation.

Mais le 1er février, le syndicaliste Aboubacar Soumah, dissident de cette organisation, avait promis une « grève générale illimitée » à partir du 12 février, considérant que les revendications salariales à l’origine de la mobilisation n’avaient pas été satisfaites.

FondAction AbouBeckr Barry : Une nouvelle bourse d’excellence pour les jeunes filles en zone rurale

Dans sa mission de contribuer à l’éducation scolaire de base dans les quatre (4) régions naturelles de la Guinée, la FondAction AbouBeckr Barry est fière de lancer sa première action sur le terrain !

Projet de scolarisation des jeunes filles en zones rurales (SJFR).

Le Projet de scolarisation des jeunes filles en zones rurales a pour but d’encourager les jeunes filles guinéennes, spécialement celles vivant en milieu rural, à continuer leurs études et ainsi améliorer leur condition de vie future.‎

Durant l’année scolaire 2018-2019, la FondAction va offrir un accompagnement financier à quatre (4) jeunes filles pour leur première année de collège, c’est-à-dire la 7e année.

La FondAction va choisir la jeune fille qui va être la mieux classée sur la liste nationale à l’examen d’entrée en 7e année dans chacune des quatre régions naturelles de la Guinée : la 1ère de la Basse Guinée (excluant Conakry), la 1ère de la Moyenne Guinée, la 1ère de la Haute Guinée et la 1ère de la Guinée Forestière se verront octroyées une bourse d’une valeur de 2,000,000 GNF par lauréate, sous forme de frais de scolarité ou de fournitures scolaires pour l’année scolaire 2018-2019.‎

Cette bourse sera reconduite pour la lauréate à chaque année, jusqu’à la fin du cycle collégial (de la 7e à la 10e année) si la bénéficiaire maintient une bonne moyenne à la fin de chaque année scolaire.

La FondAction AbouBeckr Barry invite donc toutes les jeunes filles, à travers la Guinée, qui comptent passer cette année l’examen d’entrée en 7e année, à redoubler d’ardeur ‎pour se classer parmi les meilleurs et ainsi être lauréate de ce beau prix.

 

Grève des enseignants : la réaction du gouvernement (communiqué)

Le Gouvernement constate avec regret que des violences dans certains quartiers de Conakry ont occasionné deux nouvelles victimes dans la commune de Ratoma. L’une des victimes est décédée des suites d’une blessure par balle alors que la deuxième a été victime d’un accident de la circulation dans des circonstances qui restent à déterminer. Des Officiers de Police Judiciaire se sont immédiatement rendus dans les hôpitaux où ont été admis les victimes afin de recueillir les premières informations nécessaires à l’enquête judiciaire. Le Gouvernement présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes.

Ces malheureux événements interviennent pendant que des syndicalistes dissidents ont lancé une nouvelle grève qui a entrainé des perturbations dans le système éducatif.

Pour la journée du 12 février 2018, sur l’ensemble du territoire national, les cours se sont normalement déroulés dans les établissements d’enseignement Supérieur et d’enseignement Technique et Professionnel. En revanche, la fréquentation des classes a été disparate au niveau du Primaire et du Secondaire ou les cours ont été perturbés dans plusieurs établissements.

Le Gouvernement invite l’ensemble des acteurs du système éducatif à privilégier l’intérêt supérieur des élèves et, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, à reprendre le chemin des cours.

Comme cela a toujours été, le Gouvernement reste disponible pour toutes les revendications légitimes exprimées dans le cadre légal du dialogue social conformément aux voies et textes en vigueur.

 

Grève des enseignants: Les élèves de Tougue dans la rue

À Tougue, préfecture située à 521 km de la capitale Conakry, la grève des enseignants à été suivie à la lettre.
Tôt ce matin, des élèves mécontents de l’absence de leurs professeurs dans les salles de classe ont érigé des barricades sur les routes.

Joint au téléphone par la rédaction du journaldeconakry.com, le proviseur du lycée de Tougue centre, Oury koivogui tente d’expliquer la situation . «...bon, 14 enseignants sur 15 étaient présents. C’est une seule classe qui n’avait pas de professeur qui est sortie jetter des cailloux sur les élèves qui étudiaient dans les autres salles, ce qui les a obligé de sortir aussi. Et finalement tous les élèves se sont retrouvés dans la rue….» a t-il dit.

A lire également-Éducation: Aboubacar Soumah menace et exécute

Plus loin, M. Koivogui lance un appel aux  parents d’élèves de Tougue.

« Je lance un appel à tous les parents d’élèves de Tougue de sensibiliser leurs enfants. Qu’ils sachent que c’est leur avenir qui est en jeu. Il ne faut pas qu’ils (les élèves) se mettent à la place des professeurs.»

Pour des raisons de sécurité, le lycée Tougue reste fermé.

À noter que la grève des enseignants a été bien suivie à Labé , Boké, Faranah, Mamou et peu suivie à kankan.

Éducation: Aboubacar Soumah menace et exécute

Comme annoncé dans un de nos précédents articles, le SLEGG version Aboubacar Soumah a mis en exécution sa menace de paralyser les écoles guinéennes. Ce matin du 12 février, la plupart des écoles de la capitale sont paralysées.

C’est le cas du collège Fode et Yaguine ainsi que le lycée Léopold Sedar Senghor de Yimbaya dans la commune de Matoto. Au lycée Senghor, sur les 23 enseignants programmés seuls 8 étaient présents. Alors que sur un effectif de 1944 élèves pour 23 groupes pédagogiques, 422 seulement étaient présents. Bala Diarra, proviseur du lycée Léopold Sedar Senghor, déclare:« Nous voulons la quiétude au sein des établissements pour le déroulement effectif des cours afin de récupérer le retard causé pendant la grève précédente….».

Par ailleurs, le numéro un de l’établissement annonce qu’après l’état des lieux de cette première journée de grève, un compte rendu fidèle sera fait au département de l’éducation. «Nous remonterons les informations à la Direction Communale de l’éducation de Matoto ( DCE), à l’Inspection Régionale de l’éducation de Conakry (IRE) ainsi qu’au haut commandement de la gendarmerie nationale dont une copie sera transmise à la Présidence de la République pour rendre compte

A noter qu’à la rentrée de chaque établissement scolaire se trouve basée une unité mixte gendarmerie police pour sécuriser les lieux.

Au moment où  journaldeconakry.com met cet article en ligne, la colère est entrain de monter dans d’autres écoles comme au groupe scolaire Dalanda Bah et à l’école Providence toutes situées dans la commune de Ratoma.

Éducation: Aboubacar Soumah menace de paralyser les écoles

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEGG), version Aboubacar Soumah annonce une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national à partir du lundi 12 février prochain.

Depuis cette annonce, les réactions fusent de partout et les déclarations se multiplient. La fédération syndicale des professionnels enseignants a fait une déclaration dans laquelle elle ne reconnait pas cet avis de grève.

«...Un soit disant avis de grève circule actuellement dans les écoles qui n’émane pas de l’inter syndicale FSPE-SLEEG. Nous rappelons qu’à l’issue des accords conclus respectivement en février et octobre 2017, d’importants acquis ont été obtenus pour tous les fonctionnaires en général et pour tout les enseignants en particulier. Tous ces acquis ont été obtenus grâce à l’unité d’action qui a toujours caractérisé l’inter syndicale soutenue par les centrales syndicales CNTG_USTG…Nous appelons tous les enseignants à plus de responsabilité et à l’unité. Nous demandons à l’Etat de sécuriser les élèves et les enseignants dans les établissements scolaires» .

Joint au téléphone ce samedi par un reporter de journaldeconakry.com, le chargé de communication de SLEGG version Aboubacar Soumah qualifie cette déclaration de nulle et de nul effet.

« Nous considérons que cette déclaration est nulle tout simplement parce que celui qui se dit aujourd’hui secrétaire général du sleeg, son mandat a expiré depuis le 5 décembre 2017. Nous avons le soutien de la base. Le syndicalisme c’est la base…..Vous verrez lundi que c’est le terrain qui commande» a t-il lancé.
 

Élections communales 2018: des résultats partiels définitifs publiés par la CNI

Après cinq jours , la Commission Électorale Nationale Indépendante a annoncé les résultats partiels définitifs de des élections communales organisées le 04 février dernier. Cette proclamation concerne les résultats qui ne souffrent d’aucune contestation.
Voici donc la première liste:
Zone de Boke 
Bagueli: Ufdg 926 dont 6
Udg 0 siège
Rpg arc-en-ciel 4 sièges
Baguigne :Ufdg 9 sièges
Dur:3
Rpg arc-en-ciel 7
Fria Ufdg 2sièges
Nfd 1sièges
Rpg arc-en-ciel 10
Ufr 3
Koundara :
Cu
Ufdg:14
Front 1
Ufc 2
Ufr 1siège
Rpg arc-en-ciel 4sièges
Termesse
Ufdg 8 sièges
Rpg arc-en-ciel 6 sièges
Sanbailo:
Ufdg 10
Rpg arc-en-ciel 10sièges
Gpt 8
Ufr 1 siège
Gaoual
Wedoubouro
Ufdg 14 siège
Rpg arc-en-ciel 7 sièges
Upr 0siège
Touba:
Rpg arc-en-ciel 7
Ufdg 12
Ufr 4
Koumbia
Rpg arc-en-ciel 4,Ufr 10, Ufdg 12
Ufdg 12
Upr 3
CU: Ufdg 10
Rpg arc-en-ciel 10, ufr 1
Malenta
Rpg arc-en-ciel 5, Ufdg 12
S/p Koba :
Ufdg: 8, Gpt 2, Ufr Pup 3, Rpg arc-en-ciel 8
Sarika:Upa 6, ged 1, udg 2,ufdg 1, ufr 1 Rpg arc-en-ciel 6sièges
Region kindia
Kolente:Ufr 1, Ufdg 8,
udg 1, Rpg arc-en-ciel 12, Upr 1
Maneah: Ufdg 6, Ufr 2, Rpg arc-en-ciel 14, udg 1
Friguiagbe :udg1, Ufdg 5, ufr 2,Rpg arc-en-ciel 14, ufc 1
Madina woula: Ufdg 5, ufr 2, Rpg arc-en-ciel 16.
Par ailleurs, la CENI à promis de donner d’autres résultats demain dans l’après midi

Un homme enlevé à son domicile par des gendarmes

Dans la nuit du jeudi à vendredi, des gendarmes de l’eco 3 de Matam ont fait irruption dans le domicile de Mamadou Adama Diallo communément appelé Damas situé à Dixinn centre 2 dans la commune de Dixinn. Sous le choc, Aissatou Bah, la 3e femme de M. Diallo raconte « C’est aux environs de 2heures du matin que des gendarmes sont venus faire une descente chez nous ici. Quand on a vu leur allure on a eu peur et on a barricadé la porte. Ils ont dit à notre mari d’ouvrir la porte, comme il n’a pas obéit, un de nos voisins leur a donné une échelle à l’aide de laquelle ils sont montés à l’étage, ils ont lancé des gages lacrymogènes sur nous avec mon bébé de quarante jours et saccagé la maison….»

Poursuivant, Mme Diallo tente de citer quelques objets de valeur perdus lors de l’opération:« les gendarmes ont emporté ma mallette qui contenait 3millions de francs, mes bisous de valeur. Ils ont pris l’argent que mon mari a cherché durant 20 ans d’aventure.»

Selon un voisin direct de  Damas, le problème est plutôt politique.« Lorsque les jeunes sont venus de Bambeto hier (jeudi) pour semer la panique dans notre quartier, ceux qui sont là aussi ont répliqué. Après, un responsable du parti au pouvoir qui loge dans le quartier a appelé les jeunes et leur a donné 100 mille francs chacun pour veiller sur le quartier…..A 1 heure du matin nous avons constaté qu’il y a beaucoup de jeunes sous l’étage de Damas, ils ont commencé à nous lancer des pierres, nous aussi nous avons appelé des renforts.»

A l’heure où journaldeconakry.com met cet article en ligne, le père de famille et ses locataires sont détenus à la brigade de recherche de Matam. La famille, la peur au ventre cherche à trouver refuge dans le quartier. Toutes nos tentatives pour avoir la version des incriminés (la gendarmerie de Matam) dans cette affaire sont restées vaines.

Affaire à suivre.

 

Elections Communales 2018: des résultats partiels définitifs seront communiqués ce vendredi

Le président de la commission électorale nationale indépendante était face à la presse le jeudi 08 février 2017. Me Amadou Salifou Kébé s’est d’abord prononcé sur le niveau d’avancement de la réception des procès-verbaux en provenance  des Commissions administratives de centralisation de vote. Ainsi selon lui, sur les 342 circonscriptions électorales, 170 sont parvenues à la CENI. Parmi ces procès verbaux disponibles, d’autres font l’objet de contentieux de la part de bon nombre des candidats en lice.

« Quand les commissions administratives de centralisation de vote reçoivent les procès verbeaux des bureaux de vote, elles font  une centralisation des voix, au cours de cette centralisation, il arrive souvent qu’elles constatent des procès verbaux douteux qui selon elles ne sont pas sincères. Il a été demandé par la loi à ce que ces procès-verbaux soient mis de côté peut-être parce qu’il y a tellement  de rature.  On ne peut pas lire les chiffres correctement ou peut être parce que ces procès verbaux ne sont pas signés ou sont arrives dans les CACV dans des conditions obscures. Puisque les présidents des CACV ne peuvent pas annuler ces procès verbaux, il les a été demandé par la loi de les mettre de côté mais de faire un rapport circonstanciel pour dire pourquoi dans leurs comptabilisations elles ne peuvent pas comptabiliser ces procès-verbaux… », a déclaré Amadou Salifou Kébé.

Selon le conférencier, l’une des anomalies constatées pendant le déroulement du scrutin du 04 février dernier, est le vote par procuration. Une autre façon de vote légalisée par le code électoral révisé. A cela s’ajoute l’annulation des procès-verbaux par les Commissions administratives de centralisation des votes. Pour cela : « aucun président des Commissions administratives de centralisation de vote n’a le droit d’annuler un procès verbal. Il est apparu que ce n’est plus sur le côté des PV multiples qu’on s’accroche, ce n’est plus sur des bulletins des votes pré-cochés qu’on parle mais, on dit il y a eu de vote par procuration multiple. Comment cela peut se passer, si vous avez 5000 procurations, il vous faut 5000 cartes électeurs qu’à remettre à 5000 personnes  qui ont déjà voté pour venir remplir le bureau de vote. Je nous parle avec beaucoup d’honnêteté. Je n’ai pas vu ces procurations là…» a tranché le président de l’Institution électorale.

Ce vendredi, le président de la CENI promet de livrer les premiers résultats définitifs partiels des circonscriptions électorales qui ne souffrent d’aucune contestation.

Dans l’après-midi de vendredi (14h), la CENI était en plénière pour déterminer non seulement le lieu et l’heure de la proclamation des résultats et éventuellement d’autres informations supplémentaires à livrer aux candidats.

 

Guinée: petite percée des candidats indépendants aux élections locales

Les candidats indépendants ont fait une percée en raflant trois communes devant les grandes formations politiques traditionnelles, selon les résultats provisoires des élections municipales du dimanche 4 février 2018, qui sont proclamés à compte-gouttes, par les démembrements de l’institution électorale.

Selon ces résultats provisoires, l’ancien président des huissiers de Guinée, Me Seydouba Kissing Camara a créé la surprise en déboulonnant à Boffa, située à l’ouest du pays sur la façade atlantique, dans la région naturelle de Guinée maritime , l’Union des forces républicaines (UFR) fief de l’ancien premier ministre, Sidya Touré

A Faranah en Haute Guinée également, la candidature indépendante, MIDLE, a coiffé au poteau, le parti présidentiel, RPG Arc-en-ciel, pourtant un de ses fiefs traditionnels.

A Kaloum, le centre administratif et des affaires de la capitale guinéenne, Conakry, la dame d’affaires, Hafja Aminata Touré, a créé la surprise en supplantant le parti présidentiel et l’union des forces républicains de l’ancien premier ministre, Sidya Touré.

Par contre, le parti présidentiel, RPG Arc-en-ciel, a remporté le scrutin pour l’heure dans quatre communes urbaines, selon les résultats provisoires de l’institution électorale.

D’abord, à Kankan, un de ses fiefs traditionnels situé en Haute Guinée, où il a largement battu le principal parti d’opposition en Guinée, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), en l’emportant par 29 sièges contre quatre sièges.

Puis à Kérouané, toujours un de ses fiefs en Haute Guinée, il est largement arrivé en tête avec 18 325 voix devant le principal parti d’opposition guinéenne, 1814 voix.

A N’zérékoré, capitale de la région forestière, le parti au pouvoir a raflé la commune urbaine avec 19 conseillers contre sept sièges chacun des partis politiques respectifs des anciens premiers ministres, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré.

A Conakry, la capitale, le parti au pouvoir a également remporté la commune de Matam, avec 14 sièges contre neuf sièges pour de l’UFDG de Cellou Dalein Diallo et huit sièges pour le parti de l’ancien premier ministre, Sidya Touré, pourtant son fief.

Toujours à Dixinn, le RPG Arc-en-ciel a battu l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) sur le fil par quatorze conseillers contre 13 sièges, soit un siège d’écart.

Mais auparavant, le parti au pouvoir, RPG Arc-en-ciel, avait remporté deux communes urbaines sur les trois circonscriptions proclamées. D’abord à Boké, ville minière très stratégique et à Gueckédou, la ville martyr située en Guinée forestière.

A Lélouma, par contre, un des fiefs du principal parti d’opposition situé en Moyenne Guinée, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de l’ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo a largement remporté le scrutin dans cette commune.

Dans cette circonscription, l’UFDG totalise 2 888 voix contre 974 pour le RPG Arc-en-ciel.

Mais tous ses résultats ne sont que provisoires et seront validés par la commission électorale.

Guinée: reportage à l’Unité spéciale de sécurisation des élections

En Guinée, les violences post-électorales continuent à l’approche de l’annonce des résultats définitifs pour les élections communales. Jeudi 8 février, des heurts entre militants de partis politiques rivaux ont éclaté autour du domicile de Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition. Depuis dimanche, déjà sept personnes sont décédées dans des affrontements, manifestations ou des incendies. Pour sécuriser le scrutin, une unité spéciale a été créée.
En face du haut commandement de la gendarmerie, gardé par des militaires armés, il faut montrer patte blanche pour entrer dans le centre des opérations de l’Unité spéciale de sécurisation des élections (Ussel).

Rideaux fermés, à l’intérieur de la salle, une vingtaine de gendarmes et de policiers sont concentrés. « Il y a autour de cette table douze cellules, la cellule personnelle, la cellule renseignement, manoeuvres futures, etc, explique le colonel Mamadou Saliou Baldé, chef adjoint de la force. Dans chaque cellule vous retrouvez un officier de gendarmerie et un officier de police. L’unité est composée de 22 944 agents répartis sur l’ensemble du territoire. »

Des incidents sont alors signalés à Dubréka, une commune à proximité de la capitale. « Dès que nous sommes au courant d’un événement, de troubles ou de tentatives de troubles, nous déployons à partir de cette salle nos unités pour maintenir l’ordre. »

Depuis le début des violences post-électorales, l’Ussel est intervenue dans plusieurs localités, notamment à Kalinko à plus de 500 km de la salle des opérations, à Kindia dans le centre du pays, ou à proximité dans la capitale.

De multiples interpellations

En Guinée, des dizaines de personnes ont été interpellées après les violences et les incendies qui ont coûté la vie à plusieurs adolescents dans la localité de Kalinko, dans la préfecture de Dinguiraye, le mardi 6 février. La cinquantaine d’interpellés, 51 personnes exactement, a été envoyée à la prison civile de Faranah, la capitale régionale, et détenue dans « des conditions inhumaines », explique le père de l’un d’eux, citant un gardien de la prison.

C’est dans ce contexte que des résultats partiels et définitifs, les premiers depuis lundi, seront communiqués ce vendredi par la Commission électorale nationale indépendante. Maître Amadou Salif Kébé, président de la Céni : « Dans tous les cas, nous allons proclamer une partie des résultats, le temps pour nous de faire la décantation entre les procès-verbaux qui ne font pas l’objet de contentieux et ceux qui contre lesquels il y a un recours. »

Selon lui, pour amener le calme, il faut aussi respecter les électeurs et leur choix ; « les électeurs, dit-il, ont déjà tenu leur rôle. Ils ont été voter dans la tranquillité et ont choisi leurs conseillers. A nous de faire en sorte que l’on tienne compte de chaque voix exprimée par nos électeurs. » Les violences ont opposé hier une bonne partie de la matinée des partisans du pouvoir et de l’opposition autour du domicile de Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition.

Violences post-électorales: les Nations -Unies appellent au calme…

Le  ministre de la Justice, Garde des sceaux, a reçu en audience ce jour le Représentant spécial du Secrétaire Général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNUWAS), Mohamed Ibn Chambas en présence de Séraphine Wakana, Coordinatrice du Système des Nations Unies en Guinée.

Cette visite de deux jours de Mohamed Ibn Chambas s’inscrit dans le cadre de l’appui continu des Nations Unies au peuple et au Gouvernement guinéen.

Présent aux côtés de la Guinée depuis 2010, le Représentant Spécial du Secrétaire Général invite tous les acteurs impliqués dans le processus électoral du 04 février à la sérénité et à éviter tout acte de violence afin de permettre à la Commission Électorale Nationale Indépendante de poursuivre le travail dans la sérénité. Poursuivant, Mohamed Ibn Chambas a, tout d’abord, exhorté les leaders des partis politiques et leurs sympathisants à résoudre tout différend lié au processus électoral d’une manière pacifique et à travers les voies légales, avant de profondément regretter les violences post électorales qui ont conduit à des pertes en vies humaines ces derniers jours.

Pour sa part, le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux dira que la présence du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Guinée contribue à asseoir un climat de paix et de sérénité en sa qualité d’intercesseur d’expérience entre les acteurs politique du pays.  Pour Cheick Sako, il faut absolument un climat de paix, de tolérance, de sérénité en cette période postélectorale pour le bonheur des populations.

Contrairement aux spéculations dans la cité qui font état d’une ingérence des magistrats dans le processus de centralisation en annulant les votes, le ministre Cheick Sako précise clairement qu’ils ont fait preuve d’impartialité et de neutralité tout le long. Pour lui, les magistrats n’ont fait qu’écarter quelques votes provisoirement qui seront soumis aux contentieux après la proclamation définitive des résultats pour être tranchés par la voix légale.

Pour finir, le Ministre d’Etat Cheick Sako précise que tout citoyen qui sera auteur de violence postélectorale répondra devant la loi et invite les guinéens au calme et à la sérénité en respectant l’autorité de l’Etat.

 

Compte rendu du conseil des ministres du 8 février 2018

Conakry, le 8 février 2018 – Sous la présidence de son Excellence Monsieur le Président de la République, le Conseil des ministres a tenu sa session ordinaire ce jeudi 8 février 2018 de 10h à 12h, avec l’ordre du jour suivant :

1. Message de son Excellence Monsieur le Président de la République ;

2. Compte rendu de la session ordinaire du Conseil interministériel tenue le 6 février 2018 ;

3. Décisions ;

4. Divers.

Au titre du premier point de l’ordre du jour, Monsieur le Président de la République a invité les ministres en charge de l’Agriculture et de l’Elevage à commencer les préparatifs des journées relatives à leurs secteurs respectifs prévues dans les villes de N’Zérékoré et Labé.

Le Chef de l’Etat a demandé aux ministres concernés de tenir une séance de travail avec les nouveaux partenaires identifiés pour la fin des travaux du nouvel abattoir et son extension.

Le Président de la République a demandé à Madame la Ministre en charge de l’Agriculture :

– d’évaluer l’impact de la sécheresse qui a prévalu cette année dans certaines régions sur la production de riz.

– De faire le point sur la fabrication en cours des décortiqueuses de fonio ;

– De suivre l’évolution de la vente des engrais aux paysans.

– De prendre les dispositions nécessaires pour la mise à disposition sécurisée des moissonneuses-batteuses dotées de système GSM avec une procédure de location par Mobile Money.

– De préparer également la mise à disposition pour les femmes et les jeunes de décortiqueuses après des séances de formations avec des instructeurs expatriés.

Le Président de la République a demandé au Ministre en charge de l’Elevage de faire le point sur les travaux de réhabilitation de la ferme de Famoïlah et de Boké.

Le Chef de l’Etat a instruit le Ministre en charge de l’Industrie, en relation avec le Ministre en charge de l’Habitat, de faire la situation des zones industrielles et du parc industriel existant. Le Président de la République a insisté pour la récupération des domaines industriels qui n’ont pas été mis en valeur.

Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de veiller à ce que les réunions et événements officiels soient programmés à temps en vue de prendre les dispositions nécessaires pour leur correcte organisation.

Au titre du deuxième point de l’ordre du jour, Monsieur le Premier Ministre a introduit le compte rendu de la session ordinaire du Conseil interministériel tenue le 6 février 2018.

Le Conseil a entendu successivement :

AU TITRE DES COMMUNICATIONS

Le Ministre du Budget a fait une communication relative à la nomenclature des services publics dans la Loi de Finances 2018.

Il a indiqué que sa communication a pour objet de présenter les résultats des travaux de rapprochement entre le Ministère du Budget et les autres départements ministériels sur la mise à jour de la nomenclature des services publics dans le cadre de la mise en place de la nouvelle nomenclature budgétaire de l’Etat dans la chaine de dépenses.

Le Ministre a souligné que l’analyse de la situation actuelle montre que dans la chaine de dépenses, les structures destinataires de crédits ne sont pas régulièrement mises à jour pour tenir compte des modifications de la structure gouvernementale, à savoir : la réorganisation interne des ministères, les changements de dénomination des structures, la création, la suppression ou le transfert des services.

Il a précisé que cet état de fait rend difficile l’exécution du budget de l’Etat dans les ministères et les conduit dès le début de l’exercice budgétaire, à procéder à des mouvements de crédits avec toutes les contraintes liées à la production des comptes rendus de l’exécution du budget.

Pour corriger ces dysfonctionnements et permettre le basculement du budget 2018 vers la nouvelle nomenclature budgétaire suivant les dispositions de la Loi Organique Relative aux Lois de Finances, le Ministère du Budget a organisé des séances de rapprochement sur la nomenclature des services avec l’ensemble des ministères, du 20 novembre au 18 décembre 2017.

Il a soutenu qu’au regard du nombre élevé de services, des besoins de synthèse et d’analyse, le Ministère du Budget a retenu de ne codifier que les services qui ont rang de Direction et dont les chefs assument la responsabilité budgétaire en qualité d’ordonnateurs délégués des crédits de leur ministère.

Le Ministre a indiqué qu’au terme des différentes rencontres, d’importants résultats ont été obtenus pour l’ensemble des Ministères à l’exception de celui de la Défense Nationale.

Il a précisé que la prise en compte de ces résultats aboutira à une modification de la ventilation des crédits de la loi de finances 2018. Cette modification se traduira par des augmentations ou des diminutions de crédits au niveau de deux (2) départements ministériels (Ministère du Plan et de la Coopération Internationale et Ministère des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger) et par une mise à jour de la chaine des dépenses suivant les structures des départements, conformément aux textes organiques en vigueur.

Le Ministre a rassuré que des dispositions sont prises au niveau des services techniques du département en charge du Plan pour procéder à la codification des nouvelles structures, à la mise à jour de la dénomination des services et à la suppression de ceux qui ne figurent plus dans les cadres organiques des ministères.

Au terme des débats, le Conseil a apporté son soutien au Ministre et recommandé la poursuite des réflexions en prenant en compte les observations soulevées pour procéder à la mise à jour de la nomenclature des services publics afin de mettre en place la nouvelle nomenclature budgétaire de l’Etat dans la chaîne de dépenses. Cette mesure permettra de faire parvenir aux administrations déconcentrées, notamment à celles de l’intérieur du pays, les ressources allouées.

La Ministre du Plan et de la Coopération Internationale a fait une communication relative aux dispositions pratiques envisagées pour la concrétisation des engagements financiers issus de la réunion du Groupe Consultatif sur le PNDES, du 16 et 17 novembre 2017, à Paris (France).

Elle a indiqué que l’objet de la communication est de soumettre à l’appréciation du Conseil, les dispositions pratiques envisagées par son département pour concrétiser les engagements financiers résultant de la Réunion du Groupe Consultatif (RGC) sur le PNDES, tenue à Paris les 16 et 17 novembre 2017. Ces dispositions sont d’ordre opérationnel, institutionnel et technique.

La Ministre a affirmé que sur le plan opérationnel, la liste nominative de tous les partenaires ayant fait une annonce de contribution à la Réunion du Groupe Consultatif a été dressée. Sur cette base, des échanges de correspondances ont été instaurés. Une première série de correspondances a déjà été envoyée à tous ces partenaires à titre de remerciements pour leur participation et leurs engagements financiers. Une deuxième série de correspondances est envisagée incessamment dans le but d’obtenir par écrit : la confirmation des annonces ; leurs projets d’application et la désignation des personnes de contacts pour le suivi. Une troisième série suivra pour arrêter avec les partenaires, les arrangements institutionnels et les instruments programmatiques de concrétisation de leurs engagements financiers.

Elle a informé que deux autres dispositions d’ordre opérationnel sont envisagées, à savoir : la constitution et la gestion d’une base de données sur les annonces et la mutation du site web https://groupe-consultatif-guinee.com/, en un site dédié au suivi de la RGC.

La Ministre a précisé que sur le plan institutionnel, l’option est d’inscrire le suivi des engagements financiers dans le Dispositif Institutionnel de Suivi et d’Evaluation du PNDES par la création d’une Unité fonctionnelle exclusivement dédiée à ce suivi.

Il serait ainsi possible de faire le suivi des annonces faites à Paris à travers un dialogue permanent avec les Partenaires Techniques et Financiers, conformément au principe de la responsabilité mutuelle. Le cadre institutionnel pour ce dialogue est le Cadre de Concertation et de Coordination du dispositif, présidé par le Premier Ministre et comprenant tous les Ministres, les PTF, les représentants de la société civile et du secteur privé.

La Ministre a déclaré que sur le plan technique, les dispositions envisagées pour la concrétisation des engagements financiers sont celles qui assurent la prise en compte des montants annoncés dans le cycle budgétaire. Elles font appel aux instruments de programmation des deux parties.

Au cours des débats, l’observation essentielle a porté sur la nécessité pour les chefs de départements sectoriels de porter à la connaissance du Ministère en charge de la Coopération Internationale des nouvelles annonces de financement pour prise en compte dans le PNDES.

Au terme des débats, le conseil a encouragé la Ministre à poursuivre les réflexions sur le dispositif institutionnel de suivi et évaluation de la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES 2016-2020).

AU TITRE DE L’EXAMEN DE TEXTE

La Ministre du Plan et de la Coopération Internationale a soumis un projet d’Arrêté portant création, attributions, organisation et fonctionnement du dispositif institutionnel de suivi et évaluation de la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) 2016-2020.

Elle a rappelé l’instruction de Monsieur le Président de la République lors de la clôture de la Réunion du Groupe Consultatif demandant au Gouvernement de rendre opérationnel le dispositif institutionnel de suivi et évaluation du PNDES en vue de renforcer les capacités d’absorption des ressources promises.

La Ministre a soutenu que c’est dans ce cadre que ce projet d’Arrêté a été élaboré. Ce dispositif est chargé de formaliser et d’animer un dialogue permanent, avec toutes les parties prenantes, autour des résultats du PNDES. Il comprend les organes délibérants et exécutifs suivants :

– Le Cadre de Concertation et de Coordination (CCC) réaménagé, qui constitue l’organe de pilotage du PNDES, sous l’autorité du Premier Ministre ;

– Le Comité Technique de Suivi (CTS) qui est l’organe technique, sous la tutelle du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale ;

– Les Groupes thématiques de Dialogue (GTD) au nombre de huit (8) qui sont sous la tutelle des départements ministériels et des partenaires techniques et financiers, chefs de file ;

– Le Secrétariat Technique qui assure la coordination des activités des unités fonctionnelles du Comité Technique de Suivi ainsi que des secrétariats techniques des Groupes Thématiques de Dialogue.

La Ministre a souhaité l’approbation par le Gouvernement du dispositif institutionnel de Suivi et Evaluation du PNDES en vue de renforcer les capacités d’absorption des ressources financières annoncées par les Partenaires au développement.

Au terme des débats, le conseil a recommandé sous réserve d’amendements l’approbation du projet d’Arrêté portant création, attributions, organisation et fonctionnement du dispositif institutionnel de suivi-évaluation de la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) 2016-2020.

AU TITRE DU COMPTE RENDU

La Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance a fait un compte rendu de mission relatif à la 2ème réunion du Comité Technique Spécialisé sur le Genre et l’Autonomisation des Femmes, tenue du 1er au 08 décembre 2017 à Addis-Abeba (Ethiopie), en prélude à la 29ème Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union Africaine.

Elle a indiqué cette rencontre a servi de cadre d’examen et de concertation pour trois réunions consécutives.

La ministre a précisé que l’objectif de ces rencontres était de mettre principalement à jour les documents, rapports et décisions pertinentes des institutions de l’UA de l’année 2017, ainsi que des performances qui ont marqué la mandature du Président Alpha CONDE.

Elle a indiqué qu’à l’issu des délibérations sur les consultations techniques faites par les Ministres en charge du Genre, la session a adopté les rapports en formulant des recommandations ci-après :

– Encourager les Etats membres à soumettre leurs rapports pour l’année 2016-2017 afin de les intégrer dans le document bilan pour le pré sommet de janvier 2018 ;

– Revoir la périodicité des rapports d’une à deux années au regard des difficultés liées à la collecte des informations sur le sujet ;

– En ce qui concerne la nouvelle stratégie en matière de Genre et d’Autonomisation des femmes initiées par l’UA en 2017, les experts ont apporté des amendements en y intégrant les dispositions relatives à l’Agenda 2030 – 2063 de l’UA, ainsi que les Objectifs de Développement Durable.

Le Ministre a rappelé que la réunion des experts sur la deuxième session ordinaire du comité technique spécialisé sur le Genre tenue du 04 au 06 décembre 2017, a été consacrée à l’examen et l’adoption des décisions, ci-après soumises au collège des experts :

– La proposition de changement de l’appellation et de l’adoption du Comité Technique Stratégique Genre Egalité entre les sexes, autonomisation des femmes et Droits des femmes ;

– L’examen de la situation du Fonds pour les femmes Africaines alloué par l’UA a révélé que 105 projets sur 276 ont été approuvés et financés dans les pays membres. Dans ce cadre la Guinée a bénéficié du financement de 6 projets sur 12 présentés.

Elle a informé que les décisions du 9ème pré-sommet de l’UA sur le Genre ont fait des propositions sur le changement d’appellation des bâtiments de l’UA à New York au nom de figures Africaines, telle que Miriam Makeba .

La Ministre a soutenu que le thème sur le Genre de l’UA pour l’année 2018, portant sur « Gagner la lutte contre la corruption » est un chemin durable vers la transformation de l’Afrique et son impact sur l’égalité entre les hommes et les femmes et l’Autonomisation des femmes.

Elle a informé que les plaidoyers et stratégies de campagne pour la ratification, l’approbation et la mise en œuvre du protocole de Maputo « Protocole à la Charte Africaine des droits de l’Homme relatif aux droits de la femme », les projets de Jardins et de musées des femmes Africaines pour rentre hommage et immortaliser les devancières de la promotion des femmes en Afrique, la pré-consultation sur la commission de la condition de la femme des Nations Unies ont été à l’ordre du jour de cette rencontre.

A l’issue des débats sur les différentes questions suscitées, le Conseil a décidé ce qui suit :

1. Le Conseil autorise la mise en place de la nouvelle nomenclature budgétaire de l’Etat dans la chaîne de dépenses. Le Conseil invite le Ministre en charge du Budget a prendre toutes les dispositions structurelles en ce sens avant la prochaine loi de Finances.

2. Le Conseil approuve le projet d’Arrêté portant création, attributions, organisation et fonctionnement du dispositif institutionnel de suivi et évaluation de la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) 2016-2020, sous réserve d’amendement.

AU TITRE DES DIVERS

Le Ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique a informé que la Guinée est désormais dotée d’un point d’échange Internet dont le lancement aura lieu dans les jours qui suivent. Ceci aura pour avantage d’améliorer la qualité des services internet et une réduction considérable du coût de la communication. Le coût de ces infrastructures qui s’élève à 3,5 milliards de GNF est financé par la Banque mondiale.

Il a également informé de l’Organisation de la 3ème édition de la Semaine Nationale de l’Entreprenariat Numérique, qui aura lieu à Conakry, du 17 au 20 avril 2018.

Le Ministre de la Santé a informé de la remise officielle de la subvention du Fonds mondial pour le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, prévue le 14 février 2018.

Le Ministre du Budget a informé qu’un citoyen Nigérian a été intercepté avec une quantité importante de cocaïne par les services de la Douane, à l’aéroport Gbessia Conakry, le Dimanche 28 janvier 2018.

Le Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger a fait un point sur les travaux des différentes commissions mixtes en la Guinée et un certain nombre d’Etats.

Le Conseil des Ministres

 

Élections communales 2018: Ousmane Kaba appel à la reprise du scrutin

Après la publication des résultats provisoires à kankan, le Parti des démocrates pour l’espoir (PADES), présidé par Ousmane Kaba se retrouve avec un seul et unique conseiller pour la mairie. Kankan étant une zone réputée être son fief, Kaba trouve les mots justes pour récuser le score attribué à son parti.

«Nous rejetons les résultats de cette élection, parce que les irrégularités et fraudes que nous avons constatés sont de nature à modifier totalement les résultats de cette élection », a fait savoir Ousmane Kaba .

Poursuivant, l’ancien président de la commission économie et finance de l’Assemblée nationale appelle à la reprise du scrutin.

« Au vu des irrégularités et fraudes constatées dans tout le pays lors de ces élections, pour nous, ces résultats ne reflètent plus la volonté du peuple de Guinée. Par conséquent nous suggérons que l’élection soit reprise sur toute l’étendue du territoire national par ce qu’elle est incohérente et les résultats sont falsifiés…», a-t-il lancé.

Toutefois, Dr Ousmane Kaba se dit conscient des dépenses que cela aurait sur le budget.

«Bien sûr que cela coûte cher ,mais c’est  moins cher que l’instabilité dans le pays. Quel est le coût de cette instabilité en terme d’investissement et de quiétude des citoyens…», s’interroge-t-il.

Le Rpg arc-en-ciel condamne les violences post-électorales et appelle à la paix

Dans une déclaration lue par le secrétaire permanent du parti RPG arc-en-ciel, Lansana Comara, ce jeudi 08 février 2018 à son siège à  Gbessia, le parti au pouvoir dit regretter les violences enregistrées au lendemain de l’élection communale du 04 février.

Des violences qui ont lieu non seulement à Conakry, mais aussi dans plusieurs ville du pays notamment à kalinko dans Dinguiraye où quatre nourrissons ont perdu la vie.

« En effet, il est impérieux et plus que nécessaire que les violences cessent immédiatement. C’est pourquoi nous invitons les autorités du pays à prendre leur responsabilité pour que cessent ces exactions à travers le pays afin que les populations guinéennes trouvent la paix parce que ça fait parti du devoir régalien de l’Etat. Nous invitons les autorités à prendre toutes les dispositions nécessaires et immédiatement pour mettre fin à ces bagarres de rue qui datent de la période de dinosaures », à lancé Lansana Komara.

Il a  par ailleurs rappelé que l’enracinement passera obligatoirement par le respect des droits de l’homme et l’amour du prochain.

«Pourquoi commettre tant de violences contre ses propres frères ? Ne sommes nous pas liés de façon indissociable par une communauté de destin national ? » s’interroge t-il.

Par ailleurs, le Rpg arc-en-ciel appelle les populations guinéennes à la retenue.

« Le rpg arc-en-ciel, fidèle à sa tradition de pacification des relations entre toutes les composantes de la communauté nationale invite les filles et fils de Guinée épris de paix à privilégier l’intérêt national et à préserver le climat de paix et de cohésion entre l’ensemble des guinéens pour que vive la nation guinéenne!».

La direction nationale du parti a profité de l’occasion pour adresser ses condoléances aux familles éplorées.

La Guinée et le Système des Nations Unies adoptent un plan de travail biennal

Le Ministère du Plan et de la Coopération Internationale et le Système des Nations Unies en Guinée ont procédé hier mercredi 07 février 2018 à la signature officielle du plan de travail biennal 2018-2019. Un plan de travail qui s’inscrit dans le cadre de l’exécution du Programme National de Développement Economique et Social (PNDES). La cérémonie de signature du document a eu lieu dans la salle de conférence dudit ministère, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.

La ministre du plan et de la coopération internationale, Mama Kany Diallo a salué l’engagement des agences du Système des Nations Unies pour leurs efforts au près du gouvernement. « Je salue l’engagement des agences du Système des Nations Unies à contribuer aux efforts du gouvernement pour un montant de 167 millions 412 mille 353 dollars US, dont 67 millions 669 mille dollars US. Ce montant permettra de financer les projets destinés à l’opérationnalisation des différents programmes pays et du nouveau Plan cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (PNUAD 2018-2022) », a déclaré Mama Kany Diallo.

La coordinatrice du Système des Nations Unies en Guinée, Séraphine Wakana a énuméré les axes prioritaires du plan de travail que son institution vient de signer avec la Guinée.

« Nous avons un volet qui va couvrir tout ce que nous savons faire dans le domaine de la gouvernance. Le deuxième axe, c’est au niveau de la transformation économique et en même temps à la protection de l’environnement. C’est des domaines, en réalité, qui sont alignés sur le Plan National de Développement Economique et Social que nous avons essayé d’adopter dans le cadre de nos activités respectives. Le troisième axe, c’est l’axe de l’accès aux services sociaux de base. C’est tout ce que nous faisons dans la santé, l’éducation et la protection des personnes vulnérables, notamment la lutte contre les violences de toute sorte. En fin, le quatrième axe est lié à ce que nous allons faire en termes de promotion de l’entrepreneuriat. L’axe sera focalisé surtout sur les femmes, les jeunes mais aussi un groupe, qui normalement était considéré un peu caché, c’est le groupe des handicapés. Nous allons les cibler cette année », a déclaré Séraphine Wakana.

Il faut rappeler que le plan de travail qui vient d’être officiellement signé entre le ministère du plan et de la coopération internationale et le Système des Nations Unies en Guinée est l’opérationnalisation du plan cadre pour l’aide au développement signé au mois de décembre 2017.

Rencontre encontre Alpha Condé et Sidya Touré

Sidya Touré, leader de l’UFR,  a été reçu mercredi par le président Alpha Condé au palais Sékhoutouréya, rapporte Média Guinée.

Les deux hommes auraient évoqué les jeux d’alliance pour la conquête des mairies où le Rpg Arc-en-ciel part avec les faveurs des pronostics.

Ce rapprochement, s’il est acquis, mettrait sérieusement en difficulté l’UFDG de Cellou Dalein Diallo qui n’a que des alliés de seconds couteaux.

Alpha Condé et Sidya Touré, désormais deux plus anciens leaders politiques guinéens ont scellé un rapprochement depuis la fin de la présidentielle de 2015.

Plusieurs cadres de l’UFR ont bénéficié récemment du décret du chef de l’Etat.

Elections communales: le candidat de l’UFDG à Matoto met en garde contre les tentatives de fraude

Dans la soirée du mardi 6 février 2018, le candidat de l’UFDG dans la commune de Matoto, l’honorable Kalemodou Yansané a tenu un point de presse à son domicile.

Il était question de mettre la CENI en garde par rapport à des tentatives de fraude au profit du parti au pouvoir qui seraient en vue dans la  plus grande commune du pays.

« Nous avons dit que Alpha Condé doit se rendre à l’évidence qu’il est en train de perdre, du moment qu’il a perdu Siguiri  centre, qu’il a perdu Kindia, ce qui veut dire qu’il peut perdre partout. Nous avons dit à la presse que nous avons des informations que de l’argent est en train d’être distribué pour changer les résultats. Nous avons tous les résultats, nous avons eu le mérite d’être premier ou deuxième dans tous les 959 bureaux de vote de la commune de Matoto, nous avons une copie des PV de chacun des bureaux de Matoto. Nous sortons à 3000 voix avant Alpha condé, s’il blague avec les résultats des citoyens, je ne vais pas vous prédire ce qui va se passer, mais on n’acceptera  pas… », a lancé Président de l’UFDG.

« Je suis à Matoto d’abord pour féliciter notre candidat pour sa brillante campagne, mais aussi pour l’organisation impeccable mise en place pour recenser, disposer de tous les documents légaux bureau de vote par bureau de vote, quartier par quartier pour montrer qu’il a gagné et qu’il a bien gagné la commune de Matoto…», a annoncé  El hadj Cellou Dalein.

Poursuivant, le président du parti indique que: «Les résultats que nous sommes en train de diffuser,  sont issus des urnes, si vous entendez parler de la vérité des élus, c’est bien ces résultats ; puisque chaque chiffre qui se trouve  sur ce tableau est appuyé par le RPG ; dignement par  les personnes habilitées à l’occurrence, le président du bureau de vote désigné par la CENI. Rien n’est inventé,  donc nous avons la certitude aujourd’hui, puisque cette centralisation qui a été faite au niveau de la liste de l’UFDG, elle est le reflet fidèl des PV des bureaux de vote. Alors nous allons tous nous réunir pour défendre la vérité des urnes…»

Le chef de fil de l’opposition s’est aussi réjouit de l’écart des voix qui existe entre la liste de son parti et celle du Rpg-arc-en ciel. Aussi, il dénonce l’immixtion de certains commis de l’Etat dans le déroulement de la campagne et du scrutin lui-même.

« La seconde qui vient après notre candidat, c’est la liste RPG, mais elle dépasse cette liste de 3000 électeurs, donc ce n’est pas une victoire. Il y a beaucoup de ministres et de cadres nationaux qui ont dit à Alpha Condé, donnez-moi l’argent je vais vous faire gagner un peu partout. Certains ont pris beaucoup de l’argent, alors  Alpha était très fâché, ils disent non  Président, nous allons gagner…ils se sont retrouvés, ils ont cotisé eux-même pour corrompre les magistrats au niveau des CACV. Ils ont trouvé un budget important et il était prévu d’en faire une avance hier nuit à tous les présidents de la CACV pour que ceux-ci modifient les PV là où l’opposition a gagné, surtout là où l’UFDG a gagné, parce que nous sommes premier bien entendu à Ratoma  100% des quartiers », spécule-t-il

« A Dixinn, l’UFDG a gagné 15 quartiers sur les 22, nous sommes premier dans 17 quartiers  à Matoto, mais dans ces 17 quartiers se trouve la population électorale. Maintenant les ministres et les cadres corrompus qui sont en train de se partager les ressources publiques, ils ont dit qu’on va se débrouiller au niveau des CACV et ces derniers sont en train d’annuler les PV ou l’opposition était majoritaire pour permettre à la liste du RPG qui n’a pas de tête de remonter… », a-t-il ajouté.

Tout de même Cellou Dalein lance un appel de retenu à ses militants.

 

 

Violences post-électorales: le directeur des unités d’Intervention et de Sécurité fait le bilan de la journée du mardi

Le mardi 06 février 2018 plusieurs quartiers de la haute banlieue de Conakry étaient en ébullition. Des quartiers comme la Cimenterie, Bambeto, Cosa ou encore Hamdallaye, où plusieurs jeunes ont manifesté pour protester, selon eux, contre la lenteur de la Commission Electole Nationale Indépendante(CENI) dans la proclamation des résultats des Communales du 4 février 2018.

Fidèle à ses habitudes de maintien d’ordre, la Compagnie Mobile d’Intervention et de Sécurité s’est rendue sur les lieux pour rétablir l’ordre public et permettre les citoyens de circuler librement et vaquer à leurs occupations. Soudain, elle a été prise à parti  par des jeunes en colère. Le bilan est lourd.

« Il y avait une unité de la CMIS là-bas.  Elle est venue avec ses effectifs et ses moyens pour intervenir à ce niveau, ils ont réussi à débarricader le rond point de la cimenterie. Arrivé au niveau de Bailobaya avant le marché, ils ont été pris en otage par une foule surexcitée. Impuissants face à la fureur des manifestants,  le chauffeur a fait un retour et le véhicule s’est éteint. Dans la panique, les agents se sont sauvés, abandonnant le véhicule. Le véhicule de commandement a été calciné. Sur les 10 personnes qui étaient à bord, sept d’entre-elles ont été tabassées par la population… », raconte Ansoumane Camara Baffoé.

 « Pourquoi brûler le véhicule de la CMIS? C’est un bien de l’Etat acheté avec l’argent des contribuables guinéens. Même les boutiques et magasins qui sont au bord de la route ont été pillés et incendiés. Mon équipe et moi étions obligés d’aller faire appel à la population pour qu’elle puisse venir avec de l’eau pour éteindre les flammes», déplore le directeur des unités d’Intervention.

Selon le numéro un de la CMIS, sept personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue au Commissariat Centrale de Dubreka. Ils seront par la suite transférés devant un juge pour répondre de leurs actes.

 

 

Mohamed Ibn Chambas appelle tous les acteurs de la Guinée à la sérénité

Le Représentant Spécial du Secrétaire Général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, suit de très près la tenue des élections communales en Guinée. Il salue le bon déroulement du scrutin du 4 février 2018 en dépit des imperfections notées çà et là.

Le Représentant Spécial du Secrétaire Général appelle tous les acteurs à la sérénité et à éviter tout acte de violence afin de permettre aux institutions en charge du processus électoral de poursuivre leur travail dans la sérénité.

Mohamed Ibn Chambas exhorte les leaders de partis politiques et leurs sympathisants à résoudre tout différend lié au processus électoral d’une manière pacifique et à travers les voies légales.

M. Ibn Chambas regrette les récentes violences qui ont occasionné des pertes en vies humaines.

Mohamed Ibn Chambas présente ses sincères condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux personnes blessées. Il exprime par ailleurs toute sa compassion et sa solidarité à toute personne victime de destruction de biens.

Le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies réitère que le succès de ces élections est la responsabilité de tous les acteurs concernés qui doivent œuvrer pour renforcer les institutions démocratiques en Guinée.

Elections Communales: le Rpg Arc-en-ciel s’en sort avec 19 conseillers à N’Zérékoré

Le Rpg Arc-en-ciel a remporté les élections  dans la commune urbaine de N’Zérékoré, chef-lieu de la Guinée forestière. Selon les résultats partiels publiés mercredi par le président de la Commission administrative de centralisation des votes (CACV), le juge Antoine Traoré, le parti au pouvoir  a eu 19 conseillers sur 41.

L’UFDG de Cellou Dalein Diallo s’en sort avec sept conseillers tout comme l’UFR de Sidya Touré . Le parti RRD a obtenu quatre conseillers.

Le PEDN de Lansana Kouyaté a remporté deux sièges. Le Bloc libéral (BL) de Faya Lansana Millimouno a eu 1 seul siège. Pareil pour  Guinée Audacieuse de l’ancienne ministre Domani Doré aussi. PADES de Ousmane Kaba  et Alliance Yelogue n’ont eu aucun siège.