Makanera plus que jamais convaincu d’être maire de Boké

L’ancien ministre de la communication croit dur comme fer à son élection au poste de maire de commune urbaine de Boké. Alhousseine Makanera assure que toutes les chances sont de son côté pour se hisser à la tête de cette commune.

‘’J’ai toutes les chances de remporter la majorité dans la commune urbaine de Boké. Cette localité est dans une situation spéciale. C’est pourquoi, nous avons décidé  d’y présenter une liste indépendante’’, indique l’ancien allié d’Alpha Condé.

Il se targue de faire de la politique depuis 1992. ‘’Je sais ce qu’il faut faire pour gagner. Je ne doute pas de mes capacités de gagner avec cette liste indépendante à Boké’’, ajoute-t-il au micro de VisionGuinee.

A la question de savoir pourquoi il a décidé de présenter une liste indépendante alors qu’il dirige une formation politique, l’ancien ministre de la communication a son argument : ‘’Le politicien, c’est celui qui transforme les obstacles en opportunités. Si une liste indépendante peut m’amener au-delà des partis politiques, c’est tant mieux. L’essentiel, c’est que je gagne’’.

Déçu, Bantama Sow met en doute les compétences de la CENI

A l’intérieur du pays où il est en tournée, le ministre Bantama Sow a fait des constats sur le terrain qui l’amènent à remettre en cause les compétences de la CENI.

Dans un entretien avec la rédaction de VisionGuinee, Bantama Sow déclare : “Je doute fort des capacités de la CENI de nous conduire à des élections libres et transparentes. A l’intérieur du pays, j’ai constaté que toutes les listes déposées ont été validées”.

Le président du comité national d’appui aux élections locales rappelle que tout candidat doit remplir un certain nombre de critères. “Il doit notamment résider dans la localité où il veut se porter candidat et ne pas être poursuivi. C’est pourquoi, on lui demande un casier judiciaire et un certificat de résidence”, explique ce proche parmi les proches du président Alpha Condé.

“Comment peut-on valider la candidature d’une personne qui vient dans une localité uniquement pour les élections ?”, souhaite-t-il savoir, invitant la CENI à plus de responsabilité.

“Il ne suffit pas seulement de nous dire d’aller aux élections ou que la CENI est capable d’organiser des élections. Les dossiers déposés doivent être étudiés minutieusement”, renseigne-t-il.

“Comment peuvent-ils valider des candidatures de gens poursuivis par la justice ? Je connais beaucoup de condamnés qui sont dans des listes de candidatures. Il y en a aussi qui résident à Conakry et qui sont candidats à l’intérieur du pays”, martèle le ministre Sow.

A la CENI dont il se dit déçu, il rappelle que les élections sont souvent source de conflit. En dernier lieu, il invite les militants et sympathisants du parti au pouvoir à plus de vigilance.

Elections communales en Guinée : Une mission mixte HAC/DGRRG dans la préfecture de Mamou

Une mission mixte Haute Autorité de la Communication (HAC)/ Direction Générale de la Radio Rurale de Guinée (DGRRG) était, jeudi, 18 janvier 2018, dans la préfecture de Mamou, où elle a eu une séance de travail avec les chefs de Stations et de programmes des RR et communautaires de la Basse et de la Moyenne Guinée.
Une rencontre qui entre dans le cadre des élections locales du 04 février prochain en République de Guinée.

Cette mission de Mme Barry Hadja Hawa Camille Camara et Ousmane Barry, respectivement de la HAC et de la DGRRG, a eu pour objectif, de former et d’échanger avec la cinquantaine de participants venus des RR de la Basse et de la Moyenne Guinée.

La contre a connu la présence du gouverneur de la Région Administrative (RA) de Mamou, Amadou Oury Lémy Diallo, du directeur de Cabinet du Gouvernorat, Bernard Mara, du préfet, Mory Diallo et du secrétaire général chargé des Affaires Administratives de la préfecture de Mmaou, Mamady Diaré.

 

A l’entame de la série de formations, le gouverneur de la RA s’est dit réconforté pour la venue de l’organe régulateur des médias dans sa juridiction, avant d’inviter les participants à considérer cette journée comme celle d’acquisition de connaissances pour ne pas tomber dans les filets de la HAC.

Ousmane Barry de la RRG a, quant à lui, demandé aux participants d’établir un chronogramme pour le passage des candidats à la base, puisque, selon lui, c’est la première fois que les RR et communautaires sont associées à la couverture des élections dans le pays.

Prenant la parole, Hadja Hawa Camille Camara de la HAC, s’est focalisée sur le processus électoral. elle a ainsi rappelé, entre autres, des dispositions de la loi organique sur la Liberté de la presse, la loi organique sur la HAC et la loi organique sur le Code électorale en matière de campagne, les dispositions de la couverture de la campagne, ainsi que le rappel de la déontologie et les principes du journalisme.

A noter, que les participants ont quitté la salle avec l’engagement d’aller restituer aux seins restés à la base, pour des élections apaisées.

Assassinat d’un prédicateur saoudien à Mandiana : le porte-parole de la Police donne des précisions

Le contrôleur général de la Police, commissaire Boubacar Kassé, porte-parole du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile (MSPC), a animé, vendredi, 19 janvier 2018, une conférence de presse à la maison Centrale de Conakry, donnant de larges explications sur l’assassinat du prédicateur saoudien, Cheick Abdoul Aziz Tawajiri, dans la sous-préfecture de Djalakörö par certains Donso (chasseurs traditionnels) dans la préfecture de Mandiana, rapporte l’AGP.

Dans ses explications, le contrôleur général de la Police, commissaire Boubacar Kassé a rappelé, que c’est dans la nuit du mardi, 16 janvier, aux environs de 21h TU, que le saoudien a reçu une balle mortelle dans le district de Kantédou-Balandou, sous-préfecture de Djalakörö.

«Le saoudien Abdoul Aziz Tawajiri a reçu une balle au dos qui lui a été fatale et il a succombé de ses blessures. De même, le conducteur de la mototaxi aussi a été atteint par balle, il est tombé, mais il a été vite récupéré et transporté à l’hôpital de la Société Aurifère de Guinée (SAG) à Siguiri, pour y recevoir des soins. En même temps, le corps du saoudien aussi a été transporté à la SAG», a expliqué commissaire Kassé.

Pour un rappel, le prédicateur saoudien était membre d’un groupe de cinq (05) prédicateurs venu prêcher la parole de l’Islam à Djalakörö, sur invitation des jeunes de la localité.

Après l’assassinat, le préfet de la localité a tenu une réunion d’urgence à Mandiana au cours de laquelle un autre incident est survenu.

Selon le porte-parole du MSPC, c’est au cours de cette réunion que le nommé Nana Bala Kanté, un des responsables du quartier de Kantédou-Balandou a reçu un coup de poignard, au lieu même de la réunion, de la part du nommé Daouda Kourouma, cultivateur de son état, résidant à Mandiana.

Après cet acte, la mort en est suivie. Nana Bala Kanté a succombé de ses blessures. Daouda Kourouma fut, séance tenante, mis en état d’arrestation et confié à la Gendarmerie préfectorale de Mandiana, a-t-il ajouté.

«Il est à préciser que pour l’instant, les accompagnateurs du saoudien se portent bien, malgré les enquêtes qui n’ont pas pu encore élucider les causes de ce crime» a rassuré le contrôleur général de la Police, commissaire Boubacar Kassé.

Guinée: des magistrats formés en prélude aux élections communales

Le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Seaux (JGS), Me Cheick Sako a présidé, vendredi, 19 janvier 2018, à Conakry, l’atelier de formation des magistrats en prélude aux élections communales du dimanche, 04 février 2018 en République de Guinée, rapporte l’AGP.

C’était en présence du président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Amadou Salifou Kébé, des partenaires techniques et financiers, des cadres du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD).

L’objectif recherché est de renforcer les capacités opérationnelles des magistrats chargés de gérer le contentieux liés aux élections communales dans le pays.

Sont concernés par cette formation, 37 magistrats  issus des 10 Tribunaux pour Enfants, et les Justices de Paix couvrant toute l’étendue du territoire national.

Ainsi, pendant deux jours de travaux, les échanges ont été axés sur des thématiques, dont «Le cadre juridique et institutionnel des élections communales», «Le contentieux électoral en période de campagne électorale», «Le contentieux électoral après la publication des résultats du scrutin» et «La jurisprudence dans la résolution du contentieux (étude de cas)».

Selon le directeur du Département Formation de la CENI, Jacques Bonimy, «ces magistrats, étant qualifiés de par la loi pour la gestion du contentieux électoral aux différentes étapes de l’organisation des élections, leur formation devient du coup, une priorité pour la CENI qui a opté pour l’organisation d’élections inclusives et transparentes».

Le président guinéen annonce la création d’une usine de transformation de tomates

Alpha Condé l’a annoncé lors de ses différents déplacements à l’intérieur du pays.

Dans la cité des agrumes, le pensionnaire de Sékhoutouréyah a expliqué à la population que son administration œuvre pour la transformation sur place des produits locaux avant leur exportation.

’Nous voulons transformer nos produits sur place avant de les exporter. Nos mangues pourrissent ici. Nous allons construire un hangar frigorifique à Kindia pour la conservation des mangues’’, annonce-t-il.

‘’Les tomates aussi pourrissent alors que nous pouvons les transformer en jus de tomates. C’est pourquoi, nous allons construire une usine de tomates à Kagbelen ou à Mamou’’, indique le président de la République.

Il prévoit une hausse de la production de la tomate pour alimenter cette usine qu’il promet de construire.

Alpha Condé invité à l’investiture de George Weah

Le président Guinéen attendu à l’installation officielle de George Weah, élu 25e président du Liberia.

C’est ce lundi 22 janvier que George Weah, élu 25e président du Liberia, sera officiellement installé dans ses fonctions. Il succède ainsi à Ellen Johnson Sirleaf, première femme à avoir été élue chef d’Etat en Afrique.

Le 26 décembre dernier, l’ancien remportait le second tour de la présidentielle avec 61,5% des voix contre 38,5% pour challenger Joseph Boakai.

Il sera investi président du Liberia lors d’une cérémonie au stade Samuel Kanyon Doe.

Plusieurs chefs d’Etat sont attendus à Monrovia. Selon Jeune Afrique, il s’agit entre autres d’Alpha Condé de la Guinée et président en exercice de l’Union africaine, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Ernest Bai Koroma de la Sierra,, Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, Ibrahim Boubacar Keïta du Mali.

Mahamadou Issoufou du Niger, Denis Sassou Nguesso du Congo, Ali Bongo du Gabon et Macky Sall du Sénégal sont également attendus à cette cérémonie d’investiture de l’ancien ballon d’or.

Guinée : Alpha Condé inaugure la sous-station électrique de Souguéta, Kindia

Le président Alpha Condé, a inauguré la sous-station électrique de Sougueta, Kindia, samedi 20 janvier 2018. C’est après avoir visité plusieurs localités du pays dans la matinée qu’Alpha Condé s’est rendu dans la commune rurale de Sougueta, pour inaugurer la sous-station de ladite localité, une initiative qui s’inscrit dans le cadre du projet d’électrification rural.

Ces installations permettent d’alimenter en courant électrique, les communes rurales de Sougueta, Kolenten, Faloulaye et celle de Linsan. Les quatre vingt dix mille quatre cent soixaante treize (90473) habitants de ces localités étaient jusque-là, survolées par des lignes électriques mais sans en avoir le moindre signal du courant dans leurs zones. Chose qui est aujourd’hui faite, ces populations qui sont restées durant des décennies dans l’obscurité peuvent désormais se frotter les mains ; elles sont alimentées aujourd’hui grâce au projet d’électrification rurale, une initiative du chef de l’Etat guinéen à travers le ministère de l’énergie et de l’hydraulique. Tous mobilisés ce samedi devant le président à l’occasion de l’inauguration de cette sous-station, les habitants de ces contrées se sont réjouis des multiples efforts fournis par le gouvernement guinéen dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions de vie.

« Nous sommes heureux de vous dire que le président de la république a posé des jalons importants depuis son arrivée à la tête la Guinée en 2010. Nous nous réjouissons de ces acquis. L’infrastructure électrique que nous inaugurons aujourd’hui va permettre de donner le courant à quatre localité qui n’ont jamais connu le courant depuis l’indépendance de notre pays », a affirmé  Lansana Bangoura, sous-préfet de Linsan.

Satisfait de la qualité de la mobilisation, le président de la République a affiché son ambition pour ce projet qui lui tient à cœur.

« Aujourd’hui, vous avez eu le courant chez vous. Sans le courant, il n’aura pas de développement. Ce n’est pas seulement Conakry qui doit avoir le courant, les villages aussi doivent être électrifiés pour le bonheur des citoyens, c’est cela notre ambition », a affirmé le président Condé.

« Ce projet a eu à fournir 30 mille 900 cent compteurs qui serviront à enregistrer la consommation des clients », explique Bangaly Konaté coordinateur du projet d’électrification rurale à EDG (électricité de Guinée). « Ce projet d’électrification rural concerne 41 localités, sa puissance est de 5 MVA. Il a été réalisé sur la ligne 110 KV de Garafiri sur un coût de financement de 21 millions d’euros par la Banque Africaine de développement et le gouvernement guinéen à travers le budget national », précise-t-il le coordinateur.

Cette sous-station est une composante du projet d’électrification rural et a pose de sa première pierre s’est effectuée le 23 septembre 2015.

Guinée: la campagne électorale pour les communales 2018 officiellement lancée

La Commission électorale nationale indépendante (CENI, organe chargé des élections en Guinée) a officiellement lancé samedi, suite à un décret du président de la République, les activités de la campagne électorale pour les élections communales, prévues le 4 février prochain sur l’étendue du territoire national.

A cette occasion, le président de la CENI, Salif Kébé, a invité les acteurs politiques à tous les niveaux à s’inscrire dans la logique d’une campagne civilisée et apaisée, afin d’éviter de compromettre la tenue réelle des élections à la date indiquée par la loi.

Dans une déclaration lue sur les ondes des médias d’ Etat, M. Kébé a déclaré qu’il rêvait d’une compétition où le vaincu, avec élégance, irait féliciter son rival, et où le vainqueur saurait avoir le triomphe modeste.

« J’en appelle donc pour une campagne civilisée, apaisée, fraternelle, où les propos seront toujours pondérés », a-t-il déclaré. « La Nation guinéenne représente notre patrimoine commun, elle est pour cette raison au-dessus de nos aspirations individuelles et nos intérêts partisans, aussi légitimes soient-ils », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, il estime que l’unité nationale et la cohésion sociale doivent guider les actes de chacun.

Pour le compte des élections communales de cette année, plus de 5 millions d’électeurs sont enregistrés dans le fichier de la CENI pour le vote du 4 février prochain, qui visera à élire les responsables à la tête des 342 communes rurales et urbaines du pays.

Pour ce faire, la CENI va installer plus de 15.000 bureaux de vote pour départager les 30.000 candidats incrits sur 1.300 listes de partis ou coalitions politiques et listes indépendantes.

Le coût de l’organisation des élections communales à la base est estimé selon le budget de la CENI à plus de 350 milliards de francs guinéens, soit 41 millions de dollars américains.

Avec l’aide des partenaires au développement, le gouvernement guinéen contribuera seulement à hauteur de plus de 90 milliards de francs guinéens, soit 10 millions de dollars américains.

La campagne électorale durera 15 jours et sera une occasion pour les candidats des différentes communes urbaines et rurales de vendre leur projet de société en ce qui concerne le développement de nos communautés.

Communales 2018 en Guinée : L’UFR prévient les administrateurs locaux

Sur l’ensemble du territoire national où elle dit avoir présenté des candidats aux élections communales et communautaires en vue, l’Union des Forces Républicaines (UFR) de Sidya Touré qui se dit être déjà victime de l’interférence de certains administrateurs locaux à l’intérieur du pays, entend veiller au grain jusqu’à la proclamation des résultats pour empêcher d’éventuels cas de fraude.

C’est du moins ce qu’a confié le député Ibrahima Bangoura, vice-président dudit parti dans un entretien accordé à Guinéenews© ce jeudi 19 janvier.

Parlant de l’atmosphère qui prévaut sur le terrain, le député de l’UFR a annoncé les dispositions prises par sa formation politique pour empêcher la fraude. « L’atmosphère qui prévaut actuellement sur le terrain, c’est que certains chefs de quartier ont commencé à s’immiscer dans le processus électoral. Mais à l’intérieur du pays surtout, ce sont les sous-préfets qui commencent à s’illustrer comme d’habitude. Si je prends le cas de Kabak (Forécariah), le sous-préfet est en train de changer l’ensemble des chefs de district et les conseils de district. C’est lui qui s’évertue aujourd’hui comme premier chef de district, premier vice-président et deuxième vice-président. Et il dit que c’est lui qui est le chef à Kabak. Nous avons eu aussi une situation à Albadariah dans Kissidougou où le sous-préfet est allé barrer les noms des candidats de l’UFR sur la liste en estimant que trois personnes ne doivent pas figurer sur notre liste. Ce sont les deux cas que je donne en exemple. Il y a toujours cette velléité de leur part d’influencer le processus électoral. Mais nous sommes-là et nous veillons au grain. Nous sommes maintenant aguerris en ce qui concerne le processus électoral. On ne se laissera plus voler par qui que ce soit. Nous allons lutter contre la fraude avant le scrutin, pendant le scrutin et après le scrutin. Nous avons pris des dispositions pour lutter contre la fraude. Et je vous dis que lorsque la situation d’Albadariah s’est posée, on a approché tout de suite la CENI et elle a donné des instructions fermes pour que cette situation soit corrigée. Une attitude qui nous a donnés satisfaction. Nous pensons que cela permettra d’apaiser le climat politique. Mais, il faudrait que l’administration locale soit neutre dans le processus électoral », a-il déclaré.

Ibrahima Bangoura qui croit aux chances de l’UFR de rafler plusieurs mairies se dit également « rassuré » de la fermeté des militants du parti de ne pas céder à l’achat de conscience. Là-dessus, son message est clair : « Je pense que les gens voient aujourd’hui ce qui se passe dans le pays, ils ne se laisseront pas berner. Aujourd’hui, la situation est tellement difficile pour tout le monde qu’on ne viendra pas raconter n’importe quoi à quelqu’un. Vous savez dans le langage populaire, quand on veut dire que quelqu’un ne respecte pas sa parole, on dit qu’il est un politicien. Donc nous souffrons aussi de cela. Mais cela s’adresse aux mauvais politiciens, des gens qui promettent et qui ne réalisent pas. Mais tout le monde sait que le président Sidya Touré a déjà prouvé, par le passé, ce dont il est capable. Et je vous assure que lorsque le pays sera donné au président Sidya et à son équipe, la Guinée décollera, j’en suis sûr ».

L’absence des représentants de l’UFR au niveau de certaines CEPI (commission électorale préfectorale indépendante) ne pourrait-elle voir des conséquences au niveau du contrôle du vote de l’UFR ? Là-dessus, le vice-président de l’UFR dit n’avoir aucune inquiétude. « En 2005 déjà, lorsqu’il y a eu les élections communales et communautaires, on a été représenté sur l’ensemble du pays. On a été là où on n’espérait pas. Je vous donne le cas de deux CRD (communauté rurale décentralisée) à l’époque, qui sont maintenant des communes rurales, à Télimélé. Les gens qu’on ne connaissait pas se sont levés et ont présenté des listes en notre nom. Il y a eu deux conseillers à l’époque. Nous n’avons pas été représentés dans certaines CEPI. Vous savez à l’époque, quand il y a eu le renouvellement des démembrements de la CEPI, il y a eu une certaine cacophonie, il y a certains qui ont dit que nous ne sommes pas de l’opposition alors que nous sommes réellement de l’opposition parce qu’elle est plurielle. Cela a fait qu’avec embrouillamini, on n’a pas été représenté au sein de certaines CEPI. Mais je vous assure que nous n’avons aucun problème avec ces CEPI. Par exemple à Kindia, nous n’y sommes pas représentés, mais nous sommes sûrs de gagner », a-t-il déclaré.

Et de conclure : « C’est la détermination et l’engagement qui feront la différence. Nous, nous sommes déterminés et engagés. Nous allons veiller sur le vote. On ne dormira même pas d’un seul œil. Nos yeux seront ouverts pour contrôler nos votes jusqu’à la proclamation des résultats ».

Alpha Condé en visite à Friguiagbé, chef lieu de la préfecture de Kindia

Le président de la République, le Professeur Alpha Condé est attendu dans la journée de ce vendredi, 19 janvier 2018, dans la sous préfecture de Friguiagbé, située à 15 kilomères du chef lieu de la préfecture de Kindia, rapporte un correspondant de Guineematin.com.

C’est au stade Sayon Kibongué Camara que les citoyens de Friguiagbé et des localités environnantes doivent accueillir le chef de l’Etat ce vendredi, a-t-on appris du comité d’organisation.

Selon nos informateurs, le chef de l’Etat mettra à profit cette rencontre pour expliquer à la population de cette localité les différents efforts consentis par son gouvernement et les perspectives pour le développement de la Guinée, avant d’inaugurer la grande mosquée de Sabouya.

Après Friguiagbé, le professeur Alpha Condé est attendu à Wonkifong (préfecture de Coyah), à Tanéné (dans la préfecture de Dubreka), avant de terminer par le lancement des travaux de la construction du barrage d’Amaria sur le fleuve Konkouré.

Partout, des citoyens sont mobilisés avec le secret espoir que le président Alpha Condé ne repartira pas de chez eux sans une annonce pour le développement local.

Pour l’instant, à Friguiagbé, toutes les dispositions sont en train d’être prises pour une bonne réception du premier magistrat du pays.

Boké : Aboubacar Soumah prend le contrôle du bureau préfectoral du SLECG

Sous la conduite des Messiers Mamadouba Camara et Mory Mansa Keita, tous membres de la cellule de communication du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), le bureau préfectoral de cette structure syndicale à Boké a été renouvelé dans la soirée d’hier, jeudi 18 janvier 2018, au profit du secrétaire général adjoint Aboubacar Soumah, rapporte le correspondant de Guineematin.com dans cette préfecture.

Le congrès s’est déroulé à l’école primaire de Boké centre avec la participation des membres des bureaux communaux du SLECG venus de Kamsar, Kolaboui, Sangaredi et la commune urbaine. A l’issue du vote, un bureau préfectoral de 23 membres dont 5 femmes, a été élu devant la mission venue de Conakry qui l’a validé.

Dans son adresse aux congressistes, monsieur Mory Mansa Keita a tout d’abord transmis le salut du Général Soumah aux enseignants de Boké qu’il félicite vigoureusement d’avoir strictement observé le mot d’ordre de grève récemment déclenché par sa personne.

Il a ensuite informé que le congrès national du SLECG aura lieu le 25 janvier 2018. Monsieur Keita soufflera également aux oreilles des enseignants que l’état des salaires du mois de janvier est déjà fait, mais que même un centime n’a été augmenté. Alors la principale consigne donnée par les missionnaires est la suivante : « Il ne faut pas avoir peur. Nous n’avons plus le droit au recul. Cette fois-ci nous irons jusqu’au bout. Donc soyez prêt, car le gouvernement n’a aucune volonté de coopérer. Alors suivons tous l’homme de la vérité, le Général Aboubacar Soumah jusqu’à la victoire finale », a demandé missionnaire Mory Mansa Keita.

Monsieur Daouda Diallo, l’un des membres du bureau nouvellement élu a demandé aux émissaires de renforcer les déplacements dans toutes les préfectures afin de s’assurer que tous les nouveaux élus sont du même bord que Monsieur Aboubacar Soumah pour que ce dernier soit plébiscité comme secrétaire général du SLECG le jour du congrès national prévu le 25 janvier 2018.

Ci-dessous, Guineematin.com vous propose la composition de ce nouveau bureau du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) dans la préfecture de Boké :

– Secrétaire général : Mohamed Doumbouya (en service à la DPE de Boké)

– Secrétaire général adjoint : Karamoko Kaba (lycée Hamdallaye/Kamsar)

– Secrétaire administratif : Fousseny Diakité (Collège Tanèné)

– Secrétaire aux finances et trésorerie : Ousmane Tanou Baldé (en service à la DPE de Boké)

– Premier Secrétaire à l’éducation ouvrière et à la formation continue : Oumar Baldé (DPE/Boké)

– Deuxième secrétaire à l’éducation ouvrière et à la formation continue : Issiaga Camara (lycée Elhadj Lamina Kalissa/Kolaboui)

– Première secrétaire aux questions féminines : Mariama Ciré Sow (école primaire Khougnewadé/CU Boké)

– Deuxième secrétaire aux questions féminines : Assiatou Diallo (Ar-Rahma/CU Boké).

Eliminée du CHAN 2018, la Guinée saisie la CAF pour dénoncer l’alignement d’un joueur soudanais

La Guinée est à l’instant éliminée du Championnat d’Afrique des Nations 2018. Mais la Fédération Guinéenne de Football espère maintenir son équipe en vie dans le tournoi grâce à une réserve portée contre le Soudan.

Et si l’inimaginable se produisait à Casablanca ?  Battu à deux reprises, respectivement par le Soudan et le Maroc, le syli national local a vu son aventure être écourtée. Il ne jouera le troisième contre la Mauritanie que pour remplir les formalités et sauver éventuellement son honneur.

L’espoir n’est cependant pas définitivement perdu pour les Guinéens qui s’accrochent désormais à une réserve portée contre le Soudan. La FGF a saisi la CAF pour dénoncer l’alignement d’Elsaman Elsawi Elsheikh lors du match contre le syli. Ce joueur né en 1991 serait sous contrat avec Al Ittihad de Tripoli, club libyen. Ce qui va à l’encontre des règles du CHAN qui est exclusivement réservé aux joueurs évoluant dans leurs différents pays respectifs.

Elsheikh a selon la FGF, signé con contrat avec le club libyen le 31 décembre 2017, soit avant même le début du CHAN marocain. Le Soudan risque une disqualification si l’instance africaine venait à prendre en compte la réserve de la Guinée.

Education: Cœur de France remet des livres aux administrateurs scolaires de Conakry et de l’intérieur du pays

L’ONG, Cœur de France, Cœur d’Afrique, en partenariat avec le Commissariat général Conakry Capitale Mondiale du Livre (CCML), a offert, lundi, 15 janvier 2018, d’importants lots de livres des disciplines fondamentales aux différents administrateurs scolaires de la ville de Conakry et quelques écoles de l’intérieur du pays, rapporte l’AGP.

Il s’agit, entre autres, des livres de Mathématiques, Français, Chimie et Physique.

Présidée par le secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA), Casimir Dioara, cette remise s’est déroulée dans les installations de l’Institut de Recherche et d’Action Pédagogique (INRAP) de Donka. Elle a regroupé les  cinq (05) directeurs communaux de l’Education de Conakry et leurs adjoints, les chefs de services pédagogiques et autres cadres impliqués.

«La lecture est la nourriture de l’esprit. Elle nous aide à nous dépasser, c’est en lisant beaucoup qu’on peut se dépasser. Je voudrai que ces livres servent durablement dans les écoles, car l’école guinéenne souffre de maux liés à l’absence du goût de la lecture».

Ces quelques termes liminaires du commissaire général de CCML, Sansy Kaba Diakité, ont permis au secrétaire général du MENA, Casimir Dioara, de se réjouir de la qualité du don, à un moment où l’école guinéenne est confrontée au déficit de lecture.

Il a pointé du doigt les difficultés d’apprentissage et la rareté des manuels adéquats, avant de se rappeler des noms de grands livres de lecture qui ont, jadis, fasciné les élèves et qui ne doivent pas disparaitre, notamment Leuk-le-Lièvre, la Famille Diawara, la collection de Mamadou et Binéta, entre autres.

Casimir Dioara a rassuré l’utilisation rationnelle de ce don qui ira droit aux bénéficiaires, c’est-à-dire aux ayants droits.

Donatrice des livres au MENA depuis 2013, l’ONG, Cœur de France, Cœur d’Afrique, à travers son représentant en Guinée, Sékou Touré, a promis de poursuivre la chaîne de don en faveur de la Guinée en tenant compte désormais des besoins.

A signaler, que les présents lots disponibles dans le magasin de l’ENA sis à Donka est composé entre autres des livres de Mathématiques, Français, Chimie et Physique.

Guinée : Le ministre d’Etat, ministre de l’Hôtellerie, du Tourisme et de l’Artisanat en tournée dans la préfecture de Koubia

Le ministre d’Etat, ministre de l’Hôtellerie, du Tourisme et de l’Artisanat (HTA), Thierno Ousmane Diallo est l’hôte des populations de Koubia, depuis mercredi, 18 janvier 2018, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture.

Le ministre d’Etat est venu transmettre un message de paix du président de la République, chef de l’Etat, Pr Alpha Condé, aux populations de Koubia.

Le même jour (mercredi), le ministre a été reçu par la population de la Commune Rurale (CR) de Pilimini. Là, trois discours ont marqué la cérémonie. D’abord celui du président de la Délégation Spéciale (DS) de la CR, El hadj Bobo Baldé.

Dans la langue du terroir (Poular) le président de la DS a souhaité la bienvenue et un bon séjour au ministre et à sa suite.

Il est en suite revenu au sous-préfet de Piliminia, Diawo Baldé, de présenter la situation administrative de sa localité. Il a loué les actions réalisées dans sa sous-préfecture pendant la troisième République.

Il a, par ailleurs sollicité, entre autres, l’obtention d’un moyen de déplacement, la construction de sa Résidence et des logements des cadres de la localité.

Dans son adresse à la population de Pilimini, le ministre d’Etat, ministre de l’HTA, Thierno Ousmane Diallo a déclaré : «Le président me charge de vous remercier pour la paix déjà observée ici, mais surtout de vous dire d’éviter les clivages ethniques et religieux chez nous. Soyons guinéens tout simplement». Ajoutant, qu’aucun n’a sollicité auprès de Dieu pour être soussou, malinké, Peul ou forestier.

Après Pilimini, le ministre et sa suite se sont rendus dans la CR de Matakaou, où le maire, El hadj Abdourahmane Diakhaby et le sous-préfet, Soriba Sylla, se sont succédés au podium.

Le premier pour souhaiter la bienvenue au ministre, et le second pour présenter la sous-préfecture de Matakaou et formuler des demandes qui sont, entre autres le désenclavement de leur zone agricole et la construction d’un Stade municipal.

Là aussi, le ministre d’Etat a transmis le message de paix et de cohésion sociale du président de la République. Il a également développé des thèmes allant dans le sens de la promotion de la bonne cohabitation, ainsi que celle du développement.

La dernière étape de cette première journée a été la Commune Urbaine (CU) de Koubia. Là également, le ministre d’Etat, ministre de l’HTA, Thierno Ousmane Diallo a tenu le même discours.

Une occasion pour le préfet, Kalidou Keita, de solliciter des routes et le bitumage de la voirie urbaine de Koubia.

Boké: un agent communautaire déféré à la prison civile pour détournement présumé

La Société Minière de Boké (SMB) a récemment versé un montant de 02 milliards 649 millions de francs guinéens, dans le cadre de l’indemnisation des communautés riveraines de ses zones d’opérations, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture de Boké.

Les fonds destinés à la communauté de N’dagara aurait été détournés et partagés entre Aboubacar Camara, alias ‘’N’dagara, Mohamed Aly Camara et Ibrahima Kataly Camara, se réclamant dignitaires et vrais natifs du village.

De source informée, «ces accusés se sont confisqués d’abord du 1er montant qui se chiffrait à 01 milliard 249 millions de francs guinéens, avant de récupérer la seconde tranche de 01 milliard 400 millions de francs guinéens».

«Pendant que tout le village attendait avec beaucoup d’espoir, les trois (03) hommes se sont partagés les 02 milliards 649 millions, sans associer la communauté bénéficiaire», a témoigné notre source.

Très frustrés et indignés de l’acte de leurs compatriotes, les citoyens, Minka Bah, Ramatoulaye Sampou et Mamadou Aliou Bah, ont formulé une plainte conjointe, qu’ils ont déposée à la Brigade de Recherches de la Gendarmerie Départementale de Boké.

Ainsi, sur instruction du procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Boké, Lansana Kadialy Touré, les personnes incriminées ont été interpellées.

A l’audition, apprend-on de certaines indiscrétions au TPI de Boké, «l’un des présumés, Aboubacar Camara alias N’dagara a reconnu les faits qui lui sont reprochés…».

Entretenu autour du dossier, le procureur de la République, Lansana Kadialy Touré a rassuré, que les victimes seront rétablies dans leurs droits, en amenant les présumés à répondre de leurs actes.

Selon lui, la Justice est en train de vérifier les informations portées à sa connaissance, pour tirer l’affaire au clair à la satisfaction des communautés de N’dagara.

A noter, que l’accusé présumé, Ibrahima Kataly Camara, est malade et alité. Et pendant ce temps, Mamadou Aliou Camara est en cavale depuis l’éclatement de l’affaire.

Quant au principal artisan de la tentative de détournement de deniers publics, Aboubacar Camara alias N’dagara a été déféré, mardi, 16 janvier 2018, à la Prison Civile de Boké, communément appelé Pont de Fer.

N’zérékoré: il tue sa femme et se donne la mort

Un homme tue sa femmes avant de se donner la mort à l’aide d’un fusil de chasse de calibre 12, dimanche, 14 janvier 2018, à Guéïwi, un village de la sous- préfecture de Yalénzou, préfecture de N’zérékoré, rapporte l’AGP.

Les circonstances de ce crime restent encore non élucidées. Les deux corps ont été enterrés par la belle famille du défunt, après avoir détruit le bâtiment de l’assassin présumé et celui de ses parents.

Selon les informations recueillies sur place, c’est dans la matinée du dimanche dernier que le nommé Nontia Cé et sa femme se sont rendus dans leur champ à  Guéïwi avec pour objectif, de récolter leur riz de bas-fond.

«Pour tromper la vigilance de sa femme, Nontia Cé a fait semblant d’aller à la toilette. Quelques moments plus tard, il sort son fusil calibre 12 et tire deux (02) coups dans le dos de sa femme, puis un 3e tire qui a été fatale pour la femme et elle s’est écroulée.

Poursuivant sa phobie, il a ensuite chargé une 4e cartouche avant d’introduire le canon du fusil dans sa bouche et appuyer sur la détente.

Surpris par les bruits les coups de feu, le voisinage accouru et trouve les deux corps à terre, gisant dans un flot de sang. Aussitôt, les autorités et les élus de la localité ont été informés», a-t-on narré.

Par la suite, les beaux-parents vivant dans l’un des secteurs de Gba, dans la sous-préfecture de Bossou, se sont mis à brûler tous les bâtiments du défunt mari présumé assassin et ceux de ses parents.

A noter, que les deux corps ont été enterrés, lundi, 15 janvier 2018, à Guéïwi, village natale du mari.

Electricité: des responsables d’EDG font le bilan des deux ans d’activités

L’Administrateur Général de la société « Electricité De Guinée » est revenu ce mercredi 17 janvier sur les performances réalisées par son entreprise depuis quelques années. Malgré la reprise de la desserte à Conakry, Abdenbi Attou a égrainé quelques réalisations faites par la Guinéenne d’électricité.

En 2 ans, Electricité De Guinée a réduit le temps de coupures de 40%, augmenté la production de 44 % grâce au renforcement de ses installations, réduit les charges de fonctionnement (hors achat d’énergie et de carburant) de 31% et doublé le nombre d’heures de formation.

Dans le cadre de la conférence de presse tenue le mercredi 17 janvier à Conakry, l’administrateur général d’Electricité De Guinée -EDG, Abdenbi ATTOU, a souhaité communiquer un certain nombre de chiffres clés et partager les réalisations techniques, commerciales et  de gestion à mi-parcours du contrat de gestion entre EDG et le groupement Veolia-Seureca. Les premiers résultats démontrent une évolution positive de tous les axes de transformation de l’entreprise et des efforts sont encore à mener pour atteindre le redressement tel que prévu dans le plan de redressement interne d’EDG (PRI), approuvé par les autorités compétentes.

Le contrat de gestion d’une durée de 4 ans (signé en octobre 2015) liant EDG au groupement Veolia Seureca a pour objet  le redressement des performances technique et commerciale, et vise la transformation de l’entreprise à travers tous ces leviers (renforcement des capacités, gouvernance, restructuration et modernisation des outils de l’entreprise). Dès les premiers mois du contrat et après diagnostic, une stratégie de redressement et des objectifs de performance ont été proposés et approuvés par l’Etat pour permettre à EDG de retrouver des marges de manœuvre et d’accroître le service aux populations.

A fin 2017, la situation d’exploitation a connu une nette amélioration avec une augmentation de 44% de l’électricité produite et distribuée entre 2015 et 2017 et ce suite au renforcement des infrastructures de production par l’Etat (centrale hydroélectrique de Kaleta et adjonction des 100 mgW thermiques) et à la réhabilitation des propres moyens de production d’EDG. Une baisse substantielle du temps de coupures de 40 %, une baisse  des charges de fonctionnement (hors achat d’énergie et de carburant) de 31% (soit 122 milliards de Gnf) et une augmentation du nombre d’heures de formation de 100% ont par ailleurs été enregistrés.  La réhabilitation et le renforcement des moyens de production, la mise en place d’un plan de maintenance optimisé et adapté et la mise à disposition d’outils et de moyens d’exploitation ont permis l’amélioration des performances techniques.

A titre d’exemple, grâce aux efforts et à l’appui financier de l’Etat, EDG a pu mettre en service plusieurs nouvelles centrales thermiques dans le pays (notamment celles de Kaloum V, Kankan, Mandiana, Kouroussa,  Kérouane, Boffa et Boké), ce qui a permis d’accroître la desserte et le taux d’accès à l’électricité.

Sur le plan de la performance commerciale, des réalisations au niveau du service client ont été concrétisées pour répondre aux principaux enjeux du contrat. Pour les populations, cela représente 61 000 compteurs posés et raccordés afin de mieux maitriser les consommations et réduire les problèmes de facturation au forfait ; la remobilisation des équipes commerciales, la mise en place d’outils de suivi ont permis d’augmenter de 78% les encaissements, soit une augmentation de 5 points du taux de recouvrement (passage de 77% en 2015  à 82 % en 2017) et des ventes de 68 % contribuant ainsi au redressement du secteur.

En outre, une opération de recensement de l’ensemble du parc clientèle a démarré à Conakry en 2017 et devra continuer courant 2018. Ce projet devra aboutir à la mise à jour de la base de données client et à éliminer les fraudes sur le réseau grâce à une normalisation des branchements et à une pose de compteurs qui s’en suivront.

Pour augmenter,  sécuriser et moderniser son système de facturation et ses revenus, EDG a mis en place un logiciel commercial de transition dans l’attente d’un progiciel de gestion intégré (comme prévu dans le PRI et financé par la Banque Mondiale).

Le déploiement de ce logiciel a été réalisé en juin 2017 dans toutes les agences de Conakry, y compris pour les « grands comptes ». Avec ce logiciel, les dysfonctionnements de facturation deviennent extrêmement limités.

Enfin, le plan de redressement en cours devra permettre d’assurer la desserte par la réhabilitation,  l’extension et le renforcement des réseaux pour accroître le taux et la qualité de la desserte. La construction en cours puis la mise en service d’un dispatching national devra permettre de gérer et d’optimiser à distance toutes les installations de production et de transport et contribuera ainsi à une amélioration de la qualité de service.

En 2018, de nouvelles améliorations verront le jour comme de nouveaux services pour faciliter les démarches client, l’ouverture d’une agence grands comptes et d’un guichet unique promoteur, la mise en place d’un centre service client (venant renforcer et compléter l’actuel centre d’appel « Allo EDG »), la rénovation des agences commerciales et le paiement des factures via un réseau tiers permettront à EDG d’améliorer très nettement sa relation client.

« Conscients des efforts encore à fournir pour répondre aux attentes des populations à disposer d’une électricité en continue et de bonne qualité, nous passons à partir de janvier 2018 à une seconde phase en accélérant le rythme des mesures prévues dans notre feuille de route interne pour accélérer le redressement initié et atteindre les objectifs fixés par le contrat de gestion.» a déclaré Abdenbi ATTOU, Administrateur Général.

A propos : Electricité de Guinée est l’entreprise publique nationale de production et de distribution d’électricité sur l’ensemble du territoire. EDG est composée de 1500 collaborateurs au service de la population.

 

 

 

Mandiana: le Chef des donzos poignardé à mort

Les motifs de cet assassinat ne sont pas connus pour le moment, mais tout porte à croire qu’il s’agit là d’un règlement de compte suite à l’assassinat d’Abdoul Aziz Touwaydjiri.

Le Chef des donzos a été poignardé à mort ce jeudi 17 janvier 2018, certainement en représailles après la mort d’un prédicateur saoundé,  tué ce mardi 16 janvier 2018 à Kantedoubalandou dans la préfecture de Mandiana.

Les motifs de l’assassinat du Chef des donzos ne sont pas connus pour le moment, mais tout porte à croire qu’il s’agit là d’un règlement de compte suite à l’assassinat d’Abdoul Aziz Touwaydjiri.

« Le chef des donzos du village a été poignardé par un inconnu. Il est décédé. Le présumé assassin a été arrêté et est détenu à Mandiana », a confié à Africaguinee.com un responsable de l’association qui a coordonné la venue du prédicateur saoudien en Guinée.

Elections communales: des milliers de cartes d’électeurs distribuées à Labé

Les Commissions Administratives de Distribution des Cartes d’Electeurs (CADCE) de Labé ont, à date, distribué des milliers de cartes sur toute l’étendue de la préfecture, après huit (08) jours d’opération, rapporte le correspondant préfectoral de l’AGP dans la localité.

«Au jour d’aujourd’hui, les Commissions Administratives de Distribution des Cartes d’Electeurs (CADCE) ont distribué des milliers de cartes dans toute la préfecture de Labé», a confirmé le superviseur adjoint de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Cherif Haïdara, au micro de l’AGP.

A rappeler, que les électeurs sont convoqués devant les urnes dimanche, 04 février prochain, en République de Guinée, pour élire les responsables de leurs communes et collectivités locales respectives.

Selon Cherif Haïdara, dans chaque Commission Electorale Sous-préfectorale Indépendante (CESPI) de la préfecture de Labé, plus de mille (1000) cartes ont été distribuées après huit (08) jours d’activités.

«Dans la Commune Urbaine (CU), sur 87.077 cartes, 33.413 sont distribuées. A Popodra sur 12.981 cartes, 5.261 sont reparties. A Diary, sur 7.661 cartes, 3.750 sont dispatchées par les Commissions.

Dans la CESPI de Hafia, sur 8.487 cartes d’électeurs, 4.920 ont été distribuées. A Dara-Labé, 3.670 ont été distribuées.  A Noussy, sur 7.704 cartes, 2.800 ont été reparties, alors qu’à Djonfo sur 7.001 cartes, 4.681 sont distribuées. A Sannoun 5.823 cartes sont distribuées. A Dalein, sur 10.392 cartes, 8.408 ont été distribuées», a précisé le superviseur adjoint de la CENI à Labé.

Par ailleurs, il a rassuré que les statistiques de la CESPI de Kalan, Kouramangui, et Garambé, sont attendues à la Commission Electorale Préfectorale

Indépendante (CEPI).

Dans ces opérations, des difficultés sont aussi signalées d’une localité à une autre, mais sans incidents majeurs sur les activités.

«Entre autres difficultés rencontrées, insuffisance du nombre de Commissions de distribution. Si non, des grands quartiers comme Pounthioun, Daka 1 et 2, Tata 1et 2, devraient avoir au moins deux (02) Commissions, mais ils n’ont qu’une (01) seule par quartiers.

Autres difficultés, c’est le manque d’engouement de la part des candidats pour sensibiliser les électeurs à venir retirer leurs cartes», a énuméré le superviseur de la CENI, Cherif Haïdara.

A noter, que ces opérations continueront jus qu’à la fermeture des Bureaux de Vote (BV) le 04 février 2018.

Justice-Labé : querelles de procédure devant le Tribunal Militaire à Formation Spéciale

La première journée du procès du lieutenant-colonel Issa Camara et ses compagnons devant le Tribunal Militaire à Formation Spéciale (TMFS) de Labé a été essentiellement consacrée aux querelles de procédure entre la défense, la partie civile et le Ministère public, rapporte le correspondant régional de l’AGP.

Immédiatement après l’ouverture de la première audience du TMFS de Labé, les avocats, recrutés pour défendre le colonel Issa Camara et ses compagnons, ont soulevé plusieurs exceptions de nullité et dénoncé beaucoup d’irrégularités liées, disent-ils, à l’incompétence des juges qui ont instruit le dossier.

«Nous avons soulevé l’irrégularité relative à la composition du Tribunal Militaire, nous avons soulevé des nullités relatives à l’exploit de citation à prévenu servi à nos clients, nous avons soulevé enfin la nullité de l’ordonnance de renvoi conformément à l’article 396 du Code de procédure pénale, en raison de l’incompétence des juges d’instruction qui l’ont rendu», a indiqué l’avocat de la défense, Me Lanciné Sylla.

Les arguments de la défense ont été systématiquement balayés du revers de la main par les avocats de la partie civile, recrutés par les citoyens de Mali.

«Contrairement à ce qu’alléguait la défense, c’est effectivement une loi qui a été prise, et par un arrêté conjoint signé du Ministre de la Justice et celui de la Défense. Des magistrats ont été désignés pour qu’ils puissent statuer dans ce dossier aussi simplement que possible. La défense a estimé que cette nouvelle loi portant Code de Justice Militaire n’a pas été encore promulguée. Hors, nous, nous avons cette loi, nous l’avons exhibé», a répliqué Me Alpha Mariama Diallo.

Après 06h de querelles de procédures entre la défense, la partie civile et le ministère public, le TMFS de Labé a décidé de joindre les exceptions de nullité au fond du dossier, en déclarant les débats ouverts.

Ainsi, vers la fin de la soirée, le colonel Issa Camara a eu la possibilité de donner sa version en rejetant catégoriquement les faits qui lui sont reprochés.

Justice : deux braconniers devant le TPI de Mamou

Deux braconniers ont comparu, mardi, 16 janvier 2018, devant le Tribunal de Première Instance (TPI) de Mamou, pour avoir tué deux (02) chimpanzés et capturé un (01) bébé chimpanzé à Sogoroya dans la sous-préfecture de Ouré-Kaba, préfecture de Mamou, rapporte l’AGP.

Il s’agit de Momo Mansaré et de Lancinet Kourouma, deux jeunes hommes âgés chacun d’une trentaine d’années, mis sous mandat de dépôt le 22 décembre 2017, pour capture, circulation, abattage d’espèces animales sauvages intégralement protégés, faits prévus et punis par les articles 47, 48, 126, 161, aliéna 3, 162 et 164 de la loi L/99/038/AN de 1999.

Tour à tour, les deux accusés ont reconnu les faits qui leurs sont reprochés, mais en précisant qu’ils ne savaient pas que leur acte est interdit par la loi guinéenne.

Revenant sur les faits, Momo Mansaré a indiqué avoir ligoté le chimpanzé sœur avec l’aide de ses chiens, avant de mettre fin a ses jours.

Lancinet Kourouma, quant à lui, il a dit être venu en sapeur pompier sous l’effet des cris de son ami, et directement il a tiré sur le chimpanzé mère qui portait son bébé au bas-ventre. Et sur le champ le chimpanzé mère est mort et le bébé capturé pour le village, d’où le chef cantonnement forestier de Ouré-Kaba a été informé.

C’est ainsi que les deux présumés coupables ont été arrêtés et conduits à la Prison centrale de Mamou et le bébé chimpanzé conduit au Parc du Haut Niger à Faranah.

Au cours de cette première audience, Mathieu Lorens, manager du Parc National du Haut Niger (PNHN), assisté de son avocat Mamadou Aliou Diallo, a demandé dix huit millions de francs guinéen (18.000.000GNF) multipliés par 40 ans, soit 800 millions pour soutenir le chimpanzé hébergé.

A cette audience, le Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts (MEEF) était représenté par maître Hassane Kaba.

Après avoir écouté toutes les parties, le substitut du procureur près le TPI de Mamou, Ousmane Sané a requis, de retenir les deux prévenus dans les liens de la culpabilité, et pour la répression de condamné, chacun d’eux, à un (01) ans de prison ferme et au payement de 150.000 GNF chacun.

Le président du Tribunal, Sidiki Kourouma a, pour sa part, précisé que « nul n’est censé ignorer la loi », avant d’énumérer les noms de quelques animaux menacés en Guinée, tels que l’éléphant, le lion, la panthère, le bongo, l’hyène, la baleine, l’hippopotame.

Tout en indiquant que le débat est clos. «La sentence sera rendue le 30 janvier 2018, soit après 02 semaines.

A rappeler, que les faits remontent au mercredi, 20 décembre 2017, à Sogoroya district situé à 14 Km de la sous-préfecture Ouré-Kaba située à environ 65Km du chef-lieu de la préfecture de Mamou, sur la Route nationale Faranah-Mamou.

Dubréka : Une centrifugeuse et un microscope pour l’Hôpital préfectoral

L’Hôpital préfectoral de Dubréka vient de bénéficier de deux (02) appareils performants, notamment une centrifugeuse et un microscope pour les différents examens médicaux, un geste de Mme Kaltamba Hawa Eva Sylla, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture.

La remise de ce don a été officiellement faite par la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance (ASPFE), Mme Diaby Mariama Sylla, marraine de la préfecture de Dubréka pour des élections communales à venir.

Ces appareils, offerts par Mme Kaltamba Hawa Eva Sylla, viennent ainsi faciliter le travail aux agents du service Laboratoire de l’Hôpital préfectoral de Dubréka.

La ministre a saisi l’opportunité pour inviter le personnel de l’hôpital, à encourager les donateurs par la bonne utilisation des matériels offerts, et cela au bénéfice des populations.

Avant de remercier les donateurs, le directeur de l’hôpital préfectoral de Dubréka, Dr Sékou Bakayoko a déclaré, que «ces équipements sont d’une performance qui permettra aux patients, d’obtenir rapidement les résultats des examens médicaux qui prenaient toute une journée.

A rappeler, que c’est le 2e geste important fait par certains fils de Dubréka, comme Souleymane Diaby, un opérateur économique, qui avait aussi offert un corbillard à l’hôpital préfectoral de Dubréka, en vue de soulager les patients.

Reprise prochaine des activités de la société Forêt Forte en Guinée forestière

La société Forêt Forte vient d’ouvrir des activités d’exploitation du bois avec l’avantage d’avoir accès aux forêts classées de Ziama dans la préfecture Macenta et celle de Guécké dans la préfecture de Yomou, rapporte le correspondant de l’AGP près le Gouvernorat de la Région Administrative (RA) de N’zérékoré.

C’est le résultat d’une Convention entre la société Forêt Forte et la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG). L’annonce a été faite lors d’un meeting qui a regroupé les travailleurs de ladite société et les syndicalistes, à la Maison des Jeunes de N’zérékoré.

Alors que la Direction de la société Forêt Forte avait pris la décision de fermer ses portes pour des raisons économiques, suivie de licenciement de tous les travailleurs, c’est l’inspecteur régional du Travail de N’zérékoré, qui a tendu la main pour la table de négociation, le 13 décembre 2017 dernier.

Ainsi, au titre de conclusion du mois de janvier à mars 2018, 218 travailleurs seront engagés. Et d’avril en juin, 462 autres recevront du boulot. Les 488 autres travailleurs restants seront remerciés, et recevront leurs droits en fin janvier 2018, a-t-on indiqué.

Pour des mesures d’accompagnement, la Direction de Forêt Forte accepte de payer deux (02) mois de salaire à chacun de ces travailleurs.

Curieusement, selon la même convention, «pendant la période moratoire pour les travailleurs maintenus, et qui sont provisoirement en activité, les contrats de  travail seront suspendus. Et cette suspension n’accepte que des obligations principales de contrat de travail, à savoir le travail dû au salaire».

Cependant, pour permettre à la société Forêt Forte de bien relancer ses activités d’exploitation, les deux (02) parties se sont engagées à observer une trêve de trois (03) ans. Aussi, cette convention fait l’objet d’accès aux  forêts classées de Ziama dans Macenta et Guécké dans la préfecture de Yomou.

A écouter les techniciens forestiers, ces deux massifs, en plus de leurs richesses en essences exotiques, restent des sources d’habitats des hippopotames nains, des buffles, des panthères, d’innombrables oiseaux, d’insectes, de reptiles et d’écureuils, tous sous protection forestière.

«A l’absence d’une étude environnementale conséquente et de manque d’équipements adéquats pour l’exploitation de ces genres de forêt, le choix se fait naturellement entre la protection de l’emploi et le réchauffement climatique», d’après les spécialistes.

 

Le Gouvernement franchit un nouveau cap dans la mise en œuvre du projet BOCEJ

 Le ministre de la Jeunesse a pris part ce mardi 16 janvier 2018, à la cérémonie de tirage aléatoire des jeunes diplômés sans emplois pour le stage en entreprise.

Pilotée par l’Agence Guinéenne pour la Promotion de l’Emploi (AGUIPE), cette initiative du Gouvernement guinéen s’inscrit dans le cadre de mise en œuvre de la composante 2 du projet « Booster les Compétences pour l’Employabilité des jeunes », dans le cadre du programme « Education à l’Employabilité ».

En effet, la situation des jeunes diplômés guinéens s’améliore ce début d’année, avec ce tirage qui va permettre d’offrir une voie professionnelle aux diplômés à travers des opportunités de formations, stages, emplois ou l’auto-emploi. Elle cible les jeunes sortant du système d’enseignement professionnel et supérieur sans emploi tout en mettant en place des formations professionnalisantes prenant en compte l’environnement socioprofessionnel et favorisant l’adéquation formation-emploi pour une meilleure employabilité des jeunes diplômés.

Pour le Directeur Général de l’AGUIPE, Sékouba Mara, ce projet a pour objectif d’améliorer l’employabilité et l’emploi des jeunes par des programmes de développement en compétences ciblés. Le projet est structuré en trois composantes à savoir :

*Composante 1 : Fonds Compétitif pour les Compétences et employabilité (FCCE) ;

*Composante 2 : Programme « Education à l’Emploi » ;

*Composante 3 : Appui institutionnel et cadre réglementaire).

Poursuivant, Sékouba Mara dira que ce projet est financé à hauteur de 20 millions de dollars américains par l’IDA (Groupe de la Banque Mondiale IDA) pour une durée de six (06) ans. Il vise 18 000 jeunes en formations initiales (Professionnel et universitaire) et 2800 jeunes diplômés sans emplois : soit un total de plus de 20 000 jeunes qui seront tirés pour environ 140 postes de stages exprimés par douze (12) entreprises.

Pour sa part, le ministre de la Jeunesse, Moustapha Naité, a tout d’abord félicité toutes les entreprises qui ont accepté d’accompagner le projet BOCEJ au nom du chef de l’Etat, Alpha Condé, mais aussi de l’équipe gouvernementale, avant de dire que ce tout premier tirage aléatoire est une étape importante dans le processus de mise en œuvre du projet « Booster les Compétences pour l’Employabilité des jeunes » dans sa composante 2. Selon, Moustapha Naité ce projet est historique parce qu’il permet aux jeunes diplômés sans-emplois d’avoir une grande qualification pour participer au développement de la Guinée dans un proche avenir.

Pour finir, Moustapha Naité a souligné que ce projet confirme les efforts considérables consentis par le Gouvernement dans sa lutte contre le chômage des jeunesses.

 

Aladji Cellou officiellement installé dans ses fonctions

Nommé il y a quelques semaines Directeur de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), Aladji Cellou a été officiellement installé dans ses fonctions ce mardi 16 janvier. Cette cérémonie s’est tenue au siège du ministère de la Défense nationale, sis au camp Almamy Samory Touré. C’était en présence de hauts cadres de l’armée, mais aussi des amis du directeur entrant.

Dans son intervention, l’Inspecteur général des forces armées, le général de brigade Alpha Ousmane Diallo a rappelé à l’intention du Directeur entrant de Aladji Cellou, les principales missions de la DIRPA. «La Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a pour vocation d’élaborer une politique de communication des forces armées en faisant connaître leurs actions et en soignant leurs images aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. A ce titre, elle est chargée de mettre en œuvre la politique de l’information, de communication et des relations publiques du département, contribuer au rayonnement des forces armées en mettant en relief les valeurs militaires, culturelles et sportives ; communiquer et informer les militaires et les citoyens en utilisant les NTIC ; contribuer à la vulgarisation des textes réglementaires et législatifs en les rendant accessibles aux militaires et éventuellement aux citoyens ; rechercher et recueillir toute information de presse intéressant les forces armées ; participer à la rédaction des discours, à la préparation des conférences et des points de presse du ministre de la Défense nationale.»

La DIRPA était dirigée par Louis-Auguste Leroy il y a près de trois ans. En cédant sa place à Aladji Cellou, il dit n’avoir que de bons souvenirs des forces armées : « Je vous l’avoue, j’avais peur de vous au moment de venir travailler avec vous, sur vous, pour vous. Hier j’avais peur de vous. Aujourd’hui, je vous porte dans mon cœur. Au moment de vous quitter, je suis submergé par une vague de nostalgie que je peine à refreiner tant vous avez été bons, généreux, fraternels avec moi. Vous m’avez beaucoup appris. Vous m’avez beaucoup enseigné.  Ceux qui vous ne connaissent pas, ceux qui ne vous ont pas pratiqués, ne peuvent pas savoir combien vous, soldats guinéens, êtes accrédités de qualités exceptionnelles, de vertus remarquables, exploits et d’héroïsme. ».

Avant de venir à la tête de la DIRPA, Aladji Cellou était le Conseiller du ministre d’Etat à la présidence chargé de la Défense nationale. Dans son discours de circonstance, il a rappelé que c’est en étant journaliste qu’il a croisé le chemin du Dr Mohamed Diané, alors cadre du BPN du RPG, alors parti de l’opposition. Une amitié que les deux hommes ont toujours entretenue.

S’adressant aux forces armées avec qui il doit travailler, Aladji Cellou affirme vouloir apprendre auprès d’elles pour mieux servir: « Je ne vous apprends rien, j’apprends de vous. Justement, je n’ai pas la prétention de savoir, mais j’ai la ferme volonté de continuer à apprendre, apprendre pour éviter les erreurs bien qu’inhérentes à toute action humaine ; apprendre pour mieux servir ; servir pour obtenir les résultats pour lesquels nous avons été choisis parmi tant d’autres Guinéens. Ne l’oublions jamais, lorsqu’on vous nomme, sachez que d’autres valent mieux que vous.»

Ensuite, il promet de préserver les acquis de son prédécesseur en y apportant le changement qu’il faut : «Je sais que mille défis nous attendent. Nous devons faire en sorte de les relever en préservant les acquis, mais en changeant ce qui est à changer dans notre façon de faire et en nous ouvrant aux critiques et suggestions constructives. Pour cela, nous devons avoir à l’esprit, chers collaborateurs, qu’individuellement, nous seuls, nous ne pourrons rien faire de grand.  Nous devons associer les autres, notamment les confrères des autres organes de presse. J’insiste là-dessus. Créer une relation apaisée avec les médias pour qu’ils contribuent à véhiculer une image positive de nos armées dans l’opinion. »

La cérémonie a pris fin par l’installation de Aladji Cellou dans ses nouvelles fonctions de Directeur de la DIRPA. Celle-ci a été suivie par une photo de famille.

Il faut enfin souligner qu’à cette cérémonie de passage de témoin, plusieurs personnalités politiques, anciens ministre notamment Aboubacar Sylla, Justin Morel Junior, des hauts gradés de l’armée ainsi que des hommes de presse y étaient présents.

Première visite du président comorien Azali Assoumani en Guinée

Le président de l’Union des Comores a effectue ce mardi 16 janvier 2018 une visite de travail et d’amitié à Conakry. Une première visite du président comorien Azali Assoumani en Guinée depuis qu’il est à la tête de son pays en 1999 et puis son élection en 2006.

Il est venu solliciter le soutien du président en exercice de l’Union Africaine pour l’organisation des Assises nationales de l’Union des Comores. Des Assises pour le moment reportées. A sa descente d’avion à l’aéroport international de Gbessia, il a été accueilli par le président Alpha Condé, entouré des présidents des institutions républicaines, des membres du gouvernement, ainsi que de nombreux représentants des missions diplomatiques et consulaires accréditées en Guinée.

Ensuite, les deux chefs d’Etat ont eu un tête-à-tête au sortir duquel le président Azali Assoumani s’est félicité des relations bilatérales que nouent Moroni et Conakry depuis l’indépendance comorienne.

«C’est pour m’inviter à faire une visite officielle. Voilà le message qu’il a voulu me donner. Mais très sincèrement, ça aurait été une visite privée. Parce qu’aujourd’hui, Ce n’est pas une visite destinée à parler de nombreuses relations entre la Guinée et les Comores, les relations dont on a besoin de parler et de consolider. Parce que quand on a coupé avec la France, c’est la Guinée qui a accueilli nos étudiants. Et aujourd’hui, l’administration comorienne et les sociétés comptent plusieurs cadres formés en Guinée », a déclaré le président comorien.

Se réjouissant de la qualité des relations qu’entretiennent son pays avec la Guinée, l’hôte d’Alpha Condé a indiqué ce qui suit : « plus que des relations amicales, je dirais que nous entretenons des relations fraternelles et qui doivent être consolidées pour aller de l’avant dans l’intérêt non seulement des deux pays, mais aussi dans l’intérêt de l’Afrique. Parce qu’on a eu aussi la chance d’avoir ce monsieur comme président de l’Union Africaine. Donc, je suis venu spécialement pour parler de ce report et avoir toujours son accompagnement, parce qu’il a décidé de nous accompagner.»

Diallo Aissata Beavogui, la tête dans la bauxite de la Guinée

La directrice générale de Guinea Alumina Corporation (GAC), Diallo Aissata Beavogui, travaille d’arrache-pied pour voir la mine de Sangarédi entrer en production en 2019

 

Quand Conakry fait la promotion des réformes économiques entreprises en faveur des investissements en Guinée, les autorités n’oublient pas de citer le projet d’Emirates Global Aluminium (EGA).

À Kamsar, le groupe dubaïote s’est engagé à construire une usine pour transformer la bauxite en alumine. Pour l’heure, Diallo Aissata Beavogui, directrice générale de Guinea Alumina Corporation (GAC), filiale d’EGA, travaille d’arrache-pied pour construire les infrastructures nécessaires à l’entrée en production de la mine en 2019.

Née en Guinée, éduquée au Sénégal, cette quadragénaire a commencé sa carrière aux États-Unis dans des cabinets spécialisés en audit gouvernemental, après avoir décroché un bachelor en comptabilité à l’université de Binghamton (État de New York). En 2014, elle a rejoint GAC en tant que directrice de la conformité, avant d’être propulsée à la place de numéro un après la nomination de Mamady Youla au poste de Premier ministre.

Guinée: l’UDG compte devenir la troisième force politique du pays

Le parti dirigé par l’ancien président du patronat guinéen, El hadj Mamadou Sylla, est déjà en ordre de bataille pour les élections locales prévues le 4 février 2018

 

Le parti dirigé par l’ancien président du patronat guinéen, El hadj Mamadou Sylla, est déjà en ordre de bataille. Pour les élections locales prévues le 4 février prochain, l’Union Démocratique de Guinée a un objectif : être la troisième force politique du pays.

« Sur le reste des localités, nos candidats ont été instruits de faire des listes en coalition de partis politiques autant que faire se peut avec notre allié privilégié qu’est l’UFDG. C’est avec l’UFDG, tête de file de l’opposition républicaine que nous unirons nos forces et nos moyens pour gagner toutes les prochaines élections en Guinée Afin de réaliser l’alternance démocratique dans notre pays ce jusqu’à la Présidence de la République en 2020. L’UDG à présenté ses candidats dans les 5 communes de Conakry », a indiqué El hadj Dembo Sylla, vice-président de l’UDG.

 

En 2018, tenez enfin vos promesses !

Par Habib Marouane Camara, Journaliste

 

Les Guinéens en ont assez de la politique. Stop ! Arrêtez et travaillez enfin pour le bien commun du pays. La politique n’est pas ce domaine de la promesse pour rire. Le peuple n’a pas envie de rire. Trop de promesses non tenues en 2017 ou près de 7 ans d’ailleurs. Trop de discours creux sans résultats, trop d’inefficacités. Assez de paroles !

Il est donc temps, qu’en 2018, d’écouter les Guinéens ou de changer à cet effet le logiciel politique qui ne correspond plus. Le match éternel entre Pouvoir et Opposition sur des considérations inutiles bloque notre progression.

Il ne s’agit pas là de terrasser nos politiques mais qu’ils prennent la mesure de notre ras-le-bol.

L’année a changé et les politiques doivent aussi!

Le Premier Magistrat du pays est attendu sur un point. Celui de rehausser la figure présidentielle et savoir mettre le costume de « Président » et non incarner la « Présidence ».

Il nous doit présenter un discours cadre et cohérent de ses orientations en expliquant où il compte nous amener ou jusqu’où il compte aller avec nous.

Notre personnel gouvernemental a montré ses limites et n’est pas de qualité ou qualification comparativement aux autres de la sous-région. Chez nous, être ministre ou commis de l’État devient un métier. Le renouvellement du personnel politique, n’y pensons même plus. On prend les mêmes et on recommence. Le pouvoir entretient sa propre déconfiture. De Sanoussy Bantama Sow à Moussa Tata Vieux Condé en passant par Ibrahima Kourouma, avec une pléiade de redoublants, ce sont des allers-retours. Ce sont les mêmes qui montent ou qui descendent. On est fatigué de tout cela !

Les discours usés et répétés de l’opposition nous saoulent à plus d’un titre. Rien de nouveau sous ce soleil. On remet le même disque avec le même rythme.

Les Guinéens sont exaspérés par le petit jeu politicien qui ne répond plus aux problèmes de leur quotidien.

Il est vraiment temps d’en tenir compte si l’on veut véritablement servir le Peuple et non se servir de lui.

Les arrangements politico-financiers entre Pouvoir et Opposition doivent prendre fin pour assurer un véritable rôle de contre-pouvoir sérieux.

2018 doit marquer tout le monde dans la façon d’agir ou de réfléchir.

La rupture avec l’entêtement doit être impérative. On a besoin d’une démocratie de dialogue et de compromis, non pas d’une démocratie radicale et compromettante. Il faut de la souplesse et non la rigidité.

Il faut rompre définitivement avec les guéguerres de cette dernière décennie afin de permettre à faire la somme de nos divisions dans une démocratie pacifiée et efficace. Il va bien falloir que la politique politicienne s’adapte, se modernise, sans renoncer au pluralisme et à la promotion de l’État de droit.

2018, une année d’enjeux !

Près de 8 ans maintenant, le peuple martyr de Guinée assiste à une absurde guéguerre interne, sans voir que la maison brûle. Mais il est désormais temps de mettre fin à ces semblant-réformateurs comme des gardiens d’un Vieux temple désuet. ‘’Coupons les deux bouts de l’omelette. Laissons dans la poêle tout ce qui est immangeable et prenons tout ce qui est bon ! Quitte à refaire une autre omelette ‘’ comme l’a indiqué Roland Cayrol dans les vraies raisons de la colère.

Nos communes, mairies et textes majeurs sont un enjeu. La parole et le fouet reviennent au Peuple. Il faut sanctionner sans état d’âme !

Ce tournis, ce vertige donné au pays, sans qu’aucun plan sérieux ne voit jour dans une salade de réformes sans aboutissement, le pouvoir Condé nous donne l’impression d’être avec un pilote sans cap ?

Les temps ont changé et les Guinéens ont besoin d’aller de l’avant. Le peuple n’est plus prêt d’être ce bétail de passe-passe qu’on joue. Vos banales nécessités vous remonteront à la figure bientôt !

Enfin 2018 ! Le véritable changement doit s’opérer !

2017 a été une année de milliers de milliards annoncés pour le pays. Alpha Condé a été un grand bosseur mais son gouvernement symbolise la fainéantise. Tout le monde doute de sa capacité d’absorption des montants attendus. Ça parle trop mais ça boss peu !

Mamady Youla est le signe de l’échec et de la désolation. Il faut le mettre à la touche car sa retouche n’a été que de sans effet. Il a été absent et a déloyalement manqué à sa mission constitutionnelle. Il a fallu la présence d’un Ministre Conseiller du Chef de l’État pour désamorcer les crises au pays. Chacun de ses déplacements à l’étranger se fait ressentir sur le fonctionnement normal de la République.

Le pays a besoin d’un Premier Ministre réconciliateur qui comprend et qui est compris et non d’un PM à l’image de Youla et de son équipe. Aucun gouvernement de l’histoire de notre pays n’a été aussi médiocre et incompétent que celui-ci. Avec cette équipe, il faut prédire la défaite du parti au pouvoir à toutes les échéances électorales. Youla n’est pas à sa place et il est loin de mériter le costume Premier ministériel.

Aux leaders de l’opposition, il ne s’agit pas d’une invitation à être accommodants mais d’être concordants, responsables et participants. Vous avez longtemps chanté et durant des décennies même, que votre combat, c’est pour le bien être social et l’instauration d’une démocratie vraie. On veut désormais vous voir agir à cet effet. La dynamique de dialogue en cours, doit être pérenne. Ne pensez pas que, votre ascension populaire est synonyme d’amour pour vous mais c’est par un manque d’alternative réelle et immédiate. On est obligé de composer avec vous mêmes si le son serait mal raffiné. Car aujourd’hui, le choix à faire entre Pouvoir et Opposition est un choix entre le mal et le pire. Vous êtes tous ce grand cauchemar pour le peuple guinéen.

On est fatigué et on en veut plus !

L’espoir reste grand même si la chance de vous voir ensemble pour le bien commun reste utopique. Car les politiques sont ce qu’ils sont. Ils sont tellement dégueulasses et lâches dans leur boubou amidonné qu’ils sont aux yeux des populations de véritables marionnettes. Comprenez notre état d’exaspération ou colère ! On veut que ça change en 2018. Et ça doit changer coûte que coûte !

Wassalam !