Guinée: un élève tué par balle par un malfrat à Kabada-Fadou

Lamine Daman, âgé de 17 ans a été retrouvé mort criblé de balle lundi 14 février 2022, à Kabada-Fadou district situé à une dizaine de kilomètres de la commune urbaine de Kankan.

 

Selon le site Guinéenews.Com,  élève au lycée 3avril et chauffeur de Taxi-moto,  son corps criblé de balles au niveau du dos a été retrouvé sur une parcelle vide. Il tentait de se défendre selon les témoignages, face à un individu armé qui s’est enfui avec son engin.

A en croire son tuteur Mamadi Condé rencontré sur les lieux, le jeune collégien âgé de seulement 17 ans, avait reçu un appel de la part d’un individu quelques heures avant qu’il ne soit retrouvé mort. « C’est moi qui hébergeait le jeune garçon. Il était studieux. Quand il n’a pas cours, il part se débrouiller avec la moto pour avoir des sous. Hier, c’est à cela qu’il s’est attelé. Quelqu’un l’a appelé au téléphone. Ce quelqu’un, il a l’habitude de l’accompagner sur sa moto, à un endroit du quartier Bordo qu’on appelle Bienvenu. Hier, il a reçu son coup de fil, et il est sorti. Mais la nuit tombée, on ne l’a pas vu. Et nous nous sommes donc mis à sa recherche. Ce n’est que ce matin que ses amis sont venus me dire qu’il a été retrouvé, mais mort. Je suis arrivé, j’ai vu que son corps était fusillé », a-t-il confié.

Kolié Eugène, le médecin légiste  a confirmé que : «  la victime a été effectivement fusillée. On a constaté des traces de balles au niveau de son dos. Après l’avoir abattu, son ou ses bourreaux ont renversé son corps pour cacher les traces de balle. Mais quand on a déplacé le corps, on a vu le saignement de sang au niveau des parties du dos perforées par les balles. Tout porte à croire, que c’est un fusil de type artisanale qui a été utilisé pour tuer ce jeune homme ».

Déployés sur le terrain, les agents de sécurité ont annoncé l’ouverture d’une enquête avant de conduire le cadavre à l’hôpital régional pour approfondir l’autopsie.

Guinée : 2 morts et 35 blessés lors de l’accident survenu sur la nationale Kankan-Kouroussa

Le bilan de l’accident de circulation qui s’est produit dans la nuit de ce dimanche 13 au lundi 14 février 2022,  à la rentrée de la localité de Dalabani, district situé à 8 kilomètres sur la route nationale Kankan-Kouroussa,  a été donné le 14 février 2022 par le chef service de l’hôpital régional de Kankan.

 

Selon un article publié sur le site Guinéenews.Com, C’est le bilan fourni par le chef du service des urgences de l’hôpital régional de Kankan, ce lundi 14 février 2022.

«  Hier aux environs de 22 heures, nous avons été alertés par les villageois pour un accident qui venait de se produire dans leur localité à Dalabani. Nous avons dépêché alors 2 ambulances pour aller chercher les victimes. En tout, nous avons eu à recevoir 35 accidentés parmi lesquels, il y avait 2 morts, un homme et une femme. Deux autres ont été admis en bloc opératoire, 10 cas de traumatismes crâniens avec perte de connaissance, 12 cas de fracture dont 9 cas fermés et 2 cas ouvertes. Les autres ne présentaient que des blessures légères alors certains ont même déjà été libérés », nous a déclaré Dr Fofana Ansousmane, médecin de garde qui a reçu les victimes de cet accident.

En ce qui concerne les circonstances dans lesquelles cet accident s’est produit, un témoin sous le couvert d’anonymat nous a affirmé qu’ : «  Il y avait 2 véhicules personnels garés sur le bord de la route dont les chauffeurs étaient en train de se dépanner. Soudain, un minicar est venu les percuter. La collision était tellement forte que l’un des véhicules est allé tomber dans les fossés  qui se trouvent à côté », a-t-il confié. Poursuivant, il dénonce également le retard accusé par les urgentistes : « A la seconde où nous avons constaté l’accident, nous avons immédiatement appelé l’ambulance. Mais ils ont mis longtemps à arriver. C’est tout temps comme ça avec eux », a-t-il regretté.

En réponse à cette accusation, le médecin chef du service des urgences précise que : « Ces cas de retard sont  indépendants de notre volonté. Quand nous recevons les appels pour des cas aussi graves, on mobilise une équipe composée de médecins expérimentés pour accompagner les agents de la protection civile. C’est donc ce qui explique le plus souvent le retard qu’on accuse dans les interventions sur le terrain ».

Source: Guinéenews.Com

Guinée : fin des activités de la  Fiba Youth Camp à Conakry

 La formation des coaches locaux et des jeunes basketteurs,  s’est achevée dimanche 13 février 2022 dans la ville de Conakry.

 

Organisée le mardi 08 février 2022, les entraineurs locaux ont eu la possibilité de se former auprès des experts venus de divers pays. La cérémonie de clôture des activités s’est déroulée hier dimanche 13 février 2022  à la Bluezone de Kaloum en présence de l’ambassadeur des États-Unis en Guinée.

 

En effet, les experts de la Fiba (Fédération internationale de basketball)  ont été édifiés  sur les règles fondamentales du basket, tant sur les aspects techniques que sur l’intelligence basket.

La séance de formation qui a duré pendant 06 jours, a permis aux entraineurs locaux et aux jeunes désireux faire du basketball à mieux se former afin d’être d’obtenir des grandes équipes du basketball en Guinée.

Selon un extrait de son entretien avec le site Guinéenews.Com, Sakoba Keita, le président de la Fédération Guinéenne de Basketball qui a appelé au soutien des autorités pour garder l’élan pris par le basketball guinéen. « Nous avons besoin de fonds additionnels pour poursuivre le travail entamé. Déjà, en matière de formation des jeunes, nous faisons aujourd’hui mieux que des pays européens. C’est pour dire qu’avec l’accompagnement de l’État on peut encore aller plus loin  en ayant de très grands basketteurs guinéens dans les grands championnats »

Notons que l’évènement a été apprécié par L’ambassadeur Troy Fitrell  L’ambassadeur des Etats unies e guinée, Michael Antony Mamenet qui espère  que la guinée va rester dans cette lancée

 

Guinée : un mort dans un accident sur la nationale Conakry- Kankan

Un accident de circulation s’est produit hier dimanche 13 février 2022,  aux environs de 22 heures faisant un mort et des blessés.

Encore un nouveau décès survenu lors d’un accident de circulation. Dimanche 13 février sur la route nationale Kankan-Kouroussa, un grave accident causé par une collision entre les véhicules qui roulaient a sens contraire a fait de nombreux blessés et un mort surplace.

Selon les informations concordantes, le nombre total des blessés n’a pas encore été publié. Le site Guinéenews.Com relève que, «Mais le drame a déjà fait un mort sur place et de nombreux blessés couchés sur le bitume »

En attendant d’avoir plus amples informations, les secours transportent  les blessés afin de les conduire dans un hôpital pour qu’ils reçoivent les premiers soins.

Sommet UE-UA: le Sénégal veut « une déclaration forte »

A l’issue de la rencontre, Dakar attend une « déclaration forte, moins politique et plus engageante ».L’Union européenne et l’Union africain organisent leur sixième sommet les 17 et 18 février à Bruxelles (Belgique). Pour Me Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, ce sommet doit être plus efficace pour les deux organisations.

« L’autre chose (c’est de) nous dire, que cette déclaration finale qui va sanctionner le sommet doit être forte, courte, moins politique et plus engageante. Elle doit lier les pieds et les mains de l’Europe et de l’Afrique ensemble dans ce qu’elles vont faire », a dit Me Sall, recevant jeudi soir à Dakar, des Commissaires de l’UE en visite au Sénégal qui assure la présidence de l’UA pour la période 2022-2023.

Poursuivant, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a estimé que « nous allons vers un sommet extrêmement important pour lequel nous allons redéfinir la forme de notre partenariat avant d’aborder les questions de fond parce que nous voulons que ce sommet soit beaucoup plus efficace que les précédents ».

« C’est pour cela que nous avons pensé qu’ensemble, avec vous, ce format de table-ronde est quelque chose de pragmatique pour nous permettre d’arriver à ces résultats », a-t-elle ajouté.

Selon elle, « l’Europe doit avoir une grande initiative pour l’Afrique pour nous permettre de nous décloisonner, de faire tomber les barrières, de faire passer les personnes et les biens dans toutes les frontières sans que cela ne soit une difficulté ».

De son côté, la vice-présidente exécutive de la commission européenne, Margarette Vestager a magnifié le partenariat entre l’Afrique et l’Union européenne, promettant que l’UE continuera d’accompagner l’Afrique afin qu’elle relève les défis de l’heure.

En prélude au Sommet UE-UA, des Commissaires européens conduits par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, sont en visite à Dakar du 9 au 11 février 2022. L’objectif est d’échanger avec les autorités sénégalaises, la jeunesse sénégalaise, la société civile et le secteur privé autour des principaux défis et enjeux de la relance socio-économique du Sénégal.

Les deux parties ont également échangé autour des priorités du partenariat UE-Sénégal ainsi que sur les priorités de l’agenda sénégalaise vis-à-vis la présidence de l’Union Africaine.

Recevant la délégation, hier jeudi, le président Macky Sall a plaidé pour un « partenariat rénové » avec l’UE. « Compte tenu de la proximité géographique, l’Europe et l’Afrique ont intérêt à travailler ensemble », a dit Macky Sall.

Guinée : lancement de la Fiba Youth Camp à Conakry

Depuis le 8 février 2022, les experts de la  FIBA ont débuté avec la formation d’une dizaine de coaches locaux et une pratique avec les jeunes guinéens.

 

Venus des différents pays du continent africain, notamment de l’Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, de la Mauritanie et du Congo. Ces experts vont montrer et donner leur savoir faire et leur expertise aux différents coaches locaux.

A ces formations, de nombreux jeunes guinéens amoureux du basketball auront également la possibilité de pratiquer ce sport.  la séance de formation pour la FIBA Youth Camp  a débuté mardi 8 février 2022  à Conakry.

Ceci dans l’objectif d’améliorer les compétences de ces coaches locaux. Notons que la formation s’achève ce jeudi 10 février 2022. Et la mise en pratique avec les jeunes talents, se tiendra du 11  au 13 février 2022.

 

Guinée: les gros porteurs interdits de passage sur le tronçon Coyah-Mamou-Dabola 

Le ministre des Infrastructures et des Transports, Yaya Sow, a dans un communiqué publié le 09 février 2022,   interdit l’utilisation du tronçon Coyah-Mamou-Dabola par les gros porteurs transportant des produits miniers.

Selon un article publié sur Guinéenews.Com,  « Le Ministre des Infrastructures et des Transports constate avec regret, l’utilisation abusive du tronçon Coyah-Mamou-Dabola (RN1) par les gros porteurs appartenant à des sociétés minières », regrette-t-il avant d’interdire cet usage par ces gros porteurs: « En application de la ??? ???? ??????? ?????????? ?? ?????????? ??????? ????????,  il est strictement interdit d’emprunter la route RN1 entre Coyah et Dabola à compter de la diffusion du présent communiqué, pour le transport des produits miniers et ce, quelle que soit la distance à parcourir. »

Le ministre Yaya Sow motive sa décision par le fait les véhicules de plus de 13 tonnes à l’essieu contribuent à la dégradation rapide de la route: « Le ministre rappelle que la charge admissible à l’essieu est de ?????? ??????. Passé ce seuil,  des dégâts seront enregistrés et auront pour conséquence, la réduction de la durée de vie de la route ».

Cette décision risque d’avoir des conséquences sur les nombreuses sociétés minières qui sont basées en Haute Guinée, notamment à Dinguiraye et à Siguiri, car il n’y a pas de chemin de fer pouvant transport certains produits qui arrivent par le port de Conakry.

Source: Guinéenews.Com

Guinée : un père tue son fils pour 500 000 Gnf à Siguiri

Le nommé Keita a tiré à l’aide d’un fusil de chasse,  son fils qu’il a accusé d’avoir volé la somme de 500 000 Franc guinéen lundi 7 février 2022, à Lero dans la préfecture de Siguiri.

 

C’est aux environs de 22 heures que le drame a eu lieu. Agé de 18 ans, le jeune Ousmane Kéita a été privé de la vie par son père. En effet, selon des sources concordantes, Ousmane a été interrogé par son père sur la disparition de son argent mais,  son fils a déclaré n’avoir rien prit.  Furieux, le père a pris son fusil et n’a pas manqué de tirer sur lui.

Après avoir commis ce drame, M.Keita le père de l’enfant s’est rendu à la brigade de recherche de la gendarmerie de Léro afin d’avouer son crime. Pour l’heure il a été conduit à la maison d’arrêt de Siguiri. Le jeune garçon quant à lui a été inhumé mardi dans le district de Léro.

 

Guinée : les responsables du Fndc accusés de détournement de fonds

Certains membres du mouvement du  Front national pour la défense de la constitution (Fndc) se sont retrouvés hier mardi 08 février 2022,  pour mettre fin à leur collaboration avec les responsables de leur bureau national et exiger leur démission.

 

Selon un article publié sur le site Guinéematin.Com, le mouvement a décidé d’engager des poursuites judiciaires contre certains responsables du front qui a lutté contre le troisième mandat du président Alpha Condé, soupçonnés de détournement de fonds.

« Nous exigeons la démission avec effet immédiat du bureau national et avons choisi l’option de nous constituer en collectif, dénommé Collectif des coordinations du FNDC, en vue de pérenniser les avancées démocratiques chèrement acquises. En attendant la démission du bureau national, le collectif demande avec insistance de s’abstenir de toute communication au nom du FNDC.

Le collectif des coordinations du FNDC se constituera partie civile pour poursuivre en justice tous les auteurs associés de près ou de loin dans les crimes commis durant la période de lutte contre le troisième mandat de l’ex-président Alpha Condé. Des démarches seront menées pour favoriser la prise en charge de tous les blessés et la libération de nos camarades qui sont encore en détention dans les prisons du pays

Des actions seront aussi engagées contre certains responsables du FNDC, soupçonnés de détournement des fonds destinés aux soins des blessés du Front national pour la défense de la constitution », a annoncé Alhassane Diallo, responsable de la cellule de communication du Collectif des coordinateurs du FNDC.

Ces responsables à la base justifient ces décisions par « le refus du bureau national du FNDC » de répondre à leurs différentes revendications inscrites dans le mémorandum du Collectif des coordinations du FNDC en date du 14 décembre 2021, portant sur les points suivants :

Faire le compte-rendu de la situation des victimes du FNDC, le compte-rendu global de la gestion financière du FNDC, le compte-rendu des tournées de la délégation du FNDC dans la sous-région ouest-africaine et le compte-rendu des différentes rencontres entre le FNDC et le CNRD.

Ces coordinateurs dénoncent également la « volonté d’imposer Oumar Sylla (Foniké Menguè) comme coordinateur national du FNDC sans consultation ni information préalables des structures à la base.

Source: Guinéematin.Com

 

Guinée: un militaire tire sur deux personnes dans une boite de nuit à Faranah

C’est lors d’une soirée organisée par les chauffeurs suite à leurs élections au syndicat des transports, une dispute a éclaté entre un membre du groupement des forces spéciales et des portiers de la boite de nuit.

 

 

 

 

Selon le site d’information Guinéenews.Com, pour arroser leur victoire suite à l’élection du syndicat des transports, les chauffeurs ont organisé une soirée dansante, dans une boîte de nuit de la ville, dénommée Kamaldine. Une nuit récréative qui a été émaillée par une altercation entre un membre du groupement des forces spéciales et des portiers de ladite soirée dansante. Ce qui s’est soldé par le déclenchement d’un pistolet que détenait le militaire.
Le bilan fait état de deux blessés. Le militaire a été mis aux arrêts par les forces de l’ordre la même nuit. Au moment où nous mettions ce texte en ligne, le militaire était en audition à la brigade de recherche de Faranah.
Rencontrée à l’hôpital régional de Faranah, la première victime, Alseny Camara, alias Ivoirien, revient sur son calvaire : « hier, quand il voulait rentrer dans la boîte, nous lui avons demandé. Il s’est présenté et il a répondu qu’il était venu pour une simple visite, puis il est entré. Quand ça a un peu duré, les enfants se sont plaints, en disant qu’il a beaucoup duré, alors qu’on ne sait pas qui il est. Ils sont allés pour le sortir de la salle. Il s’est disputé avec les enfants et ils l’ont fait sortir dehors. Il a dit que les enfants l’ont insulté. Ils sont restés à se disputer, il y a un enfant qui a dit qu’il avait un pistolet dans la poche. Directement, il a engagé l’arme en disant que celui qui se fout de lui, il va lui tirer dessus. Moi je lui ai dit mon frère remets moi le fusil, il a refusé. Quand il voulait tirer, j’ai pris l’arme mais c’était déjà engagé et directement il a tiré, et la balle a atteint mon pied. Il a fui et on a ramassé le fusil et sa carte militaire des forces spéciales pour remettre au commandant de la gendarmerie qui était présent sur les lieux. Le commandant de la gendarmerie a appelé ses hommes pour le mettre aux arrêts et moi j’ai été évacué à l’hôpital régional pour le traitement. »

La deuxième victime dont la balle a frôlé le ventre, Mamadou Diallo a décrit les mêmes faits ayant conduit à cet incident.

De son côté, le Directeur général de la boîte de nuit, Sékou Savané, alias Pelé, revient sur les circonstances du drame : « l’arme s’est déclenchée mais il n’a pas tiré sur quelqu’un pendant l’altercation. J’étais dans ma voiture au niveau du portail et j’observais. C’est un militaire des forces spéciales qui est venu en congé, il n’est pas un militaire en service à Faranah. Quand ils l’ont sorti, un petit qui était à côté de moi m’a dit que ce type est un militaire de problème, qui nous a trouvés dans la boîte de nuit de Babylone, avant-hier nuit.
Je suis descendu de ma voiture pour le sensibiliser. Celui qui a reçu la balle est venu se jeter sur le militaire pour qu’il puisse lui remettre l’arme, et, il lui a remis mais l’arme était déjà engagée. Heureusement, l’arme était pointée au sol sinon ça serait très grave. Je ne sais pas entre les deux, qui a mis sa main sur le déclencheur.
Quand ça s’est déclenché la balle a atteint le pied de l’Ivoirien. La carte du militaire est tombée là où ils ont fait l’altercation et je l’ai ramassée avec l’arme pour remettre au commandant de la gendarmerie. J’ai amené la victime à l’hôpital régional.
À mon retour, une équipe de patrouille du bataillon autonome de Faranah était déjà sur les lieux. Je leur ai donné des explications en leur présentant sa carte militaire. Ils ont confirmé sur place que c’est un militaire du groupe des forces spéciales qui est venu en congé.
Quand je suis revenu pour revoir l’état de santé de l’Ivoirien, le commandant de la gendarmerie de l’escadron mobile m’a informé que le militaire était mis aux arrêts, et qu’il sera mis à la disposition de la justice ce lundi matin« , a-t-il précisé.
La réforme de l’armée est une nécessité qui doit continuer au bénéfice des populations, afin d’éviter de tels incidents.
Source: Guinéenews.Com

Guinée : deux personnes tuées lors d’un braquage à Mamou

Le drame s’est passé dans la nuit du dimanche 06 février 2022. Des braqueurs ont attaqué un véhicule de transport en commun à Gouba une localité située non loin de Mamou.

 

Le phénomène de vol, braquage et autres fléaux sont de plus en plus fréquents  dans les différentes villes de la Guinée. Dans la nuit du dimanche 06 février au lundi 7 février 2022, des personnes armées encore non identifiés ont réussi à attaquer un véhicule pour leurs extorquer leurs biens.

Le véhicule de transport en commun en provenance de Labé pour Conakry qui transportait plusieurs passagers n’a pas échappé aux ces  présumés voleurs qui ont réussi à tuer par balles deux passagers avant de s’enfuir.

Selon les informations recueillis sur le site de Guinéenews.Com, le chauffeur interrogé explique : « nous avons été attaqués entre les localités de Kendouma et Gouba vers 1 heure du matin. Les braqueurs étaient sur deux motos. Ils sont tirés sur les pneus de notre véhicule puis sur les vitres. Le temps pour nous descendre et se sauver, ils ont pointé les armes sur nous. Ils sont pris nos téléphones. Une femme assise à l’arrière a été touchée mortellement au cou. Parmi les deux autres blessés, l’un a succombé à l’hôpital »

Pour l’heure, les braqueurs sont encore introuvables. Une enquête a été ouverte pour plus d’informations.

 

Guinée : le Conseil National de la Transition préside son premier conseil

Installé il y’a quelques semaines, le président du CNT a présidé ce lundi 07 février 2022, une première réunion extraordinaire de son conseil, au palais du peuple de Conakry.

 

Les 80 sur 81 membres du conseil national de la transition à avoir répondu présent à cette première session extraordinaire ont échangé sur un sujet bien établi. En effet, l’ordre du jour a porté sur les prochaines  étapes de la mise du CNT, le rappel des missions et responsabilités des conseils nationaux, la préparation des voyages des conseillers nationaux à l’intérieur du pays d’une courte durée et l’examen et l’adoption du règlement intérieur du CNT.

Selon le site Guinéenews.Com,  le président du CNT, Dr Dansa Kourouma a précisé que la session  va durer selon les  interventions des conseillers communaux et aux contenus des sujets à débattre. «Nous pouvons aller dès fois jusqu’à zéro heure», a-t-il souligné.

pour ce qui est du règlement intérieur,   une commission a été créée afin de statuer en tenant compte du contexte du règlement intérieur du CNT de 2010 et celui de l’Assemblée nationale défunte. Notons que les membres du  Conseil National de la Transition ont été nommés le 22 janvier 2022. Par le président de la transition Mamadi Doumbouya, pour voter les lois pendant la période de la transition

Guinée: Mamadi Doumbouya fait un don de trois bus au CNT

La remise solennelle des trois bus offerts  par le colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition,  s’est déroulée ce lundi 07 février 2022 par le ministre Secrétaire général de la présidence de la république colonel Amara Camara.

 

Lors de leur réunion extraordinaire, effectuée ce lundi 07 février 2022, le conseil national de la transition a reçu des mains du secrétaire général de la présidence les clés des trois autobus. En effet, ce  don d’autobus va permettre aux différents membres du conseil de se déplacer facilement .

En offrant ces engins, le président de la transition Mamadi Doumbouya souhaite mettre à la disposition des conseillers nationaux les moyens nécessaires  afin que ces derniers puissent mener à bien leurs missions.

Après avoir reçu les trois véhicules, le président du conseil national de la transition, le Dr Dansa Kourouma n’a pas manqué de remercier le président de la transition pour ce don.

 

Guinée: une femme donne naissance à un bébé dans la rue

la nommée Fatouma Barry âgée de 29 ans a accouché samedi 5 février 2022 derrière l’hôpital de Manéah dans la ville de Coyah pour faute de moyens.

 

 

 

Selon l’article publié sur Guinéenews.Com, En état de famille avancée, Fatoumata Barry s’est rendue ce samedi 5 février 2022, au centre de santé de Manéah. Âgée de 29 ans, cette jeune dame a accouché dans la rue, derrière ce centre de santé, a-t-on appris. Elle accuse les infirmières trouvées sur le lieu de ne l’avoir pas prise en charge par manque de moyens.

Au centre de santé de Manéah, on lui aurait demandé de se rendre au laboratoire de Coyah pour faire des examens préliminaires. Mais la jeune dame n’avait que dix mille francs guinéens sur elle.

Elle raconte son calvaire : “Je suis venue au centre de santé à Manéah. L‘infirmière qui était là m’a demandée d’aller à Coyah centre pour faire des examens. Elle ne s’est même pas occupée de moi pour comprendre bien mon état. Je suis sortie et je n’avais que 10mille sur moi. C‘est au moment de monter sur la moto que j’ai ressenti une vive douleur.  Les femmes ont enlevé leur pagne pour m’encercler. C’est là que j’ai accouché d’une fille”.

Cette situation a irrité les femmes qui ont manifesté leur colère contre ces infirmières qu’elles accusent de faire de cela leur habitude. “C’est leur habitude. S’ils comprennent que vous n’avez pas d’argent, ils ne s’occupent pas de vous comme il le faut”, nous a indiqué Mariame Soumah, l’une des témoins.

Hadja Daloba Mara, la cheffe du Centre de santé, dit n’avoir pas compris si la grossesse était à terme ou si elle avait uniquement des douleurs. C’est pourquoi, elle a demandé des examens.

Je n’avais pas compris si elle avait des douleurs ou si la grossesse était à terme. C’est pourquoi je lui ai demandé de partir au laboratoire pour faire des examens et revenir”, se défend-elle.

Ce dimanche matin, des manifestantes étaient aux alentours du centre pour huer son personnel.

Source: Guinéenews.Com

Can Cameroun 2021 : le Sénégal nouveau champion d’Afrique 

Le Sénégal remporte le trophée,  après une victoire contre l’Egypte dimanche 06 février 2022, au stade d’Olembé à Yaoundé lors  de la 33ème édition de la coupe d’Afrique des Nations organisée au Cameroun.

 

C’est au bout d’une séance de tirs au but (0-0, 2-4 tab) que le Sénégal a remporté la coupe d’Afrique des nations.  Après un match nul suivi des  prolongations. tout au long du match, les lions de la Teranga ont su dominer le match, malgré le penalty manqué de Sadio Mané à la 7è minute.

La chance est restée du coté de l’équipe  sénégalaise. Bien que, les Pharaons possèdent une bonne performance  sur la phase des tirs aux buts avec leur victoire face à la cote d’Ivoire et au Cameroun.

Notons que, l’Egypte perd une deuxième finale en trois éditions après celle de 2017.  Elle occupe a cet effet, la deuxième place au classement pour le compte de la 33é édition de la coupe d’Afrique des Nations et la troisième place revient au Cameroun pays organisateur de la CAN.

Le Sénégal de son côté, remporte le trophée et entre dans l’histoire avec leur première victoire, une première étoile dans le football africain.

Guinée: les leaders religieux luttent contre les mutilations génitales féminines

Ils ont décidé d’accompagner les femmes dans la lutte qu’elles livrent contre les mutilations génitales féminines (MGF). Une  séance de sensibilisation organisée au quartier Carrière Centre a mobilisé les communautés, avec une présence remarquée des leaders religieux et les femmes.

 

 

Selon l’article publié sur  le site d’information Guinéenews.Com, la santé prime sur les pratiques religieuses, c’est ce message que les religieux transmettent aux communautés, en prélude à la journée International Tolérance 0 à l’Égard des MGF, prévue le 6 février prochain. Elhadj Adama Sidibé et Mamadouba Cissé du secrétariat général des affaires religieuses se sont relayés au micro pour sensibiliser les femmes sur les méfaits du fléau. Alternant le français et les langues locales, les chroniqueurs ont insisté sur le fait d’écouter et d’obéir aux médecins qui sont tous d’accord sur le fait que les MGF sont à abandonnées. «Le prophète nous invite à privilégier notre santé et notre survie », indiquent les représentants du secrétariat général des affaires religieuses.

Prenant le relais, Madame Mariama Diallo, la soixantaine, abonde dans le même sens. Dans son argumentaire, elle relève la particularité qui fait que sur l’échelle continentale, «cette pratique n’a d’envergure désormais  qu’en Guinée ». Et d’insister que «même les pays voisins comme le Sénégal et la Sierra Leone ont abandonné l’excision, ainsi que les pays arabes». Et comme preuve que les pesanteurs socio-religieuses qui servent d’arguments aux adeptes des MGF en Guinée sont des fallacieux, «ces pays ne connaissent aucun problème », affirme-t-elle. Avant d’appeler les Guinéens à comprendre «parce que plein de maladies proviennent des mutilations, sans oublier les infections, la stérilité, les problèmes d’accouchement et même de conception pour les femmes ayant subi l’excision.

Après les chroniqueurs, la parole a été donnée à l’assistance. C’est ainsi que d’autres femmes, tous âges confondus, ont marqué leur accord pour l’abandon des MGS. Mais non sans émettre des préoccupations à propos de «celles qui ont subi l’excision». En réaction, elles sont encouragées à d’aller vers les services de santé pour une prise en charge médicale, avec l’accompagnement des structures d’appui relevant du ministère des affaires sociales.

Au terme des échanges, Lansana Keïta, de l’ONG CLEF apprécie l’initiative qui permet de lever l’équivoque à son niveau. Auparavant, « il y avait une confusion qui disait que la MGF est recommandée par la religion », rappelle-t-il.

Représentant le partenaire à cette rencontre, Abdoulaye Baldé, spécialiste protection de l’enfant au bureau de l’Unicef à Conakry, informe «qu’à cause de leur poids dans la société, les religieux sont impliqués dans la lutte contre les MGF depuis 2014, via le secrétariat général des affaires religieuses».  Avant de confier que les rencontres de sensibilisation en cours sont à mettre au compte de la préparation du 6 février, journée 0 tolérance à l’égard des MGF, adoptée par l’assemblée générale des nations unies depuis 2012.

A son tour, Elh. Aboubacar Sidiki Nabé, directeur général adjoint du bureau de stratégie et du développement au secrétariat général des affaires religieuses, point focal MGF, «salue cette initiative entre les communautés et les leaders religieux sur une problématique très cruciale, les mutualisations générales féminines ou les violences basées sur le genre ». Surtout que « notre pays a plus 94% de prévalence des mutualisations génitales, 15ème  sur le plan mondial », précise-t-il.

«C’est pourquoi, le secrétariat général des affaires religieuses a jugé nécessaire de rencontrer les gens pour leur expliquer les méfaits de cette pratique… », explique l’organisateur pour qui  «il n’y a aucune religion au monde qui encourage une pratique néfaste en l’occurrence les mutilations génitales féminines (MGF) ».

Insistant sur le bien fondé de l’initiative, «au regard des recommandations des spécialistes qui nous ont édifiés que cette pratique n’a que des méfaits, c’est pourquoi le secrétaire général des affaires religieuses a pris à bras le corps cette problématique pour sensibiliser pour qu’aucun religieux n’encourage cette pratique »,  ajoute-t-il.

Cédéao : les décisions majeures du sommet d’Accra

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des État de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont pris plusieurs décisions majeures dans les différentes crises politiques qui secouent certains pays d’Afrique de l’Ouest.L’Autorité des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a décidé de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les structures de l’Institution sous-régionale jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel.

Dans le communiqué publié à l’issue du Sommet extraordinaire d’Accra, au Ghana, le jeudi 3 février 2022, les dirigeants de la Cédéao ont demandé aux autorités militaires du Burkina Faso de mettre en place les institutions de la transition, d’adopter un calendrier de transition et de faciliter le retour à l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais.

Ils ont instruit la Commission de la Cédéao d’assurer un engagement continu avec les nouvelles autorités à travers la mise en place d’un mécanisme de suivi, incluant l’Union africaine et les Nations unies, en vue d’accompagner le processus de transition.

Sur la situation politique en République de Guinée, la Conférence a pris note de la récente mise en place du Conseil National de Transition (CNT), en tant qu’organe législatif et a exprimé sa préoccupation quant à l’indisponibilité du calendrier de transition requis cinq mois après le coup d’Etat, tel que demandé par la Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cédéao tenue le 16 septembre 2021.

En conséquence, « l’Autorité décide de maintenir toutes les sanctions déjà imposées à la Guinée et de demander à l’Autorité de transition de fournir à la Cédéao un calendrier acceptable pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel. L’organisation sous-régionale « réaffirmer sa disponibilité à accompagner la Guinée vers le retour à l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais », indique le communiqué.

S’agissant de la situation politique en République du Mali, les chefs ouest-africains ont salué les conclusions de la 1057ème réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine tenue le 14 janvier 2022 entérinant toutes les décisions et sanctions de la Cédéao à l’égard du Mali.

« L’Autorité regrette l’indisponibilité d’un nouveau calendrier conforme aux décisions de l’Autorité » En conséquence, « l’Autorité décide maintenir toutes les sanctions imposées au Mali conformément à sa décision du 9 janvier 2022 ». Elle exhorte encore « les autorités maliennes à proposer d’urgence à la Cédéao un calendrier électoral acceptable en vue de permettre la levée progressive des sanctions ».

« Par ailleurs, la Cédéao réaffirme sa disponibilité à travailler en liaison avec l’Union africaine et les Nations unies pour apporter l’appui technique nécessaire aux autorités du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali dans la mise en œuvre des calendriers approuvés », conclut le communiqué.

Les dirigeants de la Cédéao ont également examiné les mémorandums sur les situations politiques au Mali et en Guinée présentés par le président de la Commission de la Cédéao Jean-Claude Kassi Brou. L’Autorité a salué la qualité des rapports et des mémorandums et a pris note des recommandations qu’ils contiennent. Le communiqué note que l’Autorité a été informée par Suzi Carla Barbosa, Ministre d’Etat des Affaires étrangères, de la Coopération Internationale et de la diaspora de Guinée-Bissau, des circonstances entourant la tentative de coup d’Etat en Guinée Bissau le 1er février 2022.

« L’Autorité a fermement condamné la tentative de coup d’Etat en Guinée-Bissau et a exprimé sa solidarité avec le Président Umaro Sissoco Embaló et le peuple de Guinée-Bissau. Compte tenu de ces récents développements, l’Autorité décide de déployer une force en vue de soutenir la stabilisation du pays » indique le communiqué. « L’Autorité décide en outre de maintenir les composantes militaire et policière de la Mission de la Cédéao en Gambie (ECOMIG) afin de consolider la stabilité dans le pays » ajoute le communiqué.

Les dirigeants ouest-africains ont également affirmé son engagement à rester ferme pour la protection de la démocratie et de la liberté dans la région et réitère leur position résolue à faire respecter le principe de tolérance zéro pour l’accession au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels, tel qu’inscrit dans le protocole additionnel de la Cédéao de 2001 sur la démocratie et la bonne gouvernance

Guinée : la police brûle mille kilogramme de chanvre indien

Après  avoir saisie plus d’une tonne de chanvre la semaine dernière à Siguiri, la police à décider d’incinérer jeudi 3 février 2022 cette tonne dans le district de Tabakoro.
Selon le site Guinéenews.Com, c’est en présence des forces de défense et de sécurité, le président et le substitut du procureur du tribunal de première instance de Siguiri que le lot important de chanvre indien de plus de mille kilogrammes a été incinéré dans le district de Tabakoro.
Sur place, Colonel Abdoulaye Touré, le commandant du camp d’infanterie de Siguiri, a lancé un appel à la population.
« L’incinération de cette grande quantité de chanvre indien est la preuve de l’engagement des forces de défense et de sécurité dans le cadre de la protection des personnes et de leurs biens. Et nous lançons un appel envers la population, en ce qui concerne l’éducation des enfants pour empêcher la consommation de ces stupéfiants nuisibles  à la santé humaine. »
Ensuite, Lansana Cissé le président du tribunal de première instance de Siguiri a félicité les forces de défense et de sécurité, avant d’indiquer les infractions liées à la consommation du chanvre indien en Guinée.
« C’est salutaire le travail abattu par les forces de défense et de sécurité, car en Guinée la consommation, la vente du chanvre sont des infractions punies par la loi. Donc, au-delà de ça, il faut que les citoyens de Siguiri acceptent de collaborer pour que la justice et les forces de défense et de sécurité puissent vraiment jouer leur rôle », a-t-il affirmé.
A rappeler que cette quantité de chanvre indien incinérée a été saisie le dimanche 23 janvier 2022 dans le district de Tabakoro sur la route de Kouremalé, dans la commune urbaine de Siguiri.
Source: Guinéenews.Com

Conakry : un colonel de la police routière condamné pour « vol et abus d’autorité »

Selon l’article publié sur le site d’information Guinématin.Com, l’audience correctionnelle  s’est tenue le lundi 31 janvier 2022. Le tribunal de première instance de Dixinn a déclaré le colonel Nyankoye Sangbalamou coupable de « vol et d’abus d’autorité » et l’a condamné à 5 ans de prison assortie de sursis.

 

 

Cet officier de constat de la police routière était poursuivi par Samba Baïlo Diallo, un chauffeur, qui l’accuse d’avoir usé de son autorité pour lui soustraire des biens et le mettre en prison, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Devant cette juridiction de première instance, le colonel Nyankoye Sangbalamou a comparu libre. Et, il a reconnu les faits de vol et d’abus d’autorité qui lui sont reprochés.

« Oui, j’ai abusé de mon autorité sur lui. J’ai décidé de le mettre en garde à vue. J’ai instruit aux agents de le déchausser pour maintenir sa garde à vue. J’avais peur qu’il ne fuit. Mais, je regrette d’avoir agi ainsi », a avoué l’officier de police sans trop de détails.

Appelé à la barre, le plaignant Samba Baïlo Diallo est revenu sur sa mésaventure dans les mains du colonel Nyankoye.

« C’est le nommé Ciré qui a accidenté le véhicule de quelqu’un. Une Rav4. Le véhicule était irréparable. Ciré est venu me trouver au parc, il m’a dit qu’il voulait acheter un véhicule Rav4 pour rembourser l’autre. Je lui ai proposé 45 millions de francs guinéens. Nous sommes allés montrer le véhicule au propriétaire du véhicule accidenté. Il nous a dit qu’il peut accepter ce véhicule, bien que son véhicule était plus valeureux que ce véhicule-là. C’est dans ça qu’on est resté pendant un bon moment. Et, un jour, le colonel m’a appelé. Je suis venu le trouver à la police routière de la Cimenterie. Il a  appelé deux agents. Il leur a instruit de me déshabiller. Ils ont enlevé mes chaussures, ma ceinture, ils m’ont fouillé et ils ont pris dans mes poches 350 mille francs guinéens. Les agents ont déposé tout ce qu’ils ont pris  dans le bureau du colonel avant de me jeter en prison. Il m’a laissé dans la cellule en me qualifiant de malhonnête. Entre-temps, le commissaire central est venu, je lui ai expliqué ce qui s’est passé. Je lui ai dit que moi je ne connais pas pourquoi je suis en garde à vue.  J’étais venu ici dans le cadre de revendre ma voiture. Mais, le colonel a laissé les accidentés et ceux qui avaient pris l’engagement de payer le véhicule pour s’en prendre à moi. C’est ainsi que le commissaire m’a mis en liberté. Mais, jusqu’à présent je n’ai pas récupéré mon véhicule et mon argent. C’est pourquoi je lui réclame le montant de 350 mille francs guinéens, ma voiture Rav4, mes chaussures, ma ceinture et ma bouteille de confo », a dit le plaignant.

Pour le procureur Cé Avis Gamy, ce comportement de cet officier de police n’est qu’une infime partie des torts infligés aux populations par des dépositaires de l’autorité publique.

« C’est un échantillon que nous avons devant nous. Les citoyens vivent régulièrement cette situation. C’est une situation à laquelle les citoyens sont exposés en longueur de journée. Ce sont des habitués des faits. Les gens ont peur d’eux à cause de leur tenue. Nous avons vu des avocats, des magistrats, agressés par des policiers ou des gendarmes. Un officier de constat n’a pas la vocation de s’immiscer dans les affaires civiles. Mais, ce sont des habitués de faits, c’est leur terrain de prédilection. Ce sont les citoyens qui sont devenus leurs cibles à abattre. Cette situation est vraiment regrettable.  Un officier supérieur de la police nationale qui a servi plus de 30 ans se livre à de tels actes qui violent la loi de la République. Si, c’était les petits brigadiers ou lieutenants, on aurait pu comprendre. Mais, un officier supérieur de la police, c’est vraiment regrettable. Le ministère public vous demande de le retenir dans les liens de prévention de vol et d’abus d’autorité. Et, pour la répression, le condamner à 5 mois d’emprisonnement avec sursis et un million de francs guinéens d’amende. Et, ordonner la restitution du véhicule », a requis le procureur avec un ton dur.

Finalement, le tribunal a condamné le colonel Nyankoye Sangbalamou à 5 ans d’emprisonnement avec sursis et 2 millions de francs guinéens d’amende. Le tribunal a également ordonné le paiement de 350 mille francs guinéens à  Samba Baïlo Diallo et la restitution de son véhicule.

Source: Guinéematin.Com

Cedeao: vers un allègement des sanctions contre le Mali ?

Sous le feu des critiques, l’organisation sous-régionale, qui se réunit depuis ce matin dans la capitale ghanéenne, pourrait reconsidérer certaines mesures prises contre le Mali.Mis sous embargo depuis près d’un mois par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Mali croise les doigts, espérant une possible atténuation des sanctions politiques et économiques en vue d’amener les autorités militaires à organiser rapidement une transition du pouvoir aux civils.

La fermeture des frontières avec le Mali au sein de l’espace sous-régional et la suspension des échanges commerciaux autres que les produits de première nécessité plongent plusieurs acteurs dans le désarroi. « Même pour se dire bonjour, on se met de chaque côté de la frontière. C’est pitoyable », déplore un habitant de Kidira, ville sénégalaise frontalière du Mali.

Même si certains essaient de passer par la brousse, le quotidien sénégalais L’Observateur note que la Direction de la police de l’air et des frontières a déployé un renfort d’éléments pour renforcer la sécurité. « Des gens essaient de passer par tous les moyens. Ils essaient de nous prendre par les sentiments lorsqu’on les arrête, mais nous ne faisons qu’appliquer des décisions qui vont au-delà du Sénégal », chuchote un officier dans le journal.

Aujourd’hui, ce sont 1348 camions qui sont en souffrance à la frontière sénégalo-malienne. « C’est plus de 3000 personnes quelque part dans la brousse dans des conditions de précarité. Ils vivent dans un dénuement total. Ils sont dans la rue », d’après les responsables des Groupements économiques du Sénégal, cités par des médias de ce pays.

Poids des sanctions

Ils alertent sur les conséquences humanitaires de ces sanctions contre les transporteurs bloqués avec leurs chargements à la frontière à Kidira, située à plus de 700 kilomètres à l’est de Dakar. « Les chauffeurs commencent à vendre le gasoil pour pouvoir vivre. J’appelle à l’intelligence de nos autorités. Cette décision politique va porter l’estocade à notre secteur après les conséquences de la Covid-19 », interpelle Momar Sourang, coordonnateur du collectif des acteurs de la Coordination des Professionnels des Transports Routiers du Sénégal (CPTRS).

A Accra donc, ce jeudi 3 février, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao devraient prendre en compte cette donne même si la priorité sera portée sur le dossier du Burkina Faso, dirigé depuis quelques jours par des putschistes.

Dans une étude publiée le 25 janvier dernier, sous le thème intitulé : « Effets des sanctions de la CEDEAO sur le commerce extérieur du Mali », des chercheurs du Centre universitaire de recherches économiques et sociales (CURES) soulignent que le Burkina Faso, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Bénin « pâtiront des mesures économiques et financières adoptées contre le Mali ».

« En cas de rupture commerciale totale, le Sénégal réaliserait une perte de plus de 1,3 milliards de FCFA par jour, suivi de la Côte d’Ivoire avec plus de 612 millions de FCFA puis vient, en troisième position, le Bénin avec un peu plus de 151 millions de FCFA par jour », indique l’Agence malienne de presse (AMAP), citant ces chercheurs.

La semaine dernière, la Cédéao a, dans une longue note technique sur le Mali, tenté de justifier ses sanctions très critiquées par l’opinion malienne et dans certains pays du continent. « La Cédéao demande seulement aux autorités de la transition militaire de permettre aux Maliens de choisir eux-mêmes leurs dirigeants ».

Image de la Cédéao

La Cédéao veut briser l’image de « club de chefs d’État » qu’on lui colle et prouver que c’est bien le respect de la volonté du peuple qu’elle essaie de défendre, en prônant l’organisation d’« élections démocratiques ».

Les autorités militaires maliennes ont proposé un chronogramme de cinq ans révisable avant un retour aux civils au pouvoir, faisant comprendre que les conditions sécuritaires dans ce pays miné par le djihadisme ne le permettent pas pour le moment. Cela a fait sortir l’organisation sous-régionale de ses gonds. Après la convocation d’un sommet extraordinaire, elle a entériné des décisions élargies à la coupure des aides financières et le gel des avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Depuis lors, la société civile malienne s’est montrée solidaire, avec notamment les syndicats d’enseignants qui ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève. Des manifestations monstres ont été organisées dans le pays à l’appel du président de la transition, le colonel Assimi Goïta, pour dénoncer les sanctions « impopulaires » de la Cédéao.

L’Union africaine préoccupée par les coups d’Etat

Le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat a exprimé son inquiétude face aux menaces croissantes pour la sécurité du continent liées aux changements anticonstitutionnels.

 

 

S’adressant au Conseil exécutif à l’ouverture de la 40ème Session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), le Président de la Commission Moussa Faki Mahamat, a déclaré que le continent a été touché par une série de conflits qui ont déstabilisé un grand nombre de personnes. « La paix et la sécurité ont été sérieusement menacées dans de nombreuses régions du continent avec l’augmentation des coups d’Etat militaires, des conflits intra-étatiques et l’expansion des groupes meurtriers dans de nombreux Etats africains », a déclaré M. Mahamat.

Le président a imputé les problèmes d’insécurité croissante à la gouvernance politique, économique et sociale déficiente sur le continent. Il a reconnu que la résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernement affectent dangereusement le continent qui doit faire face à la pandémie de la Covid-19 et et au changement climatique.

Selon M. Mahamat, les déplacements et les migrations restent les problèmes majeurs du continent, alors que les crises économiques frappent l’Afrique de plein fouet. S’exprimant à cette occasion, Vera Songwe, Sous-secrétaire des Nations unies et Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) a souligné un certain nombre de risques auxquels l’Afrique est confrontée.

« L’Afrique, comme le reste du monde, doit renforcer sa résilience face à un certain nombre de menaces, notamment le changement climatique, les risques de cyber-sécurité, les pandémies et les maladies infectieuses, la faible gouvernance et les conflits », a-t-elle déclaré.

Selon Mme Songwe, ces risques s’inscrivent dans le sillage de la dépression, des niveaux élevés de chômage et d’un espace civique de plus en plus fermé. Par ailleurs, Vera Songwe a indiqué que l’Afrique avait mis en commun ses risques et, s’appuyant sur 20 ans de solidarité, elle a créé la Plateforme africaine de fournitures médicales pour accéder aux équipements de protection.

Cedeao : le Burkina, sujet brûlant du sommet extraordinaire à Accra

Le coup d’Etat perpétré le 24 janvier 2022 par des militaires au Burkina Faso, sera au menu du sommet extraordinaire de la Cedeao qui s’ouvre ce jeudi à Accra.Pas de répit pour la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Alors qu’elle est pleinement engagée dans le dossier malien, la crise politique au Burkina Faso oblige les chefs d’Etat de l’organisation à se réunir en urgence pour prendre des mesures à l’égard de Ouagadougou.

C’est le prétexte du sommet extraordinaire qui s’ouvre ce jeudi à Accra dans la capitale ghanéenne sans le Mali, la Guinée et désormais le Burkina Faso suspendu à son tour des instances de l’organisation sous-régions après le putsch du 24 janvier dernier contre le président démocratiquement élu Roch Marc Christian Kabore. 

Le dossier burkinabé sera d’ailleurs la priorité des chefs d’Etat et de gouvernements lors de ce sommet extraordinaire. Plusieurs dirigeants dont Alassane Ouattara ont annoncé leur présence.

La Cedeao va faire le point sur la mission envoyée à Ouagadougou  après le putsch avant de prendre les premières mesures. Tout devrait se jouer selon plusieurs sources diplomatiques sur « la durée de la transition au Burkina Faso ». Paul-Henri Sandaogo Damiba qui a pris le pouvoir après le coup d’Etat, a montré sa volonté de travailler avec la Cedeao. Mais l’organisation sous-regionale veut avant tout des gages et cherchera à obtenir une transition courte au Burkina Faso, ce qu’elle n’a pu obtenir au Mali. 

Le Mali et la Guinée, deux autres pays frappés par des coups d’Etat ces derniers mois, seront aussi au menu des discussions. La Cedeao avait déjà prononcé des sanctions contre ces deux pays à des degrés divers. 

Guinée: un laboratoire illégal d’analyse des tests Covid 19 à Conakry

Un laboratoire d’analyse médicale non autorisé par le ministère de la santé  délivrant des résultats des tests Covid 19 est installé à l’aéroport Ahmed Sékou Touré de Conakry.

 

 

Selon l’article publié sur le site Guinéenews.Com, ce laboratoire du nom de Enverque GMBH tenu par des médecins et des laborantins étrangers non conventionnés, donc non autorisés par les autorités à exercer la médecine en Guinée, opèrent depuis une semaine et délivrent des résultats de tests Covid aux passagers à destination de Dubai.

C’est la Société de gestion de l’Aéroport de Conakry qui a conclu un deal secret le 24 janvier dernier avec ce laboratoire, à l’insu du ministère de la santé, de l’ANSS et de l’INSP, selon nos informations. Les passagers à destination des Emirats Arabes Unis sont obligés de payer deux fois le test Covid. Le premier paiement est effectué légalement à la banque et les prélèvements sanguins effectués sur l’esplanade du Palais du Peuple et le second à 640 000 francs guinéens est imposé à tous les passagers voulant embarquer à destination de Dubai par Emirates.

Pire, selon des sources médicales, le test PCR du laboratoire GMHBH n’est pas homologué par l’OMS, car n’ayant que 73% de sensibilité. La norme acceptée étant une sensibilité supérieure à 90%. C’est l’argument de rapidité des résultats (8 heures) qui a été utilisé pour installer clandestinement ce laboratoire, au détriment de sa fiabilité, nous informe-t-on.

Dans une publication récente sur sa page Facebook, le directeur général de la SOGEAC Namory Camara a salué cet accord avec ce laboratoire étranger, mais omettant de préciser que le labo n’a été autorisé par le ministère de la santé et que ses tests Covid ne sont pas homologués  par l’OMS.

Source: Guinéenews.Com

Guinée: le vice- maire de Sannoun dénonce les maux de sa circonscription

 Le vice – maire de Sannoun à décidé de briser le silence afin de dénoncer tous les maux qui minent  dans la société.

 

 

Selon le site Guinéenews.Com, l’insécurité bat son plein  à Sannoun où viols, drogue, alcool et mariages précoces se côtoient  sous l’œil « impuissant » des autorités. Une situation que le premier vice-maire de cette commune rurale située à l’est de la préfecture de Labé a bien voulu aborder au micro de Guinéenews.

Boubacar Baldé a déploré le fait que les présumés violeurs ne sont jamais mis aux arrêts. «Ça nous fatigue énormément car des filles sont quotidiennement violées, on assiste toujours à des cas de viols alors que les présumés auteurs ne sont jamais mis aux arrêts. La plupart des cas, ils prennent la fuite c’est comme la dernière fois on en avait même parlé dans les radios suite à la fuite des présumés auteurs », déplore-t-il.

La vente et la consommation des drogues semblent être l’une des causes des violences sexuelles qui se multiplient dans ce petit village. « Il y a plusieurs points de vente et de consommation de la drogue comme derrière le collège. Heureusement avec l’arrivée du sous-préfet qui est un homme en tenue, on va s’entraider pour mettre terme à ça. Sinon quand vous venez derrière le collège ,vous vous demandez si c’est une école ou autre tellement que des consommateurs de drogue se retrouvent à ce niveau. Mais on commence à planifier la riposte »,  prévient le vice-maire.

Ce n’est que la drogue. Il y a aussi  l’alcool qui s’invite dans le village avec des points de vente clandestins. Une situation que le conseil communal de Sannoun promet de réglementer très prochainement. « On m’apprend aussi le fonctionnement de maquis à Sannoun mais on va essayer de réglementer tout cela » promet Boubacar Baldé, le premier vice-maire de la commune rurale de Sannoun.

Pour ce qui est du mariage précoce, il cite un exemple très récent : « le mariage précoce est le second problème qui nous donne du fil à retordre ici. Pas plus tard que la semaine dernière, deux fillettes de 12 ans étaient programmées pour des mariages à Ley-Yaali et Mattara. Dès qu’on a eu l’information, on a mis fin au processus et on les a mis en garde par rapport à toute nouvelle tentative de relancer les cérémonies. Donc, on s’est quitté dans ça », soutient-il.

Il faut signaler que cette débauche se développe dans la quasi-totalité des communautés rurales de la région administrative de Labé.

Source: Guinéenews.Com

Guinée : un train tue une jeune fille de 7 ans à Kamsar

La scène s’est déroulée mardi 1er février 2022 au quartier Filima une banlieue de Kamsar où le train a percuté une fillette et cette dernière a perdu la vie sur le coup.

 

Selon le site d’information Guinéenews.Com, un train minéralier a mortellement percuté dans l’après-midi, mardi 1er février 2022 une fillette de 7 ans dans le quartier Filima, en banlieue de Kamsar, une localité minière située à plus de 300Km de la capitale Conakry.

Selon les parents de la victime, l’accident s’est produit entre 12 heures et 13 heures. La défunte, confie la famille, était accompagnée de ses frères lorsqu’elle a été fauchée de façon mortelle par un train minéralier transportant de la bauxite.

En attendant d’être d’inhumé, le corps sans vie de la petite Safiatou est gardé à la morgue de l’hôpital ANAIM de Kamsar.

Source: Guinéenews.Com

Cedeao : quelle solution face aux putschs en Afrique de l’Ouest ?

Les récents bouleversements qui ont brouillé le paysage politique de l’Afrique de l’Ouest remettent directement en question la crédibilité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).L’institution dont beaucoup pensent qu’elle n’est bonne que pour donner des coups d’épée dans l’eau et faire des menaces de sanctions est à bout de souffle et devient la cible d’une partie des populations. En l’espace de quelques mois, la Cedeao a suspendu trois de ses Etats membres, le Mali, la Guinée, et le Burkina Faso confrontés à des coups d’Etat militaires. Un coup sévère porté au processus démocratique selon l’organisation régionale.

Le premier pays à subir les foudres de l’organisation est le Mali en 2020, la Guinée en septembre 2021 et plus récemment, le Burkina Faso. Dans ces trois pays minés par des crises multiformes, des présidents civils ont été écartés au profit de militaires. Une situation qui a mis l’organisation ouest-africaine désormais composée de 12 membres, dans l’embarras pour trouver les réponses appropriées et pas nécessairement cohérentes à ces crises.

Les juntes qui dirigent ces trois pays font l’objet de sanctions de la part de la Cedeao pour avoir renversé des gouvernements démocratiquement élus. Mais ces coups d’Etat de l’avis de certains experts politiques sont une réponse à la mal gouvernance et l’incapacité des dirigeants déchus à faire face à la crise sécuritaire, comme c’est le cas au Mali et au Burkina Faso.

Naturellement, la Cedeao, qui regroupe 15 pays, a tenté dès le début d’asseoir son autorité avec sa panoplie de sanctions. Mais à l’évidence, ces mesures n’ont fait renforcer un sentiment nationaliste au niveau des Etats sanctionnés.

Elle est depuis lors entrée en scène avec des sanctions contre les nouveaux dirigeants militaires qui, à des degrés divers, l’ont prises au mot en prenant des mesures de représailles contre elle, laissant les observateurs se demander si la Cedeao a vraiment les moyens de faire face à ce nouvel assaut contre la démocratie en Afrique de l’Ouest.

Après que la Cedeao a annoncé des sanctions à l’encontre des nouveaux hommes forts de Bamako pour avoir voulu porter à cinq ans une courte transition politique, le régime militaire a non seulement condamné « les sanctions abusives » de l’organisation avant de fermer à son tour ses frontières aux pays membres de la Cedeao.

Une défiance assumée par la junte malienne qui vient saper l’autorité du groupement régional ouest-africain. Les chefs d’Etat de l’organisation surpris par la riposte du Mali, a momentanément envisagé de revenir sur sa politique volontarisme mais sans impact réel, à en croire le récit de certains cercles au sein de l’organisation pour expliquer cet apparent changement d’opinion.

Beaucoup estiment qu’une Cedeao divisée et intrinsèquement minée par des intérêts géopolitiques disparates défendus par ses membres ne peut pas imposer de sanctions comme moyen sérieux, voire crédible, de mettre au pas les transgresseurs en son sein, sans risquer de diviser davantage ses rangs.

Par exemple, alors que les jeunes démocraties dans les petits pays membres comme la Gambie, la Sierra Leone et la Guinée-Bissau soutiennent les sanctions pour des raisons évidentes visant à dissuader les coups d’Etat dans leur propre pays, les régimes militaires en Guinée et au Mali voisin se soutiennent les uns les autres. En effet, ces deux voisins se considèrent comme les gardiens l’un de l’autre face à une organisation régionale dont ils se sentent de plus en plus isolés et détachés.

Cette solidarité mutuelle entre le colonel guinéen Mamady Doumbouya et le malien Assimi Goita ne peut que s’étendre au lieutenant-colonel burkinabé Paul-Henri Damiba qui a gagné le droit d’entrer dans leur club exclusif grâce à son coup d’Etat du 24 janvier 2022.

Déjà discréditée avant même d’avoir eu le temps d’être mise en œuvre, la politique unique de la Cedeao pour gérer les conséquences des coups d’Etat en Guinée, au Mali et au Burkina Faso a montré qu’elle était déconnectée des politiques qui ont précipité les interventions des militaires dans ces pays.

En Guinée, l’insistance de l’ancien président Alpha Condé à se maintenir au pouvoir après avoir épuisé ses deux mandats constitutionnels a fourni le prétexte à Doumbouya pour agir.

Au Mali et au Burkina Faso, l’instabilité prolongée causée par des insurrections a poussé les citoyens à descendre dans la rue pour demander la fin des gouvernements en place, jugés incapables de faire face aux crises.

Selon les observateurs, le seul espoir pour le bloc régional d’avoir plus de poids sur les trois pays en défaut de démocratie est de revoir sa copie d’élaborer des politiques spécifiques à chaque pays, en fonction de leur situation politique au moment des coups d’Etat. Mais un bloc aussi divisé que la Cedeao le reconnaîtra-t-il pour agir en conséquence ?

L’Union africaine suspend le Burkina Faso

L’Union africaine a suspendu le Burkina Faso de toute participation aux activités de l’organisation panafricaine jusqu’à ce que l’ordre constitutionnel soit rétabli dans le pays.La décision de l’UA, qui compte 55 États, a été annoncée ce lundi 31 janvier dans un tweet du Conseil de paix et de sécurité. Après le coup d’Etat du 24 janvier 2022 contre le président Roch Marc Christian Kaboré renversé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) réuni ce lundi a « décidé de suspendre le Burkina Faso de toute participation à toutes les activités de l’Union africaine jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel dans le pays » peut-on lire sur le message.

Le président de l’Union africaine Moussa Faki Mahatma dit suivre avec « préoccupation la situation très grave au Burkina Faso ». Il a exhorté l’armée à « s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à savoir la défense de la sécurité intérieure et extérieure du pays ».

L’Organisation en pleine réforme sera dirigée à partir de février par le sénégalais Macky Sall, qui en assurera la présidence tournante pour un an à la place du président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, en poste depuis février 2021.

Créée le 9 juillet 2002 à Durban en Afrique du Sud pour prendre le relais de l’Organisation de l’unité africaine (OUA, 1963-1999), l’UA veut s’inscrire dans cette vision « d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens ».

Auparavant, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui compte 15 États, avait décidé lors d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etats le vendredi 28 janvier par visioconférence, de suspendre le Burkina Faso de ses instances après le Mali et la Guinée.

Labé : le préfet organise une campagne de lutte contre les médicaments de la rue

Dans son ambition de lutter contre la vente des médicaments de la rue, le préfet à déployé des  éléments de force de l’ordre sur différents coins de Labé,  afin de mettre fin à cette vente illicite.

 

Selon un article publié sur le site de Guinéenews.Com,  c’est après une période de sensibilisation via la publication d’une série de communiqués sur les ondes des radios publiques et privées de la place, que le préfet de Labé semble finalement passer à la vitesse supérieure par rapport au trafic de médicament qui prend des proportions inquiétantes dans la cité. Pour cette lutte qui lui tient à cœur, le Colonel Seny Silver Camara a déployé et la gendarmerie et la police, a constaté sur place la rédaction locale de Guinéenews.

Sur les motivations réelles d’une telle démarche, le préfet est on ne peut plus clair : « à l’époque j’ai remarqué que tous les crimes qui se commettaient étaient dus à la consommation de ces produits à savoir du valium, du tramadol, … J’ai constaté que cela est vendu dans ces pharmacies installées un peu partout en bordure de route comme des cacahuètes. Ils vendent aux jeunes sans prescriptions. Comme c’est un produit qui passe vite, ils font de cela leur marchandise principale. Connaissant la chose qui alimente ces crimes, je ne peux pas croiser les bras. Il faut que je me lève contre ça », justifie-t-il.

Pour ce faire, la tutelle a d’abord identifié une quarantaine de boutiques de vente de médicament à travers le centre de la commune urbaine de Labé. « C’est pourquoi, j’ai maintenant appelé la police et la gendarmerie qui relève de ma compétence car j’ai moi-même procédé à l’identification de ces pharmacies par terre. De nos jours vous avez 44 pharmacies du genre installées en bordure de route. Donc, j’ai divisé le travail entre la gendarmerie et la police », ajoute le préfet de Labé.

Sauf que malgré le déclenchement de la vaste campagne qui laisse déjà des traces visibles sur le terrain, le combat est loin d’être gagné comme le reconnaît le colonel Sény Silver Camara. « Ils n’ont pas tous fermé ; ils ont changé de stratégie. C’est avant-hier que j’ai constaté que des fois quand je prends la voiture moi-même, je sors. Tu verras la journée, c’est fermé mais à partir de 19 heures ils ouvrent. Et la dernière découverte, qu’est ce qu’ils font, ils paient les petites boîtes de crèmes qu’ils mettent sur le comptoir, alors que les produits prohibés sont derrière », soutient-il.

Il faut signaler que cette campagne répressive ne vise en cette première phase que les boutiques de vente de médicaments installés dans les quartiers. Ce, alors que les marchés sont de nos jours inondés de boutiques, kiosques et même tables de médicaments.

Source: Guinéenews.Com

Guinée : cinq présumés malfrats mis aux arrêts par les forces de défenses

Ces  derniers ont été arrêtés et présentés à la presse dimanche 30 janvier 2022. Tout en  donnant  les différentes procédures qu’ils utilisent pour pouvoir arnaquer leur cible.

 

 

 

Le phénomène d’insécurité devient de plus en plus  récurrent dans la ville de Kankan. Pour lutter contre ce fléau, les agents de sécurité ont réussi à mettre la main sur certains de ces  présumés voleurs. Selon l’article publié sur le site Guinéenews.Com, Le premier dénommé S S, serait un bandit de grand chemin qui opère sur les routes nationales à travers la ville en se faisant passer pour un mécanicien. Il reconnaît, lui-même les faits qui lui sont reprochés et explique comment il se fait choper : « J’ai volé une moto avec un vieil homme sur la route de Kankan Kissidougou. Arrivé au niveau du barrage des agents de la gendarmerie routière, c’est là qu’ils m’ont arrêté. Ils m’ont demandé les pièces de la moto que je n’avais pas. C’est comme ça que je me suis fait arrêter», nous a-t-il confié.

En marge de son arrestation, il aurait tenté en vain de soudoyer les agents avec une somme de 2 millions de GNF, selon le lieutenant-colonel, Yacouba Soumah, commandant adjoint de la gendarmerie routière de Kankan :« On avait déjà reçu une information concernant le vol d’une moto TVS sur la route de Kankan Kissidougou. On a pris les dispositions pour renforcer le contrôle. Et vers 12 heures, cet individu est arrivé. On l’a posé assez de questions qu’il ne parvenait pas à répondre. C’est ainsi qu’il a été pris. La victime est venue, elle a reconnu sa moto tout en présentant les documents y afférant. Même s’il tentait de donner plus que 2 millions, mes hommes n’auraient pas accepté. Parce qu’il nous est formellement interdit de prendre de l’argent avec les usagers de la route », a-t-il assuré.

Dans le même temps, du côté du service de la garnison militaire au camp Soundiata Keita, les agents ont eux aussi réussi à mettre le grappin sur un gang de présumés malfrats. Au nombre de 3, ceux-ci sont réputés dans  le vol d’engins roulants et de bétail.

« On a aperçu l’un d’eux à 2 heures du matin sur une moto avec un mouton. Quand il nous a vu à sa poursuite, il s’est débarrassé de tout pour s’enfuir. Mais grâce à la collaboration des  gens, on a réussi à l’avoir. Et poursuivant nos investigations, on est allé trouver qu’ils ont un grain de thé au quartier Bordo. Ils peuvent atteindre jusqu’à 30 personnes dirigées un chef dont nous avons pu arrêter aussi. Chaque dimanche, ils commissionnent une personne du gang à la tâche de les envoyer au moins un mouton », a dénoncé le commandant Sidibé, chef de la garnison militaire de Kankan.

Par ailleurs, un autre présumé voleur de tricycle, dénommé M C arrêté par les mêmes agents de la garnison militaire a été aussi présenté aux hommes de média ce matin. Ce dernier, contrairement aux autres, n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés.

En attendant le transfert de leurs dossiers devant le tribunal de première instance de Kankan, tous ces présumés malfrats, ont été placés en détention.

Source: Guinéenews.Com

Le Burkina Faso suspendu de la Cedeao

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) n’a pour l’instant pas décidé d’autres sanctions contre le pays des Hommes intègres.Le Burkina Faso, où un coup d’État s’est produit le 24 janvier 2022, rejoint le Mali et la Guinée sur la liste des pays suspendus des instances de la Cedeao. La décision a été prise ce vendredi à l’issue d’un sommet virtuel de l’organisation sous régionale.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a par ailleurs demandé la libération du président renversé Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée, ainsi que des autres officiels arrêtés.

Elle a en outre décidé d’envoyer samedi à Ouagadougou une mission des chefs d’état-major des armées de la Cedeao. Celle-ci sera suivie lundi d’une mission ministérielle, avant la tenue d’un nouveau sommet le 3 février à Accra, en présence cette fois des chefs d’État de la région.