Guinée: le Conseil national du Patronat annonce un plan d’action post-Ebola

Les 20 et 21 décembre 2017, des représentants d’entreprises membres du Conseil National du Patronat (CNP-Guinée), se sont penchés sur les conséquences de l’épidémie d’Ebola sur le secteur privé

 

En plus de l’évaluation des conséquences de l’épidémie Ebola sur les secteur privé, les séminaristes ont aussi réussi à pousser les réflexions sur l’adoption d’un plan d’action post-Ebola ambitieux et bénéfique pour les entreprises privées et les emplois.

Ces deux jours de travaux, a déclaré Ibrahima Diané, vice-président du CNP-Guinée, ont été porteurs d’espoirs pour la correction des impacts de la maladie Ebola sur les entreprises et les emplois.

Il s’agit d’un plan d’action de deux ans, qui sera mis en oeuvre par le CNP-Guinée. Ledit document, dont certains aspects restent encore à compléter, des axes sont définis pour aider les entreprises à renaître et à savoir résister aux éventuelles crises qui pourraient advenir.

« Il y a des sous-activités qui sont par exemple, la mise à niveau de certaines entreprises, voir comment des financements alternatifs peuvent aider les entreprises éprouvées par Ebola à se relancer. Il y a des financements qui existent mais que les opérateurs ne connaissent pas, il faut faire un recensement de ces financements et mettre à la disposition des opérateurs économiques », a déclaré Housseiny Diallo, Secrétaire exécutif de la Fédération des Organisations Patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO).

L’élaboration de ce plan  d’action est intervenue à la suite d’une séance de partage des résultats d’une étude sur l’impact de l’épidémie d’Ebola sur les entreprises guinéennes. Le tout dans le cadre d’un projet dont la mise en oeuvre a été facilitée par le BIT et la FOPAO.

Appelant les membres du CNP-Guinée à passer maintenant aux actions, le Directeur du BIT-Dakar, François Mourandjira, a promis l’envoi d’une mission les mois à venir, pour voir le niveau de mise en oeuvre de ce plan. Car, dit-il, le patronat guinéen doit être un patronat fort.

La cérémonie de clôture était placée sous la présidence du ministre en charge de l’Industrie qui, malheureusement ne s’y est pas présenté. Boubacar Barry aurait eu un empêchement.