Ibrahima.Sory Camara de Dabondy liberé ce vendredi

Le communicant de l’UFDG Ibrahima Sory Camara, est sorti de la maison centrale dans la matinée de ce vendredi 23 novembre 2018

Arrêté le 22 mars 2018, Ibrahima Sory Camara a été jugé et condamné en instance à 18 mois de prison ferme.

Après interjection d’appel à la cour d’appel de Conakry, l’opposant a été condamné à huit mois d’emprisonnement ferme  le 25 octobre dernier pour « diffamation et injure contre le Chef de l’Etat  et d’incitation à la haine et à la violence à travers une vidéo qu’il avait publié sur les réseaux sociaux» par la Cour d’appel.

Il lui restait donc 21 jours de prison. Ce vendredi 23 novembre, il est sortie de sa cellule et a rejoint sa famille politique et biologique en compagnie de son avocat maître Salifou Béavogui

Ibrahima Sory Camara écope de 18 mois de prison

Ibrahima Sory Camara a été condamné ce lundi, 09 avril 2018 à 18 mois de prison ferme, assorti de deux millions de francs guinéens (2 000 000 FG) d’amende.

C’est la juge, Djenabou Diallo, en charge du dossier, qui a prononcé ce verdict aux environs de 10 heures au tribunal de première instance de Kaloum où le procès avait finalement été délocalisé depuis la semaine dernière .

Ce militant de l’UFDG avait été mis sous mandat de dépôt en attendant l’ouverture de son procès. Cette mise sous mandat de dépôt par le tribunal de Mafanco, est intervenue dès après son audition par le bureau des investigations judiciaires de Matam.

Pour rappel, Ibrahima Sory Camara est poursuivi pour outrages, injures et diffamations à l’endroit du Président de la République .

Mais d’ores et déjà, ses avocats projettent de faire appel de cette décision.

 

Deux ans de prison requis contre Ibrahima Sory Camara

Le procureur de la République a requis une peine de 2 ans de prison à l’encontre Ibrahima Sory Camara, assortie d’une amende de 2 millions de francs guinéens.

Le militant de l’UFDG, est jugé pour injures, diffamation et outrage au chef de l’Etat. Ce proche de Cellou Dalein Diallo a comparu ce mardi 3 avril au Tribunal de première instance de Kaloum où son procès a été délocalisé.

La défense, elle, plaide non coupable. L’un des avocats d’Ibrahima Sory Camara a indiqué que la justice pratique du deux poids deux mesures et estime que les propagandistes du parti au pouvoir devraient également être poursuivis au même titre de son client. Le verdict sera rendu le 6 avril.

Ibrahima Sory Camara a été interpellé par la justice après la diffusion d’une de ses vidéos sur Facebook peu de temps avant l’incendie au marché de Madina qui a fait d’importants dégâts matériels.

Le procès d’Ibrahima Sory Camara de l’UFDG délocalisé au TPI de Kaloum

Le procès d’Ibrahima Sory Camara initialement prévu au tribunal de première Instance de Mafanco, a été délocalisé au TPI de Kaloum, a-t-on appris mardi des sources judiciaires.

Selon les autorités judiciaires, ce procès a été déplacé pour des raisons de sécurité.

La semaine dernière, des échanges houleux avaient opposé de nombreux sympathisants de l’UFDG aux forces de l’ordre à Mafanco. La salle d’audience étant petite, a refoulé du monde dans un brouhaha peu commun.

Pour éviter pareil scénario, la juge madame Djeynabou Donghol Diallo a décidé de délocaliser le procès. Les mesures de sécurité ont été renforcées. Deux pick-up filtrent la rentrée, l’une au niveau de la mosquée sénégalaise et l’autre sur le boulevard Diallo Teli. À la rentrée du tribunal, il faut montrer patte blanche.

Ibrahima Sory Camara est poursuivi pour « injures, diffamation et outrage contre le chef de l’Etat » à travers une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.