Guinée-insécurité à Siguiri : le préfet met sur pied  un numéro vert

Pour lutter contre l’insécurité dans la ville de Siguiri, le préfet de Siguiri, Dr Mouramani Cissé  a mis à la disposition des habitants, dimanche 15 octobre 2023, un numéro vert.

 

Le numéro 611515121 est disponible désormais 24h/24 pour remonter les informations. En effet, il a été mis sur pied pour lutter contre l’insécurité grandissante qui s’observe de plus en plus dans la ville de Siguiri depuis quelques temps.

En effet, le numéro vert mis à la disposition de la population va permettre aux habitants de dénoncer tout acte de banditisme dans la ville.

Rappelons que, c’est après l’arrestation samedi dernier de deux individus avec des armes à feu et des armes blanches dans le district de Bouré Balato, relevant de la sous-préfecture Kintinian, par les forces de défenses et les chasseurs dans le cadre de la lutte contre le banditisme que, le préfet a décidé de mettre un numéro vert à la disposition des habitants.

Guinée: le vice- maire de Sannoun dénonce les maux de sa circonscription

 Le vice – maire de Sannoun à décidé de briser le silence afin de dénoncer tous les maux qui minent  dans la société.

 

 

Selon le site Guinéenews.Com, l’insécurité bat son plein  à Sannoun où viols, drogue, alcool et mariages précoces se côtoient  sous l’œil « impuissant » des autorités. Une situation que le premier vice-maire de cette commune rurale située à l’est de la préfecture de Labé a bien voulu aborder au micro de Guinéenews.

Boubacar Baldé a déploré le fait que les présumés violeurs ne sont jamais mis aux arrêts. «Ça nous fatigue énormément car des filles sont quotidiennement violées, on assiste toujours à des cas de viols alors que les présumés auteurs ne sont jamais mis aux arrêts. La plupart des cas, ils prennent la fuite c’est comme la dernière fois on en avait même parlé dans les radios suite à la fuite des présumés auteurs », déplore-t-il.

La vente et la consommation des drogues semblent être l’une des causes des violences sexuelles qui se multiplient dans ce petit village. « Il y a plusieurs points de vente et de consommation de la drogue comme derrière le collège. Heureusement avec l’arrivée du sous-préfet qui est un homme en tenue, on va s’entraider pour mettre terme à ça. Sinon quand vous venez derrière le collège ,vous vous demandez si c’est une école ou autre tellement que des consommateurs de drogue se retrouvent à ce niveau. Mais on commence à planifier la riposte »,  prévient le vice-maire.

Ce n’est que la drogue. Il y a aussi  l’alcool qui s’invite dans le village avec des points de vente clandestins. Une situation que le conseil communal de Sannoun promet de réglementer très prochainement. « On m’apprend aussi le fonctionnement de maquis à Sannoun mais on va essayer de réglementer tout cela » promet Boubacar Baldé, le premier vice-maire de la commune rurale de Sannoun.

Pour ce qui est du mariage précoce, il cite un exemple très récent : « le mariage précoce est le second problème qui nous donne du fil à retordre ici. Pas plus tard que la semaine dernière, deux fillettes de 12 ans étaient programmées pour des mariages à Ley-Yaali et Mattara. Dès qu’on a eu l’information, on a mis fin au processus et on les a mis en garde par rapport à toute nouvelle tentative de relancer les cérémonies. Donc, on s’est quitté dans ça », soutient-il.

Il faut signaler que cette débauche se développe dans la quasi-totalité des communautés rurales de la région administrative de Labé.

Source: Guinéenews.Com

Guinée : cinq présumés malfrats mis aux arrêts par les forces de défenses

Ces  derniers ont été arrêtés et présentés à la presse dimanche 30 janvier 2022. Tout en  donnant  les différentes procédures qu’ils utilisent pour pouvoir arnaquer leur cible.

 

 

 

Le phénomène d’insécurité devient de plus en plus  récurrent dans la ville de Kankan. Pour lutter contre ce fléau, les agents de sécurité ont réussi à mettre la main sur certains de ces  présumés voleurs. Selon l’article publié sur le site Guinéenews.Com, Le premier dénommé S S, serait un bandit de grand chemin qui opère sur les routes nationales à travers la ville en se faisant passer pour un mécanicien. Il reconnaît, lui-même les faits qui lui sont reprochés et explique comment il se fait choper : « J’ai volé une moto avec un vieil homme sur la route de Kankan Kissidougou. Arrivé au niveau du barrage des agents de la gendarmerie routière, c’est là qu’ils m’ont arrêté. Ils m’ont demandé les pièces de la moto que je n’avais pas. C’est comme ça que je me suis fait arrêter», nous a-t-il confié.

En marge de son arrestation, il aurait tenté en vain de soudoyer les agents avec une somme de 2 millions de GNF, selon le lieutenant-colonel, Yacouba Soumah, commandant adjoint de la gendarmerie routière de Kankan :« On avait déjà reçu une information concernant le vol d’une moto TVS sur la route de Kankan Kissidougou. On a pris les dispositions pour renforcer le contrôle. Et vers 12 heures, cet individu est arrivé. On l’a posé assez de questions qu’il ne parvenait pas à répondre. C’est ainsi qu’il a été pris. La victime est venue, elle a reconnu sa moto tout en présentant les documents y afférant. Même s’il tentait de donner plus que 2 millions, mes hommes n’auraient pas accepté. Parce qu’il nous est formellement interdit de prendre de l’argent avec les usagers de la route », a-t-il assuré.

Dans le même temps, du côté du service de la garnison militaire au camp Soundiata Keita, les agents ont eux aussi réussi à mettre le grappin sur un gang de présumés malfrats. Au nombre de 3, ceux-ci sont réputés dans  le vol d’engins roulants et de bétail.

« On a aperçu l’un d’eux à 2 heures du matin sur une moto avec un mouton. Quand il nous a vu à sa poursuite, il s’est débarrassé de tout pour s’enfuir. Mais grâce à la collaboration des  gens, on a réussi à l’avoir. Et poursuivant nos investigations, on est allé trouver qu’ils ont un grain de thé au quartier Bordo. Ils peuvent atteindre jusqu’à 30 personnes dirigées un chef dont nous avons pu arrêter aussi. Chaque dimanche, ils commissionnent une personne du gang à la tâche de les envoyer au moins un mouton », a dénoncé le commandant Sidibé, chef de la garnison militaire de Kankan.

Par ailleurs, un autre présumé voleur de tricycle, dénommé M C arrêté par les mêmes agents de la garnison militaire a été aussi présenté aux hommes de média ce matin. Ce dernier, contrairement aux autres, n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés.

En attendant le transfert de leurs dossiers devant le tribunal de première instance de Kankan, tous ces présumés malfrats, ont été placés en détention.

Source: Guinéenews.Com

Kankan : un lycéen blessé par balle par des inconnus

Les citoyens de Kankan sont confrontés à une insécurité de plus en plus grandissante. Amara Kéita a été blessé par balle par des inconnus qui ont emporté la moto de son ami au quartier Missira, dans la banlieue de Kankan.

Malgré les nombreuses mesures prises par les autorités de Kankan, l’insécurité atteint des proportions pour le moins inquiétantes. Dans la nuit d’hier mercredi, des hommes armés ont ouvert le feu sur Amara Kéita, élève en classe de Terminale Sciences Sociales au lycée Marien N’Gouaby, le blessant au niveau du mollet. La victime a été transportée au service des urgences de l’hôpital régional.

Selon Mamady Camara, compagnon d’infortune de la victime et propriétaire de la moto emportée, ils étaient partis rendre visite à une amie quand l’attaque a eu lieu. « Quand nous sommes arrivés chez notre amie, j’ai demandé à Amara Kéita de m’attendre à côté de la moto jusqu’à ce que j’aille saluer. Mais, trente (30) minutes après, j’ai entendu des coups de feu. Quand je suis venu, j’ai trouvé que la moto a disparu et mon ami était à terre. Il avait reçu une balle au mollet. Sa vie n’est toutefois pas en danger », a-t-il expliqué.

Moussa Keïta, président de la jeunesse de Missira, a expliqué que les présumés malfrats auraient été arrêtés même si l’information n’est pas confirmée par la police. « C’est vers 21h qu’on m’a appelé pour me dire qu’on a tiré sur quelqu’un. Mais, comme il y avait trop de versions, j’ai appelé la police. L’ambulance a transporté la victime à l’hôpital. Selon ce que j’ai appris, les présumés malfrats auraient été arrêtés, mais la police n’a pas confirmé l’information », a-t-il laissé entendre.