Guinée : les magistrats annoncent la tenue d’une réunion ce vendredi

L’association des magistrats de Guinée a annoncé à travers un communiqué la tenue d’une réunion extraordinaire,  vendredi 29 septembre 2023 à la cour d’appel de Conakry.

 

Selon un communiqué publié par l’AMG, c’est suite à la crise persistante au sein de l’appareil judiciaire guinéen que le conseil d’Administration de l’AMG a décidé de convier une réunion extraordinaire vendredi 29 septembre 2023. En effet,  l’ordre du jour portera sur la crise au sein de l’appareil judiciaire. La rencontre aura lieu vendredi à partir de 9h à la cour d’appel de Conakry.

En effet,  les magistrats de Guinée sont en grève depuis plus d’un mois maintenant. Ils protestent contre la suspension de Moussa Camara et Cé Avis Gamy tous les deux en service au tribunal de première instance de Labé et d’autres mesures prises par le ministre de la justice, garde des Sceaux.

Notons que cette invitation intervient après le gel des comptes de 15 magistrats par le ministre de la justice garde des sceaux Charles Wright.

Boubacar Diallo alias « Grenade » demande pardon au président Alpha Condé

Deux semaines après sa condamnation à 10 ans de réclusion criminelle avec une peine de sûreté de 5 ans, l’ancien militant de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Boubacar Diallo alias ‘’Grenade’’ implore la clémence du président Alpha Condé.

C’est à travers une lettre en date du 15 juin 2021 adressée au ministre en charge de la Justice, Mory Doumbouya que Grenade présente ses excuses publiques au chef de l’Etat. 

« En effet, je sollicite votre aide afin de bénéficier de la clémence de la force publique guinéenne qui aura pour conséquence directe l’établissement d’une remise de peine à mon bénéfice », peut-on lire dans sa lettre.

Lire ci-dessous l’intégralité de la lettre

 

Affaire Me Pépé Antoine : le barreau soutient l’avocat et dénonce les agissement de Fabou Camara

A travers un communiqué de presse, le barreau de Guinée apporte son soutien à Me Pépé Antoine et dénonce les agissements du directeur central de la police judiciaire (DCPJ) Aboubacar Fabou Camara.

Dans ce communiqué, le barreau dénonce avec fermeté et condamne les agissements de Aboubacar Fabou Camara accusé d’avoir piétiné la loi.

Avant d’indiquer que la sécurité de maître Antoine Pépé Lama est entre les mains du directeur de la DCPJ Fabou Camara.

Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué :

Affaire Me Pepe Lamah et Fabou Camara : Le barreau monte au créneau et menace - 224infos.org

Affaire Me Pepe Lamah et Fabou Camara : Le barreau monte au créneau et menace - 224infos.org

 

Décès en détention de Mamadou Oury Barry : le ministère de la justice parle d’une mort naturelle

Mamadou Oury Barry a trouvé la mort, le samedi 16 janvier 2021 alors qu’il était en détention à la maison centrale de Conakry. Selon un communiqué publié lundi, le ministère de la Justice a annoncé que Mamadou Oury Barry, détenu en prison depuis le 5 aout dernier, est décédé d’une mort naturelle.

Ci-dessous le communiqué :

La Guinée soutient « sans équivoque » l’ouverture du procès relatif au massacre de 2009

Le ministre guinéen de la Justice, Mohamed Lamine Fofana, a affirmé le soutien « sans équivoque » de son gouvernement à l’ouverture du procès destiné à faire rendre des comptes aux auteurs présumés du massacre survenu dans un stade de Conakry, la capitale, le 28 septembre 2009. Le ministre s’exprimait à l’occasion d’une discussion cette semaine sur le bilan de la Guinée en matière de droits humains, dans le cadre du troisième Examen périodique universel du pays (vidéo à 1:33) devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève.

Le ministre a expliqué que la première pierre de la construction de la salle de tribunal dans laquelle le procès doit se tenir avait déjà été posée et que la procédure devait commencer en juin 2020, après la fin de la construction prévue en mai.

Cette annonce suscite de nouveau l’espoir dans une procédure judiciaire qui, jusqu’ici, a été hésitante. « Depuis ce jour, nous pleurons, puis nous séchons nos larmes et nous espérons obtenir justice », a déclaré une victime interrogée qui s’exprimait dans une vidéo produite par Human Rights Watch, lors d’une commémoration du 10ème anniversaire du massacre et des viols commis durant cette journée.

Le 28 septembre 2009, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur une manifestation pacifique dont les participants réclamaient des élections libres et équitables. Au moins 150 personnes ont été tuées et des centaines d’autres ont été blessées. Plus de 100 femmes ont été violées ou soumises à d’autres formes de violence sexuelle, le 28 septembre ou à la suite de ces événements.

L’ouverture de ce procès tant attendu attirerait de manière positive l’attention du monde et constituerait un signal important que les crimes de ce genre, commis en Guinée et au-delà, ne seront pas tolérés.

Cependant, les progrès de la procédure pourraient être ralentis par de nouveaux obstacles, compte tenu de la répression par le gouvernement des manifestations de protestation contre l’adoption d’une nouvelle constitution qui pourrait permettre au président Alpha Condé de briguer un troisième mandat lors de l’élection présidentielle de 2020. Il est un fait que les précédents épisodes d’instabilité politique ont beaucoup ralenti les progrès de l’enquête sur le massacre du stade de 2009.

Les victimes et leurs proches attendent qu’on leur rende justice depuis plus de 10 ans. Si le gouvernement est sérieux dans sa promesse de faire enfin justice au sujet d’un des épisodes les plus sanglants de l’histoire de la Guinée, il doit remplir l’important engagement qu’il a pris à Genève.

L’AVIPA compte sur l’implication d’Alpha Condé pour la tenue du procès du massacre du 28 septembre

Dix années se sont écoulées depuis le massacre du 28 septembre à Conakry, mais la douleur reste inchangée. Et pour cause, justice n’a pas encore été rendue.

C’est le cri de coeur de l’AVIPA (association des victimes parents et amis du 28 septembre). L’association soutient en effet, qu’il est impossible pour les victimes et les proches de tourner la page tant que les responsabilités ne sont pas situées. En prélude à la commémoration des 10 ans de ce tragique événement, Asmaou Diallo, présidente de l’association, a accordé une interview à nos confrères de Guineenews.

« C’est un message que j’ai toujours véhiculé à l’endroit du président de la République » déclare t-elle en soulignant le fait que les membres de l’AVIPA se sentent abandonnés par les acteurs politiques qui avaient organisé l’événement qui a tourné au drame.

Toujours à propos de la responsabilité des acteurs politiques, Asmoua Diallo rappelle : « C’est là que je tiens à ce que le gouvernement guinéen reconnaisse ces victimes. Il a fallu ce sacrifice, du sang qui est versé, des innocents tués pour qu’on ait un Etat démocratique. »

Comme pour démontrer le niveau de responsabilité particulier du président de la République, du moins en ce qui concerne la suite du dossier, Asmaou Diallo invoque le cas de l’ex-ministre de la justice, Cheick Sacko. Pour elle, « si le président de la République lui avait donné la chance de le faire (organiser le procès ndlr), il l’aurait fait avant de quitter. Malheureusement cela n’a pas eu lieu… », rapporte toujours Guineenews.

Guinée : un homme accusé de viol condamné à 5 ans de réclusion criminelle

Un homme a été condamné, mercredi, à 5 ans de réclusion criminelle par le Tribunal  de Première Instance (TPI) de Mamou, a-t-on appris des sources judiciaires.

Mohamed Soumah a été condamné pour viol, pédophilie, assassinat et coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort. D’autres accusés, à savoir  Ousmane Bah et Abdourahamane Diallo ont été acquittés pour des faits non établis.

Mohamed Soumah mit sous mandat de dépôt le 10/05/2018 pour viol et pédophilie des faits punit par les articles 267,268.2 du code pénal et 355 du code de l’enfant dont Madame Camara Noumou Baïlo Sylla, commerçante domiciliée au quartier Loppet, Commune Urbaine de Mamou est la partie civile.

Ousmane Bah mit sous mandat de dépôt le 28/12/2005 et Abdourahamane Diallo mit sous mandat de dépôt le 31/01/2008, tous deux pour assassinat dans la préfecture de Pita. Un fait punit par l’article 208 du code pénale ont été acquitté pour des faits non établies alors que Ousmane Bah a fait 12 ans de prison ferme et Abdourahamane Diallo, 10 ans.

Ils étaient tous poursuivit par le ministère public.