Reprise des cours à Kaloum dans le strict respect des gestes barrières (DCE)

Toutes les dispositions sont prises pour recevoir les élèves, candidats aux examens à la date du 29 juin dans la commune de Kaloum. « La reprise des cours se fera dans le strict respect des mesures sanitaires en tenant compte des gestes barrières recommandés par le chef de l’Etat Pr Alpha Condé », a déclaré à l’AGP le Directeur communal de l’Education de Kaloum, Ibrahima Docta Yattara.

Selon le DCE de Kaloum, les élèves retrouveront leurs établissements désinfectés, débarrassés de toutes sortes de saletés.
« A date, ces écoles n’ont reçu aucun matériel de protection contre la pandémie. A propos, la part de l’assistance des partenaires techniques et celle du gouvernement sont sollicitées en vue de faire épargner les enfants une contamination et lutter efficacement contre toute sorte de maladies dans nos écoles », a-t-il dit.

A propos de l’avancement des travaux de rénovations des Écoles Primaires Publiques d’Almamya, de la Gare, et de Tombo, le DCE a rassuré de l’engagement des ingénieurs et l’imminence de la fin des travaux.

Covid-19 : Le président guinéen, descendu dans les rues pour sensibiliser

Pour renforcer les mesures barrière dans la lutte contre la pandémie à coronavirus, Alpha Condé s’est rendu dans les rues pour sensibiliser les citoyens.

Cette initiative du président Guinéen, s’est tenue ce vendredi 10 avril 2020 dans les rues de la Commune de Kaloum, le centre administratif.

Entouré de ses gardes, le président s’est enquérir des dispositions sanitaires mise en place pour éradiquer la pandémie à coronavirus.  Le constat ainsi terminé, Alpha Condé n’est pas parti aussitôt, le président s’est adressé à la population : « es ce qu’ils se lavent les mains, es ce qu’ils respect la distance d’au moins un mètre ? Je l’ai dit, ils ont vu ce qui se passe en France, en Espagne et en Italie, es ce qu’ils veulent cela en Guinée ? Non, ils devront donc se laver les mains régulièrement comme indiqué par les médecins, tout en veillant au respect des un mètre entre eux ». A-t-il-conseillé .

Kaloum: un imposant dispositif sécuritaire déployé à la morgue de l’hôpital Ignace Deen

Un important dispositif sécuritaire est déployé à la morgue de l’hôpital Ignace Deen où sont gardées les dépouilles des victimes des événements du 14, 15 et 16 octobre dernier.

Selon Aficaguinee.com, on peut observer ce jour, la présence d’au moins trois pickups de la police et de la gendarmerie.

Ce déploiement mixte des forces de l’ordre intervient alors que le Front national pour la défense de la Constitution (Fndc) a maintenu son programme de funérailles en dépit du communiqué du Gouvernement indiquant que les corps ne seraient pas disponibles ce mercredi 30 octobre 2019.

Mais les opposants qui voient des manœuvres inavouées, ont  appelé leurs partisans à se rendre à la morgue de l’hôpital Ignace Deen situé dans la commune de Kaloum comme prévu pour accompagner le cortège funèbre.

Ce qui laisse des craindre des confrontations. Mais pour l’heure, aucun militant ou responsable du Fndc ne s’est encore manifesté sur le lieu de rendez-vous.

 

 

Ibrahima Kourouma se tourne vers une nouvelle zone à Kaloum

Après la haute banlieue, notamment à Kapro, Kipé 2 et Koloma 1, Dr Ibrahima Kourouma se tourne vers Kaloum.

Ce mardi 26 mars 2019, le Ministre de la ville et de l’aménagement du territoire a fait démolir plusieurs lieux d’habitation au quartier Coronthie, dans le centre-ville de Conakry. « On ne peut pas être dans une situation où les gens viennent s’installer, parfois à 50 centimètres des rails où le train va venir. Je crois que même si eux ne sont pas conscients, l’État a l’obligation de faire en sorte que ces personnes et leurs enfants aient la vie sauve.  Je crois que le dégagement rentre dans ce cadre et cela est extrêmement important pour nous», a précisé Dr Ibrahima Kourouma, le ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire.

La zone située aux alentours du port autonome de Conakry est également dans le viseur du Ministre Ibrahima Kourouma.  « C’est pour que chaque guinéen puisse bénéficier du port.  Je tiens à préciser que 80% des activités économiques et commerciales en Guinée émanent du port. Tout ce qui est comme import et export c’est le Port de Conakry. L’objectif aujourd’hui du Président c’est de faire en sorte que les pays voisins comme le Mali et le Burkina puissent profiter de ce port », a soutenu le Ministre de la ville et de l’aménagement du territoire.

Ibrahima Kourouma : ‘’ Il faut que cela soit clair, les 169 hectares qui avaient été dégagés sont réinvestis par des gens de façon illégale’’

Déclenché il y a plus de trois semaines, le déguerpissement au centre directionnel de Koloma se poursuit.

Ce mercredi 13 mars 2019, le ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, Dr Ibrahima Kourouma est revenu sur ce dossier qui fait beaucoup parler. C’était en marge de la tournée qu’il a entamé auprès des élus locaux des communes de Kaloum et Dixinn.  « Aujourd’hui, ce déguerpissement du côté de Kaporo-rails se passe, je ne dirais pas sans heurts, mais il se passe dans les conditions les meilleures ou dans des conditions souhaitées par le Chef de l’Etat pour éviter qu’on ne soit dans une situation de cafouillage totale. Donc, je voudrais déjà saluer l’esprit civique des populations. Je tiens à préciser que ce déguerpissement que nous sommes en train de faire, comme je l’ai dit la dernière fois, concerne la zone qui a été dégagée et qui a été réinvestie par les populations. Les deux autres zones qui sont considérées comme des zones tolérées, il n’aura pas de déguerpissement à ces endroits. »

Il rappelle que les terres sur lesquelles les populations se trouvaient ne sont pas à elle : « Ce que nous touchons aujourd’hui, c’est qui a été dégagé et illégalement occupé par les populations. Il faut que cela soit clair, les 169 hectares qui avaient été dégagés sont réinvestis par des gens de façon illégale. Nous sommes obligés de faire en sorte que l’Etat récupère ça. Les autres côtés qui n’avaient pas été dégagés et qui sont considérés dans le schéma comme étant des lieux tolérés, si leur dégagement doit se faire un jour, cela se fera sur la base d’une négociation. Le Président de la République est très clair là-dessus sur cette position. Les occupants même savent qu’ils sont venus occuper illégalement ces zones-là. Dès l’instant qu’il y a eu un dégagement qui a été fait, il faut que les gens comprennent que tout le monde informé. »

 Répondant à la question de savoir si d’autres zones sont concernées par les opérations de déguerpissement à part Kaporo-rails, le ministre Kourouma a déclaré : « Oui, il y a d’autres zones. Le Président de la République est très clair. On ne va pas faire du mal aux populations, on ne va pas faire de la violence, ni brimer les gens dans leur droit. Mais on fera en sorte que tout ce qui est domaine de l’Etat soit récupéré. Aujourd’hui, c’est Koloma mais avant Koloma, il y a eu d’autres domaines qui ont été récupérés. Il faut que les gens fassent très attention. Quand il a été question de récupérer les terrains de la Cité Douane pour faire des logements sociaux, il n’y a pas eu de problèmes, la chose à la Cité Police et à Enta (…) Personne sur cette zone (Kaporo-rails) ne vous montrera un papier qui soit un papier datant d’après le décret du président Lansana Conté. »

Parlant de l’utilisation qui sera faite de cette zone déguerpie, il a tenu à préciser : « Dès que la zone sera totalement libérée, vous allez voir tout de suite, des dispositions vont être prises pour que la zone commence à être occupée légalement pour que des guinéens retrouvent un vrai centre administratif… »

Kaporo-rails : des dizaines de familles dorment à la belle étoile

Depuis le début des opérations de déguerpissement au centre directionnel de Koloma, plusieurs familles peinent à se trouver une maison.

La  situation serait due à plusieurs facteurs : « Ça fait deux jours que ma famille et moi dormons ici. On a trouvé des hébergements pour les enfants et les vieux mais nous les jeunes, nous restons ici pour surveiller le reste de nos objets pare ce que les gens mal intentionnés peuvent venir les voler. Nous avons fait plus de 30 ans ici, puisque moi qui vous parle  je suis né ici, j’ai grandi ici et cette année j’ai les 30 ans. Tout ce que nous demandons au gouvernement, c’est d’avoir pitié des familles qui n’ont pas où aller », a confié Abdoul Ghoudouss Bah, un des déguerpis. Sur place, les habitations sont devenues un véritable champ de ruines

Certains déguerpis dénonce une haine des autorités et dénoncent le parti pris du ministre de la Ville et de l’Aménagement du territoire dans la récupération des domaines dits ‘’réservés de l’État. « Personne ne dit que Kaporo-rails n’est pas un domaine de l’État. Mais la manière dont le ministre, les autorités sont en train de nous déguerpir, ressemble à une haine. C’est comme c’était un règlement de compte. On pouvait nous dire bon, nous vous donnons trois mois pour quitter les lieux, mais les choses ont été tellement rapides que certains n’ont pas eu le temps de prendre tous leurs bagages. Sinon, en parlant de domaine de l’État, ce n’est pas seulement Kaporo-rails, il y a la Casse de Madina, il y a Kaloum où presque tous les coins et recoins appartiennent à l’État. Mais le ministre a préféré aujourd’hui venir à Kaporo-rails détruire tout pour un soi-disant transfert des Ministères et ambassades, alors que si vous vérifiez au fond, vous verrez qu’il n’y a aucun projet fiable et viable prévu sur ce site », dénonce Oury Barry, un concessionnaire à Kaporo-rails.

Après le passage du bulldozer sur les maisons, certains jeunes tentent de récupérer quelques métaux pour se faire de l’argent tandis que d’autres familles qui ont trouvé refuge ailleurs font leurs bagages pour quitter les lieux.

 

lire aussi : Kaporo-Rails : les autorités communales impuissantes

 

Guinée : Le sit du SLEECG reporté à Conakry, maintenu à l’intérieur du pays

Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) a reporté son sit in initialement prévu ce lundi 19 novembre 2018 devant les locaux du ministère de l’éducation nationales et de l’alphabétisation à Kaloum pour le jeudi 22 novembre prochain.

La raison du maintien est simple. Selon Aboubacar Soumah, sécrétaire général du SLEECG, cette date coïncide au sixième congrès de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée dont sa structure est d’ailleurs affiliée.

Cependant, il a indiqué que le sit-in devant les Directions Préfectorales de l’éducation (DPE) reste maintenu. Pendant ce temps, le sit-in des enseignants de Labé, lui, s’est transformé en une marche et s’est heurté à un dispositif sécuritaire important. Selon nos informations, deux enseignants ont été mis aux arrêts et plusieurs autres blessés.

La FESABAG menace d’aller en grève 

Kaloum (journaldeconakry.com) – Les travailleurs des différentes banques de la capitale étaient dans les rues de Kaloum hier, mardi 09 octobre 2018 pour dénoncer le licenciement de la secrétaire générale de la FBN Bank qu’ils qualifient d’arbitraire. Après avoir boudé leur travail pendant deux heures, ces banquiers se sont retrouvés pour dénoncer les maux dont ils souffrent. Le nœud du problème c’est le licenciement «arbitraire » de la secrétaire générale de FBN Banque par le  directeur des ressources humaines.

Plusieurs autres revendications viennent se rajouter à cet autre cas de licenciement. Les responsables syndicaux notamment de la Fédération Syndicale de Banques et Assurances de Guinée (FESABAG) menacent d’aller en grève si rien n’est fait.

Suite à l’augmentation du litre du carburant à la pompe, les responsables des banques primaires de Guinée avaient promu des mesures d’accompagnement à leurs travailleurs, chose qui n’a pas été respectée.

Le Secrétaire Général de la FESABAG devant ses camarades justifie les raisons de l’engagement manqué des patrons de banques. « Ils nous ont dit ça c’est parce qu’ils avaient peur qu’on participe à la grève. Toute grève où on ne participe pas est égale à zéro. Ils nous ont dit qu’ils vont faire quelque chose, comme la grève là est finie, ils pensent que nous sommes des bêtes. Mais on va réagir, on va réagir très fortement », a prévenu Abdoulaye Sow.

Par la suite, le leader syndical de la FESABAG s’interroge.

« Ils disent qu’ils ont réajusté la prime de carburant, c’est ça l’affaire du pouvoir d’achat. Nos enfants ne vont pas à l’école? On ne va pas au marché? On n’achète pas du carburant ? Alors… Est-ce qu’il y a une notion de la perte du pouvoir d’achat ? Non! », renchérit le camarade Abdoulaye Sow.

Un préavis de grève de dix jours a été déposé dans la soirée de ce mardi. Un préavis dans lequel la FESABAG demande le départ du DRH de la banque FBN Bank qui n’est pas guinéen comme le prévoit la loi de notre pays, des mesures d’accompagnement, mais aussi la réintégration de la secrétaire générale du FBN Bank. «Je voudrais que chacun de vous soit un messager auprès de nos camarades qui sont dans les bureaux, qui sont égarés. Parce qu’ils ne comprennent pas qu’on est en train de bafouer leurs droits. Nous voulons qu’on respecte notre dignité, qu’on respecte notre indépendance, qu’on respecte nos droits et qu’on respecte nos autorités. Oui ou Non ? Oui ! », s’exclament les travailleurs en face de lui.

Pour Abdoul Gadiri Diallo responsable des négociations de la FESABAG, l’heure est au sursaut.

« Est-ce qu’on s’imagine un tout petit peu dans quel pays on est ? Si on ne se lève pas ce qui arrive à FBN Bank, ce qui arrive à ces travailleurs, demain ça sera toi, après demain ça sera moi et ainsi de suite. C’est pourquoi je dis qu’on va nous massacrer un à un et on aura personne, ni l’inspection générale du travail, ni la banque centrale, ni la justice, ni l’État pour nous soutenir parce que ces gens-là, ils ne pensent qu’à eux», a-t-il averti.

Après ce sit-in, le cortège s’est dirigé vers le Bureau du Patronat des Banques pour le dépôt du préavis de grève.

Cette autre crise vient s’ajouter à celles qui existaient déjà sur le terrain notamment la grève des enseignants, la crise à la cour constitutionnelle …..

Coronthie: Alpha Condé annonce des nouvelles mesures de construction.

Cette décision intervient suite à l’effondrement d’un immeuble qui a fait 4 morts et plusieurs blessés dans cette localité.

Fraichement rentré de Lomé où il a participé à la 53eme session extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO,  le président de la République s’est rendu à Coronthie dans la commune de Ratoma  où un immeuble de 7 étages s’est effondré le week-end dernier.

Sur les lieux, Alpha Condé a annoncé une batterie de mesures qui seront prises par son gouvernement pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

« Au niveau du ministère de l’urbanisme et du gouvernorat et des chefs des quartiers, systématiquement, toute personne qui voudra construire une maison en étage il faut qu’il donne le plan et qu’on voit avec l’architecte.

Parce que souvent les gens construisent les maisons sans soubassement. On ne peut pas construire une maison à étage sans soubassement… » dénonce le président de la République.

Poursuivant,  le Président Alpha Condé a fustigé le fait de loger des personnes dans des maisons en construction. « C’est nous avons prévu dans le plan Conakry 2040 le fait d’aménager des gens dans les maisons pendant qu’on est en train de construire  afin de tout casser et reconstruire parce que les maisons de Kaloum ce sont des maisons qui datent de la 2ème guerre mondiale » a t-il rappelé.

Déjà, une mesure est prise.  « On va arrêter toutes les maisons en construction pour que le ministre de l’Urbanisme passe d’abord faire le sondage pour voir est ce que la maison peut supporter. Désormais personne ne construira sans qu’on vérifie avec l’urbanisme, le gouvernorat et le chef du quartier si les conditions sont remplies pour construire cette maison » a annoncé Alpha Condé le président de la République.

Il faut préciser qu’Alpha Condé a profité de cette occasion pour présenter ses condoléances aux familles éplorées. Il est à rappeler que ce drame survenu samedi dernier a coûté la vie à 4 personnes.

Justice: Ouverture du procès du Général Mathurin Bangoura

Le procès opposant les forces sociales de Guinée et le gouverneur de la ville de Conakry pour excès de pouvoir  s’est ouvert à Conakry le 20 Juillet

Il est reproché au Général Mathurin Bangoura d’avoir empêché la marche des forces sociales la semaine dernière.

Maitre Sekouba Kouyate, avocat du gouverneur donne des précisions sur l’article 623 du code pénal. « Les forces sociales de Guinée n’ont produit aucun acte juridique ».

Chose que les avocats de la défense ne digèrent pas.  Maître Salifou Beavogui dit détenir un papier juridique qui atteste l’existence des forces sociales.

« Les forces sociales sont les demanderesses.  Quand on dit que les forces sociales n’ont pas une existence,  j’ai le récépissé ici,  délivré par le directeur national adjoint du service national de réglementation de promotion des organisations non gouvernementale et mouvement associatif qui crée les forces sociales pour une durée d’une année. Donc les forces sociales ont le droit, la qualité, la capacité, l’intérêt conformément à l’article 9 du code de procédure civile d’agir en justice en urgence pour que soit levée l’interdiction injuste entreprise par le gouverneur de la ville de Conakry. »

Les forces sociales appellent la population à  sortir massivement ce lundi pour montrer à l’État que la décision qu’il a pris pour augmenter le prix du carburant est unilatérale et injuste, et qui ne s’adapte pas à la situation économique du guinéen. »

Le procès qui se tenait au tribunal de première instance de kaloum,  a été renvoyé au 25 juillet prochain pour la poursuite des débats.

Pour rappel les forces sociales de Guinée ont marché au début du mois de juillet au rond-point de la tannerie à l’esplanade du palais du peuple pour demander le retour du prix du carburant à la pompe à 8000francs. Chose qui, jusqu’à présent tarde à produire les effets escomptés.

 

 

 

Kaloum: des mototaxis interdits de circulation à partir du 25 juin

Les mototaxis ne circuleront plus dans la commune de Kaloum à partir du lundi 25 juin, a annoncé le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile.

L’information a été confirmée par le Directeur national de la sécurité routière, le Contrôleur général de police Babacar Sarr qui précise que la mesure ne concerne que les taxi-motos.

Par ailleurs, le patron de la sécurité routière, Hamidou Babacar Sarr a rappelé qu’il s’agit de l’exécution d’un arrêté numéro 8064 en date du 29 mai 2016 du département en charge de la Sécurité et de la Protection Civile portant sur la réglementation de la circulation des taxi-motos à Conakry.

«Les taxi-motos peuvent circuler dans toutes les quatre communes de la capitale à l’exception de la commune de Kaloum», a-t-il insisté.

Pour Babacar Sarr, il est question de rendre fluide la circulation routière dans le centre-ville Kaloum.

Il faut rappeler que c’est l’ancien ministre de l’Intérieur, Mahamoud Cissé qui a été le premier à vouloir mettre cet arrêté en exécution, mais a dû finalement y renoncer en raison de la farouche résistance que les jeunes taxi-motards lui ont opposée à les jeunes motards.

Kaloum: cinq communicants du RPG arc-en-ciel écroués à la prison centrale

Des communicants du parti au pouvoir (le RPG arc-en-ciel) et du principal parti de l’opposition guinéenne (UFDG) ont été écroué à la prison centrale de Conakry après leur passage devant le juge d’instruction.

Après le tribunal de première instance de Kaloum, les six militants (5 du RPG arc-en-ciel et un de l’UFDG) ont été conduits à la maison centrale de Coronthie pour leur première nuit de détention.

Ils sont accusés d’incitation à la haine. Il s’agit de Lamine Philo Kaba (RPG), Mamady Karfamoria Kaba (RPG), Mamoudou Traoré alias Stratège (RPG), Korboya Baldé (RPG), Ibrahima Kallo (RPG) et de Mamadou Aliou Diallo dit Goubhoye (UFDG).

 

Ousmane Pelé Diop: « Le combat est loin d’être terminé, nous devons resserrer les rangs… »

Le candidat  UFDG de Kaloum à l’élection communale revient sur la défaite de son parti dans cette localité.

Bonjour Monsieur, présentez vous à nos lecteurs

Je suis Ousmane Pellé Diop, candidat de l’UFDG aux élections communales  pour la Commune de Kaloum.

Vous avez été battu dans cette commune par une liste indépendante Kaloum Yigui de Aminata Touré. Pour vous qu’est ce qui n’a pas marché ?

Je reconnais que j’ai été battu par Kaloum Yigui de Aminata Touré.  Dans cette commune, il y a eu beaucoup d’abstention  au niveau des militants surtout ceux de l’UFDG. Ils sont nombreux à n’avoir pas fait le déplacement pour aller voter ce qui a beaucoup joué sur mon électorat.  Conséquence, que j’ai eu juste quatre (04) sièges. Aminata a bénéficié d’un déplacement massif des femmes qui ont voté pour elle.

Lors de cette élection, il y a eu aussi des soupçons de fraudes. Heureusement, des jeunes  au niveau des bureaux de vote, ont pu neutraliser les fraudes  du RPG arc-en-ciel qui était prêt pour bourrer les urnes, en utilisant des procurations et des fiches  pré côchés. Avec cet empêchement, nous avons barré la voix  au RPG arc-en-ciel  qui n’a pas gagné à Kaloum.

Est-ce que cela veut donc dire que la population  de Kaloumkas en ont marre des politiques?

Ils n’en ont pas marre des politiciens, mais plutôt du pouvoir et du RPG arc-en-ciel, parce que ceux qui ont voté  pour Aminata  sont des RPGistes. Ce sont les femmes qui ont soutenu le RPG arc-en-ciel à Kaloum. Voir Aminata gagner largement  avec 11 sièges devant le RPG arc-en-ciel qui n’a que 07 sièges  prouve que le pouvoir n’a plus sa place à Kaloum.

L’heure est maintenant consacrée aux alliances. Que compte faire le candidat de l’UFDG à Kaloum ?

Au compte des alliances, le candidat de l’UFDG à Kaloum suit les dernières instructions  du bureau politique, du Conseil Politique et du Bureau Exécutif du parti avec à sa tête le président Cellou Dalein Diallo. Nous  sommes en négociation, si Aminata Touré nous  tend la main la première, je suis prêt à le faire sur  instructions du président  Cellou. Mais il n’est pas question que je me rallie au RPG Arc en ciel.

Vous l’avez dit les communales sont derrière nous, alors que compte faire le candidat de l’UFDG pour les futurs  écheances ?

Nous allons continuer à mettre notre soubassement à Kaloum, parce que nous avons eu deux conseillers avant. Maintenant nous avons  eu quatre sièges. Nous vous dirons d’ici 2020 en passant par les législatives, l’UFDG s’imposera  à Kaloum. L’UFDG s’imposera à Kaloum  en 2020 et Cellou Dalein arrive à entrer à Sekhoutouréyah  sans problème.

Est-ce que cette défaite à la mairie de Kaloum pourrait impacter sur le processus d’implantation de votre parti dans cette commune?

Nous allons tout faire pour reconquérir Kaloum. L’UFDG est aujourd’hui le seul et l’unique parti qui tient  ses réunions ordinaires tous les Lundi au siège du parti à Kaloum. On a notre base, nous sommes implantés  dans toutes les 12 sections de Kaloum. Nous avions les sections de Tombo à Boulbinet, de Boulbinét à Kassa, soro jusqu’à  Fotoba. Alors nous sommes représentés partout. Nous allons davantage être en contact avec nos militants pour faire appel à d’autres d’ici les législatives et encore redoubler d’efforts pendant l’année 2019 pour que d’autres viennent totalement nous rejoindre pour combler les trous en vue de la présidentielle de 2020. Cela permettrait à Cellou Dalein de voir qu’à Kaloum, il n’y a  pas de problème et qu’il n’y aura pas match entre UFDG et un autre parti.

Quel appel pouvez lancer à l’endroit de vos militants de façon générale ?

L’appel que je vais lancer, c’est d’abord en vers Alpha Condé. Je veux demander à Alpha Condé de respecter la volonté du peuple. Le peuple a voté contre RPG arc-en-ciel, le peuple a sanctionné Alpha Condé pour prouver qu’ils en ont marre de sa gouvernance, qu’ils n’ont plus besoin de lui en 2020. La preuve, de Conakry à N’Nzérékoré, l’opposition a dominé par l’intermédiaire de l’UFDG. Il faut que Alpha Condé arrive à comprendre que le peuple n’a plus besoin de sa gouvernance.

A nos militants, de resserrer les rangs, le combat est loin d’être terminé. On doit resserrer les rangs, avoir l’espoir qu’en 2020, Cellou sera le Président de la Guinée. Ce qui s’est passé à l’UFR c’est une leçon pour M. Sidya Touré. Il doit savoir que ces militants en ont marre, ils ont fait savoir qu’ils n’ont  plus envie de travailler avec Alpha Condé. Ils ont d’ailleurs fait savoir cela à Sidya Touré samedi dernier lors l’assemblée générale de son parti.

Justement en parlant de Sidya Touré, Il a dit qu’il ne refera plus la même erreur qu’en dites-vous ?

Cela veut dire qu’il a fait des erreurs  et qu’il ne devait pas les refaire. C’est un grand leader qui était respecté  mais aujourd’hui, il n’a plus ce respect. Il va essayer de se retourner, mais la confiance n’y existe plus. Parmi les leaders, seul Cellou Dalein est resté lui-même. C’est pourquoi aujourd’hui, il est parmi les grands leaders du continent et du Monde. Il est respecté, patient et sa patience va payer en 2020.

Votre dernier mot

Je remercie tous les militants de l’UFDG de Conakry jusqu’à Yomou parce qu’ils ont prouvé  que l’UFDG est un grand parti. Parce que nous sommes premiers à l’élection communale dans toute la Guinée. Je les prie de ne pas se décourager, de resserrer les rangs et de soutenir l’UFDG parce que 2020 c’est demain, il faut que 2020 trouve que nous sommes bien soudés et que les indécis regagnent nos rangs.

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Des délégués de candidats extirpés des salles de formation à Kaloum : Le président de la CECI s’inscrit en faux contre cette rumeur

Dans le cadre de la formation des agents des Bureaux de Vote prévue, mardi, 30 janvier 2018, le président de la Commission Electorale Communale Indépendante (CECI) de Kaloum, Souleymane Magassouba a profité du micro de notre reporter, pour démentir une rumeur faisant cas de l’extirpation des délégués de certains candidats des salles de formation à l’Ecole primaire Federico Mayor.

Dans son intervention, le président de la CECI de Kaloum a indiqué, qu’avec l’avènement des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), l’humanité est informée en un laps de temps sur ce qui se passe.

«Nous sommes avec les NTIC, mais ce qui reste clair nous avons prévu trois (03) salles de formation pour la journée d’aujourd’hui, et c’est dans une école. Nous avons classé 100 personnes par salle, soit  300 personnes pour la journée d’aujourd’hui. Les premières personnes qui étaient dans la salle s’étaient installées. S’il n’y a pas de place, nous allons demander aux autres de partir et de revenir après. Si ce n’est pas à la fin de la journée, le lendemain plus tard, afin qu’ils puissent être formés», a expliqué le président de la CECI de Kaloum.

Il a ajouté : «Si les candidats ou les différents responsables de partis ou de listes pensent qu’ils ont été refusés, on n’a pas voulu qu’ils soient formés ça, c’est une autre interprétation. Mais ce qui reste clair, la salle est pleine, il y a un groupe pédagogique qui est prévu pour cela».

Le président de la CECI de Kaloum, Souleymane Magassouba a conclu : «Pour ne pas qu’il y ait beaucoup de monde et qu’il y ait une mauvaise formation, nous avons décidé de demander aux autres parties prenantes de ce processus, de se retourner et qu’ils seront appelés dans la soirée du mardi, 30 janvier, pour qu’ils puissent être formés, mercredi, 31 janvier 2018».

Elections Communales à Kaloum : L’assainissement au cœur du projet de société de l’UFDG

Le candidat de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) dans la commune de Kaloum, Ousmane Pelé Diop, secrétaire national chargé de Sports et Loisirs dudit parti, met au centre de son projet de société, l’assainissement de Kaloum, l’emploi des jeunes, la promotion des femmes, la santé et l’équipement des écoles, une fois élu à la tête de la commune aux lendemains du scrutin de 04 février 2018, rapporte l’AGP.

«Je me battrai pour la propreté de la cité pour Cellou Dalein Diallo, je me battrai pour les jeunes en mal d’emploi, pour les établissements scolaires actuellement en manque d’équipement (tables banc), pour rendre la gratuité de la césarienne effective pour les femmes, en vue d’aider la nation», a déclaré le candidat Ousmane Pelé Diop, rencontré à son domicile au quartier Corronthie.

Non content de la pratique de l’envahissement du parti au pouvoir, dont il a été victime lors de son meeting du lundi, 21 janvier dernier, l’unique candidat de l’UFDG à Kaloum a interpelé la Commission Electorale Communale Indépendante (CECI) de Kaloum, de s’illustrer dans le respect de la loi, d’établir le calendrier du déroulement normal de tour pour chaque parti, en vue d’éviter des chocs au cours cette campagne électorale.

Entraineur de football de haut niveau à la retraite, Ousmane Pelé Diop s’est éloigné de son métier à cause de sa position politique dans le principal parti de l’Opposition en Guinée. Il est membre du bureau exécutif actuel de l’UFDG, d’où découle son choix par ses  pairs pour briguer la mairie de Kaloum.

«Je compte remporter la victoire par les urnes, à cause de son projet de société et à travers son palmarès dans l’histoire du football guinéen.