Labé : le préfet organise une campagne de lutte contre les médicaments de la rue

Dans son ambition de lutter contre la vente des médicaments de la rue, le préfet à déployé des  éléments de force de l’ordre sur différents coins de Labé,  afin de mettre fin à cette vente illicite.

 

Selon un article publié sur le site de Guinéenews.Com,  c’est après une période de sensibilisation via la publication d’une série de communiqués sur les ondes des radios publiques et privées de la place, que le préfet de Labé semble finalement passer à la vitesse supérieure par rapport au trafic de médicament qui prend des proportions inquiétantes dans la cité. Pour cette lutte qui lui tient à cœur, le Colonel Seny Silver Camara a déployé et la gendarmerie et la police, a constaté sur place la rédaction locale de Guinéenews.

Sur les motivations réelles d’une telle démarche, le préfet est on ne peut plus clair : « à l’époque j’ai remarqué que tous les crimes qui se commettaient étaient dus à la consommation de ces produits à savoir du valium, du tramadol, … J’ai constaté que cela est vendu dans ces pharmacies installées un peu partout en bordure de route comme des cacahuètes. Ils vendent aux jeunes sans prescriptions. Comme c’est un produit qui passe vite, ils font de cela leur marchandise principale. Connaissant la chose qui alimente ces crimes, je ne peux pas croiser les bras. Il faut que je me lève contre ça », justifie-t-il.

Pour ce faire, la tutelle a d’abord identifié une quarantaine de boutiques de vente de médicament à travers le centre de la commune urbaine de Labé. « C’est pourquoi, j’ai maintenant appelé la police et la gendarmerie qui relève de ma compétence car j’ai moi-même procédé à l’identification de ces pharmacies par terre. De nos jours vous avez 44 pharmacies du genre installées en bordure de route. Donc, j’ai divisé le travail entre la gendarmerie et la police », ajoute le préfet de Labé.

Sauf que malgré le déclenchement de la vaste campagne qui laisse déjà des traces visibles sur le terrain, le combat est loin d’être gagné comme le reconnaît le colonel Sény Silver Camara. « Ils n’ont pas tous fermé ; ils ont changé de stratégie. C’est avant-hier que j’ai constaté que des fois quand je prends la voiture moi-même, je sors. Tu verras la journée, c’est fermé mais à partir de 19 heures ils ouvrent. Et la dernière découverte, qu’est ce qu’ils font, ils paient les petites boîtes de crèmes qu’ils mettent sur le comptoir, alors que les produits prohibés sont derrière », soutient-il.

Il faut signaler que cette campagne répressive ne vise en cette première phase que les boutiques de vente de médicaments installés dans les quartiers. Ce, alors que les marchés sont de nos jours inondés de boutiques, kiosques et même tables de médicaments.

Source: Guinéenews.Com

Labé: le corps sans vie d’un lycéen retrouvé dans les eaux de Saala

 Son identifié a été retrouvé ce jeudi 06 janvier 2022, après une recherche intense de 6 jours.
Selon l’article Guinéenews.Com, c’est dans la matinée de ce jeudi 06 janvier 2022 que le corps de Abdoulaye Bah, le jeune lycéen qui s’est noyé samedi dernier, en marge d’une sortie avec ses amis a été retrouvé dans les eaux de la Saala, précisément au niveau des cascades qui séparent les sous-préfectures de Diari et Timbi Madina, a appris guineenews.
Originaire de Kourou dans la sous-préfecture de Timby Madina (Pita), Abdoulaye Bah était sorti avec des amis le samedi 01 janvier dernier en prélude aux festivités marquant le début de l’année 2022. C’est ainsi qu’il aurait plongé dans l’eau mais malheureusement il n’est plus ressorti. Depuis, famille, ami.e.s et autorités viennent tous les jours pour tenter de retrouver le corps sans succès.
C’est après 6 jours d’intenses recherches que le corps est miraculeusement apparu dans la petite mâtinée de ce jeudi. Une situation qui réconforte la famille qui peut désormais faire son deuil. Aux dernières nouvelles, Abdoulaye Bah sera incessamment inhumé ce jeudi aux abords du fleuve selon des proches de la victime qui s’activaient dans les préparatifs de la tombe.
Source: Guinénews

Guinée : une femme meurt des suites d’une agression

Elle a reçu plusieurs coups de machette lundi 25 octobre dernier dans son domicile au quartier  Koundjeya dans la ville de Labé.

 

Identifiée sur le nom de Kadiata Bah, la dame âgée de 65 ans et mère de 5 enfants n’a pas pu résister aux chocs  des  blessures infligées sur elle lors de son attaque.

Vu son état grave après son agression, elle a  été d’abord conduit dans un hôpital de la place avant d’être  transférée  en urgence  à l’hôpital régional,  où elle a été hospitalisé avant de rendre l’âme.

Pour l’heure, l’auteur et les raisons de cette attaque restent encore inconnus. En attendant avoir plus d’informations, quatre personnes ont été appréhendées parmi lesquelles figures trois membres de sa famille.

Labé : une vingtaine de nourrissons souffrent de rougeole

L’infection de rougeole refait surface dans la ville de Labé plus précisément à l’hôpital régional, depuis deux mois déjà.

Selon le Dr Mamadou Malal de l’hôpital régional de Labé, c’est depuis deux mois déjà que le centre médical enregistre de nombreux patients notamment les bébés qui présentent la maladie de la rougeole.

Cette semaine encore, deux nouveaux cas ont été enregistrés dans le service pédiatrie de l’hôpital. La semaine dernière le nombre de cas était de 7,  contrairement au mois passé où ils ont soigné près d’une trentaine de nourrisson.

Cependant, la rougeole est une infection virale très contagieuse causée par un virus qui se propage par des gouttelettes de salive qu’une personne infectée produit en toussant ou en éternuant. La vaccination des nourrissons contre cette maladie reste très importante et urgente à faire.

L’état des routes dans les quartiers est un casse-tête pour les citoyens de Labé

Cette année certains axes routiers de la commune urbaine de Labé ont été bitumés par le gouvernement de la république. Des actions de développement qui ont soulagé plus d’un. Mais en dépit de cette avancée, les usagers de la route se demandent toujours où mettre la tête. Ce sont les habitants du secteur domby dans le quartier Daka1, au quartier tata2 et ceux du quartier Fady.

Selon le constat fait sur le terrain par notre correspondant régional, les souffrances découlant de l’état catastrophiques des routes qui mènent vers ces quartiers sont énormes.
« Moi je me demande si les autorités savent que N’djolou existe à Labé. Si vous prenez la route qui mène où se trouve le lieu des camions bennes, vous constaterez qu’elle est impraticable. Il y’a des trous béants dans lesquels, une moto peut disparaitre. Les petites voitures la même chose. Chaque jour, ont tire des voitures ici. Celle qui mène au complexe privé N’djolou est dans le même état. Des accidents sont enregistrés à tout moment surtout la nuit. Les populations tentent de reprofiler certaines parties mais cela ne donne rien parce que les camions y passent à chaque minute. Si un enfant tombe dans ces trous, il pourrait mourir parce qu’ils sont très profonds, » a déploré Alimou Diallo conducteur de taxi moto trouvé coincé dans un trou avec sa passagère.

Même cris de cœur chez ceux qui logent de l’autre côté de la ville. Dans le secteur Domby, quartier daka1, les souffrances sont les mêmes toute l’année durant.

Sur la nationale, Labé-Tougué, des trous béants et même des fossés sont constatés au milieu de la route. Face à ces situations désolantes, les femmes payent plus les frais.
« Nous en saison sèche, les gens refusent de venir dans notre secteur à cause de la poussière. Il y’a même certains qui déménagent pour aller ailleurs même si la location est moins chère ici. Les taxis motos, augmentent le prix pour venir chez nous. Quand tu as un bébé, il te faut aller ailleurs pour l’allaitement si non avec la poussière il risque de contracter une maladie. Aucune route n’est goudronnée chez nous. Et quant la pluie vient, c’est la boue qui nous fatigue. Les efforts des populations ne suffisent pas pour résoudre ce problème. Des routes ont été bitumées en ville cette année. Mais, nous voulons plus surtout dans les quartiers. Seul l’Etat qui peut nous aider, » s’est plainte dame Assiatou Dramé.

Lancement d’un atelier de formation sur la gestion axée sur les résultats à Labe

Un atelier de formation sur la gestion axée sur les résultats a été lancé mardi, 18 août 2020, à l’amphithéâtre ENI CFP de Labé. La formation qui va durer trois jours est une initiative du ministère de l’administration du territoire qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre et de la réussite des projets d’ANAFIC. La cérémonie a été présidée par l’autorité régionale.

Les 63 cadres venus des préfectures de la région de Labé et Mamou sont des SPD, STD et conseillères communales. Au nom de sa direction générale, Mamadou Aliou Labé Diallo, chef de mission, est revenu dans son discours sur la nécessité de ce projet.

« Le ministère a pris toutes les dispositions pour que le développement local soit une réalité dans notre pays. Ces activités, c’est donc pour permettre aux cadres de bien gérer les fonds qu’ils reçoivent. Pour cela, Il faut qu’on les forme et qu’on les montre qu’il faut axer toutes nos activités vers les résultats. Si nous devons construire une école, l’importance ce n’est pas l’école seulement mais les impacts de cette école sur le développement de la localité. C’est à ce titre que la direction générale nous a instruit de venir pour ces formations. Et nous la remercions pour cette initiative importante pour le développement de nos localités avec les projets d’ANAFIC, » a confié le chef de mission au micro de notre correspondant dans la region.
Dans son discours, El hadji Madifing Diané gouverneur de la région de Labé, a dépeint le niveau de pauvreté de sa région avant d’apprécier cette initiative.

« La région qui vous reçoit a le niveau de pauvreté le plus élevé du pays 65% ‘indice de pauvreté. Il y’a des districts dans cette région qui n’ont pas eu une seule salle de classe depuis le temps colonial. C’est à travers le projet ANAFIC que ces localités pourront avoir au moins trois salles de classes et un poste de santé. C’est pour vous dire que cette initiative est la bienvenue dans la région. Et la cible que vous avez choisie est celle qui le mérite. Vous ne vous êtes donc pas trompés. Nous demandons aux bénéficiaires d’être de vrais relais des informations qu’ils auront au terme de cette formation auprès de leurs communautés » dira le gouverneur avant de déclarer ouvertes les activités d’une qui dureront trois jours.

270 candidats admis au recrutement de l’armée à Labé

Les résultats du concours de recrutement au sein des forces armées guinéennes ont été publiés vendredi, 17 juillet par le ministère de la défense nationale.

Dans la région de Labé, 270 candidats dont 48 filles, ont été retenus. Pour le gouverneur de la région de Labé, El Hadj Madifing Diané, ce résultat est une satisfaction pour la région.

« Les conditions ont été très difficiles pour les jeunes sur les kilomètres qui leur ont été exigés. Si aujourd’hui nous avons les résultats de ces opérations. On ne peut que s’en réjouir. Nous avons au total 270 de nos enfants qui sont retenus pour faire la formation militaire au compte de la région. Pour ceux qui ont le BAC et plus, ils sont au total 120 admis dont 17 filles. Ceux qui n’ont pas le bac, sont au total 150 admis dont 31 filles. Dire que c’est une sélection. C’est de la désinformation. Partout dans le pays les ethnies sont mélangées. Donc vous verrez des différents noms sur les listes de toutes les régions. Nous leur demandons d’être assidus et avoir beaucoup de courage parce que ça demande assez de sacrifices », a indiqué le gouverneur de Labé.

Avant d’ajouter « Ils doivent savoir qu’ils ne seront pas formés ici à Labé. Ils iront au centre de Kankan et de Kissidougou. Donc ils seront séparés de leurs familles. C’est pourquoi on leur a demandé d’aller avec les objets de toilette et de sports. Mais de ne pas y aller avec des téléphones ou de tablettes. La formation militaire est différente de toute autre formation. Ce recrutement est un rajeunissement des effectifs même si c’est partiel. Comme vous l’avez vu, ils sont tous intellectuels à des niveaux différents. Ça va donc amener une nouvelle culture au sein de notre armée et c’est ce qui va améliorer le visage de notre armée », a conclu Madifing Diané

Fin de la grève dans les écoles privées à Labé

Après plusieurs de négociations entre les enseignants du privé et les fondateurs d’établissements privés, la Mairie de Labé s’est finalement impliquée pour de dénouer la crise. Les négociations se sont donc poursuivies le 1er juillet à la Mairie de Labé.

Les deux parties sont convenues de la reprise des cours Jeudi 02 Juillet 2020 dans toute la région.
« En pareille circonstance, il est prévu que les travailleurs aient au moins 30% de leurs salaires annuels. De négociations en négociations nous sommes convenus du paiement d’un équivalent d’un mois. » a confirmé l’inspecteur régional du travail, Mamadou Dian Diallo.

De son côté, le maire de la commune urbaine de Labé, Mamadou Aliou Laly Diallo a rassuré que ce protocole d’accord sera respecté.
« Nous rassurons que ce protocole d’accord sera respecté. Les enseignants seront payés comme il est prévu par les négociations. C’est une obligation pour que la paix règne à Labé. Comme ça, les cours reprendront Jeudi 02 juillet 2020 » a-t-il indiqué.

Du côté des grévistes, le ton est toujours ferme. Tout porte à croire que le non-respect du contenu du protocole donnera naissance à une nouvelle grève.

«Il faut reconnaître que ces fondateurs n’avaient aucune volonté de nous payer. Ils nous paieront un mois même si on avait demandé trois mois. Ceux qui sont au niveau des classes d’examens seront payés d’ici le 05 de ce mois et les autres seront payés plus tard le 15 juillet. Si ces closes ne sont pas respectées, nous sommes engagés à reprendre la grève. Mais d’ici là, nous nous en tenons à ce qui a été entendu devant l’IRE, DPE, Inspecteur du travail, CNTG, APEAE, le collectif des élèves de Labé et la Mairie» a souligné Saifoulaye Diallo, chargé de l’organisation du mouvement syndical.

A noter, qu’une manifestation des membres du collectif des élèves de Labé mercredi 01 juillet 2020 a attiré l’attention des autorités préfectorales et communales qui ne s’impliquaient pas assez dans la résolution des crises.

Labé: Un adolescent meurt électrocuté en cueillant des mangues

Un adolescent est mort électrocuté mercredi, 1er juillet 2020 dans le secteur Djolou Koulounnabhe, préfecture de Labé.

La victime Mamadou Lamarana, âgé d’une dizaine d’années, est monté sur un manguier pour cueillir des mangues dans la soirée avant d’être frappé par un fil de haute tension. Interrogé, le chef de quartier a déclaré « j’ai trouvé sur les lieux du drame le directeur de EDG et les sapeurs-pompiers qui ont finalement réussi à descendre l’enfant mais malheureusement il était déjà mort ; et le corps a été transporté à la morgue de l’hôpital régional de Labé » a ajouté El hadj Mamadou.

Selon les informations, la victime est originaire de Dalaba et vivait avec sa tante à Labé ou il suivait un apprentissage en chaudronnerie.

L’inhumation de l’adolescent électrocuté a été entièrement prise en charge par l’agence d’EDG de Labé.

Un homme retrouvé mort par asphyxie dans sa chambre à Labé

Un homme, âgé d’une trentaine d’années a été retrouvé mort dans sa chambre, au quartier Dar es Salam, dans la commune urbaine de Labé, rapporte le correspondant régional de l’AGP.

Selon le constat du médecin légiste de l’hôpital régional de Labé, Dr Mamadou Mouctar Diallo, la victime a succombé d’une asphyxie mécanique.

« Un homme est décédé dans sa chambre. Et après une instruction du procureur, nous sommes allés l’examiner. Sur les lieux, on a retrouvé un corps sans vie. Après avoir approfondi l’examennous avons constaté qu’il y’avait des signes en faveur d’une asphyxie mécanique. Nous avons demandé les antécédents du patient qui corroboraient avec la genèse de la mort. Nous avons vu qu’il n’y avait pas d’obstacle à l’inhumation. Nous avons restitué le corps aux parents pour l’inhumation », a indiqué le médecin légiste.

De nombreux enfants livrés aux petits commerces à Labé

Le mois de Juin est décrété par les Nations Unies comme mois de l’enfant. Cette célébration devrait concourir à l’amélioration de leurs conditions de vie.

A Labé, le marché central est inondé par des tout-petits en cette période de Covid-19. Ces enfants qui sont issus de familles à faibles revenus, investissent le marché pour diverses causes.

Aliou Bah, profite de ce moment pour aider son oncle à écouler ses marchandises.
« Comme je n’étudie pas actuellement, je dois venir pour l’épauler afin qu’il puisse vendre beaucoup. Je fais le tour du marché et parfois même je vais dans les quartiers pour vendre mes chaussettes. Mes amis vendent pour eux mais moi je le fais pour mon oncle qui est mon tuteur. Parfois, il me donne 2.000 ou 3.000 fg par jour pour mon transport. Mais je préfère rentrer à pieds pour garder l’argent », a indiqué l’élève de la 4ème année, âgé d’environ 11 ans.

Pour Tahirou Sow, de la 7ème année, le commerce se fait autrement « Je viens prendre les chaussettes. Après avoir vendu, je ramène pour mon patron et il me donne l’intérêt. Par jour, je gagne 10. 000 ou 15 000 francs guinéens. Je revends la paire à 2.500 ou 3.000 et moi je gagne 500 ou plus par paire.
D’autres enfants revendent de l’eau ou des chaussures. On soufre mais cette activité est bonne pour nous parce qu’après, on peut acheter des habits, des cahiers pour nous ou acheter de la salade pour notre famille. C’est une façon d’aider ma maman qui vend de légumes au marché » raconte l’enfant vulnérable rencontré à la remontée du marché Yenguéma Sassé.

Une autre catégorie d’enfants est contrainte par leurs familles de pratiquer le petit commerce « Ma tante me demande de venir revendre de l’eau chaque jour à partir de 13h après avoir mangé. Parfois, j’ai mal à la tête à cause de la charge et le soleil. Mais, je dois faire ce qu’elle demande. Je ramène tout ce que je gagne. Je fais la 5eme année, même au moment des cours je suis obligée de venir vendre de l’eau à partir de 16 heures. Je suis maintenant habituée à faire ça » nous a confié Ramatoulaye Diallo.

A Labé, aucune activité en faveur des enfants démunis n’a été organisée à l’occasion de ce mois célébré pour débattre des souffrances et conditions de vie des enfants.

Prise de fonction du nouveau sous-préfet de Kouramangui

Le nouveau sous-préfet de Kouramangui, Abdoul Aziz Diallo a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions, lundi, 08 juin par le secrétaire général chargé des affaires administratives de Labé.

La sous-préfecture de Kouramangui est située à environ 30km du chef-lieu de la préfecture de Labé et compte 07 districts. Elle a été érigée en sous-préfecture en 1977 et compte une population de 14.498 habitants à vocation agro-pastorale.

A cette occasion, le maire de la commune rurale, El hadj Mamadou Saidou Diallo a énuméré quelques difficultés auxquelles, les citoyens de Kouramangui sont confrontés notamment la crise ou l’accès difficile à l’eau potable, la déperdition scolaire des jeunes au profit de la migration irrégulière, le développement du réseau de la téléphonie mobile et le manque ou l’état des routes d’accès aux districts.

Labé: Plus de 1000 personnes venant de Conakry sans document sur leur statut Covid

Malgré l’interdiction faite aux habitants de Conakry de se déplacer pour l’intérieur du pays, plusieurs préfectures sont touchées par un afflux de citoyens qui risquent d’importer le covid19 de la Capitale. Cet état de fait interpelle les activistes et les syndicats de transporteurs de Labé.
Illustration a été faite jeudi,21 mai par le mouvement citoyen « Osons Oser » très actif dans la lutte contre la pandémie du coronavirus et les syndicats des transports.
Malgré l’existence d’un cordon sanitaire installé dans la sous-préfecture de Garambé à 10km du chef-lieu de la préfecture, des citoyens venant de Conakry par centaine arrivent chaque jour à Labé sans aucune pièce sur leur état de santé. Tous bravent le cordon sanitaire pour se cacher dans la ville.
« Ces derniers temps, nous avons notifié une évolution excessive du nombre des personnes venant de Conakry dans la préfecture de Labé comme s’il n’y avait aucun cordon sanitaire. Il y’a une responsabilité administrative et citoyenne dans tout ça. Le poste de santé de Garambé a notifié qu’il y’a forcing au niveau du cordon par des chauffeurs venant de Conakry. Au total plus de 1000 personnes sont rentrées ces derniers temps à Labé sans aucune pièce sanitaire. Notre mouvement avait mis deux barricades sur la route mais aujourd’hui, une est démolie et il n’en reste qu’une. Les chauffeurs viennent dévier le cordon au niveau de la chaussée pour accélérer. Même s’ils prennent le numéro de leurs plaques, ils se cachent aussi dans les quartiers. Aujourd’hui seulement il y’a eu 3 forcing et même la cheffe du centre veut quitter les lieux, » a dénoncé docteur Mamadou Mouctar Diallo, secrétaire général du mouvement Osons Oser.
Les syndicalistes quant à eux, accusent leurs camarades de Conakry et les services de sécurité d’être très légers dans l’application du décret du chef de l’Etat.
«Nous, on a fermé nos guichets sur Conakry. Donc, ce sont ceux qui sont à Conakry qui doivent interdire les sorties. Donc, on doit arrêter de circuler. Il y’a des chauffeurs qui font tout pour violer les principes pour avoir de l’argent. Nous accusons avant tout les services de sécurité qui surveillent la route. Entre Conakry et Labé, on ne peut pas compter le nombre de barrages. Donc celui qui s’échappe à Coyah peut être rattrapé à Kindia ou Mamou ou Dalaba, » regrette El hadji Zawiya Diallo, secrétaire préfectoral du syndicat des transports et mécaniques général.
Aux dernières nouvelles, un militaire venu de Kindia (l’un des foyers du virus) est testé positif et est évacué d’urgence sur Conakry. Actuellement, les services sont à la recherche de ses contacts.

Les activités au marché central paralysées : Une bagarre rangée entre taxi motards et bénévoles de la police    

La bagarre a éclaté le vendredi 17 avril 2020, lorsque des agents de la garde communale de Labé en charge du déguerpissement des occupants de la voie publique sont entrés en conflit avec un taxi-motard.

Peu à peu la tension est montée, constatant le sang et l’état d’inconscience de leur collègue, les autres taxi-motards se sont jetés sur les agents de la police communale.  Donnant lieu à une bagarre  rangée entre des bénévoles de la police et des conducteurs de taxis motos.

Les commerçants sortis ce jour, contraints face à cette débandade, ont baissé les stores a confirmé Mamadou Tely Baldé, administrateur général du marché central.

De cette bagarre en est sortie un blessé, ce dernier a été admis d’urgence à l’hôpital régional de Labé pour des soins nécessaire.

Guinée: un parti de l’opposition signale des disparitions dans le Fouta-Djalon

La Guinée est dans l’attente d’une date pour le référendum constitutionnel. La situation sécuritaire s’en trouve alors très fragilisée, au vu des récents, et désormais fréquents affrontements dans plusieurs villes du pays.

C’est le cas en particulier à Labé et Dalaba, dans le Fouta-Djalon. Dans cette région, de graves incidents se sont produits en milieu de semaine dernière, faisant au moins trois morts à Labé. Des incidents très durement réprimés par les forces de sécurité.

Les militaires auraient intimé l’ordre aux populations de rester chez elles, assure Mamadou Bah Baadikko, le président de l’UFDG, l’Union des forces démocratiques de Guinée, l’un des rares partis d’opposition à avoir accepté de participer aux législatives de février prochain : « Il y a une situation pratiquement d’état d’urgence non déclaré dans toutes ces zones. Il y a des militaires et des bérets rouges, donc de la Garde présidentielle, qui sont descendus de Conakry et qui ont imposé le blackout, par exemple, à Labé et Dalaba. Dalaba est resté une zone de non-droit mardi et mercredi. Ça s’est aggravé mercredi et l’intervention des forces de l’ordre et de sécurité venant parfois de Conakry, c’était à partir de jeudi et vendredi. Et l’état de siège, de fait, donc l’interdiction totale de sortir, même pour aller acheter des aliments, date donc d’avant-hier. »

Certaines personnes auraient été emmenées dans des lieux tenus secrets, toujours selon Mamadou Bah Baadikko : « Ça fait déjà deux jours que les gens, ayant vu le traitement réservé à ceux qui ont osé sortir, n’osent pas sortir. L’étau a été un peu desserré, mais les gens sont terrorisés. Et surtout, on est en train de faire le compte des gens qui ont disparu. Ce ne sont pas des arrestations, ce sont des disparitions. Quand les militaires, les bérets rouges, comme on dit, ramassent quelqu’un, on ne sait pas où ils l’envoient et il n’est pas à la disposition de la justice. »

Les législatives doivent avoir lieu le 16 février prochain. Elles pourraient être couplées avec le référendum constitutionnel.

Guinée: une manifestation violemment réprimée dans la ville de Labé

En Guinée, trois personnes sont mortes jeudi dans des heurts entre les forces de sécurité et la jeunesse de la ville de Labé, dans le centre du pays. Labé est un des centres de la contestation du référendum constitutionnel demandé par le président de la République, Alpha Condé.

Ce vendredi matin, Labé se réveille dans l’inquiétude après les violences de ce jeudi. « Je suis écœuré par ce qui vient de se passer », confie, avec émotion, un cadre de l’administration de Labé. La ville pleure trois personnes : deux jeunes tués par balles, dans l’après-midi, et un ambulancier, pris à partie par les forces de sécurité alors qu’il tentait d’évacuer le corps d’une victime.

L’ambulancier se prend une balle…

Dès le matin, ce jeudi, des barricades avaient été érigées dans les rues de Labé. Les jeunes manifestants ont d’abord tenté de s’en prendre au gouverneur. Les forces de défense et de sécurité ont alors organisé son évacuation et une violente répression. Des coups de feu partent, et deux jeunes hommes sont touchés.

L’un des deux, blessé, trouve refuge dans la mosquée de la ville. Malgré la médiation de l’imam et du maire, les forces de sécurité ont empêché son évacuation à l’hôpital. Il est décédé dans l’après-midi. Quelques heures plus tard, c’est l’ambulancier venu chercher la dépouille qui a reçu une balle.

« Les jeunes sont révoltés, il y a eu trop de morts », se désole Mamadou Aliou Lally Diallo, maire de Labé. Ce vendredi, les responsables de la ville redoutent un regain de tension, alors que les trois victimes pourraient être inhumées dans la journée.

Vers une date de référendum

Dans le reste du pays, la situation est plutôt calme : le Front national pour la défense de la Constitution a suspendu son mouvement jusqu’à mardi. Une trêve pour permettre aux habitants de faire leurs courses et en ce vendredi, jour de prière, pour la communauté musulmane.

La Guinée attend surtout de savoir quand aura lieu le référendum sur la nouvelle Constitution. Cette question a été abordée en Conseil des ministres jeudi. La date du référendum doit être annoncée dans un décret présidentiel. Selon une source gouvernementale, le référendum pourrait bien avoir lieu en même temps que les législatives prévues le 16 février.

Un scrutin déjà boycotté par l’opposition, qui dénonce à la fois l’état du fichier électoral, et une éventuelle candidature d’Alpha Condé pour un troisième mandat.

 

Des membres du gouvernement attaqués par des jeunes à Labé

Juste après l’entretien entre le Premier Ministre et le Collège des Sages de Labé, Une des manifestation et mouvements de protestation ont été organisés dans la ville de Labé. Des jeunes surexcités et réclamant la justice pour les morts par balles à Conakry se sont livrés à des jets de pierre derrière la case abritant les membres du gouvernement.

Des tirs de gaz lacrymogènes ont été effectué pour faire déplacer le Premier Ministre et les membres de la délégation. Le convoi du premier ministre et des ministres du gouvernement a eu de la peine à effectuer une visite de terrain dans le quartier Konkola où les militants du RPG s’étaient mobilisés.

Suite au passage du premier ministre à ce niveau, des jeunes manifestants venus de la ville et sur des motos sont venus lancer des pierres pour démobiliser les militants et partisans d’une nouvelle constitution. Selon un communiqué du gouvernement, plusieurs personnes ont été interpellées suite aux affrontements entre forces de l’ordre et jeunes manifestants à Labé.

Ces manifestations spontanées et peut être bien préparées ont perturbé toutes les activités de la ville. Marchés, ateliers et écoles ont été fermé faisant place à des jeux de des caches- caches entre services de sécurité et manifestants de l’opposition à Labé. Et pour L’Imam de la Grande Mosquée de Labé « Barrer la route à des étrangers, on ne connaissait pas ça chez nous au Foutah.Ce qui s’est passé est vraiment préoccupant.
C’est une grave erreur et nous demandons aux de cesser de tels comportements et de rester derrière leurs autorités morales qui ne les trahiront pas. » Tres indigné par le comportement violent des jeunes de Labé, L’Imam El Hadj Badrou Bah a soutenu que « Le Foutah a toujours respecté l’hôte ou l’étranger. Caillasser un cortège ou barrer la route, ce n’est pas une bonne chose. Réclamer son droit dans la non-violence est admis partout. Mais bruler des pneus, barrer la route, nous ne souhaitons pas que nos enfants se livrent à de tels actes. »

Enfin pour le Grand Imam de Labé « Qu’ils réclament leurs droits mais dans le calme, sans s’en prendre aux biens des pauvres ou détruire des biens d’autrui ». La sagesse du Grand Imam de Labé colle à la dénonciation par le gouvernement des « jeunes loubards soudoyés qui ont tenté de perturber le déroulement normal de la mission de travail du gouvernement. Tout manquement aux valeurs morales et civiques qui sont les principes républicains, exposera les coupables à la rigueur de la loi ».

Et pour les observateurs, les jeunes manifestants de Labé, ont été politiquement instrumentalisés et socialement conditionnés pour jeter des pierres sur le cortège du bonheur pour les populations pauvres de Labé. Les pierres et cailloux auraient jetés contre les avantages et profits à tirer des deux composantes exposées de l’Agence Nationale d’Inclusion Economique et Sociale( ANIES) à Labé ; notamment le volet HIMO (Haute Intensité de Main d’œuvre) pour des emplois et de l’argent-liquide en faveur des jeunes organisés en groupement d’intérêts, ONG ou en Association et le volet-Transfert Monétaire avec une somme d’argent concernant les ménages touchés par l’extrême pauvreté, les personnes victimes de guerre ou de calamités, les personnes vulnérables qui cherchent à survivre ou à subvenir aux besoins de base. Or Labé et Tougué ciblées par les responsables de l’ANIES en abritent un nombre important que les « jeteurs de pierres et de cailloux » et autres promoteurs de pneus brulés et de routes barricadées, veulent sacrifier sur l’autel des intérêts politico-égoïstes.

À Labé, des citoyens s’expriment sur le report des législatives

Après le report des élections législatives, l’institution en charge des élections en Guinée a fixé une autre date, le 16 février 2020 pour l’élection des députés de l’Assemblée nationale. A Labé, les populations sont divisées sur le respect de cette nouvelle date.

« Je ne crois pas en cette CENI. Depuis 2011, elle fixe des dates sans les respecter. On avait dit que ce serait en décembre dernier. Finalement, rien. Et si elle fixe encore une autre date, moi je ne peux qu’attendre jusqu’à voir clair », nous a confié Abdoullaye Souaré, chauffeur.

Par contre, d’autres sont optimistes quant à la tenue des élections législatives au mois de février prochain. C’est le cas de Salimatou Camara interrogé au marché central de Labé.
« Moi je pense que la CENI pourra le faire parce qu’il y’a du temps et d’autres travaux sont déjà faits. Si c’est vrai, mouvance et opposition veulent de ces élections ; Je ne vois pas pourquoi, nous ne pouvons pas aller aux élections dans deux mois. Les manifestations et les violences peuvent retarder certains travaux surtout les recensements.

C’est pourquoi, moi je demande à l’Etat de se comprendre avec son opposition pour le respect de cette date. Mais comme suis pas technicienne et spécialiste des questions électorales, on attend de voir » s’est défendue la jeune entrepreneure au micro de notre correspondant régional.
Le mandat de l’actuelle Assemblée Nationale a expiré depuis longtemps et on parle même de députés périmés.

Manifestations du Fndc: Black-out ce mardi à Labe

En ce deuxième jour de protestation nationale appelé par le front national pour la défense de la constitution (Fndc), toutes les activités économiques, sociales, scolaire, sont à l’arrêt dans la commune urbaine de Labé.

Les jeunes protestataires ont érigé des barricades sur les axes stratégiques de la ville au niveau desquelles ils règnent en maîtres absolus.

En plus, des pneus sont brûlés un peu partout dans la ville alors que le passage est bloqué même aux piétons. Les jeunes continuent à raquetter le peu de personnes qui tentent de se frayer un chemin. Tout cela se passe sans la moindre réaction des services de sécurité. Pour l’instant, les autorités locales s’abstiennent de tout commentaire sur les événements en cours dans la cité.

De l’autre côté, l’antenne locale du Fndc tente de mobiliser le maximum de jeunes pour essayer de rééditer l’exploit de la marche précédente.

Au moment où nous publions cette dépêche, aucune violence n’est à déplorer sauf que Labé ressemble à une ville fantôme.

Cellou Dalein Diallo serait-il victime d’un mauvais procès ?

L’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo est au cœur d’une polémique. Sa dernière sortie médiatique sur le programme de bitumage des voiries en cours  dans  certaines villes de la moyenne) a heurté certains citoyens originaires de la région.

Ses détracteurs sont allés jusqu’à faire des parallèles douloureux entre les 103 victimes des manifestations couchées au cimetière de Bambéto dont plus de la moitié selon eux seraient originaires de Pita et le politicien.  « C’est très peu pour Labé. 15 km c’est insignifiant pour Labé où  vous avez 91.000 électeurs, alors qu’à Pita vous avez 15.000 à Dalaba vous avez 14000. On a donné à Pita 13,5Km, on a donné à Labé 15Km alors il faut 6 fois la commune urbaine de Pita pour faire la commune urbaine de Labé on aurait pu faire un peu plus. Ce qui a été donné à Pita je m’en  réjouis. Pita même aurait dû avoir plus, on aurait dû faire 15 km fois 6 ici à Labé pour être dans le même rapport que Pita et Dalaba. Je trouve que c’est peu », a déclaré Cellou Dalein Diallo.

Le leader de l’UFDG  ajoute que 15 kilomètres de route bitumée pour une agglomération comme Labé est une goutte dans l’océan. « Regardez le niveau des populations je n’ai parlé que des électeurs  91000 seulement dans la commune urbaine, vous donnez 15km. Je n’ai pas la surface de la ville mais vous allez voir que c’est insignifiant », a-t-il martelé.  Même s’il est dit « heureux » que Pita ait eu 13.5 kilomètres, le parallèle entre le nombre d’électeurs et le kilométrage de bitume octroyé à chaque ville  a eu un écho défavorable chez certains qui voient là une preuve d’égoïsme. D’autres vont jusqu’à rappeler que lorsqu’il était ministre des travaux publics, ces villes (Labé, Pita, Dalaba) n’ont bénéficié d’aucun kilomètre de goudron.

Récupération des domaines de l’Etat, Labé dans le viseur de l’Etat

Au moment où la récupération des domaines appartenant à l’Etat guinéen se poursuit à Kaporo-Rails et à Kipé2, les citoyens de Labé se demandent s’ils ne sont pas eux aussi dans le viseur du Ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire.

Selon Noumouké Traoré,  le Directeur préfectoral de l’Urbanisme et de l’Habitat, 34 sites ont été immatriculés et une centaine d’autres attendent de l’être : « Avec la Direction préfectorale de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, nous avons, au niveau de la préfecture de Labé, identifié et pris les coordonnées et les dimensions des zones afin de faire les titres. Présentement, nous avons 34 sites immatriculés qui ont des titres fonciers et arrêtés. Certains ont déjà leurs plaques d’immatriculation. Il y a plus d’une centaine qui ont été levés aussi en vue d’une immatriculation. Avec la deuxième mission qui est venue, ces dossiers sont au niveau du département pour leur immatriculation. L’identification, l’immatriculation et la sécurisation concernent non seulement le centre-ville mais aussi les domaines ruraux.  On a pu identifier certains domaines de l’Etat. Ce n’est pas fini puisque ça concerne tous les domaines de l’Etat. Ce n’est pas fini. Dans la commune urbaine ici, il y en a plusieurs. Ce n’est pas fini. »

Certains de ses domaines sont à l’Aéroport de Labé, dans le quartier Tata 1 et Thalakoun. « Il y a les domaines de l’Aéroport. Tous ceux qui occupent les domaines ont été identifiés. Il y a  eu des croix à deux reprises. Il y a la sécurisation de cet aéroport, qui est d’actualité, puisque Labé doit recevoir les envoyés du COCAN. Tout le monde le sait. Il y a aussi le cas de Thalakoun. Cette réserve,  tout le monde le sait, appartient à l’Etat, depuis le temps colonial. Tout récemment, une mission du ministère de la Ville est venue ici, nous avons posé les bornes. Tous les bâtiments se trouvant dans la réserve ont été cochés. Donc, je demande à tout le monde d’arrêter l’envahissement et de démolir et de quitter les lieux, puisqu’à la longue l’Etat va récupérer son domaine, quel que soit le temps, et personne ne sera dédommagé. Cette loi, on l’a ici. Elle dit que tous ceux qui occupent les domaines de l’Etat doivent être poursuivis de manière juridique, ils doivent aussi quitter. Il y a une amende à payer par mètre carré. Et toutes les démolitions sont à leur charge. Donc ils ne doivent s’attendre ni à un dédommagement ni à un recasement », conclut-il

Rougeole : de nombreux cas signalés

Après la Fièvre Lassa, Plusieurs villes du pays ont enregistré des cas de rougeole.

84 cas sont pour le moment recensés. Plus de 200 enfants suspects ont été recensés à Conakry et dans les préfectures de Nzérékoré et Labé. Les enfants de moins de 5 ans sont généralement les plus touchés. « Nos agents qui sont dans les centres de traitement épidémiologie ont le protocole de traitement de toutes ces maladies à potentiel épidémique.  Les enfants là sont hospitalisés directement dans ces centres. Certaines préfectures commencent avant qu’on ne sache que c’est la Rougeole dans les centres de pédiatrie. Dès que le diagnostic est posé on transfert le cas dans ces centres. L’ANSS (L’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire, Ndlr) est chargée de les ravitailler en produits et médicaments. Actuellement, nous sommes sur ça, chaque trois mois on revoit les stocks et on les envoie les produits nécessaires pour atténuer l’effet de la maladie », a rassuré Dr Sakoba Keita, le Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire.

En Guinée, 25% des enfants ont déjà été vaccinés contre la rougeole.  Pour éviter la propagation de cette maladie qui entraîne chez le malade une forte fièvre et une éruption cutanée, l’ANSS a mis en place une vaccination en ceinture et la fourniture de 850 motos dans les postes de santé pour atteindre chaque enfant dans les zones reculées.

Labé : 16 ans de réclusion criminelle pour infanticide

Maimouna Sow a hotté la vie à son nouveau-né de 6 jours  le 12 janvier 2019.

Ouvertes il y a quelques jours au tribunal de première instance de Labé, les audiences criminelles se poursuivent toujours. Ces audiences criminelles avaient ce lundi 25 février 2019, un dossier d’infanticide dans lequel une mère célibataire de deux enfants, du nom de Maimouna Sow, âgée de 20 ans et originaire de la sous-préfecture de Mali-Yembering est l’accusée principale. Sur les faits, le président du tribunal rappelle que cette mère célibataire est inculpée pour meurtre d’un nouveau-né de moins de deux mois qui s’est produit le 12 janvier 2019. Selon lui, le corps de la victime a été découvert dans une fausse septique dans le quartier Ponthioun, commune urbaine de Labé.

« Donc après avoir accouché le 6 janvier 2019, elle a étranglé le bébé et enveloppé le corps dans un plastique et  là ensuite caché sous son lit, avant de le jeter le lendemain dans une fausse septique. Fausse appartenant à ses  voisins », affirme le juge. Accusations rejetées en bloc par l’accusée: « Je ne reconnais pas les faits. Lorsque j’ai accouché, le bébé saigné du nez et j’ai constaté qu’il était un mort-né. C’est par la suite que j’ai décidée de cacher le corps, je l’ai enveloppé dans un plastique sous mon lit et le lendemain je l’ai jeté dans une fausse septique. Ce que j’ai fait n’est pas normal. Mais je précise que j’ai accouché seule et c’est Satan qui a eu le dessus sur moi. Mes parents n’étaient pas informés de cette troisième grosse que je portais. J’avais donc peur puisque j’ai déjà eu deux autres enfants hors mariage. C’était un mort-né, donc, ce n’est pas moi qui suis l’auteure de sa mort. Pourquoi d’ailleurs le faire-je ? J’ai déjà eu deux autres enfants qui sont vivants », s’est défendue Maimouna Sow.

Prenant la parole, le substitut du procureur, Patrice Koma Koivogui a demandé à l’accusée, de dire la vérité. Car, dira-t-il, c’est le ministère public qui est le plaignant dans cette affaire. « Donc, ça y va dans son intérêt de dire la vérité » C’est après cette intervention que l’avocat de la défense a posé ses questions à sa cliente. Quelques minutes plutard, Maimouna Sow s’est évanouie et l’audience a été suspendue pour 20 minutes. Dans sa réquisition, le substitut après avoir relaté les faits a requis une peine de 5 ans de réclusion criminelle contre l’accusée. Quant à l’avocat de la défense, il a demandé de réduire cette peine formulée par le ministère public. Dans son délibéré, le président du tribunal a condamné Maimouna Sow à 16 ans de réclusion criminelle. « Après avoir délibéré sur l’action publique, déclare Maimouna Sow coupable de crime de meurtre sur un nouveau-né, âgé d’au moins de deux mois. La condamne à 16 ans de réclusion criminelle et fixe la période de sureté à 10 ans, conformément aux articles 114, 116, 206 et 209 du code pénale et 548 de la procédure pénale », dit Laye Kourouma.

Labé : mort pour 3000 frg

En août 2018,  Mamadou Saliou Diallo était placé sous mandat de dépôt pour le meurtre de son ami Abdourahmane Diallo.

Mamadou Saliou Diallo a tué son ami Abdourhamane Diallo pour une histoire de  3 mille francs guinéens. La sentence est tombée dans la soirée du mercredi 20 février 2019, au tribunal de première instance de Labé. Il écope de 9 ans de prison pour son forfait. A l’entame des débats, le président du tribunal Laye Kourouma a rappelé que l’accusé, Mamadou Saliou Diallo avait poignardé  son ami avec un couteau de cuisine. Dans ses explications à la barre, l’accusé affirme avoir commis cet acte de manière involontaire. « C’est le vendredi 24 août 2018 que mon ami est venu me trouver dans mon café en état d’ébriété. Il m’a trouvé en train de préparer un plat pour un client. C’est ainsi qu’il a semé la pagaille en renversant le café noir d’un client. Par la suite, il m’a donné un billet de 5000 fg qu’il voulait acheter deux œufs et lorsqu’il m’a réclamé la monnaie, je lui ai dit de m’attendre, chose qu’il a refusée. Ensuite, il a pris deux jus en criant qu’un autre ami lui a donné 15000 fg. C’est quand il a refusé de me payer que j’ai appelé son jeune-frère pour qu’il vienne le chercher et ce dernier m’a dit qu’il s’est couché et qu’il n’a pas de l’essence dans son engin pour faire le déplacement. C’est ainsi que j’ai appelé à deux reprises un agent de la police, le nommé Pivi qui n’est pas aussi venu. C’est après toutes ces démarches que mon ami Abdourahmane est sorti  pour prendre deux bouteilles d’essence que je revendais. C’est avec ces deux bouteilles d’essence en main qu’il est venu me trouver en train de préparer mon manger et m’a cogné à la tête. J’ai eu des vertiges et lorsqu’il a tenté de me cogner pour une seconde fois, je me suis dit qu’il faut que je me protège. C’est en me levant que je l’ai blessé à la poitrine involontairement et c’est moi qui l’ai amené à l’hôpital. Donc, je dirai que c’est involontaire de ma part qu’il ait trouvé la mort. Je demande pardon à sa famille », dit Mamadou Saliou Diallo alias ‘’Barrysto’’.

Explications rejetées par le père de la victime, Illiassou Sow, professeur de chimie à la retraite qui affirme que ce sont  les jeunes frères de la victime qui l’ont transporté à l’hôpital. Poursuivant, il a dit qu’il s’en remet à la sagesse de la justice. Ce témoignage du père de la victime a été confirmé  par Zakariou Sow, jeune-frère d’Abdourahmane Sow (la victime). Dans sa réquisition, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Labé, Ansoumane Douno a requis un peine de 10 ans contre le prévenu. Quant à l’avocat de la défense, Me Alpha Mariam Diallo, dans sa plaidoirie il a demandé au tribunal de condamner son client à la moitié de la peine requise par le procureur. Après une pause de 30 minutes, le président du tribunal, Laye Kourouma est revenu dans la salle d’audience et a condamné l’accusé à une peine de 9 ans de prison ferme. « Le tribunal statuant publiquement, contradictoirement en matière criminelle en premier ressort après avoir délibéré sur l’action publique requalifie l’infraction initialement qualifiée de meurtre en coups et blessures volontaires, ayant entrainé la mort sans l’intention de la donner, le condamne en conséquence à 9 ans de réclusion criminelle(…) », a délibéré Laye Keita, avant de suspendre les audiences jusqu’à lundi prochain pour cause de séminaire.

Alpha Condé laisse plané le doute sur un potentiel 3ème Mandat

En visite dans le fief naturel de son principal opposant pour poser des actes notamment la construction de la voirie urbaine de Labe, le président Alpha Condé surprend plus d’un dans son discours de circonstance.

Après avoir titillé Elhadj Cellou Dalein Diallo, le Chef de file de l’opposition guinéenne en déclarant : «Dieu donne le pouvoir à celui à qui il veut donner et l’enlève quand il veut. Quand on croit en Dieu et qu’on a confiance à son destin, on ne craint rien et on n’a pas besoin de la violence ». Alpha Condé apporte des précisions pour mieux convaincre l’auditoire : « la première République m’a condamné à mort par contumace. Tout le monde sait que j’ai gagné les élections présidentielles en 1993. Mais j’ai dit que je ne vais pas gouverner les cimetières, je suis venu pour travailler pour les hommes. Si j’envoie une partie au cimetière, qui je vais gouverner ? Donc j’ai pris mon avion, je suis parti à Paris parce que je ne voulais pas marcher sur des cadavres. La deuxième République m’a mis en prison, mais voilà que je suis président aujourd’hui. Donc, c’est la volonté de Dieu, personne ne peut aller contre cela»

Apparemment ces précisions ne suffisaient pas et le chef de l’Etat qui, en principe termine son deuxième mandat en 2020 surprend plus d’un en d’autres termes « D’ici 5 ans, la Guinée sera le pays le plus électrifié en Afrique »a précisé le champion du RPG Arc-en-ciel devant la population de Labé.

Visite du chef de l’Etat à Labé le 20 décembre prochain

Au cœur de la visite du président Condé, les travaux publics au sein de la ville

« La route du Développement passe par le Développement de la  Route », disait le Professeur Alpha Condé dans l’un de ses discours, repris par le Ministre des Travaux Publics lors de son passage devant les députés le 05 Décembre 2018. Choses promises, choses faites. Les axes routiers modernes qui répondent aux normes internationales, comme promis par Moustapha Naïté, ministre guinéen des Travaux Publics à sa prise de fonction, le 30 Mai 2018, et ce, conformément aux orientations du Chef de l’État et du Gouvernement contenues dans sa lettre de mission se concrétisent au pas du géant sur le terrain.Après la cérémonie de démarrage officiel des travaux de réfection des voiries de Conakry le 01 décembre dernier avec le programme d’aménagement et d’entretien de la voirie et du réseau routier de la ville de Conakry, le cap est mis sur le pays profond.

Tout commence par l’étape de Kouroussa dont le projet est reparti en deux (2) lots : le lot1,  Dabola-Cisséla, long de 68 km et le lot 2, Cisséla-Kouroussa, distant de 83 km. La ville de SIGUIRI pour les travaux de pavage de la voirie urbaine de 20 km, Kérouané pour le bitumage de 5 kmde voirie et la construction d’un pont de80ML sur le fleuve Milo, mais aussi la construction de la route KankanMandiana-fleuve Sankarani long de 83 km et trois (3) ponts sur Sanfina, Nèrèkoré et Kodiaran. La construction et la réhabilitation de la route Kissidougou (PK63)-Gueckedou (18km) et Gueckedou– Kondembadou (35km) avec plus de  10 km de voirie urbaine.À Lola, la construction et le  Bitumage de 12,500 km de la  voirie urbaine et la route Lola-Danané (40 Km), à Beyla pour la construction et le  Bitumage de 12,6 km de voirie urbaine.

Le Chef de l’État ouvre  ce 20 Décembre l’étape de la moyenne Guinée par la commune urbaine de Labé pour la construction et le bitumage des voiries de la ville d’une distance de plus de 15 km. Ce vaste programme du Président de la République et de son Gouvernement à travers le Ministère des Travaux Publics vise à construire des routes de qualité qui s’inscrivent dans le cadre de la vision de son Excellence, le Professeur Alpha Condé, Chef de l’État pour une Guinée émergente avec des infrastructures routières modernes et durables.

Guinée : Le sit du SLEECG reporté à Conakry, maintenu à l’intérieur du pays

Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) a reporté son sit in initialement prévu ce lundi 19 novembre 2018 devant les locaux du ministère de l’éducation nationales et de l’alphabétisation à Kaloum pour le jeudi 22 novembre prochain.

La raison du maintien est simple. Selon Aboubacar Soumah, sécrétaire général du SLEECG, cette date coïncide au sixième congrès de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée dont sa structure est d’ailleurs affiliée.

Cependant, il a indiqué que le sit-in devant les Directions Préfectorales de l’éducation (DPE) reste maintenu. Pendant ce temps, le sit-in des enseignants de Labé, lui, s’est transformé en une marche et s’est heurté à un dispositif sécuritaire important. Selon nos informations, deux enseignants ont été mis aux arrêts et plusieurs autres blessés.

Le corps d’un homme découvert dans une concession à Labé

Labé (journaldeconakry.com) – Le corps d’un homme a été retrouvé ce lundi 8 octobre dans une concession au quartier Mosquée dans la commune urbaine de Labé. Patrice Simbo quinquagénaire d’origine Léonaise, était peintre de profession.

Ibrahima Sory Diallo, le chef du quartier de Mosquée, relate dans quelles circonstances il a eu vent de la nouvelle.

Le défunt souffrait d’une maladie depuis quelques jours selon son voisinage.

Des médicaments ont été trouvés près de la dépouille mortelle, selon le docteur Mouctar Diallo, médecin légiste à l’hôpital régional de Labé. Des produits pharmaceutiques qui, selon ce professionnel de la santé, peuvent provoquer une hypoglycémie chez le patient.

Le corps du défunt a été remis aux autorités du quartier pour des fins d’inhumation.

Des boutiques du marché central de Labé cambriolées

Au moins huit boutiques ont été cambriolées au marché central de la ville de Karamoko Alpha Mo Labé, a-t-on appris mardi des sources concordantes.

Ces huit magasins ont été vandalisés par des inconnus. Les malfaiteurs ont réussir à s’introduire dans les magasins en passant par le toit.

Un commerçant donc la boutique a également été cambriolée, a décidé de porter plainte auprès des autorités.

« Pour la première fois, j’ai fait appel à la chambre de commerce, sans succès. On a voulu traduire le gardien en justice, mais les autres commerçants victimes se sont retirées. Je ne pouvais pas suivre le dossier seul. Là encore, j’ignore combien j’ai perdu dans cette attaque », explique Alpha Mamadou Garambé Diallo, sous le choc.

Mamadou Telly Bah, l’administrateur du marché, se dit surpris de cette autre attaque.

« Les malfrats ont attaqué quatre magasins en plus de quatre autre qu’ils avaient attaqués la semaine dernière. Nous n’avons même pas fini de mener les enquêtes, ils viennent cambrioler encore », regrette-t-il.

 

Un policier blessé lors d’une évasion au commissariat central de police de Labé

Un policier a été blessé lors de l’évasion de deux  présumés voleurs du commissariat central de police de Labé dans la nuit du dimanche à ce lundi, 10 septembre 2018.

Les deux jeunes qui étaient en garde à vue, ont agressé et blessé l’agent chargé de les surveiller avant de s’en fuir.

Les évadés étaient jeunes accusés de vol.

Selon le colonel Siba Kolié, commissaire central de la police de Labé, ils ont profité de l’inattention de l’agent qui était de garde cette nuit pour s’évader après l’avoir d’abord attaqué et blessé le policier.

Ils ont pu s’échappé des locaux du commissariat.

« C’est un présumé voleur dont on ignore le nom qui a été mis aux arrêts la semaine dernière à Dalein. Déféré à la prison civile de Labé, ce dernier a dénoncé un de ses amis d’être complice dans cette affaire de vol d’argent estimé à 800 000 GNF. C’est ainsi les services de sécurité sont allés cueillir ce jeune pour le mettre en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Labé », explique l’officier de police.

« Un autre présumé voleur de téléphone portable a été déposé sur les lieux. C’est ainsi que ces deux présumés voleurs, réunis dans une même salle, ont profité de l’inattention de l’agent de police qui était en train de suivre la télévision pour prendre la poudre d’escampette », a-t-il ajouté.

Les deux évadés, qui n’étaient pas forcement des bandits de grand chemin restent introuvables.