Guinée: une fillette de huit ans violée par une jeune homme de 28 ans

Une fillette de huit ans a été violé  hier mercredi 21 novembre 2018 à Lambandji dans la commune de Ratoma.

Cet acte ignoble a été commis par un jeune homme âgé de 28 ans.

Le présumé auteur a été présenté à la presse ce jeudi 22 novembre à l’Office de protection du genre et mœurs  aux environs de 15 heures le mardi 21 novembre 2018 que ce viol aurait été commis dans le quartier Lambandji commune de Ratoma.

Aussitôt alerté saisi du dossier, les services de l’Office de protection du genre de l’enfance et des moeurs (OPROGEM) a fait consulté la victime par un médecin légiste.Ibrahim Marie Fac commissaire de police chez OPROGEM.

« Nous avons été saisi hier pour un cas de viol sur une enfant mineure âgé de 08 ans  et nous avons commencé par envoyer la victime à la médecine légale et celle ci nous a fourni un rapport médico-légal. Dans le dit rapport, il est indiqué que l’incapacité de travail est de quinze jours et il a été confirmé que la fille a subit des attouchements.

Mamadou Pathé, le principal accusé dans cette affaire a nié les faits qui lui sont reprochés.

« J’ai quitté la maison à 11 heures pour venir à mon atelier qui se trouve à Kaporo Rails. J’ai travaillé jusqu’à 19 heures. Rien ne s’est passé entre la fille et moi. Nous sommes des voisins et nos familles se connaissent. Entre Dieu et moi je n’ai pas touché la fille. Ils m’ont accusé à tord puisque même l’heure à laquelle ils ont dit que la fille a été violé, en ce moment j’étais encore à mon atelier. Celle qui a été présenté comme témoins des faits n’est même pas membre de leur famille. Je ne l’ai jamais connu pendant qu’on est voisin depuis 2001« .

Si cette accusation s’avère, il risque d’être condamné entre 10 et 20 ans de prison selon le code pénal guinéen en son article 268 selon le code pénal en son article 268 alinéa 2 qui porte sur le viol sur mineur.

Lambandji: des jeunes en colère contre EDG

Les jeunes du quartier lambandji secteur Wareya dans la commune de Ratoma sont dans la rue depuis hier nuit.

Selon eux, le manque de courant est l’origine de leur mécontentement .

Pour manifester leur colère , ces jeunes ont brûlé des pneus sur le goudron, barricadé le passage à l’aide des bois ramassé un peu partout.

Du rond point de Lambandji jusqu’au pont de Cobaya, aucun véhicule n’est visible, les jeunes manifestants règnent en maître.

«Si on ne nous envoie pas le courant, nous partirons faire un sitting devant les locaux de EDG. Depuis 4 jours nous n’avons pas de courant, on en a marre..», scandaient les manifestants.

«Ce qui fait de plus mal c’est que nous voyons que les autres secteurs qui nous entourent ont le courant et nous on est dans le noir. Hier nuit on est sorti, quelques minutes après ils nous ont envoyé le courant, et 30 minutes après ils ont coupé et nous avons passé la nuit dans le noir. Et pourtant les factures viennent, on nous demande de payer et nous les payons. Les autres pays ont oublié le problème de courant maintenant. Sauf en Guinée qu’on peut encore entendre parler de manifestations liées à la desserte de courant », s’est indigné Lansana Tolno, manifestant.

À en croire ces manifestants, ils ne quitteront les lieux qu’après l’arrivée du courant électrique dans le quartier.

Au moment où nous quittions les lieux à 9h55mn, aucune force de sécurité n’était visible sur les lieux et les manifestants continuaient à brûler des pneus et chasser les motos taxis qui transportaient les personnes d’un point à un autre par faute de véhicules.