Attaque nocturne contre le bureau du procureur de Mamou

Des individus répondant à l’appel du FNDC et de l’UFDG, selon l’Agence de Presse Guinéenne, auraient incendié le bureau du procureur de la république de Mamou dans la nuit du samedi 25 janvier au dimanche 26 janvier 2020.

Selon les sources ces pyromanes ont mis le feu à 3 heures du matin, au petit matin du samedi dans le bureau du procureur de Mamou, plusieurs dossiers de justice ont été brûlés, l’incendie a été maîtrisé dimanche à Mamou. Des renforts de police et de militaires quadrillent la ville de Mamou, ils sont à la recherche des auteurs de l’incendie provoqué dans la ville carrefour.

Samedi à Conakry, et toujours d’après comme rapporté par l’agence de presse guinéenne, Cellou Dalein Diallo de l’UFDG a demandé a ses militants de ne pas reculer et de continuer la guérilla partout dans la ville Conakry et dans les villes du Fouta.

Guinée: un parti de l’opposition signale des disparitions dans le Fouta-Djalon

La Guinée est dans l’attente d’une date pour le référendum constitutionnel. La situation sécuritaire s’en trouve alors très fragilisée, au vu des récents, et désormais fréquents affrontements dans plusieurs villes du pays.

C’est le cas en particulier à Labé et Dalaba, dans le Fouta-Djalon. Dans cette région, de graves incidents se sont produits en milieu de semaine dernière, faisant au moins trois morts à Labé. Des incidents très durement réprimés par les forces de sécurité.

Les militaires auraient intimé l’ordre aux populations de rester chez elles, assure Mamadou Bah Baadikko, le président de l’UFDG, l’Union des forces démocratiques de Guinée, l’un des rares partis d’opposition à avoir accepté de participer aux législatives de février prochain : « Il y a une situation pratiquement d’état d’urgence non déclaré dans toutes ces zones. Il y a des militaires et des bérets rouges, donc de la Garde présidentielle, qui sont descendus de Conakry et qui ont imposé le blackout, par exemple, à Labé et Dalaba. Dalaba est resté une zone de non-droit mardi et mercredi. Ça s’est aggravé mercredi et l’intervention des forces de l’ordre et de sécurité venant parfois de Conakry, c’était à partir de jeudi et vendredi. Et l’état de siège, de fait, donc l’interdiction totale de sortir, même pour aller acheter des aliments, date donc d’avant-hier. »

Certaines personnes auraient été emmenées dans des lieux tenus secrets, toujours selon Mamadou Bah Baadikko : « Ça fait déjà deux jours que les gens, ayant vu le traitement réservé à ceux qui ont osé sortir, n’osent pas sortir. L’étau a été un peu desserré, mais les gens sont terrorisés. Et surtout, on est en train de faire le compte des gens qui ont disparu. Ce ne sont pas des arrestations, ce sont des disparitions. Quand les militaires, les bérets rouges, comme on dit, ramassent quelqu’un, on ne sait pas où ils l’envoient et il n’est pas à la disposition de la justice. »

Les législatives doivent avoir lieu le 16 février prochain. Elles pourraient être couplées avec le référendum constitutionnel.

Kaporo-Rails/Kipé 2 : l’UFDG offre plus d’un demi-milliard de francs guinéens aux victimes des déguerpissements

Cellou Dalein Diallo a présidé ce jeudi 4 avril la cérémonie de remise d’un chèque de 400 millions de francs guinéens aux nombreuses familles déguerpies de Kaporo-rails et Kipé2.

C’est un appel à contribution qu’ont lancé les partisans du principal parti d’opposition pour voler au secours des populations qui ont vu leurs habitations détruites par les machines de l’État et qui vivent aujourd’hui à la belle étoile. A ce jour, la contribution financière totale s’élève à 568.000.000 GNF, réparti comme suit: Remise d’un chèque de 400 000 000 GNF. Prise en charge de Aissatou Bella Diallo, 14 ans, victimes d’une grenade lacrymogène reçu en plein visage et l’ayant défigurée pour un montant de 165.000.000gnf. Les soins continuent. Prise en charge de deux blessés dont l’un par balles et l’autre par bastonnade pour un montant de 3 000 000 GNF. La mise à disposition de logements en faveur des déguerpis. Prise en charge à titre gracieux des frais de scolarité de plusieurs élèves

Cellou Dalein Diallo se dit prêt à affronter Alpha Condé

Après Sidya Touré, Cellou Dalein Diallo, le chef de file de l’opposition a réagi ce jeudi 28 mars 2019 au discours « guerrier » d’Alpha Condé tenu ce week-end au siège du RPG arc-en-ciel.

Se disant inquiet, le leader de l’UFDG qualifie les propos du Chef de l’Etat d’extrêmement dangereux. Avec ses alliés de l’opposition républicaine, il a interpelé la communauté internationale. « Comme il dit que désormais, il est militant du RPG, il laisse sa casquette de Président de la République, il n’est plus protégé par la Loi. Les propos qu’il a tenus sont extrêmement dangereux. Un président de la République qui appelle son peuple à l’affrontement, c’est extrêmement grave. La responsabilité d’un chef d’Etat, c’est de promouvoir la paix, l’entente, la tolérance entre les fils du pays. Mais si lui-même demande à son parti de se préparer à l’affrontement, de ne plus accepter ça et ça, nous sommes inquiets. Il y a de quoi être inquiet pour la Guinée »,  a réagi Cellou Dalein Diallo.

Dans son discours au siège du RPG arc-en-ciel, le président de la République ne s’est pas limité qu’à demander à ses partisans de se prêt à l’affrontement. Alpha Condé a aussi lancé un défi aux hommes politiques qui critiquent sa gouvernance, leur demandant de débattre de bilan sur un plateau télé. Rappelant qu’il avait invité Alpha Condé à cet exercice en 2010, Cellou Dalein Diallo se dit disposer à débattre de bilan et de programme avec le chef de l’Etat.  « A la veille du 2èmetour de l’élection présidentielle de 2010, j’avais invité M. Alpha Condé à un débat contradictoire, mais il a décliné l’invitation. J’ai tout fait pour qu’il accepte de débattre, il n’a pas voulu. Je serai heureux que Monsieur Alpha Condé accepte qu’on débatte à la télévision, que chacun défende son programme et que j’ai la possibilité de révéler les mauvaises pratiques qui sont là depuis qu’il est pouvoir. Je suis demandeur d’un débat avec M. Alpha Condé. Je suis prêt. J’ai un programme clair et je sais ce dont souffrent les guinéens. »

 

Le président de l’UFDG et ses alliés estiment que le Président Alpha condé menace l’unité nationale et la stabilité politique et sociale du pays.  « Les propos du Chef de l’Etat illustrent sa volonté de diviser les guinéens », estime l’opposition républicaine dénonçant un discours indigne de la fonction présidentielle.  « L’opposition républicaine dénonce les basses manœuvres du Chef de l’Etat prêt à sacrifier la paix sociale sur le socle de ses ambitions de présidence à vie et celles de son clan (…) Nous interpellons la CEDEAO, l’Union Africaine, les Nations-Unies ainsi que tous les partenaires techniques et financiers soucieux de la préservation de la paix et de la stabilité dans notre pays. Les forces vives de Guinée doivent conjuguer leurs efforts pour refuser ce recul démocratique (…) si ce régime tente d’aller à l’encontre des principes démocratiques et constitutionnels pour briguer un troisième mandat, il trouvera le peuple de Guinée sur son chemin », avertissent Cellou et ses alliés, rappelant aux forces de l’ordre et de sécurité que le comportement républicain ne doit pas signifier un soutien aveugle à un régime qui viole la Constitution et les libertés fondamentales.

Législatives : Cellou Baldé se dit prêt

Le député Cellou Baldé issu de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG)- a déclaré récemment que son parti n’a aucun problème avec l’organisation des législatives avant fin 2019.

Répliquant aux propos du chef de la majorité présidentielle Amadou Damaro Camara qui a dit que ce sont ceux qui vont échouer à ces échéances électorales qui pensent que cette annonce n’est pas une bonne nouvelle, Cellou réplique que la peur est plutôt dans le camp de ceux qui ont été sanctionnés dans les urnes. « La déclaration du président de la CENI, concernant la tenue des législatives d’ici à fin 2019, il ne l’a pas faite dans la salle de réunion, c’est après nous, devant la presse qu’il a tenu cette déclaration, mais nous elle nous réconforte. Vous savez que depuis longtemps nous avons crié sur tous les toits pour que l’Etat puisse organiser ces élections. L’organisateur des élections en Guinée c’est la commission électorale nationale indépendante avec l’assistance technique de certains départements ministériels notamment celui de l’administration du territoire et de la décentralisation, de la sécurité et bien d’autres, donc qu’il nous livre ses sentiment par rapport à ça, qu’il affirme qu’on pourrait tenir ces élections d’ici à la fin de l’année (…) nous, nous avons dit s’il y a une volonté politique et que les recommandation de l’audit du fichier sont mis en œuvre, que toutes les opérations électorales qui concourent à l’intégrité, qui concourent à la sérénité, à la sincérité et à la transparence du scrutin sont mis en œuvre nous pouvons aller aux élections bien avant la fin de l’année, c’est une déclaration qui va en droite ligne avec nos sentiments, qui nous réconforte nous acteurs politiques », affirme l’honorable Mamadou Cellou Baldé.

Il renchérit en affirmant. « Je ne sais même pas de quoi il veut parler. Aujourd’hui, s’il y a des gens qui ont peur, ce sont ceux qui ont été sanctionnés dans les urnes lors des élections communales. Vous savez que le RPG arc-en-ciel a carrément perdu dans les urnes, cette fois-ci ils n’ont pas pu voler, ils ont utilisé le gangstérisme électoral en utilisant la force publique comme le cas à Matoto, à Ouré-Kaba et Kindia. A Motota ce n’est pas un maire qui est là-bas c’est un sous-préfet, Tos n’a pas été élu.  Le Rpg a été battu à plate couture par l’UFDG dans les urnes. S’il y a quelqu’un qui a peur aujourd’hui des échéances c’est bien le RPG et non pas nous »  Vu les résultats enregistrés par le parti de Cellou Dalein lors des communales, le député uninominal de Labé dit être confiant que l’exploit va être réédité aux élections législatives de cette année.

Cellou appelle à la mobilisation

Le leader de l’UFDG qui s’insurge contre le manque de visibilité dans l’organisation des élections législatives et le parachèvement des élections communales appelle ses militants à la remobilisation.

« Nous sommes mal gouvernés. Nous devons nous mobiliser. Lorsqu’on sait que ce monsieur veut encore un troisième mandat sinon une présidence à vie, c’est un défi. Nous ne pourrons pas l’accepter. Nous sommes dans une situation de non doit qui exige que nous nous remobilisions pour continuer la lutte », a déclaré Cellou Dalein Diallo. Les manifestations sont interdites en Guinée depuis le mois de juillet dernier. Toute velléité de contestation politique ou sociale est réprimée. L’ancien premier ministre trouve cette situation inacceptable.   « La Loi n’intéresse pas Alpha Condé, le pays fonctionne en fonction de son agenda que personne ne connait.  Le Gouvernement ne veut pas l’organisation des élections législatives. Aujourd’hui, on n’a aucune visibilité sur l’organisation de ce scrutin », dénonce le leader de l’UFDG.

Présidentielle 2020 : Cellou Dalein Diallo dément La Lettre du Continent

Le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée vient de réagir aux informations qui annoncent son soutien en faveur d’un troisième mandat pour Alpha Condé.

« Une certaine presse me dit prêt à négocier le 3ème mandat…Ma lutte n’est pas négociable. Le respect de la Constitution est une priorité, la restauration de l’État de droit une urgence. Seul le respect du jeu démocratique nous permettra de vivre un meilleur avenir », a réagi Cellou Dalein Diallo sur les réseaux sociaux. Cette réaction de Cellou Dalein Diallo intervient après la publication d’un article de La  LETTRE DU CONTINENT  n° 796 du 13 mars 2019 qui parle d’un « deal entre Sarkozy, Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo pour 2020 ». Cet article insinue que grâce à Nicolas Sarkozy et Robert Bourgi qui passent pour des parrains du président de l’UFDG, Alpha Condé a obtenu un accord avec Cellou Dalein Diallo qui lui dégage la voie pour se présenter à un troisième mandat en 2020.

Cellou Dalein Diallo était candidat malheureux aux présidentielles de 2010 et 2015, il veut mobiliser les forces vives du pays pour créer l’alternance en 2020.Mais la division et la guerre des egos au sein de l’opposition renforcent les supporters d’Alpha Condé qui multiplient les appels pour son maintien au pouvoir. Discret, Alpha Condé refuse pour l’instant de dévoiler ses intentions pour la présidentielle prévue en 2020. Mais le chef de l’Etat enchaîne les sorties pour séduire les électeurs à travers des promesses.

Nadia Nahman monte en grade à l’UFDG

Dans une décision en date du 13 mars, la cheffe de cabinet par intérim du principal parti de l’opposition a été nommée porte-parole du président dudit parti

 

Régulièrement en mission à l’étranger, Cellou Dalein Diallo veut soigner davantage sa communication. Le leader de l’Union des forces démocratiques de guinée (UFDG) vient de nommer une nouvelle porte-parole. C’est désormais Nadia Nahman, cheffe de cabinet  de l’UFDG qui devient également « porte-parole du président du parti » précise une décision signée par Cellou. Juriste et Doctorante en droit international des droits de l’Homme, Nadia a longtemps milité au sein  de l’UFDG à Strasbourg, avant d’être promue récemment cheffe de cabinet de Cellou Dalein Diallo.

Cette nomination de Nadine intervient après celle d’Ousmane Gaoual Diallo qui avait été promu coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG. Candidat malheureux aux présidentielles de 2010 et 2015, Cellou Dalein Diallo espère créer l’alternance en 2020 succéder au président Alpha Condé. Mais les querelles internes au sein de l’opposition fragilisent l’espoir d’une alternance alors qu’Alpha Condé multiplie les signaux pour son maintien au pouvoir.

Le geste d’Alpha Condé envers Cellou Dalein Diallo

Cellou Dalein Diallo, le Chef de file de l’opposition guinéenne a remercier le président Alpha Condé pour son geste envers sa famille.

Ce dimanche 10 mars 2019, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a vivement remercié le Président Alpha Condé qui a fait un geste à l’endroit de sa famille. C’était à l’occasion d’une visite du Chef de l’Etat dans la famille de feu Cellou Dalein Diallo décédé récemment à Conakry. « Je voudrais vous exprimer mes profonds sentiments de reconnaissance et de gratitude, d’abord pour votre présence ici, mais avant pour l’importante délégation que vous avez conduite ici, et venir également apporter une contribution financière pour les funérailles », a déclaré Cellou Dalein Diallo au nom de sa famille.

Le défunt était un cousin du chef de file de l’opposition guinéenne. Le geste d’Alpha Condé envers la famille « Diallo » n’a pas laissé marbre le numéro un de l’UFDG. « J’ai été chargé par la famille de vous exprimer notre gratitude pour ce geste accompli dans le cadre de l’expression de votre compassion, de votre solidarité à l’endroit de la famille. Nous sommes très fiers que vous puissiez joindre vos prières à celles de la famille, en tant que Président de la République ; Et nous vous remercions très sincèrement », a témoigné Cellou Dalein Diallo.

Kaporo-Rails : Alpha Boubacar blanchit Cellou Dalein

 Le conseiller du chef de file de l’opposition guinéenne chargé des relations publiques a fait ce mercredi 06 mars une mise au point sur les dix millions de francs guinéens donné en soutien aux déguerpis par Cellou Dalein Diallo.

Alpha Boubacar Bah s’exprimant au sujet des déguerpis de Kaporo-Rails a précisé que la somme de dix millions offerte par  Cellou Dalein Diallo est sa part de contribution à la campagne de collecte de fonds lancée par l’UFDG. « Le samedi, on a déposé une caisse et on a dit que l’argent qu’on va récupérer sera donné à la commune, ça veut dire que Cellou Dalein n’est pas allé repartir de l’argent à Kaporo-rails. Lorsque vous lancez un appel à contribution ou à mobilisation de ressources, il serait bien que vous-même vous donniez l’exemple. Donc, le président Cellou a donné un exemple en donnant les dix millions. S’il n’avait pas donné l’exemple, les militants pouvaient dire qu’il  nous demande de payer et lui il ne paie pas », confie-t-il.

Il rappelle aussi que son président leur a interdit de parler de politique dans cette affaire : «Tous les membres du bureau ont payé alors qu’ils avaient déjà payé. J’annonce que tous les députés ont déjà payé chacun un million et certains sont venus avec des sacs de riz et des bidons d’huile et il y a des militants qui ont payé beaucoup plus. Tout ce qui va être payé, mais c’est Cellou Dalein parce que c’est lui qui est en train de mobiliser et c’est lui qui a demandé de payer. C’est Cellou Dalein qui a demandé explicitement à ne pas politiser la situation, il a demandé d’en faire une affaire humanitaire, pas une affaire politique. Il nous a tous interdit, nous qui communiquons, de parler de politique dans cette affaire. Donc il faut aller aider les gens, c’est le plus urgent, la politique viendra après », a ajouté le conseiller de Cellou Dalein Diallo.

Depuis quelques jours, l’opinion publique est divisée sur les dix millions que Cellou Dalein Diallo a offerts aux déguerpis de Kaporo-rails. Certains saluent un geste humanitaire du chef de file de l’opposition alors que d’autres qualifient la somme de dérisoire face aux attentes des déguerpis de Kaporo-rails.

Kaporo rails : L’UFDG lance une collecte de fonds pour les déguerpis

Lors de l’assemblée générale ordinaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), le déguerpissement à Kaporo-rails a été au centre des discours.

A cette occasion, il a lancé une collecte de fonds pour les déguerpis de Kaporo rails, qui sont privés de toit depuis l’opération de démolition du gouvernement. En l’absence de Cellou Dalein Diallo, c’est le vice-président Kalémodou Yansané, qui a présidé la rencontre.  « Depuis une semaine, aussi bien l’opposition républicaine que l’UFDG, on est en réunion pour aider ces populations. Aujourd’hui, nous voulons lancer un appel solennel, je voudrais que le carton qui est devant vous soit rempli. Je connais le cœur des militants de l’UFDG. Ce qui se passe à Kaporo-rails, pour nous, ce n’est pas un problème politique, c’est devenu un problème humanitaire », déclare Kalémodou Yansané.

Il a par la suite, fait part des contributions des députés de l’opposition, avant d’exhorter les militants d l’UFDG  à faire de même. « Nous allons contribuer pour Kaporo rails, sans distinction de parti politique. Il n’y aura pas d’exclusion. Ceux du RPG, ne seront pas épargnés. Ce qui se passe à Kaporo-rails, est devenu humanitaire. Les députés ont fait une forte contribution pour Kaporo-rails. Chaque député a versé, pour la solidarité SOS Kaporo rails, la somme de 1million de GNF. Cellou Dalein Diallo, a fait une contribution de 10 millions de GNF. Nos opérateurs économiques sont en train de chercher du riz et de l’huile. La priorité sera donnée aux élèves », a fait savoir le député. Parlant de l’élection présidentielle au Sénégal, Kalémodou Yansané a fait remarquer, qu’en une semaine, les résultats définitifs étaient déjà connus. Alors qu’en Guinée dit-il, même pour les élections communales, il faut  attendre un an. Et de conclure, « c’est une honte pour le pays ».

Affaire « Grenade » : le verdict annoncé pour le 4 mars

Le 4 mars 2019, le président du tribunal criminel de Dixinn tranchera dans l’affaire Boubacar Diallo allias « Grenade », la décision a été prise ce lundi 18 février 2019, après le plaidoyer des avocats de la défense.

Au sortir de la salle d’audience, les avocats de l’accusé ont dénoncé tour à tour un « manque de preuves concrètes » démontrant que leur client n’est pas auteur de tentative d’assassinat et détention illégale d’arme de guerre. « Je suis triste de défendre un tel dossier dans lequel le procureur de la république tente de forcer la main des magistrats pour obtenir une condamnation, alors que ce dossier ne renferme aucune preuve comme l’a toujours soutenu la défense. Les gendarmes qui accusent notre client de détention d’une arme PMAK n’ont jamais été appelés à la justice pour soutenir leur accusation », a dit Me Salifou Béavogui

Poursuivant, il soutient que le dossier est politico-judiciaire et qu’il visait des responsables de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) à sa tête, Cellou Dalein Diallo« Il est révélé en face du tribunal que ce jeune est innocent. Il n’a jamais possédé d’une arme, il n’a jamais tenté de tirer. Les objectifs recherchés ont échoué, il fallait passer par ce jeune pour atteindre d’autres personnes issues de l’UFDG ».

 ‘’Je m’en remets à la sagesse du tribunal’’

Le jeune militant de l’UFDG, Boubacar Diallo dit « Grenade » qui est mis en cause  a déjà passé 11 mois à la prison civile de Kindia. Après le réquisitoire et les plaidoiries de ce lundi 18 février 2019, le juge Ibrahima Kalil Diakité a donné la parole au jeune Boubacar Diallo avant le délibéré du 4 mars prochain. « Mes avocats ont tout dit. Je m’en remets à la sagesse du tribunal. Et que l’âme de mes amis reposent en paix », a déclaré Grenade.  Poursuivi pour détention d’armes de guerre et tentative de meurtre, le jeune militant de l’UFDG, Boubacar Diallo (Grenade) sera situé sur son sort le 04 mars prochain au tribunal de première instance de Dixinn.

Lire aussi : Boubacar Diallo « Grenade »: « On m’a donné une arme… »

Ibrahima Keira traite Dallein Diallo de mythomane

Le Ministre de la Sécurité et de la protection civile a  répondu aux accusations de Cellou Dalein Diallo qui affirme avoir été victime d’une nouvelle « tentative d’assassinat » le samedi 16 février 2019.

Alpha Ibrahima Keira a disculpé la police suite à la sortie médiatique de Cellou Dalein Diallo. Selon lui les forces de l’ordre n’ont rien fait à l’opposant guinéen. Rejetant en bloc toutes les accusations portées contre les forces de police, il a indiqué qu’il revient au Chef de file de l’opposition d’apporter des preuves de ses allégations. « La preuve de l’accusation incombe à l’accusateur. Celui qui dit qu’il a été victime, il n’a qu’à le prouver. Ce n’est pas à cause de photos ou de quoi que ce soit (…), on est habitué à ces déclarations mensongères où on dit qu’une balle a transpercé le véhicule, je ne parle pas de ça. Le niveau du débat est trop bas », a martelé le ministre Keira.

Lire aussi: Celou Dallein Diallo confie avoir été malmené par la police

Une trentaine de blessés ont été enregistrés lors  des heurts entre la police et des partisans de l’opposition en marge du retour de Cellou Dalein Diallo à Conakry. Le véhicule de commandement du leader de l’UFDG a été sérieusement endommagé. L’opposant a accusé la police d’avoir voulu attenter à sa vie sur ordre d’Alpha Condé. « La police n’a rien fait », rétorque le Ministre de la Sécurité. La preuve selon lui : « aucun de nos véhicules n’a fait d’accident. Vous pouvez aller dans les parcs de la police pour voir. Quand tu cognes un véhicule, au moins il y a des traces du véhicule (cogné) sur le tien.  Il y a un service de constat. Et puis de toute façon, tout le monde a des téléphones, des caméras pour prendre au moins les photos du véhicule qui a cogné », a fait observer Alpha Ibrahima Keira. « Les mambas étaient là positionnés. Savez-vous le tonnage d’un mamba ? C’est un véhicule qui a deux moteurs avec plus de trois cent litres de carburant. Il ne roule pas plus de 100 kilomètres à l’heure. C’est des véhicules qui sont pratiquement stationnés, ils ne peuvent pas suivre un cortège. Quand les policiers sont en mobilité dans les pick-up, quand ils veulent intervenir, ils descendent. Ils ne se rapprochent pas du véhicule d’un cortège. C’est une question de bon sens », soutient le ministre de la sécurité.

C’est la deuxième fois que le véhicule de Cellou Dalein est victime d’attaque. La première remonte au 23 octobre 2018,  lors d’un rassemblement de l’opposition qui protestait contre les « résultats truqués »  des élections communales. Les enquêtes traient toujours. Pour les incidents survenus ce week-end, l’ancien premier ministre a notamment pointé du doigt les mambas. Mais pour le ministre de la sécurité, ces véhicules n’ont pas pris part aux opérations de maintien d’ordre alors que des photos montrent le contraire.

 

L’opposition guinéenne reporte sa marche

Initialement prévue pour demain 19 juillet 2018, la marche de l’opposition républicaine vient d’être reporté nous rapporte à une date ultérieure

Selon le chargé de communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), joint au téléphone,  « des petites avancées sont enregistrées dans la résolution de la crise politique qui mine le pays depuis le lendemain des élections communales du 04 février dernier. »

En effet,  Alpha Boubacar Bah a expliqué que le premier ministre Kassory Fofana vient d’envoyer une lettre à l’opposition en guise de réponse au mémorandum que celle-ci lui avait déposé suite à sa rencontre avec le chef de file de l’opposition après sa nomination.

« Dans cette lettre,  le premier ministre a demandé  que l’opposition lui accorde un peu de temps pour diligenter le dossier. Kassory Fofana nous a aussi demandé de revenir au comité de suivi mais nous avons estimé que, pour le moment,  nous n’avons pas vu de changement pouvant justifier notre retour au sein de ce comité. Nous avons aussi constaté que la loi sur la CENI a été votée et envoyée pour adoption. Nous espérons qu’elle sera adoptée dans les jours qui suivent. » a précisé Alpha Boubacar, chargé de communication de l’UFDG premier parti de l’opposition guinéenne dirigé par Cellou Dalein Diallo.