Alpha Condé indexe Macky Sall : « Ceux qui menacent de déstabiliser la Guinée, ils le font depuis Dakar »

En séjour, hier, dimanche à Fria, le président de la république, Alpha Condé accuse son homologue Macky Sall d’accepter que son pays serve de base arrière pour déstabiliser la Guinée.

Alpha Condé a laissé entendre que « certains avaient prédit des complots contre la Guinée. Si je déballe tout, beaucoup vont fuir le pays ».

« Ils ont dit que la Guinée allait bruler, la Guinée n’a pas brûlé. Nous voilà ensemble, le pays est calme. Mais Dieu ne dort pas. Ceux qui voulaient que la Guinée brûle, nous voyons ce qui est en train de se passer chez eux. Moi je ne combats personne. Depuis que je suis devenu président, aucun opposant n’est venu à Conakry pour critiquer son gouvernement. Je n’accepte pas. Mais tout le monde sait que ceux qui nous insultent, qui veulent que la Guinée brûle le font à partir de Dakar. J’ai dit dans le JA que dans quelques années, seul le Nigéria dépassera la Guinée. Cela déplait à beaucoup de nos voisins », a déclaré Alpha Condé en langue nationale soussou.

Prise en septembre, la décision de fermer les frontières terrestres avec le Sénégal reste maintenue jusqu’à nouvel ordre.

 

Conseil des Ministres de l’OMVS : le discours du ministre Cheick Taliby Sylla.

Le Mali abrite depuis hier, Jeudi 05 Décembre 2019, la Session du conseil des Ministres de la 18ème conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

Voici le discours du ministre guinéen de l’énergie et le président du conseil des ministres de l’OMVS.

Messieurs les Ministres et chers frères ;
Monsieur le Haut-Commissaire de l’OMVS ;
Monsieur le Haut-Commissaire Adjoint de l’OMVS ;
Excellences Messieurs les Ambassadeurs ;
Monsieur le Secrétaire Général de l’OMVS
Messieurs les Présidents des Conseils d’Administration de la SOGED, de la SOGEM, de la SOGENAV, de la SOGEOH et de la SEMAF ;
Messieurs les Directeurs Généraux de la SOGED, de la SOGEM, de la SOGENAV, de la SOGEOH et de la SEMAF ;
Mesdames et Messieurs les Experts ;
Honorables invités ;
Mesdames, Messieurs ;
C’est pour moi un honneur et un grand plaisir de m’adresser à vous ce matin, ici à Bamako, à l’ouverture de la session budgétaire couplée avec la session préparatoire de la XVIIIème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de notre Organisation.
Permettez-moi, à cette occasion, d’adresser un vibrant hommage à Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, son Gouvernement et au peuple malien frère pour la qualité et la chaleur de l’accueil qu’ils ont bien voulu réserver à chacune des délégations de nos trois pays.
Je rends un hommage mérité à son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’OMVS, à Son Excellence Professeur Alpha CONDE, Président de la République de Guinée et à son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie pour leurs visions, orientations et directives clairvoyantes qui nous ont permis d’enregistrer les brillants résultats depuis la conférence de Conakry.
A vous enfin, Messieurs les Ministres et chers collègues, je voudrais exprimer mes remerciements, pour l’engagement et le don de soi qui vous ont toujours animé pendant les deux années écoulées, pour la cause de notre organisation.
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
Nous voilà réunis aujourd’hui pour examiner les dossiers à soumettre aux plus Hautes Autorités de notre Organisation, sous forme de bilan des deux années écoulées.
En effet, lors de la XVIIème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenue en 2017 à Conakry, le Président en exercice, nous avait fixé des objectifs à atteindre à travers un certain nombre de chantiers prioritaires à réaliser.
Notre instance, le Conseil des Ministres, a suivi régulièrement les structures de l’OMVS dans la conduite de ces chantiers prioritaires.
Comme il l’a rappelé tantôt, dans son allocution, Monsieur le Haut-Commissaire a axé son intervention sur les grandes orientations à savoir la gouvernance du système, l’augmentation de l’offre d’énergie à moindre cout pour nos populations, l’électrification rurale des villages affectés par la construction des barrages et le projet de navigation sur le fleuve Sénégal.
Durant ces deux années et à l’occasion de nos sessions, un point nous a été fait de leur exécution. Aujourd’hui, l’occasion nous est donnée d’en faire un résumé à l’attention de nos Chefs d’Etat.
Ainsi, il est essentiel de nous saisir dès à présent des nombreuses questions de gouvernance qui assaillent notre organisation et ses démembrements, à l’image de certaines sociétés du système OMVS, qui peinent à lancer réellement leurs activités, malgré les ressources humaines, financières et les moyens logistiques mis à leurs dispositions ou bien qui ne remplissent pas leurs obligations contractuelles. Sans vouloir tomber dans l’exhaustivité, il est opportun de mettre en évidence de nombreuses failles qui affectent non seulement l’image de l’OMVS mais également ses capacités d’action au point d’en ébranler les fondements et la philosophie d’intégration.
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
En ce qui concerne la réforme institutionnelle de l’OMVS, nous savons que la procédure de choix d’un consultant pour la prestation a été enclenchée dès le lendemain de la Conférence de Conakry.
Les résultats de ces études et principalement ses recommandations constituent une partie des dossiers qui seront exposés à nos Chefs d’Etat pour adoption au cours du présent Sommet.
A cet effet, j’espère qu’ils nous instruirons d’accélérer la mise en œuvre de ces recommandations et d’ouvrir la voie de la modernisation des structures de notre organisation et d’amélioration de leurs outils de gestion. Ceci passe obligatoirement par notre capacité à les doter de ressources humaines de qualité.
Au titre de la seconde orientation, à savoir l’accroissement de l’offre d’énergie hydroélectrique, les efforts ont été concentrés sur la conduite des projets d’aménagement des barrages hydroélectriques de Koukoutamba et de Gourbassi, tous les deux réalisés selon le mode de financement EPC avec apport de Fonds.
Le projet de barrage de Koukoutamba est au stade de recherche de financement alors que pour celui de Gourbassi nous venons de conclure les négociations du contrat des travaux.
La présente session de notre instance préparatoire de la Conférence doit faire un plaidoyer auprès de nos Chefs d’Etat pour qu’une attention particulière soit portée au traitement des dossiers de ces ouvrages dans nos Etats respectifs, notamment en ce qui concerne les requêtes de financement qui doivent être signées par les Ministres des Finances de nos Etats.
Par ailleurs, un accent particulier sera mis sur la recherche de financement des volets non financés de barrage de Koukoutamba, à savoir le Plan d’Action de Réinstallation (PAR) et la maîtrise d’œuvre des travaux.
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
Concernant les projets d’électrification rurale des villages impactés par nos barrages, il est heureux de constater que l’essentiel des travaux a été réalisé à la date d’aujourd’hui.
Nous engageons les structures de l’OMVS et surtout la SOGEM à mettre en place très rapidement les fonds pour le démarrage des travaux d’électrification rurale dans les trois pays dès janvier 2020 et à finaliser le processus d’ouverture de son capital social à la Guinée/
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
En ce qui concerne le volet navigabilité du fleuve Sénégal, nous notons avec une grande satisfaction les avancées réalisées à la fin de l’année qui s’achève. En effet, nous saluons la signature du contrat commercial le 11 octobre 2019 entre le Haut-commissaire et la Société indienne AFCONS.
Cette étape est très importante et annonce le lancement effectif de la mobilisation du financement. Nous devons, à cet effet, indiquer avec précision à nos Chefs d’Etat, les prochaines étapes qui restent à franchir, afin qu’ils donnent les instructions nécessaires à la réalisation de ce projet majeur de notre Organisation.
Pour ce faire, nous devons examiner et valider la feuille de route élaborée par nos Experts et qui va permettre la mise en œuvre diligente de ce projet en tenant compte des avancées réalisées à la date d’aujourd’hui.
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
En plus des chantiers prioritaires, nous sommes heureux de constater que le Haut-commissariat de l’OMVS ait inscrit sur son agenda d’autres activités non moins importantes.
Ainsi, dans le cadre du PGIRE 2 nous sommes heureux de constater que les résultats sur le terrain sont à présent visibles pour la plupart des composantes, notamment dans les domaines des aménagements hydroagricoles, de santé avec plus de 3,8 millions de moustiquaires Imprégnées à Longue Durée d’Action (MILDA) distribuées dans les quatre Etats et dans les composantes de Planification et de Gestion des ouvrages hydrauliques. Nous avons également noté les progrès enregistrés sur la conduite des projets de navigation par l’acquisition de matériels de balisage et de bathymétrie et divers équipements de surveillance de la navigation et la réhabilitation des infrastructures d’Approvisionnement en Eau Potable.
Nous avons également noté toutes les démarches menées par l’OMVS pour la conduite du Plan d’Action Régional pour l’Amélioration des Cultures Irriguées (PARACI), mais il ne peut y avoir de cultures irriguées sans aménagements agricoles.
L’intérêt de nos partenaires au développement comme la BID, la Banque Mondiale, l’AFD, la BADEA, les Pays-Bas, la Coopération Italienne… augure des lendemains meilleurs pour la réalisation de cet important projet.
Nous saluons également la mise en place effective du Comité de Bassin. Cette activité s’inscrit en droite ligne avec l’esprit d’intégration et de coopération que prône depuis toujours les plus hautes autorités de l’OMVS. Nous espérons que cet organe consultatif jouera pleinement son rôle dès janvier 2020.
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
Nous notons avec satisfaction la validation de l’étude institutionnelle concernant la création de l’Observatoire Régional du Massif du Fouta-Djallon. Nous restons convaincus que la mise en place très rapide d’un tel organe de veille contribuera à maitriser le danger de la dégradation de cet écosystème fragile où se trouvent les têtes de sources du fleuve Sénégal.
Dans un autre registre, en procédant à la relecture des textes de base qui régissent son fonctionnement, le Haut-commissariat de l’OMVS a appliqué les dispositions d’une des Résolutions de la 68ème Session du Conseil des Ministres. Nous l’en félicitons.
Nous examinerons avec une attention particulière les propositions du Consultant qui ont déjà été approuvées par une commission régionale et je vous inviterai, messieurs les Ministres à procéder à la validation de ces documents qui seront mis en vigueur courant janvier 2020.
Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs
Nous avons noté avec satisfaction la mission conduite par le Haut-Commissaire sur les berges de la Falémé à Kédougou et à Keniéba pour constater les effets de l’orpaillage clandestin sur le fleuve.
Nous encourageons la mise en œuvre de toutes les recommandations issues de cette première mission.
De la même manière, nous saluons et encourageons l’esprit de diversification des sources d’énergie par le développement des parcs solaires qui, nous sommes surs, atténueront les effets nocifs du changement climatique.
Nous soumettrons à la Conférence des Chefs d’Etats pour adoption, une Résolution spécifique concernant l’utilisation du mode de financement Partenariat Public Privé, pour les projets productifs et marchands de notre Organisation.
Messieurs les Ministres ;
Mesdames, Messieurs ;
Avant de finir mon allocution, je voudrais féliciter mon frère le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement de la République du Sénégal pour le lancement réussi du processus préparatoire du 9ème Forum Mondial de l’Eau qui sera organisé en terre OMVS du Sénégal en 2021. A ce titre, je voudrais inviter toutes les structures de notre Organisation à s’impliquer totalement dans ce processus afin que ce forum soit un grand succès.
Enfin, je voudrais adresser mes salutations et mes remerciements à tous nos Partenaires au développement dont l’appui constant nous a permis d’engranger tous ces résultats.
En souhaitant pleins succès à nos travaux, je déclare ouverte la Session budgétaire du Conseil des Ministres ainsi que celle préparatoire de la XVIIIème Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’OMVS.

VIVE L’OMVS
JE VOUS REMERCIE.

 

 

Les félicitations d’Alpha Condé à Macky Sall

Le président guinéen Alpha Condé a félicité  ce mardi 05 mars son homologue sénégalais Macky Sall pour sa « brillante réélection » à la tête du Sénégal.

En course le 24 février dernier avec quatre autres candidats dont le jeune Ousmane Sonko, Macky Sall a remporté la présidentielle avec 58, 26%. Une victoire confirmée par la Cour constitutionnelle. « En portant son choix à nouveau sur votre personne, le peuple sénégalais a décidé de demeurer résolument sur la voie de la poursuite de votre programme de développement socio-économique. Je saisis cette occasion pour vous réaffirmer mon entière disponibilité à œuvrer avec votre excellence pour la consolidation et l’élargissement des relations d’amitié, de fraternité et de coopération existant si heureusement entre la république du Sénégal et la république de Guinée », écrit Alpha Condé dans son message. « En vous souhaitant mes vœux de bonheur et de succès dans vos hautes et exaltantes fonctions, je vous prie d’agréer Excellence monsieur le président et cher frère l’assurance de ma très haute considération », poursuit le président guinéen qui a accueilli récemment à Conakry l’ancien président Me Abdoulaye Wade à qui il a demandé de calmer le climat politique dans son pays en vue d’un scrutin apaisé. Le Sénégal a eu des relations souvent très agitées avec la Guinée.

Cellou Dalein Diallo donne les raisons de sa réélection

C’est la toute première réaction du chef de file de l’opposition après son retour du 62ème congrès de l’International Liberal ! Auréolé du titre de premier Vice-Président de cette affiliation Internationale.

 

S’exprimant devant des militants acquis à sa cause, le principal opposant au régime du président Alpha Condé a indiqué que ses collègues lui ont fait confiance pour la constance du ‘’combat’’ que mène son parti sur l’échiquier politique guinéen. « J’ai été élu premier vice-président de cette prestigieuse institution, mes collègues des représentants des autres pays et partis membres m’ont fait confiance en raison de ma modeste participation apporté au fonctionnement de l’organisation mais aussi et surtout parce qu’ils savent que je représente un grand parti en  l’occurrence l’UFDG. Donc le mérite vous revient et donc c’est à moi de vous féliciter pour la constance dans la mobilisation, dans l’engagement, dans les manifestations, dans le vote et la sécurisation du vote (…) », s’est réjoui l’ancien premier ministre guinéen, Cellou Dalein Diallo. L’’UFDG est resté toujours un grand parti. Les autres partis libéraux n’ont pas manqué d’exprimer leur admiration pour l’UFDG.

« Tout ce que nous subissons ici, tous les efforts que nous consentons pour construire une démocratie apaisée pour sauver l’unité de notre nation menacée par une politique irresponsable de Alpha Condé. Tous les efforts que nous faisons sont connus à travers le monde. J’ai reçu des félicitations et des encouragements de la part des autres partis libéraux d’Asie, d’Europe, d’Amérique et bien entendu de l’Afrique. Ils sont tous parfaitement au courant de ce qui se passe, du combat que nous menons, du travail que nous sommes en train de faire pour défendre les valeurs libérales qui sont la démocratie, l’Etat de Droit mais aussi la protection des droits humains et de la liberté du citoyens qui doit être protégé dans le monde et d’exercer ses droits », a-t-il rajouté

Selon  Cellou Dalein Diallo, le monde sait que son parti et lui sont  en train de mener un  combat noble avec ses collègues de l’opposition pour l’instauration de la démocratie dans le pays. ‘’ Ils savent aussi que  nous sommes en face d’une dictature qui n’a aucun égard pour les lois de la république pour les citoyens. Tout est politique, tout est défini et organisé pour défendre l’intérêt du clan Alpha Condé’’, a fustigé le chef de file de l’opposition guinéenne. Rappelons  que cette rencontre tenue à Dakar a connu la participation de plusieurs chefs d’Etats Africains, dont le président Ivoirien Alhassane Ouattara, Georges Weah du Liberia, Adama Barrow de la Gambie et du président Sénégalais Macky Sall.

Sénégal: le président Macky Sall révoque le maire de Dakar, condamné pour escroquerie

Le président sénégalais Macky Sall a révoqué de ses fonctions le maire de Dakar, Khalifa Sall, au lendemain de sa condamnation en appel à cinq ans de prison pour escroquerie sur les deniers publics, selon un décret publié vendredi.

« Monsieur Khalifa Ababacar Sall est révoqué de ses fonctions de maire de la Ville de Dakar », d’après le texte de ce décret signé par Macky Sall et par le Premier ministre, Mahammed Boune Abdallah Dionne.

La Cour d’appel de Dakar a confirmé jeudi la peine de cinq ans décidée en première instance à l’encontre du maire de Dakar, l’un des principaux opposants au chef de l’Etat et candidat déclaré à la présidentielle de février 2019.

« La condamnation du maire de Dakar par la Cour d’appel le prive de la capacité juridique et de l’autorité morale nécessaires à l’exercice de ses fonctions », selon un rapport du ministre de la Gouvernance territoriale, qui a la tutelle sur les villes, et sur lequel se fonde notamment le décret.

La révocation du maire de Dakar a été dénoncée vendredi par plusieurs défenseurs des droits de l’homme.

« C’est catastrophique à ce stade de la procédure que le président Macky Sall prenne un décret pour révoquer Khalifa Sall. C’est admettre qu’il est (définitivement) fautif alors que les voies de recours ne sont pas encore terminées », a déclaré Babacar Ba, du Forum du justiciable, une organisation de défense des droits de l’homme.

« Khalifa Sall est toujours présumé être innocent. Où sont les conseillers et les juristes du président de la République », s’est demandé M. Ba. La défense du maire et son entourage avaient annoncé jeudi un recours devant la Cour suprême après sa condamnation en appel.

La cour d’appel a condamné Khalifa Sall à cinq ans de prison ferme et à verser « solidairement » avec trois de ses sept coaccusés la somme de 1,8 milliard de francs CFA (environ 2,75 millions d’euros) à l’Etat du Sénégal.

Khalifa Sall, en détention depuis mars 2017, avait été condamné en première instance pour « escroquerie portant sur des fonds publics » et « faux en écriture », pour le détournement d’environ 2,5 millions d’euros prélevés entre 2011 et 2015 sur les caisses de la Ville de Dakar.

Maire depuis 2009, ce dissident du Parti socialiste (PS) et de la majorité présidentielle affirme que les poursuites judiciaires à son encontre visent à l’empêcher de se présenter à la présidentielle, ce que démentent les responsables de la majorité.

Homme politique populaire de 62 ans, Khalifa Sall est considéré comme l’un des rares adversaires à pouvoir menacer dans les urnes le président sortant Macky Sall, qui devrait briguer un second mandat en février 2019.