Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les retombées des réformes structurantes sur les secteurs stratégiques et la situation du secteur de la location des voitures sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que cette 23ème année du règne du Roi Mohammed VI a été fortement marquée par l’activisme royal visant à réformer plusieurs secteurs stratégiques, afin d’atteindre l’Etat social, ajoutant que cet engagement s’est traduit par le lancement de la réforme du système de santé, qui donnera un coup d’accélérateur au projet de généralisation de la protection sociale.

Côté économique, le Souverain a approuvé la nouvelle Charte de l’investissement, visant à donner un nouveau souffle au tissu économique à même d’amplifier la création d’opportunités d’emploi permanent et réduire les disparités entre les provinces et préfectures en termes d’attractivité, souligne la publication.

La vision avant-gardiste du Souverain se reflète aussi dans la résilience du Royaume face à une année de sécheresse et de crise économique mondiale, relève le journal, notant que le Maroc a pu limiter les dégâts, grâce à des mesures de soutien exceptionnelles, englobant tous les secteurs.

Sur le front diplomatique, l’activisme Royal continue de porter ses fruits, comme en témoigne la poursuite de la série d’inaugurations de plusieurs consulats à Dakhla et à Laâyoune, dont le nombre s’élève aujourd’hui à 26 représentations diplomatiques, ajoute l’auteur de l’article.

Ce sacre est le fruit d’un travail de longue haleine et d’un activisme Royal multidimensionnel de plusieurs années, dont l’objectif est d’asseoir le statut du Maroc comme puissance régionale et internationale à l’horizon 2035, conclut-il.

De son côté, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que grâce à la vision éclairée du Roi Mohammed VI, le pays a pu ouvrir le débat sur la gestion et la mise en place d’un système intégré pour les réserves stratégiques.

Sur le plan diplomatique, le Royaume continue sous la conduite du Souverain de multiplier les victoires sur la scène internationale, poursuit le quotidien.

Sur le plan social, le pays déploie le chantier de règne qui consiste à atteindre au cours des prochaines années une couverture sociale universelle, rappelle-t-il.

+Al Akhbar+ rapporte que les professionnels du secteur de la location de voiture tirent la sonnette d‘alarme. Plus de 7.000 entreprises seraient menacées de faillite imminente.

La publication explique que les patrons du secteur viennent de transmettre au chef du gouvernement et à la ministre de l’Economie et des finances une lettre dans laquelle ils font état de milliers de fermetures dues à la crise actuelle. Cette dernière est due aux répercussions de la crise du Covid-19 et que le secteur n’arrive toujours pas à dépasser.

Dans leur missive, les professionnels de la location de voiture dénoncent également les répercussions de leur exclusion de la liste des secteurs classés comme fortement impactés par la crise. Pourtant, selon leurs dires, leur activité reste étroitement liée à celle du secteur du tourisme, considéré comme sinistré. De plus, le secteur est constitué à 99% de TPE et de PME, soit des structures qui ne sont pas forcément armées pour faire face aux crises.

Maroc/Coupe du Trône : La Renaissance de Berkane décroche le deuxième titre de son histoire

La Renaissance sportive de Berkane a remporté la Coupe du Trône pour la saison 2021/2022 (0-0) en battant le Wydad de Casablanca, jeudi à Rabat, après 120 minutes de jeu cadenassé et un exercice de tirs au but intense (3-2).Cette finale a été marquée par une série de tentatives ratées de part et d’autre, avec un avantage pour les Berkanis qui ont su déstabiliser les Rouges avec un jeu ultra défensif mis en place par l’entraîneur de l’équipe, le congolais Florent Ibenge.

Une vraie déception pour les milliers de supporters du WAC qui se sont déplacés en masse à Rabat pour voir leur équipe soulever un troisième titre cette saison, la dixième Coupe du Trône de l’histoire du club.

Mais au final, c’est la RSB qui a eu le dernier mot lors de l’exercice des tirs au but.

Militaire, fiscalité et politique au menu des quotidiens marocains

Le maintien du Maroc comme hôte de l’African Lion, la revisite du corpus fiscal national, les accidents de la circulation et la coopération Maroc-Israël, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+ écrit que “Le Maroc, de par son expérience militaire et le haut degré de qualification de son Armée, est indispensable à la réussite d’African Lion”, citant les propos de l’actuel patron du Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), le Général américain Stephen Townsend.

Mais l’efficacité du Royaume en la matière va au-delà de l’African Lion, car, durant ses trente ans de coopération avec l’OTAN, souligne la publication, le Maroc, a fait preuve de son efficience lors des missions de maintien de paix et de lutte contre le terrorisme, décrochant ainsi le statut de «partenaire stratégique clé» pour l’Alliance atlantique.

Aux yeux de l’auteur de l’article, le maintien du Maroc comme hôte de l’African Lion relève de l’évidence eu égard à son positionnement géopolitique, à la croisée des chemins entre l’Afrique subsaharienne, le Monde arabe et l’Europe.

Le Maroc participe, en effet, à plus de 100 exercices et événements militaires aux côtés des États-Unis chaque année et occupe une place stratégique dans les programmes d’éducation et de formation militaires, rappelle-t-il, notant que la coopération économique tout comme militaire entre les deux pays est exemplaire sur tous les plans.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la revisite du corpus fiscal national est un travail qui va permettre de toucher le cœur même de la machine des finances publiques, à savoir le recouvrement.

Les cas de doublons, d’incompatibilité et de contradictions sont inévitables au fur et à mesure que les couches de législations s’ajoutent les unes aux autres, relève le journal, notant que la mise en cohérence des textes et la clarification des missions et responsabilités des acteurs est un travail qui devait naturellement se faire depuis longtemps et de manière continue car il permet de limiter la déperdition de ressources financières de plus en plus précieuses.

+Al Alam+ rapporte qu’au moins 18 personnes ont trouvé la mort et 2.118 ont été blessées, dont 72 grièvement, dans 1.508 accidents de la circulation, survenus en périmètre urbain durant la semaine allant du 18 au 24 juillet 2022.

Ces accidents sont principalement dus à l’inadvertance des conducteurs, à l’inadvertance des piétons, à l’excès de vitesse, au non-respect de la priorité, au non-respect de la distance de sécurité, au changement de direction sans usage de signal, au défaut de maîtrise des véhicules, au non-respect du stop, au changement de direction non-autorisé, à la conduite en état d’ébriété, à la circulation sur la voie gauche, au non-respect du feu rouge, aux dépassements défectueux et à la circulation en sens interdit, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), cité par le quotidien.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la coopération bilatérale entre le Maroc et Israël ne cesse de se renforcer depuis la normalisation de leurs relations, à la fin du mois de décembre 2020. Après l’économie, le tourisme, la défense et la sécurité, l’agriculture et l’emploi, les deux pays viennent de renforcer leur coopération dans le secteur de la justice.

C’est ainsi que le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, et son homologue israélien, Gideon Sa’ar, ont signé, mardi dernier à Rabat, un mémorandum de coopération dans le domaine de la justice. Ce mémorandum vise à renforcer la coopération bilatérale dans plusieurs domaines tels l’harmonisation de la législation nationale avec les normes internationales, l’assistance judiciaire internationale en matière civile et pénale, ainsi que le renforcement de la justice dans les forums virtuels et la modernisation du système judiciaire.

Maroc: lancement de la première campagne nationale de dépistage de l’hépatite C

A l’instar des autres pays du monde, le Maroc célèbre la journée mondiale contre l’Hépatite Virale, ce mercredi 28 juillet, sous le slogan « pour un Maroc sans Hépatite C ». A cette occasion, le ministère de la Santé et de la Protection Sociale lance la première campagne nationale de dépistage de l’hépatite virale C (HVC). Cette campagne s’étalera du 28 juillet au 28 décembre 2022, permettant la réalisation de 150.000 tests de dépistage et la prise en charge médicale des cas diagnostiqués au niveau des centres hospitaliers régionaux et provinciaux.

La célébration de la journée mondiale contre l’hépatite virale C s’accompagnera du lancement du plan stratégique national de lutte contre les hépatites virales 2022-2026, dans le but de réduire les nouvelles infections et la mortalité liée à l’HVC de 50% d’ici 2026.

La mise en œuvre des activités de dépistage et de prise en charge de l’HVC contribuera, en outre, à l’atteinte des objectifs d’élimination de l’HVC dans notre pays et ce, dans la perspective d’un Maroc sans hépatite C d’ici 2030, ce qui permettra de sauver plus de 4.000 vies humaines et d’éviter 2.300 cancers liés à l’hépatite virale C.

Selon les données de l’enquête nationale de séroprévalence des Hépatites Virales au Maroc, la prévalence de l’HVC est de 0,5% dans la population générale et 125.000 personnes sont atteintes d’hépatite virale C chronique. Cette prévalence est d’autant plus élevée chez les groupes à haut risque notamment les populations clés et les hémodialysés.

Economie, stress hydrique et santé au menu des quotidiens marocains

La baisse de l’impôt sur les revenus moyens en 202, le stress hydrique et l’importance de l’augmentation des effectifs des professionnels de santé sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce mercredi.+L’Opinion+ écrit qu’une baisse, en 2023, de l’impôt sur le revenu (IR) est un engagement que prend l’Exécutif dans le futur projet de Loi des Finances, notant que cette mesure ciblée, profitera spécifiquement aux revenus moyens, qui payent 73% des recettes de l’IR collectées par l’Etat.

La baisse de l’IR concernera les revenus moyens, ceux entre le salaire minimum et 15.000 dirhams par mois et les retraités, fait savoir le quotidien, ajoutant que 60% des salariés ne payent pas d’impôt puisqu’ils ont un revenu annuel inférieur au seuil minimal d’imposition, selon les chiffres présentés par Fouzi Lekjaâ, ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances.

En promettant un allègement fiscal malgré une conjoncture économique difficile, le gouvernement compte tenir les engagements de son programme, où “la protection de la classe moyenne“ figure dans la sixième place de ses dix promesses, fait-il observer.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la consommation d’eau, dans plusieurs barrages situés dans les régions du Nord, devrait être particulièrement contrôlée. En fait, cela peut paraître paradoxal, puisque les barrages concernés sont ceux qui affichent les meilleurs taux de remplissage, aidés en cela par les précipitations du printemps dernier. Mais, en réalité, c’est loin d’être une décision anodine.

Face à la disponibilité de l’eau dans ces régions, beaucoup seraient tentés de continuer à en consommer de façon exagérée, voire à la gaspiller, et c’est ce qu’il faut absolument éviter. Comme l’explique le quotidien, les mesures qui seront prises durant les prochains jours viseront principalement la préservation des ressources de ces barrages, ainsi que des autres sources conventionnelles.

Dans le même registre, ajoute la publication, plusieurs réunions ont déjà eu lieu afin d’analyser la situation hydrique de chaque région du royaume, et de dresser ainsi une liste de mesures en fonction de l’évolution du contexte hydrique. Ces dernières peuvent aller de la réduction du débit d’eau potable à des coupures périodiques de l’approvisionnement.

Citant un expert, Al Ahdath Al Maghribia explique que ces mesures ne veulent pas forcément dire que le pays ne dispose plus d’assez d’eau: ce sont plutôt des mesures préventives pour éviter que la situation hydrique ne se dégrade davantage.

Pour rappel, le ministre de l’Intérieur avait d’ailleurs déjà, en fin de semaine dernière, adressé une circulaire aux Walis et gouverneurs pour les appeler à instaurer des mesures pour rationaliser la consommation d’eau.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’en mettant en tête de liste de ses objectifs pour la santé, l’augmentation substantielle des effectifs, le gouvernement met le doigt en fait sur ce qui a été pendant longtemps une mésentente sur la notion de service public au Maroc, ajoutant que pour expliquer ou illustrer l’inefficacité de l’administration, figurait, pendant longtemps, l’argument du sureffectif.

Dans la foulée, “ces opérations ont presque toujours été présentées comme une voie vers la rationalisation et l’amélioration de l’efficience des dépenses publiques et de l’administration”, poursuit le journal.

“Mais quelques années plus tard, l’on se rend compte que ce qui était censé être des cures d’amaigrissement a été en réalité une démarche d’appauvrissement quantitative et qualitative de l’administration publique”, constate-t-il, soulignant que le Maroc a payé cher, cette incompréhension, dans des secteurs névralgiques comme la santé et l’éducation.

Maroc : Tenue à Rabat d’un colloque sur la protection sociale

Le colloque international « Protection sociale: un chantier de règne » a démarré ses travaux, mardi à Skhirat (banlieue de Rabat), à l’initiative de l’Association des membres de l’inspection générale des finances (AMIF) et du ministère de l’Économie et des Finances.Ce conclave, qui se tient jusqu’au 27 juillet, se veut un espace de débats ouverts, de réflexion, d’échanges et de regards croisés visant à formuler des propositions pratiques pouvant contribuer à la réussite de la mise en œuvre de la réforme de la protection sociale au Maroc.

A cet égard, plusieurs questionnements interpellent et méritent d’être soulevés, et appellent une analyse objective et des réponses appropriées, qui soient à la hauteur des défis posés.

A ce titre, la réussite de ce chantier complexe et historique à plusieurs égards doit intégrer les paradigmes sociétaux en définissant le niveau approprié de solidarité et le degré d’adhésion des citoyens qui permettent d’assurer la pérennité du système et en développant une politique de prévention sanitaire.

La question centrale du financement, gage de la pérennité du système, interpelle également le colloque pour apporter des réponses à même d’assurer la viabilité de la réforme dont le coût annuel est estimé à 51 milliards de dirhams, et en maitriser les effets sur les équilibres financiers des différentes caisses de prévoyance sociale, et les impacts sur les finances publiques du Royaume.

La réussite de ce chantier est aussi tributaire de la mise en place des leviers de changement visant une forte mobilisation des différents acteurs dans la mise en œuvre de la réforme, notamment à travers l’édification des piliers garantissant une bonne gouvernance et l’adaptation du cadre légal qui régit le système de protection sociale.

Il requiert aussi l’implication des collectivités territoriales, des opérateurs privés et des partenaires sociaux ainsi que de la société civile dont les rôles doivent être définis afin d’assurer l’intégration des territoires et de garantir les synergies souhaitées.

La transformation digitale et la qualité des ressources humaines dédiées constituent également des leviers qui conditionnent la viabilité et les performances de la protection sociale.

Au menu de ce colloque figurent ainsi plusieurs panels traitant de la réforme de la protection sociale au Maroc et dans le monde, de la généralisation des allocations familiales pour la protection contre les risques de l’enfance, de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), ainsi que de la généralisation de la retraite pour une équité intergénérationnelle et des leviers d’accompagnement de la protection sociale.

CAN-féminine: L’Afrique du sud sacré championne

La sélection féminine sud-africaine a été sacrée championne d’Afrique après sa victoire par 2 buts à 1 (mi-temps 0-0) face à son homologue marocaine, samedi soir en finale de la CAN-2022, disputée au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.

Les Sud-africaines se sont imposées grâce à un doublé de Hildah Magaia (63è, 71è), alors que Rosella Ayane a réduit l’écart pour l’équipe nationale à la 80è minute.

 En demi-finale, le Maroc avait éliminé le Nigéria, 11 fois champion d’Afrique, alors que l’Afrique du Sud avait décroché son billet aux dépens de la Zambie.

Economie et politique dominent la Une des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les défis de l’économie nationale, l’importance du process de concertations entre gouvernement et partenaires sociaux, les feux de forêt et les cryptomonnaies sont les principaux sujets commentés par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.Ainsi, +Challenge+ écrit que le dernier conseil des ministres est venu à point nommé pour démontrer que le Maroc ne remet pas aux calendes grecques les réformes structurelles enclenchées, pour se consacrer à la gestion des effets de la crise, même si ceux-ci sont très prégnants.

Ce conseil des ministres constitue un fait de communication majeur, poursuit l’hebdomadaire, soulignant que les effets de la crise sont là et l’ensemble de la population les ressent.

L’Exécutif a besoin du doigté pour naviguer entre toutes ces contraintes, estime-t-il, notant que “c’est le lot de tous les décideurs en ce moment, les moins fébriles réussiront”.

+La Vie Éco+ écrit que l’Exécutif est visiblement décidé à faire de la concertation un mode opératoire, rappelant qu’au lendemain de sa prise de fonction, le ministre de l’éducation nationale avait réservé les premiers rendez-vous de son agenda aux représentants des syndicats au sein de son département.

Plus encore, et en marge du contenu de l’accord conclu, le 1er Mai, entre le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs, une feuille de route fut pour la première fois établie pour que le process de concertations avec les partenaires sociaux soit véritablement institutionnalisé, fait savoir le journal, soutenant qu’un agenda de rencontres préétabli a été mis en place et qu’un cadre formel a été matérialisé par une autre première de l’histoire du Maroc, à savoir l’année sociale qui s’étendra désormais du 1er mai au 30 avril.

Le projet de loi-cadre sur la santé est cette méga réforme, décisive, profonde, qui ne saurait être menée à bon port sans une concertation réelle et sincère avec toutes les parties prenantes, ajoute-t-il, relevant que l’adhésion de toutes et tous est la seule voie viable vers la réussite d’un tel chantier.

Sur un autre registre, +Finance News Hebdo+ écrit que sous la chaleur des flammes et des braises, les incendies qui se sont déclarés dans le Nord ont détruit environ 9.200 hectares de couvert forestier, notant que la cause de ces incendies sont la bêtise humaine et le “fameux” changement climatique

Le Maroc traverse cette année une sécheresse qui s’est traduite par une importante baisse des ressources hydriques, lesquelles ont diminué de 85% en raison des faibles précipitations et de la baisse du volume des chutes de neige, explique l’hebdomadaire, notant que les fortes chaleurs enregistrées actuellement entraînent dès lors le dessèchement des herbes qui deviennent particulièrement inflammables.

“D’où la nécessité pour le Maroc d’anticiper et de commencer à muscler ses moyens d’intervention”, préconise-t-elle, appelant, à cet effet, à faire face à la récurrence des sécheresses.

+Le Matin+ rapporte que la Banque centrale va bientôt mettre en place un projet de loi réglementant l’usage des cryptomonnaies au Maroc, avec un système d’agrément et de licence pour permettre à ces plateformes d’offrir leurs services aux consommateurs. C’est ce qu’a révélé Adil Zbir, responsable de la surveillance des infrastructures de marchés financiers et des systèmes de paiement à la Banque Centrale, le jeudi 21 juillet 2022, à Marrakech, lors du Sommet d’affaires Afrique-USA.

“Ce projet de loi a pour objectif de réguler les plateformes d’échange des crypto assets, à l’image de ce qui se fait en France à titre d’exemple. Aujourd’hui, il est nécessaire de créer un système d’agrément et de licence pour permettre à ces plateformes d’offrir leurs services aux consommateurs marocains. Il s’agit d’une démarche de régulation qui permettra à ces plateformes d’exister en toute sécurité. Cette réglementation contrera également les risques de blanchiment d’argent et de financement terroriste qui sont des sujets qui nous préoccupent”, a précisé Adil Zbir, lors du panel dédié à l’intégration des systèmes de paiement organisé dans le cadre du sommet.

Maroc: report des festivités de la fête du trône

Toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la fête du trône, célébrée le 30 juillet de chaque année au Maroc, seront reportées, a annoncé vendredi le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie. Le Roi Mohammed VI adressera un discours à cette occasion.Cette décision a été prise eu égard à la poursuite des mesures préventives imposées par l’évolution de la situation sanitaire due à la pandémie de Covid-19.

“Le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce qu’eu égard à la poursuite des mesures préventives imposées par l’évolution de la situation sanitaire due à la pandémie de Covid-19, il a été décidé le report de toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion du 23ème Anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au Trône de Ses Glorieux Ancêtres”, indique un communiqué du Ministère de la Maison Royale.

Dans ce cadre, “il a été décidé le report de la cérémonie de réception que préside SM le Roi, que Dieu Le glorifie, en cette glorieuse occasion, de la cérémonie de prestation de serment des nouveaux officiers lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils et de la cérémonie d’allégeance à Amir Al-Mouminine, que Dieu Le préserve, et de tous les défilés et manifestations auxquels assistent un grand nombre de citoyens”.

Politique, économie et sport au menu des quotidiens marocains

L’équilibre entre les pouvoirs législatif et exécutif, les conséquences socio-économiques de l’arrêt de service de la raffinerie la Samir et les CAF Awards 2022, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Économiste+ écrit que le Parlement baisse ses rideaux la semaine prochaine, ajoutant que les sessions du printemps et de l’automne ont été marquées par une sorte de dysfonctionnement entre le gouvernement et le Parlement, touchant ainsi à l’équilibre de ces deux pouvoirs.

En effet, les députés comme les conseillers se plaignent des comportements des ministres qui semblent les ignorer, poursuit le journal, relevant que le même sentiment est partagé par l’opposition car certains parlementaires n’arrivent pas à obtenir des rendez-vous pour exposer leurs dossiers.

“Il ne s’agit pas d’affaires personnelles mais de problèmes vécus au sein de leurs circonscriptions électorales”, fait-il savoir, soutenant que ces parlementaires ont tellement d’astuces pour les aider à régler des problèmes spécifiques que l’administration de Rabat ne saurait concevoir.

Au final, “ces parlementaires ne semblent pas prendre conscience de leur pouvoir car c’est le Parlement qui exerce son contrôle sur le gouvernement et non l’inverse”, fait-il remarquer.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ écrit que l’arrêt de service de la raffinerie la Samir cause une grosse panne au sein de la vitalité économique nationale, ajoutant que le retour à la santé du raffineur, n’a jamais eu lieu, en dépit des appels soutenus, plaidant à sa réactivation.

En plus des dégâts sociaux engendrés, la compagnie accuse un endettement effarant de plus de 45 milliards de dirhams (1 euro = 10,2 DH), fait savoir la publication, relevant que la plaie de la faillite pétrolière s’aggrave de plus belle, avec l’actuelle recrudescence des tarifs de la pompe.

La problématique de la raffinerie devrait être une affaire de l’Etat, estime-t-il. “La souveraineté énergétique et bien d’autres services publics, relève des prérogatives primordiales de l’Etat et, ne saurait en nul cas, être sujet de prédation hégémonique, encore moins de tiraillement partisan”.

Au volet sportif, +Le Matin+ rapporte que le Sénégalais Sadio Mané a été désigné meilleur joueur africain de l’année, lors des CAF Awards 2022. Sadio Mané, qui évolue au club allemand du Bayern Munich, a reçu son trophée lors d’une cérémonie organisée jeudi soir au complexe Mohammed VI de football de Maâmoura (près de Salé).

L’international sénégalais était en concurrence avec l’Egyptien Mohamed Salah (Liverpool) et son compatriote Edouard Mendy (Chelsea).

Dans la catégorie féminine, le titre a été remporté par la Nigériane Asisat Oshoala. La joueuse du FC Barcelone a décroché ce trophée devant la Camerounaise Ajara Nchout Njoya (Internazionale Milano) et la Zambienne Grace Chanda (BIIK Kazygurt).

Le prix du meilleur club africain a été glané par le WAC, vainqueur de la Ligue des Champions africaine aux dépens d’Al Ahly d’Egypte. Le club Rouge et blanc a devancé la Renaissance Berkane, qui a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football et Al Ahly.

De son côté, le sélectionneur de l’équipe du Sénégal, Aliou Cissé, a été désigné meilleur entraineur africain en 2022. Cissé, qui a réussi l’exploit de remporter la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021) avec le Sénégal, a devancé l’entraineur du Wydad Casablanca, Walid Regragui et l’ancien sélectionneur d’Egypte, Carlos Queiroz.

Côté dames, le prix de la meilleure entraineuse est allé à la Sud-africaine Desiree Ellis, qui a devancé Bruce Mwape (Zambie), Jerry Tshabalala (Mamelodi Sundowns) et le sélectionneur de l’équipe nationale féminine du Maroc, Reynald Pedros.

Le football sénégalais s’est illustré également avec la consécration de la sélection sénégalaise comme meilleure équipe nationale masculine de l’année. Dans la catégorie féminine, l’équipe organisatrice des CAF Awards 2022 a revu le processus de sélection pour cette importante catégorie, en raison de l’absence d’une compétition féminine majeure au cours de la période considérée.

Par ailleurs, le but marqué par le Sénégalais Pape Ousmane Sakho a été désigné meilleur but de l’année.

A Rabat, les Africains débattent des interventions onusiennes en Afrique

Le patron de la force onusienne en Centrafrique plaide pour une réflexion sur une nouvelle génération de mission de la paix en Afrique.Les missions de maintien de la paix des Nations-Unies en Afrique doivent-elles opérer une profonde transformation pour s’adapter aux nouveaux défis auxquels elles sont confrontées ? C’est l’une des questions majeures débattues à la 6e conférence annuelle sur la Paix et la Sécurité en Afrique (APSACO) organisée les 20 et 21 juillet à Rabat par le très influent Think tank marocain Policy Center for the New South (Centre des politiques pour un nouveau sud).

« Ces deux dernières, les missions de maintien de la paix ont évolué d’un contexte de règlement pacifique des différends, qui était sous le chapitre 6 de la charte des Nations-Unies à un nouveau contexte qui est celui de l’action militaire, placé sous le chapitre 7 », introduit le Général Sidiki Traoré, Commandant de la Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (Minusca).
selon lui, « l’usage de la force n’est pas systématique ni immédiat.
« On passe par plusieurs étapes avant d’y arriver. Il y a la contrainte, les moyens coercitifs pris contre les belligérants jusqu’à l’usage de la force létale pour le maintien ou le rétablissement de la paix », explique le patron de la force de la Minusca qui se pose la question de savoir si les forces onusiennes peuvent remplir correctement leur mission en respectant l’un des principes fondamentaux du maintien de la paix, à savoir l’impartialité ?
À son avis, « c’est une grande des grandes difficultés que connaissent les missions de maintien de la paix actuellement .
« Il y a aussi des pays contributeurs qui viennent dans des contextes particuliers, avec des cultures différentes, une histoire différente et des relations particulières sur le plan politique avec le pays hôte. C’est encore là une autre source de difficultés et de complexité pour la mission », explique l’officier burkinabé.

A cela, il ajoute les différentes typologies de pays où une intervention de l’Onu est nécessaire. Le Général Traoré identifie deux types de pays. Ceux dont les forces de défense et de sécurité (FDS) ont été défaites et d’autres avec une armée encore fonctionnelle.
Dans le premier cas, « les pays comptent généralement sur les missions onusiennes pour assurer les actions régaliennes et la reconstruction de leurs forces de défense de sécurité.
Dans le deuxième cas où les FDS sont encore en place, c’est moins simple. « Celles-ci considèrent que la présence de la mission est une entrave à leur action, qui amène souvent les missions dans ce contexte à connaitre des atteintes à la libre circulation du personnel des Nations Unies », fait constater le Commandant de la force de la Minusca qui cite l’exemple de l’Unamid (Mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour).  

L’officier supérieur burkinabé n’a pas cité l’exemple du Mali où la Minusma dont le mandat a été renouvelé le 29 juin dernier pour une année supplémentaire, ne dispose plus d’une liberté de mouvement, notamment pour enquêter sur des allégations de violation des droits humains. Les autorités de la transition issue du deuxième coup d’état de mai 2021 après un premier commis neuf mois plus tôt contre Ibrahim Boubacar Keita (IBK) se sont opposées à cette volonté du Conseil de sécurité des nations unies.

Pour lui, les forces onusiennes doivent aussi intégrer « un nouveau contexte » représenté par la présence de « forces bilatérales » à leurs côtés. Cette action est nécessaire dans la mesure où « le modus vivendi » de ces forces bilatérales ne correspond pas au mandat des missions onusiennes. « Comment concilier ces deux présences et continuer à remplir nos missions de la façon la plus professionnelle », interroge-t-il.

Le général Traoré a également mentionné « la présence des groupes armés terroristes » et se demande si la réponse apportée par les forces onusiennes aux actions menées par ces acteurs non étatiques est appropriée. « N’est-il pas temps de commencer à porter une réflexion sur une nouvelle génération de mission de la paix des Nations-Unies, en prenant en compte le contexte actuel que nous traversons ? », questionne le général burkinabé  qui reconnait que « nous avons à faire face à tous ces défis ».

Joueur africain de l’année : Sadio Mané l’emporte haut la main

Après sa toute première consécration aux Caf Awards en 2019, l’international sénégalais continue d’écrire sa légende.Et de deux pour Sadio Mané « honoré de participer à la cérémonie pour la cinquième fois de suite ». La Confédération africaine de football (Caf) lui a décerné, jeudi soir à Rabat (Maroc), le trophée de Joueur africain de l’année qu’il « dédie à la jeunesse du Sénégal ». L’attaquant racé devance son compatriote Édouard Mendy et l’Égyptien Mohamed Salah, son ancien coéquipier à Liverpool (Angleterre).

Tout récemment recruté par le Bayern Munich (Allemagne), dans le cadre d’un transfert estimé à environ 40 millions d’euros, Sadio Mané, sûr de son couronnement, a quitté la tournée d’intersaison aux États-Unis pour recevoir sa récompense des mains de Patrice Motsepe, le président de la Caf.

 « Le match était plié d’avance tant il a réalisé une saison époustouflante en club et en sélection. Il a presque tout réussi. Cette distinction ne pouvait pas lui échapper », explique Sahelinko Cissokho, journaliste sportif à MEDI 1 TV (Maroc).

Avec les Reds, l’enfant de Bambaly, un village reculé du Sud du Sénégal, a gagné les deux coupes domestiques, terminé vice-champion de Premier League et atteint la finale de la Ligue européenne des champions. Au plan individuel, il a inscrit 16 buts en 34 matchs de championnat, 5 en 13 rencontres de C1 et 2 en FA Cup.

Sous les couleurs de son pays, le joueur formé à l’Académie Génération Foot « a été l’un des hommes clés dans la conquête de la première Coupe d’Afrique des nations. Sadio Mané a été décisif dans cette campagne (3 réalisations et 2 passes décisives). Il l’a également été dans les qualifications pour la Coupe du monde Qatar 2022 notamment lors du barrage contre l’Égypte », souligne Franck Simon, consultant sportif pour RFI et Canal+ Afrique.

Une saison aboutie donc qui place sans débat Sadio Mané parmi les meilleurs joueurs du monde en lice pour le Ballon d’Or France Football dont le grandissime favori reste le Français Karim Benzema.

El Hadj Ousseynou Diouf égalé

Sur et en dehors des pelouses, c’était la star de la génération 2002. Celle qui a été la première à disputer une finale de Can (défaite aux tirs au but face au Cameroun), à se qualifier pour un Mondial et d’y atteindre les quarts de finale (élimination par la Turquie).

El Hadj Ousseynou Diouf, au sommet de sa gloire, s’est adjugé le « ballon d’or africain » en 2001 et 2002. Vingt ans plus tard, Sadio Mané marche sur les traces de cet artiste du ballon rond à l’égo surdimensionné en soulevant lui aussi, pour la seconde fois consécutive, ce trophée couru.

« On aime bien El Hadj Diouf, mais Mané est maintenant sans conteste le meilleur footballeur de l’histoire du Sénégal », tranche M. Cissokho même s’il y a encore une marge d’amélioration.

À la Coupe du monde 2018 en Russie, les Lions sont rentrés dès le premier tour. Au Qatar, « le Sénégal peut, veut et doit aller loin. Ça passera inévitablement par de grosses performances de ses cadres que sont notamment Édouard Mendy, Kalidou Koulibaly et Sadio Mané », estime M. Simon. D’ici là, la nouvelle coqueluche du club bavarois doit bien s’intégrer dans un nouveau championnat : « Je ne doute pas de ses capacités à le faire. Après, je ne sais pas si ce sera rapide ou non », affirme cet ex-journaliste de France Football (1991 – 2021).

Caf Awards 2022 : le Sénégal se taille la part du lion

Au total, le pays de la téranga (hospitalité, en langue wolof) a glané cinq récompenses lors de la fête du foot africain organisée jeudi soir à Rabat (Maroc).Une razzia ! 2022 est véritablement l’année du Sénégal. Pour la première fois de son histoire, ce pays ouest-africain, reconnu pour le talent de ses joueurs, est monté sur la plus haute marche du podium à la Coupe d’Afrique des nations de football.

Les Lions, toutes griffes dehors au second tour du tournoi, ont brisé la malédiction au Cameroun grâce notamment à leur métronome Sadio Mané, auteur de 3 buts et 2 passes décisives. Avec Liverpool, l’attaquant polyvalent est maintes fois sorti de sa boîte magique pour faire la différence dans les compétitions domestiques et sur la scène européenne.

Toutes choses qui font que le jury de la 29e édition des Caf Awards, prenant en compte la période allant de septembre 2021 à juin 2022, l’a désigné comme Joueur africain de l’année. D’autres Sénégalais, dont le sélectionneur Aliou Cissé, ont également attiré la lumière sur eux.  

Palmarès des Caf Awards 2022 :

Foot masculin 

Joueur de l’année

Sadio Mané (Sénégal & Bayern Munich)

Joueur interclubs de l’année

Mohamed El Shenawy (Egypte & Al Ahly)

Jeune joueur de l’année

Pape Matar Sarr (Sénégal & Tottenham Hotspur)

Entraîneur de l’année

Aliou Cissé (Sénégal)

Club de l’année

Wydad Athletic Club (Maroc)

Équipe nationale de l’année

Sénégal

But de l’année 

Pape Ousmane Sakho (Sénégal & Simba SC)

Foot féminin

Joueuse de l’année 

Asisat Oshoala (Nigeria & Barcelone)

Joueuse interclubs de l’année 

Evelyn Badu (Ghana & Sekondi Hasaacas Ladies/Alvaldsnes)

Jeune joueuse de l’année

Evelyn Badu (Ghana & Sekondi Hasaacas Ladies/Avaldsnes)

Entraîneur de l’année

Desiree Ellis (Afrique du Sud)

Club de l’année

Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

Équipe nationale de l’année (football féminin)

Le nom du lauréat sera connu le 23 juillet prochain à l’issue de la finale de la Coupe d’Afrique des nations féminine qui se tient actuellement au Maroc.

Economie et alimentaire au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale, la gestion de la sécurité alimentaire au Maroc et la problématique du renchérissement des produits de première nécessité sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la situation de l’économie nationale, telle qu’évoquée par la Banque mondiale dans son dernier rapport rendu public mercredi, écrit que les sécheresses répétitives suivies, comme celles connues ces quatre dernières années, « mettent sérieusement en péril l’économie sur le long terme ».

Face à une telle menace, il n’y a pas d’autres choix que de “revoir en profondeur” et surtout “de manière courageuse” les politiques publiques en matière de gestion des ressources en eau et précisément pour ce qui est de l’utilisation et de la demande, préconise le quotidien.

Les experts de la Banque n’y vont pas par quatre chemins : cela passera inévitablement par des révisions de la valorisation des prix de la ressource, rapporte-t-il.

En des termes plus clairs, les politiques tarifaires de l’eau qui ont été établies il y a des décennies ne peuvent pas continuer d’être appliquées dans un contexte de pénurie et de stress hydrique, précise-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la gestion de la sécurité alimentaire au Maroc, écrit qu’au-delà de la gestion rationnelle du marché, la réorganisation de l’approvisionnement régional, la territorialisation de l’alimentation et toutes les mesures liées au boost de l’entrepreneuriat dans le monde rural, la réussite de la sécurité alimentaire dépend surtout des mesures incitatives qui seront mises en place pour encourager les opérateurs à investir davantage dans le développement et la modernisation des infrastructures de stockage.

Des investissements qui permettront de sécuriser les approvisionnements en recourant à des achats massifs en période de détente sur les cours internationaux, surtout pour les aliments à forte demande, tels que le blé, explique le journal.

Il va sans dire que ces mesures devraient être accompagnées par l’amélioration des conditions de collecte de la récolte nationale et une révision de l’actuel modèle agricole, en optant pour une stratégie plus résiliente, capable de garantir la sécurité alimentaire même pendant les années de vaches maigres, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde la problématique du renchérissement des prix des produits de première nécessité, écrit que le conflit russo-ukrainien “continue de servir d’alibi” à toutes les exagérations de prix pratiquées par les commerçants quelle que soit leur nature, déplorant que “tout augmente de façon anarchique”.

Pour “mettre un terme à ce saccage”, la publication recommande la mise en place d’“une haute agence de régulation, libre, qui ne serait inféodée à aucun parti politique, ni au gouvernement” et “qui garantirait une compétition saine et assurerait la défense des droits des consommateurs”.

Cette agence pourrait dénoncer des situations d’abus et même pratiquer des auto-saisines, rendre des verdicts et sanctionner en cas de dépassements, ajoute-t-il, mettant en garde contre cette hausse excessive face à un gel des salaires et une érosion du pouvoir d’achat des ménages.

« L’Afrique a les moyens de faire face aux défis qui l’assaillent » (Diplomate)

Durant deux jours, la sécurité en Afrique réuni des experts africains et étrangers dans la capitale marocaine.L’Afrique peut se prendre en charge et faire face aux défis de tous genres qui l’assaillent. C’est la conviction de l’ambassadeur Fouad Yazourh, directeur de la Coopération internationale au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Etranger.
« Les défis sécuritaires sont préoccupants, mais le potentiel africain est plus important », a souligné le diplomate marocain qui prenait part à l’ouverture, mercredi 20 juillet, à Rabat, de la 6e conférence annuelle sur la Paix et la Sécurité Afrique  organisée durant deux jours par le Policy Center for the New South, un think tank marocain parmi les plus influents en Afrique.

Selon le haut diplomate marocain , pour faire face à ces défis, « l’Afrique doit profiter de son potentiel, structurer sa politique loin de tout dogmatisme pour construire son avenir ».
« C’est un continent qui a un potentiel agricole, qui peut se nourrir lui-même et qui peut nourrir une bonne partie du monde », rappelle Yazourh, mettant en lumière la jeunesse du continent dont 65% de la population est âgée de moins de 25 ans.
« Seulement, il faut que les politiques suivent cette dynamique. Il faut abandonner le dogmatisme. Il faut abandonner le populisme et les discours qui ne tiennent plus la route et aller vers la construction », prêche-t-il.

Admettant que l’Afrique fait l’objet de convoitise, Fouad Yazourh a cependant précisé que « le Maroc ne cherche pas le leadership pour s’ériger en puissance ». « Il agit avec les pays frères d’une façon structurée, d’une façon solidaire et dans une interaction continue », soutient le diplomate.

Pour le directeur général de la Coopération internationale au ministère des Affaires étrangères, « le Maroc est à l’écoute de l’Afrique ».
« Nous ne comprenons pas notre stabilité ni notre développement en dehors de notre continent d’appartenance. C’est pourquoi nous partageons nos expériences avec toute l’Afrique et nous souhaitons apprendre de l’Afrique toute expérience heureuse et l’intégrer dans notre politique », ajoute-t-il.

« Il est temps pour l’Afrique de récolter les fruits de ses innombrables potentialités » (Bourita)

« Il est temps pour l’Afrique de récolter les fruits de ses innombrables potentialités et de sa jeunesse dynamique, et de jouer son rôle central et naturel sur la scène internationale et dans les évolutions majeures qui s’opèrent au niveau mondial », a insisté le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Hicham Alaoui, envoyé spécial — Dans une allocution à l’ouverture de ce Sommet, organisé en partenariat avec le « Corporate Council on Africa » (CCA), autour du thème « construire ensemble l’avenir », le ministre marocain a souligné la nécessité d’œuvrer ensemble pour construire une économie africaine tournée vers l’avenir, qui tire sa force de son intégration dans le système commercial mondial et les chaînes de valeur internationales.

 « Une économie saine et solide qui accorde la priorité à l’industrialisation, à l’emploi et à la création de valeur, afin d’assurer à notre Continent la place qui lui échoit sur la carte de l’économie mondiale », a-t-il enchaîné, ajoutant que cela passe par deux conditions : d’une part, les pays africains sont appelés à mener des réformes économiques nécessaires pour créer un climat d’affaires approprié alors que le secteur privé doit jouer son rôle national, et d’autre part, la mobilisation des partenaires internationaux de l’Afrique pour accompagner les programmes de développement mis en place par les pays du Continent.

Le succès des partenariats de l’Afrique avec les acteurs internationaux ne se mesure pas à travers le nombre des programmes et des réunions, mais à travers le nombre de projets concrets qui en découlent et leur impact réel sur les processus de développement des pays du Continent, a fait observer le ministre.

M. Bourita a, en outre, mis l’accent sur la nécessité d’accorder une importance particulière au financement des petites et très petites entreprises, suggérant, dans ce sens, la mise en place d’un mécanisme de suivi de la mise en œuvre des projets issus du partenariat, et l’instauration de facilités d’accès aux financements.

Et de conclure que les relations afro-américaines disposent actuellement de toutes les perspectives et potentialités à même de leur permettre d’apporter une contribution qualitative à l’essor commun du Continent africain, exprimant son espoir de voir cette réunion constituer « un tournant majeur » dans le processus du partenariat afro-américain dans le domaine des affaires, du commerce et de l’investissement.

Washington réitère son engagement à promouvoir une croissance « inclusive et durable » en Afrique

La vice-présidente des États-Unis, Mme Kamala Harris, a mis en avant, mercredi à Marrakech, l’engagement de son pays à contribuer à la promotion d’une croissance économique « inclusive et durable » en Afrique.Hicham Alaoui, envoyé spécial — « Depuis octobre dernier, les États-Unis ont promis plus de 7 milliards de dollars d’aide humanitaire et de sécurité alimentaire à l’Afrique, avec pour objectif de promouvoir une croissance économique inclusive et durable, développer les flux de capitaux et promouvoir l’esprit d’entreprenariat et d’innovation, à travers le continent », a-t-elle souligné dans un message vidéo diffusé lors de l’ouverture des travaux de la 14è édition du Sommet des affaires USA-Afrique.

Elle a, par ailleurs, rappelé que l’Afrique est le continent qui connaît la croissance la plus rapide au monde, notant à cet effet, que d’ici 2030, le continent comptera 1,7 milliard d’habitants, soit 1,5% de la population mondiale.

« Le continent est de plus en plus jeune et connecté et la demande en matière d’alimentation, de soins de santé, d’éducation, de technologie et d’infrastructures ne fait que s’accroître » a-t-elle fait savoir.

Elle a, à cet effet, assuré que l’administration Biden-Harris s’engage à œuvrer avec le continent pour faire face à toutes ces problématiques, notamment dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA).

S’attardant sur la question de l’insécurité alimentaire, la responsable américaine a exprimé la volonté des États-Unis d’augmenter en urgence la production et les exportations alimentaires au sein de l’Afrique, un défi qui s’est aggravé, selon elle, après la guerre en Ukraine.

Elle s’est également dite heureuse de voir les progrès réalisés en matière d’implémentation de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), exprimant, à cet effet, la volonté de son pays de collaborer avec l’organisation pour pouvoir assurer son succès.

Et de soutenir que les États-Unis s’engagent à mettre en place tous les outils et dispositions nécessaires, y compris le développement du financement, l’assistance technique ou encore le soutien aux réformes juridiques et réglementaires, dans l’optique d’aider l’ensemble des partenaires africains à prospérer et à aller de l’avant.

Par ailleurs, la vice-présidente a annoncé la tenue d’un sommet entre les États-Unis et plusieurs dizaines de pays africains en décembre à Washington, pour discuter de défis allant de la sécurité alimentaire au changement climatique.

Ce sommet, prévu du 13 au 15 décembre, a-t-elle poursuivi, illustrera clairement l’engagement durable des États-Unis envers l’Afrique et soulignera l’importance des relations entre les États-Unis et l’Afrique ainsi qu’une coopération accrue sur des priorités mondiales communes.

Placé sous le sous le thème « construire ensemble l’avenir », le 14è Sommet des affaires USA-Afrique qui se poursuit jusqu’au 22 juillet, en partenariat avec le « Corporate Council on Africa » (CCA), connait la participation notamment, d’une importante délégation gouvernementale américaine, des ministres africains et des décideurs des plus grandes multinationales américaines et des milieux d’affaires africains.

ce Sommet constitue une opportunité de consolider le positionnement stratégique du Maroc, seul pays africain ayant conclu un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, en tant que hub pour l’Afrique et partenaire économique de référence pour les USA.

Au programme de ce Sommet, qui se poursuivra jusqu’au 22 juillet, figurent des dialogues de haut niveau, des sessions plénières, de panels, de tables rondes et de side-events autour des priorités du Continent en matière de sécurité alimentaire, de santé, d’agriculture, de transition énergétique, de nouvelles technologies, d’infrastructures et d’intégration des écosystèmes industriels.

Marrakech nouveau souffle du business Afrique-USA

Les yeux sont rivés ce mercredi sur Marrakech, une ville attractive et de rayonnement mondial, qui abrite la 14ème édition du Sommet des affaires USA- Afrique, sous le thème « construire ensemble l’avenir ».Hicham Alaoui, envoyé spécial — 

Ce rendez-vous n’est pas comme les autres. Et pour cause, il réunit le gotha économique américain et africain, des ministres africains et des décideurs des plus grandes multinationales américaines et des milieux d’affaires africains.

Cet conclave tenu en présentiel intervient après près de deux ans de disette événementielle à cause de la pandémie du Covid-19. C’est une occasion propice pour établir des partenariats d’affaires tripartites USA-Maroc-Afrique orientés vers l’avenir, et une opportunité de consolider le positionnement stratégique du Maroc, seul pays africain ayant conclu un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, en tant que hub pour l’Afrique et partenaire économique de référence pour les USA.

S’exprimant à l’ouverture de ce Sommet, organisé par le « Corporate Council on Africa » (CCA), Alice Albright, présidente du Millennium Challenge Corporation (MCC) a planté le décor. « ce Sommet des affaires se veut une occasion idoine pour établir de nouveaux partenariats, explorer de nouvelles opportunités et de collaborer davantage avec les partenaires africains », notant que le MCC veille à créer un « partenariat à long terme » avec ceux-ci à même de relever les défis actuels.

Selon elle, ce Sommet illustre clairement l’engagement durable des Etats-Unis envers ses partenaires africains, relevant que cet engagement sera basé sur les principes de respect mutuel et d’intérêts et de valeurs partagés avec pour objectif de renforcer les relations économiques entre les deux parties.

Elle a également mis en avant les opportunités de croissance économique en Afrique, un Continent qui connaît la croissance la plus rapide au monde, avant de mettre en avant l’intérêt grandiose de participer à ce rassemblement de dirigeants des secteurs public et privé.

De son côté, le Président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), M. Chakib Alj, a affirmé que les entreprises privées, avec le secteur public ont un rôle essentiel à jouer dans la résolution des plus grands défis de l’Afrique, liés notamment à l’énergie, à la sécurité alimentaire, à l’éducation, à la transformation numérique et à la santé, notant que les entreprises marocaines sont prêtes à travailler main dans la main avec des partenaires américains et africains afin d’accélérer cette dynamique.

Il a, en outre, indiqué que l’Afrique dispose d’abondantes ressources renouvelables, telles que l’hydroélectricité, l’éolien et le solaire, qui constituent une énorme opportunité à saisir et qui peuvent être transformées en une énergie très compétitive et verte pour couvrir les besoins du Continent mais aussi pour être exportées.

Et d’enchainer que le continent africain dispose d’un potentiel énorme de ressources naturelles avec une grande capacité de transformation locale, ajoutant que ces atouts rendent l’Afrique non seulement très compétitive, mais aussi le Continent de l’avenir, surtout si l’on tient compte de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine, qui offre un accès immédiat à un marché de 1,2 milliard de consommateurs.

Pour sa part, la vice-présidente des États-Unis, Mme Kamala Harris, a mis en avant l’engagement de son pays à contribuer à la promotion d’une croissance économique « inclusive et durable » en Afrique.

« Depuis octobre dernier, les États-Unis ont promis plus de 7 milliards de dollars d’aide humanitaire et de sécurité alimentaire à l’Afrique, avec pour objectif de promouvoir une croissance économique inclusive et durable, développer les flux de capitaux et promouvoir l’esprit d’entreprenariat et d’innovation, à travers le continent », a-t-elle souligné dans un message vidéo.

Elle a, par ailleurs, rappelé que l’Afrique est le continent qui connaît la croissance la plus rapide au monde, notant à cet effet, que d’ici 2030, le continent comptera 1,7 milliard d’habitants, soit 1,5% de la population mondiale.

« Le continent est de plus en plus jeune et connecté et la demande en matière d’alimentation, de soins de santé, d’éducation, de technologie et d’infrastructures ne fait que s’accroître » a-t-elle fait savoir.

Elle a, à cet effet, assuré que l’administration Biden-Harris s’engage à œuvrer avec le continent pour faire face à toutes ces problématiques, notamment dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA).

La cérémonie d’ouverture de ce Sommet a été marquée par la participation du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ainsi que du Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina.

Au programme de ce Sommet, qui se poursuivra jusqu’au 22 juillet, figurent des dialogues de haut niveau, des sessions plénières, de panels, de tables rondes et de side-events autour des priorités du Continent en matière de sécurité alimentaire, de santé, d’agriculture, de transition énergétique, de nouvelles technologies, d’infrastructures et d’intégration des écosystèmes industriels.

La BAD et le Maroc liés par un partenariat « historique » (Adesina)

Le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), M. Akinwumi Adesina, a fait savoir que le Maroc et cette institution financière panafricaine sont liés par un partenariat « historique » depuis plus d’un demi-siècle, avec plus de 170 opérations financées dans le Royaume, pour plus de 12 milliards de dollars.M. Adesina, qui s’exprimait à l’ouverture, mardi à Marrakech, des travaux de l’assemblée générale des actionnaires d’Africa50, a rappelé que le Maroc a été l’un des premiers pays à soutenir la création d’Africa50 (….) et qui abrite son siège, notant que le Royaume se veut aussi un actionnaire majeur à double titre : à travers la participation de l’Etat et celle de la banque centrale dans le capital d’Africa50.

Dans ce sillage, il a réitéré son plein engagement à renforcer davantage cette collaboration entre les deux parties.

Le patron de la BAD a également salué la cohérence du plan de développement du Maroc et la résilience de son économie, qui a démontré sa capacité à réussir la sortie de crise liée à la Covid-19.

« Je salue les autorités marocaines pour la cohérence de leur plan de développement et la résilience de l’économie. Le Maroc a démontré sa capacité à réussir la sortie de crise Covid-19, grâce au dynamisme de son gouvernement, le courage de sa population et à la force de son secteur privé », a-t-il dit.

M. Adesina également Président du Conseil d’administration d’Africa50, a, dans ce sens, estimé que le Maroc est « un modèle » en Afrique sur de nombreuses questions importantes, telles que la généralisation de la protection sociale, l’intégration régionale, les innovations agricoles, la transformation digitale et aussi sur la question cruciale de la transition climatique.

Dans ce sens, il a rappelé que le Royaume abrite notamment, le complexe solaire auquel appartient la Centrale « Noor Ouarzazate », la plus grande centrale d’énergie solaire concentrée au monde, qui a été financée par la Banque Africaine de Développement.

Le Maroc est aussi un important hub financier, avec « Casablanca Finance City », qui a facilité l’installation d’Africa50, ainsi qu’avec les grands groupes bancaires du Royaume qui investissent dans plusieurs pays d’Afrique, a-t-il ajouté.

Placée sous le thème « Une reprise accélérée et résiliente », l’assemblée générale des actionnaires d’Africa50 a réuni plusieurs ministres des Finances africains et d’autres responsables gouvernementaux, ainsi que des dirigeants d’institutions, des diplomates et des chefs d’entreprises du Maroc, d’Afrique et d’ailleurs.

Africa50 est une plateforme d’investissement créée par les chefs d’États africains et la BAD, dont le mandat est de développer et d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact en termes de développement, à travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs.

Rabat : Le chef d’état-major des forces de défense israéliennes s’entretient avec des responsables marocains

Le ministre délégué chargé de l’administration de la défense nationale, Abdelatif Loudiyi a reçu, mardi à Rabat, le Général de Corps d’Armée Aviv Kohavi, Chef d’Etat-Major des Forces de Défense israéliennes, en visite de travail au Maroc, à la tête d’une importante délégation.Cette visite vient consolider la coopération bilatérale engagée par la signature de l’accord tripartite Maroc-USA-Israël, le 22 décembre 2020, suivie par la signature, le 24 novembre 2021, du Mémorandum d’entente dans le domaine de la coopération de défense par le ministre de la défense israélien et le ministre délégué chargé de l’ADN, indique un communiqué de l’État-major général des Forces Armées Royales (FAR).

M. Loudyi a mis en exergue l’engagement constant en matière de gestion des défis sécuritaires, de la crise migratoire, de la pandémie du Covid-19 et de déploiement de nombreuses initiatives en faveur du rapprochement des peuples pour servir les objectifs de paix et de stabilité au Moyen-Orient, poursuit la même source.

Dans ce sillage, Le Chef d’Etat-Major des Forces de Défense Israéliennes a saisi cette occasion pour saluer le rôle important joué par le Maroc en tant qu’acteur de stabilité et de paix en faveur du continent africain et au Moyen-Orient.

Dans le volet de la défense et dans la perspective d’instauration des bases de notre industrie de défense, M. Loudyi a affirmé l’intérêt à monter conjointement des projets industriels de défense au Maroc, souligne le communiqué.

Tout en se félicitant de la qualité et du dynamisme caractérisant la coopération militaire bilatérale, les deux responsables ont réitéré leur ambition et leur volonté communes de consolider ces relations pour servir les objectifs de paix et de stabilité de notre région.

Dans la même journée, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a reçu, le Général de Corps d’Armée Aviv Kohavi, Chef d’Etat-Major des Forces de Défense israéliennes.

Au cours de leurs discussions, les deux responsables militaires ont exprimé leur satisfaction du niveau atteint par les relations maroco-israéliennes, concrétisée par l’échange d’expériences et d’expertise et la participation à des exercices d’entraînements communs notamment, la participation récente de l’armée israélienne à l’exercice militaire multilatéral African Lion 2022, organisé par le Maroc et les USA.

Cette visite traduisant l’excellente coopération militaire maroco-israélienne, a par ailleurs permis d’examiner les opportunités de développer davantage les axes de cette coopération portant principalement sur la formation, le transfert de technologie ainsi que sur le partage d’expériences et d’expertises entre les FAR et les Forces armées israéliennes, conclut la même source.

Drame de Melilla : 33 migrants condamnés à 11 mois de prison ferme par le tribunal de Nador

Le tribunal de première instance de Nador (nord-est du Maroc) a condamné, mardi, 33 migrants ayant pris d’assaut la clôture séparant les villes de Nador et de Melilla et attaqué les éléments des forces de l’ordre, à 11 mois de prison ferme.Ce premier groupe d’assaillants a également été condamné à des amendes allant de 500 à 3.500 dirhams (1 euro = 10,2 DH).

Ces migrants, en situation irrégulière au Maroc, majoritairement des Soudanais , ont été poursuivis condamnés pour « entrée illégale sur le sol marocain», «violence contre agents de la force publique», «attroupement armé», «refus d’obtempérer» et «participation à une bande criminelle en vue d’organiser et faciliter l’immigration clandestine à l’étranger».

Un deuxième groupe de migrants, au nombre de 28, poursuivis, en plus des chefs d’accusation précités, pour « incendie volontaire» et «séquestration» attend d’être fixé sur son sort par la Cour d’appel de Nador.

Vendredi 24 juin dernier, ils étaient plus d’un millier de migrants clandestins à tenter de forcer le passage dans le préside de Melilia, entraînant la mort de 23 d’entre eux dans plusieurs bousculades. Certains n’ont pas hésité à s’en prendre aux forces de l’ordre, en blessant près de 140 agents. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) s’est par conséquent portée partie civile.

Les conclusions préliminaires de la mission d’information du Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH), ont fait état du décès de 23 personnes lors de cet assaut, dont cinq sont arrivées décédées à l’hôpital. Le nombre de blessés est de 217, dont 77 parmi les migrants et 140 parmi les forces publiques.

Les décès enregistrés ont été causés par asphyxie mécanique sur suffocation provoquée par la bousculade et l’agglutination du nombre important de victimes dans un espace hermétiquement clos (catastrophe de masse), avec mouvement de foule en panique. L’autopsie demeure la seule voie à même de vérifier avec précision les causes de décès dans chaque cas.

La commission n’a pu déterminer si l’origine des blessures de certains migrants qu’il a visités provenait des chutes et des bousculades ou de blessures résultant d’un recours disproportionné de la force, relève le rapport du CNDH.

Les affrontements, qui constituent, d’après le CNDH, un précédent « inédit » au niveau des tentatives visant à franchir la clôture séparant Nador et Melilia ont été caractérisés par une violence aigue simultanément perpétrée par un très grand nombre de migrants (estimés à environ 2000 personnes) armés de bâtons, de pierres et d’armes tranchantes.

La Commission déplore l’atteinte grave portée par certains des migrants à l’intégrité physique de certains des membres des forces de l’ordre qui ont été séquestrés et dont les équipements ont été saisis.

Le Conseil regrette que ces affrontements « douloureux » et « regrettables » aient été accompagnés par la dissémination de fake news, de fausses images et de publications mensongères sur les réseaux sociaux.  Cela a eu pour effet de créer une profonde confusion auprès de l’opinion publique nationale et internationale au sujet des allégations liées à l’utilisation des balles réelles et aux insuffisances des soins médicaux.

L’Agence MIGA émet une garantie pour couvrir des prêts de 570 millions d’euros au profit de l’OCP

L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), organe du groupe de la Banque Mondiale, a émis une garantie au Crédit Agricole Corporate and Investment Bank (France) et à BNP Paribas (France) visant à couvrir des prêts d’un montant maximal de 570 millions d’euros au profit du groupe OCP.La garantie s’étend à dix ans et couvre le risque de non-respect des obligations financières souveraines d’une entreprise d’Etat. Le Groupe OCP s’appuiera sur ces fonds pour financer la construction d’un nouveau campus de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) à Rabat, dont la première phase a été lancée en octobre 2021. Deux nouvelles phases seront achevées d’ici 2024, précise mardi le groupe OCP dans un communiqué.

Cette opération est une première dans le secteur de l’éducation au Maroc et en Afrique. Elle vient confirmer la solidité de la stratégie financière de l’UM6P et témoigne de la crédibilité de l’approche du groupe en matière d’économie de la connaissance et de choix environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), ajoute la même source.

Le nouveau campus offrira une formation de haut niveau à près de 2000 étudiants dans les domaines de l’économie, de la gouvernance, des sciences politiques, des relations internationales, des sciences comportementales et sociales, de l’hôtellerie et de la gestion.

En outre, le campus abritera une nouvelle faculté de gouvernance et accueillera la première école et incubateur d’entreprises pour l’intelligence artificielle au Maroc.

L’installation disposera également de centres multisports, de laboratoires d’apprentissage numérique, d’un centre de langues, d’une bibliothèque et d’une offre hôtelière permettant d’accueillir des invités universitaires et de former des étudiants de la School of Hospitality Business and Management.

Avec le soutien de MIGA, le groupe OCP s’est engagé à poursuivre ses progrès vers les certifications de bâtiments écologiques via le programme de certification LEED du U.S. Green Building Council pour bon nombre de ses installations dans le campus de Rabat. De plus, le nouveau campus de Rabat permettra l’ajout de structures hydrauliques visant à protéger la structure contre le risque d’inondation, ainsi que l’enfouissement d’une ligne électrique de 60 kilo-volts ou encore la réhabilitation d’une sous-station associée.

MIGA a été créée en 1988 en tant qu’organe du groupe de la Banque mondiale visant à promouvoir l’investissement direct étranger dans les économies émergentes en aidant à atténuer les risques de restrictions sur la conversion et le transfert de devises, de rupture de contrat par les gouvernements, d’expropriation, de troubles civils et de guerre, ainsi qu’à offrir un rehaussement de crédit aux investisseurs et aux établissement de crédit.

Depuis sa création, MIGA a émis plus de 65 milliards de dollars de garanties dans près de 120 pays en développement.

CAN-féminine 2022 : Le Maroc qualifié pour la finale

La sélection féminine marocaine de football s’est qualifiée pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2022) en battant son homologue du Nigeria après la séance fatidique des tirs au but (5-4), lundi à Rabat.

Devant un public très nombreux, les Lionnes de l’Atlas ont dominé toutes les étapes de ce match profitant de l’expulsion de deux joueuses du Nigeria.

L’ouverture du score est intervenue par Yasmin Mrabet contre son camp à la 62e minute, avant que Sanaâ Mssoudy ne réplique à la 66e minute avec le but de l’égalisation.

Les Marocaines affronteront l’Afrique du Sud en finale samedi prochain.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Le rôle du Maroc dans la médiation pour l’ouverture 24/7 du poste-frontière Allenby/Roi Hussein et le nouveau cadre juridique des investissements sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit que le Maroc vient de se distinguer en obtenant la réouverture du très stratégique point de passage du pont Allenby reliant la Cisjordanie et la Jordanie, ajoutant que ce poste-frontière qui se situe à une cinquantaine de kilomètres d’Amman et de son aéroport international, permettait aux Palestiniens de Palestine et du monde, de maintenir leurs contacts et échanges à minima.

“Et c’est justement pour lever ce blocus sanitaire devenu sécuritaire que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a décidé d’intervenir, en partenariat avec les autorités américaines, pour inciter Amman et Tel Aviv à acter la réouverture du pont d’Allenby”, poursuit l’auteur de l’article, notant que celle-ci se fera certainement dans les prochains jours, de façon permanente 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, comme l’a laissé entendre la ministre israélienne du Transport et de la Sécurité routière, Merav Michaeli.

Par cette action humaine concrète qui vient s’ajouter à une multitude d’autres actions initiées par le Royaume en faveur de la Palestine, le Maroc réaffirme son rôle de «faiseur de paix» qu’il s’est engagé à consolider à la faveur de la reprise de ses relations diplomatiques avec Israël, en vue de préserver la paix, la cohésion et les échanges vertueux entre les peuples, souligne-t-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le nouveau cadre juridique qui va régir les investissements offre l’occasion idéale au Maroc pour donner corps véritablement à un ensemble d’orientations qui font la nouvelle vision en matière économique, sociale et même sociétale.

Cette charte sera l’occasion d’installer de manière forte et définitive un acteur majeur dans le développement, à savoir les Régions, note le quotidien, soutenant que la finalité de la future charte sera certainement différente des anciens textes sur la nature, la teneur et la géographie de ces investissements.

Si le texte est élaboré forcément au niveau d’instances centrales, le législateur, pourrait en profiter pour donner une grande marge de manœuvre aux acteurs territoriaux en leur donnant la latitude d’imaginer, de concevoir et de déployer des dispositifs complémentaires et surtout plus adaptés à leur réalité du terrain, estime-t-il.

La même publication rapporte que la 14ème édition de l’US-Africa Business Summit, se tiendra, du 19 au 22 juillet à Marrakech, à l’initiative du « Corporate Council on Africa » (CCA), sous le thème « construire ensemble l’avenir », annonce le ministère de l’Industrie et du Commerce.

Ce Sommet représente une opportunité de consolider le positionnement stratégique du Maroc, seul pays africain ayant conclu un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, en tant que hub pour l’Afrique et partenaire économique de référence pour les Etats-Unis, indique le ministère dans un communiqué, cité par la publication.

Santé et investissement au menu des hebdomadaires marocains

Les réformes du système de santé, le nouvel arsenal juridique et légal régissant l’investissement et la situation épidémiologique sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine.+La Vie Éco+ écrit que l’une des difficultés majeures de réformes du système de santé et le nouvel arsenal juridique et légal régissant l’investissement réside dans la capacité à maintenir longtemps un cap, une cadence et avoir un cadre propice à la continuité des politiques publiques.

“C’est probablement pour cette raison que pour les deux réformes sur la santé et l’investissement, le format choisi est celui de la loi-cadre que certains juristes appellent aussi loi d’orientation”, relève la publication, soutenant que son contenu est général et pose les principes fondamentaux d’une réforme ou d’une politique.

Ce format est connu aussi pour être le plus adapté quand il s’agit de chantiers s’étalant dans le temps, car il permet tout simplement de verrouiller une politique publique sur un cap et de la déconnecter du changement de couleurs des gouvernements, explique le journal.

En donnant ses directives pour une telle option, le Roi Mohammed VI envoie en fait un message clair à l’ensemble de la classe politique: les réformes de la santé, de l’investissement ou encore de l’éducation doivent impérativement être conduites dans une logique de constance et de continuité, indépendamment du temps partisan et électoral, conclut-il.

Sous le titre “Covid, ce n’est pas fini!”, +Finance News Hebdo+ écrit que le Maroc n’est pas épargné par le rebond épidémique, avec plus de 3.000 cas quotidiens observés régulièrement en juin dernier, et des pics atteints respectivement le 28 juin (4.009) et le 30 juin (4.003).

La tendance n’a pas faibli en ce mois de juillet, constate l’hebdomadaire, notant que la petite accalmie observée dimanche, lundi et mardi, avec au total 1.981 contaminations, ne traduit pas en réalité la vérité sur les chiffres des infections, au regard notamment de la faiblesse relative des tests réalisés durant ces trois jours (10.036).

Et avec la fête d’Al-Adha qui a favorisé les déplacements des populations et les interactions sociales, “il faudra forcément s’attendre à une nouvelle vague de contaminations qui va maintenir le Maroc au niveau rouge de circulation virale”, prévient l’hebdomadaire.

“C’est pourquoi les autorités appellent à la vigilance, et surtout au respect de ces fameux gestes barrières”, signale-t-il.

Emirats : Le président Mohammed ben Zayed entend consolider les principes de la politique étrangère du pays

Le président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed al-Nahyane a prononcé, mercredi, un discours qui constitue une feuille de route du pays aux niveaux politique, économique et social.Dans ce discours, diffusé sur les chaines de télévisions et radios locales, le président émirati a tracé les contours de la politique des Emirats arabes unis qui est fondée sur les valeurs de la paix, de coexistence pacifique et de respect mutuel.

« Nous tendons la main de l’amitié à tous les pays qui partagent nos valeurs de coexistence pacifique et de respect mutuel, et ce en vue de parvenir au progrès et à la prospérité ».

Selon lui, les Émirats arabes unis continueront de « défendre la paix et la stabilité dans notre région et dans le reste du monde, en soutenant les autres et en prônant la sagesse et la coopération pour le bien de l’humanité. Nous poursuivrons notre travail pour renforcer la coopération et permettre un dialogue positif et respectueux entre les pays afin de parvenir à la stabilité et à la prospérité pour tous ».

Il a rappelé que depuis leur création, « les Émirats arabes unis ont noué des relations solides avec des pays du monde entier, fondées sur des bases solides d’ouverture et de coopération constructive. Cela a valu à notre pays une réputation régionale et internationale, grâce aux efforts de nos jeunes hommes et femmes, dont nous sommes très fiers ».

Le président émirati s’est également engagé à établir des « partenariats stratégiques » avec divers pays au cours de la prochaine étape. « Poursuivant l’approche de Cheikh Zayed, nous travaillerons à renforcer notre rôle parmi les principaux pays du monde en fournissant une aide humanitaire et en continuant à tendre la main aux communautés dans le besoin à travers le monde, sans distinction de religion ou de race », a-t-il promis.

Au volet de l’énergie, le président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, a déclaré mercredi que son pays restera un fournisseur « fiable » d’énergie, au moment où le marché du pétrole reste tendu.

« Nous continuerons également à consolider la position de notre pays en tant que fournisseur d’énergie fiable et à soutenir la sécurité énergétique mondiale en tant que moteur fondamental de la croissance et du développement économiques mondiaux », a-t-il affirmé.

Le président émirati a qualifié les énergies de « colonne vertébrale de la croissance et du développement économiques ». Les cours du brut se sont envolés en raison de la guerre en Ukraine menée depuis février par la Russie, alimentant une inflation galopante à travers le monde.

Au registre interne, le chef de l’Etat émirati a affirmé que le peuple est au cœur des priorités du pays, soutant que la tranquillité et la prospérité du citoyen sont au centre de tous les plans de développement.

« Notre responsabilité est d’assurer un avenir radieux aux générations actuelles et futures », a-t-il encore insisté.

Incendies, santé et investissement au menu des quotidiens marocains

Les incendies dans le Nord du Maroc, la réforme de la santé et le projet de Charte de l’investissement sont les principaux sujets traités par les quotidiens de ce vendredi.D’importants moyens sont déployés dans le nord du royaume pour lutter contre les feux de forêt qui se sont déclenchés ces derniers jours.

+Al Akhbar+ rapporte que de gros moyens sont déployés pour mettre fin aux feux de forêt qui se sont déclarés dans le Nord du royaume, précisément près de Ouezzane et Laksar Lakbir. Depuis ce mercredi, les équipes de lutte contre ces incendies sont en effet à pied d’œuvre pour les maîtriser et éviter qu’ils ne provoquent des dégâts plus lourds.

Selon la publication, d’importants moyens, y compris des canadairs, sont actuellement déployés sur place pour maîtriser les incendies en question. Déjà, on recense de grandes superficies calcinées au beau milieu du domaine forestier de la région. Les services de secours et de lutte contre ces incendies sont même engagés dans une course contre la montre après que les feux se sont rapprochés de zones habitées.

D’après les sources du journal, les efforts se concentrent principalement au niveau de la forêt de Jbel Amziz qui se trouve à proximité d’un douar et proche du centre Moqrisset, une ville de la province d’Ouezzane. Là-bas, pas moins de quatre canadairs ont été déployés pour lutter contre les feux, en plus d’équipes appartenant à différents corps comme la gendarmerie, la protection civile, et même les services en charge des travaux publics. Parallèlement, une opération d’évacuation des populations se trouvant dans les zones les plus risquées a été déclenchée, les craintes étant réelles quant à une rapide propagation des flammes en raison de la canicule et des vents forts.

Par ailleurs, des acteurs de la société civile se sont déjà manifestés pour appeler à l’ouverture d’une enquête sur l’origine de ces incendies. Comme le rapporte la publication, ces acteurs relèvent certaines coïncidences qui méritent d’être éclaircies. La première concerne le déclenchement de ces incendies. Ainsi, durant les derniers jours, d’autres incendies suspects avaient été constatés près de Tanger.

De même, la période coïncide avec Aid Al-Adha, la canicule et les vents forts dans la région. En d’autres termes, ces feux n’auraient pas trouvé meilleur contexte pour démarrer, puis se propager rapidement. C’est ce qui motive l’appel à une enquête judiciaire sur la situation afin de lever le voile sur les circonstances réelles du déclenchement de ces incendies.

Pour sa part, +L’Opinion+ écrit que le Conseil des ministres est venu avec un lot de mesures réformatrices, visant à accélérer le travail de l’Exécutif, notant que la majorité gouvernementale devra faire preuve de célérité dans la mise en œuvre de certains chantiers, notamment celui de la réforme du système de Santé.

Une réforme dont l’efficacité reposera principalement sur la qualité de la planification spatiale du système de soins, la souveraineté médicale en matière de médicaments et des produits de santé et, in fine, le niveau des ressources humaines du secteur, soutient le journal.

Le gouvernement est également attendu sur la question des investissements, qui est la pierre angulaire de son programme quinquennal, souligne-t-il, ajoutant que les départements de tutelle doivent mettre en place les conditions de réussite la charte de l’Investissement, en déclarant la guerre contre les mauvaises pratiques bureaucratiques et en donnant plus de chance aux petits investisseurs, notamment en dégivrant les banquises bancaires.

+L’Économiste+ relève que deux grands textes fondateurs viennent de franchir le cap du Conseil des ministres: la réforme de la santé et le projet de Charte de l’investissement, relevant que leur adoption est un signal fort pour deux chantiers qui s’annoncent inédits et qui s’invitent aujourd’hui par la grande porte à l’aune de la crise.

« Aujourd’hui, avec la réforme, le système de santé doit confirmer sa capacité à engager un choc de transformation à la hauteur du défi de la généralisation de la protection sociale: prestations médicales de qualité, valorisation des ressources humaines, révision de la politique des médicaments », relève le quotidien.

L’autre vitrine qui sera scrutée est celle de la Charte de l’investissement, ajoute-t-il, soutenant que ce pilier stratégique de l’économie et de la croissance aura besoin d’une orchestration de toutes les compétences possibles, publiques et privées, et restaurer la confiance.

Scènes du Haj: voici comment l’Arabie saoudite sert les pèlerins

Ahmadou El Hassan, envoyé d’APA — La scène avait l’air majestueuse, lorsque nous avons escaladé la chaîne d’hôtels Abraj Al Bait, près de la Mosquée Al-Haram, et lorsque nous avons atteint « l’horloge de la Mecque » à plus de 600 mètres d’altitude, La Mecque s’étendait à l’horizon avec tout son prestige et son éclat.

Les quartiers et les maisons de La Mecque incarnent la diversité du monde islamique, imprègnent les récifs montagneux, poussent sur des rochers noirs et ses habitants célèbrent leurs pèlerins.

Près d’un million de musulmans ont fait le pèlerinage cette année. Ils peignaient en blanc les rues de La Mecque en se dirigeant vers la Mosquée Al-Haram, point de lumière qui saisit le cœur de tous les musulmans du monde.

Les pèlerins sont revenus à La Mecque après deux ans d’absence, suite à la pandémie de Covid-19. Le changement a été important dans les infrastructures, la gestion et les services ; Les Saoudiens ont profité du temps de la pandémie pour travailler, comme l’a confirmé un responsable du ministère du Hajj. »Notre objectif est que le Haj soit plus confortable et plus sûr », a-t-il dit.

Services pour pèlerins

Le plus grand changement dans le service des pèlerins s’est produit au niveau des équipes qui veillent sur le bon déroulement du haj. Les équipes sont constituées de jeunes saoudiens et la présence des filles saoudiennes était remarquable, dans les différentes étapes de gestion du processus du Hajj.

Ils orientent et conseillent dans toutes les langues du monde, et accompagnent les délégations dans les moments difficiles et les températures élevées, qui caractérisent La Mecque en ces temps d’été.

Un journaliste égyptien qui travaille dans le Golfe depuis 15 ans, raconte qu’il y a quelques années, il était rare que l’escorte soit saoudienne, mais de nationalités arabe et islamique. Cette année, toutes les escortes sont de jeunes Saoudiens, dont la plupart sont diplômés en communication.

A Jabal al-Rahma (mont magnanime), la température a dépassé les 40 degrés, alors que notre escorte voilée se tenait debout sous le soleil pour faciliter nos tournages de pèlerins sur la montagne. Elle a refusé toutes les facilités et aides offertes en pareille circonstance aux femmes.

Le nombre de jeunes volontaires saoudiens au service des pèlerins cette année a approché les trois mille, grâce au programme « Be Helping » lancé par le ministère saoudien du Hajj, pour bénéficier des efforts des volontaires et assurer la qualité du service des pèlerins.

Dans un communiqué, le ministère a indiqué que les volontaires ont suivi une formation, avant d’être répartis sur de nombreuses tâches, notamment « l’accueil », « les services de santé et d’ambulance », « l’abreuvement et l’accompagnement », « la traduction et l’orientation », « l’aide aux personnes âgées », « la réduction du gaspillage alimentaire et gestion des surplus alimentaires » et « accompagnement et soutien administratif ».

Le nombre de pèlerins venant de l’extérieur de l’Arabie saoudite était de 780 000. Le ministère saoudien du Hajj et de la Omra a publié 13 guides pour orienter les pèlerins lors de l’accomplissement de rituels, rédigés en 14 langues internationales.

D’autre part, il y avait 300 pèlerins ayant des besoins spéciaux, dans le cadre d’une initiative lancée par le ministère saoudien du Hajj, au profit des personnes en situation de handicap de toutes les régions du Royaume, une nouveauté dans le Haj de cette année.

Relever le défi

Les rituels du Haj ont été accomplis, sans aucun incident ni épidémie enregistrée, selon le conseiller du Serviteur des lieux saints et Chef du Comité central du Haj, le Prince Khaled Al-Faiçal.

Dans une déclaration, il a souligné que « les succès auxquels nous assistons dans chaque pèlerinage ne sont pas nés par hasard. C’est plutôt grâce à la direction de ce pays depuis l’ère du roi fondateur Abdelaziz ben Abdul Rahman et ses fils jusqu’au règne prospère du serviteur des lieux saints, , le roi Salman ben Abdulaziz ».

Et d’ajouter que « Dieu a donné aux Saoudiens le privilège de servir ces lieux saints, et ils continueront à travailler sans relâche pour être un modèle unique et distingué ».

Pour sa part, le ministre saoudien de la Santé, Fahd bin Abdul Rahman Al-Jalajil, a annoncé que le plan de santé du Hajj était un succès du fait qu’aucune épidémie ni infection n’ont été enregistrées.

Plus de 230 structures de santé ont servi les pèlerins cette année, à travers un grand nombre de points de santé répartis sur les lieux saints.

Le ministre saoudien de la Santé a déclaré que 130.000 pèlerins ont reçu des services de santé, 10 chirurgies à cœur ouvert ont été effectuées et plus de 187 chirurgies de cathétérisme cardiaque, outre 447 séances de dialyse.

D’autre part, l’hôpital de santé virtuel a fourni plus de 2.000 consultations aux pèlerins, avec la contribution de plus de 25.000 praticiens de la santé et 2.000 bénévoles.

Les défis étaient grands, gérer les foules de pèlerins est un processus complexe, mais les Saoudiens ont réussi ce défi, car aucun incident de bousculade n’a été enregistré lors du regroupement des pèlerins.

Maroc: Immense incendie ravage plusieurs hectares de forêts dans le nord du pays

Quatre incendies se sont déclarés depuis mercredi dans la région de Larache, Ouezzane et Tétouan, au nord du Maroc ravageant plusieurs hectares de forêts, selon les autorités locales.Les forces de la protection civile et les habitants conjuguent leurs efforts pour contenir le feu qui ne faiblit pas à cause notamment des vents chauds.

Selon des médias locaux, l’un des incendies a été maitrisé. Aucune perte humaine n’est à déplorer pour le moment, mais les feux ont ravagé plusieurs hectares de forêts.

Les équipes d’intervention poursuivent leurs efforts pour maîtriser les incendies de forêt qui se sont déclarés dans quatre localités relevant des provinces de Larache, d’Ouezzane et de Tétouan.

Selon le chef du Centre national de gestion des risques climatiques forestiers, Fouad Assali, les équipes d’intervention relevant des Eaux et forêts, de la protection civile, des forces armées royales, de la Gendarmerie royale et des forces auxiliaires, ainsi que les autorités locales poursuivent leurs efforts pour venir à bout des 4 incendies de forêt, qui se sont déclarés dans les provinces de Larache (2), d’Ouezzane et de Tétouan, ainsi qu’un autre incendie au niveau de la province de Taza.

Il a précisé que des centaines d’éléments et un nombre important d’engins et de camions-citernes ont été mobilisés pour maîtriser ces incendies, appuyés par quatre avions « Canadair » des Forces Royales Air et quatre avions Turbo trush de la Gendarmerie royale, notant que les températures élevées et les vents forts, notamment dans les provinces de Larache et d’Ouezzane, ont compliqué la tâche des équipes d’intervention.

« Les efforts se poursuivent dans l’espoir de maitriser ces incendies dans les prochaines heures », a-t-il relevé, précisant que l’incendie déclaré dans une localité située entre les communes de Souk L’qolla et de Boujediane (province de Larache) a ravagé, jusqu’à présent, environ 800 hectares de massifs forestiers, tandis que 80 ha sont partis en fumée dans l’incendie de Sahel El Menzla (province de Larache) et 190 ha dans l’incendie déclaré dans une localité située entre les communes de Mokrisset et de Zoumi (province d’Ouezzane).

Les Emirats Arabes Unis s’engagent à continuer de défendre la paix et la stabilité dans le monde

Le président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, a affirmé, mercredi, que son pays s’engage à continuer de défendre la paix et la stabilité dans sa région et dans le monde entier. »L’Etat des Émirats arabes unis continuera de défendre la paix et la stabilité dans sa région et dans le reste du monde, en soutenant les autres et en prônant la sagesse et la coopération pour le bien de l’humanité », a soutenu Mohammed ben Zayed al-Nahyane dans un discours prononcé deux mois après avoir été élu président suite au décès de son demi-frère Cheikh Khalifa.

Il s’est également engagé à poursuivre le travail « pour renforcer la coopération et permettre un dialogue positif et respectueux entre les pays pour parvenir à la stabilité et à la prospérité pour tous ».

« Depuis leur création, les Émirats arabes unis ont établi des relations solides avec des pays du monde entier, basées sur des piliers solides d’ouverture et de coopération constructive. Cela a valu à notre pays une réputation régionale et internationale, grâce aux efforts de nos jeunes hommes et femmes, dont nous sommes très fiers », a-t-il poursuivi.

Dans ce registre, le président émirati a promis de renforcer le rôle de son pays « parmi les principaux pays du monde en fournissant une aide humanitaire et en continuant à tendre la main aux communautés dans le besoin à travers le monde, sans distinction de religion ou de race ».

Au volet de l’énergie, le président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, a déclaré mercredi que son pays restera un fournisseur « fiable » d’énergie, au moment où le marché du pétrole reste tendu.

« Nous continuerons également à consolider la position de notre pays en tant que fournisseur d’énergie fiable et à soutenir la sécurité énergétique mondiale en tant que moteur fondamental de la croissance et du développement économiques mondiaux », a-t-il affirmé.

Le président émirati a qualifié les énergies de « colonne vertébrale de la croissance et du développement économiques ». Les cours du brut se sont envolés en raison de la guerre en Ukraine menée depuis février par la Russie, alimentant une inflation galopante à travers le monde.

Depuis leur création, les Émirats arabes unis ont adopté une politique fructueuse et des relations distinguées avec tous les pays du monde fondées sur la paix et le respect mutuel, et la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays.

Les Émirats arabes unis jouent un rôle central en s’efforçant de contenir les nombreuses situations de tension, de crises et de différends qui surviennent, que ce soit au niveau de la région ou à l’extérieur, et n’ont cessé de chercher à renforcer leurs divers programmes directs et indirects d’aide humanitaire et de développement et d’assistance économique au profit de nombreux pays en développement, en particulier ceux qui connaissent des situations de conflit ou des catastrophes naturelles.

Le pays a également contribué à de nombreuses opérations de maintien de la paix, de protection de la population civile et de reconstruction dans les zones de conflits, ce qui place ce pays en position avant-gardiste dans la réalisation des nobles objectifs de maintien et de stabilité de la paix et de la sécurité internationales.

On peut à cet égard les efforts de paix émiratis dans la Corne de l’Afrique ayant abouti à la conclusion de l’accord historique de paix entre l’Érythrée et l’Éthiopie le 25 juillet 2018, lequel accord qui a ouvert la voie à la reprise des relations entre les deux pays et a contribué à renforcer la sécurité et la stabilité dans les deux pays en particulier et dans la Corne de l’Afrique et la région en général.

Aussi, les Emirats Arabes Unis ont parrainé, après 17 ans de conflit, un accord de paix conclu entre le gouvernement de transition au Soudan et le Front révolutionnaire au Soudan du Sud.

Les Émirats arabes unis ont également signé un accord de paix avec Israël, en vertu duquel Israël s’engage à mettre fin à ses projets d’annexion en Cisjordanie occupée. Cet accord ne s’est pas fait au détriment de la cause palestinienne et des droits du peuple palestinien, ce qui constitue un acquis et une étape importante pour intensifier les efforts visant à résoudre le conflit au Proche-Orient.