Football: Le Maroc ne participera pas au CHAN prévu en Algérie

Le Maroc ne prendra pas part à l’édition 2023 du CHAN qui se déroulera en Algérie du 13 janvier au 4 février. Un communiqué de la FRMF vient de trancher sur cette question après que l’autorisation définitive du vol Royal Air Maroc (RAM), de Rabat vers Constantine n’ait pas été confirmée.La sélection marocaine de Football n’est pas en mesure de faire le déplacement à Constantine (Algérie) pour y disputer la 7ème édition du Championnat d’Afrique des Nations de Football (CHAN) qui sera organisée en Algérie du 13 janvier au 4 février 2023  et défendre son titre. L’autorisation définitive de son vol Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des Sélections Marocaines de Football, de Rabat vers Constantine n’a pas été confirmée, annonce la Fédération Royale marocaine de Football (FRMF) dans un communiqué.

La FRMF indique que « suite à sa demande d’autorisation d’un vol RAM de Rabat vers Constantine, la fédération a été informée en date du 22 décembre 2022 par la Confédération Africaine de Football (CAF), en tant qu’instance en charge de l’organisation du CHAN 2022, qu’une autorisation de principe avait été obtenue », souligne-t-on.

Sur la base de cette autorisation de principe, la FRMF a « communiqué les détails du plan et des coordonnés de vols de la sélection marocaine afin d’obtenir l’autorisation définitive du vol RAM de Rabat vers Constantine et poursuivi la préparation du voyage et de la participation de la sélection marocaine au CHAN 2022, notamment le stage de préparation au Complexe Mohammed VI de Football à Salé du 6 au 10 janvier 2023 au cours duquel deux matchs amicaux contre l’Ethiopie ont été disputés », précise la même source.

« Alors que le déplacement de la sélection marocaine de Rabat vers Constantine est organisé par la FRMF et que le coup d’envoi du CHAN 2022 est prévu le 13 janvier 2023, soit dans 24 heures, la FRMF prend note avec regret que l’obtention de l’autorisation définitive du vol RAM de Rabat vers Constantine n’a malheureusement toujours pas été confirmée par la CAF », conclut la FRMF.

Pour rappel, le Comité Directeur de la Fédération Royale  Marocaine de Football (FRMF), réuni le 27 décembre 2022, avait pris une  décision relative à la participation du Maroc au CHAN 2022, visant à  assurer le déplacement de la Sélection Marocaine de Rabat vers  Constantine à bord d’un vol RAM.

Le Maroc est le tenant du titre des deux précédentes éditions du CHAN, une compétition destinée aux joueurs locaux.

Pour rappel, les avions marocains sont interdits de survoler l’espace aérien algérien depuis septembre 2021, une mesure prise par l’Algérie après la suspension de ses relations diplomatiques avec le Maroc en août de la même année.

Maroc: Rabat abrite jeudi un forum sur la communauté africaine établie à l’étranger

Le Maroc et le Togo co-présideront, jeudi 12 janvier à Rabat, un forum sur la communauté africaine établie à l’étranger. Le thème retenu pour cet événement est « la réduction des coûts de transferts de la diaspora africaine ».Le Forum sur les communautés africaines établies à l’étranger sera présidée conjointement par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue togolais, Robert Dussey, apprend-on auprès du ministère marocain des Affaires étrangères.

Ce forum, qui verra également la présence d’autres ministres, de directeurs de banques centrales africaines, ainsi que d’experts africains, discutera du thème «la réduction les coûts de transferts de la diaspora africaine», ajoute-t-on de même source.

Les deux ministres tiendront une conférence de presse à l’issue de la cérémonie de clôture.

Politique, sport et tourisme au menu des quotidiens marocains

La célébration du 79e anniversaire de la présentation du Manifeste de l’Indépendance, la participation de l’équipe nationale de football au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) et le secteur du tourisme sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Le Matin+ souligne que le peuple marocain et la famille du mouvement national, de la résistance et de l’Armée de libération célèbrent, ce mercredi, le 79e anniversaire de la présentation du Manifeste de l’Indépendance, un événement historique marquant l’épopée de la lutte pour recouvrer la liberté et l’indépendance, la souveraineté nationale et parachever l’intégrité territoriale du Royaume.

« Cet anniversaire, qui interpelle les jeunes générations de par les significations profondes qu’il incarne, symbolise les hautes valeurs de l’éveil national et la forte symbiose entre le Trône et le peuple pour défendre les constantes de la nation et entrevoir l’avenir avec confiance et sérénité. Il offre l’occasion de rendre hommage à la vaillance des hommes de la résistance nationale et des membres de l’Armée de libération qui se sont sacrifiés pour libérer la patrie du joug du colonialisme et préserver la dignité et la fierté du peuple marocain », écrit-il.

Le Manifeste de l’Indépendance comprenait un ensemble de revendications politiques, dont celles qui ont trait à la politique générale et qui prévoient, entre autres, l’indépendance du Maroc sous le règne du Souverain légitime du Royaume Sidi Mohammed Ben Youssef et l’adhésion du Maroc à la Charte atlantique, rappelle le quotidien. Le second volet des revendications porte sur la politique interne incarnée par la détermination du Sultan à mener une large dynamique de réformes, appuyée sur un système politique de la Choura similaire à celui des pays arabes et islamiques, de nature à préserver les droits et devoirs de toutes les franges de la société marocaine, enchaine-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde la participation de l’équipe nationale de football à la 7e édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN), prévu du 13 janvier au 4 février 2023 en Algérie, écrit que l’avion marocain qui devait rallier Constantine depuis Rabat pour acheminer l’équipe nationale des joueurs locaux devant participer au CHAN, n’a pas encore reçu l’autorisation d’entrée dans l’espace aérien algérien comme demandé par la Fédération Royale Marocaine de Football à la Confédération africaine de football.

Les autorités algériennes, qui refusent d’ouvrir l’espace aérien à l’avion marocain, auraient officieusement proposé aux Marocains d’emprunter un avion tunisien pour pouvoir atterrir chez eux via un vol direct, mais cette proposition ne peut certainement pas être acceptée par le Maroc.

Car, le cas échéant, cela équivaudrait à une renonciation humiliante et donc malvenue à un symbole fort de souveraineté qui est le pavillon national en faveur de celui d’un pays tiers, la Tunisie, avec lequel les relations sont actuellement loin d’être un fleuve tranquille, explique le journal.

Par conséquent, le Royaume n’a d’autre choix que de boycotter le CHAN, alors que l’Algérie devra répondre devant les instances sportives continentales et internationales de son obstination irresponsable à vouloir mêler la politique au sport, note-t-il.

Cette attitude antisportive pèsera certainement très lourd lors de la prochaine désignation du pays hôte de la CAN 2025 à l’organisation de laquelle le Maroc comme l’Algérie sont de sérieux prétendants, ajoute-t-il.

+Al Bayane+, qui s’attarde sur le secteur du tourisme, se demande s’il faut dire que le tourisme a repris du poil de la bête, après une dramatique période de crise pandémique, estimant que le satisfecit des décideurs centraux du secteur, qui s’affiche par-ci par-là, semble « trop hâtif ».

En effet, le sursaut qualitatif qui émaille à présent la ville des lumières, est en passe de placer Rabat parmi les nouvelles destinations prisées du Royaume, avec surtout l’émergence des structures hôtelières de haut standing.

Même son de cloche à la capitale du détroit qui poursuit son embellie dans tous les domaines de la vie active, notamment celui de l’industrie touristique, à grandes enjambées, relève la publication

Par contre, le Hollywood marocain, peine en cet-après épidémie, à recouvrer ses lettres de noblesse d’il y a quelques années, fait-il remarquer.

Quant aux destinations Agadir et Marrakech qui constituent déjà depuis des lustres deux locomotives respectivement du balnéaire et de la culture, elles se démènent pour sortir la tête de l’eau, en particulier la capitale du Souss, relève-t-il.

Il va sans dire que pour cette dernière a battu de l’aile ces derniers temps, aggravés par la crise virale, de par le rétrécissement du volume capacitaire causé par le verrouillage de pas moins d’une vingtaine d’hôtels sur les lignes de prédilection du site littoral.

Une situation à laquelle il est urgent de trouver une solution, car il est tout de même question de plus de la moitié de lits dont dispose le produit local en termes d’hébergement, soutient-il.

Démantèlement d’une cellule terroriste en Espagne et au Maroc

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a réussi, mercredi, dans le cadre d’une opération sécuritaire conjointe avec le Commissariat Général de l’information espagnole, à démanteler une cellule terroriste affiliée à Daech, composée de trois individus s’activant en Espagne et au Maroc.Les interventions sécuritaires menées par les éléments des forces spéciales de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST) ont permis l’interpellation de l’un des éléments extrémistes à Chtouka Ait Baha au sud du Maroc, simultanément avec l’arrestation par les autorités espagnoles de deux autres membres de la même cellule à Almeria, indique le BCIJ dans un communiqué.

Les investigations ont montré que les personnes arrêtées ont prêté allégeance à « Daech » et s’activaient dans la diffusion et la promotion des idées extrémistes pour les besoins de recrutement et d’embrigadement, ajoute la même source. Les mises en cause ont montré leur disposition à s’impliquer dans des opérations terroristes faute de pouvoir rejoindre les fiefs de « Daech » dans la région du Sahel et ils entretenaient des liens avec des combattants chargés de recruter et de faciliter l’accès des volontaires pour combattre dans cette zone, relève le communiqué.

La perquisition menée au domicile du mis en cause arrêté à Chtouka Ait Baha a permis la saisie des équipements et supports numériques qui seront soumis à l’expertise technique nécessaire, ainsi qu’une cagoule, une pièce métallique tranchante et des manuscrits faisant l’apologie de « Daech ».

L’individu interpellé au Maroc a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet en charge des affaires de terrorisme et d’extrémisme, tandis que les autorités espagnoles compétentes mèneront les enquêtes et les investigations nécessaires avec les deux membres de cette cellule arrêtés en Espagne.

Cette opération sécuritaire conjointe s’inscrit dans le cadre de la coordination continue et remarquable entres les services de sécurités marocains et leurs homologues espagnols en vue de neutraliser toutes les menaces terroristes qui guettent les deux pays ainsi que dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale en vue d’identifier les ramifications et les liens existant entre les cellules terroristes actives dans les deux pays, conclut la même source.

Maroc : Visite au Maroc du haut conseiller Britannique à la Défense pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord

Le Haut Conseiller Britannique à la Défense pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, l’Air Marshal Martin Elliot Sampson a été reçu, mardi à Rabat, respectivement par le ministre délégué chargé de l’Administration de la Défense Nationale, Abdeltif Loudyi, et le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des Forces Armées Royales (FAR) et Commandant la Zone Sud.Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont exprimé leur satisfaction quant à l’excellence et la durabilité des liens privilégiés qui unissent les deux Royaumes, et ont mis en exergue leur ambition de développer davantage ces relations séculaires, selon la même source.

Les deux responsables ont également échangé leurs points de vue sur la situation sécuritaire régionale, notamment en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et au Sahel et ont mis l’accent sur la nécessité de consolider la coopération en matière de défense au service de la paix et de la stabilité régionale.

A ce titre, tout en mettant en avant le rôle historique dont le Maroc s’est toujours acquitté pour la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient et en Afrique, les deux responsables ont également passé en revue les différents volets de la coopération bilatérale et les voies et moyens de la renforcer davantage dans les domaines d’intérêts communs.

Le même jour, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a reçu, au niveau de l’Etat-Major Général des FAR à Rabat, le Maréchal E. Sampson, poursuit le communiqué.

Après avoir qualifié les relations entre le Royaume du Maroc et le Royaume-Uni d’ «historiques, dynamiques et exceptionnelles, basées sur l’amitié et la confiance mutuelle», les deux responsables ont échangé autour des différents domaines de la coopération bilatérale entre les Forces Armées Royales et les Forces Armées Britanniques. Cette coopération couvre la formation, l’échange de visites et d’expériences, et l’organisation d’exercices combinés, à l’image de l’exercice «Jbel Sahara».

A cette occasion, le Général de Corps d’Armée a exprimé la volonté des Forces Armées Royales de continuer à œuvrer pour promouvoir davantage la coopération militaire bilatérale, et également de l’élargir à d’autres domaines d’intérêt commun, notamment la sécurité maritime, les Forces Spéciales, l’Industrie de Défense et l’Intelligence Artificielle, ajoute le communiqué.

La coopération militaire maroco-britannique est régie par un Accord-cadre de coopération militaire et technique signé en 1993, ainsi qu’un Accord sur le statut des forces signé en 2013. Les activités bilatérales à entreprendre sont programmées selon un calendrier établi par une commission mixte qui se tient annuellement et alternativement à Rabat et à Londres.

Anniversaire du Manifeste de l’Indépendance : Grâce Royale au profit de 991 personnes

À l’occasion de la commémoration de la présentation du Manifeste de l’Indépendance,le Roi Mohammed VI, a accordé sa grâce à 991 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume, annonce le ministère de la Justice dans un communiqué.
Les bénéficiaires de la Grâce Royale qui sont en détention sont au nombre de 707 détenus se répartissant comme suit :

Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 10 détenus.
Remise de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 687 détenus.
Commutation de la peine à mort en peine perpétuelle au profit d’un (01) détenu.
Commutation de la peine perpétuelle en peine à temps au profit de 09 détenus. 

Les bénéficiaires de la Grâce Royale qui sont en liberté sont au nombre de 284 personnes se répartissant comme suit :

Grâce sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat au profit de 86 personnes.
Grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende au profit de 17 personnes.
Grâce sur la peine d’amende au profit de 169 personnes.
Grâce sur la peine d’emprisonnement et d’amende au profit de 12 personnes.

Tourisme, éducation et pêche maritime au menu des quotidiens marocains

Le tourisme au Maroc, les enjeux de la réforme de l’éducation et le secteur de la pêche sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Evoquant le secteur touristique, +L’Économiste+ écrit qu’atteindre 17 millions de touristes en 2026, selon la nouvelle feuille de route du tourisme, « c’est jouable », selon des opérateurs, surtout avec un énorme capital image encore sous-exploité.

L’enjeu maintenant est de fidéliser les nouveaux arrivants, en capitalisant sur la capacité de prescription des “icônes mondiales” ayant choisi le Maroc pour passer leurs vacances, estime le quotidien.

Aujourd’hui, dans les plus grandes destinations touristiques mondiales, les stratégies sont axées sur “l’expérience client”, et dans cette approche, tous les détails sont importants, depuis l’accueil à l’aéroport jusqu’au départ du touriste, relève-t-il, mettant en garde contre certains aspects, qui risquent de plomber les nouveaux leviers d’accélération de la machine touristique.

En plus de la nécessité de renforcer la desserte aérienne et l’offre d’animation, réclamée par les professionnels, il est tout aussi important de se pencher sur les problèmes du transport touristique, sur les mauvais comportements de certains taximen, bazaristes, restaurateurs et commerçants, entre autres.

Les autorités sont aussi attendues sur l’amélioration de la qualité de formation et sur le renforcement de l’offre en ressources humaines touristiques, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux de la réforme du système éducatif , écrit que nul n’ignore que l’ambition du Maroc de se hisser au rang des grandes puissances mondiales ne peut se faire qu’à travers un système éducatif efficace et compétitif, un système qui garantirait les conditions optimales de réussite aux élèves/étudiants et qui permettrait au Royaume d’occuper des positions honorables dans les classements prestigieux.

Aujourd’hui, l’Etat se donne les moyens pour atteindre cet objectif, en améliorant en premier lieu les infrastructures éducatives, comme en témoignent les chantiers de construction et de réhabilitation de quelque 11.000 écoles publiques durant l’année scolaire 2021-22, qui s’ajoutent à la réorganisation interne du département de tutelle pour réduire les failles des mécanismes de gouvernance, constate l’éditorialiste.

L’idée, c’est de créer d’abord un environnement propice à l’apprentissage, avant de s’attaquer au fond pédagogique, qui requiert un brainstorming national et des études empiriques pour adapter l’offre éducative aux besoins de la population, note-t-il.

Dans cette optique, le ministre de tutelle a exprimé, lors de la 1ère session ordinaire du deuxième mandat du Conseil Supérieur de l’Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique, la nécessité de faire une étude sociologique pour éviter que la réforme soit en discordance avec les spécificités historiques et culturelles de la société marocaine, sans oublier les nouvelles tendances sociales auxquelles s’identifie la nouvelle génération, relève-t-il.

+Al Bayane+, qui s’intéresse au secteur de la pêche, écrit que sans chercher à polémiquer sur la caducité du cadre proposé, le plan Halieutis, qui s’articule autour de trois piliers fondateurs à savoir la durabilité, la performance et la compétitivité, par le biais des mesures accompagnatrices et des outils-clés de leur concrétisation, “est maintenant mis à l’épreuve”.

A chacun d’en tirer les conclusions qui s’imposent, car il importe peu de camper sur des critiques à son égard, maintenant qu’il s’est déjà introduit dans la phase de l’opérationnalité, estime-t-il.

Si le projet s’avère globalisant et annonciateur de possibilités immenses d’aller de l’avant, force est de constater que la promotion du secteur est tributaire d’un engagement fort en termes d’“assainissement de ses rouages déficients”, estime-il.

La mise en place performante des stratégies de réformes du secteur des pêches maritimes passe inéluctablement par le nettoyage des eaux du sud de tous les “prédateurs”, car cela “va de l’intérêt du Royaume, de la démocratie et de l’égalité !”, recommande la publication.

Accident tragique au Sénégal : Message de condoléances du Roi Mohammed VI au président Macky Sall

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de sympathie au Président sénégalais, Macky Sall, suite au tragique accident de la route survenu, dans la nuit de samedi à dimanche, dans la région de Kaffrine. »En cette douloureuse circonstance, Je présente à votre Excellence et à l’ensemble du peuple sénégalais, mes sincères condoléances et l’expression de toute ma sympathie », lit-on dans le message royal.

Dans ce message, le Souverain souhaite également un prompt rétablissement aux blessés et exprime toute sa « compassion aux familles cruellement éprouvées ».

Pour rappel, l’accident, qui a eu lieu sur la route de Kaffrine à environ 250 km au centre-ouest de la capitale sénégalaise Dakar, a fait au moins 40 morts et 87 blessés.

Le drame s’est produit lorsqu’un bus est entré en collision avec un autre qui venait de Kédougou. Le président Macky Sall a décrété un deuil national de trois jours.

Social, environnement et sport au menu des quotidiens marocains

La grève des enseignants, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et la consécration du coach marocain Walid Regragui, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+, qui s’attarde sur la grève des enseignants, écrit que les professeurs de l’école publique ont encore commencé l’année 2023 par une grève, qui fait perdre aux élèves « un temps d’enseignement précieux », se demandant jusqu’à quand ce “climat d’instabilité et de tensions” va durer, et ces élèves de l’école publiques restent “pris en otage”.

Certes, les profs ont le droit de réclamer un meilleur statut, de relever haut et fort les “injustices” dont ils peuvent faire l’objet, mais “à chaque fois qu’ils s’unissent, c’est d’abord pour défendre leurs intérêts purement corporatistes”, déplore le journal.

Avant d’être une profession, l’enseignement est une mission d’intérêt public, une vocation sacrée: quand on s’y engage, on s’y investit corps et âme et on consent à faire des sacrifices, en plaçant l’intérêt des apprenants au-dessus de toute considération, estime-t-il.

Cette situation n’a que trop duré, et les profs traînent des revendications depuis des années, sans qu’aucun des ministres qui se succèdent n’ait pu trouver de solutions et avoir le temps d’aller au bout de ses projets, constate-t-il, soulignant la nécessité de trouver “le plus rapidement possible” une solution afin de “permettre à l’école de repartir, enfin, du bon pied”.

+L’Opinion+ écrit que le Maroc, qui s’est engagé depuis quelques années sur la voie du développement durable à travers des objectifs ambitieux, avait donné son aval, durant la COP 26 qui s’est tenue à Glasgow en novembre 2021, à trois accords visant à réduire les émissions dans le transport, responsable de 30% des émissions de CO2 du pays.

Sur le secteur automobile, le Royaume, à l’instar d’autres pays émergents, s’était engagé à “travailler intensément” pour accélérer le déploiement de véhicules zéro émission, en l’occurrence le véhicule à moteur électrique, et donc l’abandon complet des voitures à moteur thermique, mais “sur ce sujet, tout reste à faire”, constate le quotidien.

Les investissements dans les lignes tramway et le déploiement de bus électriques sont certes des initiatives encourageantes, mais l’impact de ces expériences reste limité et cantonné à quelques grandes villes, relève-t-il.

Dans le secteur du transport, la résolution européenne décrétant la fin des voitures thermiques neuves en 2035 a poussé les constructeurs européens à investir massivement dans la R&D des moteurs électriques, mais, “au Maroc, on tergiverse encore sur cette question”, déplore-t-il.

Preuve en est le récent projet d’arrêté octroyant un délai de 24 mois supplémentaires aux poids lourds pour les normes antipollution qui devaient initialement s’appliquer à partir du premier janvier 2023, explique-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le coach de l’équipe du Maroc Walid Regragui, premier cadre technique africain et arabe à mener son équipe aux demi-finales du Mondial, a été sacré troisième meilleur sélectionneur national au monde par la Fédération internationale de l’histoire et des statistiques du football (IFFHS).

Le titre de meilleur sélectionneur national au monde, annoncé sur le site web de l’IFFHS, est décerné à l’entraîneur de l’équipe de l’Argentine, Lionel Scaloni, vainqueur du Mondial-2022. Il succède au palmarès au sélectionneur de l’Italie, Roberto Mancini.

Regragui, qui a pris les rênes de la sélection marocaine en remplacement de Vahid Halilhodzic, a réussi à bâtir une équipe compétitive qu’il a guidée au 2ème tour de la Coupe du monde au Qatar en tant que leader du groupe F, devant de fortes équipes comme la Croatie et la Belgique, avant de s’offrir l’Espagne, puis le Portugal et d’atterrir au dernier carré.

Sport, économie et social au menu des hebdomadaires marocains

La participation de l’équipe nationale au Championnat africain des Nations des joueurs locaux (CHAN), prévu en Algérie, les perspectives de 2023 et le projet vde loi sur la grève, sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine parue ce samedi.+Maroc hebdo+, qui s’attarde sur la participation de l’équipe nationale des locaux au Championnat africain des Nations des joueurs locaux (CHAN), prévu du 13 janvier au 4 février en Algérie, écrit qu’en refusant de répondre favorablement à la requête de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), l’Algérie en fait une affaire d’Etat.

A ses risques et périls, Alger ne veut pas céder à la demande, toute légitime, de Fouzi Lekjaâ, président de la FRMF, qui a exigé que l’équipe nationale se rende à Constantine, ville hôte de l’édition 2023 du Championnat, via un vol direct de Rabat à bord d’un avion de Royal Air Maroc (RAM), relève l’hebdomadaire.

« Que faut-il en déduire ? Que nous ne sommes pas face à une question d’ordre juridique ou organisationnelle. On ne joue pas sur un terrain de football mais plutôt sur le terrain de la politique », relève-t-il.

Certes, Alger avait décidé, en août 2021, de fermer son espace aérien aux avions civils et militaires marocains, mais aujourd’hui, il s’agit d’un événement sportif continental d’envergure, fait-il remarquer, se demandant ce qui empêcherait de faire une exception et permettre à un avion de la RAM transportant l’équipe marocaine de voler directement vers Constantine.

En vérité, le régime algérien a peur de revenir sur sa décision de fermer le ciel algérien aux avions marocains pendant le CHAN 2023. “Son autorité et son pouvoir sont en jeu. Ce serait une volte-face à hauts risques”, qui “entraînera une euphorie populaire quasi-impossible à gérer” grâce à l’exploit historique de la sélection marocaine au Mondial Qatar 2022, estime-t-il.

Aujourd’hui, c’est à la CAF de prendre les décisions qui s’imposent. “Eviter un vol direct de trois heures et perdre presque une journée à parcourir des milliers de kilomètres en faisant escale en Tunisie avant de prendre la Tunisair pour aller à Constantine, c’est inacceptable », estime-t-il.

Abordant les perspectives de 2023, +La Nouvelle Tribune+ indique qu’après un léger répit suite aux performances historiques des Lions de l’Atlas au Mondial de football au Qatar, la nouvelle année se présente dans un contexte économique, politique et géopolitique peu réjouissant, pour ne pas dire inquiétant.

En 2023, le lexique ne changera visiblement pas, les mots clés resteront inflation, guerre en Ukraine, crise économique, récession, stress hydrique et pression sociale, écrit le journal.

Et, au niveau géopolitique, dans notre voisinage proche, les causes d’inquiétudes se sont multipliées ces derniers mois, au point d’obscurcir ce début d’année, ajoute-t-il.

Le Maroc déploie depuis de nombreuses années maintenant une stratégie double de soft power, basée sur une notoriété mondiale grandissante et une diplomatie résolument active, pour faire reconnaître sa cause légitime sur le Sahara marocain, relève-t-il, soulignant que cette stratégie a connu un paroxysme ces dernières semaines grâce au football, le Maroc n’a jamais été aussi visible à l’international,.

Dans un contexte où les victoires diplomatiques marocaines à Washington, Tel Aviv, Madrid, Berlin etc., s’accumulent, l’épopée des Lions a certainement été perçue par le régime algérien comme la goutte d’eau de trop, constate-t-il.

+La Vie Eco+, qui s’intéresse au le projet de loi sur la grève, écrit que la CGEM s’empresse de voir adopter le projet de loi organique relatif à la grève conformément au calendrier fixé dans l’accord du 30 avril. Les syndicats, eux, traînent le pied. Pour deux des trois centrales les plus représentatives, il y a plus urgent. En fin de compte, le texte ne sera pas prêt dans les délais. A savoir au plus tard le 31 janvier, date à laquelle le projet de loi devrait être déposé au Parlement.

«Ces délais ne seront assurément pas tenus», regrette un dirigeant de la CGEM cité par l’hebdomadaire. Selon le magazine, il faut au moins trois mois de négociation pour faire le tour de la question et parvenir, éventuellement, à un accord sur la mouture qui sera déposée au Parlement. Et encore. Les partenaires sociaux n’ont toujours pas entamé les discussions.D’après, les responsables de la CGEM, une réunion devait avoir lieu avant la fin de la semaine.

Pour le patronat, il faut plus qu’un rendez-vous. Et certainement beaucoup de persuasion de la part du gouvernement. Car pour la CDT, le sujet n’est pas prioritaire. Ce qui l’est par contre, c’est de préserver l’emploi dans un contexte difficile et surtout revaloriser les salaires. L’UMT, de son côté, reproche au gouvernement de ne pas avoir fait assez d’efforts en termes de préservation du pouvoir d’achat des travailleurs et des citoyens en général, écrit l’hebdomadaire.

Face à cette réticence syndicale, la CGEM détient, elle aussi, son moyen de persuasion. Sans vraiment y aller franchement, le patronat conditionne l’application de la deuxième tranche de l’augmentation du SMIG, les 5% prévus au mois de juillet, à l’adoption de cette loi organique. «Il s’agit d’un package, un tout indissociable», note le responsable de la CGEM, tout en précisant que le chef du gouvernement n’a pas encore signé le décret d’application de la deuxième tranche de cette augmentation.

Maroc: La 6e édition du Salon international Halieutis, du 1er au 5 février prochain à Agadir

Après deux années d’absence à cause de la pandémie du Covid-19, le Salon Halieutis fait son grand retour en 2023. Pour la prochaine édition qui aura lieu du 1er au 5 février à Agadir, plus de 50.000 visiteurs et 260 exposants sont attendus. L’Espagne sera à l’honneur.La 6e édition du Salon international marocain Halieutis se tiendra du 1er au 5 février prochain à Agadir (sud), sous le thème: «Pêche et Aquaculture durables: leviers pour une économie bleue inclusive et performante», a annoincé le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki, qui s’est enquis ce vendredi de l’état d’avancement des préparatifs pour l’organisation de cette édition.

Organisée au parc des expositions d’Agadir, sur plus de 16.000 m², cette édition devrait accueillir plus de 50.000 visiteurs avec la participation de plus de 260 exposants parmi les opérateurs du secteur de la pêche, de la transformation des produits de la mer et de l’aquaculture.

Au total, 48 pays seront représentés, dont les 22 pays membres de la Conférence ministérielle sur la coopération halieutique entre les états africains riverains de l’océan Atlantique (COMHAFAT). L’Espagne sera le pays invité d’honneur de l’édition 2023 du salon.

Selon la présidente de l’Association du Salon Halieutis, Amina Figuigui, les préparatifs pour l’organisation de cet évènement, avancent à un rythme soutenu. A la date du 6 janvier, 97% de la superficie totale du site (7.801m²) ont été commercialisés et l’ensemble des pôles du salon affichent des taux d’occupation extrêmement satisfaisants, souligne-t-elle.

Lors de cette édition, une série de conférences sera animée par des personnalités scientifiques de renommée afin de partager leurs visions de l’avenir du secteur halieutique et de l’économie bleue, ainsi que leurs recommandations dans le cadre de sessions plénières axées notamment sur la contribution de la science, de la technologie et de l’innovation dans la transformation de la pêche en un secteur durable qui contribue pleinement à la production alimentaire et au développement de l’économie bleue.

Au programme, des débats autour de la réalisation du plein potentiel de l’aquaculture en assurant la durabilité des écosystèmes marins et en s’appuyant sur la dynamique de l’économie bleue, ainsi que la préparation des prochaines générations aux nouveaux métiers de la mer, des sciences et de leadership pour construire des systèmes halieutiques résilients et développer l’économie bleue du futur.

En 2021, la production halieutique nationale a totalisé un volume de 1,418 million tonnes, générant un chiffre d’affaires de 15 milliards de dirhams (1 euro = 11 DH), plaçant ainsi le Royaume au premier rang des producteurs africains et à la 15e place à l’échelle mondiale.

Plus de 161.000 véhicules vendus au Maroc en 2022

Les ventes de véhicules au Maroc se sont élevées à 161.410 unités, contre 175.360 unités écoulées en 2021, soit une baisse de 8%, a indiqué l’Association des importateurs des véhicules au Maroc (Aivam).Impactées par les disponibilités des stocks, les ventes des véhicules particuliers (VP) se sont élevées à 143.186 unités, contre 154.123 unités écoulées en 2021, soit une baisse de 7%. Les marques asiatiques ont toutefois moins souffert des problématiques des semi-conducteurs que leurs concurrentes européennes.

De son côté, le marché des véhicules utilitaires (VUL) a connu une régression générale plus prononcée de 14% par rapport à 2021, à 18.224 immatriculations.

La quasi-totalité des marques sont en baisse excepté Renault qui a repris la tête du classement avec 26,6% de parts de marché (4.840 immatriculations) grâce à l’effet Express qui a remplacé le Dacia Dokker.

Selon l’Aivam, la baisse des ventes des VUL est due au manque de visibilité et à l’incertitude sur le contexte économique.

Social et politique au menu des quotidiens marocains

Les droits de la femme marocaine, la scène politique nationale et le scandale du concours des avocats sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+, qui s’attarde sur les droits de la femme marocaine, souligne la nécessité de s’attaquer à des questions relatives aux droits de la femmes, estimant qu’il y a encore beaucoup de travail à ce niveau afin de changer « les mentalités archaïques » et “les bonnes traditions féodales”.

La Moudawana en est un exemple frappant: 19 ans après son entrée en vigueur, le texte traîne de gros dysfonctionnements, aplatissant contre le mur des résistances les objectifs de cette révolution du Code de la famille, explique le journal.

A l’époque, la réforme avait pour but de restructurer la relation familiale sur des bases plus adaptées au monde moderne, mais les bonnes volontés ont vite été laissées sur le bord de la route, puisque le mariage des mineures continue de caracoler en tête du hit-parade des violations des droits humains les plus élémentaires pour des raisons sociologiques, constate-t-il.

Dans l’héritage, l’iniquité domine sans que personne n’ose bousculer ni s’opposer aux courants conservateurs, au risque d’y laisser des plumes, ajoute-t-il.

La femme marocaine “attend du législateur qu’il lui rende justice, qu’il consacre et reconnaisse le rôle qu’elle joue déjà”, soutient-il.

Toutefois, il ne suffit pas qu’une réforme soit écrite noir sur blanc: il lui faut et lui faudra encore, pendant des années, “un accompagnement volontariste et déterminé”, estime-t-il.

Abordant la scène politique nationale, +Al Bayane+ se demande s’il est encore possible de “raviver le camp démocratique et progressiste” afin d’extirper la Nation du “bourbier institutionnel” dans lequel elle se trouve, étant donné que l’évolution de la vie partisane est “cruellement malmenée par la montée en force des ennemis de la démocratie”.

“Cette situation politique malsaine”, génère “un recul sans précédent des marges de libertés”, et ne fait qu’accentuer les disparités, la pauvreté et l’exclusion parmi une large souche de la société, estime le quotidien.

Il n’y a donc aucune issue pour le camp démocratique et progressiste que de laisser de côté leurs divergences, parfois gratuites, et de se mobiliser pour, d’abord, “assurer leur survie rudement mise à rude épreuve” et “renverser cette agression fatale dont il fait l’objet”, soutient-il.

+Al Massae+ écrit que malgré la vague de colère que l’examen d’accès à la profession d’avocat a provoquée, générant des protestations appelant même à annuler ses résultats, le ministère de la Justice a annoncé la date de l’examen oral, fixé les 1er, 2, 3 et 4 mars 2023. 

Des voix en colère sur la Toile ont qualifié cette démarche d’une tentative de tourner la page du scandale du concours. L’examen écrit des avocats a créé des remous par les « soupçons » qu’il a suscités autour de lui, à cause notamment de la fuite des épreuves sur les réseaux sociaux et des résultats du concours où figurent les noms de personnalités bien connues, de professionnels dans le secteur de la justice et d’hommes politiques.

Maroc: La Marine royale a porté secours à 270 migrants irréguliers depuis le 24 décembre

Des garde-côtes de la Marine royale marocaine opérant en Méditerranée et en Atlantique ont porté secours, entre le 24 décembre 2022 et le 4 janvier 2023, à 270 candidats à l’émigration irrégulière.Ces candidats ont tenté des traversées périlleuses à bord d’embarcations de fortune, de kayaks, de jet-skis et même à la nage,
selon des sources militaires.

Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine royale, avant d’être ramenées saines et sauves aux ports les plus proches du Royaume et remises à la Gendarmerie royale pour les procédures administratives d’usage, assure-t-on de même source.

Parmi ces 270 migrants figurent des Subsahariens, des Yéménites et un Syrien.

Maroc-UE : Borrell annonce deux nouvelles initiatives pour renforcer le partenariat bilatéral

Deux nouvelles initiatives seront lancées pour renforcer le partenariat entre le Maroc et l’Union européenne, a annoncé jeudi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, en visite à Rabat.Il s’agit, en premier lieu, d’un dialogue de haut niveau en matière de sécurité, qui se tiendra à Rabat prochainement, ainsi que d’une coopération renforcée dans les instances multilatéralesentre le Maroc et l’Union européenne, a précisé Borrell en marge d’un point de presse tenu ce jeudi avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Lors de cette entrevue, les deux responsables ont affirmé la volonté de l’Union européenne et du Maroc de renforcer leur coopération, tout en soulignant la nécessité de protéger le partenariat entre les deux parties.

Josep Borrell a affirmé la volonté de l’Union européenne d’ »élargir » et d’ »approfondir » le partenariat avec le Maroc qui « se base sur des valeurs », soulignant l’objectif de « bâtir une vision plus ambitieuse ».

De son côté, Nasser Bourita a déclaré que le Maroc travaille au renforcement du partenariat avec l’Union européenne dans divers domaines. « L’Union européenne est un partenaire stratégique de premier plan pour le Maroc », a-t-il affirmé, ajoutant que le voisinage avec l’Union européenne offre de grandes opportunités de coopération.

Le Maroc salue les résultats positifs du partenariat avec l’UE

Le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch a reçu ce jeudi à Rabat, Josep Borrell, Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, en visite au Maroc.“Les deux parties ont évoqué les relations bilatérales et la volonté conjointe d’approfondir le dialogue et la coopération, dans le cadre du partenariat stratégique établi entre le Maroc et l’Union Européenne, auquel le Roi Mohammed VI attache une importance particulière”, indique un communiqué de la primature.

M. Akhannouch, s’est félicité de la dynamique des relations entre le Maroc et l’UE, qui a permis de structurer le partenariat entre les deux parties et de l’améliorer à différents niveaux. Il a salué à cet égard les résultats positifs du partenariat dans les domaines de l’agriculture et de la pêche, de la finance, de l’investissement, de l’économie verte, de la migration et de la sécurité.

Le Chef du Gouvernement s’est également félicité du niveau des échanges commerciaux entre les deux parties qui a permis au Maroc de se positionner en tant que premier partenaire économique et commercial de l’UE sur le continent africain. En effet, le niveau des échanges commerciaux entre les deux parties a atteint, en 2021, plus de 45 milliards d’euros et a triplé en 10 ans.

Il aussi exprimé sa satisfaction de l’harmonie et de la concordance entre l’agenda des réformes sociales et économiques entreprises par le Maroc et l’accompagnement et le soutien apportés par l’UE à ces projets, dans la perspective de la mise en œuvre d’un certain nombre d’entre eux au cours de l’année 2023.

Social, politique et santé au menu des quotidiens marocains

La révision de la tarification nationale de référence de l’AMO, la réputation du Maroc dans le monde et le secteur de la santé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde la tarification nationale de référence pour le remboursement des honoraires et des frais des prestations assurées par les médecins, écrit que maintenant que le chantier de la couverture sociale universelle avance à grands pas, la résolution du problème de cette tarification devient une priorité afin d’assurer la durabilité des régimes sociaux, déjà à bout de souffle.

Les annonces faites par le ministre de tutelle à la deuxième Chambre sur la réunion imminente avec le secteur privé sont de bon augure pour ce chantier qui réduira incontestablement la charge des dépenses de santé supportées par les ménages, explique l’éditorialiste.

Mais encore faut-il réussir à fédérer les esprits sur les grilles proposées en 2020, qui ne font l’unanimité, ni auprès des organismes de prévoyance, ni auprès des professionnels, ni même auprès du ministère des Finances qui assure 50% des contributions des fonctionnaires et l’intégralité des contributions des ramedistes, relève-t-il.

C’est dire qu’il faut un peu plus qu’une réunion avec les opérateurs du privé pour mettre fin à la polémique, recommande-t-il, estimant opportun d’engager un nouveau round de dialogue national, impliquant toutes les parties concernées, de sorte à trouver une formule assurant à la fois les équilibres financiers et la bonne prise en charge des ménages.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’image du Maroc dans le monde, rapporte que le Royaume figure parmi les meilleures destinations touristiques mondiales en 2023, notant que jamais le pays n’a démarré une nouvelle année sur autant d’ondes positives en termes de réputation pays.

Le Royaume a en effet démontré qu’il sait « vendre son image », arguments crédibles à l’appui, estime la publication.

Cette consécration immatérielle n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’un travail de longue haleine entrepris dans plusieurs domaines, notamment la diplomatie, le sport, l’économie, l’industrie, la culture et la communication, explique-t-il.

Ce nouveau positionnement plaçant la barre très haut, le défi est que la promesse de cette perception sympathique soit identique à l’original, soutient-il, appelant à “travailler sur le comportement, le civisme, l’éducation, les valeurs, la citoyenneté, le respect de l’autre”, afin de “faire perdurer le plus longtemps cette aura”.

+Al Massae+ rapporte que le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb, a souligné que l’étape actuelle nécessite de se débarrasser des anciennes pratiques et habitudes répandues dans le paiement des factures des soins médicaux, à l’instar du « chèque de garantie » et du « noir », soulignant que les équilibres financiers disponibles pour maintenir la continuité de la couverture médicale exigent de déterminer le coût réel des soins pour chaque citoyen. 

Le ministre Taleb a rassuré les citoyens sur l’amélioration des services de santé fournis, affirmant que la politique du gouvernement à cet égard permettra aux citoyens d’avoir le droit d’accéder aux services de santé et de recevoir les soins nécessaires sans aucun problème.

Le Maroc enregistre une hausse du nombre d’affaires de violences faites aux femmes en 2021

Le nombre d’affaires de violences faites aux femmes au Maroc a connu une hausse en 2021, selon le dernier rapport annuel de la présidence du Ministère public.Le Ministère public a ainsi enregistré 23.879 affaires de violences faites aux femmes contre 18.275 en 2020, soit une augmentation de 31 %, “ce qui nécessite de conjuguer et d’intensifier les efforts pour lutter contre ce fléau”, note-t-il dans son rapport annuel. 

Le nombre d’affaires de crimes contre les enfants a lui aussi connu un bond, passant de 4.828 affaires et 5424 individus poursuivis en 2020 à 6314 affaires et 6855 poursuites en 2021. Quant au nombre d’enfants victimes de violences, il a aussi augmenté, passant de 5306 en 2020 à 6767 en 2021, soit 1461 cas supplémentaires. D’autre part, le nombre des mesures modifiées par les juges et conseillers chargés des mineurs au titre de 2021 a atteint 1672,

De même, le document rapporte une légère hausse dans le nombre des affaires liées à la traite des êtres humains en 2021, notant que les différents tribunaux du royaume ont enregistré 85 affaires, soit une hausse de 8 % comparé à 2020 (79 affaires).

Social et économie au menu des quotidiens marocains

La problématique de l’habitat menaçant ruine à Rabat, l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat, dont les résultats ont créé de la controverse et le développement ferroviaire au Marocv, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+, qui s’attarde sur la problématique de l’habitat menaçant ruine à Rabat, écrit que le programme Rabat ville lumière, un projet grandiose qui a coûté plus de 10 milliards de DH, et qui a hissé Rabat au rang des plus belles capitales du monde, a fait l’impasse sur un sujet critique et dangereux: celui de l’habitat menaçant ruine, à Youssoufia, un quartier à forte densité humaine.

Une centaine de milliers de personnes vivant dans les douars Doum, Hajja et Maâdid, sont sous la coupe d’une double menace: leur toit qui peut s’effondrer sur leur tête à tout moment, et la terre qui peut se dérober sous leurs pieds à tout moment, constate le quotidien.

Bien que cette menace pèse sur cette population depuis 1980, aucune administration, aucun des gouvernements qui se sont succédé, ni aucune des différentes tutelles n’ont pris en charge ce problème, déplore-t-il, dénonçant une « mauvaise gouvernance ».

“A cause de ce défaut de gouvernance, les projets prennent du retard, le Maroc en prend pour son grade. L’image du pays risque d’être ternie à cause des négligences”, note-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat, qui a créé des remous ces derniers jours, explique que la polémique qu’a suscitée sur les réseaux sociaux la liste des 2.081 retenus à l’oral, sur plus de 70.000 candidats ayant passé cet examen vient du fait que plusieurs candidats admis portent le même nom que des avocats connus, des hommes politiques et même celui du ministre de la Justice.

Ces “troublantes” observations ont tôt fait de “réveiller les vieux démons du favoritisme et du copinage”, relève la publication.

La récente mobilisation des avocats contre le changement de leur régime fiscal a donné aux Marocains l’impression que ce corps de métier était en fait une “coterie”, dont le seul objectif est de défendre ses intérêts et de se perpétuer à travers les générations, souligne-t-il.

Mais un autre élément sociologique peut expliquer cette prédominance des “fils de” dans cette liste: les avocats comme les médecins, les notaires ou les architectes ont tendance à préparer consciemment ou inconsciemment leur descendance à exercer le même métier qu’eux, ajoute-t-il.

Ces accusations de favoritisme tous azimuts doivent être relativisées, ne serait-ce que parce qu’elles créent un sentiment de défaitisme et de fatalisme général parmi bon nombre de Marocains, notamment ceux qui estiment que quoi qu’ils fassent, les dés sont de toute façon pipés, et qu’il ne sert à rien de multiplier les efforts et les sacrifices pour accéder à certains métiers ou à certains postes, met-il en garde.

+Les Inspirations Eco+, qui s’intéresse au développement férroviaire au Maroc, écrit le plan global de développement de ce secteur nécessiterait 400 milliards de dirhams (1 euro =11 DH).

Le tout est de savoir comment financer un projet aussi ambitieux. C’est la question à laquelle le quotidien tente de répondre.

Le recours aux PPP n’est pas une nouveauté, «puisque la mise en place de la ligne LGV Tanger-Casablanca a connu la participation de plusieurs bailleurs de fonds internationaux, combinée à l’apport du Fonds Hassan II de développement économique et social», relève le quotidien. 

La nouveauté, et au vu des enjeux financiers, est que «le Maroc pourrait aussi attirer les institutions financières internationales, avec lesquelles il entretient de bonnes relations», affirme un expert dans le domaine financier cité par le journal. Autre piste, le recours au marché financier, en l’occurrence celui des OPCI (Organismes de placement collectif immobilier).

 Le jeu en vaut la chandelle. Le plan ferroviaire de l’ONCF comprend 1.300 km de lignes à grande vitesse, qui relieront, d’une part, Tanger à Agadir, et, de l’autre, Oujda à Rabat, outre 3.800 km de lignes à moyenne vitesse. Ces différents projets permettront de relier 43 villes marocaines au lieu de 23 actuellement, et assureront également l’accès au transport ferroviaire à 87% de la population, contre 51% actuellement.

L’objectif ultime de ce projet est de desservir l’ensemble du territoire national et d’accompagner la croissance économique du pays et les besoins anticipés pour le transport de voyageurs. «Le Plan Rail Maroc 2040 est un schéma directeur de long terme portant sur le développement, à l’horizon 2040, du réseau ferré national dans ses différentes composantes. Il prend en compte la cartographie des besoins de transport futurs, déclinés en besoins de services ferroviaires puis en banque de projets», indique la publication.

Maroc: Lancement de la 14-ème édition du Prix Hassan II pour l’Environnement

La nouvelle édition du Prix Hassan II pour l’Environnement visant à encourager la protection de l’environnement est lancée ce mardi.Ce prix vise à encourager toute initiative pouvant contribuer à la protection de l’Environnement et au Développement Durable dans 6 domaines : Recherche Scientifique et Technique, Médias, Action Associative, Initiatives des Entreprises, Initiatives des Collectivités Territoriales, et enfin Exemplarité de l’Administration en matière de Développement Durable, indique le ministère dans un communiqué.

Les dossiers de candidature doivent être envoyés par courrier recommandé ou déposés au bureau d’ordre du Ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable – Département du Développement Durable, et ce avant 31 mars 2023, selon le communiqué

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du développement des secteurs de l’eau et du phosphate et la lutte contre la détention préventive et le rapport de la Banque mondiale sur les risques naturels et climatiques, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Abordant les enjeux du développement des secteurs de l’eau et du phosphate, +L’Économiste+ estime que les deux seront, si ce n’est déjà le cas, au cœur des enjeux politiques et économiques dans les années à venir.

Le Maroc, qui a la chance d’être « né au bon endroit », aurait même un “grand rôle” à jouer dans l’approvisionnement alimentaire mondial, grâce à sa maîtrise des engrais, ajote le quotidien.

“On a un premier rôle à jouer mais pour lequel il faudrait se préparer en amont. Changer sa vision de l’agriculture, décarboner, réussir sa transition écologique”, soutient-il.

Certes, pour y parvenir, il faut des fonds conséquents, mais les financements existeront lorsque les priorités seront tracées, note-t-il.

Il faut aussi créer les conditions pour impliquer le privé et tirer profit de son expertise, ajoute-t-il, soulignant la nécessité de faire de la R&D et de l’innovation son véritable cheval de bataille, de miser des fonds pour redynamiser l’écosystème de l’innovation et le diversifier, de se fixer des objectifs clairs et réalistes et de renforcer les synergies entre le public et le privé pour y parvenir.

+L’Opinion+ relève que malgré les efforts consentis par les autorités judiciaires pour en réduire le recours, ce «réflexe» reste très ancré dans l’appareil judiciaire. En témoigne le rapport annuel du Ministère public qui fait état d’une hausse des décisions de détention en 2021 par rapport à 2020 et d’une accentuation du phénomène de la surpopulation carcérale avec 4000 nouveaux prisonniers. 

Soulager les prisons dépend, en partie, du renforcement des ressources humaines au niveau des Cours d’Appel où manquent visiblement les juges d’instruction et les conseillers judiciaires. Une condition sine qua non pour accélérer les affaires judiciaires dont dépend la lutte contre la détention préventive, recommande le journal.

+Al Massae+, qui s’intéresse au rapport de la Banque mondiale sur les risques naturels et climatiques, rapporte que les villes marocaines, qui contribuent à plus de 75 % du PIB national, sont de plus en plus exposées aux risques naturels et climatiques.

Selon la Banque mondiale, citée par la publication, ces risques comprennent des phénomènes météorologiques violents, tels que les inondations, les vagues de chaleur et la sécheresse, et des phénomènes à évolution lente, tels que l’élévation du niveau de la mer, qui devraient s’aggraver au cours des prochaines décennies en raison des effets du changement climatique. Les estimations indiquent que les effets des aléas naturels et climatiques coûtent au Maroc plus de 575 millions de dollars par an.

Le Maroc abrite la prochaine réunion du Forum du Néguev

Le nouveau ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen a annoncé, ce lundi, sa future participation à un sommet avec ses homologues des pays arabes qui se sont rapprochés d’Israël, rapporte l’agence de presse « Reuters ».Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Eli Cohen, qui a pris ses fonctions la semaine dernière au sein du nouveau gouvernement d’extrême-droite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré que ledit sommet regroupant les pays qui se sont rapprochés d’Israël serait organisé au Maroc. 

Si le communiqué ne cite aucun autre pays que le Maroc, rappelons qu’Israël a cité auparavant le Maroc, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan comme faisant partie des accords de normalisation surnommés “Accords d’Abraham”, constituant ainsi une petite liste de pays attendus pour ce sommet. 

“L’extension de ces accords à d’autres pays n’est pas une question de ‘si’ mais de ‘quand’”, a déclaré Eli Cohen, ajoutant que les liens d’Israël avec ses partenaires actuels ont généré 2,85 milliards de dollars d’échanges commerciaux en 2022 et une contribution significative à la sécurité (et) à la stabilité régionale”.

Le ministre israélien a, par ailleurs, indiqué que les responsables des ministères des Affaires étrangères des pays concernés doivent se rencontrer à Abou Dhabi, la semaine prochaine.

Le bilan de l’année et le secteur de l’automobile au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la réforme des marchés publics, le bilan de l’année 2022 et le secteur de l’automobile sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+ qui évoque les enjeux du décret sur les marchés publics, adopté par le gouvernement, écrit que ce texte, qui crée une coupure avec la réglementation en vigueur depuis 2013, a été élaboré sur la base d’une démarche participative, avec de larges concertations, notamment des départements concernés, de la Cour des comptes, des parlementaires et de la société civile.

Ce décret vise plusieurs objectifs: il s’agit d’abord d’élargir et d’unifier les domaines d’application des conditions et modalités de passation des marchés de travaux, de fournitures et de services, le but étant de mettre en place un référentiel unique des marchés de services de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics.

Ensuite, le renforcement de la préférence nationale se concrétise davantage par l’introduction d’appels d’offres destinés exclusivement aux entreprises locales, en vue d’encourager le produit marocain pour dynamiser l’économie nationale, stimuler la croissance et créer de l’emploi.

Puis, grâce à ce nouveau dispositif, les critères d’évaluation des offres vont changer pour glisser de la culture du moins-disant au mieux-disant.

Enfin, outre les mesures destinées à élargir le champ de la transparence et la chasse aux délits d’initiés, le nouveau décret a prévu un arsenal consacré à la lutte contre la fraude, la corruption et le conflit d’intérêts, surtout que chacun sait que les marchés publics sont un terreau où prospèrent, en toute impunité, la corruption et l’enrichissement illicite, explique le journal.

+Assahra Almaghribia+, qui aborde le bilan de l’année 2022, écrit que malgré les difficultés qui l’ont marquée, l’année 2022 aura été terminée avec un goût de fierté, grâce aux remarquables réalisations accomplies ces dernières semaines, aux pluies survenues après une année dominée par la sécheresse et la rareté de l’eau, ainsi que grâce à l’exploit historique et sans précédent de l’équipe nationale de football lors de la Coupe du monde Qatar 2022, qui, pour la première fois dans l’histoire de la participation arabe et africaine, a atteint les quarts de finales.

La publication souligne, toutefois, la nécessité de garder à l’esprit que les exigences ne peuvent être satisfaites par les espérances, mais par la planification, le travail, la confiance en soi et la sincérité.

La planification pour l’avenir ne doit pas rester lettre morte, fait-il remarquer, estimant que par les bonnes intentions, la fédération des efforts et la force morale, nous pouvons concrétiser sur le terrain tous les plans établis.

+Les Inspirations Éco+ relève que le secteur automobile au Maroc boucle l’année avec brio. En effet, les ventes se sont élevées à 100,37 milliards de dirhams au titre des 11 premiers mois de l’année 2022, en hausse de 35% par rapport à l’année précédente, rapporte l’Office des changes. 

Pour la première fois, ces exportations franchissent la barre des 100 milliards DH, indique l’Office qui vient de publier ses récents indicateurs mensuels des échanges extérieurs. Cette hausse concerne les ventes du segment de la construction (+46,2%), celles du segment du câblage (+27,6%) et dans une moindre mesure celles du segment de l’intérieur véhicules et sièges (3,4%).

Message de condoléances au Pape François suite au décès du Pape émérite Benoît XVI

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances à Sa Sainteté le Pape François suite au décès, samedi, du Pape émérite Benoît XVI, à l’âge de 95 ans.Dans ce message, le Souverain affirme avoir appris avec une profonde affliction la nouvelle du décès du Pape émérite Benoît XVI, que Dieu l’ait en Sa sainte miséricorde.

En cette douloureuse circonstance, le Roi exprime à sa sainteté le Pape François et, à travers lui, au monde chrétien et à l’église catholique en particulier, ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion, implorant le Très-Haut de leur accorder patience et réconfort et d’entourer le défunt de son infinie miséricorde.

Le pape émérite Benoît XVI est mort, samedi matin, à l’âge de 95 ans, a annoncé le Vatican.

« J’ai la douleur de vous annoncer que le pape émérite, Benoît XVI, est décédé aujourd’hui à 09H34, au Monastère Mater Ecclesiae, au Vatican. D’autres informations vous seront communiquées dès que possible », a annoncé le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, dans un communiqué.

Covid19: Le Maroc interdit l’accès aux voyageurs en provenance de Chine

Les autorités marocaines ont décidé d’interdire l’accès au territoire du Royaume à tous les voyageurs, quelle que soit leur nationalité, en provenance de Chine afin de d’éviter une nouvelle vague de contaminations au Maroc.A la lumière de l’évolution de la situation sanitaire liée à la Covid-19 en Chine, et des contacts réguliers et directs avec la partie chinoise, et afin d’éviter une nouvelle vague de contaminations au Maroc et toutes ses conséquences, les autorités marocaines ont décidé d’interdire l’accès au territoire du Royaume du Maroc de tous les voyageurs, quelle que soit leur nationalité, en provenance de la République Populaire de Chine, a annoncé samedi le ministère marocain des Affaires étrangères.

Cette mesure sera appliquée à partir du 3 janvier 2023 et jusqu’à nouvel ordre, précise le ministère dans un communiqué, notant que « le Royaume du Maroc a suivi de près, ces dernières semaines, le développement de la pandémie de la Covid en République Populaire de Chine ».

« Cette mesure exceptionnelle n’entache nullement l’amitié sincère entre les deux peuples et le partenariat stratégique entre les deux pays et auquel le Royaume demeure fortement attaché », souligne la même source.

Le bilan de l’année 2022 et les perspectives de 2023 au menu des quotidiens marocains

Le bilan de l’année 2022, les perspectives de 2023 et les enjeux du remarquable exploit de l’équipe nationale de football à la Coupe du monde Qatar 2022 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur le bilan de l’année 2022, écrit que l’événement phare qui a incontestablement marqué l’année 2022 n’est autre que l’exploit historique des Lions de l’Atlas lors de la Coupe du Monde au Qatar.

Survenue en décembre, cette prouesse a suscité une liesse populaire sans précédent, à même d’essuyer les souvenirs saumâtres d’une conjoncture morose, estime le quotidien.

Mais outre l’épopée du Mondial, l’année 2022 a été ponctuée par moult moments de joie, dont on citera, et non des moindres, la stabilisation de la situation épidémiologique et la fin des mesures restrictives après deux ans de calvaire.

Elle est également l’année des succès diplomatiques, à l’image de la résolution des crises avec Madrid et Berlin, deux partenaires stratégiques du Royaume qui, aujourd’hui, coopèrent avec Rabat sur la base du respect mutuel, ajoute-t-il.

Et malgré toutes les tentatives de l’isoler et de l’affaiblir durant les douze derniers mois, le Maroc a réussi à tenir tête à tous ceux qui souhaitent entraver son ascension au rang de puissance régionale, relève-t-il.

+L’Economiste+ estime que l’année 2023 sera chargée de travaux d’Hercule touchant plusieurs domaines, notamment les investissements, la protection sociale, les lacunes sur le capital humain, l’accès aux technologies ou le fonctionnement du marché du travail, sans perdre de vue cette « affolante » inflation dont le caractère “durable” est désormais devenu le scénario “central”.

Si la Banque centrale dit ne pas baisser la garde, il faudra maintenir cette obligation de vigilance pour toutes les autres politiques publiques, estime l’éditorialiste, notant qu’il s’agit d’“une reconstruction complexe, nécessaire, mais risquée”, car “il faut rester sur le bon chemin, tout en rénovant les références et les critères”.

2023 mérite une mobilisation générale tant elle va engager des efforts supplémentaires sur tous les fronts, soutient-il, soulignant que pour “ouvrir” et “soigner” l’économie et tous ses “satellites”, il faut augmenter la création de richesse, l’égalité des chances et donc, forcément, la compétitivité.

“Autrement dit, notre capacité à gérer les obstacles, construire un socle autour des grandes causes”, précise-t-il.

+Albayane+, qui revient sur les enjeux de la performance de l’équipe nationale de football au Mondial 2022, écrit que l’exploit émérite de l’équipe nationale, qui a atteint les demi-finales de la Coupe du monde à Qatar 2022, pour la première fois de son histoire, a relancé une longue discussion sur la façon d’utiliser au mieux cette distinction, afin de rendre le sport un levier du développement durable pour le pays, en particulier sa dimension culturelle.

La culture, le sport et les activités de loisirs, qui constituent l’une des priorités principales des jeunes, sont considérés comme des espaces très dynamiques favorisant le métissage social, ce qui nécessite des actions de soutien à travers l’ancrage d’une réelle volonté politique et de nouvelles offres d’encadrement et d’accompagnement, soutient le journal.

Le premier aspect culturel consiste à exploiter cette performance sportive pour ancrer les fondamentaux d’une vraie culture sportive au sein de la société marocaine, plaide-t-il, soulignant que le sport ne doit plus être considéré comme activité éphémère dans le temps et dans l’espace, mais plutôt comme pratique régulière, tout en concrétisant, en terre de réalité, le droit inaliénable de chaque citoyen à pratiquer le sport.

Le deuxième aspect de la culture est intimement lié à l’ensemble des valeurs véhiculées par l’équipe marocaine durant son parcours exceptionnel, et diffusées par les réseaux sociaux, comme “Dir niya » et “Rdat lwalidin”, qui ont éveillé la conscience collective quant à l’importance à préserver les fondamentaux et les composantes de la civilisation arabo-islamique, qui appelle à la tolérance et la solidarité, entre autres.

Maroc: le Salon international de l’Agriculture du 2 au 7 mai prochain

Après une absence de trois ans, le Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM) revient pour une nouvelle édition qui se tiendra du 02 au 07 mai prochain à Meknès, sous le thème « Génération Green : Pour une souveraineté alimentaire durable ».La prochaine édition du SIAM accueillera le Royaume-Uni comme invité d’honneur, indique le ministère de l’Agriculture  dans un communiqué. 

Déployé sur une superficie de 18 ha dont 11 ha couverts, le SIAM, qui compte parmi les plus grands événements de l’Afrique dédiés à l’agriculture et aux acteurs du secteur agricole, devrait accueillir 900.000 visiteurs, 1400 exposants et 65 pays participants, note le ministère.

Le Salon sera organisé autour de 10 pôles différents (Régions, institutionnels et sponsors, international, produits du terroir, machinisme, produits, agrofourniture, élevage, provendiers, nature et vie) et va abriter près de 40 conférences sur différentes thématiques en relation avec le thème de l’édition et avec les actualités agricoles.

 

L’actualité sportive au menu des quotidiens marocains

La question de la vente des billets lors du Mondial Qatar 2022 et la participation de l’équipe nationale des U23 au Championnat africain des joueurs locaux (CHAN), prévu en Algérie du 13 janvier au 4 février 2023, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.Abordant la vente « frauduleuse » des billets lors du Mondial Qatar 2022, qui a provoqué de la stupéfaction au sein de l’opinion publique nationale, +L’Economiste+ écrit que les images renvoyées par les Lions de l’Atlas et les supporters lors du Mondial Qatar 2022, qui ont véhiculé des valeurs de fair-play et des messages positifs de patriotisme et suscité un élan de sympathie sans pareil, « auront été quelque part ternies » par “des ennemis du succès”, notamment des “cupides membres de la Fédération de football, des députés qui plus est présidents et dirigeants de club soupçonnés d’être impliqués dans la vente frauduleuse de billets pour l’accès aux stades”.

La leçon à tirer de ce “scandale” est que, quels que soient les efforts entrepris et les prouesses réalisées, il suffit parfois de quelques détails ou encore des comportements déviants pour éclabousser une image, souligne le journal.

Aujourd’hui, le “gros défi” qui se pose est celui de “changer de mindset”, cet état d’esprit qui va “reprogrammer notre façon de faire et de travailler”, et “corriger ce qui ne va pas”, soutient-il.

Si dans le projet de transformation du pays, l’économique est en première ligne, il ne pourra sainement fonctionner qu’avec ce “profond changement des mentalités” et une “lutte contre toutes les sources d’abus”, estime-t-il.

+L’Opinion+ écrit que le Maroc doit se montrer exigeant en conditionnant la participation de son équipe nationale des joueurs locaux au prochain Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2023) à la levée, même provisoire, de l’embargo aérien algérien.

« Notre pays doit également exiger des garanties quant à la sécurité et la quiétude de ses sportifs, ainsi que concernant le libre accès de ses journalistes en territoire algérien pour y exercer leur métier, sinon, le Maroc serait pleinement dans son droit de boycotter cette compétition organisée en territoire ennemi », estime le quotidien.

Et le Maroc est parfaitement fondé d’adopter cette position, car mardi 20 décembre 2022, les milliers de Marocains et autres qui suivaient sur les sites de tracking aérien le trajet du vol de la Royal Air Maroc entre Doha et Rabat, à bord duquel se trouvait l’équipe nationale du Maroc, n’avaient pas manqué de relever le détour réalisé par cet avion pour éviter de survoler le territoire algérien, note-t-il.

Le monde, arabe notamment, s’était alors rappelé avec stupéfaction que ce pays continuait à appliquer un embargo aérien totalement injustifié sur les aéronefs immatriculés au Maroc quelle que soit leur nature et quels que soient leurs occupants, explique-t-il.

Ceci, en dépit du fait qu’il s’agissait dans le cas d’espèce de véritables héros de cette même Nation arabe que le régime algérien prétendait il n’y a pas si longtemps vouloir réunifier, à l’occasion du Sommet raté d’Alger, ajoute-t-il.

La première voiture marocaine dès début 2023 avec un investissement de 50 millions d’euros

Une convention d’investissement de 50 millions d’euros sera signée au Maroc en janvier 2023 pour la création d’une usine de production d’une marque locale de voitures, a annoncé le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.Dans une déclaration au journal saoudien « Asharq » publiée mercredi, le ministre a relevé que la nouvelle usine sera mise en place grâce à un investissement 100% marocain, pour venir s’ajouter aux unités industrielles de Renault et de Stellantis, qui affichent une capacité de production annuelle de 700.000 voitures, dont 50.000 véhicules électriques.

Ce premier investissement marocain en la matière aura une capacité de production annuelle de 3.000 voitures, avant d’atteindre un rythme de 20.000 véhicules après 4 années, a indiqué M. Mezzour, ajoutant que l’annonce de la marque de la nouvelle voiture revient aux investisseurs.

La nouvelle marque est actuellement en phase d’autorisation finale après avoir passé avec réussite l’ensemble des tests et des essais, a-t-il fait savoir, notant que la production sera destinée au marché local dans un premier temps.

L’usine, qui ne prévoit pas de chaîne de production pour les voitures électrique, ne produira que des voitures à carburant, a affirmé le ministre marocain, relevant que 50 millions d’euros seront investis sur 3 ans, hors coût d’exploitation.

Par ailleurs, le journal souligne que l’industrie automobile est le 2ème secteur exportateur du Maroc, relevant que les ventes en 2022 ont atteint 8,4 milliards de dollars jusqu’à fin octobre, tandis que la Banque du Maroc prévoit des recettes de 9,5 milliards de dollars à fin décembre.

Maroc : Arrestation de plus de 32.000 candidats à la migration clandestine en 2022

Les services sécuritaires marocains ont procédé, durant l’année 2022, à l’arrestation de 32.733 candidats à la migration clandestine, dont 28.146 étrangers de différentes nationalités, révèle le bilan annuel de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN).Aussi, 92 réseaux criminels spécialisés dans la migration clandestine transfrontalière ont été interpelés outre l’arrestation de 566 organisateurs et intermédiaires, soit une augmentation de plus de 36 % en comparaison avec 2021, et l’interpellation de 415 organisateurs de l’immigration illégale, fait savoir la même source.

Il a été également procédé à la saisie de 832 faux documents de voyage ou pièces d’identité, de 193 embarcations, de 156 moteurs marins et de 61 véhicules utilisés dans l’organisation des opérations de migration.

Pour ce qui est des crimes financiers et économiques, les services de la sûreté nationale ont poursuivi le renforcement et le développement des techniques d’enquête pénale dans ce genre de crimes, aussi bien au niveau de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), que de ses quatre brigades régionales de la police judiciaire à Rabat, Casablanca, Fès et à Marrakech.

Ces brigades ont traité 453 affaires de corruption, de trafic d’influence, de fraude et de dilapidation des deniers publics et de chantage, soit une hausse de près de 17% par rapport à l’année écoulée, alors que 595 mis en cause ont été soumis à l’enquête dans le cadre de ces affaires, dont 296 pour corruption et trafic d’influence, 217 dans des affaires de fraude et de dilapidation des deniers publics et 82 pour chantage et abus de pouvoir.

S’agissant des crimes de faux monnayage, d’usage frauduleux des moyens de paiement et de trafic de devises, les services de la Sûreté nationale ont traité durant l’année en cours 27 affaires relatives au trafic de devises (+17%), 53.449 affaires portant sur des infractions à la législation régissant les chèques, (+17 %), 184 affaires de fraude et de fraude aux moyens de paiement et 208 autres relatives à la falsification de monnaies et de devises.

Ce genre d’affaires a permis la saisie de 9.373 faux billets de banque d’une valeur globale de 1.814.370 DH et de 17.701 faux billets de banque étrangers (6.530.370 euros, 105.900 dollars US, 743.000 roubles biélorusses et 2420 livres sterling), outre le démantèlement de 39 réseaux criminels, dont 28 s’activant dans la contrefaçon et la falsification de monnaies et de devises et 11 autres impliqués dans la fraude au niveau des moyens de paiement et des cartes de crédit.