L’Éthiopie et OCP signent un accord pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais à Dire Dawa

Le gouvernement éthiopien a annoncé, samedi, la signature d’un accord de développement conjoint avec OCP Group pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais à Dire Dawa à l’est de l’Ethiopie.L’accord a été conclu lors d’une visite d’une délégation éthiopienne de haut niveau au Maroc dirigée par Ahmed Shide, ministre éthiopien des Finances, et accompagnée de responsables de l’Ethiopian Chemical Industry Corporation (CIC), de l’Ethiopian Agricultural Businesses Corporation (EABC) et de l’Ethiopian Minera, Petroleum and Biofuel Corporation (EMPBC), indique un communiqué du ministère éthiopien des finances, publié sur son portail.

Cette a débouché sur la conclusion d’un accord pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais locale en Éthiopie. L’accord est basé sur la faisabilité, l’évaluation d’impact conceptuel, environnemental et social et les études hydro et géotechniques qui ont été menées.

Selon l’accord, un complexe d’engrais intégré sera établi à Dire Dawa, en utilisant les ressources locales (gaz éthiopien et acide phosphorique marocain).

Le projet nécessitera un investissement initial estimé à près de 2,4 milliards de dollars durant la première phase pour développer une unité de production d’engrais de 2,5 millions de tonnes et qui pourrait atteindre une capacité de production de 3,8 millions de tonnes par an pour un investissement total pouvant atteindre 3,7 milliards de dollars au cours de la deuxième phase.

Le ministère éthiopien des Finances se dit « fermement convaincu ce projet contribuera de manière significative à répondre à la demande croissante d’engrais de l’Éthiopie (principalement de l’urée et du NPS+). A partir de 2022, les importations d’engrais en Éthiopie représenteront 1 milliard USD, et pourraient potentiellement atteindre 2 milliards USD en 2030 ».

« Le gouvernement éthiopien affirme son ferme soutien à l’agriculture et continue de travailler sans relâche pour trouver des solutions sur mesure aux défis agricoles et industriels du pays », conclut le communiqué éthiopien.

Cet accord conclu au Maroc s’inscrit dans le cadre du mégaprojet signé en novembre 2016 à Addis-Abeba par le Roi Mohammed VI et l’ex-premier ministre éthiopien Hailé Mariam Dessalegn. Il s’agit d’un projet de réalisation d’une plateforme intégrée de classe mondiale pour la production d’engrais en Éthiopie.

Décès de Bouteflika : Message de condoléances du Roi Mohammed VI au président algérien

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président algérien Abdelmajid Tebboune, suite au décès vendredi de l’ancien chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika.Dans ce message, le Souverain marocain affirme avoir appris avec une profonde affliction et une vive émotion, la nouvelle du décès de l’ancien président algérien.

En cette douloureuse circonstance, il exprime au président algérien et, à travers lui, à la famille du défunt et au peuple algérien, « ses vives condoléances et sa sincère compassion ».

Le Souverain dit se remémorer les attaches particulières qui liaient le défunt au Maroc, que ce soit lors des périodes de l’enfance et des études dans la ville d’Oujda ou encore au temps du militantisme pour l’indépendance de l’Algérie sœur, ajoutant que l’histoire retient que feu Bouteflika a marqué une importante phase de l’histoire moderne de l’Algérie.

L’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika est décédé vendredi, à l’âge de 84 ans, a annoncé un communiqué la Présidence de la République algérienne.

Feu Abdelaziz Bouteflika avait été élu président de l’Algérie en 1999. Il a dû faire face à la guerre civile en son début de mandat. Il a ensuite pris les rênes du pays pendant près de vingt ans.

Il a fallu six semaines de manifestations d’une ampleur jamais vue et une montée au créneau du commandement militaire pour qu’il consente à céder le pouvoir.

Bouteflika s’apprêtait à briguer un cinquième mandat à la tête de l’Etat malgré son état de santé qui ne lui permettait pas de s’adresser à la nation et même d’apparaitre en public.

Né le 2 mars 1937 à Oujda, ville marocaine frontalière avec l’Algerie, Abdelaziz Bouteflika a grandi dans un milieu modeste, sa mère était gérante d’un bain public maure, un Hammam. A 19 ans, il abandonne ses études au lycée et rejoint l’insurrection armée contre la présence coloniale française dans son pays.

Lorsque la grève des étudiants est décidée par le Front de libération nationale (FLN), fer de lance de la lutte pour l’indépendance algérienne, en mai 1956, il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN). Très vite, il est affecté au secrétariat de l’état-major général de l’armée des frontières, dont une partie est basée en Tunisie et l’autre au Maroc où il est né et a grandi. Il est alors appelé à travailler au sein de l’état-major avec le colonel Houari Boumediene, à Oujda, dont il devient l’homme de confiance et plus tard le fils spirituel.

A l’indépendance en 1962, il est nommé, à seulement 25 ans, ministre des Sports et du Tourisme, avant d’hériter un an plus tard du portefeuille des Affaires étrangères, qu’il conserve jusqu’en 1979.

En 1965, il soutient le coup d’Etat de son menteur, Houari Boumédiène, alors ministre de la Défense, qui renverse le président Ahmed Ben Bella. S’affirmant comme le dauphin de Boumédiène, qui décède en 1978, il est néanmoins écarté de la succession par l’armée, puis de la scène politique sur fond d’accusations de malversations. Il s’exile à Dubaï et Genève.

C’est pourtant l’armée qui l’impose en 1999. Il est sorti vainqueur de la présidentielle après le retrait de ses adversaires qui dénonçaient des fraudes.

Politique et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le scrutin du 8 septembre et la coupe du monde de futsal sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ écrit que l’alternance démocratique à laquelle nous avons assisté le 8 septembre, a ses propres exigences, notamment la nécessité de « pacifier le débat politique » et de ne pas « imposer des consensus factices ».

Cet apaisement doit aussi conduire à un travail législatif plus fructueux, auquel doit participer l’opposition et « non pas s’emmurer dans le vote négatif, même quand les propositions de la majorité vont dans le bon sens », relève l’hebdomadaire.

Il souligne l’importance majeure de respecter les choix des électeurs, qui « n’ont pas cédé à la balkanisation », mais « ont opté pour le changement », appelant le prochain exécutif à tenir les promesses électorales, « sinon, nous sommes assurés de perdre l’adhésion populaire au jeu démocratique, ce qui serait dramatique ».

+Finances News Hebdo+ met en garde contre la perte de temps en cette période « où les effets socioéconomiques de la pandémie incitent à retrouver les voies de la croissance et dépasser les séquelles d’un arrêt brutal des chantiers macroéconomiques, aggravés par les restrictions qui perdurent ».

Le choix porté sur des formations politiques composées de cadres du monde des affaires et de l’économie « confirme » l’espoir des Marocains d’atteindre une démocratie sociale, « où sont couplés épanouissement économique et justice sociale », estime le journal, notant que le nouveau gouvernement cherchera à rattraper le retard accusé grâce aux ressources efficaces et efficientes dont disposent les formations du haut de tableau.

De toutes les façons, le vote du 8 septembre témoigne de la volonté au changement et aux solutions qui permettent la cohésion sociale, relève-t-il.

De son côté, +La Nouvelle Tribune+ constate que l’électorat marocain est conscient qu’il est responsable, qu’il est mature, et qu’il n’est pas prêt de « gober plusieurs années les mêmes bobards ».

La publication espère que cette nouvelle configuration permettra de « doter le pays d’une Chambre des représentants solide avec une équipe gouvernementale structurée et pérenne ».

Au registre sportif, +Le Matin+ rapporte que la sélection marocaine de futsal s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde qui se tient en Lituanie et ce, sur la base des résultats des matches disputés vendredi.

Le Maroc, deuxième de la poule C avec 4 points derrière le Portugal (6 pts), qualifié également pour le prochain tour, est assuré de terminer, au moins, parmi les quatre meilleurs troisièmes des six groupes et atteint, ainsi, pour la première fois dans l’histoire le deuxième tour de ce rendez-vous mondial.

Lors de la première journée, le Maroc avait largement battu les Iles Salomon (6-0), avant d’être tenu en échec par la Thaïlande (1-1) lors de la deuxième journée.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le pass vaccinal, les élèves vaccinés et le trafic commercial international.+L’Economiste+ croit savoir que les autorités sanitaires s’apprêtent à rendre le pass vaccinal obligatoire pour l’accès à certains espaces publics tels que les malls, les hôtels, les hammams, les salles de cinéma, les restaurants, les transports…

Pour y préparer la population, le ministère de la santé diffuse actuellement une capsule vidéo. État d’urgence oblige, il suffira d’une circulaire ou d’un communiqué pour que la mesure entre en vigueur. Ce n’est qu’à cette condition que l’employeur pourra exiger de ses collaborateurs un pass vaccinal pour accéder aux lieux de travail.

+Le Matin+ rapporte que les aéroports du Maroc ont enregistré, durant la période allant du 15 juin au 31 août 2021, un volume de trafic commercial international de 3.560.526 passagers, accueillis à travers 31.202 vols internationaux, selon l’Office national des aéroports (ONDA).

Ce volume représente un taux de récupération par rapport à la même période de l’année 2019, de 65% pour les passagers et 77% pour les mouvements, précise l’ONDA dans son bilan du trafic aérien commercial pour la période allant du 15 juin au 31 août 2021.

L’aéroport Mohammed V a accueilli 1.457.154 passagers internationaux, récupérant ainsi 58% du trafic de 2019, alors que l’aéroport de Marrakech-Menara avec 565.680 passagers, a enregistré un taux de récupération de 46%, indique la même source.

+L’Opinion+ fait savoir que les dépouilles mortelles des deux camionneurs tués samedi dans une attaque lâche et barbare perpétrée par des individus armés non identifiés contre un convoi commercial marocain dans la commune de Didiéni, au Mali, ont été rapatriées ce jeudi.

+Libération+ indique que plus d’un million d’élèves âgés de 12 à 17 ans ont reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19, dans le cadre de la vaste campagne de vaccination ciblant l’enseignement public et privé, les établissements d’enseignement traditionnel et les écoles des missions étrangères.

Selon un communiqué conjoint du ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du ministère de la Santé, quelque 700 vaccinodromes scolaires seront aménagés au lieu des 419 existants et ce, en coordination avec les autorités territoriales, afin d’accélérer le rythme de l’opération nationale de vaccination de cette catégorie d’élèves, ajoute le quotidien.

Maroc : Les aéroports enregistrent un volume de trafic commercial international de plus de 3,5 millions de passagers

Les aéroports du Maroc ont enregistré durant la période du 15 juin au 31 août 2021, un volume de trafic commercial international de 3.560.526 passagers, ce qui représente un taux de récupération de 65% par rapport à la même période de l’année 2019, indique l’Office national des Aéroports.L’ONDA précise que durant la même période, les aéroports du Maroc ont accueilli 31.202 vols internationaux. Ce volume représente un taux de récupération de 77% par rapport à la même période de l’année 2019, précise l’ONDA dans son dernier bilan du trafic aérien commercial.

L’aéroport Mohammed V de Casablanca a accueilli 1.457.154 passagers internationaux, récupérant ainsi 58% du trafic de 2019, alors que l’aéroport de Marrakech, avec 565.680 passagers, a enregistré un taux de récupération de 46%, indique la même source.

Durant le seul mois d’août 2021, le trafic international commercial des aéroports du Maroc a récupéré 82% du trafic passagers de 2019, un taux rivalisant avec celui des pays du bassin méditerranéen, notamment la France (70%), l’Espagne (68%), et la Turquie (76 %), relève l’Office.

Cette performance s’explique, selon l’Office, par l’évolution importante du trafic aérien, suite aux instructions royales qui ont accompagné le lancement de l’opération Marhaba 2021.

Par ailleurs, l’ONDA rappelle que cette période a été marquée par la création de plusieurs nouvelles lignes aériennes, dont notamment les liaisons Casablanca-Düsseldorf, Marrakech-Saragosse, Fès-Rotterdam, Oujda-Murcie, Rabat-Malaga, Agadir-Lisbonne.

Pour sa part, le fret aérien s’est établi à 13.732 tonnes avec un taux de récupération de 74%, par rapport à la même période de l’année 2019.

Les forces marocaines empêchent une centaine de migrant d’entrer à Melilla

Les forces de sécurité marocaines, en collaboration avec la Garde civile espagnole, ont empêché, aux premières heures de ce jeudi 16 septembre 2021, une centaine de migrants d’entrer clandestinement au préside espagnol de Melilla.Selon Europa Press, qui cite le porte-parole de la délégation gouvernementale, plusieurs migrants ont été repérés près du périmètre frontalier.

Il fallait donc renforcer le système de sécurité anti-intrusion, mobiliser un hélicoptère et maintenir une communication permanente avec les forces de sécurité marocaines afin de surveiller leurs mouvements.

Le déploiement rapide et l’action du personnel de la garde civile, en plus de la collaboration des forces de sécurité marocaines, ont permis d’éviter toute entrée à Melilla.

Politique, environnement et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent nombre de sujet notamment les tractations pour la formation d’un nouveau gouvernement, les conséquences du changement climatique, la tendance baissière des cas de contamination au Covid-19 et la validation du pass vaccinal marocain en Europe.+Le Matin+ écrit que le Chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, poursuit ses consultations pour former sa majorité gouvernementale. Après le PAM, l’Istiqlal, l’USFP, le MP et l’UC, le nouveau Chef de l’Exécutif a reçu le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, le secrétaire général du MDS, Abdessamad Archane, ainsi que celui du FFD, Mustapha Benali.

Le Chef du gouvernement a également reçu les responsables de la Fédération de la Gauche démocratique. Le PJD a, quant à lui, décliné l’invitation du Chef du gouvernement. En tout cas, Aziz Akhanouch s’est montré optimiste à l’issue de ce premier round, indiquant que les contours du nouveau gouvernement seront tracés la semaine prochaine.

+Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho nouvelle édition du rapport Groundswell dans lequel la Banque mondiale estime que, si les responsables ne prennent aucune mesure en faveur du climat, 1,9 million de Marocains seraient amenés à migrer à l’intérieur du Royaume à l’horizon 2050.

Le rapport met en exergue trois scénarios concernant la migration climatique interne : le scénario pessimiste (émissions élevées de gaz à effet de serre combinées à des trajectoires de développement inégales), le scénario de développement plus inclusif (émissions toujours élevées mais combinées à des trajectoires de développement améliorées) et le scénario plus favorable au climat (émissions de gaz à effet de serre réduites).

Selon le rapport, dans les deux premiers scénarios, les migrants climatiques vont constituer à l’horizon 2050 respectivement 21%, 52% du total des migrants internes au Maroc. Dans le cas du 3ème scénario, ils représentent 10% du total des migrants internes.

+Libération+ relève que le nombre des cas positifs de Covid-19 a poursuivi sa baisse pour la cinquième semaine consécutive.

« L’étude des indicateurs relatifs au suivi de la situation épidémiologique, du 31 août au 13 septembre, montre que la tendance baissière se poursuit depuis cinq semaines en ce qui concerne les cas positifs de Covid-19 », a déclaré le chef de la division des maladies transmissibles au ministère, Abdelkrim Meziane Bellefquih, cité par la publication.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que la Commission européenne a décidé, mercredi, d’établir l’équivalence des certificats Covid-19 délivrés par le Maroc avec ceux de l’Union européenne (UE).

« Aux fins de faciliter l’exercice du droit à la libre circulation au sein de l’Union, les certificats Covid-19 de vaccination et de test délivrés par le Royaume du Maroc conformément au système SGC’Cov sont considérés comme équivalents à ceux délivrés conformément au règlement (UE) 2021/953», lit-on dans le texte de la décision européenne.

Maroc: Le Général de Corps d’armée Belkhir El Farouk nommé inspecteur général des FAR

Le Roi Mohammed VI, chef suprême et chef d’état-major général des Forces Armées Royales (FAR) a nommé, mercredi, le Général de corps d’armée, Belkhir El Farouk, inspecteur général des FAR, en remplacement du général de corps d’armée, Abdelfattah Louarak.Le Général de corps d’armée Belkhir El Farouk a été choisi pour ce poste au vu de « ses compétences professionnelles et de l’esprit élevé de responsabilité dont il a fait preuve lors des différentes missions qui lui ont été confiées », indique un communiqué du ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie.

Le général de corps d’armée Belkhir El Farouk continuera d’assumer ses missions de commandant de la zone Sud, précise la même source.

Législatif et politique au menu des quotidiens marocains

Les élections du 8 septembre, les tractations pour la formation du futur gouvernement et le Gazoduc Maghreb-Europe au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Assahra Al Maghribia+, qui aborde les élections du 8 septembre, écrit qu’à travers l’organisation réussie des élections communales, régionales et législatives en une seule journée, saluée par les observateurs internationaux, et avec de surcroît un taux de participation de plus de 50%, le Maroc a prouvé de manière irréfutable qu’il est pleinement déterminé de non seulement consacrer « l’exception marocaine », mais de la renforcer davantage pour devenir une « tradition ».

Cela constitue un « acte de fierté » dans un pays qui s’attache à « écrire l’histoire » et « développer remarquablement son produit », ce qui « réjouit les amis » et « fâche les adversaires », estime le journal.

La commémoration cette année de la Journée internationale de la démocratie (15 septembre) aura un goût particulier, car elle coïncide avec « l’ajout d’une autre pierre à notre édifice », estime-t-il, notant que le Maroc a prouvé au monde entier que le citoyen marocain est imprégné de la démocratie, qui devient une partie intégrante de sa vie quotidienne.

Evoquant la formation du futur gouvernement +L’Economiste+ souligne que sauf si les rapports de force et tiraillements internes aux partis en décident autrement, « les choses devraient aller vite en principe », souhaitant que « les arbitrages ultimes puissent se jouer sur les options programmatiques », et moins sur la course aux fauteuils ministériels.

Le quotidien évoque une autre difficulté, qui réside dans la structure même du gouvernement, c’est-à-dire dans la capacité à obtenir une équipe « ramassée » avec le moins de ministres possible, notant que les trois premières formations auront de l’ascendant dans les négociations.

Il souhaite également que l’orientation adoptée pour la constitution de la majorité « puisse contribuer à la stabilisation du futur exécutif et à une meilleure cohérence de l’action publique ».

Dans le même sillage, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que les consultations du chef de gouvernement désigné Aziz Akhannouch avec les partis politiques se font à « un rythme soutenu ». Après le PAM et l’Istiqlal, Akhannouch a rencontré le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, qui a déclaré que son parti «est toujours prêt à donner davantage pour faire aboutir le nouveau projet de développement du Royaume».

Par la suite, Akhannouch a eu lundi des entretiens avec le secrétaire général du parti du Mouvement populaire (MP), Mohand Laenser. Cette entrevue a été pour lui une occasion d’avoir une idée précise sur le mode opératoire suivant lequel le chef de gouvernement désigné entend former son gouvernement. De son côté, le secrétaire général de l’Union constitutionnelle (UC), Mohamed Sajid, a affirmé, lundi à l’issue d’une rencontre avec Akhannouch, que son parti est disposé à apporter sa contribution en cette « étape décisive ».

+L’Opinion+, qui revient sur le Gazoduc Maghreb Europe (GME), écrit qu’au vu de la situation actuelle des relations maroco-algériennes, rompues unilatéralement par le régime algérien, tout indique que le contrat de transit se rapportant à ce gazoduc, qui arrive à expiration le 31 octobre, « ne sera pas renouvelé ».

Les responsables algériens présentent cette résiliation comme une « punition » contre le Maroc, relève la publication.

En coupant ce canal de coopération et de partenariat entre les deux pays, les autorités algériennes « croient saborder l’élan économique et industriel du Maroc » et « espèrent freiner sa domination naissante et grandissante sur les marchés de l’automobile et de l’aéronautique, entre autres », note-t-il.

« De ces sombres desseins, il n’en sera rien. Non seulement les échanges entre les peuples persisteront et se développeront (…) mais l’élan du Maroc ne sera nullement contrarié par cet ultime acte d’hostilité qu’est l’arrêt du GME », souligne-t-il.

Des opérateurs économiques polonais prospectent les opportunités d’investissements dans les provinces du Sud du Maroc

Les provinces du Sud du Maroc, qui connaissent ces dernières années un essor économique, ont encore un fort potentiel qui reste à prospecter. C’est dans cette optique qu’une délégation d’opérateurs économiques polonais s’est rendue, ce mardi, à Laâyoune, à l’initiative de l’Ambassade du Maroc en Pologne.Cette visite, organisée avec l’appui du Centre régional d’investissement (CRI) de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, a été l’occasion de mettre en exergue les opportunités d’affaires et d’investissements dans les provinces du Sud. 

D’emblée, l’Ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun a affiché sa volonté d’aller de l’avant dans les relations de coopération économique entre les deux pays. « Je souhaite de tout cœur que cette visite, que j’espère fructueuse, à travers sa première étape ici à Laâyoune, soit une première occasion de vous rendre compte par vous-mêmes, des importantes opportunités qu’offre notre beau pays (…), osons l’avenir ensemble, marocains et polonais, ensemble, main dans la main, avançant vers un avenir prometteur et fructueux ! », a souligné le diplomate marocain tout en rappelant que les deux pays sont « liés par une amitié profonde marquée notamment par la volonté des deux chefs d’Etats de renforcer davantage les relations bilatérales au niveau économique ».

L’ambassadeur n’a pas manqué de souligner que le Maroc constitue une véritable porte d’entrée vers le marché africain. « Des  atouts qui font du Maroc un des pays les plus attractifs de la région d’Afrique et du Moyen Orient en matière d’investissements », dit-il.

D’autant que les provinces du Sud qui, selon le diplomate marocain, jouent un rôle essentiel dans la compétitivité économique du Maroc et tout particulièrement dans son positionnement de hub africain et en particulier la région de Laâyoune-Sakia El Hamra qui dispose d’importants atouts lui permettant de se positionner en tant que modèle de développement durable à l’échelle nationale et régionale.

Pour inciter les opérateurs économiques polonais à investir dans le Sud du Maroc, Abderrahim Atmoun a réitéré l’engagement pris auparavant par l’Ambassade du Maroc à Varsovie pour continuer à accompagner les chefs d’entreprises privées polonaises et à les aider dans la concrétisation de leurs projets.

Maroc : Une cellule terroriste démantelée à Errachidia

Les services de sécurité marocains ont démantelé, mardi matin, une cellule terroriste affiliée à Daech.Cette cellule terroriste est composée de trois extrémistes âgés de 21, 27 et 37 ans qui s’activaient dans la ville d’Errachidia , indique un communiqué du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).

Les perquisitions menées aux domiciles des suspects et dans le local commercial de l’un d’entre-eux ont permis la saisie de matériel informatique, de cartes mémoires, de téléphones portables, d’uniformes paramilitaires, de manuscrits faisant l’apologie des opérations terroristes et des affiches évoquant le « khorassan” comme nouvelle base de combats, poursuit le communiqué.

Selon les recherches, investigations et opérations de filature opérées au sujet des membres de cette cellule terroriste, son émir présumé s’activait dans l’embrigadement et le recrutement dans les rangs des adeptes des courants religieux traditionnels, précise la même source. Le mis en cause a transformé son local commercial se trouvant à proximité d’installations vitales et stratégiques en lieu de prière en proscrivant l’interdiction de la prière dans les mosquées, ainsi qu’en refuge pour la consécration de l’idéologie extrémiste dans les rangs de ses adeptes et en espace pour la planification de crimes à vocation terroriste contre les individus, en choisissant l’une des victimes comme cible imminente d’assassinat en raison de son travail dans un service d’utilité publique.

Les investigations révèlent que les membres de cette cellule terroriste, qui ont été placés en garde à vue, se partageaient les contenus numériques à caractère terroriste comme ceux documentant les attentats-suicides et les assassinats commis par l’organisation « Daech » dans plusieurs régions du monde, en tant que moyen pour consacrer l’idéologie extrémiste et inciter à la perpétration de ces crimes sur le territoire national, fait savoir le communiqué.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains traitent de plusieurs sujets notamment le report de la rentrée scolaire et son impact sur les libraires, les mesures pédagogiques et organisationnelles prises en prévision du démarrage effectif des cours le 1er octobre, la participation des trois films marocains à la compétition officielle du Fespaco-2021 et le besoin de plus de 180 épidémiologistes au Maroc.+L’Economiste+ relève que le report de la rentrée scolaire au 1er octobre oblige, les libraires sont en train de se tourner les pouces faute de clients. « Nous nous étions approvisionnés en fournitures et en livres scolaires avec l’idée que la rentrée aurait lieu le 10 septembre. A cause du report, nous nous retrouvons sans aucune activité et donc sans recettes. Sans oublier les nombreux problèmes auxquels les libraires doivent faire face », souligne Mohamed Barni, président de l’Association marocaine des libraires (AMAL), cité par le journal.

« Le report de la rentrée scolaire se traduit par une baisse d’activité chez les libraires et chez leurs clients à leur tour. Ce qui devrait entraîner des problèmes de trésorerie », explique pour sa part Jalil Benddane, président de l’Association des fabricants de cahier au Maroc (AFCM).

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé que plusieurs mesures pédagogiques et organisationnelles ont été prises en prévision du démarrage effectif des cours le 1er octobre.

Ces mesures concernent les départements de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui de la formation professionnelle, a indiqué le ministère dans un communiqué, cité par le quotidien.

+Ahdath Al Maghribia+ rapporte que trois films marocains sont en lice pour la compétition officielle du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO-2021), dont la 27ème édition est prévue du 16 au 23 octobre, ont annoncé jeudi les organisateurs sur le site officiel du festival.

Il s’agit de « Oliver Black » de Tawfik Baba qui concourra pour la récompense suprême, l’Etalon d’or du Yénnenga, dans la catégorie « Fictions long métrage ». « Dans la maison » de Karima Saidi sera, quant à lui, en lice dans la catégorie « documentaire long métrage ». Dans la compétition « courts métrages (fiction et documentaire), Karim Boukhari participe avec son film « Aziya ».

+Al Alam+ souligne que la célébration de la journée mondiale de l’épidémiologie de terrain est une occasion d’attirer l’attention des décideurs sur l’importance de cette discipline, pour la développer davantage et répondre au mieux aux besoins du pays, a souligné l’association nationale d’épidémiologie du terrain (ANET).

L’agence gouvernementale américaine des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) recommande un épidémiologiste de terrain pour 200.000 habitants, rappelle l’ANET, relevant que le Maroc a besoin d’au moins 182 épidémiologistes du terrain répartis équitablement sur l’ensemble des régions, provinces et préfectures du pays.

Maroc : Plus de 20 millions de primo-vaccinés

Le Maroc a franchi, ce lundi, la barre des 20 millions de personnes primo-vaccinées, a annoncé le ministère de la Santé.Ainsi, le nombre de personnes ayant reçu la première dose des vaccins anti-Covid atteint 20.154.375, alors que 16.667.989 ont eu leurs deux doses, selon le bulletin quotidien du ministère.

Aujourd’hui, un total de 917 nouveaux cas d’infection au coronavirus et de 4.451 guérisons a été enregistré au cours des dernières 24 heures, portant le bilan à 905.564 cas de contamination depuis le premier cas signalé au Maroc en mars 2020, tandis que les guérisons sont passées à 862.106, soit un taux de guérison de 95,2%.

Quant aux décès, leur nombre total atteint 13.618 (létalité 1,5%), avec 72 nouveaux cas enregistrés.

Au total, le Maroc compte 29.840 cas actifs, tandis que les cas sévères ou critiques ont atteint 1.764, dont 917 placés sous respiration artificielle. Par ailleurs, le taux d’occupation des lits de réanimation s’établit à 33,7%.

Le Mali condamne l’attaque « lâche » et « barbare » perpétrée contre les camionneurs marocains

Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Abdoulaye Diop, a vivement condamné l’attaque « lâche et barbare » perpétrée, samedi dernier, par des individus armés non identifiés, contre des camionneurs marocains dans la commune de Didiéni, ayant causé la mort de deux Marocains.Selon un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a reçu en audience ce lundi l’ambassadeur du Maroc au Mali et doyen du corps diplomatique, Hassan Naciri.

Le ministre a, au nom du président de la Transition, chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta, et du gouvernement, « vivement condamné l’attaque lâche et barbare perpétrée par des individus armés non identifiés, le 11 septembre 2021, contre un convoi commercial marocain dans la commune de Didiéni, région de Kayes, ayant occasionné des pertes en vies humaines dont deux ressortissants marocains et des blessés ».

« En cette douloureuse circonstance, le ministre a exprimé, au nom du président de la Transition et du gouvernement, toute la compassion et la solidarité du Mali avec le gouvernement et le peuple frère du Maroc », souligne le communiqué.

Abdoulaye Diop a présenté ses condoléances aux familles des disparus et souhaité prompt rétablissement aux blessés. Il a informé l’ambassadeur que depuis l’attaque, les ministères en charge de la Sécurité, de la Défense et de la Santé ont tous pris des mesures appropriées, chacun dans son domaine.

Le ministre a fait part de l’engagement des autorités maliennes à tout mettre en œuvre pour retrouver les coupables et les traduire devant la justice, conclut la même source.

Economie, gestion communale et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le partenariat UE-Afrique-Méditerranée, la gestion communale et la coupe du monde des clubs.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que grâce à son positionnement et ses différents atouts économiques, le Maroc devrait jouer un rôle central dans un futur partenariat UE-Afrique-Méditerranée.

Se référant au rapport intitulé « Le Corridor atlantique au sein d’un partenariat UE-Afrique- Méditerranée » de Policy Center for the New South, le quotidien rapporte que les auteurs, Tayeb Ghazi, économiste, et Fathallah Oualalou, ex-ministre de l’Economie et des Finances, appellent à un nouveau partenariat euro-méditerranéen-Afrique.

« Le renouveau du partenariat Euro-Méditerranée-Afrique devrait s’inscrire dans une logique de codéveloppement et de coproduction, car les problématiques de la jeunesse et de la société civile, de l’emploi, de l’intégration et de la transformation économique, préoccupent autant les unes que les autres », expliquent-ils. Pour eux, le Maroc jouerait un rôle central dans le corridor atlantique au sein de ce nouveau pacte.

Dans ce sens, ces experts mettent en avant le positionnement entrepris par le pays «à travers ses efforts considérables en matière de développement simultané de l’infrastructure de transport et de la base industrielle du Maroc», évoquant notamment le hub logistique mondial Tanger Med qui a un rôle clef dans les échanges commerciaux.

+Al Akhbar+ relève que pour la première fois dans l’histoire du Maroc, trois grandes villes devraient être dirigées par des femmes. C’est en tout cas ce que laissent penser les premiers échos des tractations en coulisse que mènent les partis qui ont remporté les élections communales et régionales.

Le journal rapporte que les villes de Casablanca, Marrakech et Rabat devraient voir des femmes prendre les rênes de leurs mairies. Dans la ville ocre, Fatima-Zahra Mansouri, du PAM, semble en effet bien partie pour être la prochaine maire, elle qui avait déjà présidé le Conseil communal entre 2009 et 2015.

Dans la capitale économique, les premiers pronostics donnent Nabila Rmili, du RNI, à la mairie. Cette dernière s’est fait connaître du grand public, en cette période de pandémie grâce, notamment, à son poste de Directrice régionale de la santé. Elle a également été vice-présidente du Conseil de la ville dans une précédente mandature. Toujours selon la publication, c’est Asmaa Rhlalou du RNI qui devrait diriger la mairie de Rabat. Elle a déjà géré le secrétariat du bureau de la Chambre des représentants lors de l’ancienne législature.

+Assabah+ indique les appels se sont multipliés au Maroc pour se porter candidat à l’organisation de la coupe du monde des clubs et de après l’annonce  Japon, pays organisateur, qu’il ne pourra pas accueillir la compétition cette année.

Plusieurs présidents de club ont suggéré à la Fédération royale marocaine de football (FRMF) d’étudier les retombées économiques et sportives liées à l’organisation de cette compétition au Maroc, et les proposer au nouveau gouvernement qui jugera de la pertinence de ce projet.

Cependant, le Maroc devra faire avec la concurrence de l’Egypte qui, après la décision de la Fédération japonaise de football, a dévoilé son intention de déposer sa candidature pour accueillir cette compétition, surtout que Al Ahly du Caire, vainqueur de la Ligue des Champions africaine, participera à cette édition, ainsi que le Zamalek en sa qualité de champion.

L’Afrique du Sud s’est également invitée dans ce dossier via le président de la Fédération d’Afrique du Sud de football association (SAFA), et actuel patron de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe,qui a déclaré que son pays est prêt à remplacer le Japon.

Côte d’Ivoire: don de kits et bons scolaires d’une organisation marocaine à 85 élèves

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a remis dimanche à Abidjan des bons d’achat et kits scolaires à 85 élèves, à l’occasion de la rentrée scolaire 2021-2022 qui s’ouvre officiellement lundi.

La remise des kits et bons d’achat qui a eu lieu à la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la Culture de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur du Royaume du Maroc, Abdelmalek Kettani. 

Selon le président-fondateur de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), Ouazzani Chahdi, « 85 enfants au total » ont bénéficié de cet accompagnement scolaire contre 138 l’année précédente. 

  

Ce sont des bons d’achat scolaires et des sacs d’école qui ont été distribués, a indiqué le président de l’ACMRCI, soulignant que ceux qui ont obtenu le BAC, ont eu un gros lot, notamment un appareil avec des baffes.

« Nous sommes à la 5e édition et chaque année, à la même période, on fait cette cérémonie pour récompenser les jeunes qui ont eu le BAC et le BEPC », a-t-il ajouté, faisant savoir que cette année deux étudiants ont reçu des récompenses.  

Conformément à la promesse de l’association, l’année passée, « on est parti à l’université pour chercher quelques étudiants pour voir comment on peut les aider », a-t-il relevé, mentionnant qu’au niveau universitaire, « on a eu deux étudiantes, meilleures de leur promotion ».   

« On a essayé de contacter aussi le jeune qui a eu la meilleure moyenne au BAC en Côte d’Ivoire, mais on n’a pas pu le contacter, ni lui ni ses parents », a dit M. Ouazzani Chahdi, appelant l’intéressé à contacter l’organisation. 

L’ambassadeur du Royaume chérifien, Abdelmalek Kettani, a déclaré à la presse que c’est toujours pour lui « un plaisir et un bonheur de partager avec la communauté marocaine en Côte d’Ivoire sous l’égide de l’Assemblée des Marocains résidents en Côte d’Ivoire » cet instant.     

Le diplomate marocain a félicité l’organisation qui, soulignera-t-il, « travaille bien ». Et, aujourd’hui, remet encore le couvert en donnant « une occasion pour célébrer l’excellence des jeunes Marocains, des Maroco-Ivoiriens, des Ivoiriens amis et frères ».  

Il s’est réjoui d’être à cette célébration qui s’est tenue « dans la symbiose, dans l’amitié, dans la fraternité pour encourager des jeunes non seulement à avoir de meilleurs résultats, mais aussi  reconnaître les élèves méritants ».    

L’ACMRCI a offert ces dons en collaboration avec la Fondation Hassan II pour les Marocains résident à l’étranger. L’organisation, au travers de cet appui, veut célébrer la culture de l’excellence, encourager les lauréats et aider les parents d’élèves.    

Deux camionneurs marocains tués par des hommes armés au Mali

Deux camionneurs marocains ont été tués et un autre a été blessé, samedi au Mali, par des hommes armés, selon l’ambassade du Maroc à Bamako, ajoutant qu’un quatrième chauffeur a survécu à cette attaque.L’incident a eu lieu au niveau de la commune de Didiéni, située à environ 300 Km de Bamako, lorsque les chauffeurs marocains se dirigeaient vers la capitale malienne à bord de camions transportant des marchandises, avant qu’ils ne soient attaqués par balles par un groupe d’éléments armés qui se cachaient derrière les arbres au bord de la route, indique-t-on de même source.

Le chauffeur blessé, dont l’état de santé ne suscite pas d’inquiétude, a été transféré vers un hôpital local pour recevoir les soins nécessaires.

Selon des témoins, les assaillants étaient cagoulés, portaient des gilets pare-balles et disposaient d’appareils de communication sans fil. Après avoir commis leur crime, ils ont quitté les lieux sans voler le moindre objet des victimes.

Représentation fulgurante de la marocaine Rajaa Kasabni au FEMUA 13

La chanteuse marocaine, Rajaa Kasabni, a affiché vendredi une représentation fulgurante, à la deuxième soirée de concerts de la 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).

« Bonjour Abidjan, I love you », a lancé l’artiste marocaine à l’entame de sa prestation. Devant un public abidjanais jovial, Rajaa Kasabni a égrainé des titres, dans un parfait accord. 

C’est sa première fois de donner un concert sur une scène du FEMUA et de fouler le sol ivoirien. En cette période de crise sanitaire de Covid-19, elle a exhorté tout le monde à se faire vacciner pour renforcer son système immunitaire. 

Des ressortissants marocains ont effectué le déplacement pour écouter sa voix suave, auréolée de succès. L’on pouvait apercevoir l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani ou encore l’humoriste Oualas. 

« Je suis énormément émue », a déclaré Rajaa, affirmant que le public ivoirien « à une oreille musicale incroyable ». Pour elle, le FEMUA 13 est « magnifique » car il a réussi à rassembler les pays. 

Rajaa Kasabni a une forte côte de popularité dans le monde arabe, surtout au Liban. La star marocaine fut la lauréate de l’émission de téléréalité libanaise X-Factor. 

Cette deuxième soirée de concert a été entamée par le groupe chrétien ivoirien Eden, avant l’intervention de Rajaa. A la suite de la star marocaine, a presté la Sud Africaine Zahara dans des titres enlevés. 

Ensuite, se produira Mala Rodriguez de l’Espagne. Le Sénégalais Pape Diouf, dont le pays est l’invité d’honneur au FEMUA 13, a enflammé le public qui s’est délecté de notes rythmées et cadencées. 

Le groupe Magic Diesel, qui fait du Zouglou, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire, a bouclé les prestations au petit matin, dans la ferveur et une ambiance électrique. 

La 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème « Alliance Afrique-Europe: paix et développement ». Elle s’achève le 12 septembre 2021. 

Dès icônes de la musique européenne et africaine ont été invitées pour ce festival. Une vingtaine d’artistes sont arrivés pour ce festival musical, entre autres, Kofi Olomidé, David Carreira (Portugal) et Vegedream (France).

La presse marocaine décrypte le scrutin du 8 septembre

La presse marocaine parue ce samedi consacre de larges commentaires aux élections législatives, communales et régionales qui se sont déroulées le 8 septembre.+Challenge+ constate si certains observateurs craignaient l’impact de la Covid sur la participation aux élections du 8 septembre, « c’est l’inverse qui s’est produit », le taux de participation ayant augmenté de manière significative.

Dans les régions du Sud, les Sahraouis se sont massivement déplacés, ridiculisant les assertions algériennes et confirmant leur attachement au Maroc, estime l’hebdomadaire.

D’autre part, le Maroc est vainqueur, parce que les femmes et les jeunes sont présents en nombre parmi les élus et que ces forces vives vont renforcer l’édification démocratique, ajoute-t-il, appelant toutefois la nouvelle coalition à « nous proposer un gouvernement cohérent, qui dépasse les enjeux partisans et s’attache à un programme gouvernemental qui répond aux besoins du pays ».

Pour +Finances News Hebdo+, si le PJD a été classé en bas de tableau, ces élections ont donné « une victoire écrasante » à trois partis : le RNI, le PAM et le PI.

Ces trois partis bénéficiant de la majorité des sièges au sein du parlement prédisent l’avènement d’un gouvernement qui a une empreinte et du poids dans le milieu économique et le monde des affaires, note-t-il.

De même, ces élections ont également « donné gagnant un parti qui a été au gouvernement pendant 14 ans, un parti très au fait des dossiers et des réformes engagées », fait savoir le journal, soulignant que ce parti aura « la possibilité de relancer et d’activer des dossiers dormants pendant des années ».

De son côté, +La Vie Eco+ écrit qu’au-delà des résultats des uns et des autres au terme de ce scrutin, ce 8 septembre est « incontestablement” un jour où le Maroc a réalisé plusieurs victoires sur différents tableaux.

A voir la multitude de réactions officielles à l’échelle mondiale, qui ont loué et félicité le Maroc pour sa prestation avant, pendant et après le jour du scrutin, « il est incontestable que le 8 septembre contribuera grandement au rayonnement » du Royaume, qui se présente comme étant « l’expérience de démocratie la plus vue dans la région et de la rive sud de la Méditerranée », estime l’hebdomadaire.

Ces marques de reconnaissance se traduiront « naturellement » à l’avenir en « capital crédibilité », qui pourra se convertir en attractivité économique, estime-t-il.

+L’Opinion+ fait remarquer que les résultats des élections du 8 septembre ne laissent personne indifférent. Même les plus lucides n’auraient pas pu imaginer que le PJD puisse tomber aussi bas avec 13 sièges seulement, contre 125 en 2016. Un score stupéfiant, dérisoire et humiliant pour la formation de Saâd Dine El Othmani, dont les dirigeants n’ont pas digéré cette « défaite cuisante », décriant des « résultats incompréhensibles », avant de présenter leur démission collective.

Malgré tout, le nouveau quadrillage politique reste le résultat d’un vote de rupture, un vote-sanction contre les politiques dépassées du passé. Et au dépit ambiant des précédentes élections, s’est substitué un vote engagé, par colère ou par espoir de changement, c’est selon, qui augure de lendemains prometteurs pour notre renaissante démocratie, écrit le quotidien.

Maroc : Le Roi Mohammed VI nomme Aziz Akhannouch nouveau chef du gouvernement

Le Roi Mohammed VI a reçu ce vendredi à Fès, le président du Rassemblement national des indépendant (RNI) Aziz Akhannouch, qui l’a nommé Chef du gouvernement.M. Akhannouch a été chargé par le souverain, conformément à l’article 47 de la Constitution, de former le nouveau gouvernement.

A l’issue du scrutin législatif du 8 septembre, le RNI a décroché 102 sièges au Parlement, arrivant en tête d’une course électorale qui été marquée par un échec retentissant du Parti de la Justice et du Développement (PJD).

Le parti de référentiel islamique n’a remporté que 13 sièges parlementaires, perdant 90 % de ses élus.

Le président du RNI doit désormais engager des tractations en vue de former une coalition gouvernementale.

Maroc/Elections : Fin de l’ère du PJD, une nouvelle carte politique se dessine

Par Hicham Alaoui — Les élections législatives, communales et régionales au Maroc ont infligé une défaite cuisante au parti Justice et Développement (PJD, parti au pouvoir), qui a dirigé la coalition gouvernementale durant deux mandats consécutifs. Une autre reconfiguration de la scène politique dans le Royaume se profile. Décryptage de politologues marocains approchés par APA.Les premiers résultats provisoires des élections législatives et locales qui se sont déroulées mercredi 8 septembre, donnent le Parti de la justice et du développement (PJD) du chef du gouvernement sortant, Saad Eddine El Othmani, largement perdant.

Selon Mohamed Bouden, politologue et président du Centre Atlas d’analyse des indicateurs politiques et institutionnels, « les élections générales du 8 septembre n’ont pas été seulement l’expression des voix des citoyens et du corps électoral mais elles étaient porteuses de messages politiques profonds ».

« Il parait que le PJD qui a toujours œuvré pour s’imposer en tant que force politique a obtenu des résultats imprévus », a-t-il constaté, relevant que le PJD, est le parti dont la puissance électorale s’est évaporée de même que sa popularité s’est affaiblie de façon « dramatique ».

Il va sans dire que le PJD qui est apparu comme une puissance politique en 2011 est devenu épuisé politiquement après 10 ans, a fait remarquer l’académicien, estimant que que la majorité des électeurs se sont prononcés pour un vote sanction du PJD à travers le soutien exprimé au trio Rassemblement National des Indépendants (RNI), Parti de l’Istiqlal (PI) et le Parti Authenticité et Modernité (PAM) et dans un moindre degré l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP).

Pour M. Bouden les causes principales de l’échec retentissant du parti au pouvoir est le fait que cette formation politique « n’a pas grand-chose à présenter après avoir été épuisé par 10 ans au pouvoir ». Aussi, le parti a failli dans ses sorties médiatiques en manquant de coordination et de concertation au sein même de ses structures organisationnelles.

Cette véritable déroute du PJD est attribuée également au contexte régional dans lequel la position de l’islam politique est affectée et il y a eu des doutes en la capacité du parti de mener pour la troisième consécutive le paysage politique, a-t-il expliqué.

Selon lui, les élections ont fait ressortir une autre carte politique et un paysage politique marqué par la triple polarité qui a des dénominateurs communs et dispose de spécificités qui la distingue.

« J’estime que le parti Justice et Développement n’a pas pu se présenter aux élections sans l’aide de sa génération fondatrice et de ses dirigeants de la première ligne, et il n’a pas travaillé pour créer une nouvelle génération de jeunes ».

Et d’ajouter que le PJD devrait commencer à construire une nouvelle génération. L’actuelle génération a atteint sa limite. Parmi les constats, on peut citer aussi la défaite du secrétaire général du Parti et la montée des noms les plus en vue du parti dans certaines circonscriptions sur la base du quotient électoral.

D’après le politologue Mohamed Bouden, le parti de la lampe « doit faire de l’autocritique et ne pas aller vers les solutions les plus faciles liées à la contestation des élections ».

« Il y a des raisons objectives à cette défaite ou ce qu’on peut l’appeler la fin du miracle du Parti, dont les acquis se sont évaporés, donnant ainsi naissance à une nouvelle carte politique au Maroc », a-t-il décrit.

Pour sa part, le professeur de droit public à l’Université Mohammed V de Rabat Abdelhafid Adminou, a souligné que les élections générales au Maroc ont débouché à une reconfiguration différente de la scène politique.

« On peut dire que les résultats reflètent cet effort, qui est principalement lié aux candidats présentés par les trois partis politiques arrivés du scrutin (RNI, PAM et PI) et qui ont mené une importante campagne de communication et présenté des programmes électoraux réalistes notamment via les réseaux sociaux afin d’atteindre un plus grand nombre d’électeurs », a-t-il expliqué.

Pour ce qui est de l’échec spectaculaire du Parti de la Justice et du Développement, l’académicien l’a attribué au fait que cette formation politique a été victime de sa gestion au niveau gouvernemental pendant 10 ans. Cette gestion a été souvent critiquée par les citoyens et même de la part des partis formant la coalition gouvernementale », a-t-il fait observer.

Une panoplie de mesures prises par le PJD n’a pas été du goût de la population notamment celles ayant affecté le pouvoir d’achat du citoyen telle que la levée des subventions sur certains produits de base, ce qui a entraîné une hausse des prix, ainsi qu’un ensemble de mesures qui touchait la classe moyenne, notamment la réforme du régime de retraite, a précisé M. Adminou.

Ceci a été à l’origine ce vote punitif. Aussi, il ne faut pas oublier la nature des candidatures présentées par le secrétariat général du PJD. Ce dernier a validé des noms pour briguer un troisième mandat ou qui ont déjà géré les affaires gouvernementales, ce que l’électeur marocain n’a pas « apprécié ». Paradoxalement, le trio vainqueur de ces élections (RNI, PAM et PI) ont présenté de nouveaux candidats qui, pour séduire les électeurs, ont proposé des programmes qui proposent des solutions aux problèmes vécus par les citoyens, selon le professeur Abdelhafid Adminou.

Pour rappel, le parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI) a remporté les élections législatives au Maroc en remportant 102 sièges, selon les résultats complets communiqués jeudi soir par le ministère de l’Intérieur.

La deuxième place est revenue au Parti authenticité et modernité (PAM) avec 86 sièges, suivi par le parti de l’Istiqlal (PI) avec 81 sièges, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 35 sièges, le Mouvement populaire (MP- 29 sièges), le Parti du progrès et du socialisme (PPS) avec 21 sièges, l’Union constitutionnelle (UC) avec 18 sièges, et le Parti de la justice et du développement (PJD) avec 13 sièges.

Le Mouvement démocratique et social (MDS) remporte 5 sièges, le Front des forces démocratiques (FFD) 3 sièges, l’Alliance de la fédération de gauche 1 siège et le Parti socialiste unifié (PSU) 1 siège.

Ces élections ont enregistré un taux de participation de 50,35% au niveau national contre 42 % en 2016.

Le scrutin a vu la participation de 8.789 676 électeurs hommes et femmes, soit une hausse de plus de 2 millions d’électeurs par rapport aux élections législatives de 2016, ce qui traduit l’importance que le citoyen marocain attache à cette échéance électorale et aux différentes institutions élues.

Selon le ministre de l’Intérieur, Abdelouahed Laftit, le déroulement de l’opération de vote a eu lieu en général dans des circonstances « normales » dans l’ensemble des régions du Royaume, à l’exception de quelques cas « isolés » qui n’ont pas affecté le déroulement du vote.

Ces élections ont eu lieu dans le plein respect du secret du scrutin et de la crédibilité du processus de dépouillement des voix en présence des représentants des listes de candidature, a-t-il affirmé.

PJD : Démission de tous les membres du bureau politique du parti

Suite à la déroute spectaculaire du Parti Justice et Développement (PJD) , le Secrétaire général du parti Saad Eddine El Othmani, ainsi que les membres du secrétariat général de cette formation politique ont présenté, jeudi, leur démission collective. Cette décision a été prise suite à une réunion extraordinaire du secrétariat général consacrée à l’examen des résultats du scrutin de mercredi.Dans un communiqué, le secrétariat qui affirme assumer l’entière responsabilité politique de sa gestion de cette étape, a également décidé de poursuivre la gestion des affaires du parti conformément aux dispositions de l’article 102 de son règlement intérieur.

Le secrétariat du parti a aussi décidé de convoquer une session extraordinaire du Conseil National du PJD, samedi 18 septembre, afin de procéder à une évaluation globale des échéances électorales et la prise des décisions qu’il juge opportunes.

Les premiers résultats du scrutin du 8 septembre chamboulent de fond en comble la carte politique du Maroc. Et c’est surtout un véritable crash pour le PJD, à la tête du gouvernement depuis 10 ans, qui passe de 125 sièges à seulement 13 sièges. Il faut dire que les observateurs de la scène politique marocaine s’attendaient à une perte de terrain du PJD avec l’adoption du quotient électoral, mais pas à une telle chute.

Le parti de la lampe a ainsi cédé sa place au Rassemblement national des indépendants (RNI). Avec les 102 sièges obtenus, le RNI domine désormais le paysage politique, affichant ainsi une montée en puissance en faisant plus que tripler son score de 2016 (37 sièges seulement).

Maroc : Le libéral Akhannouch à la tête du prochain gouvernement?

Selon la constitution marocaine de 2011, le chef du gouvernement doit être issu des rangs du parti arrivé en tête des législatives, ce qui place le ministre sortant de l’agriculture en bonne position.Au Maroc, le réveil a sans doute été douloureux, ce jeudi 9 septembre, pour Saâd-Eddine El Othmani et ses partisans. Le premier ministre sortant et son Parti pour la justice et le développement (PJD), au pouvoir depuis onze ans, sont les grands perdants des élections générales organisées la veille dans le royaume. Perdant son siège de député à Rabat, la capitale, le chef de file des islamistes modéré voit son parti subir une grosse défaite, passant de 125 députés sur 395 à seulement 12. Autant dire, une claque. 

En raison de signes manifestes d’usure du pouvoir, de de résultats peu reluisants sur le plan du pouvoir d’achat et de l’emploi, mais aussi du nouveau système de répartition des sièges (basé sur le nombre total des électeurs inscrits dans la circonscription, et non pas sur celui des suffrages exprimés), il n’y avait pas grand monde qui misait sur une répétition des jolis scores auxquels la branche marocaine du courant des Frères Musulmans a habitué les Marocains depuis une dizaine d’année. Mais personne ne prévoyait non plus une si violente dégringolade d’un PJD dont le bilan général des dernières années au pouvoir n’est pas exempt de bonne choses, comme l’exemplaire gestion de l’épidémie de Covid19 par l’équipe du Premier ministre sortant Saâd-Eddine El Othmani.  

Selon les résultats provisoires publiés dans la nuit de mercredi à jeudi par le ministère de l’Intérieur, la défaite des islamistes modérés profite surtout à au Rassemblement national des indépendants (RNI), un parti libéral et son leader Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture sortant qui depuis longtemps nourrit le rêve de prendre la tête du gouvernement. Pas loin de doubler ses 60 sièges de la législature sortante, le RNI obtient 102 sièges, selon les résultats provisoires. Se revendiquant également du courant libéral, le Parti authenticité et modernité (PAM) et farouche adversaire des islamistes arrivé, selon les mêmes résultats, en deuxième position avec 87 sièges. Il est suivi du Parti de l’Istiqlal Parti de l’indépendance, en français), la plus ancienne formation politique du pays, qui obtient 81 sièges). Arrivent ensuite  les sociaux démocrates de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) qui gagnent 34 sièges, laissant une dizaine d’autres partis se partager ce qui reste des 395 que compte la Chambre des représentants dont l’élection des futures membres coïncidait, cette fois, avec celle des conseils régionaux et communaux. 

La constitution adoptée en 2011, et qui avait à l’époque épargné au Maroc les effets des fameux « Printemps Arabes » qui ont déstabilisé ou emporté nombre de régimes d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, prévoit que le Roi désigne le chef du gouvernement parmi les rangs du parti arrivé en tête des législatives. Ce qui, selon toute vraisemblance, place le patron du RNI dans la position du futur numéro un du gouvernement marocain. 

Cet homme réputé être une des plus grosses fortunes du Royaume chérifien est à la tête du Ministère de l’Agriculture, depuis quatorze ans. C’est-à-dire bien avant l’arrivée initiale au gouvernement d’un Premier ministre issu des rangs du PJD, victorieux des deux dernières  législatives de 2011 et 2016. 

Père du fameux plan « Maroc vert », Akhannouch est à l’origine des résultats très performants de l’agriculture marocaine ces dernières années, avec une hausse régulière de la production et des exportations du pays. 

Si après la confirmation définitive des résultats de ces élections où le taux de participation a largement dépassé celui de 2016 avec plus de  50% contre seulement 43%, le chef du RNI est désigné par le roi Mohamed VI à la tête du gouvernement, le richissime homme d’affaires sait à quoi il devra s’attendre. Sa mission principale sera de sortir le pays de la crise sanitaire et des difficultés économiques résultants de l’épidémie du nouveau coronavirus et de mettre en œuvre les réformes structurelles suggérée par un rapport récent qui vise à faire du royaume africain« un pays émergent à l’horizon 2030 ». Une lourde tâche. 

Maroc/Elections : « Nous avons une énorme responsabilité et un travail dur à accomplir » (président du RNI)

Le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, dont le parti a remporté les élections législatives, selon les résultats provisoires, a affirmé que la victoire du RNI est « le fruit d’un travail acharné du parti, lancé depuis 5 ans ».« Nous avons écouté les citoyens et nous avons travaillé ensemble pour préparer un programme électoral à la hauteur des défis de notre pays. Ce travail a été perçu par les Marocains qui ont voté en masse pour le RNI et qui veulent des changements », s’est-il félicité lors de sa première conférence après la grande victoire enregistrée (97 sièges selon un résultat provisoire), dans le cadre des élections législatives du 8 septembre 2021.

« Il faut maintenant se retrousser les manches, nous avons une énorme responsabilité et un travail dur à accomplir », a-t-il dit. 

Selon lui, le RNI est prêt à « travailler avec les partis qui partagent les mêmes principes et la même vision de notre programme », assurant que sa formation politique va « tenir nos promesses de campagne. Nous allons tout faire pour améliorer le niveau de vie des Marocains ».

« Nous ne sommes pas venus nous confronter à aucun parti, mais plutôt pour répondre à la volonté des membres du parti de construire un parti qui interagit avec les attentes des citoyens. L’enjeu maintenant est de former une majorité forte qui va marquer une rupture avec le passé », a-t-il conclu.

Le parti du Rassemblement des Indépendants (RNI) est arrivé en tête des élections législatives au Maroc avec 97 sièges devant le Parti Authenticité et Modernité (PAM) avec 82 sièges et le Parti Istiqlal (PI) avec 78 sièges, après le dépouillement de 96% des suffrages, a annoncé jeudi, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.

Selon ces résultats provisoires, l’Union socialistes des forces populaires (USFP) obtient 35 sièges, suivie du Mouvement populaire (MP) avec 26 sièges, le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) avec 20 sièges et l’Union Constitutionnelle (20 sièges).

Le grand perdant de ces élections n’est autres que le parti Justice et Développement (PJD), qui a dirigé le gouvernement depuis 2012, soit deux mandats successifs. Le PJD a essuyé une cuisante défaite en n’obtenant que 12 sièges, a précisé le ministre, soulignant que ces élections ont enregistré un taux de participation de 50,35% au niveau national contre 42 % en 2016.

Ainsi, le scrutin du 8 septembre a vu la participation de 8.789 676 électeurs hommes et femmes, soit une hausse de plus de 2 millions d’électeurs par rapport aux élections législatives de 2016, ce qui traduit importance que le citoyen marocain attache à cette échéance électorale et aux différentes institutions élues.

Selon le ministre de l’Intérieur, le déroulement de l’opération de vote a eu lieu en général dans des circonstances « normales » dans l’ensemble des régions du Royaume, à l’exception de quelques cas « isolés » qui n’ont pas affecté le déroulement du processus. Ces élections ont eu lieu dans le plein respect du secret du scrutin et de la crédibilité du processus de dépouillement de vote en présence des représentants des listes de candidature, a-t-il affirmé.

Maroc/Elections : Le RNI en tête des législatives, le PJD essuie une cuisante défaite (résultats provisoires)

Le parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI) arrive en tête des élections législatives au Maroc avec 97 sièges devant le Parti Authenticité et Modernité (PAM) avec 82 sièges et le Parti Istiqlal (PI) avec 78 sièges, après le dépouillement de 96% des suffrages, a annoncé, ce jeudi, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.Selon ces résultats provisoires, l’Union socialistes des forces populaires (USFP) obtient 35 sièges, suivie du Mouvement populaire (MP) avec 26 sièges, le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) avec 20 sièges et l’Union Constitutionnelle (20 sièges).

Le grand perdant de ces élections n’est autres que le parti Justice et Développement (PJD), qui a dirigé le gouvernement depuis 2012, soit deux mandats successifs. Le PJD a essuyé une cuisante défaite en n’obtenant que 12 sièges, a précisé le ministre, soulignant que ces élections ont enregistré un taux de participation de 50,35% au niveau national contre 42 % en 2016.

Ainsi, le scrutin du 8 septembre a vu la participation de 8.789 676 électeurs hommes et femmes, soit une hausse de plus de 2 millions d’électeurs par rapport aux élections législatives de 2016, ce qui traduit importance que le citoyen marocain attache à cette échéance électorale et aux différentes institutions élues.

Selon le ministre, le déroulement de l’opération de vote a eu lieu en général dans des circonstances « normales » dans l’ensemble des régions du Royaume, à l’exception de quelques cas « isolés » qui n’ont pas affecté le déroulement du processus. Ces élections ont eu lieu dans le plein respect du secret du scrutin et de la crédibilité du processus de dépouillement de vote en présence des représentants des listes de candidature, a-t-il affirmé.

Pour rappel, ces élections, les troisièmes du genre depuis l’adoption de la Constitution de 2011, se sont passées dans des circonstances exceptionnelles marquées par la pandémie du Covid-19 qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Ainsi, les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings par le recours aux nouvelles technologies, via les réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes électoraux.

Ce scrutin s’est déroulé aussi après la réforme du code électoral qui a changé la formule du quotient, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d’incompatibilité dans le cumul des mandats.

Maroc/Elections: Le taux de participation passe à 36% à 17H (ministère de l’Intérieur)

Le taux de participation au triple scrutin législatif, régional et communal, qui se déroule ce mercredi au Maroc a atteint 36% à 17 heures au niveau national, a annoncé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.A midi, ce taux ne dépassait pas 12%. La même source indique que les données reçues des différentes préfectures, provinces et préfectures d’arrondissements du pays montrent que l’opération de vote se poursuit et se déroule dans des conditions « normales ».

Les bureaux de vote pour les élections générales au Maroc ont ouvert ce mercredi à 08H00 locales (07H00 GMT) et fermeront à 19H00 (18H00 GMT).

Les 17,5 millions d’électeurs devront élire les 395 députés de la Chambre des représentants (chambre basse) et plus de 31.000 élus communaux et régionaux. Le prochain chef du gouvernement est issu du parti arrivé en tête du scrutin législatif.

Ces élections, les troisièmes du genre depuis l’adoption de la Constitution de 2011, se passent dans des circonstances exceptionnelles marquées par la pandémie du Covid-19 qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Ainsi, les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings par le recours aux nouvelles technologies, via les réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes électoraux.

Ce scrutin se déroule aussi après la réforme du code électoral qui a changé la formule du quotient, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d’incompatibilité dans le cumul des mandats.

Selon les statistiques officielles, le nombre de candidatures a atteint 1.704 pour les élections à la Chambre des représentants (chambre basse), 1.123 pour les Conseils des régions, tandis que 157.569 candidatures ont été présentées pour les élections communales.

Maroc/Elections : Le taux de participation est de 12% à midi (ministère)

Le taux de participation ce mercredi à midi aux élections générales au Maroc est de 12%, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.Ce taux reste toutefois élevé par rapport à celui communiqué par ce même département en 2016, à l’occasion des législatives. En effet, le taux s’était limité à 10%. Toutefois, la base n’est pas la même. Pour ce scrutin du 8 septembre, plus de 17,5 millions se sont inscrits sur les listes électorales contre 15,7 millions en 2016.

Les bureaux de vote pour les élections générales au Maroc ont ouvert ce mercredi à 08H00 locales (07H00 GMT) et fermeront à 19H00 (18H00 GMT).

Les électeurs devront élire les 395 députés de la Chambre des représentants (chambre basse) et plus de 31.000 élus communaux et régionaux. Le prochain chef du gouvernement est issu du parti arrivé en tête du scrutin législatif.

Ces élections, les troisièmes du genre depuis l’adoption de la Constitution de 2011, se passent dans des circonstances exceptionnelles marquées par la pandémie du Covid-19 qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Ainsi, les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings par le recours aux nouvelles technologies, via les réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes électoraux.

Ce scrutin se déroule aussi après la réforme du code électoral qui a changé la formule du quotient, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d’incompatibilité dans le cumul des mandats.

Selon les statistiques officielles, le nombre de candidatures a atteint 1.704 pour les élections à la Chambre des représentants (chambre basse), 1.123 pour les Conseils des régions, tandis que 157.569 candidatures ont été présentées pour les élections communales.

Maroc : Ouverture des bureaux de vote pour les élections générales

Les bureaux de vote pour les élections générales au Maroc ont ouvert ce mercredi à 08H00 locales (07H00 GMT) et fermeront à 19H00 (18H00 GMT).Ainsi, plus de 17,5 millions d’électeurs marocains se rendent aux urnes pour élire les 395 députés de la Chambre des représentants (chambre basse) et plus de 31.000 élus communaux et régionaux. Le prochain chef du gouvernement est issu du parti arrivé en tête du scrutin législatif. Il est nommé par le roi Mohammed VI et chargé de former son exécutif pour un mandat de cinq ans.

Ces élections, les troisièmes du genre depuis l’adoption de la Constitution de 2011, se passent dans des circonstances exceptionnelles marquées par la pandémie du Covid-19 qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Conséquence:  les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings par le recours aux nouvelles technologies, notamment les réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes électoraux.

Ce scrutin se déroule aussi après la réforme du code électoral qui a changé la formule du quotient, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d’incompatibilité dans le cumul des mandats.

Selon les statistiques officielles, le nombre de candidatures a atteint 1.704 pour les élections à la Chambre des représentants (chambre basse), 1.123 pour les Conseils des régions, tandis que 157.569 candidatures ont été présentées pour les élections communales.

Les élections générales et la crise sanitaire au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la participation des jeunes aux élections du 8 septembre et la gestion de la crise sanitaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, écrit que quoique ces primo-votants (environ 3 millions) ne représentent que 15% de l’ensemble des inscrits sur les listes électorales, « leur comportement devra être suivi de près, car il indiquera une tendance ».

La publication estime qu’une « forte participation » parmi ces 3 millions de primo-votants ouvrirait une « voie d’espoir » pour le futur, alors qu’en cas contraire, ce serait « un constat d’échec partiel pour la classe politique ».

Selon lui, s’il y avait abstention des jeunes, ça serait à cause d’une décrédibilisation de l’action politique par certains « politiciens populistes », qui déversent des « médiocrités » sur la scène publique, et surtout dans les réseaux sociaux, très fréquentés par les jeunes.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que plus de 17,5 millions de Marocains se rendent aujourd’hui mercredi aux bureaux de vote pour exprimer leur choix aux élections législatives, régionales et communales, qui se déroulent toutes en une seule journée, la première du genre dans l’histoire du Royaume.

Le scrutin se caractérise par la participation d’une nouvelle génération d’électeurs, qui constituent environ 11,9%, soit 3 millions de jeunes qui vont voter pour la première fois.

La population en âge de voter s’élève à près de 25,226 millions de Marocains contre 23,211 millions en 2016, ce qui représente 69,5% de la population totale du Maroc, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP), cité par le journal.

Abordant la gestion de la crise pandémique, +Al Bayane+ indique que le bilan de la lutte contre l’épidémie du coronavirus a atteint aujourd’hui, selon les dernières révélations des autorités sanitaires, près de 20 millions vaccinés à la première injection et un peu plus de 16 millions pour la seconde, soit plus de 45% de personnes ciblées de la Nation. Une « haute prouesse » qui met notre pays dans la cour des grands, par la « détermination farouche » d’en finir au bonheur des populations, partout sur le territoire national, soutient le quotidien, notant qu’à des cadences soutenues, l’ouvrage va bon train pour « transcender la crise virale dans les conditions optimales ».

Selon lui, plusieurs mesures sont adoptées dont la dernière en date n’est autre que la révision en baisse des tests PCR de dépistage dans les laboratoires privés, passant de 700 à 400 DH.

Élections générales au Maroc: Qui prendra le relais du PJD?

Par Hicham Alaoui — Au terme d’un scrutin multiple organisé ce mercredi, les Marocains se préparent, entre autres, à choisir le ou les partis qui formeront le prochain gouvernement.Plus de 17,5 millions d’électeurs marocains vont se rendre, mercredi 8 septembre, aux urnes pour faire leur choix parmi les candidats qui se présentent au triple scrutin législatif, régional et communal après une campagne électorale qualifiée de « terne ».

Alors que le Parti de la justice et du développement (PJD), au pouvoir depuis 2012, continue de croire en ses chances de rééditer sa performance des deux dernières législatives de 2011 et 2016 et d’arracher la première place, trois autres partis se tiennent en embuscade et trouvent dans les élections de ce mercredi 8 septembre 2021 une véritable opportunité pour prendre les rênes du gouvernement, notamment.

Ces élections, les troisièmes du genre depuis l’adoption de la Constitution de 2011, se passent dans des circonstances exceptionnelles marquées par la pandémie du Covid-19 qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Ainsi, les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings publics par le recours aux nouvelles technologies en utilisant les réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes électoraux.

Ce scrutin se déroule aussi après la réforme du code électoral qui a changé la formule du quotient, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d’incompatibilité dans le cumul des mandats.

Avec ce nouveau mode de calcul du quotient électoral, de grandes formations politiques en lice pourraient en ressortir affaiblies. Le premier perdant pourrait être le PJD, qui tient les rênes de l’actuel gouvernement. Car même en remportant 100.000 voix dans une circonscription donnée, le PJD ne gagnera qu’un siège tout comme un autre parti qui n’aurait réussi à n’en obtenir que 10.000. Aucune formation politique ne réussira donc à obtenir plus d’un siège sauf si la participation est très élevée.

Selon les statistiques officielles, le nombre de candidatures a atteint 1.704 pour les élections à la Chambre des représentants (chambre basse), 1.123 pour les Conseils des régions, tandis que 157.569 candidatures ont été présentées pour les élections communales.

Cette campagne est également différente des précédentes du fait que pour la première fois au Maroc, les électeurs passeront aux urnes pour élire à la fois les députés qui composeront la Chambre des représentants, les élus communaux et ceux des conseils régionaux.

Quatre grands favoris

Soutenu par ses membres et ses nombreux sympathisants, le PJD pourrait ainsi se retrouver au coude-à-coude avec trois autres formations : le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti authenticité et modernité (PAM) et le Parti de l’Istiqlal (PI), seule formation politique ayant couvert par ses candidats l’ensemble du territoire national.

Le RNI, parti centriste dirigé par l’homme d’affaires Aziz Akhannouch, ministre depuis 2007, semble être un prétendant sérieux pour reprendre le flambeau au PJD.

Le PAM, qui n’a pas réussi à rivaliser avec le PJD lors des élections de 2016, a restructuré ses instances et élit un nouveau chef de parti en la personne de Abdellatif Ouahbi. Ce dernier a accusé un de ses rivaux d’utiliser l’argent pour drainer plus d’électeurs.

Quels que soient les résultats du scrutin, les partis politiques, devant composer le prochain exécutif, sont appelés à adopter une charte répondant aux grandes orientations du “nouveau modèle de développement” qui augure de nouvelles réformes et de projets visant en particulier la lutte contre le chômage, les disparités sociales et la mise en place d’un système de santé et d’enseignement répondant mieux aux attentes des citoyens. En plus de la mise en œuvre de programmes pour initier la relance de l’économie nationale, durement impactée par la crise sanitaire.