Economie, migration et culture au menu des quotidiens marocains

La légalisation du cannabis, la lutte contre la migration clandestine, la valorisation des kasbahs et le développement de la ville d’Agadir sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.+L’Economiste+ titre « Légalisation du cannabis : Le 1er décret d’application adopté ». C’est parti pour la mise en œuvre de la loi sur les usages licites du cannabis. Le 1er décret d’application de ce texte a été adopté lors de la dernière réunion du Conseil du gouvernement, fait savoir le journal.

Ce décret accorde au ministère de l’Intérieur la tutelle de l’Agence nationale de régulation des activités liées au cannabis, dans le respect des attributions du ministère des Finances. Il définit également la composition de cette agence, regroupant plusieurs instances impliquées dans les activités régies par la nouvelle loi, ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que des Unités combattantes de la Marine Royale opérant en Méditerranée et en Atlantique ont porté secours durant la période allant du 19 au 23 août 2021, à 438 candidats à la migration irrégulière à majorité des Subsahariens en plus de trois Bangladais et un Turc, en difficultés à bord de différentes embarcations de fortunes.

Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être ramenées saines et sauves aux ports les plus proches du Royaume et remises à la Gendarmerie royale pour procédures d’usage, précise le quotidien, citant une source militaire.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Maroc consacre pas moins de 5 milliards DH (1 euro = 10,22 DH) pour réhabiliter et valoriser ses kasbah et ksour, notant que ces lieux « témoignent de l’histoire riche et profonde du Maroc et de son évolution sociétale à travers les siècles ».

Si le patrimoine immatériel n’a pas de prix ni de valeur, les analystes et économistes modernes ont fini tous par admettre que la force d’un pays et de son économie sont également fonction de son patrimoine immatériel, estime le quotidien, rappelant que le patrimoine immatériel du Maroc est aussi dans sa civilisation de plus de 12 siècles.

Abordant le développement de la ville d’Agadir, +Al Bayane+, qui se demande ce qui manquerait à cette cité d’envergure pour devenir une véritable métropole pour le développement régional, écrit qu’aussi bien son registre de ville-carrefour entre le nord et le sud du royaume que son statut de ville-levier de la triptyque économique de choix qu’elle renferme, à savoir le tourisme, la pêche et l’industrie, lui offrent une position avant-gardiste dans l’échiquier national.

Pour assurer le « rayonnement escompté » à cette cité satellitaire, dont les atouts sont « indiscutables », le journal, qui dénonce des insuffisances sur le plan urbanistique et des « déficits qui ont beaucoup nui » à l’évolution de cette ville, juge « primordiale » une intervention de l’Etat, à l’instar de plusieurs de ses homologues du pays, en particulier Marrakech, Tanger, Rabat, Kénitra et Casablanca, entre autres.

Rabat prend acte de la rupture par Alger des relations entre les deux pays

En dépit de la rupture unilatérale par le gouvernement algérien des relations diplomatiques entre les deux pays, le Maroc affirme sa volonté de rester « un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien ».Rabat  prend acte de la décision unilatérale des autorités algériennes de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc, annonce dans la soirée de mardi 24 août, un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. 

« Le Maroc regrette cette décision complètement injustifiée mais attendue, au regard de la logique d’escalade constatée ces dernières semaines, ainsi que son impact sur le peuple algérien », précise le communiqué. 

« Le Royaume du Maroc restera un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien et continuera d’agir, avec sagesse et responsabilité, pour le développement de relations inter/maghrébines saines et fructueuses », ajoute le communiqué.

Quelques heures plus tôt, le chef de la diplomatie algérienne, lisant une déclaration du chef de l’Etat algérien lors d’une conférence de presse, a affirmé que son gouvernement a décidé de rompre les relations diplomatiques avec le royaume du Maroc à partir de ce jour » en raison de ce qu’il a présenté comme des « actions hostiles » du Royaume chérifien à l’égard de son pays. 

Ramtane Lamamra a expliqué les raisons de cette décision en affirmant que « l’histoire avait montré que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie ».

L’autre grief avancé par Alger à l’égard de Rabat, ce sont les récentes déclarations du ministre israélien des Affaires étrangères à partir du Maroc. « C’est la première fois depuis 1948 qu’un responsable israélien fait de telles déclarations à l’égard de l’Algérie », selon le chef de la diplomatie algérienne.

Le texte cite aussi le soutien présumé apporté par le Maroc au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) dont la direction vit en exil, principalement en France, et Rachad (un regroupement d’islamo-conservateurs algériens basé à Londres), deux organisations classées comme terroristes par les autorités algériennes.

Ramtane Lamamra a aussi rappelé les accusations portées par certains organismes occidentaux contre le Maroc soupçonné d’avoir eu recours à un logiciel israélien d’espionnage « Pegasus » qui aurait ciblé plusieurs responsables algériens ainsi que d’anciens incidents, comme la profanation du drapeau national au consulat de Casablanca en 2013. Des accusations contestées par plisseurs experts indépendants internationaux et qui ont poussé Rabat à déposer plaintes devant plusieurs tribunaux européens, notamment en France, en Espagne et en Allemagne. 

Le ministre algérien a en outre fait porter « aux dirigeants du royaume la responsabilité des crises répétées, qui se sont aggravées », un comportement qui, selon lui, « entraîne le conflit au lieu de l’intégration dans la région du Maghreb ».

« En tout état de cause l’Algérie refuse la logique du fait accompli », a indiqué Lamamra.

La présidence algérienne avait annoncé, le 18 août dernier, vouloir « revoir » ses relations avec Rabat, l’accusant, cette fois, d’être impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord du pays et fait au moins 90 morts. Une attitude qui surpris aussi bien au Maroc qu’en Algérie même, où elle a été largement reçue comme infondée. 

Cette sortie du chef de la diplomatie algérienne intervient par ailleurs alors que les signes d’une dégradation des relations entre les deux pays s’accumulaient ces dernières semaines. ll y a un mois, Alger rappelait son ambassadeur à Rabat pour « consultations avec effet immédiat » à la suite de tensions diplomatiques.

Dans son discours du Trône le 30 juillet, le Roi Mohammed VI avait, pourtant, affirmé son « engagement sincère à garder la main tendue pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage».

Le Souverain chérifien avait aussi lancé un appel à la réouverture des frontières terrestres avec l’Algérie. « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. La sécurité et la stabilité de l’Algérie et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc » avait-t-il assuré.

Le Roi avait aussi invité le président algérien Abdelmadjid Tebboune « à faire prévaloir la sagesse » et à « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays. Le Souverain avait même qualifié les deux pays de « jumeaux qui se complètent ».

Les frontières entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis 1994 à l’initiative de l’Algérie. Alger avait alors pris une telle décision suite à l’imposition par Rabat un visa d’entrée à son territoire aux Algériens. Le Maroc soupçonnait à cette époque une partie des services de sécurité de son voisin d’être derrière un attentat sanglant qui avait eu lieu à Marrakech. En 2004, le visa a été supprimé et les lignes aériennes entre les deux pays rétablies, mais l’Algérie continuait depuis lors de refuser, malgré les appels incessants du Maroc, de pays amis communs et des populations des deux États, de rouvrir ses frontières terrestres.

Les relations entre les deux voisins sont particulièrement plombées depuis plus de quarante ans par la question du Sahara. L’Algérie soutient, finance et arme le front Polisario qui réclame l’indépendance de cette ancienne colonie espagnole. Le Maroc qui exerce son contrôle sur l’essentiel de ce territoire et dont la souveraineté sur cette région est reconnue par une grande partie des gouvernements étrangers, dont les États-Unis, propose un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Très récemment, en mi-juillet dernier, ces rapports ont été marqués par un nouvel accès de tension. L’ambassadeur marocain à l’ONU avait publiquement affirmé son soutien au principe de « l’autodétermination » du peuple Kabyle en Algérie, en réaction au soutien de cette dernière aux indépendantistes du font Polisario. Alger avait alors répondu en rappelant son ambassadeur à Rabat pour consultations.

L’Algérie coupe ses relations diplomatiques avec le Maroc

Alors que le Souverain chérifien vient de faire part de son souhait d’entretenir des relations de qualité avec son voisin de l’Est, Alger a décidé, brusquement, de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat.L’Algérie a décidé de rompre les relations diplomatiques avec le royaume du Maroc à partir de ce jour » en raison de ce qu’il a présenté comme dee « actions hostiles » du Royaume chérifien à l’égard de son pays, a annoncé le chef de diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a lu une déclaration au nom du président algérien.

Le ministre a expliqué les raisons de cette décision en affirmant que « l’histoire avait montré que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie ».

L’autre grief avancé par Alger à l’égard de Rabat, ce sont les récentes déclarations du ministre israélien des Affaires étrangères à partir du Maroc. « C’est la première fois depuis 1948 qu’un responsable israélien fait de telles déclarations à l’égard de l’Algérie », selon le chef de la diplomatie algérienne.

Le texte cite aussi le soutien présumé apporté par le Maroc au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) dont la direction vit en exil, principalement en France, et Rachad (un regroupement d’islamo-conservateurs algériens basé à Londres), deux organisations classées comme terroristes par les autorités algériennes.

Ramtane Lamamra a aussi rappelé les accusations portées par certains organismes occidentaux contre le Maroc soupçonné d’avoir eu recours à un logiciel israélien d’espionnage « Pegasus » qui aurait ciblé plusieurs responsables algériens ainsi que d’anciens incidents, comme la profanation du drapeau national au consulat de Casablanca en 2013.

Il a en outre fait porter « aux dirigeants du royaume la responsabilité des crises répétées, qui se sont aggravées », un comportement qui, selon lui, « entraîne le conflit au lieu de l’intégration dans la région du Maghreb ».

« En tout état de cause l’Algérie refuse la logique du fait accompli », a indiqué Lamamra.

« Pour toutes ces raisons l’Algérie a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc à partir d’aujourd’hui », a déclaré Lamamra.

La présidence algérienne avait annoncé, le 18 août dernier, vouloir « revoir » ses relations avec Rabat, l’accusant, cette fois, d’être impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord du pays et fait au moins 90 morts.

Cette sortie du chef de la diplomatie algérienne intervient par ailleurs alors que les signes d’une dégradation des relations entre les deux pays s’accumulaient ces dernières semaines. ll y a un mois, Alger rappelait son ambassadeur à Rabat pour « consultations avec effet immédiat » à la suite de tensions diplomatiques.

Dans son discours du Trône le 30 juillet, le Roi Mohammed VI avait, pourtant, affirmé son « engagement sincère à garder la main tendue pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage».

Le Souverain chérifien avait aussi lancé un appel à la réouverture des frontières terrestres avec l’Algérie. « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. La sécurité et la stabilité de l’Algérie et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc » avait-t-il assuré.

Le Roi avait aussi invité le président algérien Abdelmadjid Tebboune « à faire prévaloir la sagesse » et à « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays. Le Souverain avait même qualifié les deux pays de « jumeaux qui se complètent ».

Les frontières entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis 1994 à l’initiative de l’Algérie. Alger avait alors pris une telle décision suite à l’imposition par Rabat un visa d’entrée à son territoire aux Algériens. Le Maroc soupçonnait a cette époque une partie des services de sécurité de son voisin d’être derrière un attentat sanglant qui avait eu lieu à Marrakech. En 2004, le visa a été supprimé et les lignes aériennes entre les deux pays rétablies, mais l’Algérie continuait depuis lors de refuser de rouvrir ses frontières terrestres.

Les relations entre les deux voisins sont particulièrement plombées depuis plus de quarante ans par la question du Sahara. L’Algérie soutient, finance et arme le front Polisario qui réclame l’indépendance de ce territoire. Le Maroc qu’inexercé son contrôle sur l’essentiel de ce territoire et dont la souveraineté sur cette région est reconnue par une grande partie des gouvernements étrangers, dont les États-Unis, propose un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Très récemment, en mi-juillet dernier, ces rapports ont été marqués par un nouvel accès de tension. L’ambassadeur marocain à l’ONU avait publiquement affirmé son soutien au principe de « l’autodétermination » du peuple Kabyle en Algérie, en réaction au soutien de cette dernière aux indépendantistes du font Polisario. Alger avait alors répondu en rappelant son ambassadeur à Rabat pour consultations.

Santé, élections et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation épidémiologique dans le Royaume, la campagne électorale, le positionnement du Maroc sur l’hydrogène et la bouffée d’oxygène du DTS du FMI pour l’économie nationale.+Al Massae+ se fait l’écho d’une analyse faite Azeddine Ibrahimi, membre du Comité scientifique et technique de la vaccination, qui estimé que « nous sommes au pic de la vague de l’épidémie ».

Selon lui, il est désormais possible de parler d’un aplatissement de la courbe des contaminations, mais cela reste toutefois lié à l’évolution régionale de la situation sanitaire, puisque les régions n’ont pas été simultanément touchées, estimant quand même que le variant Delta a touché la majorité des Marocains.

Pour cet expert, malgré l’amélioration de la situation épidémiologique dans les régions du Souss et de Marrakech, les régions de Rabat et de Tanger-Tétouan connaîtront une augmentation de cas. Il constate que le taux de positivité s’est stabilisé, bien que la différence entre les régions reste importante. Selon lui, le taux de létalité a baissé, passant ainsi de 1,7 à 1,4 cette semaine.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que la campagne électorale débutera ce jeudi et durera 12 jours, jusqu’au 7 septembre à minuit. Les élections communales, régionales et législatives auront lieu le 8 septembre. Durant cette période, les candidats et leurs partis font leur promotion dans le but de recueillir le plus grand nombre de voix possible. Selon une circulaire émise par le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, des « facilités » ont été accordées aux cadres, aux fonctionnaires et aux agents à l’occasion de ces échéances électorales.

Il s’agit de réunir les conditions adéquates et équitables permettant aux personnes souhaitant se présenter aux élections de préparer les dossiers et de les déposer auprès des autorités compétentes. Il est aussi question d’accorder des autorisations exceptionnelles de s’absenter durant la campagne électorale pour les candidats, à condition que cela ne perturbe pas le fonctionnement normal des services publics.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le « Maroc avance à grands pas en matière de développement durable ». Pour la publication, le choix de l’hydrogène vert illustre pleinement l’engagement du Royaume de réussir sa transition énergétique et d’asseoir son positionnement sur l’échiquier international comme étant un pionnier en matière d’énergies renouvelables.

D’ailleurs, les premières initiatives de développement de l’hydrogène vert ont d’ores et déjà été lancées sur l’ensemble du territoire, couronnant ainsi la mise en place d’une stratégie de développement conformément aux recommandations de l’étude ayant confirmé la disposition du Maroc d’un potentiel important pour le développement de cette filière. Le Maroc peut, en effet, capter jusqu’à 4% de la demande mondiale en molécules vertes.

+Les Inspirations Eco+ indique que la mise à disposition depuis lundi 23 août par le FMI, de l’enveloppe de 1,2 milliard de dollars est de nature à renforcer les réserves en devises du Maroc qui atteindraient 328,5 milliards DH à fin 2021 et 338,6 milliards DH à fin 2022, soit plus de 7 mois d’importations de biens et services

Le quotidien soutient que « cette manne financière pourrait renforcer la résilience des réserves en devises du Maroc ». Ces fonds serviront aussi à «renforcer la confiance dans la solidité de l’écosystème monétaire marocain» puisqu’ils «constituent des comptes de liaison entre les Banques centrales à l’international et le FMI».

Et donc « plus cette relation est renforcée, plus le Maroc aura une meilleure accessibilité à l’appui financier du FMI ». Il faut dire que « des réserves solides de change permettent de renforcer la confiance dans la monnaie nationale et de rétablir les indicateurs macroéconomiques, dans la perspective d’améliorer le rating et le positionnement risque du Royaume à l’international », estime le quotidien.

Cela renforcera la stabilité du pays qui représente un gage pour les investisseurs étrangers et augmenter les IDE. Le quotidien conseille d’orienter ces devises vers l’investissement, notamment dans les infrastructures et l’innovation dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Transition énergétique: Le Maroc table sur l’hydrogène vert 

Le Maroc mise sur l’hydrogène vert, ce gaz obtenu par électrolyse avec de l’électricité propre non carbonée, pour assurer sa transition énergétique. Pour ce faire. le ministère de l’Energie s’est doté d’une stratégie de développement de l’hydrogène, et ce suite aux recommandations d’une étude affirmant que Maroc peut capter jusqu’à 4% de la demande mondiale en molécules vertes.

L’objectif est de satisfaire la demande locale et d’optimiser l’exploitation du potentiel national notamment à travers des exportations, indique une note de la tutelle. En termes d’exportations, la priorité sera donnée à l’Europe où la demande devrait augmenter au cours des prochaines années, indique t-on.  

Concrètement, la stratégie est déclinée en plan d’action à l’horizon 2050. 

Une série de mesures est prévue dans le cadre de ce plan d’action dont la réduction des coûts tout au long de la chaîne de valeur de la filière d’hydrogène vert et de ses dérivés et la mise en place d’un Cluster industriel national dédié au développement des technologies hydrogène. 

Dans le même ordre, le plan d’action prévoit la mise en place d’un pôle de recherche et développement (R&D) marocain et régional avec pour but de proposer un ensemble de projets pilotes dans ce domaine.  De même, de nouveaux partenariats devront être conclus avec des acteurs internationaux pour mobiliser le financement nécessaire au développement de l’hydrogène et aux activités de production. 

A noter que les premières initiatives de développement de l’hydrogène vert sont déjà lancées sur le territoire national.

Maroc/Covid-19: L’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 31 octobre prochain

Le Conseil de gouvernement, réuni lundi à Rabat, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 31 octobre 2021.Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 2.996 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 813.945 cas confirmés à la Covid-19, dont 11.889 décès (+97) et 730.669 personnes guéries (+6.124).

La Francophonie porteuse d’une stratégie économique

Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), présentera le 24 août à Paris (France) les grandes lignes d’un plan visant à renforcer les échanges et les coopérations entre acteurs économiques de l’espace francophone.L’économie n’est pas la vocation première de la Francophonie. Mais, souligne la Rwandaise Louise Mushikiwabo, « en tant que catalyseur et acteur aux côtés de (ses) partenaires », elle doit jouer un « rôle important » dans la dynamique économique des Etats membres.

C’est pourquoi la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), indique un communiqué reçu lundi à APA, « a voulu une nouvelle Stratégie économique de la Francophonie (SEF) pour la période 2021-2025 ».

Ladite stratégie sera à l’honneur lors de La Rencontre des entrepreneurs francophones (LaREF 21) organisée par le Mouvement des entreprises de France (Medef) et élargie à une vingtaine d’associations patronales francophones (Algérie, Cameroun, RD Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Madagascar, Maroc, Maurice, G-5 Sahel patronal, Congo, Sénégal, Togo, Tunisie…).

Sur la route de Djerba

L’OIF va lancer, dans le cadre de LaREF 21, les Rencontres précédant son Forum économique prévu en marge du 18e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu du 20 au 21 novembre 2021 à Djerba, en Tunisie.

Avant ce rendez-vous, les discussions dans la capitale française ont pour ambition « d’ouvrir des horizons partagés au sein de l’espace francophone en temps de relance économique post-Covid et d’illustrer de manière concrète les opportunités offertes sur le terrain ».

A cet effet, les participants se poseront notamment ces questions : quelles nouvelles opportunités pour des échanges économiques et commerciaux diversifiés ?  Quelles solutions pour accompagner les entreprises en croissance ? Quelles réponses au défi du numérique pour une employabilité efficace ?

Maroc: Pourquoi le dernier discours du Roi est « exceptionnel »?

Enseignant à l’université Mohamed V de Rabat, Driss Benyaacoub, analyse le dernier discours du souverain marocain.Le dernier discours de Mohamed VI, à l’occasion du 68ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, était « exceptionnel » sur le plan des relations extérieures du Maroc, notamment avec la partie européenne, décrit le chercheur en sciences politiques à l’Université Mohammed V de Rabat, Driss Benyaacoub.

Selon lui, le discours n’a pas prêté attention aux relations avec l’Algérie pour la simple raison que la direction algérienne actuelle ne décide plus sur ses relations avec le Maroc et elle est de plus en plus sous influence d’acteurs étrangers, notamment au sein de l’Union européenne. « C’est ce qui fait comprendre, sans doute, lorsque le Roi parlait des partis travaillant encore avec une mentalité du passé. Il faisait référence probablement à la France, l’Espagne et même la Turquie et l’Allemagne », a expliqué M. Benyaacoub.

D’après le chercheur, c’est dans fe sens, que le Souverain s’est adressé directement à « ceux qui motivent le pouvoir algérien pour créer des tensions avec le Maroc et n’a pas parlé de l’Algérie, qui a perdu toute souveraineté décisionnelle », a-t-il estimé.

L’universitaire explique que le Roi estime que « les attaques contre le Maroc, que ce soit sur la question des droits de l’homme ou sur l’affaire Pégasus ont pour cause principale l’indépendance de la décision au Maroc. Ces attaques sont savamment pensées et émanent des mêmes pays qui reconnaissent les capacités de l’establishment sécuritaire marocain ».

Pour Benyaacoub, Le Roi semble répondre implicitement à « l’Algérie et à ceux qui l’encouragent, qu’ils soient français ou turcs, pour leur signifier que le Maroc est un pays ancien qui connaît depuis des siècles le concept d’État et de système politique, contrairement à l’Algérie, un État nouvellement né », a enchainé le chercheur marocain.

Selon le chercheur, il y a des signes d’un changement dans les attitudes de l’Espagne à l’égard du Maroc, notamment sur la question du Sahara marocain. « Il y a des indications dans le discours que des parties européennes sèment la discorde entre les pays de l’Union du Maghreb, et peut-être que la France est à leur tête, étant donné que le lien était implicite entre l’affaire Pegasus, et les manœuvres destinées à semer la division entre les pays de l’Union du Maghreb », estime l’expert.

Pour lui, ce point apparaît clairement dans le discours royal. « De plus, quelques pays, notamment des pays européens comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine. Certains de leurs dirigeants ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps », a dit le Roi Mohammed VI.

Benyaacoub estime que le discours fait le parallèle entre les attaques contre le Maroc et la crise sociale et politique que traversent certains pays comme la France. « Depuis que le président Emmanuel Macron a pris ses fonctions et avec la marginalisation des politologues et des intellectuels, la vague de protestations a augmenté, et ne s’est pas arrêtée depuis 2019, avec la crise énergétique et les manifestations des Gilets jaunes jusqu’à aujourd’hui avec la vague de protestations contre le pass sanitaire, ce qui reflète l’échec du système français actuel à communiquer et comprendre la société » détaille l’universitaire marocain. .

« Les Français vivent ainsi une véritable crise systémique, qui a amené un certain nombre de penseurs à appeler à revitaliser la vie démocratique en profondeur dans l’Hexagone. Cela s’ajoute à certaines mesures rejetées par le citoyen français du fait qu’elles sont incompatibles avec les valeurs françaises des droits de l’homme et l’approche de partenariat institutionnel » conclut le professeur Benyaacoub.

Coupe arabe: le Roi Mohammed VI félicite le Raja de Casablanca

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations aux membres du Raja de Casablanca , à l’occasion de sa consécration à la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions (saison 2019-2020).Dans ce message, le Souverain exprime ses chaleureuses félicitations aux membres de l’équipe casablancaise, et à travers eux à l’ensemble de ses composantes, ainsi qu’à son large public, pour ce nouvel exploit footballistique, qui vient consacrer le leadership du club du Raja au niveau arabe après sa dernière consécration continentale.

En cette heureuse occasion, le Souverain fait part de sa grande fierté pour cette performance réalisée par le Raja de Casablanca, en remportant avec mérite cette précieuse Coupe, grâce à son esprit sportif élevé, à sa compétitivité et à son patriotisme enraciné, d’autant plus que cette Coupe « porte notre auguste nom, et que cette consécration coïncide avec la célébration par le peuple marocain de notre anniversaire ».

« Vous nous avez offert un trophée porteur de fierté, de joie et d’allégresse », souligne-t-il.

Tout en félicitant les membres du Club et son public pour cette victoire, qui confirme de nouveau la forte présence des équipes marocaines dans les différentes manifestations sportives régionales, continentales et internationales,  le Roi salue les efforts de l’ensemble des composantes de l’équipe, cadres techniques, médicaux et administratifs et joueurs, qui ont fait montre d’un grand potentiel tout au long de ce championnat arabe distingué.

Le Souverain se dit convaincu que ce nouveau sacre constituera une forte impulsion pour l’équipe casablancaise afin de redoubler d’efforts en vue de réaliser davantage d’exploits et remporter plus de titres, et de demeurer un exemple à suivre par l’ensemble des clubs sportifs nationaux.

Le Raja de Casablanca a remporté, samedi à Rabat, la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions en battant en finale le club saoudien d’Al Ittihad de Jeddah après la séance des tirs au but (4-4/Tirs au but 4-3).

C’est le deuxième titre du Raja de Casablanca en Coupe arabe après celui de 2006.

Coupe arabe des clubs champions: Le Raja de Casablanca remporte le sacre

Le Raja de Casablanca a remporté, samedi à Rabat, la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions en battant en finale le club saoudien d’Al Ittihad de Jeddah après la séance des tirs au but (4-4/Tirs au but 4-3).Un scénario incroyable pour une finale inoubliable ! Les Rajaouis retiendront pour longtemps cette finale époustouflante. Piqués au vif dès l’entame de la rencontre par les Saoudiens qui ont ouvert la marque Bruno Enrique (4è), les Verts ont pu égaliser une minute après par le biais de Ilyass Haddad (5è). Huit minutes plus tard, l’attaquant Mahmoud Benhalib inscrit le 2ème but pour le Raja.

L’équipe saoudienne ne capitule plus. Sur une attaque, les joueurs d’Al Ittihad de Jeddah obtiennent un penalty validé après consultation de la VAR par l’arbitre de la rencontre.

A la 37ème le joueur du Raja, Zakaria Ouardi trouve la brèche après un tir croisé dévié par un défenseur saoudien pour donner l’avantage aux siens. La première mi-temps s’est ainsi achevé à la faveur du Raja de Casablanca sur le score de 3 à 2.

De retour des vestiaires, les Rajaouis semblent irrésistibles. La vedette du Raja Soufiane Rahimi enfonce le clou en marquant le quatrième but, synonyme de quiétude. Mais, les Saoudiens étaient plus déterminés pour aller loin dans cette rencontre. L’attaquant brésilien Ricardo Da Silva inscrit un doublé à la 53ème minute du jeu et sur penalty à la 64è minute pour remettre les pendules à l’heure. Les deux équipes doivent donc se départager lors des séances fatidiques des tirs au but qui ont tourné à la faveur du Raja de Casablanca (4-3).

C’est le deuxième titre du Raja de Casablanca en Coupe arabe après celui de 2006. Le Raja empoche par la même occasion le pactole de 6 millions de dollars.

Roi Mohammed VI: le Maroc souhaite inaugurer «une étape inédite» dans les relations avec l’Espagne

Le Roi Mohammed VI a indiqué vendredi que le Maroc souhaite, avec un optimisme sincère, continuer à œuvrer avec le gouvernement espagnol et son président, M. Pedro Sanchez, afin d’inaugurer «une étape inédite» dans les relations entre les deux pays voisins.Ces relations devront reposer sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements, a tenu à préciser le Souverain dans un discours adressé à l’occasion du 68e anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple.

Le Maroc s’attache à fonder des relations solides, constructives et équilibrées, notamment avec les pays voisins, a souligné le Souverain, ajoutant que c’est cette même logique qui commande les choix du Royaume dans la relation que « nous entretenons actuellement avec notre voisin l’Espagne ».

Il a, dans ce sens, fait observer que ces relations ont certes traversé récemment une crise sans précédent, qui a fortement ébranlé la confiance mutuelle et a soulevé plusieurs interrogations sur leur devenir, soulignant que le Maroc a travaillé, néanmoins, avec la partie espagnole, dans le plus grand calme, la clarté la plus totale et un esprit de responsabilité.

De fait, a poursuivi le Roi Mohammed VI, le Maroc tient à cœur de renforcer les fondements classiques qui sous-tendent ses relations avec l’Espagne, à la faveur d’une compréhension conjointe des intérêts des deux pays voisins.

Le Souverain, qui a suivi personnellement et directement le processus de dialogue ainsi que l’évolution des discussions avec Madrid, a précisé que «le but n’était pas seulement de trouver une issue à cette crise, mais aussi de saisir l’opportunité pour redéfinir les bases et les paramètres qui régissent ces relations».

Le Roi Mohammed VI a noté également que «le même esprit sous-tend les relations de partenariat et de solidarité entre le Maroc et la France».

Ces relations, a précisé le Souverain, sont étayées par les solides relations d’amitié et d’estime mutuelle qui unissent le Roi Mohammed VI et le Président français, Son Excellence Emmanuel Macron.

Le Maroc ciblé par des attaques méthodiques de la part de certains pays et d’organisations

Le Maroc a été dernièrement la cible d’« attaques méthodiques » de la part de certains pays et d’organisations notoirement hostiles au Royaume, a souligné vendredi le Roi Mohammed VI dans son discours à l’occasion du 68-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.« De fait, notre conviction est que l’Etat tire sa force de ses institutions, de l’unité et de la cohésion de ses composantes nationales. Ce sont précisément les atouts dont nous nous prévalons pour défendre notre pays face à l’adversité, aux crises, aux menaces. Cet esprit de corps est palpable face aux attaques méthodiques dont le Maroc a été dernièrement la cible de la part de certains pays et d’organisations notoirement hostiles à notre nation », a dit le Souverain.

Selon lui, le Maroc est visé « du fait qu’il est un Etat pleinement constitué depuis plus de douze siècles, outre une histoire amazighe au long cours, et que depuis plus de quatre siècles il est gouverné par une monarchie citoyenne, présidant à la destinée du pays et la façonnant dans une symbiose totale entre le Trône et le peuple ».

Le Royaume, ajoute le Souverain, est aussi visé « pour sa sécurité et sa stabilité, ces biens particulièrement précieux en ces temps de convulsions et de soubresauts qui agitent le monde ».

« Néanmoins, la bonne réputation du Maroc, sa place indiscutable dans le concert des nations, ainsi que son réseau relationnel large et dense, en font un pays digne de confiance et lui confèrent une solide crédibilité aux échelles régionale et internationale », a-t-il affirmé.

Et de faire observer que le Maroc, au même titre que certains pays du Maghreb arabe, fait face à une agression « délibérée » et « préméditée ».

Agrippés à des positions préétablies et à des considérations obsolètes, les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume ne souhaitent pas que le Maroc demeure la nation libre, forte et influente qu’il a toujours été, a précisé le Roi.

Concernant le Maghreb, le Roi relève que certains pays notamment européens « comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine ».

Et d’expliquer que certains des dirigeants de ces pays « ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps ».

« Par ailleurs, les derniers mois ont révélé que ces pays connaissent un affaiblissement du respect des institutions de l’Etat et de ses principales missions traditionnelles », ajoute-t-il.

Pour le Souverain, ces pays « nous voudraient façonnés à leur image et, pour porter atteinte à la respectabilité de nos institutions nationales, pour saper leur autorité, ils les accusent de bafouer les droits et les libertés et déploient, à cet effet, des arguments fallacieux contre elles ».

« Ils ne veulent pas admettre que les règles du jeu ont changé, que, désormais, nos pays sont totalement aptes à gérer leurs affaires, à mettre en valeur leurs ressources et leurs potentialités, dans l’intérêt bien compris de nos peuples », a-t-il insisté.

Aussi, et dans l’intention de précipiter le Maroc dans une spirale de problèmes et de conflits avec certains pays, toutes sortes de ressources, légitimes et illégitimes, ont été mobilisées, avec une distribution des rôles et le déploiement d’impressionnants dispositifs d’influence.

« Bien plus, plutôt que d’appuyer les efforts du Maroc dans le cadre d’un équilibre souhaité entre les pays de la région, des rapports ont franchi toutes les limites de l’acceptable, allant jusqu’à recommander que soit freinée la dynamique de développement de notre pays, au motif captieux qu’elle crée une dissymétrie entre les Etats maghrébins », fait remarquer le Roi.

Le Souverain révèle que les artisans de ce travail de sape ont orchestré une « vaste campagne de dénigrement à l’encontre de nos institutions sécuritaires », ajoutant que ces artisans « tentent ainsi de porter un coup à leur niveau de maîtrise élevé et à leur efficacité à préserver la sécurité et la stabilité du Maroc. Ils cherchent par là même à jeter une ombre sur l’effort d’appui et de coordination qu’elles assurent au bénéfice de notre environnement régional et international et ce, de l’aveu même de quelques-uns de ces pays ».

« Mais à toute chose, malheur est bon : par leurs menées, les ennemis de notre intégrité territoriale ne font que renforcer la foi et l’engagement déterminé des Marocains à défendre sans relâche la Patrie et ses intérêts supérieurs », a-t-il affirmé.

Le Roi exprime sa détermination à « maintenir résolument le cap, n’en déplaise aux adversaires agacés et aux envieux consumés par la haine vouée à notre pays ».

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La Fête de la Jeunesse, les manœuvres militaires et la participation du Maroc au 4ème Forum sino-arabe sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la Fête de la Jeunesse, qui coïncide cette année avec le 58ème anniversaire du Roi Mohammed VI, symbolise la « symbiose indéfectible entre la monarchie, le Roi, et le peuple et plus particulièrement la jeunesse ».

Plus qu’une occasion symbolique, la Fête de la Jeunesse est le meilleur moyen pour rappeler chaque année aux millions de talents marocains que le Maroc du futur leur appartient et qu’ils devront, de toutes les manières, comme les générations aînées, “apporter leur pierre à l’édifice avant de passer le flambeau aux cadets”.

Pour sa part +L’Opinion+ estime qu’il s’agit d’un événement qui met en lumière “l’engagement résolu” du Souverain à concrétiser le projet sociétal pour lequel il a jeté les bases depuis son accession au Trône.

Un projet qui incarne l’espoir et les aspirations de la jeunesse pour l’édification d’un Maroc moderne, assurant aux différentes franges du peuple, particulièrement les jeunes, les conditions d’une vie digne et prospère, ajoute le quotidien.

Pour assurer l’ancrage du Royaume dans la dynamique de développement, le prochain gouvernement devrait élaborer une vision pragmatique globale, à même de répondre aux attentes d’une jeunesse dont le capital confiance en l’avenir s’est dangereusement érodée durant la dernière décennie, recommande-t-il.

+Assahra Al Maghribia+ rapporte que les Forces Armées Royales (FAR), en partenariat avec le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), ont organisé, du 16 au 19 août, le symposium virtuel « Africa Endeavor 2021 », avec la participation d’une vingtaine de pays africains, en plus d’organisations africaines et internationales.

Africa Endeavor est le symposium annuel des dirigeants du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique, portant sur les communications et les possibilités d’améliorer la formation et le développement des capacités de communication des forces armées, ainsi que sur l’interopérabilité des opérations multinationales, rappelle le journal.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le Maroc a pris part, jeudi, par vidéoconférence aux travaux du 4ème Forum de la coopération sino-arabe dans le domaine du transfert de technologie et de l’innovation.

Le Forum, organisé par le Centre sino-arabe de transfert de technologie, s’est tenu en marge de la cinquième édition du Salon de la Chine et des pays arabes, sur le thème « Approfondir la coopération économique et commerciale et la construction commune de la Ceinture et la Route ».

La Marocaine Karima El Korri nommée Coordonnatrice résidente de l’ONU en Malaisie, Brunéi Darussalam et Singapour

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a nommé la Marocaine Karima El Korri au poste de Coordonnatrice résidente de l’ONU en Malaisie, au Brunéi Darussalam et à Singapour, avec l’approbation des gouvernements respectifs des pays hôtes, a annoncé son porte-parole à New York.«Karima El Korri apporte à ce poste plus de 20 années d’expérience dans le domaine du développement international acquises au sein de l’ONU et d’autres organisations», a précisé la même source dans un communiqué. Dans le cadre de ses affectations les plus récentes à l’ONU, elle a dirigé la Division du Programme 2030 à la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO), après avoir géré le portefeuille de la population et du développement et initié le travail de la Commission sur les questions relatives aux migrations internationales, au vieillissement de la population et à l’autonomisation des jeunes.

Auparavant, Karima El Korri a été conseillère régionale en matière de gouvernance et coordonnatrice de projets au sein du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

 Avant de rejoindre l’organisation internationale, Karima El Korri a été enseignante à l’Université Al-Akhawayn à Ifrane et travaillé, également au Maroc, pour un centre d’étude et d’analyse «où elle a développé une collaboration avec le gouvernement, la société civile, le secteur privé, les universités, les jeunes et les organisations internationales sur les questions de développement dans le pays », a ajouté la même source.

Le Maroc participe à la 5-ème exposition Chine- Pays Arabes

L’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) co-organise la participation du Maroc à la 5ème Exposition Chine Pays-Arabes tenue du 19 au 22 août à Ningxia en Chine.Pays à l’honneur de cette édition, le Maroc y prend part dans le cadre de la consolidation des relations bilatérales sino-marocaines et le renforcement des actions de promotion économiques du Maroc sur le marché chinois, indique un communiqué de l’AMDIE.

Le Royaume est de ce fait présent à travers un pavillon de 200 m² entièrement digitalisé pour mettre en avant l’offre Maroc dans différents secteurs. Le pavillon est animé par les outils promotionnels digitaux de l’ONMT, TMSA, et la Maison de l’Artisan.

Notons qu’en marge de cette exposition, le Maroc co-organise en collaboration avec le Conseil Chinois pour le Développement du Commerce International (CCPIT) une conférence dédiée à la promotion des investissements et du commerce en format hybride, en présentiel pour les participants chinois et en ligne pour les participants marocains.

La conférence verra l’intervention d’imminents speakers à savoir MM. Xu Ning, Vice-Chairman de Ningxia Hui Autonomous Region, Ali Seddiki, Directeur Général de l’Industrie au ministère marocain de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique, Reda Ouadghiri Idrissi, conseiller économique de l’Ambassade du Maroc en Chine, Mehdi Laraki, Président du conseil d’affaire Maroc- Chine, Badr Lahmoudi, DG, Dicastal Maroc, Jerry Cui, Directeur Général de Huawei Maroc ainsi que Said Arden, Directeur Général de Bank Of Africa (succursale à Shanghai), Mme Cai Jai, DG, Oméga Textile Maroc, et Mme Wang Lu, Directrice, Industrial service Department, CRBC.

S’agissant des secteurs clés d’échanges Marocco-chinois, on compte entre autres le secteur manufacturier, l’Industrie automobile, les technologies de l’information et de la communication, l’aéronautique, l’énergie (dont le nucléaire), les services, la finance, la construction, le tourisme, la santé, l’agriculture, les infrastructures de transport ou encore la vente en ligne (premier marché mondial).

D’autres secteurs sont aujourd’hui identifiés comme présentant un fort potentiel dans le développement des échanges commerciaux entre les deux pays pour ne citer que l’industrie chimique, l’assurance et banque, la haute technologie, les énergies renouvelables, l’environnement et traitement des déchets, les franchises ou encore les dispositifs médicaux.

Premier partenaire asiatique du Maroc avec une part de 46% des échanges, la Chine a affiché une croissance de ses échanges commerciaux avec le Royaume de l’ordre de 2,7% en 2020, soit plus de 1,4 milliard de dirhams, selon le dernier rapport de l’Office des changes.

Militaire, politique et migration au menu des quotidiens marocains

Le développement de l’industrie militaire marocaine, les enjeux des prochaines élections et la migration clandestine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde l’industrie militaire marocaine, qui sera développée après la publication au Bulletin officiel du décret portant application de la loi relative aux matériels et équipement de défense et de sécurité, des armes et des munitions, écrit qu’aujourd’hui, parler d’une industrie militaire et d’armement au Maroc « peut étonner, voire faire sourire certains », comme en 2004, quand les ambitions déclarées officiellement de devenir un champion régional et mondial de la voiture étaient confrontées au scepticisme de certains milieux, y compris au Maroc même.

Mais, à l’instar de l’industrie automobile au Maroc, dont la capacité de production est actuellement de 700.000 véhicules par an, “quand la vision et la volonté y sont, les moyens et les investissements suivent mécaniquement”, constate le journal.

Aujourd’hui, le positionnement du Maroc dans le cercle fermé des plateformes les plus en vue de la région est “la preuve qu’un écosystème qui peut sembler a priori compliqué et complexe à monter est réalisable”, relève-t-il.

+Al Bayane+, qui revient sur les enjeux des prochaines élections, écrit que l’attente d’un changement au niveau du gouvernement, au niveau des communes et des régions est tout aussi grande que l’ambition du peuple marocain de vivre dans la paix, la concorde, la cohésion sociale, l’essor économique, la justice sociale et le développement durable de l’ensemble de son territoire.

Mais, bien que les femmes pourvoient 90 sièges dans la nouvelle Chambre des Représentants, “cela reste peu, eu égard aux nombreuses potentialités que présente cette partie majoritaire de la population”, note la publication.

De même, la discrimination positive envers les jeunes pour accéder à la Chambre des représentants a permis une avancée sans pour autant convaincre, car la question de la participation, notamment des jeunes, reste entière, relève-t-il, appelant à s’ingénier pour les amener à voter afin notamment de barrer la route à l’achat des voix par les mercantilistes des élections.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que les autorités locales et les services de sécurité de Tarfaya ont mis en échec trois tentatives de migration clandestine vers les îles Canaries au cours des dernières 24 heures.

Selon les autorités locales, une embarcation avec à bord 38 candidats à l’émigration clandestine, tous des citoyens marocains dont deux femmes, a été interceptée sur la plage d’Amgriou, dans la province de Tarfaya.

Une tentative de migration clandestine a été également déjouée sur la plage Naila à Tarfaya, impliquant 17 Subsahariens, et une autre sur la plage de Tarfaya mettant en cause 38 Subsahariens dont 09 femmes et 04 enfants, selon les mêmes sources, citées par le quotidien.

Maroc: L’INDH mobilise près de 6,7 millions d’euros pour booster l’entreprenariat  

En une année, une enveloppe de de près de 6,7 millions d’euros (71 millions de dirhams) a été mobilisée par l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) pour appuyer l’entreprenariat.Ce montant, débloqué au titre de 2020, a permis de soutenir la pré-création, à travers un appui technique, de 4.307 projets, et d’appuyer 723 projets en phase de post-création, au profit de 969 bénéficiaires, permettant ainsi la création de 3244 emplois, précise mercredi un communiqué de l’INDH.

A ce bilan d’appui à l’entreprenariat, vient s’ajouter le financement de 260 projets générateurs de revenu au profit de 3.064 bénéficiaires, et ce dans le cadre de l’axe « Amélioration du revenu », ainsi que la réalisation de 13 études de chaine de valeur. L’investissement global est évalué 64,4 millions de dirhams, dont 28 millions de part INDH.

Depuis le lancement de sa troisième phase en septembre 2018, l’Initiative Nationale pour le Développement Humain, a placé le capital humain, levier essentiel du développement, au cœur de ses préoccupations. Sa vision stratégique s’articule autour de quatre programmes volontaristes dont deux nouveaux programmes (3 & 4) en s’attaquant aux principaux freins au développement humain tout au long du cycle de la vie et qui font de la justice sociale une priorité.

Coupe arabe : Le Raja de Casablanca & Al Ittihad de Jeddah samedi à Rabat

La finale de la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions opposera, samedi à Rabat, le Raja de Casablanca au club saoudien d’Al Ittihad de Jeddah.Dans un tweet, l’ancien ministre des sports saoudien et actuel président de l’Autorité Générale pour le Divertissement, Turki Al Alshikh, a promis au club de Jeddah une prime d’un million de riyals saoudien en cas de victoire contre le club casablancais.

Pour rappel, le vainqueur de cette rencontre empochera une prime de 6 millions de dollars, et son dauphin 2,5 millions de dollars. Les deux équipes tablent sur ce match pour améliorer leurs finances.

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la campagne de vaccination contre la Covid-19 et les prochaines élections.+Al Ahdath Al Maghribia+ rappelle qu’à son lancement, la campagne de vaccination ciblait, en effet, un peu plus de 30 millions de Marocains et de résidents. Le royaume a mobilisé tous les moyens pour acquérir 66 millions de doses permettant de vacciner la population cible.

Il y a maintenant un an, cette quantité de vaccins a été commandée auprès de Sinopharm et AstraZeneca. Sauf qu’entre-temps le contexte a changé, avec l’apparition des variants et particulièrement le «Delta», ainsi que la confirmation que les enfants, initialement exclus de la population cible, peuvent être d’importants facteurs de transmission du virus.

C’est pour cette raison que les autorités ont décidé de lancer une vaste campagne ciblant les personnes âgées entre 12 et 17 ans et qui devrait être lancée avant la prochaine rentrée scolaire. Pour réussir ce challenge qui, rappelons-le, intervient dans un contexte global où la campagne nationale de vaccination connaît une véritable accélération, le royaume a dû revoir à la hausse ses commandes. Elles totalisent désormais 80 millions de doses.

Comme l’explique le quotidien, sur les 66 millions de vaccins commandés en août 2020, et qui comprenait une quantité de sécurité de 3 millions d’unités, le Maroc en a déjà réceptionné 33,36 millions de doses. Il a ainsi pu compter sur la livraison de 7 millions d’unités d’AstraZeneca, de 24,5 millions de doses Sinopharm, 600.000 doses de Pfizer Biontech ainsi qu’une certaine quantité incluse dans le cadre du dispositif international Covax.

+Assahra Al Maghribia+ cite une déclaration du Directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Union africaine (CDC Afrique), Dr. John Nkengasong qui a affirmé, mardi à Rabat, que la fabrication et mise en seringue du vaccin anti-covid au Maroc va « certainement » aider à lutter contre la pandémie en Afrique.

Nkengasong a, par ailleurs, salué l’ampleur de la campagne de vaccination au Maroc, « qui a déjà vacciné plus de 45% de la population, ce qui en fait le premier pays en Afrique qui a une couverture vraiment importante, comparable à ce que nous avons vu dans les pays européens », ajoute le quotidien.

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho de la déclaration du médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi, qui a affirmé que la seule issue pour sortir de la crise sanitaire pandémique passe forcément par la vaccination.

« On espérait mettre fin à cette pandémie par le biais de l’immunité collective mais l’émergence de nouveaux variants plus transmissibles les uns que les autres, en décide autrement », a-t-il noté, expliquant que l’immunité collective correspond au niveau de la protection immunitaire d’une population vis-à-vis d’un agent infectieux, qui permet d’arrêter une épidémie en empêchant la transmission de l’agent infectieux à de nouvelles personnes immunisées ou non.

+Libération+ écrit qu’entre les élections législatives qui approchent à grands pas, et la Covid-19 qui se propage à pas de géant, la campagne électorale, sous son format ancien et classique, est tentée par une nouvelle variante: le recours au distanciel.

A l’arrivée ubuesque de la Covid-19 en mars 2020, tout le monde ou presque s’est plié en quatre pour une digitalisation à grande échelle. Le travail est devenu « télétravail », le tout désormais assorti des célèbres épithètes « distanciel », « hybride » ou organisé en mode « visioconférence ».

 

CDC-Afrique: La fabrication du vaccin anti-covid au Maroc aidera à lutter contre la pandémie en Afrique

La fabrication et mise en seringue du vaccin anti-covid au Maroc va « certainement » aider à lutter contre la pandémie en Afrique, a affirmé, mardi à Rabat, le directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Union africaine (CDC Afrique), Dr. John Nkengasong. »J’ai appris que d’ici quelques mois le Maroc va commencer la fabrication des vaccins. Cela va certainement aider à lutter contre la Covid-19 dans le Royaume, mais aussi au niveau continental », a-t-il déclaré à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, indique un communiqué du ministère.

M. Nkengasong a, par ailleurs, salué l’ampleur de la campagne de vaccination au Maroc, « qui a déjà vacciné plus de 45% de la population, ce qui en fait le premier pays en Afrique qui a une couverture vraiment importante, comparable à ce que nous avons vu dans les pays européens ».

Il a également exprimé le « soutien » de CDC Afrique à toutes les actions menées par le Royaume pour lutter contre la Covid-19 aux niveaux local et continental, évoquant, dans ce sens, les dons octroyés l’année dernière par le Maroc à une vingtaine de pays africains pour les aider à combattre la pandémie, ajoute la même source.

Le directeur de CDC Afrique a souligné que sa visite dans le Royaume vise à évoquer les moyens à même de permettre aux pays africains de bénéficier de l’expérience marocaine dans ce domaine.

CDC Afrique est une institution technique spécialisée de l’Union africaine, créée pour soutenir les initiatives de santé publique des Etats membres et renforcer la capacité de leurs institutions de santé publique à détecter, prévenir, contrôler et répondre rapidement et efficacement aux menaces de maladie, rappelle-t-on.

Maroc: Arrestation d’un ressortissant français faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international

Les services sécuritaires de la ville de Tanger ont interpellé, mardi, un ressortissant français, faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires françaises dans une affaire liée à une tentative d’homicide volontaire dans le cadre d’un réseau criminel organisé.L’opération de pointage du mis en cause dans la base de données de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) a révélé qu’il fait également l’objet d’un avis de recherche à l’échelle internationale en vertu d’une notice rouge dans une affaire liée à la destruction de preuves pénales et à la non-dénonciation d’un acte constituant un crime, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Le suspect a été placé en garde à vue sur ordre du parquet compétent, dans le cadre des procédures requises par la procédure d’extradition conformément à la législation nationale et aux conventions internationales y afférentes, ajoute la même source.

L’interpellation de ce ressortissant étranger s’inscrit dans le cadre de l’implication efficace et efficiente de la DGSN dans les relations de coopération bilatérale et multilatérale dans les domaines sécuritaires, notamment en ce qui concerne la traque des personnes recherchées au niveau international dans des affaires de criminalité transnationale, conclut le communiqué.

Ryanair lance dix nouvelles liaisons reliant le Maroc à l’Europe

La compagnie aérienne Ryanair a annoncé mardi le lancement de dix nouvelles lignes aériennes reliant le Maroc à l’Europe, dans le cadre de son programme pour l’hiver 2021.Les nouvelles lignes relieront, à raison de deux vols hebdomadaires, Agadir à Pise, Marrakech à Alicante, Oujda à Barcelone, Rabat à Barcelone, Fès à Bologne, Tétouan à Charleroi, Fès à Porto, Oujda à Séville, Tétouan à Séville et Agadir à Perpignan, indique un communiqué de la compagnie low-cost.

« Les clients marocains peuvent réserver leurs vacances d’hiver bien méritées sur l’une des dix nouvelles liaisons de Ryanair avec l’assurance d’un frais de changement «zéro», si leurs plans changent », précise la même source.

Pour fêter ces nouvelles liaisons aériennes, Ryanair a lancé une vente de sièges à des tarifs préférentiels, à partir de 219 dirhams (1 euro = 10,55 DH), pour voyager jusqu’à fin mars 2022.

Ces sièges doivent être réservés au plus tard le jeudi 19 août 2021 à minuit, et ne sont disponibles que sur le site web de la compagnie.

Can 2021 : les dés sont jetés

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé, ce mardi 17 août au Palais des congrès de Yaoundé (Cameroun), au tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations.Le Cameroun a mis les petits plats dans les grands avec une cérémonie riche en sons et couleurs. Cinquante ans après la Can 1972 jouée sur ses terres, le pays de Roger Milla ou encore Samuel Eto’o accueille, du 9 janvier au 6 février 2022, la grand-messe du football continental.

Logés dans la poule A, les Lions indomptables, quintuples vainqueurs du tournoi, seront opposés au Burkina Faso lors du match d’ouverture. Six stades seront utilisés pour les 52 matchs de la compétition : Japoma (Douala), Ahmadou Ahidjo et Olembé (Yaoundé), Kouekong (Bafoussam), Roumdjié-Adja (Garoua) et Limbe Omnisport Stadium (Limbé-Buéa).

L’Algérie, championne en titre, figure dans le groupe E en compagnie de la Sierra Leone, de la Guinée équatoriale et de la Côte d’Ivoire. Tandis que le Sénégal, finaliste malheureux, hérite du Zimbabwe, de la Guinée et du Malawi.  

Composition des groupes :

Groupe A : Cameroun, Burkina Faso, Ethiopie et Cabo Verde.

Groupe B : Sénégal, Zimbabwe, Guinée et Malawi.

Groupe C : Maroc, Ghana, Comores et Gabon.

Groupe D : Nigeria, Egypte, Soudan et Guinée Bissau.

Groupe E : Algérie, Sierra Leone, Guinée équatoriale et Côte d’Ivoire.

Groupe F : Tunisie, Mali, Mauritanie et Gambie.

La Corée du Sud salue la gestion par le Maroc de la pandémie du Covid-19

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, ce lundi à Rabat, le Premier vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, M. Choi Jong-kun.Dans une déclaration à l’issue de cette rencontre, M. Jong-kun a mis en avant les relations d’amitié entre la République de Corée et le Maroc, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Le diplomate sud-coréen, qui effectue sa première visite dans le Royaume, a exprimé sa grande estime pour le Roi Mohammed VI et son leadership dans la gestion de la pandémie de Covid-19 « que nous affrontons et œuvrerons ensemble à surmonter ».

M. Choi a, en outre, indiqué que ce premier déplacement sera suivi par d’autres visites, se disant optimiste quant à l’avenir des échanges entre les deux pays.

Qualifiant de fructueux ses entretiens avec M. Bourita, le diplomate sud-coréen a exprimé ses remerciements au gouvernement marocain pour son hospitalité.

Le Maroc joue un rôle « très utile » en Libye, selon Washington

L’ambassadeur et émissaire spécial américain pour la Libye, Richard Norland, a affirmé, lundi à Rabat, que son pays est « très reconnaissant » au rôle « utile » que joue le Maroc pour soutenir le processus politique en Libye. »Le rôle que le Maroc joue dans la région pour soutenir le processus politique en Libye est très utile » et les Etats-Unis d’Amérique en sont « très reconnaissants », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le diplomate américain a qualifié de « très utile » sa discussion avec M. Bourita, qui a porté sur « plusieurs sujets, notamment la question des prochaines élections en Libye, prévues en décembre ».

« C’est bien le moment d’établir la base constitutionnelle et légale pour que ces élections puissent avoir lieu en décembre », a ajouté M. Norland.

Santé, politique et maritime au menu des quotidiens marocains

La situation épidémiologique au Maroc, le processus électoral et la problématique du dragage du sable sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que bien que le taux de létalité demeure stable à 1,5%, le Maroc enregistre ces derniers jours un pic de mortalité liée à la Covid-19. Samedi, 110 personnes sont décédées des suites de ce virus, élevant ainsi le nombre des morts à 10.933 depuis le premier cas déclaré au niveau national en mars 2020. Le plus grand nombre est observé au niveau de Casablanca-Settat.

Outre les décès, la courbe des contaminations est également en hausse avec une moyenne quotidienne de plus de 10.000 nouveaux cas observés cette semaine. Cette hausse impacte, de facto, les indicateurs d’incidence cumulée qui a franchi le seuil des 2.000. On note ainsi 2.242 cas sévères ou critiques dont 1.332 sous respiration artificielle. De ce total, 1.264 patients sont sous ventilation non-invasive tandis que 68 autres sont intubés. Face à cette situation alarmante, le Maroc accélère la cadence de vaccination au niveau national, souligne le quotidien.

+Bayane Al Yaoum+ écrit que « si le Maroc a maintenu la date de l’organisation des élections malgré la situation épidémiologique jugée alarmante, il devrait assurer le bon déroulement de ce scrutin en œuvrant à consolider la surveillance administrative et judiciaire ».

Tout en appelant les électeurs à se présenter massivement aux bureaux de vote le jour du scrutin pour choisir les élus connus par leur crédibilité et renforcer leur présence dans les institutions représentatives, le journal a souligné qu’il s’agit d’un « véritable défi » à relever en vue de consolider le processus des réformes et satisfaire les aspirations des citoyens.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ souligne que même si les autorités ont mis le holà l’été dernier pour arrêter le dragage du sable dans la plage de Mehdia, le “pompage” de cette matière organique à des fins purement commerciales continue toujours.

Un total de 180.000 m3 de sable ont été sifflés durant 20 années pendant lesquelles toute la chaîne écologique marine de la zone a été détruite, fait savoir le quotidien, notant que le fort recul du trait de côte est estimé au nord de la plage de Mehdia à 4m/an!

Ces sur-creusements ont causé une augmentation des noyades et totalement perturbé la stabilité du fond marin dont dépend la vie de plusieurs espèces, soutient-il.

Jeux Paralympiques Tokyo 2020 : Le Maroc représenté par 38 athlètes

Le Maroc sera représenté à la 16ème édition des Jeux paralympiques Tokyo 2020 par une délégation de 38 athlètes, la plus grande de son histoire, a annoncé la Fédération Royale marocaine des sports pour personnes en situation de handicap.La délégation marocaine, devant participer à cette messe sportive mondiale prévue du 24 août au 05 septembre, sera composée de 19 athlètes en para-athlétisme, 10 en football à cinq déficients visuels (cécifoot), 3 en dynamophilie (para-power lifting), 3 en para-taekwondo, 2 en tennis en fauteuil roulant et un cycliste.

Les athlètes marocains tenteront de faire mieux que les éditions de 2012 (6 médailles) et de 2016 (7 médailles) en capitalisant sur l’expérience accumulée par ses champions.

La Fédération avait indiqué que la délégation marocaine devrait faire le voyage à Tokyo en 3 étapes, soit trois départs : le 18 août, le 21 août et finalement le 25 août. Tous les para-athlètes ont reçu les deux doses du vaccin anti-Covid-19, mais devraient quand même se soumettre aux mesures sanitaires strictes imposées par le Japon.

Maroc/Covid-19 : 7.380 cas confirmés et 84 décès en 24h

Le Maroc a enregistré dimanche 7.380 nouveaux cas d’infection au Covid-19, ce qui porte à 759.456 le nombre total des cas de contamination, a indiqué le bulletin quotidien du ministère de la Santé.Quant au nombre de personnes déclarées guéries, celui-ci s’est élevé à 667.230 avec 9.272 nouvelles rémissions, a précisé la même source, notant que le taux de rémission a atteint 87,9%.

Le ministère a également annoncé 84 nouveaux décès enregistrés durant ces dernières 24 heures. Le nombre de morts du nouveau coronavirus s’établit ainsi à 11.017 et le taux de létalité à 1,5%.

Concernant les cas actifs encore sous traitement ou suivi médical, le ministère fait savoir que leur nombre a atteint 81.209 personnes (-1.976 ), dont 2.350 (+108) cas graves. Il a souligné en outre que le taux d’occupation des lits de réanimation Covid est passé à 52%.

Le nombre de bénéficiaires de l’opération de vaccination a atteint 16.262.278 (+21.874) pour la première dose et 11.402.066 (+12.411) pour la deuxième.

Maroc : La vaccination élargie aux personnes âgées de 18 ans et plus (ministère)

La campagne nationale de vaccination contre le nouveau coronavirus a été élargie aux personnes âgées de 18 ans et plus, a annoncé le ministère de la Santé.Dans un communiqué, le ministère a souligné que dans le souci d’accélérer l’opération de vaccination et de faciliter l’accès au vaccin, les citoyens peuvent se diriger vers le centre de vaccination le plus proche, que ce soit pour la première ou la deuxième dose, sans prendre en compte les conditions liées au lieu et au pays de résidence.

Il appelle en outre l’ensemble des catégories ciblées à poursuivre l’adhésion à ce chantier national majeur, tout en se conformant aux mesures de prévention avant et après l’opération de vaccination, afin de contribuer aux efforts visant à endiguer le virus et progresser vers l’immunité collective pour retrouver la vie normale.

A ce jour, un total de 16.262.278 personnes a reçu, la première dose du vaccin contre la COVID-19, alors que 11.402.066 personnes se sont vu administrer la deuxième dose, souligne-t-on de même source.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Maroc: Le PLF-2022 se focalise sur la relance de l’économie nationale

Le Projet de loi de finances au titre de l’exercice 2022 (PLF-2022) a érigé parmi ses priorités la consolidation des bases de la relance de l’économie nationale, selon la note de cadrage relative à ce projet.Dans le cadre de cet objectif fixé, le gouvernement poursuivra ses efforts afin de redynamiser les secteurs productifs et améliorer leur capacité à créer des emplois et de la valeur ajoutée, à travers la poursuite de la mise en œuvre du Fonds Mohammed VI pour l’investissement et le financement de projets dans le cadre du partenariat public-privé (PPP), indique la note du chef du gouvernement.

En outre, l’action du gouvernement portera sur l’encouragement de l’entrepreneuriat, en permettant aux entrepreneurs d’exercer dans un cadre formel grâce à un système fiscal incitatif simplifié et la poursuite du programme « Intelaka » qui bénéficiera d’une nouvelle dynamique dans le cadre de la coopération avec l’ensemble des partenaires.

Les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), opérant dans l’export, notamment vers l’Afrique, vont bénéficier du soutien à travers le renforcement des mécanismes de la garantie pour assouplir leur accès au financement, ajoute la même source.

Dans la même optique de création d’emploi et de la valeur ajoutée, le gouvernement œuvrera en faveur de l’amélioration de l’environnement des affaires, en poursuivant la mise en œuvre de la politique nationale de l’environnement des affaires couvrant la période allant de 2021 à 2025.

Pour développer l’écosystème d’accompagnement des entreprises, le gouvernement se penchera sur l’adoption de la charte d’investissement et la révision du cadre incitatif de l’investissement pour encourager les entreprises à rompre avec les pratiques rentières et investir davantage dans des activités à forte valeur ajoutée.

Cela s’inscrit en cohérence avec les orientations du Nouveau modèle de développement visant la modernisation du tissu économique actuel, via l’intégration davantage d’activités dans le secteur formel et l’augmentation de la valeur ajoutée locale, d’une manière à promouvoir le « Made in Morocco ».

A cet égard, le gouvernement accordera un intérêt particulier à la mise en œuvre de la loi-cadre relative à la réforme fiscale, afin d’asseoir la justice fiscale, garantir l’équité et mobiliser les ressources fiscales pour financer les politiques publiques.

La deuxième priorité du PLF-2022 consiste en la consolidation des mécanismes d’intégration et de développement de la généralisation de la protection sociale. Ainsi, l’année 2022 verra le lancement de la deuxième phase de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire aux catégories vulnérables bénéficiant actuellement du RAMED grâce à la mobilisation de 8,4 milliards de dirhams (MMDH) dans le cadre du budget de l’État.

Pour assurer un cadre propice à la généralisation des allocations familiales à partir de 2023, le gouvernement s’attellera à l’accélération de l’activation du registre social unifié pour un meilleur ciblage ainsi que la réforme progressive du système de compensation pour dégager des marges financières supplémentaires.

L’égalité des sexes et le renforcement de la participation des femmes dans les différents domaines économiques et sociaux figurent parmi les priorités du gouvernement, eu égard à l’importance de la réduction des disparités entre hommes et femmes dans l’amélioration du produit intérieur brut et la construction d’une société moderne et solidaire.

Le renforcement du capital humain constitue également une des quatre priorités du PLF 2022 qui préconise la mise en place d’un système éducatif et un système de santé répondant à la dynamique démographique et aux standards de qualité imposés par les mutations technologiques et l’importance grandissante de l’économie de la connaissance.

En ce qui concerne le secteur de la Santé, le gouvernement se penchera sur le lancement d’une réforme profonde du système national de Santé, en vue d’offrir à tous les citoyens des services de santé de qualité conformes aux standards internationaux.

Les efforts du gouvernement cibleront aussi la mise à niveau de l’offre de santé, le renforcement des ressources humaines du secteur, la révision de la politique pharmaceutique et le soutien au produit local et la mise en place d’une nouvelle gouvernance du système de santé.

La quatrième priorité du PLF-2022 consiste en la réforme du secteur public et l’amélioration des mécanismes de gouvernance. Ainsi, le gouvernement se focalisera sur la finalisation et l’accélération des grands chantiers de la réforme de l’Administration, qui s’articulent, notamment, autour de la bonne gouvernance, la simplification des procédures, la digitalisation et l’activation de la charte de la déconcentration administrative.

Selon la note de cadrage adressée aux départements ministériels, le PLF-2022 table sur un taux de croissance de 3,2%, en se basant sur les priorités précitées et les données de la conjoncture nationale et internationale en lien avec l’évolution de la crise sanitaire, et compte tenu de l’hypothèse d’un prix moyen de gaz butane de 450 dollars/tonne et d’une récolte céréalière moyenne de 70 millions de quintaux.