Le Maroc appelle à soutenir les initiatives sous-régionales de la RCA

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, vendredi par visioconférence avec son homologue de la République Centrafricaine (RCA), Mme Sylvie Baïpo-Temon.Lors de cet entretien, les deux ministres se sont réjouis du caractère privilégié des relations de solidarité maroco-centrafricaines ayant pour fondement les sentiments d’estime et de respect mutuel qui existent entre les dirigeants des deux pays, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Abordant la situation actuelle en Centrafrique, M. Bourita a salué les efforts déployés par les autorités centrafricaines et la communauté internationale pour la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans ce pays frère.

A cette occasion, il a félicité le Président Touadera pour sa politique d’ouverture et l’esprit de concorde nationale et d’inclusivité avec lequel il a mené le dialogue national.

Le ministre marocain a appelé à soutenir les initiatives sous-régionales du Président centrafricain et de son gouvernement et à appuyer le plaidoyer pour la levée de l’embargo sur les armes.

Le Maroc, a affirmé M. Bourita, et tel que dans le cadre de la configuration de maintien de la paix, se tient aux côtés du peuple de la RCA dans sa détermination à reconstruire une armée professionnelle, républicaine opérationnelle.

Le ministre a également mis en exergue la priorité et l’intérêt portés par les deux pays au développement des relations de concertation politique, ayant pour fondement le respect et la défense de la souveraineté et de l’unité des Etats africains.

A cet égard, Mme Baïpo-Temon a réitéré son soutien à la marocanité du Sahara ainsi qu’aux efforts visant à trouver une solution durable à ce différend.

Dans ce sens, les deux parties ont convenu d’œuvrer ensemble pour le respect des normes et procédures afférentes à cette question au sein des organes de l’Union Africaine (UA), tout en réaffirmant la pertinence de la décision 693 du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine de juillet 2018, qui a consacré l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’une solution au conflit régional autour du Sahara marocain.

Les deux parties ont insisté sur l’importance de renforcer leur coordination au sein des différentes plateformes multilatérales (UA, ONU, etc.), afin de rendre plus homogènes les actions diplomatiques entreprises au niveau de ces instances avec les positions officielles adoptées par les deux pays sur les différentes questions d’intérêt commun.

Dans le même esprit, ils se sont engagés à appuyer, de manière concertée et mutuelle, les candidatures marocaines et centrafricaines au niveau des organisations régionales et internationales.

Mme Baïpo-Temon a réitéré son appui et sa solidarité au Maroc, notamment concernant les différentes candidatures en cours pour le poste de Commissaire de la Commission de l’Union Africaine dans les domaines de l’éducation, de la science, la technologie et l’Innovation et pour le poste de Président de la Commission de la Fonction Publique Internationale (2023-2026).

Les deux responsables ont convenu de programmer les travaux de la 4ème session de la Commission mixte de coopération Maroc-RCA au dernier trimestre de l’année 2021, insistant sur le rôle important joué par le secteur privé dans la promotion de ces relations ainsi que dans le renforcement des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.

Le Maroc met en garde l’Espagne contre l’exfiltration du chef du polisario

Le Maroc, par la voix de son ambassadeure en Espagne, Mme Karima Benyaich, a mis en garde l’Espagne contre une exfiltration du chef de polisario, Brahim Ghali, admis en catimini dans un hôpital à Saragosse, pour se soigner d’une infection liée à la Covid-19.Dans des déclaration vendredi aux médias espagnols, la diplomate marocaine a affirmé que le recours au même procédé pour l’exfiltration du dénommé Brahim Ghali de la même manière avec laquelle il est entré en Espagne est « un choix pour le statu quo et l’aggravation de la crise ».

Selon elle, la grave crise actuelle entre Madrid et Rabat suite à l’accueil en catimini sur le sol espagnol du chef des séparatistes du polisario sous une fausse identité constitue un test de la fiabilité et de la sincérité du discours, véhiculé depuis des années, en faveur du bon voisinage et du partenariat stratégique qui ont toujours prévalu entre les deux pays.

 Cette crise représente également un test pour l’indépendance de la justice espagnole, « en laquelle nous avons confiance », ainsi que pour l’état d’esprit des autorités espagnoles quant à leur volonté d’opter pour le renforcement des relations avec le Maroc ou de coopérer avec ses ennemis, a souligné l’ambassadeure marocaine.

Et d’ajouter que l’Espagne a disgracieusement opté pour l’opacité, en manoeuvrant derrière le dos du Maroc, et ce en accueillant et en protégeant ce criminel et bourreau, en invoquant des considérations humanitaires, ce qui constitue une offense à la dignité du peuple marocain.

Face à la grave crise actuelle avec l’Espagne, le Maroc ne cherche aucune faveur ou complaisance, a-t-elle soutenu, faisant savoir que le Royaume demande seulement le respect de l’esprit du partenariat stratégique le liant à l’Espagne et l’application du droit espagnol.

En effet, la personne à qui l’Espagne a permis l’entrée sur son territoire avec un faux passeport et sous une identité usurpée, est poursuivie par la justice espagnole pour crimes contre l’humanité, graves violations des droits de l’Homme et viol, a-t-elle rappelé, notant que ses victimes sont de nationalité espagnole et que certains des actes qui lui sont reprochés ont été commis sur le sol espagnol.

Politique, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur la crise entre Rabat et Madrid, le flux migratoire, les résultats de l’OCP et la participation des clubs marocains aux coupes africaines de football.Au sujet de la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, +Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a indiqué que Rabat n’accepte pas les tentatives de Madrid d’occulter la véritable origine de la crise.

L’Espagne a tenté ces derniers jours de détourner l’attention de l’opinion publique et s’est engagée dans des manœuvres visant à occulter la véritable origine de la crise maroco-espagnole, qui réside dans le fait que Madrid a préféré manigancer avec les adversaires du Maroc par rapport à une question fondamentale pour le Royaume et les Marocains, a-t-il ajouté.

Les manœuvres espagnoles visent à faire des responsables de cette crise des victimes, a précisé le ministre, rappelant que s’il y a crise entre le Maroc et l’Espagne, c’est parce que Madrid a jugé, de manière souveraine, de manœuvrer avec les ennemis du Royaume et d’accueillir sur son territoire quelqu’un qui « fait la guerre au quotidien au Maroc ».

Dans le même sillage, +Al Akhbar+ estime qu’il faut dépasser la logique du « professeur et de l’élève » dans les relations qu’entretiennent ces pays avec le royaume. Une logique dépeinte par les dernières déclarations du vice-président de la commission européenne qui a accusé Rabat de faire du chantage dans le dossier de l’immigration.

Car au moment où le Maroc respecte les accords et les conventions qui le lient avec l’UE dans les domaines de l’immigration, de la criminalité transatlantique et de la lutte contre le terrorisme, l’UE n’a pas cessé de saborder cette coopération.

Les pays européens ne ratent, effectivement, aucune occasion pour jouer la carte du chantage en essayant de faire pression sur le royaume via le dossier de son intégrité territoriale et en agitant la menace de suspension de son aide. Cette attitude est malheureusement confirmée par l’absence de toute réaction après les derniers développements que connaît le dossier du Sahara marocain. C’est à croire que ces pays ne veulent pas que ce dossier soit résolu, sachant pourtant que la communauté internationale s’oriente vers le soutien à la solution de l’autonomie proposée par le Maroc.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Groupe OCP, acteur majeur de l’industrie des engrais, a réalisé un chiffre d’affaires de 14,288 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) au premier trimestre de 2021, en hausse de 16% par rapport à celui enregistré une année auparavant.

Cette performance a été soutenue par la hausse des volumes ainsi que la progression des prix de vente sur les trois segments par rapport au premier trimestre 2020, explique le Groupe OCP dans un communiqué sur ses résultats trimestriels.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ informe que les deux clubs de Casablanca visent la qualification en demi-finale en Ligue des champions et en Coupe de la CAF. Le Wydad et le Raja ont arraché le nul contre leurs adversaires algérien et sud-africain en match aller.

Le Wydad tentera ce samedi de battre le Mouloudia Club d’Alger pour se qualifier en demi-finale de la Ligue des Champions d’Afrique et empocher la prime 8,7 millions DH réservée par le Confédération africaine de football (CAF) aux équipes qui se hissent au carré d’or.

Le vainqueur de cette édition 2020-2021 remportera la somme de 2,5 millions de dollars, contre 1,2 million de dollars pour son dauphin. Les demi-finalistes partiront avec un chèque de 8,7 MDH et ceux qui sortent des quarts de finale 6,5 MDH.

En match allez, le Mouloudia d’Alger et le Wydad de Casablanca se sont quittés sur le score d’un but partout. Les joueurs de Benzarti ont ouvert le score par Jabrane (66′) sur penalty et les coéquipiers de Ben Saha ont égalisé par Rebiai à la 83ème minute.

Le Wydad conserve ainsi toutes ses chances de qualification en demi-finale, d’autant plus que le club a algérien a fait montre de capacités limitées pour menacer les Rouges.

Le Raja, lui, a décroché un nul précieux en Afrique du Sud face à Orlando Pirates dimanche 16 mai, en match aller des quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Le match retour du Raja face aux Sud-Africains aura lieu le dimanche 23 mai à Casablanca. Le Raja bénéficiera des services d’Abdelilah Hafidi et Mohcine Metouali. Ce dernier semble avoir dépassé son différend passager avec l’entraîneur tunisien Lassaad Chabbi, tandis que Hafidi s’est rétabli de sa blessure.

Le Maroc appelle l’Espagne à reconnaitre et à assumer « ses graves attitudes» et à éviter « le double langage » (ministre des AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a appelé l’Espagne à reconnaitre et à assumer « ses graves attitudes » et à éviter «le double langage». « Le Maroc ne procède pas au chantage, le Maroc est clair par rapport à ses positions, ses actions et son attitude », a-t-il expliqué dans une déclaration accordée jeudi à l’agence de presse marocaine.Le ministre a condamné « l’hostilité médiatique inédite » lancée en Espagne contre le Maroc. « On assiste à une instrumentalisation et une mobilisation de tous les médias avec des termes choquants et inacceptables venant parfois de hauts responsables », a-t-il noté. Les termes utilisés dans cette campagne, comme « chantage », « agression » ou encore « pays sous-développé », montrent que « certains milieux en Espagne doivent mettre à jour leurs connaissances sur le Maroc», a-t-il relevé.

« Le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier. Le Maroc n’a pas de complexe », a dit le ministre, précisant que l’agressivité médiatique de ces derniers jours montre que c’est en Espagne qu’il y a un complexe à l’égard du Maroc.

Fier de ses réalisations, le Maroc est un pays en voie d’émergence et l’Espagne le sait, a-t-il poursuivi, précisant que ce sont « ces réflexes du passé qui se révèlent aujourd’hui et qui montrent ce décalage entre le Maroc dans l’imaginaire espagnol et le Maroc réel ».

Certains en Espagne, a-t-il dit, n’arrivent pas à admettre que le Royaume a préservé sa stabilité et a assuré son progrès économique et son développement social par les réformes menées sous la conduite du Roi Mohammed VI.

« Il est temps de clarifier tout cela et que l’Espagne définisse ce qu’elle veut de ce partenariat », a-f-il encore lancé.

Selon lui, l’Espagne a tenté ces derniers jours de détourner l’attention de l’opinion publique et s’est engagée dans des manœuvres visant à occulter la véritable origine de la crise maroco-espagnole, qui réside dans le fait que Madrid a préféré manigancer avec les adversaires du Maroc par rapport à une question fondamentale pour le Royaume et les Marocains.

Les manœuvres espagnoles visent à faire des responsables de cette crise des victimes, a-t-il précisé, rappelant que s’il y a crise entre le Maroc et l’Espagne, c’est parce que Madrid a jugé, de manière souveraine, de manœuvrer avec les ennemis du Royaume et d’accueillir sur son territoire quelqu’un qui « fait la guerre au quotidien au Maroc ».

L’Espagne a agi à cet égard d’une manière qui suscite beaucoup d’interrogations vis-à-vis d’un État voisin respectable, en acceptant d’entrer dans toutes ces manigances, a-t-il poursuivi, ajoutant que le début de la crise remonte au 17 avril et que depuis, l’Espagne et sa justice ont préféré regarder ailleurs par rapport à la présence sur le territoire espagnol de quelqu’un accusé de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de crimes de viol et de violations graves des droits de l’homme allant jusqu’à lui fournir une fausse identité.

Toutes les manœuvres espagnoles pour détourner l’attention des véritables origines de cette crise «ne trompent personne, en tout cas ne trompent pas et n’impressionnent pas le Maroc », a indiqué le ministre.

M. Bourita a indiqué, dans ce cadre, que les autorités espagnoles « doivent d’abord être transparentes avec leur propre opinion publique et avec leurs propres forces vives », soulignant que ce n’est pas à coup de reportages et d’insultes et de bombardement médiatique qu’on occultera cette réalité.

« Le Maroc continuera à demander des clarifications et continuera à considérer que c’est le fond de la crise », a-t-il insisté, notant que la logique de l’humanitaire ne trompe plus personne.

UA : Le succès de la réforme repose sur la présence de profils excellents et performants (ministre marocain AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, jeudi par visioconférence, avec la vice-présidente de la Commission de l’Union Africaine (UA), Mme Monique Nsanzabaganwa.Cette réunion, qui s’inscrit dans le cadre de la consolidation du dialogue continu et de l’interaction constructive du Maroc avec les hauts responsables de l’Union Africaine, a été l’occasion de réaffirmer l’engagement du Maroc à appuyer les efforts de l’UA pour la concrétisation de l’Agenda 2063 « L’Afrique que nous voulons », dans une démarche basée sur l’appropriation, l’inclusivité et la transparence.

Lors de cet entretien, M. Bourita a tenu à rappeler le soutien ferme du Maroc à la réforme institutionnelle de l’UA ayant pour base un processus intergouvernemental crédible, une Commission panafricaine efficiente, une interaction constructive avec les diverses parties prenantes et la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation des politiques et programmes de l’UA.

Il a par ailleurs souligné que le succès de cette réforme reposait sur la présence, au sein des ressources humaines de l’UA, de profils excellents, compétitifs et performants et dont le recrutement devrait se faire sur la base du mérite, de l’équité, de la transparence et du professionnalisme.

Mme Nsanzabaganwa a saisi cette occasion pour saluer les actions et initiatives du Maroc au sein de l’UA, tout en soulignant sa disponibilité à travailler de concert avec le Royaume au profit d’une Union performante, et à la faveur de « l’Afrique que nous voulons ».

Les deux responsables ont mis en relief le rôle positif, constructif et créatif du citoyen africain, en particulier les femmes et les jeunes, dans l’accomplissement de l’objectif stratégique d’une Afrique intégrée et prospère.

Les deux parties ont convenu de maintenir les consultations et les contacts à la faveur d’un travail conjoint et concerté afin de permettre au continent d’être au diapason du développement durable et de la prospérité.

Enfin, M. Bourita a invité Mme Nsanzabaganwa à effectuer une visite de travail au Maroc dès que la situation sanitaire le permettra.

Maroc/Covid-19 : Le couvre-feu fixé à 23h00

Le gouvernement marocain a décidé d’alléger à partir de vendredi les restrictions sanitaires imposées dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.Ainsi, la circulation sera interdite partout au Maroc entre 23h00 et 4h30 du matin au lieu du couvre-feu adopté durant le mois de Ramadan de 20H00 et 6H00, indique un communiqué du gouvernement.

Il a été également décidé de la fermeture des commerces, cafés et restaurants à 23h00, et le maintien de toutes les autres mesures restrictives prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire (fêtes, rassemblements, manifestations, salles de cinéma, funérailles).

Ces nouvelles mesures interviennent suite aux recommandations du Comité scientifique et technique, en tenant compte des résultats du suivi de la situation épidémiologique dans le Royaume, lesquels font état d’une baisse significative des cas de contamination par le COVID-19, fait savoir la même source.

A ce jour, le Maroc a recensé 333 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 516.091 cas confirmés à la COVID-19, dont 9.109 décès (+3) et 504.439 personnes guéries (+229).

Pour ce qui est de la campagne de vaccination, un total de 7.267.431 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19, alors que 4.748.289 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin.

Décès au Maroc de l’ex-ministre ivoirien Zakpa Koménan

L’ex-ministre ivoirien Zakpa Koménan Tchékoura Rolland est décédé, mercredi, au Maroc, a appris APA de source officielle.

Dans un communiqué dont APA a reçu copie, le ministre ivoirien de l’Equipement et de l’entretien routier, Dr Amédé Koffi Kouakou,  Coordonnateur du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) du Loh-Djiboua, annonce « le rappel à Dieu du ministre Zakpa Koménan Tchékoura Rolland ce mercredi 19 mai 2021 au Maroc ».

M. Zakpa, président du Conseil régional du Loh-Djiboua (Divo) était également  l’un des coordonnateurs du RHDP dans cette région.

En ces moments douloureux, les élus et cadres de la région présentent « leurs condoléances à la famille biologique, politique et à toute la population du Loh-Djiboua », conclut le communiqué.

Zakpa Komenan, membre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ex-parti unique), est nommé ministre des Sport de Côte d’Ivoire en 1993. 

En janvier 1996, le président Henri Konan Bédié le place au poste de ministre de l’Enseignement technique et de la Formation Professionnelle, poste qu’il occupera jusqu’à avril 1999.

Après des années passées au PDCI, M. Zakpa, professeur de Droit à l’Université Félix Houphouët-Boigny, passe chez le parti libéral du Rassemblement des républicains (RDR) dans les années 2010.

Parallèlement à son poste au Conseil régional, il occupe de 2015 à 2019, la présidence du Conseil national des sports (CNAS).

Sommet de Paris : Macky Sall en défenseur des pays africains

Le Chef de l’Etat sénégalais a invité les 20 pays les plus riches du monde (G20) à réallouer leurs surplus de droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds Monétaire International (FMI) aux efforts de relance des économies africaines.Macky Sall a été catégorique lors de son discours au Sommet sur le financement des économies africaines tenu hier à Paris. Les mesures prises par les partenaires internationaux pour relancer les économies africaines « restent insuffisantes » pour faire face au choc causé par la Covid-19.

En effet, a souligné le président sénégalais, sur les 650 milliards de dollars en DTS alloués à la relance de l’économie, seuls 33 milliards sont destinés au continent noir. Alors que le besoin de financement additionnel rien que pour les pays africains à faible revenu est estimé à 135 voire 205 milliards de dollars d’ici à 2025 par le FMI.

Partant de ce constat, le dirigeant sénégalais a invité le G20, qui recevra plus de 2/3 des nouvelles allocations de DTS, à réallouer son quota en appui aux efforts de relance des pays africains, sous forme de dons, de prêts concessionnels et semi-concessionnels à longue maturité.

Pour plus d’efficacité et de diligence, Macky Sall a exprimé son souhait de voir ces réallocations se faire via des institutions internationales et africaines appropriées.

Le porte-voix des dirigeants africains à Paris a par ailleurs fait part aux partenaires économiques du besoin, pour le continent, d’une réforme de la gouvernance économique et financière mondiale avec des mécanismes innovants. Ces derniers devraient permettre à l’Afrique d’accéder, selon lui, aux marchés de capitaux à des coûts soutenables et selon des maturités adaptées aux actifs à financer.

« C’est une nécessité vitale pour nos économies. Autrement, tous les efforts d’émergence resteront vains », a déclaré Macky Sall.

A en croire ce dernier, partout en Afrique, les besoins sont nombreux et urgents, et l’Etat doit encore beaucoup faire, surtout en matière d’infrastructures de base, exploitables sur le long terme, et qui demandent des financements lourds.

A cela s’ajoutent, selon Macky Sall, les dépenses incompressibles en matière de sécurité et d’adaptation au changement climatique. Au-delà de ces défis, trois obstacles majeurs plombent les efforts des gouvernants africains si l’on en croit le président sénégalais.

Il s’agit du plafonnement de l’endettement à 70% du PIB pour les pays membres de l’UEMOA ; du seuil de 3% du déficit budgétaire à ne pas dépasser et le coût élevé des primes d’assurance, « à cause d’une perception exagérée du risque d’investir en Afrique, alors même que pour nombre de pays africains, ce risque n’est guère plus élevé qu’ailleurs ».

Sur ces trois points, Macky Sall a plaidé pour une réforme urgente des règles, notamment celles de l’OCDE sur les conditions d’octroi des crédits export. « On ne peut pas appliquer les mêmes standards à des pays à forces et besoins inégaux », a-t-il dit.

« Nous voulons un assouplissement des règles de plafonnement de l’endettement et du déficit budgétaire, et une correction de la perception du risque d’investissement en Afrique, pour une notation plus juste, et donc des coûts de primes d’assurance moins élevés », a-t-il martelé.

Le président Sall est en effet convaincu que c’est ce paquet de réformes qui facilitera l’accès des pays africains aux ressources nécessaires au financement de leurs efforts de relance et d’émergence.

Le chef de l’Etat sénégalais a en outre souligné la nécessité pour les pays africains de poursuivre les réformes à l’échelle nationale pour faciliter l’investissement, simplifier et élargir la base d’imposition fiscale afin d’accroître la mobilisation des ressources internes et soutenir la transparence budgétaire.

Revenant au sommet proprement dit, Macky Sall a indiqué qu’il sera une réussite s’il parvient à établir et porter une dynamique novatrice à trois niveaux : la réforme ; un nouvel état d’esprit de partenariat et de nouveaux paradigmes pour un New Deal, à défaut d’un Plan Marshall pour l’Afrique.

Rabat et Washington expriment leur « préoccupation » des violences aux territoires palestiniens et Israël

Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken s’est entretenu, mardi, avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Lors de cet entretien, les deux responsables ont discuté de leur préoccupation commune concernant la violence en Israël, en Cisjordanie et à Gaza, qui a coûté la vie à des civils israéliens et palestiniens, y compris des enfants, indique le secrétaire d’Etat américain sur son compte tweeter.

Le Secrétaire d’Etat américain a mis l’accent sur « l’importance d’un partenariat bilatéral solide » et souligné le rôle « clé du Maroc dans la promotion de la stabilité dans la région », précise la même source.

Une nouvelle réunion en urgence et à huis clos du Conseil de sécurité de l’ONU sur le conflit israélo-palestinien se tiendra ce mardi. Les Etats-Unis se sont opposés lundi, pour la troisième fois en une semaine, à l’adoption d’une déclaration du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à « une cessation des violences » entre Israéliens et Palestiniens, poussant à la convocation de cette nouvelle réunion d’urgence.

Début de ce nouvel épisode de violences entre Israéliens et Palestiniens, 208 personnes ont été tuées, dont 198 Palestiniens, et plus de 1.300 blessés. Côté israélien, 10 personnes ont été tuées, dont un enfant, et 294 blessées après des tirs de groupes armés palestiniens depuis Gaza.

ZLECAF : Le Maroc s’engage à finaliser son offre concernant le commerce des biens et des services

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, mardi, avec le Secrétaire général de la Zone de Libre-Echange Continental (ZLECAf), Wamkele Mene, dans le cadre d’une visite qu’il effectue au Maroc.Lors de cet entretien, le ministre marocain a souligné l’importance que revêt l’entrée en vigueur de la ZLECAf pour l’épanouissement commercial et économique du continent, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Dans ce sens, M. Bourita a réaffirmé l’engagement du Maroc à œuvrer pour la finalisation de son offre concernant le commerce des biens et des services, en soutien aux efforts du Secrétaire Général de la ZLECAf et dans l’optique d’un partenariat solide et durable, ajoute la même source.

Ls deux parties ont également échangé autour de la conclusion de la phase II portant sur les protocoles relatifs à l’investissement, aux droits de propriété intellectuelle, à la concurrence et au commerce électronique, rappelant le rôle du Secrétariat de la ZLECAf dans l’accompagnement des Etats membres afin d’accélérer les négociations de ces instruments.

A cet effet, ils ont affirmé leur volonté commune de fédérer les efforts des Etats pour parfaire les objectifs tracés dans l’Agenda 2063.

M. Bourita a mis l’accent sur le respect, en termes de recrutement, des principes de répartition géographique et de l’équilibre du genre afin de rester en accord avec l’esprit et la lettre de la réforme institutionnelle de l’Union Africaine, auquel le Secrétariat de la ZLECAf devrait veiller, souligne-t-on.

A l’issue de cet entretien, les deux responsables ont convenu de l’importance d’accompagner les secteurs privés des Etats membres afin de favoriser le commerce intra-africain pour un continent plus intégré et prospère.

Maroc : saisie de 1,2 tonne de résine de cannabis au sud du pays

Les services sécuritaires de la ville Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc, ont déjoué, lundi soir, une tentative de trafic international de drogue et saisi 1,2 tonne de résine de cannabis, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Cette saisie a été réalisée dans les localités de Boucraâ et Gueltat Zemmour, précise la DGSN, ajoutant que deux individus, dont l’un est récidiviste, ont ainsi été interpellés pour liens présumés avec un réseau criminel actif dans le trafic international de drogue.

Les perquisitions effectuées à Boucraa ont permis de retrouver deux ballots de résine de cannabis d’un poids total de 62 kg, avant que les recherches et investigations n’aboutissent à la saisie de deux voitures et de 39 ballots supplémentaires de la même drogue, enfouis aux environs de Gueltat Zemmour, à environ 200 km à l’est de Laâyoune, précise-t-on.

Les deux suspects ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.

Le Maroc rappelle son ambassadeur à Madrid pour consultations sur fond de tensions entre les deux pays

Le Maroc a décidé, ce mardi, de rappeler son ambassadeur en Espagne, Mme Karima Benyaich, pour consultations, a appris APA de source diplomatique sûre.Cette mesure diplomatique intervient dans un contexte tendu entre Rabat et Madrid après l’accueil par l’Espagne, sur son territoire et sous une fausse identité, du chef du front polisario, de Brahim Ghali, poursuivi pour crimes de guerres sérieux et des atteintes graves aux droits de l’Homme.

Dans un communiqué, daté du 25 avril dernier, le ministère marocain des Affaires étrangères, avait exprimé « sa déception à l’égard de cet acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage, et qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain et ses forces vives ».

En date du 8 mai courant, un autre communiqué du MAE a indiqué que « depuis que l’Espagne a reçu sur son territoire le chef des milices du « polisario », accusé de crimes de guerre et de violations flagrantes des droits de l’Homme, les responsables espagnols ont multiplié les déclarations tentant de justifier cet acte grave et contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage ».

Dans un entretien à l’agence Europa Press, l’ambassadrice du Maroc en Espagne, Karima Benyaich, assure que dans les relations entre pays, il y a des actes qui ont des conséquences, et « il faut les assumer ».

Selon la diplomate marocaine, il existe « des attitudes qui ne peuvent être acceptées », en référence à la décision du gouvernement de Pedro Sánchez d’accueillir le chef du Polisario Brahim Ghali pour y recevoir des soins.

Depuis la matinée du lundi 17 mai, plus de 6000 migrants sont entrés à la nage ou à pied dans le préside occupé de Sebta, et les autorités espagnoles ont d’ores et déjà annoncé avoir expulsé 2700 d’entre eux.

Dans le même temps, dans la nuit de lundi à mardi, 86 migrants, sur un total de plus de 300, ont pénétré dans l’enclave occupée de Melilla, située à 400 kilomètres à l’est.

Des voix espagnoles commencent à pointer du doigt le Maroc, en laissant entendre que les autorités marocaines ont été indifférentes aux tentatives des migrants de rejoindre la ville occupée de Sebta.

Sommet de Paris : la France pour se repositionner en Afrique

A l’initiative de la France, s’ouvre ce mardi à Paris, un sommet sur le financement des économies africaines alors que la menace d’une troisième vague de la pandémie de la Covid-19 est toujours redoutée.Une trentaine de chefs d’Etat, ainsi que les grandes organisations économiques internationales tels que le Fonds Monétaire International (Fmi), la Banque mondiale, ou encore la Banque africaine de développement (Bad) vont discuter des dettes publiques africaines et notamment de la relance économique post covid-19.

Ce sommet qui débute aujourd’hui à 13h heure française, 11h00 Gmt, sera divisé en deux sessions, l’une sur le « financement et le traitement de la dette publique », l’autre sur « le secteur privé africain ».

A l’automne 2020, alors que l’Afrique subissait de plein fouet les effets de la pandémie du coronavirus, le Fonds monétaire international avait annoncé un déficit de financement de 290 milliards de dollars en Afrique subsaharienne d’ici 2023 nécessitant un réajustement des politiques publiques.

Frappé d’une présomption de fragilité, le continent a fait pourtant preuve d’une résilience face à la pandémie de la Covid-19. Elle a résisté face aux effets de la crise sanitaire (126 572 morts au 18 mai 2021). Malgré une récession de sa croissance, la première depuis plus d’un quart de siècle, l’Afrique devrait rebondir avec des chiffres compris entre 3,4% en 2021 et 4% en 2022.

Mais le fardeau de la dette publique continue d’atteindre des chiffres vertigineux sur le continent, poussant les institutions financières et les grandes puissances à accorder un moratoire en avril 2020.

Consciente des enjeux, la France saisit la balle au rebond pour se repositionner dans un continent en pleine croissance et dont le Produit intérieur brut (PIB) a triplé depuis 2000. L’ancienne métropole a non seulement perdu des parts de marché au profit de l’Inde et surtout de la Chine, mais, en 2017, elle a également perdu son statut de premier fournisseur européen du continent africain, dépassée par l’Allemagne.

Le Sommet de Paris aura pour mission de dégager les voies et moyens d’une solidarité agissante avec l’Afrique pour l’intérêt du continent et de l’Europe au premier chef.

« Dans plusieurs pays d’Afrique francophone, la chute des parts de marché françaises est impressionnante. Entre 15 et 20 points de pourcentage en Algérie, au Maroc, en Côte d’Ivoire, et 25 au Sénégal », note la Compagnie française d’assurances pour le commerce extérieur (Coface) dans une récente étude.

Au terme de cette rencontre, une conférence conjointe sera organisée par le président français Emmanuel Macron et le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, qui assure la présidence de l’Union africaine.

Politique et économie meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires sur les possibilités d’une motion de censure contre le gouvernement, la célébration du 200ème anniversaire de la Légation américaine de Tanger et le léger redressement de l’industrie marocaine.+Assabah+ évoque le projet de loi sur l’usage légal du cannabis qui met à rude épreuve la majorité gouvernementale.

Le dernier virage politique du gouvernement avant la fin du mandat se présente sinueux. Une motion de censure pourrait précipiter son départ. En effet, des parlementaires des groupes de l’opposition auraient lancé le défi de collecter les signatures nécessaires pour la motion de censure au cas où les députés du Parti Justice et Développement (PJD-au pouvoir) votent contre le projet de loi sur l’usage légal du cannabis.

D’après les sources du quotidien, les députés du Parti authenticité et modernité (PAM) et ceux du Parti du progrès et du socialisme (PPS) ont décidé de rouvrir le débat avec le parti de l’Istiqlal (PI) pour faire tomber le gouvernement. Le projet de cette motion de censure reste donc conditionné par l’attitude des députés du PJD qui avaient menacé de voter contre le projet de loi sur l’usage légal du cannabis, pourtant validé par le conseil du gouvernement.

+Le Matin+ rapporte que le 200ème anniversaire de la Légation américaine de Tanger a été célébré, lundi dans la ville du détroit, en présence du chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis au Maroc, David Greene.

Cette cérémonie a été marquée par une présentation des couleurs par les Marines de l’ambassade des Etats-Unis.

« Le Sultan marocain Moulay Slimane a offert ce magnifique bâtiment au gouvernement américain en 1821. Il y a deux cents ans jour pour jour, le Consul américain John Mullowny a emménagé dans ce bâtiment et la légation devenait une mission diplomatique officielle », a indiqué M. Greene dans une déclaration à la presse, citée par le journal.

Cette commémoration est également l’occasion de célébrer les relations d’amitié séculaires qui lient le Maroc et les Etats-Unis, à travers différentes activités, dont une exposition muséale à la bibliothèque nationale du Royaume à Rabat, a-t-il souligné, formulant le souhait que ces activités permettront aux Marocains de découvrir davantage les relations, l’histoire, les valeurs et les intérêts communs des deux pays.

+L’Economiste+ relève que l’économie nationale semble être repartie et son évolution dépendra de l’avancée de la campagne de vaccination et du comportement des pays fournisseurs ou clients du Maroc. Selon la publication, la croissance a été de 0,7% au premier trimestre voit une progression de 14,7% de l’activité économique au deuxième trimestre 2021. Il table ainsi sur une hausse de 15,9% de la valeur ajoutée agricole et de 13,4% de celle hors agriculture.

Si pour lui, il s’agit « d’un effet rattrapage », le quotidien constate que « plusieurs secteurs ont retrouvé leur niveau d’avant crise sanitaire alors que d’autres continuent d’en subir les contrecoups ».

Cela se traduit par « une croissance intéressante de 12,7% du chiffre d’affaires à l’export », dépassant celle des importations de plusieurs points. Parmi ceux-ci, le journal évoque le secteur automobile dont les expéditions à l’étranger augmentent de 38,9% comparativement à la même période l’année dernière et de 5,4% par rapport à 2019.

Le Maroc appelle à instituer l’éducation au développement durable comme une priorité impérative

La présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement au Maroc, la Princesse Lalla Hasnaa, a appelé, lundi, la communauté internationale à s’engager résolument, pendant cette décennie, à instituer l’éducation au développement durable comme une priorité impérative, soulignant le caractère urgent de cette action.Dans un message-vidéo diffusé lors de la grande session plénière de la Conférence mondiale de l’Unesco sur l’éducation au développement durable, qui se tient du 17 au 19 mai sous forme virtuelle, la Princesse Lalla Hasnaa a affirmé que la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement s’emploie, depuis plus de deux décennies, à développer différents programmes destinés à réduire ou supprimer l’impact négatif de l’Homme sur la nature.

« Chargée de l’enseignement et de la transmission des savoirs, l’école est, plus largement et plus prioritairement encore, un espace d’éducation et de transmission des valeurs. Eduquer la jeunesse au respect de l’environnement, c’est croire à la promesse d’un monde nouveau plus harmonieux et durable », a-t-elle soutenu.

Selon elle, « l’éducation au développement durable, thème qui nous réunit aujourd’hui, est la clé de la réussite », exprimant sa fierté du partenariat liant la Fondation et l’Unesco « avec qui nous œuvrons de concert depuis 2020 pour que soit intégrée l’éducation à l’environnement, dans les curricula (scolaires), à tous les niveaux jusqu’au baccalauréat ».

A cet égard, le Maroc est l’un des trois pays dans le monde qui mène une expérience pilote pour le programme Global Schools de l’Unesco, a fait observer Lalla Hasnaa.

«Une génération nous sépare du sommet de Rio », a-t-elle constaté, estimant qu’il était impératif de réfléchir aux motivations qui ont pu freiner l’introduction de l’enseignement au développement durable dans les curricula.

Maroc : L’ICESCO créée une chaire sur les « femmes en science » à Fès

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Université Euromed de Fès (UEMF) ont signé, lundi à Rabat, une convention pour la création de la chaire ICESCO « femmes en sciences: l’intelligence artificielle et l’avenir » au sein de cet établissement universitaire, indique un communiqué de l’ICESCO.Signée par Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Mostapha Bousmina, Président de l’UEMF, la convention vise à promouvoir la recherche scientifique portant sur l’intelligence artificielle et à encourager la participation des filles et des femmes à ce domaine à travers les stages, les ateliers, les thèses de doctorat et la consécration de la culture de prospection, ajoute la même source.

Selon le patron de l’ISESCO, la création de cette chaire s’inscrit dans le cadre de la célébration par l’organisation de l’Année de la femme 2021 de même qu’elle reflète la coopération fructueuse entre le Centre de Prospective stratégique de l’ICESCO et l’UEMF pour renforcer la culture de prospection et encourager l’utilisation de l’intelligence artificielle dans un cadre éthique et durable, tout en assurant l’égalité du genre.

La création de cette chaire traduit aussi le besoin de renforcer les capacités des jeunes filles, ainsi que leur contribution au domaine de l’intelligence artificielle, a-t-il ajouté.

De son côté, le président de l’UEMF a souligné que cette chaire va renforcer le rôle de l’Ecole, créée par l’Université, et complétement dédiée à l’ingénierie digitale et intelligence artificielle (EIDIA), la première à l’échelle africaine.

Cette chaire, a-t-il précisé, vise à réaliser des recherches dans le domaine de l’intelligence artificielle, à attirer un grand nombre d’étudiants des pays membres de l’ICESCO et à favoriser l’ouverture sur le monde à travers la conclusion de conventions avec des centres issus de différents pays.

La chaire se propose le développement des partenariats sur le plan international et la formation dans les domaines de la recherche, de l’innovation et des métiers d’avenir liés à l’intelligence artificielle, à travers le renforcement de la participation des chercheuses, la réalisation d’études et de recherches faisant partie des priorités de la chaire.

Elle vise également à attirer les jeunes chercheurs des pays membres de l’ICESCO en vue de développer les algorithmes et techniques de l’intelligence artificielle au profit de la société, précise le communiqué.

Royal Air Maroc élu au Conseil des gouverneurs de l’IATA

Le Directeur général de la compagnie marocaine, Royal Air Maroc (RAM), Abdelhamid Addou, a été élu membre du « Conseil des Gouverneurs » de l’Association du transport aérien international (IATA), indique un communiqué de RAM.C’est la première fois que la compagnie marocaine est élue au sein de ce Conseil, qui est l’organe exécutif de l’IATA et comprend 31 membres élus, représentant quelque 290 compagnies aériennes membres assurant 82% du trafic aérien mondial, indique la compagnie.

Parmi ses membres, figurent les PDG des grandes compagnies aériennes américaines, européennes, asiatiques et africaines, notamment American Airlines, Air France, KLM, Lufthansa, Singapore Airlines, Cathay Pacific Airways, China Eastern Airways, All Nippon Airways, Ethiopian Airlines ou encore Qatar Airways.

Abdelhamid Addou est par ailleurs membre des Comités exécutifs de l’Association des compagnies aériennes arabes (AACO) et l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA).

Sénégal : l’AS Douanes réussit son entrée en matière dans la BAL

Le représentant du Sénégal à la Basketball Africa League (BAL) a dominé, ce lundi 17 mai à la Kigali Arena (Rwanda), le Groupement Sportif des Pétroliers (Algérie) sur le score de 94 à 76.Une entame idéale ! Pour le compte de la première journée de cette toute nouvelle compétition interclubs, l’Association Sportive des Douanes a fait montre de maîtrise. A la mi-temps, le champion en titre du championnat sénégalais de basket disposait de sept longueurs d’avance sur son adversaire.

Durant les deux derniers quart-temps, les coéquipiers de l’international Louis Adams ont creusé l’écart en terminant la rencontre avec 94 points contre 76 pour le GS Pétroliers. Soit 18 points de différence.

La BAL, qui se joue du 16 au 30 mai dans la capitale rwandaise, met aux prises les douze meilleurs clubs africains de la balle orange : AS Douanes (Sénégal), Rivers Hoopers BC (Nigeria), Union Sportive de Salé (Maroc), GS Pétroliers (Algérie), Forces Armées et Police (Cameroun), Zamalek (Egypte), Gendarmerie Nationale Basketball Club (Madagascar), Association Sportive de la Police (Mali), Patriots BC (Rwanda), Union Sportive de Monastir (Tunisie), Petro de Luanda (Angola) et Ferroviàrio Maputo (Mozambique).

Ils sont répartis dans trois groupes de quatre équipes. Au terme du premier tour, les deux premiers de chaque poule ainsi que les deux meilleurs troisièmes accéderont aux quarts de finale. Au total, 26 rencontres auront lieu dans le cadre de la BAL créée par la National Basketball Association (NBA) et la Fédération internationale de basketball (Fiba).

Initialement, elle aurait dû démarrer en mars 2020 avec des mini-tournois organisés dans différentes villes du continent. Mais en raison de la pandémie de coronavirus, le format d’une phase finale à Kigali a finalement été retenu.

Politique, santé et TIC au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’aide humanitaire aux Palestiniens, l’élargissement de la campagne de vaccination anti-Covid, l’échéancier électoral et l’utilisation du système de messagerie par les Marocains.+Al Alam+ écrit que l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence aux Palestiniens, sur très hautes instructions du Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, s’inscrit indubitablement dans le cadre du soutien constant du Maroc à la cause palestinienne, soulignant l’importance des efforts déployés par l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif pour la préservation du Statut spécial de la Ville sainte d’Al-Qods.

Constituée de 40 tonnes, cette aide humanitaire est composée de produits alimentaires de première nécessité, de médicaments de soins d’urgence et de couvertures, ajoute l’auteur, relevant que cette initiative témoigne de l’engagement permanent et continu du Maroc en faveur de la cause palestinienne juste.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ fait savoir que quelques jours après la réception d’un nouveau lot du vaccin chinois, les autorités sanitaires ont décidé d’élargir la campagne de vaccination contre la Covid-19 aux quadragénaires, soutenant que cette avancée des autorités sanitaires prête à l’optimisme du fait qu’elle implique que la vaccination des plus de 50 ans touche à sa fin.

Ceci constitue un tournant pour la situation épidémiologique, puisque la gravité de la maladie Covid-19 est fortement corrélée à l’âge, explique le quotidien, notant qu’elle est, en moyenne, beaucoup plus redoutable pour les seniors avec un taux de mortalité dépassant les 6%.

En immunisant donc cette catégorie, le Maroc sort déjà de la zone rouge, étant confronté à des cas de maladies moins graves, assure-t-il, estimant nécessaire de respecter les mesures sanitaires car négliger celles-ci conduit à des catastrophes épidémiques.

Evoqant l’échéancier électoral, +Al Bayane+ souligne qu’à seulement quelques mois de ce grand rendez-vous national, aucune initiative menant à un large débat libre autour des thématiques politique, socio-économique et culturel, auxquelles seraient impliquées les diverses couches de la société, n’a été constatée.

« Il y a lieu de se préoccuper sur l’avenir du paysage politique national dont le corps serait globalement sans âme ni potentiel puisqu’il continue à déserter la scène politique », regrette la publication, faisant savoir que son rôle est de sensibiliser, confédérer les citoyens et surtout les motiver à retrouver confiance en les institutions électives, toutes entités confondues.

+Bayane Al Yaoum+ se réfère au baromètre des réseaux sociaux du Groupe Sunergia qui relève que le système de messagerie WhatsApp est utilisé par 84% des Marocains en 2021 et 79% d’entre eux l’utilisent d’une manière quotidienne.

« Dans le milieu urbain, ce taux monte même à plus de 90% », indique le groupe dans sa cartographie des réseaux sociaux au Maroc en 2021, faisant savoir que WhatsApp se retrouve dans toutes les couches de la population et dans toutes les régions du Royaume.

Seuls quelques réfractaires, possiblement des personnes sans smartphone, ne l’utilisent pas, fait observer la même source, expliquant qu’il s’agit essentiellement de Marocains âgés de plus de 45 ans aux revenus très faibles qui travaillent dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche.

Coupe de la CAF: Le Raja ramène un nul précieux de Johannesburg face à Orlando Pirates (1-1)

Le club marocain du Raja de Casablanca a arraché le nul (1-1) face à l’équipe sud-africaine d’Orlando Pirates, dimanche à Johannesburg, en quarts de finale aller de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).Dès l’entame du match, les Verts rajaouis ont subi la pression de l’équipe adverse durant les dix premières minutes, avant de remettre les pendules à l’heure et contre-attaquer.

Il a fallu attendre la 38è minutes de jeu pour voir prendre l’avantage grâce à une réalisation de V. Pule qui a profité d’une erreur du milieu-défensif Abdeljalil Jbira et d’un mauvais alignement de la défense des Verts pour fusiller le goal.

En réaction, l’équipe du Raja s’est montrée plus dangereuse et a développé un jeu encore plus offensif pour égaliser, mais Ben Malango Ngita a raté un but tout fait à la 43è après un tir qui a frôlé la transversale.

Après avoir écoulé deux minutes de temps additionnel, l’arbitre kenyan G. Cheruiyot envoyait les deux équipes aux vestiaires sur un score de (1-0).

De retour des vestiaires, les Rajaouis ont réussi à créer plusieurs occasions, mais l’arbitre kenyan leur a refusé un penalty à la 48è pourtant bien mérité.

Toujours entreprenants, le Raja a réussi à égaliser à la 60è minutes par Ben Malango Ngita qui a profité d’une erreur de la défense des Sud-africains.

« Les joueurs ont livré une très belle prestation contre le club sud-africain, mais il faut garder les pieds sur terre et bien se préparer pour le match retour », a déclaré le coach du Raja de Casablanca, Lassad Chabbi lors d’une conférence de presse à l’issue du match.

Il a souligné également que face à une équipe connue pour ses qualités techniques et sa force physique, il fallait rester discipliné et réactif, précisant que sur le plan tactique, ses protégés ont réussi à garder le dessus.

Pour sa part, le coach de l’équipe sud-africaine, Josef Zinnbauer, n’a pas caché sa déception face à ce résultat qui donne l’avantage aux Aigles verts, notant que le but d’égalisation a pris ses joueurs par surprise.

« Nous avons créé plusieurs occasions pour marquer un autre but mais la touche finale nous a fait défaut », a-t-il dit, notant que ses joueurs doivent faire de leur mieux pour gagner le prochain match.

Avec ce résultat positif bien mérité, les Rajaouis ont ainsi conforté leur chance de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de la Confédération africaine de football.

Football: La finale de la ligue africaine des champions aura lieu au Maroc

Le Maroc abritera la finale de la ligue africaine des champions de football, prévue le 17 juin prochain, a indiqué un communiqué de la Confédération africaine de football (CAF) publié à l’issue de la réunion de son comité exécutif, tenue à Kigali au Rwanda.Le Comité exécutif de la CAF a aussi désigné le Bénin pour accueillir la Coupe de la Confédération de la CAF en 2021, tandis que l’Egypte a été plébiscité pour abriter la Ligue des Champions féminine de la CAF en 2021 et la Coupe d’Afrique des Nations U20 en 2023.

La Coupe d’Afrique des Nations U17 se tiendra en Algérie en 2023, alors que la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer aura lieu au Mozambique en 2022.

Le Comité Exécutif a également approuvé les décisions du Comité d’urgence relatives au report des éliminatoires africaines de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 qui devaient se jouer en juin 2021.

Les rencontres des éliminatoires se tiendront désormais durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022.

Pour rappel, le Wydad de Casablanca (WAC) est le seul représentant du Maroc dans la ligue africaine des champions de football. Qualifiés pour le stade des quarts de finale, le WAC a ramené un nul précieux, vendredi, face au Mouloudia d’Alger, malgré les erreurs arbitrales qui ont entaché ce derby maghrébin.

Maroc : retour dimanche à l’horaire GMT+1

Le Maroc va repasser à l’heure GMT+1 dans la nuit de samedi à dimanche 16 mai, a annoncé le ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration.Ce fuseau horaire (GMT+1), est maintenu par le Maroc tout au long de l’année, sauf pour la période de Ramadan.

Selon l’Exécutif, qui a décidé le maintien du fuseau horaire GMT +1 en 2018, le but étant de « maintenir l’heure d’été en vigueur actuellement afin d’éviter les changements opérés à maintes reprises durant l’année et leurs répercussions à plusieurs niveaux ».

Au Parlement, le chef de gouvernement, Saad Eddine El Otmani, avait assuré que le passage à GMT+1 permettrait d’économiser 240 millions de dirhams de facture énergétique.

Le Maroc envoie une aide d’urgence au profit des Palestiniens

Le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, a donné, vendredi, ses instructions pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence au profit de la population palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.Constituée de 40 tonnes, cette aide humanitaire est composée de produits alimentaires de première nécessité, de médicaments de soins d’urgence et de couvertures. L’aide humanitaire sera cheminée par des avions des Forces Armées Royales.

Cette décision royale s’inscrit dans le cadre du « soutien continu du Royaume à la cause palestinienne juste et sa solidarité permanente avec le peuple palestinien.

Le Maroc avait dénoncé, dans les termes les plus fermes, les violences perpétrées dans les territoires palestiniens occupés, et dont la poursuite ne mène qu’à creuser le fossé, renforcer les rancœurs et éloigner d’autant les chances de paix dans la région.

Le Royaume, qui place la cause palestinienne au sommet de ses préoccupations, reste fidèle à son attachement à la réalisation de la solution des deux Etats, vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité, passant par la création d’un Etat palestinien dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem Est pour capitale.

Entrée en vigueur de la modification de l’accord de libre-échange Maroc-Turquie

La modification de l’accord de libre-échange (ALE) entre le Maroc et la Turquie est entrée en vigueur après sa publication au Bulletin officiel du Royaume.Cet amendement fait partie du projet de loi n° 54.20, que le Maroc et la Turquie ont signé à Rabat le 24 août dernier.

Le nouveau texte vise à imposer des droits de douane, pour une période de cinq ans, sur certains produits industriels turcs énumérés dans l’accord. L’objectif de la mesure est « d’atteindre 90% de la valeur des produits de la nation la plus favorisée ».

Le Maroc et la Turquie ont signé un accord de libre-échange en 2004. L’accord est entré en vigueur en 2006.

L’accord a suscité une controverse au Maroc. La balance commerciale du pays nord-africain avec la Turquie est largement déficitaire depuis 2006.

En 2019, le gouvernement marocain a partagé les préoccupations concernant l’ALE avec la Turquie, arguant que l’accord avait eu un impact négatif sur l’économie marocaine.

L’année dernière, le ministre marocain de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy avait déclaré que l’accord de libre-échange avec la Turquie avait entraîné un déficit de 1,2 milliard de dollars pour le Maroc.

Le Maroc célèbre jeudi l’Aid-el-Fitr

Le Maroc célébrera jeudi l’Aid-el-Fitr, annonce mercredi un communiqué du ministère des habous et des affaires islamiques.Cette fête, qui intervient après 29 jours de jeûne à l’occasion du mois de Ramadan, connait des rassemblements conviviaux et des visites familiales pour se féliciter de la venue de l’Aid. Cette tradition ne sera pas consacrée cette année tout comme l’année précédente. Et pour cause, les mesures préventives pour faire face à la pandémie de la Covid-19

Pour éviter une nouvelle vague de contamination notamment en cette période de l’Aid-El Fitr, le gouvernement marocain a décidé, ce mercredi, de maintenir toutes les mesures de prévention qui étaient en vigueur au Maroc avant le mois de Ramadan.

Selon le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, aucun changement n’est à l’ordre du jour concernant les différentes mesures restrictives mises en place par les autorités dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie, qu’il s’agisse du couvre-feu nocturne de 20h à 6h ou des restrictions des déplacements entre les villes.

Maroc : le Roi Mohammed VI gracie 810 personnes

A l’occasion de l’Aïd el-Fitr, le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 810 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume, indique mercredi un communiqué du ministère de la Justice.Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 606 détenus se répartissant comme suit, alors que ceux en liberté sont au nombre de 204 personnes.

Parmi les bénéficiaires de la grâce royale figurent 12 détenus qui ont été condamnés dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme ayant participé à la 7e édition du programme « réconciliation ».

Selon le communiqué, « cette bienveillance royale intervient en réponse aux demandes de grâce que ces détenus soumettent au Souverain, après avoir officiellement annoncé leur rejet de toute forme d’extrémisme et de terrorisme, ainsi que leur ferme attachement aux constantes et aux sacralités de la nation et aux institutions nationales.

Et en considération des circonstances familiales et humaines des personnes condamnées dans le cadre des évènements de la région d’Al Hoceïma, et en concrétisation de la volonté royale dans toutes les occasions, le Souverain a octroyé sa grâce royale à 17 détenus sur le reliquat de la peine d’emprisonnement, a fait savoir la même source.

Le Maroc s’engage à soutenir le renforcement et le développement des capacités humaines du Libéria

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a renouvelé l’engagement du Maroc à soutenir le renforcement et le développement des capacités humaines du Libéria par l’octroi de bourses d’études et autres formations professionnelles.Lors d’un entretien, mercredi en mode visioconférence, avec son homologue libérien, Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr., le ministre marocain a ajouté que le Royaume envisage ainsi d’approfondir cette relation d’exception dans le cadre du programme de relance « Liberia Vision 2030 ».

Il a, en outre, indiqué qu’il s’est mis d’accord avec son homologue libérien pour développer davantage les relations bilatérales, notamment à travers une mission pour la coopération sectorielle qui se rendra à Monrovia, dès que les conditions sanitaires le permettraient, afin de préparer la prochaine session de la Commission Mixte.

Par ailleurs, M. Bourita a réitéré les remerciements du Maroc au Libéria pour son appui constant et ferme à l’intégrité territoriale du Maroc, notamment, par ses positions claires en faveur du Sahara marocain, dans les instances régionales et internationales et par ses actions sur le terrain, concrétisées par l’ouverture d’un Consulat Général du Libéria, à Dakhla en mars 2020, et le soutien exprimé à l’action du Maroc après la libération du passage au poste frontière d’El Guergarat entre le Maroc et la Mauritanie.

M. Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr. n’a pas manqué à cet effet, de renouveler le soutien de son pays à une solution politique négociée, consensuelle et définitive du différend autour du Sahara marocain, réitérant ainsi la nécessité de respecter la décision 693, adoptée au niveau des Chefs d’Etat africains, au Sommet de l’Union africaine de Nouakchott, en juillet 2018, qui a réaffirmé l’exclusivité des Nations Unies en tant que cadre de recherche d’une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara.

Les deux ministres se sont, par ailleurs, engagés à une meilleure coordination de leurs actions et à un soutien mutuel constant dans les instances régionales et internationales, pour la défense de leurs intérêts respectifs et pour œuvrer ensemble en faveur du développement, de la paix et de la stabilité du continent africain.

Sur cette base, les deux parties ont convenu d’appuyer, de manière concertée et mutuelle, les candidatures marocaines et libériennes au niveau des instances régionales et internationales, et d’instruire leurs Représentants Permanents à New York, Genève et l’Union Africaine afin de coordonner leurs actions et décisions concernant les sujets d’intérêt commun.

A ce titre, M. Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr. a exprimé le soutien inconditionnel du Libéria à la candidature du Maroc au poste de Commissaire de la Commission de l’Union Africaine dans les domaines de l’Education, de la Science, la Technologie et l’Innovation.

Casablanca : Réouverture du plus grand parc urbain en Afrique

Le parc de la Ligue arabe à Casablanca a rouvert ses portes au public, mercredi, après des travaux de réhabilitation, pour un coût global estimé à près de 100 millions DH, a indiqué à APA le 1er vice-président du Conseil communal de Casablanca, Abdessamad Haiker.Considéré comme le plus grand parc urbain d’Afrique arabe une superficie de 30 hectares, le parc de la Ligue arabe a fait l’objet des travaux de réhabilitation qui s’inscrivent dans le cadre de la préservation de son patrimoine naturel qui remonte au début du 20ème siècle, dans le respect des normes modernes relatives à la protection de l’environnement et des infrastructures de divertissement.

Tous les espaces du parc ont été réaménagés, avec la création d’un parcours sportif, de manèges, de cafés, de kiosques et de sanitaires, entre autres. Ce parc est considéré comme un des importants sites de la ville, représentant un des espaces historiques de la capitale les plus prisés de la population locale et de visiteurs en quête de détente et de divertissement.

Administration, santé et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à l’importance de l’échange de données entre administrations, aux mesures préventives prévues pour Aïd Al Fitr et à la valorisation de la place Jamâa la Fna à Marrakech.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que grâce à une analyse structurée des données provenant de différentes administrations, il a été possible de détecter des cas de fraude avérés, « ce qui a permis à la Douane de générer des recettes supplémentaires de presque 4 milliards DH ».

La digitalisation aidant, la data, la donnée, le renseignement seront inévitablement les leviers principaux de la performance dans les décennies à venir, poursuit le journal, notant que le Maroc dispose déjà d’une stratégie et d’une entité dédiées à la question, en l’occurrence l’Agence de développement du digital.

La révolution informationnelle qui arrive nécessitera aussi un changement des mentalités car le partage et l’échange de données et d’informations n’ont pas toujours été une pratique répandue ni naturelle au Maroc, aussi bien dans le secteur privé qu’entre les administrations elles-mêmes, explique-t-il.

+L’Opinion+ souligne que « quelque 48 heures, voire 72 heures, nous séparent de Aïd Al Fitr, et le gouvernement n’a toujours pas dévoilé les mesures qu’il compte prendre durant cette journée festive, connue pour sa grande activité et sa mobilité ».

La publication juge légitime de s’inquiéter du retard de diffusion d’une information aussi vitale, puisque cet attentisme porte préjudice non seulement au sentiment de quiétude des citoyens, mais également aux intérêts des opérateurs touristiques qui verront très probablement leurs réservations négativement impactées.

Parallèlement, bon nombre de Marocains ont d’ores et déjà planifié leurs voyages, en réservant des chambres d’hôtels ou en achetant en avance leurs billets de bus, de train ou d’avion, fait-il savoir, rappelant que la situation épidémiologique au Maroc affiche une constante amélioration.

+Le Matin+ rapporte que le ministère des Habous et des Affaires islamiques a annoncé, mardi, qu’il a été décidé de ne pas accomplir la Prière de l’Aid Al-Fitr dans les Moussalas et les mosquées, en raison de l’affluence observée à cette occasion et des difficultés de garantir les conditions de distanciation.

« Dans le cadre des mesures préventives pour faire face à la pandémie, il a été décidé que la prière de l’Aid Al-Fitr ne sera pas accomplie dans les Moussalas et les mosquées eu égard à l’affluence observée à cette occasion et aux difficultés de garantir les conditions de distanciation », précise le ministère dans un communiqué, cité par le quotidien.

+L’Opinion+ fait savoir que la société civile de Marrakech vient de lancer « un Appel » en faveur de la valorisation de la mythique place de Jemaâ El Fna, inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel depuis 2008 et sur celle du patrimoine mondial depuis 1985 par l’UNESCO.

« Dans le cadre des grands chantiers Royaux visant la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel de l’ancienne médina et alors que les autorités locales s’activent pour élaborer un programme de valorisation de la mythique place de Jamaâ El Fna, nous invitons les habitants et les amoureux de Marrakech à participer vivement au projet de restauration de la dimension épique de la place, afin qu’elle puisse retrouver sa splendeur et sa fonction et son rôle sur les plans esthétique, artistique et spirituel », lit-on dans le document de l’Appel, signé par des acteurs associatifs et culturels de la cité ocre.

Le Maroc disposé à accompagner la Guinée Equatoriale dans la mise en œuvre de sa stratégie d’industrialisation 2025

Le Maroc a exprimé sa disposition à accompagner la Guinée Equatoriale dans la mise en œuvre de sa stratégie d’industrialisation 2025 et des projets et programmes du Plan de développement « Horizon 2035 ».Lors d’un entretien par visioconférence, lundi, les ministres des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita et équato-guinéen Simeón Oyono Esono Angue, ont également convenu de la tenue prochaine d’un Forum économique et du renforcement des investissements marocains dans les secteurs ciblés par la Guinée Equatoriale, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Ils ont aussi souligné la nécessité de la mise en place d’un Conseil d’Affaires Maroc-Guinée Equatoriale afin de renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays.

Les deux parties ont également souligné la parfaite concordance des points de vue des deux pays sur les différentes questions régionales et internationales d’intérêt commun ainsi que la volonté partagée des deux chefs d’Etat de faire des relations de partenariat entre les deux pays frères un modèle de coopération interafricaine, fondé sur les valeurs de solidarité, d’échange et de partage.

Le ministre marocain des Affaires étrangères s’est félicité de l’engagement de la Guinée Equatoriale pour le soutien de l’action du Maroc au sein de l’UA et son appui, de manière concertée et mutuelle, des candidatures marocaines et équatoguinéenes au niveau des instances régionales et internationales.

A cet égard, il a tenu à adresser ses vifs remerciements à son homologue équatoguinéen pour le soutien inconditionnel apporté par la Guinée Equatoriale aux différentes candidatures marocaines, notamment au poste de membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies (2028-2029), au Conseil des Droits de l’Homme (2023-2025), au poste de membre au Conseil Exécutif de l’Organisation Mondiale du Tourisme (2022-2025) et au poste de Président de la Commission de la Fonction Publique Internationale (2023-2026).

Se félicitant de la profondeur des liens de solidarité entre les deux pays frères, M. Simeón Oyono Esono Angue a également fait part de l’appui par son pays de la candidature du Maroc au poste de Commissaire de la Commission de l’Union Africaine dans les domaines de l’éducation, de la science, la technologie et l’Innovation.