Medias : qui était BBY, le défunt fondateur de Jeune Afrique?

Portrait de Béchir Ben Yahmed, le fondateur de Jeune Afrique, décédé lundi.Jusqu’à ce qu’il soit admis à l’hôpital, fin mars, il avait tenu à ne jamais porter de masque, à serrer les mains et refusé de se faire vacciner. Finalement battu par le nouveau coronavirus, Covid-19, Béchir Ben Yahmed dit BBY est mort lundi 3 mai à l’hôpital parisien Lariboisière, soit plus de soixante ans après avoir fondé le plus célèbre, et sans doute le plus influent, journal panafricain: Jeune Afrique.

L’histoire de Ben Yahmed et son célèbre journal se confondent. Elle commence, en quelque sorte, en 1960, année singulièrement chargée en Afrique où la grande partie des anciennes colonies commencent à accéder à l’indépendance.

Fils d’une famille issue de la petite bourgeoisie commerçante de l’île de Djerba où il naquit le 2 avril 1928, Béchir comme l’appellent ses amis, est un des premiers africains ayant été lauréat de la prestigieuse école de commerce française HEC (L’École des hautes études commerciales de Paris).

Au milieu des années 1950, quand la France qui, depuis 1881, exerce un protectorat sur son pays, la Tunisie, il fait partie de la délégation tunisienne chargée de négocier avec le gouvernement français l’accès à l’autonomie interne puis l’indépendance. C’est l’époque où il participe à la création d’un premier journal, l’hebdomadaire L’Action paru pour la première fois en avril 1955 avec comme cofondateur un certain leader politique montant parmi les nationalistes tunisiens: Habib Bourguiba, son mentor.

Le journal cesse de paraître en septembre 1958. Auparavant, 15 avril 1956, Ben Yahmed est nommé secrétaire d’État à l’Information dans le cabinet du Premier ministre Habib Bourguiba dont il est chargé de rédiger une grande partie des discours. En raison de son jeune âge, il ne peut cependant siéger à l’assemblée constituante censée doter le pays d’une nouvelle constitution.

Entré en conflit politique avec Bourguiba devenu entre temps président après avoir écarté le Bey du pouvoir (gouverneur représentant de l’Empire ottoman à Tunis) et abolit la monarchie, Ben Yahmed démissionne du gouvernement en septembre 1957. Trois ans plus tard, le 17 octobre 1960, il crée Afrique Action. Bourguiba qui est agacé par quelques articles qui ne sont pas favorables à sa politique, lui envoie le gouverneur de Tunis pour lui signifier qu’il doit changer le nom du journal, le président revendiquant la paternité du titre L’Action. C’est dans une promenade solitaire en voiture, juste après le départ de l’émissaire présidentiel que Ben Yahmed qui tient absolument à garder le mot Afrique le fait précéder par l’épithète Jeune. Le nouveau titre est officiellement né le 21 novembre 1961. Après un an installé à Rome, le journal déménage et se fixe définitivement à Paris à la fin 1964.

Plusieurs grandes plumes du monde des médias ou des lettres ont travaillé au journal ou collaboré avec. Parmi eux l’auteur du célèbre « Peau noire, masques bancs », le militant anticolonial antillais, Frantz Fanon, l’écrivain, dramaturge et militant indépendantiste algérien Kateb Yącine, auteur du fameux « le français est notre butin de guerre », phrase devenue culte, l’académicien français d’origine libanaise Amin Maalouf qui y a été rédacteur en chef, le Malgache Sennen Andriamirado, biographe de Thomas Sankara, le Sénégalais Jean-Pierre Ndiaye dont les chroniques militantes pour la « cause noire » étaient extrêmement attendues et scrutées en Afrique et dans la diaspora, etc.

Très vite lié aux cercles les plus influents en Afrique et en France, Ben Yahmed fréquente des hommes aussi différents que puissants: Nasser, Lumumba, Che Guevara, Castro, Houphouët-Boigny, Senghor, Bongo, Hassan II, Mitterrand, Rocard et, enfin entendu, Jacques Foccart, l’éminence grise pour l’Afrique et les élections du Général De Gaulle et ceux qui l’ont suivi à l’Elysée.

Avant sa mort en mars 1997, Foccart avait une habitude immuable avec Ben Yahmed: un dîner en tête-à-tête une fois par mois. L’inventeur de la « Françafrique » aurait même fait du patron de Jeune Afrique son « légataire universel ».

Le fils de commerçants de Djerba et ancien étudiant en commerce gagne aussi de l’argent. Parallèlement aux immenses recettes publicitaires tirées de Jeune Afrique, il crée une maison d’édition, une société de communication et de publicité ainsi qu’une agence immobilière et une publication destinée à l’Afrique anglophone, The Africa Report.

En 2006, il crée La Revue dont il est resté le directeur et le rédacteur en chef après avoir pris sa retraite l’année suivante et organisé sa succession au sein de journal et du groupe Jeune Afrique. 

Sa femme Danielle, épousée en secondes noces en 1969 à Rome, et  leurs deux fils Amir et Marwane Ben Yahmed occupent les postes stratégiques au sein du groupe. Marwane est actuellement directeur délégué de la rédaction et rédacteur en chef central de Jeune Afrique. Leur demi-frère, Zyad L’imam, né d’un premier mariage de leur mère, Danielle, avec un haut fonctionnaire tunisien mort dans un accident d’avion? Il prend la tête d’Afrique Magazine. L’organe que dirigeait sa mère.

Maroc : Le gouvernement continue à verser les salaires des employés des établissements médiatiques

Le gouvernement marocain continuera à verser les salaires des employés des établissements médiatiques pendant les trois prochains mois, dans le cadre des dispositions de l’aide exceptionnelle liée à la lutte contre les répercussions de la pandémie.En effet, une réunion a été tenue, ce lundi à Rabat, entre le ministre de la Culture et l’Association nationale des médias et des éditeurs durant laquelle les deux parties ont examiné la situation difficile que vivent les entreprises de presse pendant cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

Aussi, l’association a demandé au ministre de les accompagner dans la discussion qu’elle souhaite ouvrir avec les grands groupes mondiaux « GAFAM » (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) et l’ont informé des démarches qu’elle envisage d’entreprendre à cet égard.

De son côté, le ministre a promis de soutenir les étapes que l’association voudrait entreprendre pour développer le secteur, et d’autre part, pour continuer à soutenir les entreprises de presse pour les trois prochains mois, jusqu’à juin 2021.

Le ministre a aussi réaffirmé l’engagement du gouvernement à payer les engagements de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), liés aux salaires versés depuis juillet 2020.

Il a également affirmé la volonté de son ministère d’étudier tous les mécanismes possibles pour soutenir le secteur et les entreprises médiatiques pour leur donner toutes les possibilités de survie au service de la profession.

Maroc : Deux cas d’infection au variant indien enregistrés à Casablanca

Deux cas confirmés d’infection au variant indien du nouveau coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés à Casablanca, annonce lundi le ministère de la Santé.Le premier cas a été enregistré chez une personne en provenance de l’étranger et le second chez l’un de ses contacts, un étranger résidant au Maroc, précise le ministère, notant que l’infection par le nouveau variant a été confirmée par le Centre national pour la recherche scientifique et technique à Rabat, membre de la Coalition nationale des laboratoires de surveillance génomique.

Le ministère affirme que les deux cas ainsi que tous leurs contacts ont été pris en charge conformément aux protocoles internationaux et nationaux en vigueur, avec renforcement des mesures d’isolement sanitaire, pour faire face aux risques potentiels de propagation de cette souche.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 56 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 511.912 cas confirmés à la Covid-19, dont 9.032 décès (+4) et 498.624 personnes guéries (+209).

Pour ce qui est de la campagne de vaccination contre la Covid-19, un total de 5.107.128 de personnes a reçu la première dose du vaccin alors que 4.282.269 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin, selon le ministère de la Santé.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination, , est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Politique, éducation et agriculture au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, le secteur de l’enseignement et la campagne agricole sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce lundi.+L’Opinion+ souligne que la décision de l’Administration Biden de ne pas revenir sur l’historique proclamation annoncée le 10 décembre 2020 par l’ex-Président Donald Trump, a dû résonner comme une énième claque venue s’ajouter à la batterie de gifles diplomatiques reçues durant les dernières années par les séparatistes et leurs mentors.

Le plus intéressant dans cette décision très attendue du côté marocain, c’est son timing car elle intervient après le bouclage des 100 premiers jours d’une Administration Biden au faîte de sa popularité et donc de sa puissance, explique Le quotidien.

« C’est donc une Administration forte qui n’a nul besoin de s’encombrer de convenances diplomatiques ou autres qui vient de décider du maintien d’une décision historique en faveur du Maroc », assure-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’université marocaine a encore une grande marge de progression comparée avec les standards mondiaux.

« Non pas en termes de qualité de l’enseignement dispensé et de solidité des cursus mais en termes de business model », relève la publication, appelant à arrêter définitivement de penser que l’enseignement et le business sont antinomiques.

« Si l’enseignement supérieur peut être considéré comme un service public, il n’est pas forcément voué à être dépendant des seules subventions et fonds publics », assure le journal, soulignant que dans certains pays, les universités même publiques ont pu depuis longtemps générer des revenus d’autres sources tout en gardant leur vocation sociale et sociétale.

Au Maroc, il existe des expériences réussies d’établissements d’enseignement supérieur dans le public comme dans le privé et parfois aussi d’un mélange entre les deux, conclut-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ cite une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a affirmé que le Maroc attend toujours « une réponse satisfaisante et convaincante » de la part du gouvernement espagnol au sujet de sa décision d’autoriser le chef du polisario Brahim Ghali, poursuivi par la justice espagnole pour des crimes de génocide et de terrorisme, d’entrer à son territoire.

Dans un entretien accordé à l’agence de presse espagnole « Efe », publié samedi, Bourita a relevé que le Maroc n’a toujours pas reçu de Madrid les réponses aux interrogations légitimes qu’il a soulevées dans le communiqué publié dimanche dernier.

+Bayane Al Yaoum+ relève que la production prévisionnelle des trois céréales principales au titre de la campagne 2020/21 est estimée à 98 millions de quintaux (Mqx), soit une hausse de 54,8% en comparaison avec la moyenne de cinq ans (63,3 Mqx) et de 206% par rapport à la campagne précédente.

Selon le ministère de l’Agriculture, cette production résulte d’une superficie céréalière semée au titre de cette campagne de 4,35 millions d’hectares, dont l’état végétatif est à 75% bon à très bon. Par espèce, la production céréalière prévisionnelle a atteint 48,2 Mqx de blé tendre, 23,4 Mqx de blé dur et 26 Mqx d’orge, précise le ministère.

Maroc : les travailleurs célèbrent leur fête à distance pour la 2ème fois consécutive

La communauté ouvrière au Maroc a célébré ce samedi 1er mai, la fête de Travail, en mode distanciel pour la deuxième année consécutive, en conformité avec les mesures préventives prises par les autorités publiques marocaine pour faire face à la pandémie de la Covid-19.Le gouvernement avait déjà anticipé en décidant d’interdire toutes les célébrations sur le terrain à l’occasion de la Fête du travail, conformément à l’état d’urgence sanitaire. L’exécutif marocain a justifié sa décision par l’évolution de la situation épidémiologique dans le Royaume, notamment les risques que représentent les rassemblements dans les espaces publics.

Face à cette situation, les centrales syndicales s’adaptent à ce contexte de crise sanitaire en procédant à une mobilisation virtuelle de leur masse et en optant pour les nouvelles technologies comme alternative pour informer sur leur programme syndical et leurs revendications.

Ce 1er mai, les centrales syndicales ont lancé, via leurs sites web et les réseaux sociaux, leurs plaidoyers appelant à la préservation des droits et des acquis de la classe ouvrière marocaine.

Elles ont insisté sur l’impact occasionné par la crise sanitaire liée au coronavirus et qui a affecté de plein fouet l’économie nationale et partant les filets sociaux, rappelant les principales étapes historiques de leur militantisme en faveur de l’amélioration des conditions de travail et du respect des droits des ouvriers et des libertés syndicales.

Dans ce sillage, la Confédération démocratique du travail (CDT) a souligné que le 1er mai est célébré pour la deuxième année consécutive dans une conjoncture exceptionnelle en raison de la crise sanitaire que connaît le pays à l’instar du reste du monde.

La centrale syndicale s’engage à poursuivre la défense des libertés syndicales et l’institutionnalisation du dialogue social afin de constituer une passerelle nécessaire pour examiner toutes les lois sociales et assurer le respect de la loi, des engagements et des contrats.

Elle rappelle à ce propos avoir salué le chantier de généralisation de la protection sociale qui constitue un élément de réponse que requiert cette conjoncture et qu’elle a formulé des observations sur le projet, mettant l’accent sur la nécessité d’impliquer le mouvement syndical dans l’élaboration du projet et dans le suivi de sa mise en œuvre.

Pour sa part, l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) a appelé le gouvernement à accélérer la mise en œuvre de l’ensemble de ses engagements contenus dans les accords sociaux des années 2011 et 2019.

Dans un appel lancé à l’occasion du 1er mai, l’UGTM a souligné la nécessité de respecter les libertés syndicales dans la législation et la réalité, en adhérant à la Convention internationale du travail n° 87 et en harmonisant les lois nationales pour les rendre conformes aux normes internationales en la matière.

Le syndicat a également appelé à mettre en œuvre les mécanismes du dialogue social national, à retirer le projet de loi sur la grève et à le remettre sur la table du dialogue social, tout en exprimant son rejet de tous les modes du travail fragiles dans les secteurs public et privé.

De son côté, l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) a exhorté le gouvernement à apporter son soutien aux catégories touchées par la décision du couvre-feu nocturne instauré pendant le Ramadan pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.

Dans son appel à cette occasion, la centrale syndicale a réitéré sa mobilisation pour l’instauration d’une justice sociale qui sauvegarde les droits des travailleurs marocains, consolide leurs acquis et garantit leur droit à une vie décente.

Dans une allocution à l’occasion de la fête du travail, le ministre de l’emploi et de l’Insertion professionnelle, Mohamed Amekraz a expliqué qu’en vue de bâtir une société cohésive et solidaire, jouissant de la stabilité et de la justice sociale, le gouvernement a prévu dans son programme d’action de nombreux chantiers visant l’amélioration de la situation socioéconomique des ouvriers, la poursuite de l’institutionnalisation du dialogue social et l’amélioration des conditions de travail, de la santé et de la sécurité dans les lieux de travail.

Pour lui, en dépit de la propagation de la pandémie de COVID-19 et son coût économique et social, l’exécutif a maintenu la mise en œuvre des mécanismes résultant du dialogue social tripartite du 25 avril 2019, en exécutant les tranches restantes des augmentations de salaires décidées dans le secteur public, notant que la valeur globale des engagements financiers du gouvernement pour ledit accord a atteint près de 14,25 milliards DH ( 1 euro = 10,9 DH).

Selon un rapport sur le bilan de l’Exécutif, le gouvernement s’est attelé, depuis le début de son mandat, à la mise en œuvre d’une série de mesures pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et réduire les disparités sociales, au titre de la période 2017-2021.

Dans ce sens, le document indique qu’une panoplie de mesures ont été prises au profit des salariés du secteur privé et les fonctionnaires de l’État, notamment l’augmentation générale entre 400 et 500 DH des salaires des fonctionnaires selon le grade, répartie sur trois tranches, dont la dernière a été déboursée en janvier 2021.

Washington salue le rôle stabilisateur du Maroc dans un voisinage empreint de turbulences

Le Secrétaire d’Etat américain, M. Anthony J. Blinken a salué le rôle stabilisateur joué par le Maroc dans un voisinage empreint de turbulences.Lors de son entretien téléphonique, vendredi, avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le responsable américain a loué les avancées réalisées par le Maroc durant les deux dernières décennies sous la conduite du Roi Mohammed VI au niveau des réformes politiques, du progrès économique et du développement social, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

M. Blinken a, en outre, salué le leadership du Souverain dans la lutte contre les changements climatiques et l’investissement dans les énergies renouvelables, et la promotion de l’économie verte.

Au cours de cet entretien, les deux responsables se sont félicités du partenariat stratégique robuste et durable liant depuis des décennies les deux pays, fait savoir la même soirce, ajoutant que la relation personnelle entre le Roi Mohammed VI et le Président américain Joe Biden, sont de nature à donner une forte impulsion à ce partenariat, basé sur des valeurs partagées, des intérêts convergents et une volonté commune d’œuvrer pour la paix et la stabilité régionales

Les deux responsables ont également échangé autour des questions régionales d’intérêt commun, notamment la situation en Libye et au Sahel.  

Dans le contexte de l’accord trilatéral signé par les Etats-Unis, Israël et le Maroc signé le 22 décembre 2020, M. Blinken a salué la reprise des contacts officiels entre le Maroc et Israël et a noté que ces relations ne manqueront pas d’apporter des dividendes à long terme, tout en soulignant le rôle pionnier et l’action crédible du Maroc dans l’avènement d’une paix durable au Moyen-Orient.

Enfin, les deux responsables se sont félicités de la célébration cette année du 200ème anniversaire du don du bâtiment de la légation américaine à Tanger aux Etats-Unis par le Sultan Moulay Soulaimane, un exemple des multiples volets du partenariat stratégique maroco-américain de longue date, conclut le communiqué.

Maroc: Plus de 5 millions de personnes vaccinées contre la Covid-19

Un total de 5.054.642 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, a indiqué vendredi le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien, précisant que 4.260.412 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin.La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

La priorité est accordée aux personnels de première ligne, en l’occurrence, les autorités publiques, les forces armées, les professionnels de la santé, les enseignants et les personnes âgées, vulnérables au virus, et ce, avant de l’élargir au reste de la population.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 363 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 511.249 cas confirmés à la Covid-19, dont 9.023 décès (+3) et 497.621 personnes guéries (+516).

Le Maroc et le Portugal conviennent de préparer les prochaines échéances de l’agenda bilatéral

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a tenu, vendredi, une visioconférence, avec le ministre d’Etat et des Affaires étrangères du Portugal, M. Augusto Santos Silva.Lors de cet entretien, qui s’inscrit dans le cadre des contacts permanents et réguliers entre les deux pays, les deux ministres ont loué l’excellence des relations entre le Maroc et le Portugal.

Ils ont également convenu de préparer les prochaines échéances de l’agenda bilatéral, dans l’optique de la tenue de la réunion de haut niveau et de l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays.

Ls deux parties ont souligné l’importance de conforter la dynamique de coopération bilatérale et de l’adapter aux nouvelles exigences imposées par la pandémie de Covid-19 en capitalisant sur le développement de nouvelles chaines de valeurs et l’exploration de domaines novateurs de coopération.

Le ministre portugais a tenu à saluer la réussite de la campagne de vaccination contre le Covid-19 menée au Maroc.

M. Santos Silva a tenu à souligner le rôle actif du Maroc dans le processus d’intégration et de coopération en Méditerranée, tout en réitérant le soutien au Partenariat Stratégique entre le Maroc et l’UE, dont le Portugal assure la présidence.

Les deux ministres ont souligné l’importance de poursuivre la coordination et la coopération pour contribuer au règlement et à la résolution de plusieurs questions régionales, notamment en Libye, au Sahel et dans d’autres régions d’Afrique.

Ils ont réaffirmé l’importance de poursuivre la concertation entre les deux pays au niveau multilatéral et au sein des instances internationales.

Coupe de la Caf : le Jaraaf connaît son adversaire en quart de finale

Le club de la capitale sénégalaise a hérité du Coton Sport de Garoua (Cameroun) au terme du tirage au sort effectué ce vendredi 30 avril par la Confédération africaine de football (Caf).Le rêve éveillé du Jaraaf en Coupe de la Confédération africaine de football se poursuit. Après avoir intégré pour la première fois de leur histoire la phase de groupes, les Vert et Blanc n’ont pas levé le pied. En six rencontres disputées dans la poule C, l’équipe entraînée par Cheikh Guèye a récolté 11 points. Soit trois victoires, deux nuls et une défaite.

Battu par l’Etoile Sportive du Sahel (Tunisie) sur le score de deux à zéro pour son entrée en matière, le Jaraaf est monté en puissance en restant invaincu lors des cinq dernières journées. En plus, le portier Pape Seydou Ndiaye n’est allé chercher qu’une seule fois le cuir au fond de ses filets.

Le capitaine, Pape Youssou Paye, est l’un des grands artisans de cette belle aventure. En effet, l’athlétique attaquant a marqué trois des cinq buts du Jaraaf dont le président est l’ancien gardien de but de l’équipe nationale du Sénégal, Cheikh Seck.

Pour se hisser dans le dernier carré de la compétition, le club de la Médina (populeuse commune de Dakar) devra se défaire du Coton Sport. Logés dans le groupe B, les Camerounais ont terminé à la deuxième place derrière la Jeunesse Sportive de Kabylie (Algérie). La formation de Garoua a remporté trois matchs et en a perdu autant.

La manche aller est prévue au Cameroun le 16 mai prochain et le match retour une semaine plus tard.

Voici le tableau des quarts de finale :

CS Sfaxien (Tunisie) vs JS Kabylie (Algérie)

Orlando Pirates (Afrique du Sud) vs Raja Casablanca (Maroc)

Pyramids FC (Egypte) vs Enyimba (Nigeria)

Coton Sport (Cameroun) vs Jaraaf (Sénégal)

Social, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à l’action syndicale au Maroc, à la relance du secteur touristique et à l’intégration des réfugiés dans le système éducatif national.+L’Economiste+ écrit que le syndicalisme doit « sortir de ses routines », soulignant que le nouveau contexte l’oblige à reconsidérer son rôle et sa place au sein de la société.

« Même si l’on peut soupçonner que le climat économique anxiogène, la peur de l’avenir, de perdre son poste peuvent nourrir chez les employés un plaidoyer à la syndicalisation, la revitalisation ne peut se mesurer à l’aune du taux d’adhésion », relève le journal.

Il déplore que des mobilisations sociales, frôlant la paralysie, se radicalisant parfois, apparaissent en dehors de toute médiation syndicale.

Les syndicats sont attendus sur tout un ensemble d’objectifs imbriqués : sur leurs capacités à prendre le pouls des nouveaux défis du marché du travail, à rallier des cibles non touchées habituellement par le syndicalisme, à ouvrir portes et fenêtres pour rassurer sur la démocratie interne et à convaincre sur l’existence de projets aux contenus cohérents et crédibles, estime-t-il.

+Al Bayane+ écrit que le département du tourisme « se démène à se dessaisir du guêpier pandémique dans lequel il s’est embourbé, il y a plus de deux ans ».

Revenant sur le plan de relance de la destination Maroc, présenté par le DG de l’Office national marocain du tourisme, le quotidien estime que l’objectif principal étant de partager et se concerter avec l’ensemble des intervenants du domaine, autour de cette ébauche de redressement, à partir du moment où les conditions sont réunies, en particulier la libération du ciel pour le retour des touristes.

Cette initiative ambitionne de rassurer les professionnels et anticiper sur les actions à entreprendre, constate-t-il, appelant à « se ressaisir malgré la galère, car seuls les actes mobilisateurs de ce genre seraient en mesure de relever les défis à venir ».

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) ont signé une convention-cadre de partenariat visant à soutenir l’intégration des réfugiés dans le système éducatif national.

Cette convention a pour objet de mettre en place des actions conjointes visant à faciliter l’intégration des réfugiés et des migrants au Maroc et de leurs enfants dans le système éducatif national. Elle prévoit aussi leur formation à la langue arabe et à la culture marocaine et leur participation aux diverses activités culturelles, sportives et linguistiques, fait savoir la publication.

Le Maroc et la Norvège conviennent d’élaborer une feuille de route pour aboutir à des initiatives conjointes concrètes

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, jeudi par visioconférence, avec son homologue du Norvège, Mme Ine Marie Eriksen Soreide.Soulignant l’excellence des relations entre le Maroc et la Norvège, les deux ministres ont réitéré leur volonté commune de les renforcer davantage, notamment en intensifiant les consultations politiques ainsi qu’en élaborant une feuille de route commune pour aboutir à des initiatives conjointes concrètes, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Après s’être félicités de la gestion exemplaire des deux pays de la lutte contre la Covid-19, M. Bourita et Mme Eriksen Soreide ont insisté sur l’importance de capitaliser sur la période post-pandémie pour mettre en place un agenda de coopération et de visites sectorielles, en élargissant aux domaines de la jeunesse de la culture, du tourisme et du climat.

Par ailleurs, lors de l’échange sur des questions régionales et internationales d’intérêt commun, Mme Eriksen Soreide a tenu à saluer le rôle stabilisateur joué par le Maroc dans la région, souligne-t-on.

Les deux ministres ont également mis en avant l’importance de la concertation entre le Maroc et la Norvège au sein des instances internationales sur des questions d’intérêt commun.

Ils ont également convenu de l’organisation d’une visite de travail de Mme Eriksen Soreide au Maroc au courant de cette année, conclut le communiqué.

Maroc : Approvisionnement abondant durant les 15 premiers jours du Ramadan

Les marchés sont approvisionnés de façon abondante et les prix sont généralement stables durant les quinze premiers jours du Ramadan, a assuré la commission interministérielle chargée du suivi de l’approvisionnement, des prix et des opérations de contrôle de la qualité et des prix.Pour ce qui est des prix pratiqués, ils sont généralement stables, avec une tendance baissière concernant les produits qui sont très demandés au cours du début du mois sacré, a indiqué la Commission dans un communiqué, soulignant que des baisses ont été enregistrées par rapport à la même période du mois de Ramadan de l’année dernière, des prix des dattes, des fruits secs, des légumineuses, du beurre ainsi que de certains légumes comme l’oignon.

Par ailleurs, il a été remarqué également de légères hausses des prix d’autres produits alimentaires comme la viande blanche, la tomate et certains fruits.

Les opérations de contrôle des prix et de la qualité des produits effectuées par les commissions mixtes provinciales et locales ont porté durant les quinze premiers jours du mois de Ramadan sur 23.496 points de production, de stockage et de vente en gros et au détail et ont conduit à la constatation de 1.054 infractions en matière de prix et de qualité des produits alimentaires, dont les contrevenants ont été sanctionnés conformément à la réglementation en la matière.

Concernant la qualité des marchandises et produits stockés ou présentés à la vente, les commissions mixtes ont procédé à la saisie et à la destruction de 71 tonnes de marchandises impropres à la consommation ou non conformes aux normes requises.

Ces quantités comprennent 20,21 tonnes en dattes et fruits secs, 10,35 tonnes en épices, 8,6 tonnes en viande, poissons et charcuterie, 6,5 tonnes en huile et olives, 5 tonnes en lait et dérivés, 4,3 tonnes en farine et dérivées, 4,1 tonnes en pain, gâteaux et confiseries, 2,6 tonnes en boissons et jus, 2,5 tonnes en miel et confiture et plus de 3 tonnes en fruits et légumes et produits de conserve.

Can beach soccer 2021 : le tirage au sort effectué

Les deux poules de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer, prévue au Sénégal du 16 au 30 mai, ont été constituées ce jeudi 29 avril au Caire (Egypte).Pays hôte de cette 10ème édition, le Sénégal (cinq fois champion) est logé dans le groupe A en compagnie de la République démocratique du Congo, de la Tanzanie et de l’Ouganda.

Dans la poule B, on retrouve l’Egypte, le Mozambique, le Maroc et les Seychelles.

Victorieux en 2018, les Lions du football de plage tenteront de conserver leur titre à Saly Portudal, une station balnéaire située à 90 kilomètres de la capitale Dakar.

Les deux finalistes de cette compétition représenteront l’Afrique à la Coupe du monde de la discipline qui aura lieu cette année en Russie.

Tanger abrite en décembre prochain le 3ème forum des zones industrielles

La ville de Tanger abritera, du 14 au 16 décembre prochain, le troisième Forum des zones industrielles et leur rôle dans l’attractivité des investissements et le développement des exportations.Initié par l’Organisation arabe du développement industriel, de normalisation et des mines (OADIM), cet événement se déroulera en partenariat avec le ministère de l’industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, la Chambre de commerce, d’industrie et des services de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CCIS-TTA), l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), les zones industrielles de Tanger et le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC), sous le thème «L’importance des zones industrielles dans le développement national à la lumière des changements économiques mondiaux».

A l’instar de ses deux précédentes éditions, ce troisième forum ne sera pas limité aux seuls responsables et représentants des zones industrielles et franches, mais il connaîtra la participation des experts, des investisseurs et des hommes d’affaires marocains et arabes.

Le choix de Tanger pour abriter cet événement n’est pas fortuit, du fait qu’elle dispose d’une longue expérience dans le domaine des zones industrielles ayant permis l’implantation de grands groupes internationaux dans ses plateformes industrielles.

Ce troisième forum « intervient dans le cadre des changements économiques mondiaux et la poursuite des répercussions de la pandémie de Covid-19 qu’ont engendré des défis sans précédent », selon un communiqué de l’OADIM.

Selon le directeur de l’OADIM Adel Sakr, cité dans ce même communiqué, ce forum vise à mettre en exergue la réalité et les perspectives des zones industrielles et leur défi à la lumière des évolutions économiques et internationales, ainsi que leur rôle dans l’attractivité du capital et la promotion des investissements dans les zones industrielles.

Le Parlement européen souligne le caractère stratégique des relations Maroc-UE

Le Parlement européen a souligné, mercredi, le caractère stratégique des relations entre le Maroc et le l’Union européenne (UE) et recommandé davantage de soutien au Royaume.Dans un rapport de décharge de l’exécution du budget général de l’UE pour l’exercice 2019 adopté en plénière, le Parlement européen a estimé que les fonds alloués dans le cadre des programmes d’appui budgétaire et de l’instrument de voisinage ont donné lieu à des résultats positifs dans le cadre de la coopération avec le Maroc, « voisin et partenaire stratégique de longue date ».

Soulignant que la coopération de l’UE a contribué à la mise en œuvre des réformes au Maroc ce qui a eu un impact positif sur le développement socio-économique du pays, le rapport recommande de renforcer l’orientation de l’appui budgétaire sectoriel et d’améliorer la stratégie de dialogue politique avec le Royaume.

Les relations entre le Maroc et l’UE datent de plus de 50 ans. Elles sont régies par un Accord d’Association et des instruments de coopération multisectoriels.

Le Royaume est le principal bénéficiaire de l’instrument de voisinage de l’UE dans la région. Disposant d’un Statut avancé auprès de l’UE, le Maroc entretient également des rapports distingués avec les Vingt Sept dans le cadre du dialogue politique et constitue leur partenaire clé dans la lutte antiterroriste et contre l’immigration clandestine.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

L’interdiction des célébrations du 1er mai au Maroc, l’importance du partenariat public-privé (PPP) dans l’amélioration du service public et la lutte contre le coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Le Matin+ rapporte que toutes les célébrations sur le terrain à l’occasion de la fête du Travail, célébrée le 1er mai prochain seront interdites selon une décision du gouvernement, et ce pour éviter toute violation de l’état d’urgence sanitaire.

Dans un communiqué, cité par le journal, le gouvernement indique que cette décision intervient suite aux appels lancés pour la célébration du 1er mai de manière présentielle sur la voie publique, et en application des mesures préventives prises pour préserver la santé des citoyennes et citoyens.

« Cette décision prend également en considération l’évolution de la situation épidémiologique dans le Royaume, notamment les risques que représentent les rassemblements dans les espaces publics », précise le gouvernement.

Sous le titre « Déléguer mais surveiller », +Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’au fil des années, et d’expérience en expérience, la pratique du brassage entre le public et le privé a montré sa pertinence et son utilité dans bien des secteurs, ajoutant que dans la santé et l’éducation, les établissements privés sont bien installés dans le paysage comme étant un modèle très complémentaire avec le service public.

En plus de permettre de résorber une partie de la demande et des besoins des familles marocaines, les opérateurs privés dans ces secteurs peuvent être également des facteurs d’émulation et d’amélioration pour la qualité des prestations de manière globale, explique le quotidien, notant que c’est probablement sur la base de ces expériences réussies que le Maroc est sur le point de passer à une vitesse supérieure en matière de partenariat public-privé (PPP).

Il restera, toutefois, plusieurs questions à élucider au préalable comme l’équilibre entre l’universalité du service public et son coût/prix, les formes de mutualisation des ressources humaines, les formes de contractualisation et les outils de contrôle de l’Etat, souligne-t-il.

Abordant la lutte contre l’épidémie de coronavirus, +L’Économiste+ appelle à ne pas baisser de vigilance, car, explique-t-il, le carnage Covid de ces derniers jours en Inde montre bien qu’aucun pays n’est à l’abri d’une recrudescence de la pandémie, relevant que cette actualité fait résonner dans la foulée quelques interrogations autour de l’analyse de la situation pandémique.

Alors que les attentes sont fortes sur les échéances d’un déconfinement, et que l’on semble assister à un recul de l’épidémie dans certaines régions de la planète, la publication estime judicieux de « rester prudent dans les extrapolations ». Il a souligné que les pouvoirs publics au Maroc « ont raison de renforcer le contrôle du couvre-feu pour anticiper une éventuelle catastrophe », d’autant plus qu’il s’agit d’ « un sujet où les certitudes ne sont jamais définitives, et où les boulets ne passent jamais trop loin ».

Maroc : une kyrielle de projets mis en œuvre par l’Agence Millennium Challenge Account

La 11ème session du Conseil d’orientation stratégique (COS) de l’Agence Millennium Challenge Account Morocco (MCA-Morocco) s’est tenue, mardi à Rabat, sous la présidence du ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun.Cette session a été consacrée à la présentation du bilan d’exécution du programme de coopération objet du « Compact II », conclu entre le gouvernement marocain et son homologue américain, représenté par Millennium Challenge Corporation (MCC), au suivi de la mise en œuvre des résolutions prises lors la dernière session du COS et à l’approbation des résolutions inscrites dans le cadre de la mise en œuvre des projets, indique un communiqué du MCA-Morocco, parvenu à APA.

A cette occasion, le Président du Conseil s’est félicité des progrès notables réalisés au titre de la mise en œuvre des différentes activités relevant du Compact II.

Il a noté, dans ce sens, l’avancement soutenu que connait la réalisation des travaux d’infrastructures prévus au titre de plusieurs activités du Compact II, s’agissant notamment de la réhabilitation de 15 établissements de l’enseignement secondaire dans la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, de la construction ou réhabilitation de 13 sur les 15 établissements de formation professionnelle (EFP) bénéficiaires du soutien du Fonds « Charaka », des travaux d’aménagement au niveau de trois projets soutenus par le Fonds des Zones Industrielles Durables (FONZID) et des travaux hors-sites au niveau des trois zones industrielles pilotes dans la Région Casablanca-Settat.

Par ailleurs, le Président du Conseil a passé en revue les principales réalisations accomplies dans le cadre des différentes activités du Compact II. Ainsi, l’activité « Education secondaire » a enregistré le lancement de trois nouvelles applications mobiles pour faciliter l’accès aux services du système d’information « Massar », la livraison en cours des équipements didactiques au niveau des trois régions bénéficiaires, le lancement du programme de formation de 6.000 cadres pédagogiques et administratifs, la numérisation des 26 modules de formation du personnel enseignant et administratif et leur mise en ligne sur la plateforme du ministère.

Pour sa part, l’activité « formation professionnelle » s’est distinguée par le lancement de la procédure d’acquisition des équipements au profit des EFP bénéficiaires du Fonds « Charaka », ainsi que par le déploiement de l’assistance techniques apportée à ces EFP sur les plans notamment du développement des programmes de formation de base et continue, de l’élaboration du plan de formation du personnel administratif et technico pédagogique et de la mise en place des outils de gestion et de management.

De son côté, l’activité « Emploi » a été marquée principalement par la convention de partenariat avec le consortium « Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P)-OCP Solutions-Atlas Cloud Services » pour la mise en place d’une plateforme digitale d’information, en temps réel, sur les offres et demandes d’emploi, basée sur l’intelligence artificielle et la big-data.

La Directrice générale de l’Agence MCA-Morocco, Mme Malika Laasri, a présenté, par la suite, aux membres du Conseil un exposé détaillé de l’état d’avancement de la mise en œuvre du Compact II depuis la dernière session du COS, soulignant que le taux d’engagement des fonds s’élève actuellement à 75,10%, soit l’équivalent de près de 338 millions de dollars.

Au terme de cette réunion, le Conseil a approuvé une série de résolutions, qui concernent essentiellement l’approbation de conventions conclues dans le cadre de l’exécution des projets du Compact et le Programme de passation des marchés de l’Agence tel qu’il a été mis à jour.

Maroc : Lancement de la semaine nationale de vaccination des enfants

Le ministère marocain de la Santé a annoncé, mardi, le lancement de la semaine nationale de vaccination des enfants, et ce à l’occasion de la semaine mondiale de vaccination, célébrée par le Maroc à l’instar du reste du monde, du 26 au 30 avril sous le thème « les vaccins ça marche pour tous ».À travers l’organisation de cette semaine nationale de vaccination, le ministère vise à sensibiliser les parents et les différents acteurs à l’importance de la vaccination, en plus de leur donner accès à des informations sur sa sécurité et son efficacité, indique un communiqué du ministère, appelant les familles à respecter le calendrier national de vaccination adopté par le ministère, en vue de garantir une protection effective, individuelle et collective, contre les maladies que les vaccins peuvent prévenir.

Le ministère appelle les parents et tuteurs d’enfants à leur faire administrer toutes les doses de vaccins prévues par le calendrier national des vaccinations afin de leur offrir une protection contre les maladies graves qui peuvent mener au décès ou au handicap, ajoute la même source.

Le ministère relève que l’intérêt pour le vaccin de la Covid-19 « ne doit pas nous faire oublier l’importance des autres vaccins pour préserver la santé de tous et en particulier celle des enfants de moins de cinq ans », insiste le Département de la Santé.

Selon des estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les vaccins peuvent épargner la vie, chaque année, de deux à trois millions d’enfants à travers le monde, précise la même source.

Le Maroc figure désormais parmi les pays leaders en matière de respect du droit des enfants à la Santé, à travers l’accès à une vaccination sûre, effective et gratuite dans l’ensemble des centres de Santé, conformément aux recommandations de l’OMS et du Comité national technique et scientifique consultatif de vaccination.

La couverture vaccinale au niveau national contre les maladies ciblées a atteint plus de 95%, grâce également aux efforts du ministère de la Santé dans le cadre du Programme national de vaccination, relève le communiqué.

Par ailleurs, le ministère appelle les citoyens à respecter les mesures préventives lors de l’accès aux centres de santé pour la vaccination afin de limiter la propagation du nouveau coronavirus.

Maroc : Une grande majorité des jeunes expriment leur appétence pour l’anglais

L’écrasante majorité des jeunes Marocains considère l’anglais comme étant une langue vitale pour leur avenir et pour celui du Royaume, selon une étude menée par le British Council auprès de 1.200 jeunes.Un rapport intitulé « Shift to English in Morocco » et publié à l’occasion  la Journée internationale de la langue anglaise, indique qu’une grande majorité de jeunes marocains, âgés entre 15 et 25 ans, ont exprimé leur appétence pour l’anglais, indique un communiqué du British Council.

« Plus des deux tiers des jeunes Marocains sont convaincus que, dans les 5 prochaines années, l’anglais parviendra à remplacer le français comme première langue étrangère au Maroc », fait savoir la même source, précisant que 74% d’entre eux pensent que le passage à l’anglais profitera aux ambitions du Maroc en tant que pôle international d’affaires et de tourisme.

En outre, 82% expriment une opinion positive vis-à-vis de l’anglais en tant que langue et 65% considèrent l’anglais comme étant une langue très importante. L’étude fait ressortir que 62% pensent la même chose de l’arabe, tandis qu’à peine 47% jugent le français comme étant une langue importante.

Parallèlement, le British Council estime que l’anglais semble donc gagner de plus en plus de terrain, les jeunes reconnaissant sa valeur et son importance dans le monde d’aujourd’hui.

Répondant à une question sur les langues les plus importantes qu’il convient d’apprendre, 40% d’entre les personnes interrogées ont montré leur préférence pour l’anglais, tandis que seulement 10% ont mentionné le français.

L’anglais est même considéré comme légèrement plus important à apprendre que l’arabe (respectivement 65% des personnes interrogées contre 62%), relève l’étude, faisant remarquer que les jeunes sont beaucoup plus enclins à recommander l’apprentissage de l’anglais à la place de l’arabe ou du français. Ils considèrent l’anglais comme une langue internationale, mais aussi comme la langue des sciences, des affaires, de l’internet et de l’avenir.

Cité par le communiqué, Tony Reilly, directeur national du British Council Maroc, a indiqué que « le Maroc est un pays qui est doté d’une culture et d’une histoire multilingue à la fois riche et diversifiée », notant que « cela ne doit pas changer et ne changera pas ».

« Le multilinguisme dans un monde de plus en plus interconnecté représente un atout considérable. Ce que cette enquête souligne, cependant, c’est une reconnaissance claire, exprimée par la nouvelle génération de Marocains, de l’importance croissante que revêt l’anglais en sa qualité de langue internationale », a-t-il soutenu.

Le British Council, a ajouté M. Reilly, continuera à soutenir le ministère de l’éducation dans ses efforts pour généraliser l’apprentissage de l’anglais au Maroc, mais aussi pour offrir aux jeunes des opportunités pour apprendre l’anglais grâce à des programmes d’enseignement en présentiel et en ligne.

Les Marocains qui maîtrisent le mieux l’anglais ont tendance à être plus jeunes et plus instruits, en plus d’avoir accès à des niveaux de revenus plus élevés. Les plateformes et les applications en ligne sont devenues des outils de premier choix pour apprendre l’anglais.

Santé, politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent aux personnes interpellées pour violation de l’état d’urgence sanitaire, au bilan du gouvernement (2017-2021), à l’action des partis à la veille des élections et à l’employabilité des jeunes dans la région du Nord.+Assahraa Al Maghribia+ cite une déclaration du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb, qui a indiqué plus d’un million et 530 mille personnes ont été interpellées entre le 25 juillet 2020 et le 22 avril 2021 pour violations des mesures préventives prises pour lutter contre la propagation de la Covid-19.

+L’Economiste+ rapporte que le gouvernement a dévoilé dans un rapport le bilan des mesures mises en place pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et réduire les disparités sociales. Portant sur la période 2017-2021, ce bilan met ainsi en exergue plusieurs chantiers, notamment la hausse des salaires des fonctionnaires, des allocations familiales, la régularisation des infirmiers et infirmières, le soutien au pouvoir d’achat des catégories vulnérables…

« Ces mesures, fruit d’un dialogue social réussi, ont concerné de larges catégories de familles pauvres, en situation de précarité ou de la classe moyenne », relève le rapport.

Ces actions, souligne-t-on, ont permis également d’alléger les dépenses sanitaires, les taux de pauvreté absolue et de précarité, tout en réduisant les disparités sociales. Elles ont par ailleurs permis « d’améliorer le niveau de vie des familles marocaines en préservant leur pouvoir d’achat durant la crise sanitaire née du nouveau coronavirus (Covid-19) ».

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’au fur et à mesure que les élections approchent, certains partis et acteurs politiques, faute d’activité réelle et concrète sur le terrain, « choisiront la solution de facilité pour s’assurer de la visibilité, en l’occurrence la récupération ».

Certes, il est naturel pour une formation politique, et pas uniquement dans une conjoncture pré-électorale, de prendre des positions, de se prononcer sur les débats de l’heure et de le faire savoir, mais ces prises de positions doivent venir dans le cadre d’une logique globale et dans le prolongement d’une vision bien antérieure et connue de tous, estime l’éditorialiste.

« La récupération est, en fait, un aveu de paresse et l’arme des faibles et de ceux qui, n’ayant pas de réalisations ni d’actions à faire valoir, n’ont d’autres choix que de s’afficher là où ils sont sûrs de profiter d’une audience », conclut-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit que « pris à la gorge » par le marasme économique qui secoue la région du Nord depuis l’arrêt des flux de contrebande, puis la fermeture totale de la frontière entre Sebta et Fnideq, les habitants de la région, notamment les jeunes, ne semblent pas vouloir ni pouvoir tenir jusqu’à la mise en place de la kyrielle de projets annoncés.

De l’autre côté du Détroit, ce sont les professionnels du segment de la fraise et des fruits rouges espagnols qui viennent d’interpeller leur gouvernement face au manque de main d’œuvre, pour assurer la campagne agricole 2020/21, fait savoir le quotidien, ajoutant que les saisonnières marocaines déplorent devant les locaux de l’ANAPEC le manque d’engagement professionnel à leur égard.

« Que ce soit pour les jeunes ou les saisonnières, le choix de prendre les voiles vers l’Espagne ne devait plus être une coutume, d’où la nécessité de mettre en place des programmes innovants, qui assurent un cycle d’autonomisation et d’insertion sociale optimale et efficace pour ces démunies », suggère-t-il.

Maroc/Covid-19 : la campagne de vaccination élargie aux personnes âgées entre 55 et 60 ans

La campagne de vaccination contre le Covid-19 au Maroc sera élargie, à partir de mardi, aux personnes âgées entre 55 et 60 ans, annonce lundi un communiqué du ministère de la Santé.Dans ce sens, le ministère de la Santé appelle tous les citoyens appartenant aux catégories ciblées à « continuer de participer à ce grand chantier national, dans le but de parvenir à l’immunité collective », lit-on dans le communiqué.

Il insiste également sur la nécessité de respecter les mesures préventives, avant, pendant et après le processus de vaccination contre le virus pour contribuer aux efforts visant à juguler la propagation de la pandémie, notamment après la découverte de souches variantes du coronavirus dans le pays.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

A ce jour, un total de 4.723.635 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19 au Maroc, alors que 4.217.485 personnes se sont vu administrer la deuxième dose.

Covid-19: Maroc reçoit un nouveau lot du vaccin chinois Sinopharm

Le Maroc a reçu, ce lundi, un nouveau lot du vaccin anti-Covid-19 du laboratoire chinois Sinopharm, rapporte la chaine de télévision marocaine 2M, qui a diffusé des images de l’arrivée de ce lot.Il s’agit de 500.000 doses du vaccin, qui ont été acheminées à la Régie autonome des frigorifiques (RAFC) de Casablanca pour y être stockées avant distribution, précise la même source.

Depuis le début de la campagne de vaccination, le Maroc a reçu un total d’un peu plus de 8,3 millions de doses sur plus de 66 millions de doses commandées.

Début avril, le président de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Li Zhanshu, a annoncé lors d’un entretien avec Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, que la Chine va livrer au Maroc 10 millions de doses entre avril et mai.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

A ce jour, un total de 4.731.440 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19 au Maroc, alors que 4.219.876 personnes se sont vu administrer la deuxième dose.

Administration et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la transformation de l’Administration, l’impact des activités génératrices de revenus sur les travailleurs de l’informel et la culture du cannabis au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+ écrit que le ministre de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun mène à grand train le chantier de la transformation de l’Administration, ajoutant que l’Exécutif croit en une administration 4.0 qui serait non seulement efficace mais aussi à l’écoute des usagers et des investisseurs.

L’objectif principal est de marquer une rupture nette et sans équivoque avec les pratiques ayant prévalu jusqu’ici, poursuit le journal, notant que la réussite du plan de relance et du chantier de la couverture sociale universelle dépend largement de l’implication de l’Administration.

Le Maroc a fait le choix de se doter d’un nouveau modèle de développement et de mettre à niveau toutes ses structures, rappelle le quotidien, faisant savoir que pour relever le défi de ce développement, »il est aussi nécessaire et vital que l’élément humain prenne conscience des enjeux de toute cette politique ».

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que des milliers de femmes mulets qui travaillaient dans les activités de la contrebande dans la ville de Fnideq accèderont dans pas longtemps à des zones d’activités génératrices d’emplois formels et respectueuses de la dignité humaine.

Idem pour le projet de loi sur le cannabis qui permettra à des milliers de petits agriculteurs et à leur famille de ne plus être à la merci des réseaux mafieux de trafiquants, poursuit le journal, soutenant que le nouveau cadre les autorisera à faire leurs cultures dans la légalité la plus parfaite et d’améliorer leur revenu en revendant leur récolte à une institution étatique.

« En résumé, cela redonnera tout simplement la dignité à ces milliers de familles », conclut-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que les cultivateurs de la plante de cannabis dans les provinces d’Al Hoceima et de Chaouen, ont décidé de lancer une initiative légale pour accompagner la mise en œuvre de la nouvelle législation relative à cette culture.

Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, ces derniers viennent de créer la «Coordination des zones d’origine du cannabis». Cette initiative intervient au moment où le nouveau projet de loi sur les usages légaux du cannabis vient tout juste d’être présenté par le ministre de l’Intérieur devant le Parlement.

Parmi les premières revendications de cette organisation associative, une révision du casier judiciaire des personnes recherchées pour cette activité, l’assainissement du foncier consacré à cette culture et l’accélération du renforcement du rôle des coopératives. Concrètement, précise le journal, ce sont des habitants des zones historiquement connues pour la culture du cannabis à Al Hoceima et Chaouen, et plus particulièrement Bni Khaled, Ketama et Bni Seddath, qui ont mis en place ce cadre associatif avec pour principal objectif de défendre les droits des petits cultivateurs.

La première mesure exigée étant, évidemment, une amnistie générale au profit de toutes les personnes inculpées ou recherchées pour l’exercice de cette activité, souligne la publication.

Ramadan: une association marocaine en Côte d’Ivoire offre des kits à 103 familles

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a offert dimanche à Abidjan des kits alimentaires et un soutien en numéraire à 103 familles, à l’occasion du ramadan.

Les dons ont été remis aux familles, au palais de la culture de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, lors d’une cérémonie en présence de l’ambassadeur du Royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani.  

Le président de l’ACMRCI, M. Chahdi Ouazzani, a fait savoir que d’habitude le Conseil organise un jeûne collectif, mais cette année, en raison de la pandémie de Covid-19, l’association a décidé de distribuer des kits alimentaires soutenus par une enveloppe.  

Il a souligné que ces dons sont une première phase et l’organisation envisage de faire une deuxième phase avant la fin du jeûne musulman. En outre, l’option de remettre l’argent en espèces vise à permettre à chaque famille de faire face à quelques besoins.

Les kits alimentaires comprennent notamment des mets de dîners marocains, entre autres, des gâteaux marocains, du lait, de l’eau, des dattes, du fromage qui servent les familles marocaines à rompre leur jeûne.   

L’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire s’est félicité de cette action qui a lieu pendant le mois sacré de ramadan, qui est un mois de partage, de fraternité et de convivialité entre les différentes populations marocaines et ivoiriennes. 

Ce don, dira-t-il, traduit l’engagement de l’ACMRCI vis-à-vis des ressortissants Marocains en Côte d’Ivoire et des frères et soeurs Ivoiriens. Un partage qui s’inscrit par ailleurs, dans l’enseignement de la religion musulmane et des « hautes instructions » du Roi Mohamed VI. 

Le diplomate marocain a relevé que cet élan de cette association cadre avec la vision d’un Maroc « toujours solidaire, un Maroc de fraternité et un Maroc qui s’entraide pour aller de l’avant, tous ensemble ». 

Cette année, l’ACMRCI a décidé de travailler avec l’ONG Rema avec un bon lot et une enveloppe qui devraient permettre à l’organisation de visiter des personnes en cette période de ramadan. 

M. Michal Doskocil, un responsable de Rema, a salué ce geste. Cette ONG qui travaille en faveur des enfants de la rue compte soutenir les familles de ces enfants et les personnes qu’elle assiste.

Plusieurs donateurs ont accompagné ce projet pour soutenir plus de familles. L’année précédente 74 familles ont bénéficié de kits alimentaires et des bons d’achat à l’occasion du mois de ramadan.  

Le Maroc déplore l’attitude de l’Espagne d’accueillir le chef du polisario Brahim Ghali sur son territoire

Le Maroc déplore l’attitude de l’Espagne, qui accueille sur son territoire le chef du front polisario, Brahim Ghali « poursuivi pour des crimes guerre sérieux et des atteintes graves aux droits de l’Homme », indique dimanche un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.« Le Royaume exprime sa déception à l’égard de cet acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage, et qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain et ses forces vives », souligne la même source

Selon le ministère, « l’attitude de l’Espagne suscite une grande incompréhension et des interrogations légitimes ».

« Pourquoi le dénommé Brahim Ghali a été admis en Espagne en catimini et avec un faux passeport ? Pourquoi l’Espagne a jugé utile de ne pas en aviser le Maroc ? Pourquoi a-t-elle a opté pour son admission sous une fausse identité ?  Pourquoi la justice espagnole n’a pas encore réagi aux nombreuses plaintes déposées par les victimes ? s’interroge le ministère des AE.

Et de rappeler que l’Ambassadeur d’Espagne à Rabat a été convoqué au siège du ministère des Affaires étrangères « afin que lui soit communiquée cette position et pour exiger de lui les explications nécessaires sur l’attitude de son gouvernement ».

Il est à signaler que le chef du Polisario, Brahim Ghali, a été hospitalisé en Espagne après avoir été contaminé par le coronavirus. Il a été admis dans un hôpital en Espagne, très exactement à Logroño, près de Saragosse.

Ghali fait l’objet de plusieurs plaintes déposée en Espagne par l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme (Asadedh). Cette dernière a déposé un mémoire auprès de la Haute Cour pour demander à ce que le chef du Polisario soit auditionné et qu’il ne puisse pas se soustraire à la justice espagnole.

Asadedh l’accuse de génocide, de terrorisme, de disparitions forcées, d’assassinats et de viols.

Vendredi, la cheffe de la diplomatie espagnole Arancha González Laya a affirmé que l’hospitalisation à Logroño du patron du Polisario, Brahim Ghali, n’aura pas d’impact sur « les excellentes relations » entre l’Espagne et le Maroc. La ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, a fait cette déclaration à la presse, à l’issue d’une réunion à Madrid avec son homologue palestinien Riad Al Maliki.

Après avoir confirmé la présence de Brahim Ghali sur le sol espagnol « pour des raisons strictement humanitaires », Arancha González Laya a déclaré: « bien sûr que cette question n’entrave, ni ne perturbe les excellentes relations que l’Espagne entretient avec le Maroc », ajoutant que le Maroc est « un voisin, un ami et un partenaire privilégié » dans tous les domaines et « cela ne change pas ».

Le Maroc appelle SFI à accélérer la conclusion du cadre de partenariat pluriannuel de coopération financière et technique

Le ministre marocain de l’Economie et des finances, Mohamed Benchaaboun, a tenu, jeudi, une réunion virtuelle avec Makhtar Diop, nouveau Directeur général et vice-président exécutif de la Société financière internationale (SFI), filiale du Groupe de la Banque mondiale spécialisée dans le développement du secteur privé.Au cours de cette réunion, le ministre marocain a exposé les deux principaux axes du plan de relance post-Covid à savoir la maximisation de l’effet de levier à travers le Fonds Mohammed VI pour l’investissement et la réforme du secteur public, indique vendredi un communiqué du ministère marocain de l’Economie et des finances.

Dans ce cadre, il a appelé la SFI à accélérer la conclusion du cadre de partenariat pluriannuel de coopération financière et technique avec cette institution.

Ce cadre devrait porter sur les domaines d’intervention de la SFI en matière de soutien à la relance post-COVID-19. Cette rencontre a constitué, également, l’occasion pour le ministre marocain de passer en revue les autres chantiers de réformes prioritaires engagés, notamment le chantier structurant de la généralisation de la protection sociale, poursuit la même source.

Pour sa part, le Directeur général de SFI a souligné la disposition de son institution à renforcer son soutien, tant financier que technique, aux efforts du Royaume en matière de mobilisation du secteur privé dans la dynamique du développement économique et social du Maroc.

A cet égard, il a fait part de l’engagement de son institution à finaliser rapidement le cadre de partenariat pluriannuel. Enfin, M. Diop a signalé que le Maroc est un point d’ancrage dans la région MENA et un hub en Afrique. A ce titre, le Royaume a un rôle important à jouer en tant que plateforme pour attirer les investissements privés à l’échelle nationale et régionale, conclut le communiqué.

Maroc Telecom compte 73 millions de clients

Le nombre de clients du Groupe Maroc Telecom a atteint plus de 73 millions au titre du premier trimestre de cette année, en hausse de 6,8% par rapport à fin mars 2020, indique vendredi un communiqué du groupe sur ses résultats trimestriels.Cette évolution a été tirée par la hausse soutenue des parcs dans les filiales (+11,2%). Le parc mobile s’est élevé à 19,3 millions de clients, en baisse de 3,2% en un an, alors que celui fixe a continué de croître (+5,8% sur un an) et compte 2 millions de lignes à fin mars dernier. Le parc Haut Débit a progressé de 9,2% à près de 1,8 million d’abonnés.

A l’international, le parc Mobile a atteint 49.600.000 clients, répartis sur Côte d’Ivoire (10.071.000), Burkina Faso (9.708.000), Mali (9.567.000), Bénin (4.811.000), Tchad (4.766.000), Togo (3.184.000), Niger (3.048.000), Mauritanie (2.667.000), Gabon (1.585.000) et la République Centrafrique (192.000).

Le parc Fixe, lui, s’est élevé à 343 abonnés sur Mali (182.000), Burkina Faso (75.000), Mauritanie (58.000) et Gabon (27.000), tandis que le parc Haut débit fixe s’est situé à 135.000 clients.

Pour ce qui est du résultat net ajusté part du groupe (RNPG) de Maroc Telecom, il s’est établi à 1,47 milliard de dirhams (1 dollar = 8,9 DH) au titre du premier trimestre de 2021, en repli de 7,7% (-8,1% à taux de change constant) par rapport à la même période de l’année précédente.

Le résultat opérationnel (EBITA) ajusté consolidé de Maroc Telecom s’est, quant à lui, élevé à 2,74 milliards DH, en baisse de 5,7% (-6,2% à taux de change constant) sur une tendance similaire à celle de l’EBITDA, précise la même source.

Ainsi, le résultat opérationnel (EBITA) ajusté pour l’activité au Maroc s’est replié de 12,4% à 1,74 milliard DH. Sa marge a reculé de 1,2 pt à 35,7%. En revanche, l’EBITA de l’activité à l’international s’est amélioré de 8,7% (+7,1% à taux de change constant), à plus de 1 milliard DH.

Le projet de loi sur l’usage licite du cannabis vise la protection des agriculteurs (ministre)

Le projet de loi relatif aux usages licites du cannabis vise la protection des agriculteurs des réseaux de trafic international de drogues, l’amélioration des revenus des agriculteurs et la création d’opportunités d’emploi pérenne, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.Présentant en commission parlementaire, ce projet de loi, le ministre a expliqué qu’en plus des réelles opportunités économiques offertes, le texte ambitionne d’atténuer les conséquences néfastes des cultures illégales sur la santé publique et l’environnement, notamment celles liés à la déforestation, qui concerne environ 1000 ha par an, l’épuisement des sols et des ressources hydriques, ainsi que la pollution des nappes phréatiques, et ce, en conformité avec les engagements internationaux du Maroc.

Le texte de loi prévoit également la création des règles juridiques, organisationnelles et procédurales nécessaires en vue d’éviter tout détournement de la légalisation de ses objectifs légaux, a-t-il ajouté.

Dans le but de légaliser la culture et la production de cannabis licite de façon à réaliser les objectifs tracés, les conditions d’obtention de l’autorisation nécessaires ont été fixées selon le principe de préférence nationale, tout en exigeant d’avoir la nationalité marocaine et résider dans le territoire cité.

Pour garantir la mise en œuvre de ce projet de loi, poursuit le ministre, son chapitre VII prévoit la création d’un organe de gouvernance incarné par l’Agence nationale de régulation des activités du cannabis, en tant qu’institution publique chargée de remplir plusieurs fonctions comme l’octroi, le renouvellement et le retrait des autorisations, conformément aux dispositions du projet de loi.

Le Maroc et l’Espagne réitèrent leur volonté de redynamiser le projet de liaison fixe à travers le Détroit de Gibraltar

Le ministre marocain de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara a tenu mercredi une réunion en visioconférence, mercredi avec son homologue espagnol, José Luis Abalos.Lors de cette réunion, les discussions ont principalement porté sur les moyens d’étendre la coopération bilatérale dans les domaines des infrastructures, des transports terrestres et maritimes et de la logistique. A cet effet, un projet de Mémorandum d’entente technique est en cours de finalisation par les deux parties, indique un communiqué du ministère marocain de l’Equipement, du Transport, de la Logistique, parvenu à APA.

Aussi, les deux parties ont émis le souhait de développer davantage la coopération bilatérale dans les domaines des routes et des infrastructures routières, du transport international routier et du transport maritime.

 Ils ont également réitéré leur volonté d’œuvrer au renforcement des liens de coopération entre les ports marocains et espagnols, à la redynamisation du projet de liaison fixe à travers le Détroit de Gibraltar ainsi que la coopération ferroviaire, fait savoir la même source.

Coupe de la CAF/Maroc : la Renaissance de Berkane, tenante du titre, éliminée en phase de poules

Le club marocain de la Renaissance sportive de Berkane (RSB), tenant du titre de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), a été éliminé en phase de groupes après sa défaite, mercredi à Lusaka, face aux Zambiens de Napsa Stars FC (1-0), pour le compte de la 5è et avant-dernière journée du groupe B. L’unique réalisation de la rencontre a été marqué par Doisy Soko à la 52e minute de jeu.

Les Berkanis se sont procurés plusieurs occasions de acorer, notamment en première période, mais ont échoué à les concrétiser par manque de concentration. Dans l’autre match de ce groupe, disputé plus tôt dans la journée, les Camerounais de Coton Sport ont perdu à domicile face à la formation algérienne de la JS Kabylie par 2 buts à 1.

Coton Sport et la JS Kabylie se qualifient ainsi aux quarts de finale de la Coupe de la CAF. Au terme de cette journée, Coton Sport est toujours en tête avec 9 points, devançant au goal-average la JS Kabylie, alors que la Renaissance Berkane occupe la 3e place avec 5 points. Napsa Stars ferme la marche de cette poule avec 4 unités.

Lors de la 6e et dernière journée, la RSB recevra Coton Sport, alors que la JS Kabylie accueillera Napsa Stars.