Le Maroc suspend ses vols en provenance et à destination de six autres pays

Les autorités marocaines ont décidé de suspendre les vols en provenance et à destination de l’Argentine, la Bosnie-Herzégovine, le Botswana, le Cameroun, la Croatie et le Mozambique à partir du 15 mars à minuit jusqu’au 10 avril prochain, annonce mardi l’Office national des aéroports (ONDA) sur sa page Facebook.Sont également concernés les passagers voyageant de ces pays à travers un autre pays, précise l’ONDA.

Pour rappel, le Royaume a déjà suspendu les vols en provenance et à destination de 26 autres pays. Il s’agit de l’Italie, la Belgique, la Turquie, la Suisse, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, le Portugal, la Suède, l’Ukraine, la République Tchèque, l’Australie, l’Irlande, la Nouvelle Zélande, l’Afrique du Sud, le Danemark, le Royaume-Uni, le Brésil, l’Algérie, l’Egypte, la Pologne, la Norvège, la Finlande, la Grèce, le Liban, et le Koweït.

Cette décision vise à soutenir les efforts consentis pour limiter la propagation des variants du coronavirus au Royaume.

Maroc/8 mars : Bouchra El Hafed, une sacrée militante du sport scolaire

Par Hicham Alaoui — Du haut de ses 20 ans de carrière dévouée à la promotion du sport scolaire au niveau régional, Bouchra El Hafed s’est forgée une image de militante de cette discipline, restée le plus souvent l’apanage des hommes. Nourrie de passion et d’énergie nécessaire pour aborder la vie et surpasser les difficultés, cette native de la ville de Sidi Kacem (137 km au nord de Rabat), dispose d’une riche carrière éducative en tant qu’enseignante du 2ème cycle d’éducation physique et sportive. 

Après avoir décroché le diplôme de sortie de l’Ecole normale supérieure (ENS) en 2001, Mme El Hafed a été affectée à Taliouine (région d’Agadir) où elle avait fait ses premiers pas dans l’enseignement d’éducation physique et sportive avant d’être mutée à la ville d’Agadir pour poursuivre sa carrière dans la même discipline avec dévouement et abnégation. 

En 2015, elle a rejoint la capitale Rabat et plus précisément le lycée Ibrahim Roudani et au même titre, désignée, chargée de mission à la Direction provinciale de l’Education nationale relevant de l’Académie de l’Education et de la Formation de Rabat. 

Connue pour son énergie débordante, sa passion communicative où elle s’engage et qu’elle mène tambour battant, Mme El Hafed s’est distinguée par ses activités et initiatives au service du développement du sport scolaire qui fait face à une multitude de difficultés liées à la formation, à la faiblesse des ressources financières, au manque d’infrastructures et à la qualification du capital humain.

Un constat peu reluisant en dépit des efforts déployés par le ministère de l’éducation nationale à travers sa nouvelle stratégie nationale et l’intégration de nouvelles activités sportives dans les championnats scolaires, le sport scolaire n’est pas encore sur les chapeaux de roue. Et pour cause, le manque d’implication des différents acteurs et intervenants dans le secteur.

Dans son bureau à la Direction provinciale, Mme El Hafed enchaîne les tâches et les missions à longueur de journée, entre coordination avec les partenaires, visites des lycées, rédaction des rapports et conception de projets de développement du sport scolaire. En sus, de ses fonctions en tant que professeur d’éducation physique au lycée.

 « Il y a des problèmes certes, mais nous faisons de notre mieux pour hisser le sport scolaire au rang qui lui échoit. Nous tenons à organiser des activités sportives au profit des élèves de toute catégorie d’âge, à sensibiliser à l’importance du sport scolaire et à mener des initiatives en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et les fédérations sportives nationales », a-t-elle confié dans un entretien à APA à l’occasion de la Journée mondiale de la femme.

 Chaque journée de travail renforce son attachement à son métier et la remplit d’enthousiasme pour continuer à mener ses missions avec la plus haute détermination.

« Toutes les compétences nationales, enseignants, inspecteurs, directeurs d’établissements et administrateurs, travaillent de concert et militent d’arrache-pied pour mettre en œuvre la stratégie nationale de promotion du sport scolaire au sein des établissements scolaires et encourager tous les élèves à pratiquer le sport régulièrement », a-t-elle souligné.

Pour elle, la mission principale des responsables que ce soit au ministère ou aux directions provinciales est, certes, de permettre à la jeune génération d’acquérir les connaissances relatives à la santé et à la prévention résultant d’une pratique utile des activités sportives, de développer les compétences cognitives, sportives et cinétiques des élèves et de participer aux différentes compétitions sportives scolaires nationales et internationales dans le but de promouvoir le sport scolaire et son rayonnement et représenter dignement le Maroc.

 « Notre ultime objectif est de préparer les élèves pour une pratique sportive régulière afin d’ancrer en eux le besoin du mouvement et de la pratique sportive au terme des études scolaires et de développer l’esprit sportif et instaurer les principes éducatifs et moraux chez les apprenants afin de sensibiliser la société et contribuer à son évolution », a enchainé Mme El Hafed, sourire aux lèvres.

 Incarnant le modèle de la femme disciplinée et respectée et conjuguant féminité et forte personnalité, Mme El Hafed, doctorante en Droit international, ne ménage aucun effort pour réaliser son ambition de voir le sport scolaire marocain parmi les plus performants aux niveaux national, régional et continental.

« Mon ambition est de former une jeune génération capable de libérer et de faire valoir ses talents, de parfaire leurs compétences sportives et de relever les défis futurs des cadres sportifs », a-t-elle formulé le vœu.

Mettre en évidence la personnalité des pratiquants, affiner leurs dons et leurs compétences sportives et améliorer leur niveau de vie, tels sont, entre autres, les objectifs fixés.

Grâce à son sens de responsabilité et son grand enthousiasme pour son travail, Mme El Hafed est devenue un exemple de discipline, ce qui lui a permis de mener à bien ses missions et lui a valu le respect et la considération de ses collègues et de ses supérieurs.

La célébration de la Journée internationale de la femme est l’occasion propice pour souligner la forte présence de la femme enseignante, dont la grandeur de la mission qu’elle remplit constitue le socle de la société.

« L’enseignement est un métier noble, passionnant et exigeant. Il y a un plaisir et une vocation qui animent les enseignants dans l’exercice de leur devoir. Les enseignants contribuent à la construction de la société en développant les compétences des élèves et en favorisant leur réussite. Ils ont aussi d’autres responsabilités notamment la transmission des valeurs de la société à leurs élèves qui leur permettent de vivre ensemble et d’être les citoyens de demain », a-t-elle résumé.

Et d’ajouter : « C’est vrai que les difficultés sont nombreuses et les conditions de travail ne sont pas toujours favorables, mais les enseignants sont engagés dans quelque chose de plus grand, dans l’espoir de faire une différence. Ils se donnent corps et âme sans compter avec passion, abnégation et sérieux pour réussir la lourde mission dont ils sont investis à savoir : instruire et éduquer la jeunesse, laquelle constitue l’avenir de la nation ».

Présidence Caf : Ahmad Ahmad hors course

Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a certes réduit la durée de la suspension du Malgache mais il ne pourra pas briguer un second mandat à la tête de la Confédération africaine de football (Caf).Ahmad Ahmad n’est pas sorti de l’auberge. C’est une douche froide pour le successeur d’Issa Hayatou qui espérait avoir gain de cause après son appel auprès du Tribunal arbitral du sport (Tas).

En effet, le dirigeant sportif avait été suspendu pour cinq ans par la Commission d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa). L’institution indépendante basée à Lausanne (Suisse) a eu la main moins lourde même si elle a pratiquement maintenu toutes les charges.

« La Formation arbitrale du Tas a partiellement admis l’appel et a réduit la durée de la suspension imposée à M. Ahmad à 2 ans, à compter de ce jour, moins la période de suspension déjà subie entre le 19 novembre 2020 et le 29 janvier 2021, a également réduit l’amende, fixée désormais à 50.000 francs suisses », soit près de 30 millions F CFA, selon le communiqué parvenu à APA.

La Formation, composée du Français Thomas Clay et de l’Italien Massimo Coccia, a d’abord auditionné le mis en cause par vidéoconférence les 2 et 3 mars 2021, avant de le reconnaître « coupable de violation » du Code d’éthique de la Fifa.

Deux infractions ont été retenues, dont la non comptabilisation de diverses transactions financières, l’acceptation de paiement en liquide, les virements bancaires de bonus et indemnités sans base contractuelle ou règlementaire. Il s’agit là d’une violation des articles 20 et 28 du Code d’éthique d’après le jury.

Ensuite, Ahmad a été épinglé pour distribution de cadeaux et détournement de fonds (utilisation de l’argent de la Caf pour contribuer au financement d’une invitation à un pèlerinage à la Mecque (Umra) en faveur de certains présidents de fédérations nationales, invitation sans rapport direct avec le football. Ces faits constituent une violation des articles 20, 25 et 28 du Code d’éthique.

En revanche, le Tas a libéré M. Ahmad de toute infraction liée aux contrats « Tactical Steel ». Il considère que les pièces au dossier ne permettent pas de conclure que l’ancien ministre malgache des Sports ait tiré un quelconque avantage personnel notamment dans le cadre de la transaction avec Tactical Steel pour l’équipement du Championnat d’Afrique des nations 2018.

La Formation arbitrale en conclut qu’il n’y a pas d’abus de pouvoir et de violation du devoir de loyauté contenus dans les articles 15, 25 et 28.

Dans la décision rendue le 19 novembre 2020, la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fifa avait constaté que le président de la Caf déchu avait commis plusieurs infractions au Code d’éthique de la Fifa.

Une interdiction de participer à toute activité liée au football sur le plan national et international pour une durée de cinq ans ainsi qu’une amende de plus de 118 millions F CFA (200.000 francs suisses) lui avaient été infligées. Dans son appel au Tas, M. Ahmad a demandé l’annulation de la décision attaquée.

Malgré la réduction de sa suspension, l’ex-ministre malgache de la Pêche est définitivement éliminé de la course à la présidence de la Caf dont l’élection est prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc).

De ce fait, la voie est balisée pour le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, derrière lequel se sont rangés les trois autres candidats. A savoir le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya et l’Ivoirien Jacques Anouma.

Football : la Caf annule la Can U17 2021

Le Comité d’urgence de l’instance faîtière du foot africain invoque la Covid-19.La décision de la Caf est tombée lundi soir. Réuni à Rabat (Maroc) pour statuer sur la tenue de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans, le Comité d’urgence de la Caf  « a pris connaissance des contraintes auxquelles sont confrontées certaines des associations membres participantes ainsi que le pays hôte ».

En outre, il a reconnu que « la pandémie de coronavirus continue de présenter d’importants défis pour l’organisation d’événements sportifs internationaux ».

Pour toutes ces raisons, le Comité a annulé l’édition 2021 de la Can U17. Cette compétition était initialement prévue du 13 au 31 mars dans le Royaume chérifien.

Santé et agriculture au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination contre le coronavirus, la campagne agricole de l’année en cours et l’ouverture d’un bureau de l’ONU habitat à Rabat, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Opinion+ souligne que « 10% de la population marocaine est vaccinée. Une prouesse que nous entendons louer à longueur de journée, et qui mérite que l’on soit fier de son pays », ajoutant que le Maroc a pu immuniser plus de quatre millions de personnes.

Toutefois, le rythme de la campagne est en baisse palpable car le nombre de personnes vaccinées contre la Covid-19 est passé de plus de 300 000 vaccinés par jour, à moins de 100 000 par jour, explique le quotidien, appelant à être plus attentifs à la concurrence internationale sur les vaccins qui ne manquera pas de ralentir davantage l’approvisionnement du Royaume.

« Acheter de nouveaux vaccins ne semble guère une mauvaise idée », estime-t-il, notant que Spoutnik V a fait ses preuves et que de nouveaux vaccins ont fait leur entrée sur le marché, à l’instar de Johnson & Johnson qui ne s’administre qu’en une seule dose.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’en ce début de 2021, le niveau de la pluviométrie et sa répartition dans le temps augurent d’une très bonne récolte selon les projections des experts et agronomes, estimant que cet état de fait est de nature à conforter la dynamique de relance et annoncera le début d’un nouveau cycle positif de quelques années.

Un nouveau cycle qui coïncide avec la mise en marche de la nouvelle stratégie agricole, Al Jayl Al Akhdar (génération verte), qui complétera et consolidera ce qui a été réalisé auparavant dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), fait savoir le journal, rappelant que c’est grâce au PMV que l’économie de manière générale et l’agriculture en particulier, ont pu résister à un choc d’une rare violence qui aura duré presque trois ans.

« Aujourd’hui, le défi d’autonomiser la croissance économique de la pluviométrie est quasiment gagné. C’est là une grande avancée et un acquis qu’il faudra préserver à l’avenir », assure-t-il.

+L’Economiste+ rapporte que le bureau national de l’ONU Habitat au Maroc a été ouvert lundi au siège du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville.

Ce bureau, dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de la ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, Nouzha Bouchareb et de la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour les établissements humains, Maimunah Mohd Sharif, a pour objectif de renforcer le partenariat stratégique entre les deux parties, puisqu’il permettra au Royaume de bénéficier de l’appui du programme onusien dans la mise en application des politiques dans le domaine de l’aménagement et de l’habitat.

La journée internationale de la femme fait les choux gras de la presse marocaine

La célébration de la Journée internationale de la femme est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’après l’indépendance, la femme a été de toutes les luttes et a pris part très tôt et de manière active à la vie politique, économique, sociale et culturelle du Maroc, notant que les figures féminines marocaines célèbres pour leur engagement pour diverses causes de différentes natures sont nombreuses.

Elles ont été actives dans les institutions, les partis politiques, dans les associations et la société civile, ainsi que dans les domaines de l’entreprise, de l’industrie, de l’ingénierie et de l’art, entre autres, poursuit le journal, faisant savoir que la cause féminine au Maroc a réalisé à ce jour une trajectoire des plus honorables qui traduit parfaitement l’état d’esprit sociétal.

La grande avancée de 2004, avec la réforme de la « Moudawana » (statut personnel), était tombée à point nommé, rappelle-t-il, ajoutant que le Maroc entamait un nouveau millénaire et abordait une nouvelle étape faite de grands défis.

Abordant le même sujet, +Al Bayane+ souligne que le Maroc accorde une importance particulière à la célébration du 8 mars, conformément aux dispositions de la Constitution adoptée, il y a une décennie et au diapason des lois universelles.

La mise en place du code de la famille, la reconnaissance de la nationalité, la mise en œuvre des principes du genre et de l’équité sont autant de prouesses qui font désormais briller l’étoile féminine dans le firmament du développement multiforme, assure la publication, relevant que le bilan positif du pays ne souffre d’aucune contestation. Toutefois, la femme marocaine n’est pas assez représentée dans l’Exécutif, pas assez représentée dans le législatif et souffre le martyr dans la vie quotidienne (violences, viol, harcèlement…), fait-il remarquer, notant que beaucoup de chemin reste à parcourir dans le champ féminin, aux plans institutionnel, social, économique et culturel.

Dans le même sillage, +Assabah+ indique que ce lundi 8 mars et comme chaque année, la femme marocaine, comme toutes les femmes du monde, célèbre la Journée internationale des droits des femmes. Et, comme chaque année, elle devrait clamer, ce lundi, des slogans prônant l’égalité des droits et des chances. Elle devrait également se voir offrir des roses et du chocolat, et se voir dédier des posts sur les réseaux sociaux. Cependant, dès le lendemain, les choses reprendront leur cours normal et les slogans scandés le 8 mars seront vite oubliés.

 

C’est le triste constat que fait le quotidien arabophone, rappelant que des années se sont écoulées, plusieurs Journées internationales des droits des femmes aussi, sans que la situation de la femme marocaine ne change. Des voix se sont bien élevées pour réclamer haut et fort plus de droits mais, qu’elle soit femme au foyer, ouvrière ou femme d’affaires, la femme marocaine souffre encore des mêmes maux et ne reste malheureusement, aux yeux de beaucoup, « qu’une femme ».

La publication en veut pour preuve la situation qui n’évolue pas vraiment. En effet, ce 8 mars 2021, on se posera encore, comme les années précédentes, la question de savoir ce qu’a obtenu la femme marocaine comme acquis. Pour avoir une idée de la réponse, il suffit de noter que, chaque année, ce sont les mêmes femmes qui sont interpellées dans les journaux télévisés, les magazines et les différentes publications.

Preuve que la femme peine encore à percer, quelles que soient ses compétences, ses réalisations ou les ambitions qu’elle nourrit. Pourtant, rappelle le journal, le Maroc avait fait un grand pas en faveur des droits de la femme avec les dispositions intégrées au Code de la famille. Sauf qu’à ce jour, plusieurs d’entre elles ne sont toujours pas appliquées.

Covid-19 : le Maroc reçoit 500.000 doses supplémentaires du vaccin Sinopharm

Le Maroc a reçu, dimanche, un lot de 500.000 doses supplémentaires du vaccin du laboratoire chinois Sinopharm.Il s’agit du troisième arrivage du vaccin anti-Covid-19 en provenance de Pékin qui vient s’ajouter à ceux du 16 février et du 27 janvier dernier derniers, portant ainsi le nombre de doses de Sinopharm reçues à 1,5 million.

A cela s’ajoutent trois livraisons effectuées par AstraZeneca, en plusieurs lots, totalisant 7 millions de doses.

Cette quantité de vaccin permettra de poursuivre la campagne de vaccination à la même cadence sans interruption. Le Maroc a pu administrer les premières injections à plus de 3,9 millions de personnes, et les deuxièmes doses à 578.942 personnes, jusqu’au 7 mars courant.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

La priorité est accordée aux personnels de première ligne, en l’occurrence, les autorités publiques, les forces armées, les professionnels de la santé, les enseignants et les personnes âgées, vulnérables au virus, et ce, avant de l’élargir au reste de la population.

Maroc : Saisie de près de 2 tonnes de résine de cannabis à Laâyoune

Les services sécuritaires de la ville de Laâyoune, au sud du Maroc, ont procédé, dimanche soir, à la saisie de près de deux tonnes de résine de cannabis, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Selon le communiqué, un individu, soupçonné d’avoir des liens avec un réseau criminel actif dans le trafic de drogue et de psychotropes, a été arrêté. Le mis en cause a été arrêté à Laâyoune, a précisé la même source, ajoutant que les investigations et les enquêtes ont permis de repérer l’emplacement de la cargaison de drogue, qui était cachée dans une zone désertique, à environ 10 km de la ville de Smara.

Les opérations de fouilles se sont soldées par la découverte de 56 paquets de haschisch d’environ deux tonnes, ensevelis dans le sable, a ajouté la DGSN, indiquant qu’un véhicule qui serait utilisé à des fins liées au trafic de drogue a été saisi.

Le suspect a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc, ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars 2020 et prolongé jusqu’au 10 avril prochain.

En 2020, plus de 217 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon le dernier bilan fourni par la DGSN.

L’inauguration d’une ambassade à Rabat et d’un consulat à Laâyoune témoigne du « grand intérêt » de la Zambie pour la coopération avec le Maroc

L’inauguration d’une ambassade à Rabat et d’un consulat à Laâyoune témoigne du « grand intérêt » de la République de Zambie pour la coopération avec le Maroc, a affirmé, vendredi à Rabat, le ministre zambien des Affaires étrangères, M. Joseph Malanji, se félicitant de la « solidité » des relations bilatérales qui ne cessent de se raffermir.La Zambie a désigné ses « meilleurs diplomates » pour travailler dans ces deux représentations diplomatiques, a tenu à préciser le chef de la diplomatie zambienne lors d’un point de presse tenu à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le chef de la diplomatie zambienne a rejeté les allégations relayées par des médias algériens faisant état d’un retrait du consulat zambien de Laâyoune, soulignant que la Zambie est un « Etat souverain » qui communique à travers les canaux officiels et gouvernementaux et ne réagit pas à des allégations relayées via les réseaux sociaux.

« L’inauguration de l’ambassade de Zambie, le 24 octobre 2020, jour de notre indépendance, est une indication claire sur la trajectoire de nos relations », a relevé le diplomate zambien, qui effectue une visite de travail au Maroc, ajoutant que cette représentation se penchera notamment sur le développement de la coopération économique entre les deux pays.

M. Malanji a, par la même, fait savoir que cette coopération gagne en intensité aussi bien sur le plan bilatéral qu’au niveau des fora multilatéraux « où nous avons coopéré mutuellement, sur les principes qui sont chers à nos deux pays et aussi en ce qui concerne le dépôt des candidatures dans des organisations internationales ».

Par ailleurs, le ministre a tenu à saluer l’initiative du Maroc, qui a accueilli « gracieusement » plus de 300 étudiants zambiens, bénéficiaires de bourses d’études dans divers établissements d’enseignement supérieur.

Il a également remercié le gouvernement du Maroc pour son rôle dans le soutien à « notre ambition » de disposer d’une représentation au Royaume, se disant convaincu qu’avec l’ambassade du Maroc à Lusaka, « nous disposons désormais d’un mécanisme solide pour faire avancer notre coopération bilatérale ».

Economie, politique, social et militaire au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujet notamment le secteur informel, les divergences des partis politiques sur le calcul du quotient électoral, la baisse significative des accidents de la circulation et l’exercice militaire maroco-américain au large des côtes sud du Royaume.+L’Economiste+ écrit que pour se mettre en conformité avec les normes le Groupe d’action financière (GAFI), le Maroc est tenu d’accélérer la réduction de la part de l’informel dans l’économie nationale. Le journal constate que de nombreuses transactions commerciales, engageant des gros montants, sont régulièrement conclues en espèces, sans aucune traçabilité.

« Certains opérateurs font du blanchiment d’argent en investissant massivement dans l’immobilier pour échapper au fisc », écrit-il en relevant que l’amnistie sur le cash n’a pas débouché sur un bilan retentissant. La marge de régularisation reste importante dans ses conditions importantes sachant que « de nombreuses transactions commerciales restent marquées par la prévalence de la sous-déclaration, de l’absence de factures probantes, de la contrebande, de la contrefaçon… ».

Le quotidien soutient que des mesures pour intégrer les unités opérant dans l’informel ont été mises en place sans grand résultat. Il parle notamment de l’amnistie fiscale en faveur des entreprises qui s’identifient pour la première auprès des services des Impôts qui a été reconduit pour la 7e année à la demande des organisations professionnelles pour neutraliser la concurrence déloyale. Sauf que le fisc s’interroge sur le peu d’enthousiasme des opérateurs à adhérer au dispositif.

Le quotidien évoque aussi le rappel de l’Unité de traitement du renseignement financier (UTRF) au sujet de la stratégie nationale d’inclusion financière censée faciliter l’accès aux services bancaires, particulièrement pour les travailleurs du secteur informel, notamment les jeunes, les auto-employeurs, les PME exportatrices en Afrique. Il parle également du statut d’auto-employeur qui permet d’intégrer les petits commerçants dans l’économie formelle en créant leur entreprise et en passant par le canal bancaire.

Au volet politique +Al Massae+ rapporte que les partis de la majorité et de l’opposition ont voté en faveur de la nouvelle méthode de calcul du quotient électoral sur la base des inscrits sur les listes électorales lors d’une réunion tenue secrète de la commission de l’Intérieur à la Chambre des représentants.

Selon les sources du quotidien, les partis politiques ayant présenté des amendements pour le changement du quotient électoral ne se sont pas exprimés lors de cette réunion pour défendre ni justifier leur proposition. En revanche, toutes les interventions émanaient du parti Justice et Développement (PJD-au pouvoir), dont 12 députés ont pris la parole lors de cette réunion.

Toujours selon les mêmes sources, le gouvernement n’est pas à l’origine de cette proposition, qui ne figure pas dans le projet de loi adopté en conseil des ministres du 11 février dernier. Le gouvernement l’a même refusée lorsque les partis politiques issus de la majorité gouvernementale et de l’opposition l’ont proposée.

Pour autant, la surprise a été au rendez-vous lorsque les formations de la majorité gouvernementale, avec celles de l’opposition, ont voté favorablement sur l’amendement, contre la volonté de l’Exécutif, incarné par le ministre de l’Intérieur, qui a exprimé son opposition à cet amendement avant le début de la séance du vote. D’après la publication, le gouvernement a perdu sa majorité, censée soutenir ses projets de loi à la Chambre des représentants.

+Akhbar Al Yaoum+ relève que le confinement a été on ne peut salutaire pour la sécurité routière.

En effet, l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) a fait état d’une baisse significative de tous les indicateurs relatifs aux accidents corporels de la circulation, au titre de l’année 2020, en comparaison avec l’année 2019.

Dans un document dressant son bilan d’activités durant l’année 2020 en termes de statistiques d’accidents de la circulation enregistrés sur l’ensemble du territoire national, ainsi que les activités et initiatives tenues à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la sécurité routière, la NARSA souligne que 85.208 accidents corporels ont été enregistrés, soit une diminution de 17,06%, dont 2.499 accidents mortels, avec une diminution de 16,98%, alors que le nombre des personnes tuées a atteint 2.774, soit une diminution de 18,03%, souligne la publication.

+Le Matin+ rapporte que le groupe aéronaval USS Dwight D.Eisenhower (IKE CSG) participe au «Lightning Handshake», un exercice maritime entre les États-Unis, la Marine Royale Marocaine (MRM) et les Forces Royales Air (FRA), qui se tient au cours de la première semaine de mars.

L’exercice vise à améliorer l’interopérabilité entre les marines américaine et marocaine dans plusieurs domaines de défense, notamment les attaques de surface, la lutte anti-sous-marine, la frappe air-mer, le soutien logistique combiné et les opérations d’interdiction maritime, indique un communiqué de l’ambassade des États-Unis au Maroc, cité par le journal.

«Au nom des marins affectés au CSG IKE, c’est un honneur de participer à cet exercice maritime bilatéral historique, marquant le bicentenaire d’un partenariat durable avec le Maroc», a déclaré le contre-amiral Scott Robertson, commandant du deuxième Groupe aéronaval, notant que «des exercices tels que Lighting Handshake renforcent les fondements de notre interopérabilité et le soutien continu de notre engagement à long terme en faveur de la sécurité dans la région ».

Maroc/Covid-19 : l’état d’urgence sanitaire prorogé jusqu’au 10 avril prochain

Le gouvernement marocain, réuni ce jeudi à Rabat, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 avril prochain, et ce, dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du COVID-19.Le projet de décret prolonge l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au samedi 10 avril 2021 à 18h avec pour objectif de garantir l’efficacité des mesures prises pour juguler la propagation de cette pandémie.

Aujourd’hui, le Maroc a recensé 394 nouvelles infections pour un total de 485.147 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.669 décès (+16) et 470.933 personnes guéries (+508).

Côté vaccination, un total de 3.820.097 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, selon le ministère de la Santé, qui précise que 413.032 personnes ont bénéficié la deuxième dose du vaccin.

L’ouverture d’un Consulat de la Jordanie à Laayoune, une consécration des liens ancestraux entre Rabat et Amman (ministre jordanien AE)

L’ouverture d’un Consulat de la Jordanie à la ville de Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc reflète la continuité et la consécration des liens ancestraux entre le Maroc et la Jordanie, a affirmé, jeudi, le vice-Premier ministre, ministre jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés, Ayman Al-Safadi.Le ministre jordanien, qui s’exprimait lors d’un point de presse conjoint avec le son homologue marocain, Nasser Bourita, à l’issue de l’inauguration du consulat de Jordanie à Laâyoune, a souligné que son pays adopte une position ferme vis-à-vis de l’unité et de l’intégrité territoriale du Maroc et soutient une solution du conflit du Sahara marocain conformément à la légalité internationale et sur la base de la proposition marocaine d’autonomie lancée par le Maroc, qui constitue la seule solution pratique et opérationnelle de ce différend.

Revenant sur les relations bilatérales, le chef de la diplomatie jordanienne a mis l’accent sur les liens de fraternité sincère qui unissent les Souverains des deux pays ainsi que sur la concrétisation de la politique de concertation continue et de la coordination permanente entre les deux dirigeants et la consécration des valeurs de solidarité agissante entre les deux Royaumes.

Pour lui, les défis actuels exigent davantage d’action conjointe, de coopération et de coordination entre les deux royaumes à la hauteur des « défis auxquels nous sommes confrontés tels que la sécurité, la stabilité et le développement dans tous les domaines ».

Le sommet jordano-marocain qui s’est tenu à Rabat l’année dernière a constitué une feuille de route pour la coopération bilatérale dans nombre de domaines culturels, économiques et touristiques.

Et d’ajouter que les deux royaumes ont une vision des problèmes régionaux, et « nous affirmons que notre question fondamentale est la question palestinienne, et nous travaillons avec le Maroc pour parvenir à une paix juste et durable dans la région ».

« Nous cherchons, avec le Royaume du Maroc, à soutenir le droit du peuple palestinien à la liberté et à un État indépendant et souverain aux frontières du 4 juin 1967, avec pour capitale Al Qods Acharif. Il s’agit, selon lui, d’une solution à deux États conforme avec une légalité internationale et à l’initiative arabe de paix.

Le Maroc et la Jordanie conviennent de la nécessité d’une coopération pour débarrasser la région arabe des crises qui secouent leurs pays et leurs peuples, a-t-il encore insisté.

De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères a rappelé que l’ouverture d’un Consulat de Jordanie à Laayoune coïncide avec la commémoration par la Jordanie du centenaire de la création de son Etat.

La décision de SM le Roi Abdallah II d’ouvrir un consulat à Laâyoune et son soutien à la restauration de la libre circulation civile et commerciale à El Guerguarat constituent la manifestation du soutien constant que ne cesse d’exprimer le Royaume hachémite de Jordanie aux actions entreprises par le Maroc pour la défense de ses intérêts nationaux et sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, a-t-il déclaré.

Il a fait savoir que l’ouverture de ce consulat est un évènement de « grande importance » qui restera « gravé à jamais dans la mémoire du peuple marocain », à l’image de toutes les marques de soutien et de solidarité exprimées par la Jordanie avec le Maroc pour le triomphe de ses causes sacrées.

Le Maroc et la Jordanie, a-t-il dit, ont réussi à préserver et maintenir des relations étroites en dépit d’un contexte arabe et régional « très sensible », saluant la coordination et la concertation continues qui existent entre les deux pays sur les différentes questions qui préoccupent le monde arabe.

Le ministre des Affaires étrangères a mis l’accent sur la concertation politique entre les deux pays pour le développement de l’action arabe commune et la défense des causes arabes, en particulier la cause palestinienne que le Roi Mohammed VI place au même rang que la question du Sahara, soulignant le rôle important joué par le Comité Al Qods, présidé par SM le Roi, et la tutelle hachémite historique sur les lieux saints chrétiens et musulmans à Al Qods Acharif.

M. Bourita a rappelé dans ce cadre les nombreux projets sociaux, médicaux et d’éducation financés par l’Agence Bayt Mal Qods dans la ville sainte ainsi que son soutien financier récent aux Maqdessis durant la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19.

La Jordanie ouvre son Consulat général à Laâyoune

La Jordanie a ouvert jeudi son consulat général à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain.La cérémonie d’ouverture de ce consulat a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le vice-Premier ministre, ministre jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés, Ayman Al-Safadi.

La Jordanie devient ainsi le 11ème pays à avoir inauguré un consulat à Laâyoune, après les Émirats arabes unis, le Bahreïn, la Côte d’Ivoire, les Iles Comores, le Gabon, Sao-Tomé-Et principe, la République centrafricaine, le Burundi, Eswatini et la Zambie.

Pour rappel, Amman avait déjà annoncé le 19 novembre dernier l’ouverture d’une représentation diplomatique au Sahara marocain. Il s’agit du 4ème pays arabe à ouvrir une représentation diplomatique dans les provinces du Sud après les Emirats Arabes Unis, Djibouti et Bahrein.

L’OCP et le gouvernement du Nigeria s’engagent à développer l’industrie agricole nigériane

Le Groupe OCP accueille une délégation nigériane, menée par le ministre d’Etat des Ressources pétrolières, Timipre Marlin Sylva et ce dans le cadre du renforcement de son partenariat avec le Nigéria, et pour marquer son engagement en faveur du développement de l’agriculture du ce pays, indique mardi un communiqué du Groupe OCP.Cette visite d’affaires, organisée du 1er au 6 mars, fait suite au succès de l’accompagnement par le Groupe OCP de la 1ère phase du Presidential Fertilizer Initiative (PFI) et au bon avancement du projet de développement d’une plateforme de production d’engrais et d’ammoniac lancé en juin 2018.

« Ce projet, mené par le Groupe OCP et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), a été lancé à l’occasion de la visite officielle au Maroc du président du Nigeria Muhammadu Buhari. Il vise à développer une plateforme industrielle qui sera dotée d’une capacité annuelle de production de 750.000 tonnes d’ammoniac et de 1 million de tonnes d’engrais d’ici 2025 », rappelle le groupe.

En 2016, le Groupe OCP avait conclu un partenariat avec l’Association des producteurs et distributeurs d’engrais du Nigeria (FEPSAN) dans le cadre de la « Presidential Fertilizer Initiative » (PFI), soutenue par le Fonds souverain nigérian (NSIA).

« Cette collaboration s’étend à l’ensemble de la chaîne de valeur agricole, allant de la mise en place de solutions d’engrais adaptées aux sols et aux cultures locaux, à l’amélioration de la disponibilité des engrais à des prix compétitifs sur le marché local, en passant par la mise en place de mesures d’accompagnement auprès des agriculteurs nigérians et la contribution au développement de la chaine logistique et au renforcement du réseau de distribution de proximité », indique la même source.

Ces investissements ont ainsi permis de porter la capacité de la production locale à plus de 5 millions de tonnes par an permettant en conséquence un meilleur accès des agriculteurs nigérians à des engrais de qualité.

Covid-19: Le Maroc dispose de 8 millions de doses de vaccin

Le Maroc a reçu jusqu’à lundi le 5-ème lot de vaccins, ce qui porte à 8 millions le nombre de doses acquises par le Royaume (7 millions Astra Zeneca/1 million Sinopharm), a annoncé mardi le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Abdelkrim Meziane Bellefquih.Un mois après le lancement de la campagne, quelque 3.657.468 personnes ont reçu la première dose du vaccin, tandis que la deuxième dose a été administrée à 293.857 bénéficiaires, a-t-il précisé lors de sa présentation du bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique

Le responsable sanitaire a, également, rappelé que la campagne de vaccination a été élargie pour bénéficier aux 60-64 ans ainsi qu’aux personnes atteintes de maladies chroniques et qui bénéficient de régimes de couverture médicale obligatoire, mettant en avant le lancement et l’institutionnalisation de l’observation des nouvelles souches du virus dans le cadre d’un Consortium de laboratoires, pour l’identification des variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc.

Revenant à la situation épidémiologique dans le Royaume, M. Bellefquih a relevé que le taux de reproduction (R0) de la COVID-19 se stabilisait à 0,98, dimanche dernier.

Pour la quinzième semaine consécutive, le taux de reproduction de la COVID-19 est resté en dessous de 1%, s’est-il félicité.

Au 2 mars, le nombre total des cas enregistrés depuis le début de la pandémie a atteint 483.766, soit un taux d’incidence cumulé de 1330,8 pour 100.000 habitants, a-t-il poursuivi.

Quant au nombre de décès enregistré au niveau national, il a baissé de 10,4%, pour s’établir à 8.630, soit un taux de létalité d’environ 1,8%, contre un taux mondial de 2,2%, a-t-il relevé, rappelant que le Maroc est classé 37-ème mondial et 3-ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de décès.

« Aujourd’hui, la pandémie est sous contrôle, et les chiffres de la situation épidémiologiques sont en constante amélioration », a-t-il souligné, notant toutefois que « la vigilance doit rester de mise et les mesures restrictives qui nous ont permis de contrôler la pandémie doivent être respectées ».

Maroc : Une année après la détection du premier cas Covid-19

Par Hicham Alaoui — Au Maroc, le premier cas de contamination à la Covid-19 a été détecté le 2 mars 2020. Entre panique, inquiétude et pessimisme, les Marocains se trouvaient face à une pandémie galopante que le monde n’a jamais vécue. Une situation épidémiologique que les autorités publiques ont réussir à gérer avec habileté et fermeté.Il était une fois une vie sans Covid-19, jusqu’à cette soirée du lundi 2 mars 2020 où le premier cas a été détecté. Avant, et pendant de longues semaines, le Royaume était encore épargné par ce virus qui faisait son entrée dans plusieurs pays.

Jusqu’à ce jour-là, le plus pessimiste prédisait la disparition de cette pandémie dans les tout prochains mois qui suivent. Rien n’en était. La pandémie de la Covid-19 vit toujours avec nous et fait des victimes partout dans le monde.

Même si elles ne se doutaient pas au départ de l’ampleur de la crise à venir, les autorités marocaines se sont empressées de prendre toute une série de mesures fortes impliquant à la fois les professionnels de la santé, la société civile, le monde de l’entreprise et des finances, l’administration publique, les forces armées et de sécurité, le tout avec l’appui et l’implication personnels du Roi Mohammed VI.

Parmi les décisions prises par Rabat, les premières ont été la fermeture de l’espace aérien et maritime, la fermeture des mosquées et des lieux susceptibles d’accueillir des manifestations sportives, culturelles et artistiques, des cafés, restaurants, hammams, puis l’interdiction des transports interurbains des voyageurs, sans oublier la suspension des enseignements dans les écoles et universités et l’arrêt des audiences dans les cours et tribunaux du Royaume.

Le gouvernement a aussi décrété un état d’urgence sanitaire à partir du 20 mars, renforcé la capacité clinique de réanimation, mobilisé la médecine militaire aux côtés du personnel sanitaire civil. Dans ce cadre, des hôpitaux de campagne ont été installés dans plusieurs régions du pays. Des entreprises publiques et privées ont été mobilisées pour la fabrication de respirateurs artificiels d’une haute qualité et la confection de masques de protection, outils considérés comme essentiels dans la lutte contre l’épidémie.

Pour atténuer les conséquences sociales et économiques éventuelles de l’épidémie, le Souverain marocain a même ordonné la création d’un Fonds spécial pour la gestion du nouveau coronavirus.

Pour les foyers précaires et les travailleurs en arrêt d’activité forcé, une allocation financière a été décidée ainsi qu’un moratoire pour les paiements d’impôts et le remboursement des crédits bancaires au profit des TPME (Très Petites et Moyennes Entreprises) et des professions libérales en difficulté.

A cette panoplie de mesures sectorielles ou ciblées, le gouvernement marocain a ajouté une mobilisation massive de son écosystème industriel en réorientant les usines vers la production de masques de protection, de gels hydro-alcooliques et d’équipements médicaux.

Des mesures qui étaient nécessaires mais qui ont coûté à la population et au pays : récession économique, envolée du déficit budgétaire et de l’endettement public, hausse du chômage, aggravation de la précarité et de la vulnérabilité de millions de ménages …

Une partie des restrictions est toujours en vigueur, non sans impact sur l’économie et les citoyens. Et avec la propagation de nouveaux variants du virus dans le monde, le Maroc, qui compte déjà 24 cas confirmés du variant britannique, ferme progressivement son espace aérien et rien ne garantit qu’il ne durcira pas les mesures de prévention.

Un an après, plus de 484.000 cas confirmés et 8.645 décès ont été enregistrés. Ce ne sont là que les chiffres officiels, le Maroc n’ayant fait qu’un peu plus de 5 millions de tests.

Mais ce bilan est beaucoup moins catastrophique que celui de nombreux pays qui comptent des millions de cas d’infection et des centaines de milliers de décès.

Avec le lancement de la campagne nationale de vaccination anti-Covid, l’espoir renaît et les Marocains commencent à voir le bout de tunnel. Déjà 8 millions de doses sur les 66 millions commandées ont été reçues et 3,6 millions de personnes ont reçu leur première injection, ce qui place le Maroc parmi les pays les plus avancés en la matière.

Avec sa gestion exemplaire de la crise sanitaire liée à la pandémie, le Maroc espère un retour à la normale au début de l’été prochain.

Le Maroc apporte une contribution de 1 million de dollars au profit du peuple yéménite

Le Maroc apporte une contribution de 1 million de dollars au profit du peuple yéménite, a annoncé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.« J’ai le plaisir d’annoncer que SM le Roi à ordonner la mise à disposition d’un million de dollars au profit du peuple yéménite, à titre de contribution du Maroc à cet effort international de solidarité », a indiqué le ministre dans un tweet publié par le portail du département des Affaires étrangères.

M. Bourita participe ce lundi à la conférence virtuelle de haut niveau d’annonces de contribution à la crise au Yémen organisée par la Suède et la Suisse sous l’égide de l’ONU.

Lors de cette conférence, l’ONU a exhorté les donateurs internationaux à assurer une aide de 3,85 milliards de dollars pour le Yémen afin faire face à la famine qui frappe ce pays ce pays dévasté par la guerre.

Politique, santé, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les relations Maroc-Allemagne, la campagne de vaccination contre la Covid-19, le nombre de mineurs marocains irréguliers en Espagne et l’élection du prochain président de la CAF.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les relations entre le Maroc et l’Allemagne semblent atteindre un point de non-retour. En tout cas, la diplomatie marocaine vient d’annoncer la suspension des relations avec l’ambassade de ce pays européen.

Dans une lettre signée par le ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des MRE, les départements ministériels et les organismes sous leur tutelle sont priés de surprendre tout contact avec l’ambassade allemande et les organismes de coopération de ce pays.

La diplomatie marocaine explique cette décision par des désaccords profonds au sujet de questions fondamentales pour le royaume. Le chef de la diplomatie précise que toute dérogation à cette décision ne pourra se faire qu’après un accord préalable des Affaires étrangères, souligne le journal.

+Le Matin+ note que le Maroc, qui est le premier pays africain à avoir lancé sa campagne de vaccination, a déjà franchi le cap des 3,5 millions de personnes vaccinées et s’est mis à la même position que les plus grands pays de l’Union européenne (UE).

Le Royaume aura vacciné plus de 10% de sa population avant la fin de la semaine en cours. Expliquant les raisons de ce succès, le directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azzedine Ibrahimi, relève que le sujet du vaccin a été traité au Maroc dans une approche anticipative.

Il a rappelé dans ce sens que le Royaume avait, dès le mois de juin, entamé des discussions pour acquérir le vaccin, avant d’y parvenir à travers des accords commerciaux, que ce soit avec AstraZeneca ou avec Sinopharm. «Malgré la grande difficulté de s’approvisionner en vaccin, le Maroc a réussi à en acquérir des quantités importantes», s’est-il félicité en mettant en avant la culture de vaccination ancrée chez les Marocains.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que Le nombre de mineurs marocains irréguliers en Espagne serait particulièrement important dans l’ensemble des flux migratoires du Sud vers le Nord. En effet, représentant plus de 10.000 sur les 147.000 mineurs recensés dernièrement dans la péninsule ibérique, les Marocains représentent environ 7% de cette population.

Et sur les 19.000 mineurs irréguliers en provenance de l’Afrique, les enfants marocains représentent plus de 50%, selon des statistiques rendues publiques par la section espagnole de l’ONG Save the Children.

Ces mineurs, précise le quotidien, sont confrontés à d’énormes difficultés sur le territoire de la péninsule ibérique. Sans abris ou du moins sans habitat salubre, ils sont exposés à la pauvreté, à l’exclusion sociale, à la violence, rencontrent moult difficultés pour accéder aux soins, aux bancs de l’école et vivent constamment dans la peur. De même, révèle le rapport de cette ONG, ces mineurs en situation vulnérable ne disposent pas de protection sociale et sont souvent maltraités, ce qui les met en danger perpétuel et les expose au trafic d’êtres humains, surtout à la traite des enfants.

Au registre sportif, +Al Alam+ croit savoir que les négociations entre les quatre candidats à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) ont débouché sur un accord : présenter un seul candidat lors de l’Assemblée générale de la CAF qui aura lieu le 12 mars courant à Rabat.

Les négociations ont été menées par le président de la fédération marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, qui a tenté durant 48 heures de rapprocher les positions des quatre candidats qui se sont finalement accordés à apporter leur soutien au Sud-Africain Patrice Motsepe.

En plus du soutien apporté à Motsepe, qui succèdera donc à Ahmad Ahmad à la tête de l’instance footballistique africaine, les négociations ont débouché sur les postes de premier et second adjoints de Motsepe, qui ont été « offerts » au Sénégalais Augustin Senghor et au Mauritanien Ahmed Ould Yahya. Trois candidats sur quatre se trouvaient à Rabat dimanche pour trancher la question de la succession d’Ahmad. Seul Ould Yahya est resté en Mauritanie, qui accueille actuellement la CAN-U20.

Le Maroc suspend tout contact avec l’ambassade d’Allemagne à Rabat

Le ministère marocain des Affaires étrangères a adressé, lundi, une lettre au Chef de gouvernement et à l’ensemble des membres du gouvernement marocain dans laquelle, il annonce la suspension de tout contact avec l’ambassade d’Allemagne à Rabat.« En raison des malentendus profonds avec la république fédérale d’Allemagne au sujet des questions fondamentales du Royaume du Maroc, les départements ministériels de l’ensemble des organismes qui relèvent de leurs tutelles sont priés de bien vouloir suspendre tout contact, interaction, ou action de coopération, en aucun cas ou sous aucune forme aussi bien avec l’Ambassade d’Allemagne au Maroc qu’avec les organismes de coopération et les fondations politiques allemandes qui lui sont liés », lit-on dans cette correspondance, dont APA détient une copie.

Et d’ajouter que « toute dérogation à cette suspension ne pourra se faire que sur la base d’un accord préalable explicite du ministère des affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger ».

« Dans ce cadre, il y a eu lieu de noter que le ministère des affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a, également pris la décision de suspendre tout contact ou démarche avec l’ambassade d’Allemagne au Maroc », souligne la même source.

Maroc: La Jordanie va ouvrir un Consulat général à Laâyoune

La Jordanie devrait inaugurer jeudi prochain son Consulat général à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain, a appris APA de source diplomatique.Amman avait déjà annoncé le 19 novembre dernier l’ouverture d’une représentation diplomatique au Sahara marocain. Il s’agit du 3e pays du Golfe et du 4e pays musulman à ouvrir une représentation diplomatique dans les provinces du Sud.

Pour rappel, le Roi Mohammed VI avait reçu, le 19 novembre 2020, un appel téléphonique du Roi Abdallah II de Jordanie qui a exprimé au Souverain marocain le souhait du Royaume Hachémite de Jordanie d’ouvrir un Consulat général à la ville marocaine de Laâyoune, avait annoncé un communiqué du Cabinet royal.

La mise en place des dispositions nécessaires à cet effet seront coordonnées par les ministères des Affaires étrangères des deux pays, selon la même source.

OMC : Ngozi Okonjo-Iweala déjà à l’épreuve

La nouvelle directrice de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a pris ses fonctions ce 1er mars pour un mandat de quatre ans.Une journée historique pour la Nigériane, devenue la première femme et la première Africaine à diriger l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Pour sa prise de fonction, ce lundi à Genève (Suisse), l’ancienne ministre des Finances du Nigeria a placé sa journée sous le signe de l’écoute.

Le successeur du Brésilien Roberto Azevedo, qui a quitté ses fonctions en août un an avant la fin de son mandat, aura comme premier chantier de nommer ses quatre nouveaux directeurs adjoints. Ces derniers auront pour mission de l’aider à redynamiser le mécanisme de négociation de l’organisation. « Je viens à Genève avec une nouvelle paire d’yeux pour jeter un nouveau regard », a dit récemment la nouvelle patronne de l’organisation dont l’élection avait été entérinée par consensus le 15 février par les 164 pays membres.

Bataille des superpuissances

Le deuxième chantier, et non moins important, concerne les réformes dans une institution minée par les conflits entre grandes puissances. Le combat s’annonce rude entre les Etats-Unis, l’Union européenne (UE) et la Chine. Les pays industrialisés n’admettent plus le statut de pays en développement de la Chine qui lui donne de nombreux avantages.

A lire aussi: Ngozi Okonjo-Iweala nouvelle Directrice de l’OMC

Loin de cette bataille, l’Afrique, dont est originaire l’ancienne Directrice de la Banque Mondiale, n’a pas tiré profit de la mondialisation des échanges au cours des dernières décennies. La part du continent dans le commerce mondial est passée de 4,8 % au début des années 1970 à 2,5 % aujourd’hui.

Toutefois, la mission urgente de la nouvelle cheffe de l’OMC sera de donner son impulsion au dossier urgent lié à la pandémie de la Covid-19. Une large coalition de pays demande une dérogation des règles sur la protection de la propriété intellectuelle afin de pouvoir produire les vaccins en masse.

Fondée en 1995, l’Organisation Mondiale du Commerce a depuis joué le rôle du gendarme mondial des échanges. Elle gère, notamment, les conflits entre pays par le biais de son tribunal.

LDC : Le WAC s’impose largement face aux sud-africains du Kaizer Chiefs (4-0)

Le club marocain du Wydad de Casablanca s’est imposé, dimanche à Ouagadougou, face à son homologue sud-africain du Kaizer Chiefs sur le score large de 4 à 0, pour le compte de la phase de poules de la ligue des champions d’Afrique de football.Les réalisations du club marocain ont été l’œuvre de Mohamed Ounajjem à la 7ème minute avant que son coéquipier Ayoub El-Kaabi ne double la mise à la 44ème minute du jeu.

En deuxième période, l’attaquant du Wydad inscrit le 3ème but à la 86è et Yahya Jabrane clôture ce festival de buts à la 90ème minute sur penalty.

Après cette victoire, le Wydad de Casablanca conforte sa position en tête du classement avec 6 points.

Pour rappel, cette rencontre aurait dû se jouer à Casablanca mais les autorités marocaines ont refusé d’accorder un visa d’entrée à l’équipe sud-africaine en raison du variant du COVID-19, la CAF avait donné un délai de 24 heures au WAC pour trouver un stade neutre avec des conditions sanitaires adéquates pour accueillir la rencontre.

Approchée par la fédération marocaine de football, la fédération Burkinabè de Football (FBF) avait envoyé à la Confédération Africaine de Football (CAF) une lettre d’approbation pour accueillir la rencontre sur le stade du 4 août d’Ouagadougou.

La Chambre des représentants libyenne tend à former un gouvernement provisoire restreint

La Chambre des représentants tend à former un gouvernement provisoire restreint comprenant des compétences représentant les différentes régions libyennes, a souligné, vendredi à Rabat, le président de la Chambre des représentants libyenne Aguila Saleh.Lors d’une conférence de presse conjointe à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le responsable libyen a indiqué que l’institution législative de son pays tiendra une séance pour accorder confiance au gouvernement provisoire, relevant que lors de cette réunion le parlement décidera, en toute liberté, de ce qu’il considère dans l’intérêt du pays. En lui accordant la confiance, le gouvernement sera approuvé par le pouvoir législatif élu dans le pays, a-t-il dit.

Cette étape en Libye est celle de règlement des différends entre les différentes parties libyennes, a poursuivi M. Saleh, notant que le gouvernement provisoire doit inclure des compétences de toutes les régions du pays, et que chacun doit participer au pouvoir pour sortir de la crise.

La Chambre des représentants libyenne souhaite que le gouvernement provisoire réponde aux besoins du peuple libyen en matière de nourriture, de médicaments et de liquidité, a-t-il indiqué, soulignant la nécessité de respecter ce qui a été convenu au Maroc au sujet de la nomination à des postes de souveraineté.

Après avoir relevé que la Libye a fait face, depuis le début de la crise, à des problèmes, à des ingérences étrangères et à des tentatives de semer la discorde entre les parties, M. Saleh a fait observer qu’une initiative basée sur le partage du pouvoir exécutif et des postes de souveraineté entre les trois provinces du pays a été proposée en avril 2020, et sera mise en œuvre dans les prochains jours.

Maroc : le chiffre d’affaires consolidé du port Tanger-Med s’élève à plus de 271 millions de dollars en 2020

Le chiffre d’affaires consolidé du pôle portuaire Tanger-Med pour l’année 2020 du pôle portuaire est de 271,1 millions de dollars (2,418 milliards DH), en hausse de 1% par rapport à 2019, annonce vendredi l’autorité du port Tanger-Med dans un communiqué.Sur le quatrième trimestre 2020, le chiffre d’affaires s’est établit à 72,7 millions de dollars (649 millions DH), au même niveau que le quatrième trimestre de 2019.

L’activité portuaire du 4ème trimestre 2020 du pôle portuaire Tanger Med a été marquée par la croissance des principaux indicateurs de l’activité portuaire : 5.77 millions de conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds) ont été manutentionnés à fin Décembre 2020 (soit +20% par rapport à 2019), et 1,3 millions de conteneurs EVP ont été manutentionnées sur le 4ème trimestre 2020 (soit +25% par rapport à 2019), précise la même source.

La performance en conteneur réalisée à fin 2020 représente un trafic jamais encore atteint par les ports du bassin méditerranéen. De même, la barre de plus de 500.000 conteneurs EVP manutentionnés par mois a été dépassée à 5 reprises en 2020, avec un nouveau record établi durant le mois de novembre 2020 de 553 164 conteneurs EVP traités.

Concernant le trafic des camions TIR, 357.331 unités ont été traitées à fin décembre 2020, un niveau semblable par rapport à 2019, et 103.684 unités ont été traitées sur le 4ème trimestre 2020, soit plus 9% par rapport à 2019, relève le communiqué.

Santé, économie et migration au menu des quotidiens marocains

La gestion marocaine de la crise pandémique et l’amélioration des indicateurs macroéconomiques, de la situation épidémiologique, le soutien aux start-up africaines et l’appui au programme de réponse du HCR, sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+La Vie éco+ écrit que dans tout process de changement, le paramètre temps est crucial, notant que le meilleur exemple en est l’excellente gestion de la pandémie dont a fait preuve le Maroc de bout en bout, depuis le début de la crise.

Quand, en mars, l’Etat marocain avait décidé et annoncé illico des mesures restrictives drastiques comme la fermeture des écoles et des frontières, beaucoup d’observateurs au Maroc et d’ailleurs avaient jugé ces décisions trop radicales et disproportionnées, rappelle la publication, ajoutant que les semaines et mois qui suivent ont finalement donné totalement raison à cette réactivité. Quand, au mois d’octobre et novembre, le ministère de la santé avait démarré les préparatifs des équipes pour le dispositif de la vaccination, alors que le vaccin n’étaient même pas encore fabriqués, d’aucuns y voyaient un simple effet d’annonce, ajoute l’hebdomadaire.

« Aujourd’hui, au regard de la reconnaissance mondiale de l’excellente prestation marocaine en termes de vaccination contre la Covid-19, y compris de la part de grands pays comme l’Allemagne, il ne serait pas prétentieux d’en être fier », conclut-il.

Sur un autre registre, +Finances News Hebdo+ souligne que même si l’économie nationale tourne en mode ralenti, certains indicateurs se redressent doucettement, le déficit commercial s’est amélioré de 23% fin 2020 alors que les banques continuent de financer l’économie, faisant savoir qu’avec une croissance des crédits de 4,5% l’année dernière, la situation des finances publiques, à fin janvier 2021, a dégagé un excédent budgétaire de 2,6 milliards de dirhams après un déficit de 2,1 milliards l’année précédente…

A cette dynamique d’investissement, s’ajoute le retrait du Maroc de la liste grise de l’UE des paradis fiscaux, ce qui va incontestablement améliorer l’attractivité et la compétitivité du Royaume, explique le journal, soutenant que la situation épidémiologique s’améliore, avec en toile de fond un déploiement accéléré de la campagne de vaccination. « Tout cela est, convenons-en, source d’optimisme. Et comme dirait l’autre, l’optimisme est le compagnon de l’effort », observe-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Banque africaine de développement (BAD) et l’opérateur digital marocain Inwi ont signé, vendredi, une convention de partenariat pour soutenir les start-up innovantes dans le secteur numérique et stimuler la relance économique, dans le cadre du programme «Souk At-Tanmia».

Dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ce partenariat permettra d’aider les start-ups développant des solutions digitales innovantes à tirer profit des nouvelles opportunités offertes par la crise et à créer des emplois, précise un communiqué de la BAD, cité par le quotidien.

« L’appui à l’entreprenariat et à l’innovation est au cœur des priorités de la Banque africaine de développement. Grâce aux synergies entre nos deux institutions, nous pourrons davantage renforcer notre soutien aux jeunes entrepreneurs, ce qui est crucial dans le contexte actuel de crisec», a affirmé Mohamed El Azizi, directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que les réfugiés ne sont pas en reste en ce contexte de pandémie. A cet effet, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) viennent de concrétiser à Rabat la mise en place d’un « projet d’un montant de ‪275.000 ».

L’objectif étant, selon les deux parties, d’appuyer le programme de réponse du HCR à la crise du Covid-19 en faveur des réfugiés résidant au Maroc qui se chiffrent au 1er février 2021 à plus de 14 000 personnes, réparties sur 75 localités au Maroc et sont enregistrées auprès du HCR.

« Ce qui inclue 8.300 réfugiés et près de 5700 demandeurs d’asile », détaille la même source. Pour les deux parties, les besoins de protection de cette population vulnérable ont été, suite à l’apparition de la pandémie en mars 2020, exacerbés, impactant à la fois leur situation socio-économique, leur capacité à subvenir à leurs besoins de base, leur état psychique et leur santé mentale.

Maroc : l’inspecteur général des FAR reçoit le vice-président malien

Le général de corps d’armée, inspecteur général des Forces Armées Royales marocaines, Abdelfettah Louarak, a reçu, vendredi à Rabat, le colonel Assimi Goïta, vice-Président de la transition malienne, qui effectue une visite de travail au Maroc à la tête d’une importante délégation militaire.Les entretiens, qui se sont déroulés au niveau de l’état-major général des FAR à Rabat, en présence de l’ambassadeur de la République du Mali à Rabat et de l’attaché militaire près l’ambassade de la République du Mali à Rabat, ont porté sur la coopération militaire entre les forces armées des deux pays, indique un communiqué de l’état-major général des FAR.

Les deux responsables ont, par ailleurs, examiné les opportunités qu’offre la coopération militaire bilatérale entre le Maroc et le Mali, ainsi que les moyens à même d’encourager et d’élargir les perspectives de cette coopération dans divers domaines.

Au programme de la visite de travail de la délégation militaire malienne au Royaume, la visite de l’Hôpital militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat, et du Collège royal de l’enseignement militaire supérieur de Kénitra, souligne la même source.

Journée mondiale du Rein: Bien vivre avec une maladie rénale, un objectif ultime

L’Association marocaine « Reins » célèbre chaque année la journée mondiale du Rein, en développant différentes activités. Le thème de cette année est celui de « Bien vivre avec une maladie rénale ».La maladie rénale chronique (MRC) représente de plus en plus un problème mondial de santé publique avec près de 900 millions de personnes dans le monde atteintes et près de trois millions de décès par an.

L’objectif de cette année est à la fois d’accroître l’éducation et la sensibilisation et développer l’autonomie dans la vie quotidienne, indique un communiqué de « Reins », parvenu à APA.

Selon l’Association, les avancées thérapeutiques ont permis des moyens efficaces pour prévenir la MRC, sa progression et son traitement par la substitution.

Cependant les patients atteints de MRC dépendant de la dialyse ou de la transplantation ont besoin d’être accompagnés et soutenus particulièrement les temps difficiles. L’impact de la pandémie Covid-19 plane sur la célébration de la journée mondiale en 2021, et nécessite d’accentuer l’attention sur les patients avec MRC et en particulier ceux en dialyse.

D’ailleurs, l’insuffisance rénale est apparue comme la maladie chronique la plus à risque de développer une forme sévère de la Covid-19. Le rôle des communautés associatives parait de plus en plus important, estime « Reins », qui note que le diagnostic de la MRC, est un défi pour le patient et son entourage et sa prise en charge, en particulier aux stades avancés, a un impact sévère sur leur vie en réduisant leur capacité et leur socialisation.

L’apparition de nombreux effets secondaires peut venir dégrader encore plus cette situation. Les patients atteints de MRC expriment la volonté de bien vivre, maintenir leur rôle et leur fonctionnement social, essayant de se rapprocher de la normalité.

Actuellement, la prise en charge de la MRC vise à prolonger la vie en remplaçant la fonction rénale, une approche centrée sur la maladie et ses techniques de traitement qui n’implique pas de manière significative les patients dans la gestion et le traitement de leur maladie et qui peuvent percevoir fréquemment le traitement comme étant imposé et hors de leur contrôle.

Le thème de cette année appelle à l’inclusion de la participation à la vie comme un objectif clé dans les soins des patients atteints de MRC et comme élément de base pour atteindre l’objectif ultime de bien vivre avec une maladie rénale, lance l’Association Reins présidée par Mme Amal Bourquia, Professeur de médecine, spécialiste en néphrologie et néphrologie pédiatrique, experte en éthique et communication médicales.

Le Maroc et le Burundi établissent une feuille de route de coopération pour la période 2021-2024

Le Maroc et le Burundi ont établi, jeudi à Rabat, une feuille de route de coopération couvrant la période allant de 2021 à 2024 et s’inscrivant dans la volonté commune d’intensifier les relations existantes entre les deux pays pour leur donner un nouveau souffle.Signée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue burundais Albert Shingiro, cette feuille de route de coopération marque aussi l’ambition des deux pays de renforcer leurs relations bilatérales en se basant sur le respect mutuel et en développant un partenariat solide et une solidarité agissante, indique un communiqué du ministère marocain des AE.

La feuille de route a été préparée lors de la visite à Bujumbura les 8 et 9 février 2021 d’une délégation marocaine de haut niveau, présidée par l’ambassadeur directeur général de l’Agence marocaine de Coopération internationale, accompagné de l’ambassadeur directeur des Affaires africaines du ministère, rappelle la même source.

 A l’issue de cette visite à Bujumbura, le Maroc et le Burundi ont convenu d’œuvrer à renforcer davantage la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment l’éducation et formation, la coopération technique, la coopération sécuritaire, la promotion économique et investissements, les financements internationaux et l’échange de visites officielles.

Il ressort de cette feuille de route de coopération que la partie marocaine est disposée à apporter son assistance et partager son expertise avec la République du Burundi dans les domaines suscités, à travers l’organisation de learning-visits au Maroc au profit de hauts fonctionnaires burundais et l’octroi de bourses au profit d’étudiants et de stagiaires du Burundi dans les établissements marocains publics d’enseignement supérieur, technique et professionnel, fait savoir le communiqué.

Il s’agit, de surcroît pour le Royaume, de l’organisation de programmes de renforcement de capacités au profit de hauts fonctionnaires du Burundi dans différents domaines, de l’envoi d’experts marocains issus de divers secteurs et de délégations d’opérateurs économiques marocains au Burundi pour développer des partenariats d’affaires gagnant-gagnant avec des opérateurs locaux et promouvoir diverses opportunités d’investissement en vue de réaliser des projets communs dans des secteurs d’intérêts prioritaires pour la République du Burundi.

Le Maroc s’engage également à accompagner la République du Burundi dans la préparation des dossiers relatifs au développement de projets d’infrastructure ou stratégiques pour le pays et dans l’obtention du soutien auprès des organisations régionales et internationales de financements avec lesquelles le Maroc entretient des relations.

La signature de ce document intervient lors d’une rencontre entre les deux ministres des affaires étrangères, au cours de laquelle ils ont pu explorer les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale en identifiant de nouveaux axes pour élargir les programmes de coopération à mettre en œuvre entre le Royaume du Maroc et la République du Burundi.

A cette occasion, les deux parties ont réaffirmé leur ferme volonté de diversifier et consolider la coopération dans plusieurs domaines et retenu un certain nombre d’actions à réaliser en commun, dans le cadre de la concrétisation des objectifs fixés.

Maroc : le gouvernement salue la fluidité de l’opération de vaccination anti-Covid

Le chef de gouvernement, Saad Dine El Otmani, a salué la fluidité et l’ordre qui marquent le déroulement de la campagne de vaccination contre la COVID-19.Dans un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement organisé, jeudi à Rabat, par vidéoconférence, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le chef de gouvernement a salué les efforts de tous les intervenants, en particulier le personnel soignant, les cadres sécuritaires et les autorités locales qui ont grandement contribué au succès de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus.

Il a mis l’accent, en revanche, sur la nécessité d’adhérer aux mesures sanitaires collectives de précaution établies par les autorités compétentes, exhortant les citoyens à continuer à respecter également les mesures individuelles.

A cet égard, M. El Otmani a évoqué l’émergence de nouveaux défis au niveau régional et international, associés notamment aux nouvelles souches du coronavirus qui nécessitent d’augmenter le niveau de vigilance.

A ce jour, un total de 3.160.479 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, selon le ministère de la Santé. Aussi, 43.626 personnes ont reçu la deuxième du vaccin.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Le Burundi réitère son appui à l’intégrité territoriale du Royaume et à son unité nationale

Le ministre burundais des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, M. Albert Shingiro, a réitéré, jeudi à Rabat, l’appui de son pays à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et à son unité nationale conformément à la Charte des Nations Unies, et réaffirmé le soutien du Burundi à l’exclusivité du règlement du dossier du Sahara par les Nations Unies à travers le plan d’autonomie, comme la seule solution à ce différend.Le chef de la diplomatie burundaise s’exprimait lors d’un point de presse tenu à l’issue de sa rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a été aussi l’occasion de se féliciter de la position constante de la République du Burundi de maintenir sa représentation diplomatique à Rabat et son consulat général à Laâyoune.

Dans ce cadre, un Consul général de la République du Burundi sera installé incessamment à Laâyoune, a tenu à préciser M. Shingiro.

La rencontre des deux ministres était également une opportunité pour saluer la décision du Maroc d’ouvrir une ambassade résidente à Bujumbura afin de renforcer la dynamique de coopération dans les différents domaines entre les deux pays.

Se réjouissant de l’ouverture de cette ambassade, le ministre burundais a indiqué que celle-ci servira de pont diplomatique entre les deux capitales et jouera le rôle de diplomatie de proximité.

Ainsi, une équipe technique se rendra au Burundi la semaine prochaine pour entamer les procédures d’ouverture d’une ambassade du Royaume dans la capitale burundaise, a annoncé, pour sa part, M. Bourita.

Le ministre a, en outre, fait valoir le soutien permanent de la République du Burundi au sujet du Sahara marocain, soulignant que le Burundi a toujours été aux côtés du Maroc dans un cadre de solidarité sincère et active.

Cette position, a-t-il poursuivi, s’est manifestée à plusieurs occasions et de différentes manières.

MM. Bourita et Shingiro ont signé une feuille de route de coopération couvrant la période allant de 2021 à 2024, qui vient refléter la volonté commune d’intensifier les relations existantes entre les deux pays pour leur donner un nouveau souffle.