Le Maroc continuera à former les officiers originaires des pays du Sahel (chef de gouvernement)

Le Maroc continuera à apporter son soutien à la mise en place du collège de Défense du G5-Sahel à Nouakchott, et à former les officiers originaires des pays frères du Sahel dans ses instituts de formation militaire, a affirmé le chef du gouvernement marocain, Saad Dine El Otmani, à l’ouverture lundi du 7e sommet des chefs d’Etat des pays membres du G5-Sahel, qui se tient dans la capitale tchadienne, Ndjamena.La lutte contre le terrorisme est également un combat sur le terrain des idées. Le Roi Mohammed VI, veille à ce que le Maroc continue à former des imams issus de la région au sein de l’Institut Mohammed VI de formation des imams, rappelant que 937 inscrits des pays de la CEDEAO ont pris part aux cycles de formation au titre de l’année 2018-2019. Plusieurs centaines exercent déjà dans leurs pays d’origine, contribuant ainsi à contrer l’extrémisme religieux, a-t-il relevé.

Evoquant le combat contre le terrorisme, le responsable gouvernemental marocain a souligné que la victoire durable contre le terrorisme sera sur le terrain du développement humain et la lutte contre ce fléau se poursuivra sur les fronts politique, économique, social, intellectuel et humain.

« Nous ne sommes pas et nous n’avons jamais été spectateurs de ce qui se passe au Sahel », a dit El Otmani. « Comme vous, nous ne nous le permettons pas. Nous sommes solidaires de nos amis, les pays de la région, pour contrer cette menace qui nous touche directement », a-t-il affirmé.

« nous nous réunissons encore pour redire toute notre détermination à vaincre l’ennemi qui, regardons la réalité en face, n’est pas encore hors d’état de nuire », a-t-il insisté, faisant observer que bien que 2020 ait connu moins d’attaques que 2019, elle a aussi connu quelques-unes des pires attaques jamais enregistrées.

Dans certains pays, le nombre des victimes a été multiplié par 5, alors que plus de 3,5 millions de personnes sont aujourd’hui réfugiés et déplacés internes. Et l’ « Etat islamique », moribond ailleurs, continue de sévir au Sahel, où 41% des attaques entre 2019 et 2020 lui sont imputables, a-t-il noté.

Et de souligner qu’au moment où le G5 réussit à étrangler la franchise terroriste dans son espace d’intervention, ces groupes armés cherchent à s’implanter dans des zones jusque-là épargnées et avancent jusqu’au Golfe de Guinée.

Pour le chef du gouvernement, la frontière entre terrorisme, séparatisme et criminalités transnationales organisées se fait encore plus ténue, les interconnexions sont lucratives, et donc grandissantes et le butin se chiffre en centaines de millions de dollars.

Maroc : Medi1TV conforte son leadership digital en 2020

Medi1TV, la chaine marocaine d’information en continu, annonce des performances digitales « encore plus exceptionnelles à tous les niveaux » en 2020.Des chiffres en constante hausse. Medi1TV basée à Tanger avec des studios à Rabat, Dakar, Abidjan, Nouakchott, Washington, Bruxelles et Le Caire, révèle les chiffres clés de son audience digitale en 2020 dans un communiqué parvenu ce lundi à APA.

L’année 2019 fut marquée par des performances digitales en forte progression. Celle de 2020 l’a été encore plus. L’audience digitale de Medi1TV sur les réseaux sociaux a en effet crû de 25% avec une intensification de l’engagement des utilisateurs, particulièrement en termes de consommation de vidéos news. Celle-ci a dépassé la barre des 2 milliards de vidéos vues.

Par ailleurs, se réjouit le média marocain, une nouvelle étape a été franchie cette année en cumulant plus de 2,2 milliards de vidéos vues, dont 750 millions sur la seule année 2020, soit un tiers du total enregistré à ce jour. Cette performance est en phase avec les tendances de consommation des utilisateurs, souligne la chaine d’information continue.

Les performances digitales de Medi1TV s’inscrivent dans un contexte de forte croissance digitale, dans les usages de l’internet, du mobile et des réseaux sociaux au Maroc et ailleurs, explique le média. A en croire ce dernier citant le Rapport Digital 2021, 2020 a été une année record sur les réseaux sociaux avec 4,2 milliards d’utilisateurs recensés dans le monde, soit 53% de la population mondiale.

Chiffres record sur Facebook et forte croissance sur Instagram 

Facebook et Instagram sont les deux plateformes qui ont enregistré la plus forte croissance en 2020. Sur Facebook, le nombre de vidéos vues a doublé en une année alors que les interactions ont quasi triplé entre 2019 et 2020. De plus, le nombre de personnes touchées a atteint le chiffre record de 700 millions d’utilisateurs. L’audience de Medi1TV sur Facebook a aussi connu un pic important : sur les 7.5 Millions d’abonnés, près d’un million ont été enregistrés au cours de l’année 2020.

La croissance s’est également intensifiée sur Instagram, l’une des plateformes favorites de la jeunesse. Les chiffres ont été au vert alors que le nombre d’abonnés a vu une nette évolution de plus de 160 %, une croissance presque trois fois plus importante que celle de l’année 2019.

Selon Social Bakers qui mesure l’influence des marques sur les réseaux sociaux, Medi1TV maintient son classement dans le top 3 des médias marocains à plus forte audience sur Facebook, Twitter et YouTube, démontrant ainsi l’intérêt des utilisateurs marocains pour la consommation de contenus axés « news », et pas uniquement de contenus centrés sur le divertissement, indique la note.

Cette dernière signale que cette tendance place Medi1TV comme un acteur médiatique de premier plan dans le traitement de l’information au Maroc et atteste de la confiance accordée par le public marocain à Medi1TV pour décrypter l’actualité.

L’année 2020 marquée par la pandémie de Covid-19 a également contribué à cet intérêt accru des citoyens pour la consommation de news en format vidéo. La croissance digitale de Medi1TV a révélé son rôle en tant que média crédible de premier choix face à la prolifération de fake news et a confirmé la confiance des internautes marocains en Medi1TV durant cette crise sanitaire mondiale, poursuit le document.

En forte hausse avec un demi-milliard de nouveaux utilisateurs sur les réseaux sociaux à travers le monde, la croissance des utilisateurs au Maroc a aussi nettement augmenté cette année. Ainsi, 59% de la population marocaine se connecte à une ou plusieurs plateformes de réseaux sociaux, un chiffre qui se place au-dessus de la moyenne mondiale et qui représente un bond de 10 points par rapport à l’année 2019 avec son taux de pénétration de 49%.

Pour Medi1TV, ces données témoignent de l’importance d’une forte présence sur les médias sociaux et confortent son positionnement. Celui se matérialise par un développement de ses plateformes sociales depuis plusieurs années pour rester toujours plus connecté à ses audiences digitales.

Maroc : Incinération de plus de 20 tonnes de résine de cannabis

Une quantité de 20,19 tonnes de résine de cannabis, et de produits illicites et de contrebande, dont la valeur marchande est estimée à 20,3 millions d’euros (220,18 millions de dirhams), a été incinérée samedi à Dakhla au sud du Maroc.L’incinération a concerné 12,62 tonnes de tabac parfumé (maassel), 276.070 de paquets de cigarettes, 57,9 kg de tabac moulu et 1,2 Kg de cannabis (Kif), fait savoir la direction inter-régionale de Sud des douanes.

La destruction a porté également sur 10.000 capsules de café, 4.013 flacons de médicaments vétérinaires, 11.250 boites de comprimés médicaux et 8.300 boites de produits aphrodisiaques, précise la même source.

Ces produits, qui ont été saisis au cours des deux derniers mois par les différents services de sécurité de la région Dakhla-Oued Eddahab, ont été détruits en présence des représentants des autorités locales et des différents services de sécurité, sous le contrôle du parquet compétent.

Maroc : Arrestation d’une ressortissante guinéenne en possession de plus de 1,5 kg de cocaïne

Les services sécuritaires de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca ont procédé, dimanche, à la saisie d’une quantité de 1,577 kg de cocaïne chez une ressortissante guinéenne en provenance de Conakry, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).La drogue dure a été découverte sous les vêtements de la passagère, dissimilée à plusieurs endroits au niveau de son corps, à son arrivée à bord d’un vol en provenance de l’aéroport de Conakry, précise-t-on de même source.

La mise en cause a été soumise à une enquête judiciaire par le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca, sous la supervision du parquet compétent, en vue de déterminer la source et la destination de la drogue saisie en sa possession et d’élucider les ramifications régionales et internationales de cette activité criminelle, conclut le communiqué.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc, ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars 2020 et prolongé jusqu’au 10 mars prochain.

En 2020, plus de 217 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon le dernier bilan fourni par la DGSN.

Coupe de la CAF : Le Raja de Casablanca s’impose face à l’US Monastir (1-0)

Le Raja de Casablanca s’est imposé, dimanche à domicile, face à la formation tunisienne de l’US Monastir sur le petit score de 1 à 0, en match-aller comptant pour le 2e tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).L’unique réalisation de la rencontre a été l’oeuvre de Mahmoud Benhalib à la 36e minute. Le match retour aura lieu dimanche 21 février à Monastir.

Pour le compte du même tour, l’autre représentant du Maroc dans cette compétition, le TAS Casablanca, s’est incliné en déplacement face au club zambien de Nkana FC sur le score de 2 buts à 0.

Santé, économie et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment la campagne de vaccination, le secteur de l’apiculture, la production de batteries et de voitures électriques et l’informel dans le secteur du textile.+Le Matin+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a souligné que le Maroc ambitionne d’achever l’opération de vaccination dans 3 à 5 prochains mois, en vue d’atteindre l’immunité collective et assurer un retour à la vie normale.

Le ministre a expliqué que suivant la cadence avec laquelle se déroule l’opération de vaccination jusqu’à présent et conformément au plan tracé pour son déroulement, l’objectif à atteindre lors des 3 à 5 prochains mois est de vacciner environ 30 millions de citoyens marocains, soit 80 % de la population et de parvenir à une immunité collective, réduisant ainsi les effets négatifs induits par la propagation de la pandémie et assurer un retour à la vie normale.

+La Vie Eco+ s’intéresse au secteur de l’apiculture qui a enregistré une production en hausse continue.

Doté de ressources mellifères très diversifiées, le Maroc est considéré comme un paradis pour les abeilles, et ce malgré plusieurs contraintes telles que celles liées au milieu naturel, notamment les changements climatiques et les sécheresses successives des dernières décennies, relève la publication.

Grâce au Plan Maroc Vert, la filière apicole a connu une évolution importante du secteur moderne, dont le nombre de ruches modernes a enregistré un accroissement de +482 %, passant de 110.000 ruches en 2009 à 640.000 ruches en 2019/. La filière a enregistré également une progression importante du nombre des apiculteurs qui est passé de 22.045 en 2009 à 36.300 apiculteurs en 2019, précise le journal.

 La production est, pour sa part, passée de 4.717 tonnes en 2009 à 7.960 tonnes de miel en 2019, soit un accroissement de +69%. Aujourd’hui, plus de 36.000 apiculteurs tirent leur revenu en totalité ou en partie de cette activité.

+Challenge+ estime que le Royaume a des arguments de poids pour attirer une partie importante des usines de production de batteries et de voitures électriques. La première des particularités est que le Maroc est un des rares pays au monde à avoir un accord de libre-échange avec les pays producteurs des matières premières nécessaires à la production de ces matériaux, ainsi qu’avec les pays consommateurs des produits finis.

Ainsi, le Maroc peut se fournir auprès des pays membres de la ZLECAF en lithium, cobalt ou en bauxite et exporter les batteries finies auprès de l’Europe, le tout sans barrière douanière ou tarifaire, souligne-t-il.

 En plus d’être au centre de la chaîne du véhicule électrique, d’approvisionnement à fortiori dans les pays du fait de ces accords commerciaux, le Maroc est au centre géographique lui assurant ainsi un coût d’importation des matières premières et d’exportation très faible vers les marchés. D’ici 2026, on estime que la voiture électrique sera en moyenne moins chère que la voiture thermique, cela prélude une démocratisation du véhicule électrique !, prédit le journal.

+Telquel+ évoque l’impact de l’informel dans le secteur du textile. « Textile : l’informel, une bombe à retardement », titre l’hebdomadaire pour qui l’erreur serait de croire que le propriétaire de l’atelier de Tanger, où ont péri 28 textiliens, est le seul responsable de cette catastrophe.

Depuis des années, les textiliens tirent la sonnette d’alarme quant à la multiplication des ateliers clandestins dans plusieurs villes du Royaume. « On en compte des centaines à Casablanca, Tanger, Fès, Sidi Bennour, Guercif et ailleurs », déplore un acteur du marché du textile.

Si l’économie informelle est évaluée à plus de 30% du PIB, le textile est de loin le secteur le plus concerné. D’après les professionnels du secteur interrogés par le journal, si l’informel existe, c’est à cause de la concurrence et la contrebande. Avec un pouvoir d’achat très limité, le consommateur marocain achètera toujours des produits de contrebande ou fabriqués dans l’informel.

Maroc : 3 nouveaux cas du variant britannique détectés

Le Maroc a enregistré trois cas du variant britannique, a annoncé, vendredi, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, ajoutant que le Royaume mène une surveillance génomique pointue de toute nouvelle souche de ce virus à travers quatre centres qui soumettent un rapport hebdomadaire à cet égard.Dans des déclarations à la presse, le ministre a réfuté, toutefois, la détection au Royaume de toute autre souche, y compris celle sud-africaine.

Par ailleurs, le responsable gouvernemental a assuré que le Maroc ambitionne d’achever l’opération de vaccination dans 3 à 5 prochains mois, en vue d’atteindre l’immunité collective et assurer un retour à la vie normale.

Et d’expliquer que selon la cadence avec laquelle se déroule l’opération de vaccination jusqu’à présent et conformément au calendrier fixé, l’objectif à atteindre lors des 3 à 5 prochains mois est de vacciner environ 30 millions de citoyens marocains, soit 80 % de la population et de parvenir à une immunité collective. Ceci permettra de réduire les effets négatifs induits par la propagation de la pandémie et d’assurer un retour à la vie normale.

Le Maroc, a-t-il poursuivi, a été en mesure, depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination, de fournir tous les moyens logistiques et techniques et d’acquérir des quantités très importantes de deux types de vaccin anti-Covid, soulignant que l’opération de vaccination se déroule « dans des conditions favorables ».

À cet égard, il a mentionné que l’opération de vaccination a concerné, à ce jour, plus d’un million de citoyens marocains, précisant que ce rythme va augmenter au fur et à mesure de la réception des lots de vaccins pour pouvoir administrer la deuxième dose du vaccin à partir du vendredi prochain.

Projet de loi sur la protection sociale : une réelle révolution sociale sur les rails au Maroc

Le Maroc vient d’appréhender de façon franche directe, sans artifices ni moyens dilatoires un dossier central pour tous les Marocains à savoir le chantier de généralisation de la couverture sociale, qui s’inscrit dans la promotion de la justice sociale et spatiale et marque un point d’inflexion majeur dans le processus de refonte du dispositif de protection sociale au Maroc.Les contours de ce chantier projet national majeur ont été fixés par le projet de loi-cadre relatif à la protection sociale, adopté lors d’un Conseil de ministres présidé, jeudi à Fès, par le Roi Mohammed VI.

Ce projet sociétal représente une révolution sociale réelle eu égard à ses incidences directes et concrètes sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens, la préservation de la dignité de tous les Marocains et la protection des catégories vulnérables, particulièrement en temps de turbulences économiques, de risques sanitaires et d’urgences diverses.

Ce projet de loi-cadre se veut « la pierre angulaire et le cadre référentiel pour la mise en oeuvre de la vision royale perspicace dans le domaine de la protection sociale, la concrétisation des objectifs nobles tracés par Sa Majesté le Roi, à leur tête le soutien du pouvoir d’achat des ménages marocains et la réalisation de la justice sociale », souligne un communiqué du porte-parole du Palais royal.

Il vise à « définir les principes et objectifs relatifs à la réforme du système de la protection sociale, durant les cinq prochaines années, et les engagements de l’État, des collectivités territoriales, des établissements et entreprises publics, du secteur privé, de la société civile, des différentes instances publiques et privées et des citoyens pour atteindre ces objectifs », ajoute la même source.

Il s’agit de la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire de base durant les années 2021 et 2022, et ce par l’élargissement de la base des bénéficiaires de cette assurance pour inclure les catégories vulnérables bénéficiant du Régime d’assistance médicale et la catégorie des professionnels et travailleurs indépendants et personnes non-salariées, qui exercent une activité libérale, de sorte que 22 millions personnes supplémentaires bénéficient de cette assurance, qui couvre les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation.

Ce projet de loi-cadre prévoit aussi la généralisation des allocations familiales durant les années 2023 et 2024, et ce en permettant aux ménages, qui ne bénéficient pas de ces allocations, de toucher des indemnités couvrant les risques liés à l’enfance, ou des indemnités forfaitaires.

Au volet de la retraite, le projet de loi porte également sur l’élargissement de la base des adhérents aux régimes de retraite pour inclure les personnes qui exercent un emploi et ne bénéficient d’aucune pension, à travers la mise en application du système des retraites propre aux catégories des professionnels et travailleurs indépendants et personnes non-salariées qui exercent une activité libérale, afin d’englober toutes les catégories concernées.

Aussi, la généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi est programmée durant l’année 2025 en vue de couvrir toute personne exerçant un emploi stable à travers la simplification des conditions d’usufruit de cette indemnité et l’élargissement de la base des bénéficiaires.

Le projet de loi-cadre prévoit la coordination de l’action des autorités publiques avec l’ensemble des intervenants concernés par la généralisation de la protection sociale et le développement des aspects managériaux et de gouvernance des organismes de la protection sociale, en vue de créer une structure unifiée de coordination et de supervision des systèmes de protection sociale.

Il vise également la prise de toutes les mesures législatives, institutionnelles et financières pour assurer la mise en œuvre de cet ambitieux chantier social.

La mise en œuvre de ce projet sociétal d’envergure constitue un point de départ pour la réalisation des aspirations du Souverain marocain en faveur de toutes les composantes de la société marocaine, en terme de réponse au défi de la généralisation de la protection sociale, et représente, en outre, un levier d’intégration du secteur informel dans le tissu économique national, de façon à garantir la protection de la classe ouvrière et de ses droits, ainsi qu’un tournant décisif sur la voie de la réalisation du développement équilibré et de la justice sociale et spatiale.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’élargissement la campagne de vaccination à la tranche d’âge de 65 ans et plus, le projet de loi sur le crowdfunding, les compétitions africaines de football.+Le Matin+ rapporte que les vaccinations anti-Covid-19 sont désormais ouvertes aux Marocains âgés de 65 ans et plus.

Le ministère de la Santé vient en effet d’annoncer sa décision d’élargir la cible de la campagne nationale de vaccination à cette tranche d’âge, et ce après la réception, ce jeudi, d’un 3e lot de vaccins composé de 4 millions de doses, fait savoir le journal.

+L’Economiste+ annonce que le projet de loi sur le financement coopératif (crowdfunding), adopté par les deux Chambres du Parlement, entrera en vigueur dès sa publication au Bulletin officiel.

Le journal précise que ce cadre juridique permettra de « remettre de l’ordre dans ce domaine et favoriser un plus grand accès des entreprises et porteurs de projets à des sources alternatives de financement ».

Parmi ces objectifs, favoriser « l’inclusion financière des porteurs de projets, assurer l’appui au développement économique et social, en plus de la canalisation de l’épargne collective vers de nouvelles opportunités ». Il jouera également un rôle de garde-fous face aux risques d’instrumentalisation des opérations de mobilisation de fonds dans des activités frauduleuses.

Le texte de loi introduit, selon le quotidien, les définitions des différents intervenants dans ce secteur (les porteurs de projet, les participants, les investisseurs, les sociétés de financement coopératif…) qui doivent se charger de la création et de la gestion des plateformes électroniques de mobilisation des fonds.

Au registre sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que le club du Raja de Casablanca va démarrer sa campagne en Coupe de la CAF avec une confrontation, ce dimanche soir, contre les Tunisiens de l’US Monastir. Un match barrage qui fait office de prélude en vue de la qualification pour la phase de groupes.

L’entraîneur des Verts, Jamal Sellami, compte sur une large victoire au match aller pour éviter une éventuelle surprise en Tunisie où le déplacement n’est jamais facile. C’est dans cette perspective que Sellami a enchaîné les entraînements pour éviter le relâchement et le manque de compétition des joueurs qui ont subi l’arrêt du championnat en raison du CHAN.

De son côté, le club du Tihad bidaoui est également en lice en Coupe de la CAF, puisqu’il s’est déplacé ce jeudi en Zambie où il affrontera en match aller le club local de Nkana Red Devils le dimanche à 15 h.

Le TAS, qui est à la recherche d’une première victoire en championnat, n’aura pas la mission facile face au club zambien, mais l’entraîneur Abderrahim Talib ne cache pas son optimisme: « C’est une mission périlleuse, mais nous disposons de joueurs qui ont assez d’expérience pour supporter le poids de la rencontre et apporter le plus qui nous permettra d’arracher une victoire en Zambie ».

+Al Massae+ rapporte que la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a informé la Commission d’organisation des compétitions interclubs de la CAF de la décision des autorités marocaines de ne pas autoriser le déroulement du match du WAC contre les Sud-Africains de Kaizer Chiefs.

Ce match comptant pour le premier tour de la Champions league Afrique pose un véritable souci sanitaire en raison des craintes liées au risque de contamination par le variant sud-africain du Covid-19.

La FRMF a demandé le report du match ou son organisation dans un autre pays, mais le club sud-africain insiste pour jouer ce samedi ou remporter la rencontre sur tapis vert.

En attendant la décision de la CAF, les responsables de Kaizer Chiefs ont entamé les démarches pour obtenir les visas pour les joueurs et le staff technique, et exprimé leur intention de se déplacer au Maroc 24 h avant le match.

Une situation qui donne des sueurs froides au Wydad et à la FRMF, puisque dans les coulisses de l’instance africaine de football, certains exercent une forte pression pour faire perdre le Wydad sur tapis vert.

Angola-Maroc : aucune délégation du Cabinda à Rabat

Le Maroc dément toute visite d’indépendantistes de la province angolaise du Cabinda à Rabat.Les autorités marocaines ont catégoriquement démenti jeudi les informations sur une prétendue visite à Rabat d’une délégation du Cabinda (Angola), assure une source diplomatique digne de foi qui a requis l’anonymat.

« Les informations véhiculées sur les réseaux sociaux d’une prétendue visite au Maroc d’une délégation du Cabinda sont totalement infondées et sont des élucubrations fallacieuses et tendancieuses », indique cette source.

Le Maroc est « un pays connu pour ne pas s’ingérer dans les affaires internes d’autres pays, un principe politique qui guide sa diplomatie depuis toujours », rappelle la même source.

Le Cabinda (anciennement appelé Congo portugais) est une enclave et province de l’Angola, un statut qui a été contesté par plusieurs organisations politiques du territoire. La capitale est également appelée Cabinda, connue localement sous le nom de Tchiowa.

Le Cabinda est séparé du reste de l’Angola par une étroite bande de territoire appartenant à la République Démocratique du Congo (RDC), qui délimite la province au Sud et à l’Est. Le Cabinda est délimité au Nord par la République du Congo et à l’Ouest par l’océan Atlantique.

Le court métrage marocain « Qu’importe si les bêtes meurent » nominé à la 46ème cérémonie des Césars du cinéma

Le court métrage « Qu’importe si les bêtes meurent, écrit et réalisé par Sofia Alaoui, est nominé à la 46ème cérémonie des Césars du cinéma, organisée par l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma et qui aura lieu à Paris le 12 mars 2021, indique mercredi un communiqué du Centre cinématographique marocain (CCM), parvenu à APA.Après sa sortie en 2019, ce court métrage a participé à la compétition internationale du festival de Sundance (janvier-février 2020) et remporté le Grand Prix du jury de ce prestigieux festival considéré comme étant l’un des plus importants évènements du cinéma indépendant au monde, rappelle la même source.

Le film a également participé à la compétition officielle du Festival International du Film de Court métrage de Clermont Ferrand (février 2020), le plus grand rendez-vous du film de court métrage dans le monde, avant de participer au Festival national du Film de Tanger (février-mars 2020), puis au Festival International du Court-métrage de Sao Paolo (août 2020), et au Festival International du Film Francophone de Namur (octobre 2020).

Après les Césars, « Qu’importe si les bêtes meurent » poursuivra sa belle carrière en avril 2021 avec sa nomination par l’Académie des Oscars.

Produit par la société Jiango films, avec le soutien du Centre Cinématographique Marocain (CCM), « Qu’importe si les bêtes meurent » raconte en langue amazigh l’histoire d’Abdellah, un jeune berger et son père, qui assistent à la mort de leurs bêtes dans les hautes montagnes de l’Atlas. Abdellah doit donc aller se ravitailler dans un village environnant, avant de s’apercevoir que ce dernier a été déserté à cause d’un mystérieux événement.

Le Maroc et le Sénégal appelés à approfondir l’action commune dans le domaine de la recherche scientifique (président du CESE sénégalais)

Le Chef du gouvernement marocain, Saad Dine El Otmani a examiné, mercredi, avec le président du Conseil économique, social et environnemental sénégalais, Idrissa Seck, les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans plusieurs domaines.A cette occasion, M. El Otmani a affirmé l’importance des relations maroco-sénégalaises, enracinées dans l’histoire et qui, outre les domaines politiques et économiques, prennent des dimensions humaines, culturelles et civilisationnelles solides, indique un communiqué du département du chef du gouvernement.

De son côté, M. Idrissa Seck s’est félicité des relations unissant le Sénégal au Maroc, considérant qu’il existe plusieurs domaines où les deux pays peuvent renforcer leur coopération bilatérale.

Le responsable sénégalais a noté l’importance de développer la coopération entre les entreprises marocaines et sénégalaises et d’approfondir l’action commune dans le domaine de la recherche scientifique.

Les deux parties ont également évoqué la nécessité de penser les meilleurs moyens pour surmonter l’impact de la pandémie du coronavirus, qui a touché le monde et a engendré des pertes humaines et économiques, fait savoir la même source.

Maroc : Le taux de chômage atteint 11,9% en 2020 (HCP)

Le taux de chômage au Maroc a atteint 11,9% en 2020, contre 9,2% en 2019, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique.Impacté par les conséquences de la pandémie de la Covid-19, le Maroc a vu son économie plombée par la mise en arrêt de plusieurs secteurs ayant engendré une situation de crise qui a touché l’emploi.

Et c’est la catégorie des jeunes qui est la plus touchée par le chômage en pleine pandémie. Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), c’est la catégorie d’âge des 15 à 24 ans qui a été le plus impactée atteignant une hausse chômage de 31,2%.

Le chômage a augmenté 2,8% chez les jeunes diplômés également pour atteindre un taux de 18,5% entre 2019 et 2020, et ce sont les jeunes diplômés de niveau moyen qui ont été le plus touchés en 2020, avec une hausse de 3,1 points et un taux de 15,5%, suivis par les diplômés de niveau supérieur pour atteindre les 23,9% de chômage.

D’après le rapport du HCP, 8 sur 10 chômeurs, ayant déjà travaillé, se trouvent en milieu urbain (78,3%), dont un peu plus des trois quarts sont des hommes (76,5%).

En 2020, le nombre de chômeurs ayant déjà travaillé a atteint 56,2%, soit une hausse de 13,5% par rapport à 2019, a relevé le HCP.

Cette hausse du chômage au Maroc durant l’année écoulée s’explique par la crise économique que le Maroc a connue à cause de la pandémie du coronavirus.

La presse marocaine commente le drame de l’usine clandestine de textile à Tanger

La presse marocaine parue ce mercredi consacre de larges commentaires au drame de l’atelier clandestin de textile à Tanger dans lequel 28 personnes ont trouvé la mort après la fuite de fortes eaux pluviales.+Al Massae+ rapporte des témoignages poignants des familles des victimes. Les témoignages sont poignants. Comme celui de ce père qui dit avoir accompagné, à l’aube du jour du drame, ses deux filles jusqu’au bord de la route où elles attendaient le passage de la voiture transportant le personnel de l’atelier où elles travaillent. « Quelques petites heures seulement après leur départ, on m’appela au téléphone pour me demander de me rendre d’urgence, sous un déluge, à leur lieu de travail », raconte-t-il. Sur place, il apprend que l’une de ses filles est morte noyée, malgré les tentatives désespérées de sa sœur, survivante miraculée, qui la tirait par les bras pour la sortir de l’atelier, avant que la puissance du courant d’eau ne les sépare à jamais.

La séparation douloureuse sera également le lot de cette mère divorcée, venue de Fès il y a quelque temps avec ses quatre filles âgées de 26 à 34 ans à la recherche d’un travail. Elles finiront par s’engager ensemble dans ce macabre atelier de textile. La mère, qui travaillait ce jour fatidique à l’étage supérieur, affirme qu’au cours des quelques instants qu’a duré le drame, elle entendait très distinctement les cris de détresse de ses quatre filles avant qu’elles ne rendent l’âme.

Dans le même sillage, +Assabah+ précise qu’il va falloir attendre les résultats de l’enquête officielle qui sera menée pour faire toute la lumière sur ce drame.

Dans un reportage intitulé « Lundi noir », la publication rapporte que, dans l’atelier de textile dédié à la confection de chemises de marques internationales, des hommes-grenouilles de la protection civile sont intervenus rapidement.

Mais, malheureusement, leur plongée dans ce garage souterrain, devenu subitement une piscine fermée de 3 m de profondeur étendue sur 150 mètres carrés, n’a permis que de sortir les 28 corps inertes de 8 hommes et 19 femmes, à la fleur de l’âge. 17 employés auraient réussi à s’extirper à temps de ce traquenard meurtrier.

Le quotidien rappelle que cet atelier, dit clandestin, est actif depuis quelque dix années et emploie 150 personnes, travaillant en système de rotation par équipes. D’ailleurs, selon le journal, Tanger abrite des centaines d’ateliers et usines clandestins, où travaillent des milliers d’employés, dans le total irrespect des conditions imposées par le code du travail.

Pour sa part, +Ahdath Al Maghribia+ écrit que les ateliers clandestins et le destin ont la même signification, celle de la mort-surprise inexplicable.

Lutte antiterroriste: le FBI et la CIA saluent un « partenariat avancé » avec la DGST

La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) au Maroc a reçu des messages de félicitations et de gratitude du Federal Bureau of Investigation (FBI – section de New York) et de l’agence de renseignement américaine (CIA) saluant le niveau de coopération distingué et de partenariat avancé qui les lient aux services de la DGST dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et de l’extrémisme violent dans l’objectif de garantir la sécurité et la sûreté des citoyens des deux pays.Selon un communiqué de la DGST, le chef de la section new-yorkaise du FBI a exprimé sa profonde gratitude et ses vifs remerciements pour la coopération et l’important soutien apporté par la Direction générale de la surveillance du territoire, notamment les renseignements précis qui ont été fournis en temps opportun, et qui ont permis de contribuer à la neutralisation du danger terroriste.

Ces renseignements, poursuit la même source, ont également permis d’accélérer l’enquête menée par le FBI au sujet du soldat américain en lien avec l’organisation Daech et qui planifiait un acte terroriste visant à tuer des soldats américains. Le message du FBI, ajoute le communiqué, a souligné que « grâce à la coopération et au fort partenariat liant la DGST et le FBI, nous sommes en mesure ensemble de garantir la sécurité de nos pays et la sûreté de nos citoyens, et d’assurer la sécurité pour tous », notant que ce message a réitéré la reconnaissance du FBI pour le soutien continu apporté par la Direction générale de la surveillance du territoire.

Le communiqué note également que le quartier général de la CIA à Washington s’est dit, pour sa part, « reconnaissant du leadership et du haut niveau de professionnalisme de la DGST, dans le cadre de efforts sécuritaires communs, y compris ceux déployés en matière de lutte contre le terrorisme et les groupes extrémistes », faisant part de la considération de l’agence américaine quant au partenariat solide la liant aux services de la DGST. 

Ces messages de remerciements et de gratitude de la part des agences de sécurité américaines interviennent suite aux renseignements précis fournis par la DGST au sujet des activités extrémistes d’un soldat américain, qui préparait des actes terroristes ciblant des intérêts et des soldats américains au Moyen-Orient, relève le communiqué. Ils soulignent, une nouvelle fois, l’engagement constant et immuable de la DGST à renforcer les mécanismes de coopération internationale de lutte contre les risques du terrorisme guettant les intérêts du Royaume et de ses partenaires régionaux et internationaux, conclut le communiqué.

Maroc : le parlement adopte le Traité sur la zone exempte d’armes nucléaires en Afrique

La Chambre des représentants a adopté, lundi à l’unanimité, cinq accords internationaux, deux bilatéraux avec la Turquie et les États-Unis d’Amérique et trois multilatéraux portant sur l’interdiction des armes nucléaires, la sécurité routière et la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures.S’agissant des accords bilatéraux, il a été question du projet de loi portant approbation de l’accord portant amendement de la convention de libre-échange entre le Royaume du Maroc et la République de Turquie, fait à Rabat le 24 août 2020 et du projet de loi portant approbation de l’accord relatif aux immunités et privilèges entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, fait à Rabat le 1er septembre 2020, indique mardi la chambre des représentants dans un communiqué.

Les accords multilatéraux concernent, quant à eux, le projet de loi portant approbation du Traité sur la zone exempte d’armes nucléaires en Afrique (Traité de Pelindaba), signé au Caire le 11 avril 1996, le projet de loi portant approbation de la Charte africaine sur la sécurité routière, adoptée à Addis-Abeba, le 31 janvier 2016, ainsi que le projet de loi portant approbation des statuts de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures, faits à Pékin le 29 juin 2015.

Selon la ministre déléguée chargée des Marocains résidant à l’étranger, Nouzha El Ouafi, ces textes s’inscrivent dans le cadre de la dynamique permanente que connait la diplomatie marocaine, visant à élargir les partenariats du Royaume, à diversifier ses domaines de coopération et à poursuivre son ouverture aux différentes régions du monde, de manière à consolider son positionnement aux niveaux continental, international et régional.

Elle a expliqué que le Maroc est devenu, ces dernières années, un acteur majeur dans le processus de partenariat stratégique Asie-Afrique, ainsi qu’au niveau régional et international multilatéral.

Le projet de loi portant approbation de l’accord portant amendement de la convention de libre-échange, du 7 avril 2004, entre le Maroc et la Turquie, à titre exceptionnel, impose des droits de douane, pour une période de cinq ans, sur les produits industriels d’origine turque et inscrits à l’annexe I de cet accord, pour atteindre 90% de la valeur des produits provenant du « pays le plus favorisé » en vigueur.

S’agissant du projet de loi portant approbation de l’accord relatif aux immunités et privilèges entre les gouvernements marocain et américain, il vise à consolider la protection dont bénéficient les consulats des deux parties vis-à-vis de l’autre partie, en clarifiant les immunités dont bénéficient les membres de la mission diplomatique et les membres de leur famille.

La Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures, dont les statuts sont approuvés par le projet de loi n°60.20, est une institution financière multilatérale dont le siège est à Pékin.

Elle vise à promouvoir le développement économique durable, à créer la richesse, à améliorer la liaison entre les infrastructures dans les secteurs productifs et à encourager l’investissement privé dans les projets d’entreprises et les activités qui contribuent au développement économique de la région, notamment en ce qui concerne les infrastructures.

Le Maroc deviendra membre de cette banque une fois ses documents d’adhésion déposés, indique la même source.

Pour ce qui est de la Charte africaine sur la sécurité routière, elle se propose de mettre en place des politiques d’amélioration de la sécurité routière en Afrique, à développer des politiques nationales globales de sécurité routière, à accélérer la mise en œuvre des programmes nationaux, régionaux et continentaux et à contribuer à la coordination des efforts de sécurité routière au niveau du continent.

Cette charte entend, également, améliorer la coordination entre les partenaires au développement dans ce domaine, appuyer la participation du secteur privé, de la société civile, des organisations non gouvernementales et des institutions parlementaires aux questions de sécurité routière, et renforcer la compatibilité et l’harmonie entre les processus de collecte, de traitement et de diffusion des données sur la sécurité routière.

Quant au projet de loi portant approbation du Traité sur la zone exempte d’armes nucléaires en Afrique, il s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Maroc à l’égard d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies en la matière, en date du 11 décembre 1975, à travers un traité international conclu sous les auspices de l’ONU de ne pas fabriquer ou acquérir le contrôle des armes nucléaires, conclut le communiqué.

Maroc : la Banque centrale juge « normal » le climat des affaires dans l’industrie

La Banque centrale du Maroc a jugé « normal » le climat général des affaires dans l’industrie, au cours du 4ème trimestre 2020.Selon les résultats de l’édition trimestrielle de l’enquête de conjoncture de la Banque centrale, la proportion d’entreprises, qui estiment que le climat des affaires a été « normal » varie de 26% pour le textile et cuir (TC) à 80% pour l’électrique et électronique (EE).

Pour ce qui est de la proportion des industriels ayant jugé « défavorable » le climat des affaires, elle oscille entre 20% pour l’EE et 67% dans le TC.

De leur côté, les conditions d’approvisionnement ont été « normales » selon 77% des industriels et « difficiles » pour 21%, fait savoir la même source. Ces conditions ont été « normales » d’après 86% des patrons de l’agro-alimentaire, 83% de la chimie et parachimie, 74% de la mécanique et métallurgie, 51% du textile et cuir et 44% de l’électrique et électronique.

En revanche, la proportion des entreprises qualifiant les conditions d’approvisionnement de « difficiles » varie entre 13% dans l’agro-alimentaire et 56% dans l’électrique et électronique.

L’enquête fait également ressortir que le stock des matières premières et demi-produits a été à un niveau normal dans l’ensemble des branches d’activité, tandis que les effectifs employés durant les trois derniers mois ont stagné.

Maroc : Au moins 28 morts dans une usine clandestine à Tanger

Au moins 28 personnes ont trouvé la mort, lundi matin, dans une unité clandestine de textile située dans la cave d’une villa à Tanger, après que les eaux de pluies aient encerclé certains occupants de cette unité, selon les autorités locales.Aussitôt alertées, les autorités locales et les services de sûreté et de la protection civile sont intervenus pour secourir dix personnes qui ont été transférées à l’hôpital régional pour recevoir les soins nécessaires, alors que les dépouilles de 28 autres ont été repêchées, dont 19 femmes, a-t-on précisé de même source

Les opérations de recherches se poursuivent pour secourir d’éventuels autres individus encerclés, ajoute la même source.

Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes sous la supervision du parquet pour élucider les circonstances de cet incident et déterminer les responsabilités.

Maroc : Radio Méditerranée Internationale et Medi1TV lancent Medi1News

La nouvelle plateforme numérique bilingue de traitement d’actualité locale, régionale, continentale et internationale, se décline sur le web et application mobile.Le groupe média Medi1 innove dans ses offres. Il vient de lancer une nouvelle plateforme numérique afin d’offrir  « une expérience singulière » de décryptage de l’information, à partir des contenus audiovisuels produits par lesdites rédactions et de leurs déclinaisons numériques. Celle-ci est le fruit des synergies entre les rédactions de la radio et de la télévision.

Medi1News se distingue par un contenu riche et diversifié, valorisant l’innovation, l’analyse et le décryptage pour comprendre l’actualité. En tant que référence d’information, d’inspiration et de découverte, Medi1News propose les contenus audios et vidéos (radio, TV, web et podcast) de Medi 1, conjugués à une gamme de produits numériques natifs, lit-on dans le communiqué du groupe parvenu ce lundi à APA.

Accessible sur le web « medi1news.com » et via l’application mobile « medi1news » sur les smartphones et tablettes, Medi1 News offre une expérience originale et unique de l’information sur le continent africain, conclut la note.

Sport, énergie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au CHAN-21 remporté par le Maroc, aux répercussions de la pandémie sur le bilan énergétique et le soutien du Maroc à la réforme institutionnelle de l’UA.+Le Matin+ écrit que la sélection marocaine des joueurs locaux a réussi la mention pleine, dimanche au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, en venant à bout du Mali en finale du CHAN 2020, grâce à deux reprises de la tête d’El Bouftini et d’El Kaâbi. Deux buts qui ont permis aux Lions de l’Atlas de devenir la première équipe de l’histoire du CHAN à enchaîner deux sacres consécutifs. Les coéquipiers de Soufiane Rahimi (meilleur joueur de l’édition) ont également raflé toutes les distinctions individuelles.

Après trois matchs largement dominés dans tous les secteurs du jeu, la sélection nationale marocaine des joueurs locaux a buté, dimanche en finale du CHAN 2020, sur un adversaire très combatif et sur ses gardes. Mais, les Lions de l’Atlas ont gagné la finale.

Le sort du match était plié et le Maroc pouvait fêter son 2e titre d’affilée, faisant mieux que la RDC, qui compte aussi deux sacres (non consécutifs, en 2009 et 2016). Soufiane Rahimi, sous les projecteurs depuis son premier match au Cameroun, a été logiquement élu meilleur joueur de l’édition 2021 du CHAN, en plus du titre de meilleur buteur avec 5 réalisations. Son coéquipier au Raja Anas Zniti, lui, a hérité des distinctions de meilleur joueur de la finale et meilleur portier de l’édition.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la pandémie a visiblement eu des répercussions sur le bilan énergétique principalement la production et la consommation électriques. C’est ce qui ressort en tout cas de l’analyse de la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) du ministère des finances dans sa dernière note de conjoncture de janvier 2021, citée par la publication.

Cette dernière annonce en effet dans son dernier rapport que la production locale d’électricité s’est repliée de 4,1% à fin 2020 contre une hausse de 17,2% un an auparavant. Toujours selon la Direction du Trésor et des finances extérieures, cette évolution est principalement liée à la baisse de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (-13,8%) et, dans une moindre mesure, à celles issues des énergies renouvelables inscrites dans le cadre de la loi et la production concessionnelle (-0,9%). Cette baisse aurait pu passer inaperçue. La baisse de la production reste tout à fait normale dans un contexte marqué par la crise sanitaire et la baisse de la demande liée elle-même à la baisse d’activité économique.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ cite une la déclaration du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a affirmé que le Maroc, en tant que membre du Comité Consultatif sur la réforme institutionnelle de l’UA, appuie le processus de réforme institutionnelle de l’Union Africaine (UA) depuis son lancement, parce qu’il est nécessaire dans sa substance, et pragmatique dans sa démarche.

Intervenant à l’occasion de la 34ème session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA) qui se tient par visioconférence, le ministre a indiqué qu’en cohérence avec la vision du Roi Mohammed VI, « notre famille institutionnelle doit évoluer vers une plus grande efficacité et une rationalisation de l’organisation panafricaine, afin d’être en phase avec les attentes des populations africaines ». C’est dans cet esprit que le Royaume s’est inscrit dans le processus de réforme institutionnelle de l’UA, notant dans ce sens que « le Rapport intérimaire sur la réforme institutionnelle de l’UA, présenté par le Président de la République du Rwanda, Paul Kagamé, est un exemple de détermination structurante et de leadership clairvoyant, sur un chantier des plus stratégiques pour notre Union ».

Le Maroc remporte le CHAN-2021

La sélection marocaine des joueurs locaux a réussi l’exploit de remporter la Coupe d’Afrique des Nations pour la deuxième consécutive en s’imposant, dimanche à Yaoundé, face au Mali sur le score de 2 à 0.La première mi-temps du jeu a connu un jeu tendu, musclé pendant la majorité du temps avec des interventions très appuyées de la part de l’équipe malienne, qui dispose de joueurs talentueux, rapides et perturbateurs en attaque.

La première occasion franche de la rencontre a été signée par Soufiane Rahimi, auteur d’un tir à ras de terre sur coup-franc, repoussé en corner par le portier malien. Les Aigles du Mali répliquaient immédiatement par le biais de Moussa Koné, qui a forcé Anas Zniti à anticiper une sortie dangereuse. La première manche s’achève sur un nul blanc.

Du retour des vestiaires, les Lions de l’Atlas ont encore pris l’initiative, sur une belle passe de Saâdaoui vers Ayoub El Kaâbi, qui a encore manqué d’application (51e). A l’instar de la première période, le rythme de la rencontre était constamment cassé par les nombreuses fautes provoquées des deux côtés.

A la 64e minute, l’attaquant Koné se retrouvait encore face à Zniti, mais ce dernier réussissait une intervention décisive, sauvant les siens pour la troisième fois. La 65e minute annonçait finalement la délivrance pour les coéquipiers de Hafidi, qui ont débloqué le compteur par le biais du défenseur Soufiane El Bouftini, impeccablement servi par Omar Namsaoui sur corner.

Dix minutes plus tard et sur un autre corner, Mohamed Ali Bamaâmar prenait aussi le dessus sur les défenseurs maliens et repiquait envers le capitaine El Kaâbi, qui a doublé la mise d’une tête plongeante.

Le sort du match était plié et le Maroc remporte son 2ème titre d’affilée, pour égaler la RDCongo, qui compte aussi deux sacres (non consécutifs, en 2009 et 2016).

L’attaquant marocain Soufiane Rahimi, sous les projecteurs depuis son premier match au Cameroun, a été élu meilleur joueur de l’édition 2021 du CHAN, en plus du titre de meilleur buteur avec 5 réalisations. Son coéquipier au Raja Anas Zniti, lui, a hérité des distinctions de meilleur joueur de la finale et meilleur portier de l’édition.

Suite au sacre de l’équipe nationale au Championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux (CHAN-2021), Roi Mohammed VI a félicité au téléphone l’entraineur Houcine Ammouta pour la belle prestation du onze national.

Dans cet entretien téléphonique, le Souverain a chargé le coach marocain de transmettre ses chaleureuses félicitations à l’ensemble des joueurs et aux membres du staff technique et administratif de l’équipe nationale. Le Souverain a exprimé Sa fierté quant à cette belle réalisation pour le sport marocain.

Sahara: la Troïka est un mécanisme d’accompagnement et de soutien aux efforts exclusifs de l’ONU (ministre AE)

Le mécanisme de la Troïka n’est pas un mécanisme de gestion ou de proposition de la question du Sahara marocain, mais un mécanisme d’accompagnement et de soutien aux efforts exclusifs des Nations Unies, a souligné, dimanche à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Dans une conférence de presse tenue à Rabat à l’occasion de la 34ème session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA), le ministre a fait savoir que des tentatives d’impliquer l’organisation panafricaine dans la gestion de la question du Sahara ont eu lieu à travers une tentative de tenue forcée du mécanisme de la Troïka.

Le Maroc a estimé que la tenue de ce mécanisme sous la précédente présidence sud-africaine n’était pas appropriée en raison de sa position partiale et non objective, a-t-il expliqué.

En dépit du fait que la présidence sud-africaine ait convoqué la Troïka pour vendredi dernier, ce mécanisme ne s’est pas réuni car d’autres membres ont estimé que la tenue du mécanisme sous cette présidence allait être contre-productive, a signalé le ministre marocain.

Sous une présidence objective et qui n’a pas de parti pris, la Troïka doit soutenir et accompagner les efforts exclusifs des Nations unies dans le strict respect de ses prérogatives définies par la résolution 693, a-t-il soutenu.

Les prochaines Troïka seront plus équilibrées puisqu’elles seront composées dès aujourd’hui de la République Démocratique du Congo (RDC), du Sénégal et de l’Afrique du Sud pour un an, alors qu’à partir de 2022 elle sera composée de la RDC, du Sénégal et des Îles Comores, a expliqué M. Bourita, notant que « tout ce qui a été imaginé sous une présidence sud-africaine devra être évalué à l’aune des résultats concrets ».

D’autant que l’Afrique comprend l’instrumentalisation qui a été faite de ses structures et mécanismes pour que l’UA serve l’agenda de certaines diplomaties et non l’agenda du continent, a insisté M. Bourita, notant que depuis que le poste du Commissaire à la paix et à la sécurité revient à un seul pays (2004), l’UA a été instrumentalisée dans un seul sens. Désormais, c’est la première fois que cette logique est brisée que ce poste ne sera pas utilisé comme une annexe à une diplomatie pour servir l’agenda d’un pays.

 « Tous ceux qui veulent impliquer l’UA dans ce dossier vont systématiquement trouver la diplomatie marocaine mobilisée pour que l’UA ne soit pas impliquée dans ce dossier qui relève des Nations unies », a-t-il tenu à préciser.

Toutes les manœuvres des dernières semaines visaient à déformer un message de l’Afrique pour prétendre que le continent n’est pas satisfait de la position prise par l’administration américaine. Or la réaction du Sommet est un message clair : Le dossier connaît des évolutions profondes qui vont dans le sens du soutien au plan d’autonomie marocain et dans le sens de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, a-t-il affirmé.

Le Maroc satisfait des conclusions du Sommet de l’UA

Le Maroc a exprimé sa satisfaction quant aux conclusions de la 34ème session ordinaire du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, qui a clôt ses travaux ce dimanche en mode visioconférence en raison de la pandémie du Covid-19, a annoncé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Lors d’une conférence de presse, tenue au siège de son département, le ministre marocain a fait savoir que ce sommet de l’UA s’est focalisé sur deux trois points essentiels à savoir le renouvellement des organes de l’organisation panafricaine, la riposte à la pandémie Covid-19 et la réforme institutionnelle.

Au sujet des nominations à la tête des organes de l’UA, M. Bourita a indiqué que le président actuel de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat a été réélu pour un second mandat, alors que le poste de vice-président est allé à rwandaise Monique Nsanzabaganwa.

Le Nigérian Bankole Adeoye a été élu la tête du département regroupant les affaires politiques et paix et sécurité. Trois commissaires ont été reconduit dans leurs postes. Il s’agit de l’angolaise Josefa Sacko de l’Angola réélue Commissaire chargée de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable, le Zambien Albert Muchanga reconduit en tant que Commissaire chargé du développement économique, du commerce et de l’industrie et des mines et de Mme Amani Abou-Zeid (Egypte) qui a aussi été réélue Commissaire chargée des infrastructures et de l’énergie, a indiqué le responsable gouvernemental.

Les élections pour les postes de la Santé, Affaires humanitaires et Développement social et l’éducation, la science, la technologie et l’innovation ont été reportées à la prochaine réunion du Conseil exécutif, a-t-il souligné, précisant les régions de l’Afrique du Nord et de l’Ouest devront concourir pour accéder à ces deux postes.

Pour ce qui est de la question du Sahara, le ministre a affirmé que le Sommet n’a pas traité de cette question, se conformant ainsi à la décision 693 du Sommet de Nouakchott qui consacre l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’une solution au conflit régional créé autour de la question du Sahara, tout en établissant le mécanisme de la Troïka pour appuyer les efforts des Nations-Unies pour le règlement de ce différend artificiel.

Il a souligné que « la question du Sahara n’était pas mentionnée dans les rapports ou décisions de ce sommet, à l’instar des trois derniers sommets, ce qui confirme la nouvelle orientation de l’Union africaine, qui considère que cette question est du ressort exclusif des Nations Unies.

« Il y a eu des tentatives d’inclure la question du Sahara à ce sommet, et nous avons vu des déclarations appelant à la convocation d’une réunion de la troïka et du Conseil de paix et de sécurité, mais ces appels n’ont pas abouti », a-t-il poursuivi, ajoutant que le Maroc considère la troïka non comme « un mécanisme de gestion et de proposition mais plutôt comme un mécanisme d’accompagnement et de soutien à l’ONU ».

Le ministre a souligné que « le sommet consacre l’approche adoptée ces dernières années par l’Union africaine, qui ne peut exploiter ses institutions pour impliquer l’Afrique dans une question relevant de la compétence des Nations Unies ».

Selon lui, la Troïka ne peut se réunir sous une présidence « partielle et non objective », allusion faite à l’Afrique du sud qui soutient la thèse des séparatistes du polisario, soulignant que les prochaines troïkas seront tenues sous une présidence « impartiale et plus équilibrée », notamment avec la présidence de la république démocratique du Congo en 2021.

Sommet de l’UA: l’Afrique a fait preuve de cohérence dans la gestion de la pandémie (ministre AE)

Le continent africain a « su montrer sa ténacité, il a fait preuve de cohérence dans la gestion de la pandémie sans jamais lésiner sur les efforts ni perdre de vue le chemin de l’émergence », s’est félicité le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Intervenant samedi à l’occasion de la 34ème session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA) qui se tient par visioconférence, le ministre a indiqué que face à la pandémie de la Covid-19, le Roi Mohammed VI a placé la mobilisation et l’action solidaire comme prérequis pour surmonter les défis du continent.

Il s’agit d’abord de la conception de plans de relance économique et de stratégies sectorielles innovantes post-Covid pour une économie inclusive et un développement économique et humain durable, a-t-il précisé, notant, à cet égard, que le Maroc est disposé à partager les éléments de son plan de réponse lancé conformément aux instructions royales, dès l’apparition de la pandémie.

Ensuite, l’aide sociale dont l’accès aux soins et à la vaccination doit être octroyé au profit des citoyens, des migrants et des réfugiés, a soutenu M. Bourita, soulignant que c’est le choix qu’a fait le Maroc sous la conduite éclairée du Souverain pour faire bénéficier les résidents étrangers, notamment africains de la vaccination et des soins.

Une décision naturelle qui s’inscrit en harmonie avec la stratégie nationale d’immigration et d’asile du Royaume, a-t-il expliqué, ajoutant que le Royaume a été le premier pays africain à lancer une large campagne de vaccination dont ont bénéficié, à ce jour, plus de 400.000 personnes.

Enfin, l’intégration régionale dans ses dimensions politiques, économiques et sociales, à travers le renforcement de la coopération Sud-Sud et le codéveloppement, doit être basée sur la complémentarité et la solidarité agissante, a poursuivi le ministre, qui a insisté sur le renforcement du rôle des 8 Communautés économiques régionales en tant que piliers de l’intégration continentale dans l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie.

 Cette pandémie, a fait observer M. Bourita, a démontré plus que jamais que la mobilisation et l’action solidaire de tous sont des prérequis clé pour surmonter les défis multiples du continent, et pour atteindre l’objectif ultime de « l’Afrique que nous voulons ».

C’est dans ce cadre que s’inscrit l’initiative du Roi Mohammed VI d’octroyer une assistance en produit médicaux et de protection à 21 pays africains, a rappelé le ministre.

Le responsable gouvernemental a félicité le président congolais, Félix Tshisekedi, pour son accession à la Présidence de l’UA, réitérant le plein soutien du Souverain pour la réussite de M. Tshisekedi dans ses fonctions à la tête de l’UA au service des causes de notre continent dans un contexte difficile.

 Il a également exprimé la reconnaissance du Maroc au Président de la Commission, Moussa Faki Mahamat et à la Commissaire, Mme Amira Al Fadel pour leurs efforts dans la lutte contre la pandémie.

Maroc : Six personnes d’une même famille tuées dans leur domicile à Salé

Un crime crapuleux s’est produit, ce samedi matin, au quartier Errahma à Salé, ville mitoyenne de Rabat. Six personnes d’une même famille ont été retrouvées mortes dans leur domicile, apprend-on de source sécuritaire.Alertés pour maitriser un incendie qui s’était déclaré dans une maison située au quartier Errahma, les éléments de la protection civile ont découvert à l’entrée de la maison une personne poignardée et à l’intérieur, au milieu des flammes, les cadavres de 3 adultes, d’un bébé de 4 mois et d’un enfant de 5 ans, précise la même source.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que le corps de l’auteur présumé du crime a été retrouvé en premier lieu dans un état critique puis évacué, avant de succomber à ses blessures, ajoutant que l’auteur du crime aurait vraisemblablement mis le feu à la maison après avoir commis le drame.

Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué que les autorités compétentes ont ouvert une enquête, sous la supervision du parquet compétent, afin d’élucider les tenants et aboutissants de ce crime crapuleux.

Et d’ajouter que les opérations de traçabilité menées par la police scientifique et technique sont en cours pour identifier les échantillons biologiques et les preuves matérielles pour jeter la lumière sur les dessous du crime.

Santé, économie et justice au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les leçons à tirer de la crise pandémique, les retombées négatives de l’épidémie du coronavirus sur l’économie nationale, l’amélioration des indicateurs liés à la Covid-19 et l’ouverture de l’année judiciaire sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ relève qu’entre 2010 et 2019, le Maroc a enregistré quelque 70 catastrophes naturelles, soit presque autant que ce qui a été enregistré en l’espace de 30 années de 1980 à 2009.

C’est dire aujourd’hui, plus que jamais, l’urgence pour le Maroc est bien se préparer pour aborder une nouvelle ère qui sera très probablement différente de celle anti-Covid, prévient la publication, notant que si le Maroc avait capitalisé et renforcé ses industries du médicament, il serait peut-être en mesure aujourd’hui de produire lui-même des vaccins. « La pandémie aura été une leçon de plusieurs mois sur les nouvelles priorités de l’avenir. Il reste aujourd’hui à s’y préparer…», observe l’hebdomadaire.

Pour sa part, +Finances News Hebdo+ écrit que tous les secteurs de l’économie ont fait les frais de la pandémie liée la Covid-19 et d’une saison agricole bien piètre à cause de la sécheresse, ajoutant que l’économie nationale a perdu 432.000 postes d’emploi en 2020.

Le secteur des services a perdu 107.000 postes, celui de l’agriculture, forêt et pêche 273.000, celui de l’industrie y compris l’artisanat 37.000 et celui des BTP 9.000, fait savoir le journal, qui cite les chiffres du Haut-commissariat au Plan (HCP), notant que l’addition aurait cependant pu être beaucoup plus salée n’eût été l’intervention du Comité de veille économique, qui a cassé sa tirelire pour soutenir conséquemment entreprises, salariés, ménages…

« Et jusqu’à maintenant d’ailleurs, il joue au sapeur-pompier, d’autant que la crise est loin d’être terminée, quand bien même l’arrivée des vaccins donne l’espoir de perspectives économiques meilleures», insiste-t-il.

Sur un autre registre, +La Nouvelle Tribune+ souligne que l’heure est à l’optimisme sur le front de la lutte contre la pandémie du niveau coronavirus dans notre pays, ajoutant que les cas actifs ont diminué de 22%, ceux en réanimation de 20,4% et que le nombre de décès quotidien est largement inférieur à trente.

Tous les indicateurs, selon les données publiées par le ministère de la Santé, sont à la baisse, tant au niveau du taux de reproduction du virus (R0 de 0,80), qu’à celui de la courbe épidémiologique hebdomadaire qui, au 31 janvier dernier, avait chuté de 26,4%, soutient l’auteur de l’article. «C’est incontestablement le fruit des mesures restrictives décidées par les autorités depuis le 23 décembre dernier et qui viennent d’être prolongées de deux semaines», fait-il remarquer.

+Le Matin+ rapporte que la nouvelle année judiciaire 2021, un rendez-vous annuel marqué par la présentation du bilan annuel du secteur de la justice, s’est ouverte vendredi à Rabat.

A cette occasion, le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mustapha Fares, a souligné que l’année 2020 a représenté un test exceptionnel en ce sens qu’elle a imposé des situations complexes à tous les États en raison de la pandémie.

Le pouvoir judiciaire s’est engagé en première ligne dans la lutte contre les répercussions de la pandémie de la Covid19, a-t-il ajouté.

De son côté, le procureur général du Roi près la Cour de cassation et président du Parquet général, Mohamed Abdennabaoui, a affirmé que la pandémie a été à l’origine d’un véritable défi pour les institutions du secteur de la justice comme pour les autres secteurs. L’année dernière, a-t-il expliqué, a failli être une année blanche pour les tribunaux qui ont dû suspendre l’essentiel de leurs activités durant le confinement sanitaire en vue de protéger les justiciables et les professionnels de la justice.

Sécurité routière, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires aux accidents du travail au Maroc, à la campagne de vaccination contre la Covid-19 et la situation du marché du travail au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les accidents du travail au Maroc provoquent chaque année une véritable hécatombe, ajoutant qu’ « au vu de l’ampleur des chiffres, on serait tenté de dire que le boulot ressemble pour certains travailleurs à un véritable cimetière ».

« Certes, un effort a été fait dans le cadre du code du travail entré en vigueur en 2004. Mais dans les faits, la situation ne semble pas vraiment s’améliorer pour les travailleurs », relève le journal, estimant que certains secteurs sont plus dangereux que d’autres comme le BTP où le plus souvent une bonne partie des chantiers ne disposent pas de tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité des travailleurs.

« Aujourd’hui, le temps est venu pour prendre à bras-le-corps ce dossier, et faire en sorte que la sécurité et la santé de tous les travailleurs soient érigées en priorité », préconise-t-il.

Pour sa part, +L’Économiste+ constate que « fort heureusement, une grande part de la population n’est pas tombée dans le panneau. Plus de 300.000 personnes vaccinées à la date du 3 février. C’est une tendance qui ne trompe pas », ajoutant qu’il faut se féliciter de l’adhésion à la campagne de vaccination contre la Covid-19 alors que le consensus a été attaqué depuis le départ.

« Ne pas jouer le jeu de la vaccination c’est retarder la protection collective et prendre le risque de continuer de nourrir les réservoirs viraux que nous sommes devenus », prévient le quotidien, faisant savoir que c’est le discours avancé par le corps médical dont le rôle est important dans la sensibilisation, mais qui ne peut à lui seul porter le fardeau de la mobilisation.

+Al Ahdath Al Maghribiya+ rapporte que le Haut Comité pour la fraternité humaine des Émirats Arabes Unis a décerné, mercredi, le « Prix Zayed de la fraternité humaine » édition 2021 au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et à la militante franco-marocaine dans les domaines social et humanitaire, Latifa Ibn Zyaten.

Le Haut comité a souligné, dans un communiqué, que le choix du jury pour Guterres et la militante Ibn Zyaten intervient en récompense aux « grandes œuvres réalisées et aux initiatives influentes et efficaces qu’ils ont prises et qui sont conformes aux valeurs et principes stipulés dans le Document sur la Fraternité Humaine, qui est le principal critère d’attribution » du Prix ».

« Depuis qu’il a assumé ses fonctions de Secrétaire général des Nations Unies en 2017, Guterres a oeuvré pour trouver des solutions aux problèmes qui affligent le monde, en particulier en ce qui concerne la paix et la sécurité mondiales », rappelle le communiqué qui a mis en évidence l’initiative la plus importante et la plus influente prise par le SG de l’ONU au cours de l’année écoulée sous le signe: « Interdire les guerres afin de lutter contre la pandémie Corona », et qui a été largement saluée par les dirigeants du monde et d’un certain nombre d’organisations internationales.

+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho de la note sur la situation du marché du travail publié par le Haut-commissariat au Plan (HCP), selon laquelle l’économie nationale a perdu 432.000 postes d’emploi en 2020, sous l’effet conjugué de la crise liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19) et de la campagne agricole « sèche ».

Cette perte a concerné les deux milieux (295.000 en milieu rural et 137.000 en milieu urbain) et tous les secteurs d’activité économique, à savoir les services (107.000), l’agriculture, forêt et pêche (273.000), l’industrie y compris l’artisanat (37.000) et les BTP (9.000), précise le HCP.

Maroc : prolongation de l’état d’urgence sanitaire au 10 mars prochain

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 mars 2021, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus.Dans un souci de permettre aux autorités publiques de continuer à garantir l’efficacité et l’efficience des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie, l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national est prolongé jusqu’au 10 mars 2021 à 18h, indique le porte-parole dui gouvernement.

À noter que le couvre-feu à 21 heures et la fermeture des magasins et restaurants à 20 heures ont été prolongés jusqu’au 16 février courant.

A ce jour, le Royaume a recensé 620 nouvelles infections pour un total de 473.667 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.351 décès (+28) et 452.522 personnes guéries (+742), selon le ministère de la Santé.

Maroc : Plus de 350.000 personnes vaccinées contre la Covid-19 (ministère)

Un total de 351.723 personnes ont reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19 jusqu’au 4 février à 18H00, a indiqué jeudi le ministère de la Santé dans son bulletin quotidien.Lancée le 28 janvier, la campagne de vaccination sera gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population (30 millions de personnes), de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

La priorité a été accordée en priorité aux personnels de première ligne, en l’occurrence, les autorités publiques, les forces armées, les professionnels de la santé de plus de 40 ans et plus, les enseignants de 45 ans et plus et les personnes âgées à partir de 75 ans, vulnérables au virus, et ce, avant de l’élargir au reste de la population.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 620 nouvelles infections pour un total de 473.667 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.351 décès (+28) et 452.522 personnes guéries (+742).

L’ambassadeur du Maroc à l’ONU réélu président de la Configuration République Centrafricaine

L’ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a été réélu président de la Configuration République Centrafricaine de la Commission de la Consolidation de la Paix des Nations unies (CCP), lors de la première réunion formelle de l’année de cet organe.La CCP, organe subsidiaire du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée Générale, a pour mandat de mobiliser les ressources pour le financement des différents plans de consolidation de la paix du pays, de mobiliser la communauté internationale pour maintenir la question centrafricaine au cœur de ses préoccupations et d’élaborer des recommandations et conseils, notamment au Conseil de Sécurité.

La réélection de l’ambassadeur Hilale constitue une marque de confiance de la communauté internationale et de l’ONU dans le rôle clé joué par le Maroc dans la consolidation, le maintien et la pérennisation de la paix. En effet, le Royaume demeure à ce jour le seul pays arabe et africain à présider une Configuration-pays.

Outre la présidence de la Configuration, le Maroc apporte également un soutien important pour la stabilisation du pays, avec un contingent déployé au sein de la mission onusienne de pays (MINUSCA), dont l’abnégation et l’engagement ont été salués à maintes reprises aussi bien par le Président de la République Centrafricaine que par l’ONU.