L’actualité sanitaire au menu des quotidiens marocains

La stratégie de vaccination contre la Covid-19, le protocole de traitement des malades au Covid-19 et les nouvelles dispositions prises par la RAM sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ écrit que les Marocains commençaient à perdre tout espoir quant à un retour imminent à la vie normale, jusqu’à ce que le Roi Mohammed VI ait donné ses hautes orientations pour lancer, dans les prochaines semaines, une opération massive de vaccination contre la Covid-19.

Une réponse réelle pour mettre fin à la phase aiguë de la pandémie et fidèle à l’approche royale proactive adoptée depuis l’intrusion du virus sur le territoire national, rappelle l’auteur, ajoutant que le Royaume a également pu occuper un rang avancé dans l’approvisionnement en vaccins, grâce à l’initiative et à l’implication personnelle du Souverain qui ont abouti à la participation réussie de notre pays, dans ce cadre, aux essais cliniques.

Le Royaume a opté pour le vaccin Sinopharm, qui a été testé sur environ 50.000 personnes en dehors de la Chine, et qui, pour le moment, montre une efficacité très correcte, fait-il remarquer, relevant que ce vaccin rallumera ainsi une lueur d’espoir pour une population noyée dans le désarroi à cause des mesures restrictives imposées par la pandémie.

Sous le titre « informer et vacciner », +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le vaccin anti-Covid-19 est le sujet qui va incontestablement dominer les discussions et les débats des Marocains dans les jours et semaines qui viennent.

Comme partout dans le monde, grâce à l’extraordinaire révolution technologique, le citoyen marocain est informé voire sur-informé sur tout ce qui se dit et se fait ailleurs au sujet du vaccin tant attendu, poursuit l’éditorialiste, notant qu’il y a eu jusque-là un volume d’information et de désinformation tellement important sur la question qu’il faudrait aujourd’hui une véritable démarche pédagogique pour expliquer le bien-fondé de la vaccination.

Pour assurer un bon déroulement de la campagne de vaccination, le ministère de la santé devra commencer d’abord par produire pour l’usage du grand public de l’information permanente, intensive, pertinente, accessible à tous, transparente et convaincante, préconise-t-il, faisant savoir que c’est la seule manière pour ne pas laisser du vide que viendront remplir les spécialistes de la désinformation.

+L’Opinion+ rapporte qu’après la mise à jour du protocole de traitement des malades au Covid-19 par le ministère de la Santé, il est devenu possible que les patients ne présentant pas de facteurs de risques soient pris en charge à domicile.

Ces derniers peuvent prendre leur traitement auprès des pharmacies sur ordonnance des médecins. Face à la flambée des cas ces dernières semaines, la hausse de la demande sur les médicaments anti Covid-19 a fait diminuer gravement des médicaments à base de vitamine C, ce qui peut sérieusement nuire à la convalescence des malades, indique la publication.

+Le Matin+ fait savoir que le test PCR négatif est désormais nécessaire pour les vols à destination du Maroc, doit être daté d’au moins 72 heures de la date du prélèvement, et non des résultats.

Royal Air Maroc vient de publier une nouvelle information concernant les vols à destination du Maroc. Ainsi, et conformément aux instructions des autorités marocaines, « Royal Air Maroc informe ses clients que les passagers empruntant les vols vers le Maroc devront, désormais, présenter au moment de l’enregistrement un résultat de test PCR négatif à l’infection à la Covid-19 de moins de 72h à compter de la date du prélèvement (et non plus à partir de la date des résultats) », indique un communiqué de la compagnie, cité par le quotidien.

Les enfants âgés de moins de 11 ans sont dispensés du test et le test sérologique n’est plus exigé, ajoute la même source.

Maroc : Le taux de reproduction de la Covid-19 est de 1,22 au niveau national

Le taux de reproduction de la Covid-19 a atteint 1,22 au niveau national, a indiqué mardi le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet.Dans sa présentation du bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique, M. Mrabet a souligné que le développement du taux de reproduction s’explique par l’augmentation significative du nombre des cas contaminés par la Covid-19 au niveau national, « puisque nous enregistrons chaque jour des chiffres records, notamment 259.951 cas positifs à la Covid-19 jusqu’au lundi 9 novembre, avec un taux d’incidence cumulé de 715.8/100.000 habitants », a-t-il dit.

Présentant la situation épidémiologique jusqu’au 9 novembre, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, a indiqué que le nombre de décès enregistré jusqu’à cette date a atteint 4.356, soit un taux de létalité de 1,7% et le nombre de personnes déclarées guéries a atteint 212.905, soit un taux de rémission de 81,9%.

A l’échelle continentale et planétaire, le Maroc se classe 32-ème dans le monde et 2-ème en Afrique, du point de vue du nombre de contaminations, 36-ème mondialement et 3-ème en Afrique pour ce qui est du nombre des décès. Il est aussi 34-ème au niveau international et 2-ème au plan continental en termes de nombre de tests.

D’autre part, le bilan bimensuel du ministère a abordé les faits marquants relevés jusqu’au 9 novembre en lien avec la situation épidémiologique, en particulier la séance de travail consacrée à la stratégie de vaccination contre la Covid-19 et présidée par le Roi Mohammed VI, lundi à Rabat, lors de laquelle il a donné ses orientations en vue du lancement, dans les prochaines semaines, d’une opération massive de vaccination contre la Covid-19, qui devra couvrir les citoyens âgés de plus de 18 ans, selon un schéma vaccinal en deux injections.

Le Maroc appelle à une approche solidaire pour relever les défis communs des pays arabes et de l’UE

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a appelé lundi à l’élaboration d’une approche multidimensionnelle et solidaire pour relever les défis communs des pays arabes et de l’Union européenne (UE).Le cinquième sommet de la Ligue des États arabe-UE « traduit de manière tangible l’aspiration commune de hisser le dialogue et la coopération à des niveaux élevés, sur la base d’un véritable partenariat et de plans d’action réalistes qui invoquent les dimensions civilisationnelle et humaine, afin de relever les défis actuels et poser les jalons d’un développement durable, voué au service des intérêts communs de nos peuples et de leur bien-être », a indiqué le ministre dans une allocution prononcée par visioconférence à l’occasion de ce sommet, qui se tient à Athènes.

Le ministre a souligné, à cet égard, que la vision Royale repose sur un ensemble de fondements contenus dans le discours du Souverain prononcé lors du premier sommet de la Ligue arabe-UE, tenu en février 2019 à Charm Cheikh, en Egypte, dans lequel le Roi Mohammed VI avait affirmé que « l’état de la coopération euro-arabe, considéré à l’aune de son volume matériel et de son capital intellectuel, requiert une nécessaire évaluation objective et sereine de son bilan actuel, une reconsidération de ses axes, la définition de priorités stratégiques, présentes et futures, le perfectionnement de ses méthodes de travail ».

Cette sage vision royale, a-t-il poursuivi, puise son sens dans les mutations profondes qui animent les scènes arabe et européenne et qui doivent être prises en considération dans la mise à jour du calendrier des priorités et fondements du dialogue stratégique unissant les pays arabes et les pays membres de l’UE.

Dans ce sens, il a noté que les changements politiques que connaissent de nombreux pays, auxquels s’ajoute la conjoncture économique mondiale préoccupante qui s’est davantage accentuée avec la propagation de la Covid-19 et la recrudescence des tendances extrémistes, constituent autant de défis qui ne peuvent être exclus dans la quête d’un partenariat stratégique global et multidimensionnel qui rassemble aussi bien les parties arabes qu’européennes.

Par ailleurs, le ministre marocain des Affaires étrangères a relevé que cette rencontre intervient à un moment où la pandémie du Coronavirus guette les économies des pays du monde, affectant négativement la totalité des secteurs productifs et s’érigeant ainsi comme un nouveau défi face auquel il devient urgent de multiplier les efforts et de renforcer la coopération commune dans le but de surmonter cette crise, tout en en limitant les dégâts.

Les statistiques des institutions financières internationales et régionales montrent en filigrane l’impact de cette pandémie sur l’activité économique mondiale, a-t-il  indiqué, précisant que le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit une régression de 3% de la croissance internationale en 2020, de 7,5% dans la zone euro et de 3,3% au Moyen-Orient, alors que le volume des échanges commerciaux internationaux connaîtrait un recul de 11%.

Ces prévisions inquiétantes, qui démontrent, dans leur globalité, la situation post-covid, nous obligent, « du point de vue du voisinage géographique et des défis communs de cet espace auquel nous appartenons, à assumer la responsabilité et élaborer une approche multidimensionnelle et solidaire » animée par « notre foi en notre destin commun », et ce pour préparer « un meilleur avenir pour les fils de notre région », a-t-il enchaîné.

Les deux parties arabe et européenne sont dotées de mécanismes et structures qui pourront donner un nouvel élan à leur coopération, dont le « Dialogue 5+5″ et l' »Union pour la Méditerranée » (UpM), a-t-il rappelé, espérant que l’UpM « connaîtra un nouveau départ dans le futur proche ».

M. Bourita a appelé l’UE, en tant partenaire principal des pays arabes, à aider son voisinage arabe et accompagner les plans de relance économique dans ces pays à travers des programmes de soutien financier et de développement dans le cadre de la politique de voisinage.

Sans nul doute, la pandémie de Covid-19 a eu un impact direct sur la question de la migration, sachant que la propagation du virus est étroitement liée aux déplacements des individus, a-t-il dit.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les chantiers des provinces du Sud, l’investissement industriel et la situation des hôpitaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Bayane+ souligne qu’« en véritable leader de l’éclosion africaine, fondée sur une franche coopération win-win, le Maroc vise à tendre des passerelles terrestres et maritimes, à travers la construction d’un millier de voies express Tiznit-Dakhla dont le coût s’élève à plus de 10 milliards de dirham (1 euro = 10,8 DH)».

Pour le journal, cette ébauche de haute dimension sera un réel levier de développement structurant des provinces du Sud et partant, la continuité vers les entités africaines du Sud comme la Mauritanie, le Mali, le Sénégal…

Un projet qui s’implante au grand jour dans une Nation fort agissante, sans gaz ni pétrole, confirme à tout esprit récalcitrant et renégat, la volonté de s’ancrer sur le sol récupéré et lui administrer un registre charnière au sud de l’Afrique, en quête de la prospérité et de la stabilité, conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ rélève que les chiffres et indicateurs sur l’investissement industriel, dévoilés par le ministre de l’Industrie, viennent en contraste avec beaucoup de préjugés, ajoutant que dans le cadre du Plan d’accélération industrielle, les entreprises marocaines ont été bien plus nombreuses à bénéficier des mesures incitatives que leurs homologues étrangères.

Autre détail révélé, la banque de projets récemment publiée par le ministère de l’Industrie a suscité un très fort engouement de la part d’entrepreneurs marocains, explique le quotidien, faisant savoir que plusieurs centaines de dossiers d’investissement ont été déposés en un temps très court et aujourd’hui, le ministère dispose de quelque 122 projets ficelés, bancables et rapidement réalisables.

+L’Opinion+ constate qu’autant le nombre de personnes infectées par le Coronavirus continue d’augmenter, autant celui des malades graves, qui nécessitent une admission en réanimation, continue à prendre de l’ampleur. Même si le gouvernement avait annoncé plusieurs milliers de nouveaux lits en réanimation, cette ambition n’a manifestement pas encore été concrétisée complètement.

Entre le marteau du travail à accomplir et l’enclume des moyens et des ressources humaines limitées, la majeure partie des services de réanimation du Royaume fonctionne à flux tendu, écrit-il.

Si le ministère de la Santé a annoncé un taux d’occupation des lits de réanimation qui est encore en deçà du seuil critique, la courbe des infections et l’hiver aux portes augurent des semaines difficiles à venir, souligne la publication.

Rabat et Paris comptent poursuivre leur coordination sur le Mali et le Sahel

Le Maroc et la France comptent poursuivre leur coordination sur le Mali et le Sahel, ont affirmé, lundi à Rabat, les ministres des affaires étrangères des deux pays.Paris et Rabat partagent les mêmes préoccupations à ce sujet et comptent poursuivre leur coordination sur le Mali et le Sahel, a fait savoir le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves le Drian, lors d’un point de presse conjoint avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Le Drian a mis l’accent sur l’importance que la transition se poursuive dans le respect des engagements qui ont été pris.

Sur le même registre, M. Bourita a affirmé que le Maroc et la France se concertent notamment à la situation au Mali et à la menace terroriste dans cette région. « Nous avons constaté une bonne concertation au niveau bilatéral », a-t-il dit.

Evoquant le dossier libyen, le chef de la diplomatie française a saluéles efforts « importants » déployés par le Maroc pour la recherche d’une solution à la crise libyenne.

Les efforts importants du Maroc s’inscrivent dans le cadre de la relance du processus politique sous l’égide des Nations unies auquel le Royaume y apporte une « contribution significative », a-t-il relevé.

Il a, à cet égard, salué l’accueil par le Royaume des pourparlers inter-libyens à Bouznika, soulignant l’importance que le Maroc soit pleinement une partie prenante de toutes les initiatives internationales concernant la Libye.

Le ministre français a relevé qu’il y a des signaux encourageants dans ce dossier, citant, entre autres, le maintien du cessez-le-feu et l’organisation du forum politique interlibyen à Tunis.

Il a également indiqué que la France entend travailler avec le Maroc pour le renforcement de cette dynamique positive, insistant en outre sur la nécessité de mettre un terme aux ingérences étrangères dans ce pays. 

Pour sa part, M. Bourita a souligné que le Maroc et la France portent un intérêt particulier à la stabilité de la Libye, rappelant que le Royaume a abrité les pourparlers inter-libyens qui ont permis des avancées.

Il a aussi souligné la nécessité d’exploiter au mieux l’évolution positive que connaît ce dossier notamment avec le cessez-le-feu et le processus politique

Sur un autre volet, le chef de la diplomatie française a affirmé que son pays compte sur le Maroc dans son combat contre le terrorisme et l’extrémisme.

« La France a tout le profond respect pour l’Islam », a-t-il par ailleurs souligné, notant que le Royaume est porteur d’un Islam de juste-milieu prôné par SM le Roi, Commandeur des croyants.

La FMN et l’AFD se joignent pour un programme panafricain de formation aux métiers des musées et du patrimoine en Afrique

La Fondation marocaine des musées (FNM) et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, lundi à Rabat, une convention de subvention d’une enveloppe de 300.000 euros, destinée à financer un programme panafricain de formation aux métiers des musées et du patrimoine en Afrique.Signée par le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves le Drian, le président de la FNM, Mehdi Qotbi et le directeur de l’AFD au Maroc, Mihoub Mezouaghi, cette convention permettra à la FNM de consolider sa position en tant que carrefour du savoir-faire africain en matière de conservation et de préservation du patrimoine et d’ingénierie culturelle.

Elle vise à mettre en œuvre un programme de renforcement des capacités et d’échange d’expériences dans le cadre d’une coopération panafricaine, en mobilisant un ensemble d’experts issus des pays de l’Afrique de l’ouest francophone et de la France, dans le but d’échanger les bonnes pratiques et de structurer un réseau d’experts africains sur les métiers des musées et du patrimoine.

Dans le cadre de ce partenariat, le rôle de la FNM sera d’animer et de coordonner ce réseau d’experts sur le continent africain, a fait savoir M. Mezouaghi, affirmant que « le Maroc, compte tenu de sa position et de son expérience, est aujourd’hui doté d’une capacité d’ingénierie muséale extrêmement reconnue au niveau international ».

Le Roi Mohammed VI donne ses orientations pour le lancement dans les prochaines semaines d’une opération massive de vaccination contre la Covid-19

Le Roi Mohammed VI a présidé, lundi à Rabat, une séance de travail consacrée à la stratégie de vaccination contre la Covid-19, indique un communiqué du cabinet royal.Cette réunion s’inscrit dans le cadre du suivi continu par le Souverain de l’évolution de la pandémie et des mesures prises dans le cadre de la lutte contre sa propagation et de la protection de la vie et de la santé des citoyens, ajoute la même source.

Au cours de cette réunion, et sur la base de l’avis rendu par le Comité national scientifique ad hoc soulignant que la campagne vaccinale est une réponse réelle pour mettre fin à la phase aiguë de la pandémie, et fidèle à l’approche royale proactive adoptée depuis l’apparition de ce virus, le Roi a donné ses Hautes orientations en vue du lancement, dans les prochaines semaines, d’une opération massive de vaccination contre la Covid-19, annonce le cabinet royal.

Cette opération nationale, d’envergure inédite, vise la couverture de la population par un vaccin en tant que moyen idoine d’immunisation contre le virus et de maitrise de sa propagation. Selon les résultats des études cliniques déjà achevées ou toujours en cours, la sécurité, l’efficacité et immunogénicité du vaccin ont été prouvées.

Ainsi, cette opération devra couvrir les citoyens âgés de plus de 18 ans, selon un schéma vaccinal en deux injections. La priorité sera notamment donnée aux personnels de première ligne, en l’occurrence, le personnel de Santé, les autorités publiques, les forces de sécurité et le personnel de l’éducation nationale, ainsi qu’aux personnes âgées et aux personnes vulnérables au virus, et ce, avant de l’élargir au reste de la population, précise-t-on.

Le Royaume a pu occuper un rang avancé dans l’approvisionnement en vaccin contre la Covid-19, grâce à l’initiative et à l’implication personnelle du Souverain qui ont abouti à la participation réussie de notre pays, dans ce cadre, aux essais cliniques.

Le Roi Mohammed VI, poursuit la même source, a ainsi donné ses directives aux autorités compétentes pour veiller à la bonne préparation et au bon déroulement de cette opération nationale d’envergure, tant sur les plans sanitaire, logistique que technique.

L’accent a été mis notamment sur l’accessibilité du vaccin, dans un cadre social et solidaire, et sa disponibilité en quantités suffisantes, ainsi que sur la logistique médicale de transport, d’entreposage et d’administration du vaccin sur l’ensemble du territoire et la mise en place d’un système efficace de pré-enregistrement des bénéficiaires.

A cet effet, le Souverain a appelé à la mobilisation de tous les services et départements concernés, en particulier le personnel de la santé, l’administration territoriale et les forces de l’ordre, ainsi que l’appui nécessaire des Forces Armées Royales (FAR).

La presse marocaine décrypte le discours royal de la marche verte

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au discours royal prononcé par le souverain à l’occasion du 45e anniversaire de la Marche verte.+Akhbar Al Yaoum+ évoque les « messages de fermeté » destinés aussi bien aux ennemis qu’aux voisins du Royaume. Dans son discours le Roi Mohammed VI, précise le quotidien, annonce l’intention du Maroc d’aller de l’avant dans la délimitation de ses frontières maritimes sud en concertation avec l’Espagne, tout en rejetant les dépassements et en dénonçant les provocations du Polisario.

De même, pour le souverain, poursuit la publication, il est temps d’investir dans les potentialités énormes qu’offrent le littoral et le domaine maritime des régions du Sahara marocain.

Une position inébranlable, des acquis diplomatiques et de nouveaux projets de développement dans les provinces du Sud. C’est ainsi que le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ résume le discours royal prononcé, samedi, à l’occasion du 45e anniversaire de la Marche Verte. Le discours royal, bien qu’ayant évoqué les provocations d’El Guerguerat, ne s’est pas attardé sur cette question qui est, en fait, une affaire réglée.

Le discours, estime le quotidien, s’inscrit dans la dynamique du développement régional lancée en 2015, après l’essoufflement de la dynamique du plan d’autonomie proposé en 2007. Une dynamique qui a d’ailleurs été adoptée par le Conseil de sécurité qui prône aujourd’hui une solution politique réaliste à ce conflit, précise le journal.

+Al Akhbar+ rapporte que le Souverain a annoncé le parachèvement de la délimitation de ses frontières maritimes et appelle l’Espagne au dialogue.

Le Souverain, ajoute le quotidien, souligne que le Maroc poursuivra, et avec constance, le dialogue engagé avec le voisin du Nord, l’Espagne, au sujet des zones de chevauchement des eaux territoriales des deux pays amis. Il rappelle, en ce sens, le processus juridique et législatif mené pour achever ce chantier dans le respect des normes du droit international maritime.

Le quotidien précise, à ce propos, que la loi 37-17 portant délimitation des frontières maritimes et création d’une zone économique exclusive dans les eaux territoriales du Sud du Royaume est entrée en vigueur depuis le mois de mars dernier.

Ainsi, « la Marche se poursuit », titre pour sa part +Assabah+ qui reprend des extraits du discours. Le quotidien estime que le plan d’autonomie proposé par le Maroc jouit de la confiance de la communauté internationale. En même temps, les membres de la communauté internationale refusent aujourd’hui, dans leur grande majorité, de s’aligner sur les thèses des autres parties. De ce fait, 163 pays, représentant 85% des Etats membres des Nations Unies, ne reconnaissent pas l’entité factice.

Le quotidien évoque, en outre, les potentialités économiques des régions du Sahara marocain, notamment dans le domaine de l’économie bleue ou l’économie maritime. Il estime, par ailleurs, qu’à ce niveau, le nouveau port de Dakhla constitue un coup de grâce pour les séparatistes du Polisario et leurs mentors. En effet, si le port de Tanger-Med est, d’ores et déjà, reconnu comme le premier port en Afrique, le port Dakhla Atlantique contribuera à coup sûr à consacrer cette tendance.  

Roi Mohammed VI : Le Maroc poursuivra le dialogue engagé avec l’Espagne au sujet des zones de chevauchement des eaux territoriales

Le Maroc poursuivra, avec constance, le dialogue engagé avec notre voisin, l’Espagne, au sujet des zones de chevauchement des eaux territoriales des deux pays, a affirme le Roi Mohammed VI dans son disc ours prononcé, samedi, à l’occasion du 45ème anniversaire de la marche verte.Ce dialogue s’inscrira dans le cadre du droit de la mer et respectera le partenariat qui les unit, loin de toute volonté unilatérale d’imposer le fait accompli, a-t-il souligné.

« De fait, en définissant clairement le cadre et les frontières des espaces maritimes placés sous la souveraineté du Royaume, le plan mis en œuvre pour impulser l’essor socio-économique de la région sera indubitablement consolidé », a indiqué le Souverain marocain.

Partant de cette vision, la façade atlantique Sud du Royaume, située face au Sahara marocain, constituera une interface maritime d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international, a-t-il précisé.

De fait, d’ores et déjà Tanger-Med est reconnu comme le premier port en Afrique, le port Dakhla Atlantique contribuera à consacrer cette tendance, a annoncé le Roi Mohammed VI

« Nous continuerons à œuvrer pour le développement d’une véritable économie maritime dans ces territoires (…). Cette zone qui abonde en ressources et en potentialités, sur terre comme en mer, servira ainsi de passerelle et de trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine », a-t-il ajouté.

Le Souverain marocain a jugé nécessaire d’investir dans les espaces maritimes, tant pour le dessalement de l’eau de mer que pour l’exploitation des énergies renouvelables d’origine éolienne ou hydrolienne.

En parallèle, il faut continuer à promouvoir le secteur de la pêche maritime, compte tenu de son rôle dans le développement de l’économie de la région, a-t-il enchainé.

Par ailleurs, pour que le plan Azur devienne un levier stratégique au service de la relance du secteur touristique dans la région et pour que celle-ci s’affirme comme une véritable destination du tourisme balnéaire, il importe de lui insuffler une nouvelle dynamique.

Sahara : Les approches et les thèses dépassées et irréalistes ont été définitivement anéanties par le CS de l’ONU (Roi Mohammed VI)

Le Roi Mohammed VI a affirmé que les approches et les thèses dépassées et irréalistes ont été définitivement anéanties, lors de l’adoption des dernières résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.« Ces récentes résolutions ont également confirmé la participation effective des vraies parties concernées par ce conflit régional et elles ont consacré l’irréversibilité de la solution politique, réaliste et consensuelle », a souligné le Souverain dans son discours prononcé, samedi, à l’occasion du 45ème anniversaire de la marche verte.

Selon lui, cette orientation s’accorde avec l’esprit de l’Initiative d’autonomie marocaine, soutenue par le Conseil de sécurité et les grandes puissances comme l’unique option logique pour régler ce conflit.

Au niveau de l’Union Africaine, le Roi a fait observer que « grâce au retour du Maroc au sein de sa famille africaine, l’Organisation a clos, avec succès, le chapitre des manœuvres incessantes dont elle fut victime des années durant ».

« Depuis lors, l’Union Africaine a adopté une approche constructive s’articulant autour d’un soutien plein et entier aux efforts déployés, en vertu d’un mandat exclusif par les Nations Unies, par son Secrétaire général et le Conseil de sécurité », a-t-il ajouté.

Sur le plan juridique et diplomatique, le Souverain a indiqué que plusieurs pays ont ouvert des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et de Dakhla, reconnaissant ainsi, de façon claire et nette, la marocanité du Sahara et affirmant être pleinement confiants quant à la sécurité et à la prospérité qui règnent dans les provinces du Sud du Royaume.

Dans le même temps, les membres de la communauté internationale refusent, dans leur grande majorité, de s’aligner sur les thèses des autres parties. De fait, 163 pays, représentant 85% des États membres des Nations Unies, ne reconnaissent pas l’entité factice, a-t-il rappelé.

Cette orientation a été confortée par les grandes puissances qui, en la matière, ont adopté des positions constructives, notamment la conclusion de partenariats stratégiques et économiques incluant, sans exception ni réserve, les provinces Sud du Royaume comme partie intégrante du territoire marocain, a poursuivi le Roi Mohammed VI.

Pour lui, le Maroc restera ferme sur ses positions et ne se laissera nullement fléchir par les provocations stériles et les manœuvres désespérées des autres parties, constatant que le déclin consommé de leurs thèses surannées les a précipitées dans le scénario typique d’une fuite en avant.

À cet égard, le Maroc réitère son rejet catégorique des agissements inacceptables par lesquels on cherche à entraver la fluidité du trafic entre le Maroc et la Mauritanie, à altérer le statut juridique et historique qui prévaut à l’est du mur de sécurité ou encore à se livrer à une exploitation illégitime des ressources de la région, a-t-il insisté.

« Le Maroc, fidèle à lui-même, ne se départira pas du bon sens et de la sagesse dont il a coutume. En revanche, c’est avec la dernière vigueur et la plus grande fermeté qu’il s’opposera aux abus cherchant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de ses provinces du sud », a enchainé le Souverain.

Il s’est dit persuadé que les Nations Unies et la Minurso (mission de l’ONU au Sahara) continueront à remplir leur devoir en veillant à préserver le cessez-le feu dans la zone.

Politique, social et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question du Sahara, la transformation démographique des MRE et les opportunités offertes par la crise sont les principaux sujets commentés par la presse quotidienne et hebdomadaire parue ce samedi.Abordant la question du Sahara, +Telquel+ écrit que « réalisme » et « compromis » peuvent sembler anodins pour les néophytes, mais leur présence dans une résolution du Conseil de sécurité relative à la Minurso a des allures de victoire pour le Maroc.

Ces termes sont pleins de sens et suggèrent que l’option d’un État sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste selon l’ONU, souligne l’hebdomadaire, expliquant la force tranquille affichée par le Maroc est passée par une bataille dans les couloirs des Nations Unies, solution beaucoup plus avantageuse pour le royaume que de se lancer dans des passes d’armes avec les séparatistes dans la zone tampon de Guergarat.

« Sur le terrain, le Maroc a joué la carte du légalisme et du renforcement de la légitimité en inaugurant 16 consulats dans les provinces du sud en moins d’un an », avance-t-il.

+Le Matin+ souligne que la Marche verte, dont nous commémorons le 45e anniversaire, « restera toujours un motif de fierté et une des bases pour mener, sous l’égide de SM le Roi Mohammed VI, le combat de modernisation et de développement ».

Et cette année, cette commémoration intervient dans un contexte très particulier qui nécessite de la part des Marocains les mêmes mobilisation, engagement et esprit patriotique qui ont caractérisé la Marche verte et qui traduisent la symbiose et l’union entre le Roi et le peuple, ajoute-t-il.

Le Maroc célèbre le 45e anniversaire de la Marche verte dans un contexte de crise sanitaire et économique exceptionnel. Au-delà des stratégies sanitaires et économiques, cette crise ne sera dépassée que si les Marocains se mobilisent tous et s’unissent dans l’élan patriotique qui a toujours caractérisé le peuple autour des grandes priorités du Royaume.

De son côté, +Challenge+ fait observer que les Marocains de l’étranger entretiennent toujours un lien solide avec leur famille, leur pays, notant que la résilience des transferts des MRE en est une preuve.

Pourtant, la sociologie de cette population change. Elle vieillit, se féminise, fait remarquer la publication, ajoutant que le nouveau phénomène, c’est le départ des diplômés qui sont de plus en plus nombreux en Europe.

Malgré la crise actuelle, le système social très protecteur en Europe, leur permet d’éviter la précarité, poursuit-il, soulignant que même dans cette condition, ils font preuve de solidarité.

Pour sa part, +La Vie Eco+ écrit que « la confiance gagnée par le Maroc auprès de la communauté mondiale des affaires et des investisseurs s’est construite sur des décennies, au prix de sacrifices et d’efforts collectifs ».

Pour la publication, une crise n’est pas forcément ni fatalement synonyme de gel de toute activité et de tout investissement ni de renfermement sur soi. Bien au contraire. Et les opérateurs mondiaux, généralement très regardants sur la solidité et le bien-fondé de leurs choix d’investissement, viennent de nous en donner la preuve.

Une vision qui s’inscrit dans le long terme en donnant concrètement de la visibilité et de la lisibilité aux opérateurs est en principe capable de résister aux variations et turbulences conjoncturelles, soutient le journal, ajoutant qu’une crise, quels que soient sa durée et le degré de sa violence, ne peut être que passagère et n’est donc pas de nature à effacer des tendances lourdes.

Report de l’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du FMI prévue à Marrakech

L’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international prévue dans la ville marocaine de Marrakech en octobre 2021, a été reportée à 2022, selon un communiqué publié jeudi.« Le Royaume du Maroc, le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont annoncé aujourd’hui que l’assemblée annuelle du Groupe de la Banque mondiale et du FMI qui devait se dérouler à Marrakech en octobre 2021 sera reportée de 12 mois jusqu’en 2022, en raison de la pandémie de COVID-19 », indique le communiqué publié par le FMI.

Cette réunion, qui réunit des milliers de délégués venant des quatre coins du monde, se tiendra dans la capitale fédérale américaine où siègent les deux institutions financières internationales.

Les assemblées annuelles se tiennent généralement pendant deux années consécutives au siège du Groupe de la Banque mondiale et du FMI à Washington et tous les trois ans dans un autre pays membre.

Covid-19: Le Maroc prolonge l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 décembre prochain

Le gouvernement marocain a décidé jeudi de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 décembre, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la Covid-19.Cette décision a été adoptée lors du Conseil du gouvernement tenu à Rabat, a indiqué le porte-parole du gouvernement, dans un communiqué lu à l’issue du Conseil.

En vertu du texte de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire, l’autorité gouvernementale chargée de l’intérieur est habilitée à prendre, à la lumière de la situation épidémique, toutes les mesures adéquates à l’échelle nationale.

De même, les gouverneurs des préfectures et des provinces sont en mesure de prendre toutes les mesures exécutives nécessaires pour maintenir l’ordre public sanitaire.

Le Maroc enregistre une montée vertigineuse des cas de contamination à la Covid-19 avec 5.745 cas et 82 décès juste pour la journée de mercredi 4 novembre. Une situation qui requiert la prise de mesures plus rigoureuses pour contenir la propagation du virus.

Maroc : les parties libyennes examinent les questions de l’unification des institutions et les préparatifs pour les élections législative et présidentielle

Les représentants du parlement du Haut conseil d’Etat libyens ont tenu, les 4 et 5 novembre à Bouznika au Maroc, un nouveau round de dialogue consacré à l’examen de nombre de questions se rapportant notamment à l’unification des institutions étatiques et aux moyens à mettre à la disposition du pouvoir exécutif pour préparer la tenue d’élections législatives et présidentielle sur une base juridique et constitutionnelle.Dans une déclaration publiée à l’issue de cette réunion, les parties libyennes ont souligné l’importance du dialogue politique et la nécessité de le réussir, mettant l’accent sur l’impératif de préserver le processus démocratique pour réaliser les objectifs escomptés et à leur tête l’unification des institutions étatiques et la préparation par l’appareil exécutif des élections législatives et présidentielle.

Lors de ce round de dialogue, les deux parties ont examiné la méthodologie de gestion du dialogue politique libyen vu qu’il s’agit d’une opération purement libyenne et convenu des mécanismes de prise de décision à travers le dialogue politique.

Elles ont également défini les critères juridiques et professionnels de choix des personnalités devant occuper les hautes fonctions au sein du gouvernement libyen ainsi que les priorités de l’action du gouvernement durant l’étape préliminaire, lit-on dans la déclaration.

De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a, dans une allocution prononcée à l’issue de ce dialogue, réaffirmé que le Maroc est convaincu « que seuls les Libyens peuvent résoudre leurs problèmes ».

Selon lui, l’approche principale du dialogue est qu’il émane des Libyens pour les Libyens eux-mêmes, ajoutant que le dialogue de Bouznika a enclenché une dynamique « positive » qui s’est cristallisée dans d’autres rencontres et donné lieu à des résultats « positifs ».

« Nous sommes passés de l’obscurité à l’espoir et à l’optimisme. Aujourd’hui, un esprit positif règne », s’est-il réjoui, formant le vœu de voir cette dynamique se poursuivre, que la Libye retrouve sa stabilité et que le citoyen libyen puisse vivre dans la dignité et le bien-être.

M. Bourita a, en outre, souligné que le Maroc « n’a aucune initiative ni vision. Le Maroc a une seule volonté celle de se tenir aux côtés des Libyens dans un esprit positif et sans aucune influence et de les aider à s’asseoir autour de la même table. Le Maroc ne fait que promouvoir sa confiance en la capacité des Libyens à surmonter les difficultés. Et ils l’ont montré au cours des trois derniers mois ».

« Le Maroc a une conviction forte à savoir que les deux entités (Ndlr : Parlement et Haut Conseil de l’Etat) sont indispensables dans chaque progrès réalisé pour parvenir à une solution à la crise libyenne car ils ont des extensions territoriales et populaires et disposent d’une légitimité qui forme un noyau solide autour duquel une solution peut être trouvée », a-t-il insisté.

Des opérateurs économiques polonais intéressés par le marché marocain

Des opérateurs économiques polonais ont exprimé leur volonté de développer des projets au Maroc, devenu un hub continental à la faveur de sa proximité de l’Europe, de son ancrage africain, de sa stabilité politique et de la résilience et des performances de son économie.Intervenant lors d’une rencontre avec l’ambassadeur du Maroc à Varsovie, Abderrahim Atmoun, le copropriétaire du fonds « MRP Fizan », Maciej Rudnicki, s’est dit « impressionné » par le niveau de développement qu’il a eu l’occasion d’apprécier lors d’une récente visite dans le Royaume.

« Après notre visite au Maroc au cours de laquelle nous avons constaté de près le niveau de développement enregistré du nord au sud, nous sommes déterminés à y investir et nous voulons entamer les négociations à cet effet dans les meilleurs délais », a-t-il souligné.

Il a affirmé que son entreprise souhaite entamer les discussions avec des partenaires marocains pour mettre en service, au Maroc, une usine d’assemblage de gyrocoptères et hélicoptères ultralégers ; ajoutant que le Maroc, en tant que pont entre l’Europe et l’Afrique « nous ouvrira également les portes pour investir dans le continent ».

«MRP Fizan» opère dans plusieurs secteurs d’activité, de l’aviation à l’immobilier en passant par l’informatique, les télécommunications et les technologies d’utilisation de l’hydrogène.

Selon un communiqué de l’ambassade du Maroc en Pologne, cette rencontre a été l’occasion pour M. Atmoun de visiter l’usine de la société Fylargo, propriété du fonds «MRP Fizan», qui conçoit des gyrocoptères et hélicoptères ultralégers.

A cette occasion, l’ambassadeur a rappelé à ses interlocuteurs polonais que le Maroc a mis en place, dans le secteur aéronautique, plusieurs mesures incitatives dans le cadre du plan d’accélération industrielle.

Il a également mis en exergue le climat d’affaires favorable aux investisseurs, l’important arsenal juridique permettant une meilleure protection des investissements, sans oublier la stabilité politique, les atouts naturels et la diversité de l’économie du Royaume.

Le Maroc bénéficie également d’excellentes connexions ferroviaires, aériennes, maritimes et terrestres lui permettant de s’ériger en un véritable hub économique au niveau du continent, a rappelé le diplomate marocain.

Maroc : un nouveau round de négociations inter-libyennes à Bouznika

Un nouveau round de négociations aura lieu, jeudi dans la soirée à Bouznika au Maroc entre les délégations du Conseil de l’Etat et du Parlement libyens, apprend-on de sources officielles.Les parties libyennes avaient tenu déjà deux rounds de négociations à Bouznika au cours desquelles elles sont parvenues à un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté.

Dans un communiqué final sanctionnant les travaux du deuxième round du dialogue libyen, tenu du 2 au 6 octobre 2020 à Bouznika, les deux parties ont souligné que leurs discussions « se sont déroulées dans un climat de responsabilité où l’intérêt du pays a été au-dessus de toute autre considération en vue de dépasser les divisions politiques actuelles » vu que les deux parties étaient convaincues de l’importance des institutions souveraines dans la gestion du pays et la protection des capacités du peuple libyen.

Selon le communiqué, les consensus convenus seront mis à la disposition du Haut conseil d’Etat libyen et du parlement libyen pour aller de l’avant dans les mesures de renouvellement des structures des institutions de souveraineté.

Réaffirmant que la conférence de Berlin, tenue en janvier dernier, constitue un enjeu international pour une solution politique à la crise libyenne, le communiqué estime que l’action politique attend toujours un soutien réel et clair de la communauté internationale.

Selon le communiqué, les rounds du dialogue tenus à Bouznika au Maroc constitue une étape importante pour mettre un terme aux divergences institutionnelles en Libye.

Maroc : l’Université de Fès obtient un classement prestigieux dans de nombreux champs disciplinaires

L’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (USMBA) obtient un classement prestigieux dans de nombreux champs disciplinaires, selon le dernier classement « Times Higher Education University Ranking (2021) ».Ce classement reconnait la consolidation et le rayonnement scientifique et académique des pôles d’excellence de l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, indique un communiqué de ladite Université parvenu à APA. 

Ses performances internationales dans de nombreux champs disciplinaires sont reconnues. En sciences cliniques et de la santé, l’Université Sidi Mohamed Ben

Abdellah apparait dans la catégorie 301- 400 à l’échelle internationale et première parmi les universités marocaines. Les indicateurs les plus significatifs à ce niveau sont les citations scientifiques des travaux réalisés à l’USMBA avec une note supérieure à 65.

Dans le domaine de l’informatique, l’USMBA excelle également et apparait dans la catégorie 601-800 parmi les 1500 universités internationales classées. Elle est première parmi les universités marocaines classées, elle a notamment obtenu un excellent score pour les citations scientifiques.

L’USMBA apparait également dans la catégorie 601-800 pour le domaine sciences de l’ingénieur et dans la catégorie 1000+ pour les sciences physiques.

Les indicateurs de productivité scientifique de l’USMBA dans tous les domaines scientifiques à l’université traduisent les choix de la performance, de la qualité

et de la productivité adoptés par l’université, notamment après la restructuration

de ses laboratoires et les décisions du conseil de l’université, notamment lors des réunions du 12 mars 2020 et du 24 septembre 2020, sur la recherche et l’innovation.

Ces pôles d’excellence se consolident davantage comme illustré par les bases de données Web of Science ou Scopus. Cette dernière montre l’élan positif de l’USMBA et son excellence dans de nombreux champs disciplinaires.

La mise en œuvre de mesures motivantes à la recherche et l’innovation, l’ouverture et la visibilité internationale des enseignants chercheurs et les doctorants de l’université et l’obligation de publier au moins deux articles indexés avant toute soutenance de thèse, sont des mesures prometteuses d’un avenir plus prospère de la recherche et l’innovation à l’USMBA.

L’Université encourage ses étudiants dans tous les cycles de formation à être créatifs et à diffuser leurs produits innovants à travers la participation aux compétitions thématiques nationales et internationales. Dans ce domaine, des résultats louables ont été acquis.

Politique, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’ouverture d’un consulat des Emirats arabes unis à Laâyoune, la situation épidémiologique au Maroc et  l’élimination du Raja de Casablanca en demi-finale de la Ligue des champions d’Afrique.+L’Economiste+ rapporte que Les Émirats Arabes Unis ont ouvert, mercredi, un consulat général à Laâyoune, la 9ème représentation diplomatique inaugurée dans la capitale du Sahara marocain en moins d’un an.

Les Émirats Arabes Unis ont ainsi emboîté le pas à l’Union des Comores, au Gabon, à la République Centrafricaine, à Sao Tomé-et-Principe, au Burundi, à la Côte d’Ivoire, à l’Eswatini et à la Zambie, rappelle le quotidien.

+Assabah+ croit savoir que La Libye pourrait bien devenir le 16ème pays africain et le deuxième pays du monde arabe à ouvrir son consulat général à Laâyoune. Les autorités libyennes ont déjà entrepris les démarches nécessaires pour l’ouverture de leur représentation diplomatique dans les provinces du Sud du Maroc.

Selon la publication, c’est une décision qui a été prise d’un commun accord avec toutes les parties libyennes, sans exception aucune, en reconnaissance des efforts déployés par le Maroc pour rapprocher les points de vue des uns et des autres.

Les efforts déployés par le Maroc pour accueillir le dialogue inter-libyen et créer les conditions propices pour parvenir à un règlement global de la crise en Libye, ont d’ailleurs été largement reconnus et salués à l’échelle internationale. Et, souligne le quotidien, la Libye ne saurait se permettre de porter atteinte à l’intégrité territoriale de ce pays qui a tellement fait pour sa réconciliation interne.

+Libération+ écrit : « Général, évasif et confus », c’est ainsi qu’on peut décrire le dernier discours du chef du gouvernement à la Chambre des conseillers à l’occasion de la séance mensuelle des questions orales sur les politiques publiques.

En fait, Saâd Eddine El Othmani n’a rien évoqué de nouveau et n’a rien annoncé d’important. Mieux, le discours du chef de l’Exécutif maintient l’opinion publique dans le flou alors que les allégations et les fake news relayées par les réseaux sociaux font rage. Ainsi, El Othmani n’a pas jugé utile de clarifier la position du gouvernement concernant un nouveau reconfinement.

Selon lui, tout est possible et rien n’est moins sûr. Le chef du gouvernement a déclaré qu’aucun de nos concitoyens ne souhaite le retour à un confinement en raison de ses répercussions économiques, sociales et psychologiques. Mais cela reste une option possible, ajoute-t-il, si la situation devient incontrôlable et si les Marocains faillent à leur engagement, en tant qu’individus et groupes, à l’application des mesures de précaution dictées, commente le journal.

+Le Matin+ fait savoir que le Raja de Casablanca a quitté la Ligue des Champions d’Afrique après sa défaite (4-1), mercredi soir, face à son hôte égyptien le Zamalek lors de la demi-finale retour disputée au stade international du Caire.

Les Verts ont ouvert le score à la 47e minute sur un but du Congolais Ben Malango avant que Ferjani Sassi n’égalise pour les Égyptiens (61e).

A quelques minutes de la fin de la rencontre, les Égyptiens ont arraché la victoire grâce à un doublé de Mostafa Mohamed (85e, 88e) et un but du Marocain Achraf Bencharki (90+1).

Pour rappel, lors du match aller disputé au complexe sportif Mohammed V, le club casablancais s’était incliné devant le Zamalek sur le score de 1 but à 0. L’unique but de la rencontre a été l’œuvre de Bencharki (18e).

La finale de la compétition opposera le 27 novembre au stade Borg Al Arab d’Alexandrie le Zamalek et Al Ahly qui a battu en demi-finale le Wydad de Casablanca.

Le peuple marocain apprécie à sa juste valeur la décision « historique » des Émirats d’ouvrir un consulat à Laâyoune (ministre AE)

Le peuple marocain apprécie à sa juste valeur la décision « historique » de l’État des Émirats arabes unis d’ouvrir un consulat général à Laâyoune, en soutien à l’intégrité territoriale du Royaume, a affirmé mercredi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Les Émirats arabes unis est le premier pays arabe non africain à ouvrir un consulat dans les provinces du sud du Royaume, s’est félicité le ministre dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie d’inauguration de ce consulat, rappelant que les Émirats rejoignent ainsi les quinze pays africains ayant déjà ouvert des représentations diplomatiques dans les deux grandes villes du Sahara marocain à savoir Laâyoune et Dakhla.

La décision d’ouvrir ce consulat concrétise, sur le plan politique, une position souveraine constante de l’État des Émirats arabes unis en soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, a-t-il relevé.

Sur le plan juridique, a-t-il ajouté, cette décision reflète la volonté de ce pays de mettre en place une structure pour la défense, au niveau territorial, des intérêts de ses ressortissants, qu’elles soient des personnes physiques ou morales, et de leur apporter l’assistance nécessaire.

Le consulat constitue aussi, sur le plan diplomatique, un mécanisme pour le renforcement de la coopération bilatérale et le développement des échanges commerciaux, économiques, culturels et scientifiques, a-t-il souligné.

M. Bourita a affirmé qu’il est de bon augure que cet évènement coïncide avec la célébration par le peuple marocain du 45ème  anniversaire de la Marche verte et la commémoration par les Émirats arabes unis de la « Journée du Drapeau » qui symbolise l’union nationale et renforce le sentiment d’appartenance à la nation.

C’est dans cette conjoncture pleine de symboles, a-t-il dit, qu’intervient la décision souveraine de l’État des Emirats arabes unis d’ouvrir un consulat général à Laâyoune pour réaffirmer, de la manière la plus concrète et la plus éloquente, son soutien constant et infaillible à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et à son intégrité territoriale.

Le ministre des Affaires étrangères a indiqué que l’État des Émirats arabes unis est devenu aujourd’hui l’un des importants partenaires économiques du Royaume au niveau arabe, ce qui reflète la confiance entre les deux pays et l’intérêt croissant des acteurs économiques émiratis pour les opportunités d’investissements qu’offre le Maroc grâce au nouveau modèle de développement des provinces du Sud.

Il a, dans ce cadre, fait remarquer que la ville de Laâyoune, à l’instar de Dakhla, est devenue aujourd’hui un pôle économique important reliant le Maroc à sa profondeur africaine et une plateforme pour la formation des jeunes et des étudiants du Maroc et d’Afrique dans les différents instituts de la région, ainsi qu’un centre diplomatique reflétant le dynamisme des provinces du Sud et leur contribution au processus de développement des provinces du Sud.

Le ministre a noté que le Maroc demeure, avec fermeté et détermination sous la conduite éclairée de  Sa Majesté le Roi, constant dans son soutien à l’État des Émirats arabes unis pour le recouvrement de ses trois îles – Grande et Petite Tunb et Abou Moussa- et l’exercice de sa souveraineté sur l’espace aérien, les eaux territoriales et la zone économique de ces trois îles.

Cette position constante émane du souci du Maroc de l’importance de conserver l’unité territoriale des pays arabes et de sa foi dans la nécessité de renforcer l’unité et de lutter contre les divisions pour faire face aux défis de l’avenir, a-t-il déclaré.

Le ministre a affirmé que les Marocains n’oublieront jamais le bel exemple de cette solidarité effective et de la fraternité arabe authentique qu’incarne la décision de Cheikh Zayed Ben Sotane Al-Nahyane de charger son fils, SA Cheikh Mohammed Ben Zayed, alors âgé de 14 ans, de participer à la glorieuse Marche verte et de partager avec le peuple marocain sa fierté de recouvrer sa souveraineté sur son Sahara.

Le consulat général des Émirats arabes unis est la 9ème représentation diplomatique inaugurée dans la capitale du Sahara marocain en moins d’un an, après celles de l’Union des Comores, du Gabon, de la République centrafricaine, de Sao Tomé-et-Principe, du Burundi, de la Côte d’Ivoire, de l’Eswatini et de la Zambie.

Les Emirats Arabes Unis ouvrent leur consulat général à Laâyoune

L’Etat des Emirats arabes unis a ouvert, mercredi son consulat général à la Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud marocaines lors d’une cérémonie présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et l’ambassadeur émirati au Maroc, Assri Said Ahmed Dahiri.L’ouverture de cette représentation diplomatique émiratie, la première d’un pays arabe à Laâyoune, est de nature à renforcer les relations de coopération bilatérales et à promouvoir les opportunités d’investissements de part et d’autre.

Selon le ministre marocain des AE, l’ouverture de ce consulat intervient à la veille de la célébration du 45ème anniversaire de la marche verte et la célébration de l’Etat des Emirats arabes unis (EEAU) de la journée mondiale qui symbolise l’unité nationale et le sentiment d’appartenance à la patrie, ajoutant que cette « décision souveraine de ce pays » traduit le soutien ferme et continu de l’EEAU à la marocanité du Sahara et à l’unité nationale et territoriale du Maroc ».

« Cette démarche n’est pas le fruit du hasard, mais c’est le plutôt le prolongement de relations ancrées dans l’histoire entre Rabat et Abou Dhabi et des liens profonds de fraternité mis en place par feus Cheikh Zayed Bin Soltane Al-Nahyane et SM le Roi Hassan II », ajoutant que « Cheikh Khalifa Bin Zayed Al-Nahyane, président de l’Etat des Emirats, et Roi Mohammed VI veillent à consolider et à consacrer ces fondements ».

La décision de l’Etat des Emirats arabes unis d’ouvrir un consulat à Laâyoune a une triple signification : politique, juridique et diplomatique, a fait observer M. Bourita.

 Au niveau politique, elle illustre une « position souveraine et ferme de l’EEAU dans le soutien de l’unité territoriale du Maroc ». Sur le plan juridique, il s’agit d’une volonté des deux pays de mettre en place un canal de communication au profit des ressortissants émiratis.

Au volet diplomatique, ce consulat et un « instrument de renforcement des relations de coopération bilatérales et de promotion des relations commerciales, économiques et culturelles » entre les deux pays en ce sens qu’il permettra de « donner un nouvel élan aux multiples hommes d’affaires émiratis qui désirent investir dans les provinces du sud marocaines dans nombre de domaines notamment les énergies renouvelables, l’agriculture, le tourisme et les richesses halieutiques », a-t-il souligné.

Il a en outre fait savoir que les villes de Laâyoune et de Dakhla sont devenues des pôles économiques par excellence reliant le Maroc avec l’Afrique et un centre consulaire dynamique.

De son côté, le ministre émirati des Affaires étrangères, Cheikh Abdallah ben Zayed Al Nahyane a dans son allocution par vidéo diffusée à cette occasion que l’ouverture de cette représentation diplomatique à Laâyoune traduit la « position ferme de l’EEAU dans le soutien des causes justes du Maroc dans les foras régionaux et internationaux et illustre les liens de fraternité entre les deux pays ».

Cette démarche traduit clairement le partenariat entre Rabat et Abou Dhabi et est un résultat « positif » des relations privilégiées entre les deux pays, a-t-il dit, ajoutant que cette structure diplomatique insufflera une nouvelle dynamique aux relations bilatérales dans divers domaines.

Maroc : L’ouverture d’un consulat émirati à Laâyoune, insufflera un nouvel élan aux relations bilatérales (ambassadeur émirati)

L’ambassadeur des Emirats arabes unis au Maroc, Assri Said Ahmed Dahiri a affirmé, mercredi, que l’ouverture d’un consulat émirati à Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud marocain, insufflera un « nouvel élan aux relations entre le Maroc et l’Etat des Emirats Arabes Unis.Selon le diplomatie émirati, l’ouverture de cette représentation diplomatique traduit le soutien de son pays à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale du Maroc, se félicitant des relations de coopération privilégiées entre les deux pays.

L’inauguration de cette structure diplomatique permettra de hisser les relations entre les deux pays et de développer de nouveaux créneaux de coopération, à même de répondre aux aspirations des deux peuples.

Il a, à cette occasion, annoncé que la nomination prochaine un consul à Laâyoune, faisant savoir que le consulat des Emirats arabes unis dans cette ville marocaine entamera ses services depuis ce mercredi, jour de son inauguration.

Pour rappel, l’Etat des Emirats arabes unis a ouvert, ce mercredi, son consulat général à la Laâyoune, lors d’une cérémonie présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et l’ambassade émirati au Maroc, Assri Said Ahmed Dahiri.

L’ouverture de cette représentation diplomatique émiratie, la première d’un pays arabe à Laâyoune, est de nature à renforcer les relations de coopération bilatérales et à promouvoir les opportunités d’investissements de part et d’autre.

Social, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à la problématique du chômage, la crainte d’un éventuel retour du confinement et la coopération sino-marocaine.+Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’en l’espace de 12 mois, près de 581.000 emplois ont été détruits, soulignant que les chiffres de l’emploi à fin septembre que vient de publier le HCP sont le vrai visage de la crise sociale et économique causée par la pandémie.

Selon le journal, ce chiffre ne renseigne pas sur l’ampleur réelle de la catastrophe car le vrai nombre de personnes qui ont perdu leur emploi au cours des 12 derniers mois est estimé à 800.000 postes.

Rapporté à la taille de la population active du Maroc, à savoir 11 millions de personnes, cela veut dire que presque 7% se sont retrouvés éjectés du circuit, privés de revenus pour eux et pour autant de familles, explique le quotidien, ajoutant que cela veut dire aussi de la consommation en moins et donc moins d’activité pour d’autres secteurs.

« Dès lors, il s’avère nécessaire de mettre en place une vraie et audacieuse politique de relance durable qui permettrait non seulement de préserver les emplois actuels mais surtout d’en créer de manière soutenue et intensive sur les cinq années à venir… », préconise-t-il.

Au registre de la santé, +Al Bayane+ recommande la mise en œuvre des actions concrètes au plan sanitaire, en vue de contenir davantage les effets nocifs de cette crise virale, soulignant que le retour au confinement tient en haleine la population.

L’Etat a donc intérêt à gérer cette nouvelle vague de haute virulence, avec de fermes dispositions préventives, sans pour autant se hasarder à se fouiner dans le campement aux domiciles, poursuit la publication, notant que cette épreuve ardue nécessiterait la mobilisation et la détermination de toutes composantes du pays afin de contourner le baraquement des citoyens, en particulier une large couche de la société qui gagne sa vie au jour le jour.

« On ne pourrait non plus avorter dans le fœtus la reprise de nombreux volets de l’économie nationale, tel le tourisme dont l’afflux étranger se met à se dessiner dans les destinations de Marrakech et Agadir, tout particulièrement », constate-il.

+Le Matin+ écrit que la coopération sino-marocaine a franchi une nouvelle étape avec le démarrage effectif du Projet de la Cité Mohammed VI Tanger Tech, ajoutant qu’une cérémonie virtuelle de signature des accords de partenariat a eu lieu mardi 3 novembre, par visioconférence reliant la compagnie chinoise CCCC/CRBC à Pékin, la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et TMSA à Tanger et BANK OF AFRICA à Casablanca.

« A travers ces Accords, CCCC/CRBC formalise son entrée dans le capital de la Société d’Aménagement de Tanger Tech -SATT-, à hauteur de 35%, aux côtés de BANK OF AFRICA, la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et TMSA, consolidant ainsi le tour de table de la SATT », indique un communiqué, cité par le quotidien.

Lors de cette cérémonie de signature, la société AEOLON, l’un des premiers fabricants mondiaux de pales éoliennes, a d’ores et déjà annoncé son intention de s’installer dans la Cité Mohammed VI Tanger Tech avec un investissement de 140 millions de Dollars et la création de plus de 2000 emplois, annonce la même source.

Le Maroc condamne vigoureusement les attentats de Vienne

Le Maroc a condamné « dans les termes les plus vifs » les terribles attentats qui ont frappé lundi la ville de Vienne, a souligné mardi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.« Je voudrais avant tout exprimer toute la tristesse que nous avons ressentie hier à la suite des terribles attentats qui ont frappé le cœur de l’Europe centrale, à Vienne », a indiqué le ministre, qui intervenait par vidéo-conférence lors de la Conférence annuelle méditerranéenne de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) tenue à Vienne.

« Nous condamnons dans les termes les plus vifs ces actes méprisables. Nous sommes aux côtés des Autrichiens dans ces moments de douleur alors que nous nous opposons à la violence, à la haine et au rejet de l’altérité », a-t-il poursuivi.

Abordant le partenariat méditerranéen de l’OSCE, le ministre a affirmé que la tenue annuelle de cette conférence est une démonstration de sa vitalité, estimant que « notre relation, qui remonte au processus d’Helsinki, n’a jamais perdu de sa pertinence ».

Cette relation est désormais plus pertinente car aussi bien les membres de l’OSCE que les partenaires méditerranéens continuent de lutter contre la pandémie de Covid-19 et ses conséquences dévastatrices, a-t-il expliqué.

Il a en outre insisté que le Maroc – le pays le plus proche de l’Europe – a toujours été attaché à la Méditerranée, notant que le partenariat avec l’OSCE fait certainement partie de cet engagement. « Le Maroc s’efforce d’établir un partenariat fort, durable et diversifié », a-t-il dit.

 S’agissant de l’espace méditerranéen, il a affirmé qu’il s’agit d’ « une terre d’opportunités, mais aussi de défis », relevant que cet espace est soumis à des tendances antagonistes qui favorisent des dynamiques à la fois vertueuses et complexes.

« Des dynamiques vertueuses, car notre région a évolué positivement. Les histoires de réussite sont nombreuses. Les pays méditerranéens ont réussi à maintenir leur stabilité politique; ils ont maintenu leur vitalité économique et les élites méditerranéennes ont gagné plus de dynamisme », a-t-il expliqué.

Maroc : l’AFD octroie un prêt et une subvention de 1,5 million d’euros pour la réalisation de deux nouvelles lignes tramway à Casablanca

L’Agence française de développement (AFD) et la société Casa-Transport ont signé lundi un accord de prêt de 100 millions d’euros, couplé d’une subvention d’assistance technique de 500.000 euros pour réaliser deux nouvelles lignes du Tramway à Casablanca en vue d’améliorer de manière durable la mobilité des Casablancais, indique un communiqué conjoint.Ce financement permettra d’agrandir l’offre de transports en commun accessibles au plus grand nombre, de promouvoir l’usage d’un mode de transport propre et sobre en carbone et d’améliorer la qualité de service des transports publics, précise le communiqué.

Le partenariat technique et financier entre Casa Transport et l’AFD a été lancé en 2012 par un premier financement de 23 millions d’euros pour la réalisation de la première ligne du tramway de l’agglomération, suivi d’un deuxième financement, en 2017, de 30 millions d’euros pour la réalisation de la deuxième ligne, rappelle la même source.

Ces prêts ont été accompagnés par des subventions de 1,8 million d’euros pour le financement d’études stratégiques et d’assistances techniques sur le volet environnemental et social.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les IDE reçu par le Royaume, l’envoi de fonds des migrants, les mesures pour faire face à la Covid-19 et la situation épidémiologique au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les investisseurs français tiennent le peloton de tête au Maroc en matière d’Investissement Directs Etrangers (IDE), soulignant qu’après avoir perdu la première place en 2018 face à l’Irlande, l’Hexagone revient sur le devant de la scène, une année après, et préserve son emplacement en tête du classement. Il faut savoir que, sur les 8,24 milliards de dirhams de flux d’IDE réalisés au Maroc sur les six premiers mois de l’année, la France a contribué à hauteur de 1,92 milliard de dirhams (1 euro = 10,8 DH), suivie de l’Espagne avec 1,15 milliard de dirhams et des Îles Maurice avec 618 millions de dirhams.

Le quotidien ajoute que le flux des investissements directs provenant de la Grande-Bretagne s’est élevé, au premier semestre, à 552 millions de dirhams, contre 440 millions de dirhams réalisés par les investisseurs italiens et 420 millions de dirhams en provenance d’Allemagne.

En ce qui concerne le Moyen-Orient, on remarque, selon les données de l’Office des changes, que le flux des investissements qataris au Maroc s’est établi à 419 millions de dirhams à fin juin, tandis que celui des Emirats arabes unis a atteint les 378 millions de dirhams au premier semestre. Pour leur part, les Etats-Unis arrivent en douzième position avec des flux de l’ordre de 252 millions de dirhams sur ladite période, suivis de l’Irlande (217 millions de dirhams), de l’Inde (157 millions de dirhams) et la Chine (152 millions de dirhams). Pour la Turquie, ses investissements se sont situés autour de 117 millions de dirhams sur les six premiers mois de l’année, comblant ainsi le déficit observé en 2019 (-114 millions de dirhams).

+Le Matin+ note que les envois de fonds des migrants devraient reculer dans toutes les régions du monde, impactés en cela par la crise liée au coronavirus. Le Maroc ne fera pas exception.

La Banque mondiale table sur 6,4 milliards de dollars de transferts vers le Royaume cette année, soit une baisse de 5% par rapport à 2019. Le Maroc serait ainsi le troisième pays récipiendaire de ces flux dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), selon le dernier rapport sur la migration et le développement fraîchement publié par la Banque mondiale, cité par la publication.

À l’échelle de la région MENA, les envois de fonds des migrants régresseraient de 8% en 2020, à 55 milliards de dollars. Cette baisse est notamment attribuable à une chute attendue de 9% des flux vers l’Égypte. Cette dernière demeurerait, néanmoins, le premier destinataire dans la région arabe (28,9 milliards de dollars), devant le Liban (6,9 milliards de dollars, soit une diminution de 7%).

+L’Economiste+ rapporte que des médecins appellent à l’introduction des tests antigéniques au Maroc.

« Ce qui éviterait la sous-déclaration manifeste des cas Covid positifs due essentiellement à l’insolvabilité des tests sérologiques et réduirait le taux « très élevé » de létalité qui frôle les 10% dans certaines régions, souhaite l’anesthésiste réanimateur, Mounir Mikou, cité par le quotidien.

Pour cet expert, « les tests sérologiques rapides ne détectant pas tous les cas actifs a conduit à l’incursion épidémique dans des villes comme Casablanca, Oujda et Tanger ». Pour y remédier, les tests antigéniques s’avèrent nécessaires et peuvent cerner les cas probables de la même manière que le dépistage PCR.

« Ils sont rapides, validés par l’OMS et les autorités sanitaires des USA et de France, moins onéreux et beaucoup plus fiables par rapport aux tests sérologiques. En plus, le résultat est donné dans les 30 minutes qui suivent, et ce sans avoir besoin de laboratoire », explique-t-il.

+Al Massae+ fait savoir que huit régions du Royaume connaissent une détérioration de la situation épidémiologique à cause de l’augmentation des contaminations au Coronavirus qui dépassent les 400 infections par jour.

Malgré les récentes restrictions sanitaires décidées par les autorités, la ville de Casablanca enregistre, à elle seule, plus de 1000 infections à la Covid-19 par jour. Un total de 567 nouveaux cas de contamination ont été détectés hier dans la région de l’Oriental, dont 319 personnes à Oujda-Angad, constate le journal.

De son côté, la région de Rabat-Salé-Kénitra a été frappée par 639 contaminations au cours des dernières 24 heures et ce, en raison de l’augmentation vertigineuse des infections dans les villes de Skhirat, Témara, Salé et Kénitra.

Maroc : mise en échec d’une tentative d’émigration clandestine à Tanger

Les services sécuritaires de la ville Tanger, au nord du Maroc, ont mis en échec, dimanche soir, une opération d’émigration clandestine et interpellé quatre individus pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans l’organisation de l’émigration illégale et la traite d’êtres humains, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Selon la DGSN, les quatre mis en cause ont été interpellés alors qu’ils étaient en train de préparer l’organisation d’une opération d’émigration clandestine via les voies maritimes.

Les suspects ont été interpellés en flagrant délit de transport, à bord de deux véhicules utilitaires, de 12 citoyens marocains candidats à l’émigration illégale, précise le communiqué.

Les recherches et investigations préliminaires révèlent que ces individus ont reçu des sommes d’argent des éventuels candidats à l’émigration, a poursuivi la même source.

Les suspects ont été placés en garde à vue, alors que les candidats ont été soumis à l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Maroc : Le FMI prévoit une croissance du PIB à 4,5% en 2021

Le FMI s’attend à ce que la croissance du PIB au Maroc rebondisse à 4,5 % en 2021, sous l’hypothèse que les effets de la sécheresse et de la pandémie s’estompent, mais cette projection de référence est sujette à de considérables risques baissiers.Sous l’effet combiné de la sécheresse et de la pandémie du COVID-19, le PIB devrait se contracter dans une fourchette de 6 à 7 % en 2020 en fonction de l’évolution de cette pandémie, et le taux de chômage devrait fortement augmenter. Les déficits budgétaire et extérieur devraient se creuser, du fait de la baisse des recettes fiscales et le recul des recettes en devises tirées du tourisme, respectivement, lit-on dans la déclaration faite lundi par le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI), chargé du Maroc, M. Roberto Cardarelli.

Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des conclusions de ses consultations avec les autorités marocaines, au titre de l’article IV du FMI, le responsable du FMI a constaté qu’en dépit de la riposte rapide des autorités, la pandémie mondiale n’a pas épargné le Maroc et a eu des retombées négatives sur sa population, à l’instar de tous les pays du monde.

Néanmoins, la résilience des transferts des Marocains résidant à l’étranger et la baisse des importations ont limité les besoins de financement extérieur du Maroc, et les réserves internationales restent largement supérieures à leur niveau de l’an dernier, notamment grâce au tirage au titre de la Ligne de précaution et de liquidité du FMI en avril dernier et à l’intensification des efforts de mobilisation des financements extérieurs.

La politique budgétaire a été assouplie de manière appropriée en 2020. Les recettes fiscales ont diminué nettement et les autorités ont accru les dépenses publiques et révisé leur composition pour réduire au minimum les répercussions économiques et sociales de la crise. Parmi les mesures prises dans ce cadre, les subventions aux salariés affectés et les transferts monétaires aux travailleurs de l’économie informelle, l’appui au financement des entreprises ont soutenu la demande intérieure, protégé les groupes les plus vulnérables de la population et préservé le tissu productif.

Selon lui, la loi de finances 2021 entend continuer à soutenir la reprise au cours des prochaines années, principalement par la relance de l’investissement et la réforme du système de protection sociale récemment annoncée par les autorités, ajoutant que les services du FMI saluent l’intention des autorités de soutenir la reprise en 2021. Ils conviennent aussi avec les autorités que le processus de rééquilibrage budgétaire doit être progressif et ne devrait être entrepris que lorsque la reprise économique sera solide.

Tout en reconnaissant l’incertitude exceptionnelle qui entoure le calendrier et le rythme de la reprise, les services du FMI recommandent dans leurs projections de référence de commencer à réduire le ratio dette publique par rapport au PIB à compter de 2022.

Par contre, une reprise économique plus lente que prévu exigerait de repousser l’ajustement budgétaire. Des mesures visant à élargir l’assiette de l’impôt et à accroître la progressivité du système fiscal, de nouvelles réformes de l’administration publique qui rationaliseraient les dépenses et le programme de privatisation des autorités contribueraient à reconstituer les marges de manœuvre budgétaire, tout en finançant l’expansion des programmes de protection sociale, a-t-il recommandé.

Pour lui, la Banque centrale marocaine a pris des mesures décisives pour atténuer les répercussions de la pandémie sur l’économie réelle et le secteur financier. Les services du FMI notent avec satisfaction la politique monétaire accommodante qui est menée et considère que celle-ci devrait être poursuivie jusqu’à ce que l’inflation commence à augmenter.

Le Liberia réaffirme son soutien « constant » à l’intégrité territoriale du Maroc

Le Liberia maintient sa position constante en soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté nationale du Royaume du Maroc, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre libérien des Affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah, en visite de travail au Maroc. »En tant que pays, nous souhaitons réaffirmer à Sa Majesté le Roi et au gouvernement et au peuple marocains, que le Liberia maintient sa position constante soutenant l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Maroc », a indiqué M. Saah Kemayah lors d’un point de presse conjoint tenu à l’issue de ses entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Le Liberia réitère également sa solidarité avec le Royaume du Maroc dans la défense de sa Cause nationale, une question qui intéresse l’ensemble du peuple marocain, et ce, conformément aux principes de sa politique étrangère, a souligné le chef de la diplomatie du Liberia.

La politique étrangère du Liberia est fondée sur le principe de la préservation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale, et c’est pour cette raison que le Liberia n’hésite pas à soutenir le Maroc dans la défense de sa cause nationale, a-t-il expliqué.

Le Liberia reste également déterminé à renforcer ses relations fraternelles avec le Royaume sur tous les plans, diplomatique, politique, économique et humain, a souligné le ministre libérien, notant que les deux pays, « des partenaires et des alliés », continueront à soutenir la position concernant la solidarité et l’unité africaines ainsi que la coordination au sein des fora internationaux.

Par ailleurs, M. Saah Kemayah s’est félicité de sa visite au Maroc, la première à l’étranger depuis sa nomination à la tête de la diplomatie libérienne, ce qui reflète, d’après lui, l’excellence des relations liant les deux pays.

De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a salué la position « positive et constructive » du Liberia vis-à-vis de la question du Sahara.

Le Liberia a activement soutenu la légalité internationale et les droits légitimes du Royaume du Maroc sur cette partie de son territoire, en particulier au niveau des Nations Unies, a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Bourita a indiqué que la première visite de M. Saah Kemayah au Maroc s’inscrit dans le cadre des relations distinguées entre les deux pays, soulignant que ces rapports ont connu des d’évolutions positives durant les dernières années, comme en témoignent la tenue de la Commission Mixte en 2019, l’ouverture du consulat libérien à Dakhla en mars et la signature d’une série d’accords.

A cet égard, il a relevé que trois accords ont été signés lundi entre les deux pays dans les domaines de l’agriculture, de la santé et de l’enseignement supérieur, notant que ces accords s’ajoutent à neuf autres accords signés lors de la réunion de la Commission mixte.

M. Bourita a, en outre, indiqué qu’il s’est mis d’accord avec son homologue libérien pour développer davantage les relations bilatérales, notamment à travers une mission pour la coopération sectorielle qui se rendra prochainement à Monrovia, ajoutant qu’il a été convenu également de préparer la prochaine session de la Commission mixte.

La qualité des échanges entre le Maroc et le Liberia reflète l’excellence des relations bilatérales, a encore indiqué le ministre, soulignant que la coopération entre les deux pays s’inscrit dans le cadre d’une feuille de route aux contours bien définis.

Le Maroc envisage d’approfondir cette relation d’exception dans le cadre du programme de relance « Liberia Vision 2030 », relevant que le Royaume s’emploiera à faciliter l’obtention des visas pour les citoyens libériens et à participer à la mise à niveau des installations électriques de base au Liberia.

Le ministre marocain des AE a, de même, appelé à étoffer le cadre juridique de la coopération bilatérale entre les deux parties, en particulier dans les domaines de l’aménagement hydro-agricole, de l’eau potable, des infrastructures, de l’énergie et de la pêche marine.

Santé, aviation et économie verte au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation épidémiologique au Maroc, le démenti du gouvernement de l’existence d’un plan de reconfinement, l’ouverture d’une liaison aérienne Casablanca-Rennes et le 1er rapport de la plateforme internationale sur la finance durable.+Le Matin+ cite le bilan quotidien du ministère de la Santé qui a annoncé ce dimanche 3.460 nouvelles contaminations au Covid-19 recensées au cours des dernières 24 heures. Un chiffre qui porte à 222.544 le nombre total des cas d’infection enregistrés dans le Royaume depuis l’apparition du premier cas en mars dernier, soit un taux d’incidence cumulée de 613 pour 100.000 habitants (9,5 pour 100.000 habitants durant les dernières 24 heures).

Par régions, Casablanca-Settat n’a toujours pas quitté la tête du classement journalier avec pas moins de 1.100 cas, suivie de loin par la région de Rabat-Salé-Kénitra qui a enregistré 639 nouvelles infections. Les régions de L’Oriental et de Souss-Massa occupent respectivement la 3e et la 4e position avec 567 et 295 cas, tandis que Tanger-Tétouan-Al Hoceïma clôture le Top 5 avec 205 nouveaux cas.

Le ministère a également fait état de 3.038 patients déclarés complètement rétablis au cours des dernières 24 heures, soit un taux de rémission de 82,8%. A ce titre, le nombre total des rémissions a atteint à ce jour 184.313 cas. Dans le même intervalle, 67 personnes ont perdu la vie des suites du Covid-19, ce qui porte le bilan total des décès à 3.762 cas, alors que le taux de létalité reste stabilisé à 1,7%.

+Bayane Al Yaoum+ fait savoir que le chef du gouvernement a démenti catégoriquement les informations véhiculées par un faux communiqué prétendant la tenue ce dimanche matin d’un Conseil de gouvernement pour l’adoption d’un reconfinement au niveau de l’ensemble du territoire du Royaume.

« Certains véhiculent un faux communiqué prétendant la tenue ce dimanche matin d’un conseil de gouvernement pour l’adoption d’un reconfinement au niveau de l’ensemble du territoire du Royaume. Tout ceci est une affabulation dénuée de tout fondement », souligne le chef du gouvernement dans un communiqué, cité par le journal.

Tout en réfutant ces allégations, le chef du gouvernement affirme que les informations et communiqués portant sur ce sujet émanent des parties concernées de manière officielle, et sont annoncées via les médias publics.

+Al Ahdath Al Maghribiya+ indique que Air Arabia Maroc, a annoncé, le lancement d’une nouvelle route Casablanca-Rennes dès le 18 décembre 2020, à raison de deux vols par semaine.

Selon un communiqué de la compagnie aérienne, cité par le quotidien, les dessertes entre Casablanca et la ville bretonne seront effectuées chaque lundi et vendredi, les départs étant prévus à 08:35 et 07:15, alors que les vols retour quitteront la Bretagne respectivement à 11:20 et 10:00, précise le communiqué.

Classée comme l’une des plus agréables où vivre en France, Rennes, cité à taille humaine, est une ville étudiante qui ne cesse de se transformer en conservant un patrimoine historique riche et varié, relève le communiqué, cité toujours par la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la crise sanitaire a souligné la nécessité cruciale d’une action coordonnée pour financer une économie plus durable et plus résiliente. Une conclusion tirée par la plateforme internationale sur la finance durable (IPSF) dans son premier rapport annuel. Cette publication décrit le rôle crucial de la finance durable dans le contexte actuel.

Elle donne un aperçu du travail accompli durant l’année écoulée par cette plateforme dont le Maroc est membre. Cette analyse facilitera ainsi à l’IPSF la comparabilité et la convergence des approches. Un effort qui selon la plateforme permettra aux juridictions de continuer à développer des outils de régulation afin de mieux exploiter les ressources du système financier dans cette transition vers la durabilité.

Le Maroc fait partie des premiers pays à avoir manifesté son adhésion à cette initiative de l’Union européenne fondée en octobre 2019. Il s’agit par ailleurs de l’unique pays arabe membre de cette plateforme. Le Royaume y siège aux côtés de l’Argentine, le Canada, le Chili, la Chine, l’Inde et le Kenya. Cette base s’est élargie en 2020 pour accueillir l’Indonésie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Singapour, la Suisse et le Sénégal, fait savoir le journal.

Sahara : La résolution 2548 du CS véhicule un message de clarté, de fermeté et de constance (ministre des AE)

La résolution 2548 relative au Sahara adoptée vendredi 30 octobre 2020 par le Conseil de sécurité de l’ONU, se décline en un triple message : un message de clarté, de fermeté et de constance, a indiqué samedi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Selon le ministre, le message de clarté se manifeste dans l’appel fait par le Conseil de Sécurité à l’Algérie d’assumer un rôle à la hauteur de son implication politique, diplomatique, militaire et humanitaire dans ce différend régional.

« Aucun processus politique n’est envisageable sans l’implication effective et constructive de ce pays », a-t-il constaté dans une déclaration à la presse parvenue à APA.

Pour lui, la clarté de cette résolution est bien établie dans l’identification de la finalité du processus politique. Ainsi, la résolution ne laisse aucun doute sur l’engagement du Conseil de Sécurité pour « une solution politique réaliste, pragmatique et durable … qui repose sur le compromis ».

De ce fait, le Conseil de Sécurité réitère son engagement pour une solution politique et d’écarter définitivement toutes les options inapplicables, a-t-il fait observer, ajoutant que la résolution implique clairement que « toute solution qui n’est pas pragmatique, n’est pas réaliste ni réalisable et est donc à écarter ».

Enfin, la clarté se manifeste dans le cheminement du processus politique, à travers les tables rondes qui doivent voir la participation de l’ensemble des parties concernées, et notamment l’Algérie. En effet, la résolution ne contient aucune référence au référendum, alors qu’elle se réfère à 6 reprises à la solution politique.

« Ceux qui continuent à évoquer l’option référendaire s’inscrivent hors de la résolution onusienne, qui incarne à la fois la légalité internationale et exprime la volonté de la communauté internationale », a fait remarquer le ministre.

Pour ce qui est de la fermeté de la résolution du CS, il est bet et bien exprimée d’abord, concernant la question du recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf. Ainsi, le Conseil de Sécurité souligne la responsabilité humanitaire de l’Algérie, qui est dans le devoir de se conformer à ses obligations internationales.

La résolution demande à l’Algérie, « à nouveau, que l’enregistrement des réfugiés dans les camps de Tindouf soit envisagé », a souligné M. Bourita, qui constate que la fermeté de la résolution implique le respect du cessez-le-feu et l’arrêt des actes de provocation et de déstabilisation.

Aussi, le Conseil de Sécurité rejoint le rapport du Secrétaire général de l’ONU dans l’inquiétude face aux violations récurrentes de l’Accord militaire et de la menace réelle sur le cessez-le-feu.

De même, la résolution onusienne se caractérise par sa constance dans la préservation des acquis du Maroc, notamment l’initiative marocaine d’autonomie comme base de toute solution politique et les paramètres de réalisme, de pragmatisme et de compromis, qui caractérisent l’initiative marocaine.

Plusieurs pays, notamment membres permanents du Conseil de Sécurité, ont d’ailleurs réitéré, à l’occasion de cette résolution, leur appui à l’initiative marocaine, fait savoir le ministre marocain.

Aussi, la résolution 2548 a, si besoin en est, définit le mandat de la MINURSO. En effet, le Conseil de sécurité confirme que ce mandat se limite à l’observation stricte du respect du cessez-le-feu en ce sens que le CS n’a pas cédé à la logique de chantage politique, de banditisme et de harcèlement du secrétariat de l’ONU, qui poussait pour la modification des missions de la MINURSO ;

« La résolution confirme définitivement le mandat de la MINURSO dont la présence n’est nullement liée à un hypothétique référendum, option écartée par le Conseil de Sécurité », a indiqué M. Bourita.