Nigeria: Le Groupe OCP inaugure sa première usine ultramoderne de blending d’engrais sur le continent

Le Groupe OCP vient d’inaugurer sa première usine ultramoderne de blending d’engrais sur le continent, au nord du Nigeria et précisément dans le ville de Kaduna.S’étendant sur un terrain de 10 hectares, cette installation abrite une unité de blending d’une capacité de production de 120 tonnes par heure, une unité de stockage de 25.000 tonnes, un centre de formation moderne dédié aux différents partenaires, un laboratoire équipé des dernières technologies d’analyses pour assurer le contrôle de la qualité des produits et l’analyse et caractérisation des sols, ainsi qu’une ferme modèle pour la réalisation des essais agronomiques et la formation des fermiers.

A cette occasion, le Directeur général de OCP Africa, Mohamed Anouar Jamali, a indiqué que « cette installation n’a pas pour seul objectif la production des engrais, mais aussi d’avoir un impact profond sur la chaîne de valeur agricole du pays », ajoutant que « OCP Africa s’engage à contribuer à la transformation du système alimentaire sur le continent, et le Nigéria représente un pôle stratégique pour notre groupe ».

Plus qu’une installation industrielle, l’unité de blending de Kaduna est un centre d’excellence et de prestation de services mis à la disposition des partenaires d’OCP et des fermiers nigérians pour l’amélioration et l’augmentation des rendements des sols afin d’atteindre la sécurité alimentaire. Il s’agit en outre d’un espace de partage d’expériences, de connaissances et de savoir faire entre le Groupe OCP et les acteurs du secteur de l’agriculture au Nigeria.

Faisant partie des trois unités de blending d’engrais prévues au Nigeria (les deux autres en cours de construction à Ogun et à Sokoto), cette usine s’inscrit dans le sillage du partenariat entre le Groupe OCP et le gouvernement nigérian visant l’accompagnement et le développement de l’agriculture nigériane.

Elle s’inscrit également dans le cadre de la « Presidential Fertilizer Initiative » (PFI) et du projet de développement d’une plateforme industrielle polyvalente pour la production d’ammoniaque et d’engrais ce qui permettra au Nigeria la domiciliation de la production d’engrais tout en valorisant les ressources naturelles locales nigérianes et de bénéficier de l’approvisionnement du phosphate marocain.

« Chaque nouvelle usine, chaque nouveau magasin, chaque nouveau complexe industriel génère de l’emploi et des revenus qui contribuent à soutenir les familles et à réduire la pauvreté dans notre État », a mis en avant, pour sa part, le gouverneur de l’État de Kaduna, Nasir Ahmad El-Rufai.

M. El-Rufai a fait savoir que « l’implantation par OCP Africa d’une usine de production d’engrais dans l’État de Kaduna élargit également l’accès de nos agriculteurs aux engrais », relevant que « cela contribue à améliorer la disponibilité d’un composant très essentiel pour l’agriculture ».

De son côté, le vice-président Afrique de l’Ouest et Directeur général de OCP Africa Nigeria, Mohamed Hettiti, a déclaré: « chez OCP, nous sommes convaincus que l’utilisation efficace d’engrais customisés est l’un des meilleurs moyens d’accroître la productivité des agriculteurs ».

En 2016, le Groupe OCP a conclu un partenariat avec l’Association des producteurs et distributeurs d’engrais du Nigeria (FEPSAN) dans le cadre de la « Presidential Fertilizer Initiative » (PFI), soutenue par le Fonds souverain nigérian (NSIA).

Cette collaboration s’étend à l’ensemble de la chaîne de valeur agricole, allant de la mise en place de solutions d’engrais adaptées aux sols et aux cultures locaux, à l’amélioration de la disponibilité des engrais à des prix compétitifs sur le marché local, en passant par la mise en place de mesures d’accompagnement auprès des agriculteurs nigérians et la contribution au développement de la chaîne logistique et au renforcement du réseau de distribution de proximité.

COP27 : la Francophonie veut « inspirer le changement »

La 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) est prévue en novembre prochain au pays des pharaons.Les 88 États et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la francophonie préparent leur participation à l’édition 2022 de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) qui se tiendra à Charm el-Cheikh, en Égypte, du 6 au 18 novembre 2022. Ils comptent y défendre leurs priorités en matière d’atténuation, d’adaptation et de mobilisation de ressources pour faire face au changement climatique.

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) annonce également sa présence afin de soutenir les efforts de ses pays membres et des partenaires mais également pour faire valoir son action climatique.

« Sous le thème Inspirer le changement, le Pavillon de la Francophonie présentera les initiatives locales et nationales en lien avec la mise en œuvre des engagements nationaux en matière de lutte contre les changements climatiques », rapporte l’organisation dans un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Le texte souligne qu’en marge de la COP27, la Francophonie organisera le 9 novembre une Concertation ministérielle autour de « L’accès facilité à la finance climat en faveur des pays francophones : synergies et initiatives ». Cette rencontre vise à favoriser une solidarité francophone pour des solutions et des initiatives pertinentes qui réduisent les obstacles à l’accès accru à la finance climat en Francophonie.

« L’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) déploie des actions de renforcement de capacités, d’information, de concertation et d’appui à des projets concrets de développement durable (en énergie et en environnement pour le développement durable) », conclut le communiqué.

Maroc-Belgique: vers un partenariat stratégique structuré

Le Maroc et la Belgique ont réaffirmé leur volonté d’établir un partenariat stratégique à la hauteur du potentiel des deux pays pour répondre aux défis actuels et futurs.Dans une Déclaration conjointe rendue publique à l’issue des entretiens, jeudi à Rabat, entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue belge, Hadja Lahbib, en visite de travail au Maroc, les deux responsables ont confirmé leur engagement de renforcer le dialogue et la coopération et ont réaffirmé leur volonté partagée d’approfondir davantage les relations entre les deux pays en vue d’établir un partenariat stratégique à la hauteur des attentes et du potentiel qui existent entre les deux pays, pour répondre aux défis actuels et futurs.

Dans ce contexte, ils sont convenus de tenir un dialogue politique régulier et de structurer le partenariat belgo-marocain dans les divers domaines d’intérêt commun, notamment en matière de coopération économique et commerciale, des énergies renouvelables, de sécurité, de justice, de migration et de réadmission et de coopération culturelle, souligne la Déclaration conjointe, précisant que ceci devrait conduire à la tenue à Rabat de la 3ème session de la Haute Commission Mixte de Partenariat.

Les deux ministres, qui ont eu des échanges fructueux, ont souligné l’importance d’une relation stratégique entre le Maroc et la Belgique.

Rappelant le succès de la mission économique conduite par la Princesse Astrid en 2018, les deux ministres ont réaffirmé leur volonté de renforcer et d’élargir les relations économiques et commerciales bilatérales, dans un esprit de partenariat mutuellement bénéfique, notamment dans les domaines de la transition énergétique, de l’hydrogène vert, de l’économie circulaire, de l’économie bleue, de la numérisation et de la santé.

Ils ont souligné leur aspiration à développer davantage les relations économiques et commerciales entre les deux pays, en encourageant les entreprises belges à explorer, suite à la nouvelle loi marocaine sur l’investissement, de nouvelles opportunités d’investissement au Maroc aussi bien au niveau bilatéral que dans le cadre d’une coopération commerciale triangulaire Maroc-Belgique-Afrique.

Les deux ministres ont noté le dynamisme de la coopération interrégionale et intercommunale entre les deux pays qui joue un rôle important pour renforcer davantage la coopération entre le Maroc et la Belgique.

Examinant les défis et enjeux de la migration sous ses divers aspects, ils sont convenus d’intensifier et augmenter la coopération migratoire dans divers domaines tels que le retour, la réadmission et la lutte contre le trafic d’êtres humains.

Les deux ministres se sont félicités de la mise en place d’un Groupe migratoire mixte maroco-belge, dont la première réunion devrait se tenir avant la fin de l’année 2022.

« Notre lutte commune contre l’immigration irrégulière passe par des procédures raccourcies et plus efficaces concernant l’identification et le retour des personnes qui n’ont pas ou plus le droit de séjour, y inclus celles qui ont commis des infractions contre l’ordre public, ou concernant le transfèrement des personnes condamnées afin de purger leur peine dans leur pays d’origine », souligne la même source.

Les deux ministres se sont aussi engagés à améliorer la coopération dans le domaine de la justice, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre concrète de la Convention entre le Royaume de Belgique et le Royaume du Maroc sur l’assistance aux personnes détenues et le transfèrement des personnes condamnées, signée à Bruxelles le 7 juillet 1997 et son Protocole additionnel, signé à Rabat le 19 mars 2007.

Ils appuient la convocation, prochainement, d’une réunion entre les autorités centrales des deux pays, en vue de la mise en œuvre concrète des engagements contenus dans cette convention.

Toujours dans le domaine de la justice, les deux ministres sont convenus de poursuivre les négociations sur la révision du traité d’entraide judiciaire, notamment sur l’élargissement du champ d’application de ce traité.

Les deux ministres ont salué le rôle que joue les Marocain(e)s résidant en Belgique, et les Belges résidant au Maroc, en tant que piliers de rapprochement entre le Maroc et la Belgique. A cet effet, ils se sont accordés sur l’importance de promouvoir les actions de coopération culturelle pour renforcer les liens entre les deux pays.

Sur un autre registre, les deux pays ont réaffirmé leur soutien et leur engagement pour le renforcement du Partenariat Stratégique entre le Royaume du Maroc et l’Union Européenne (UE).

Ils ont salué, dans ce sens, l’adoption du Partenariat Vert entre le Maroc et l’UE qui offrira un cadre propice pour le développement d’une coopération renforcée entre les deux parties, indique la Déclaration conjointe.

Le Maroc et le Burundi signent deux accords de coopération

Le Maroc et le Burundi ont signé, mercredi à Rabat, deux accords de coopération le premier portant création de la Commission mixte de coopération et le second sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux.Ces accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue burundais, Albert Shingir, qui effectue une visite officielle dans le Royaume.

Les deux ministres ont aussi mis l’accent sur la nécessité de renforcer le dialogue politique entre les deux pays en vue de dynamiser davantage les relations bilatérales. A cet effet, ils ont convenu de l’importance de la promotion de consultations politiques régulières entre les deux pays sur les questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.

Sur le plan multilatéral, les deux parties ont convenu de soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux. M. Shingiro a, à cette occasion, annoncé l’appui « ferme et sans équivoque » de son pays à la candidature du Maroc au poste de Membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2028-2029.

Au cours de leurs entretiens, les deux ministres ont salué le « caractère exemplaire » qui marque les relations entre les deux pays et réaffirmé leur engagement à tout mettre en œuvre en vue de « développer, intensifier et diversifier » leur coopération dans plusieurs domaines, , lit-on dans un communiqué conjoint diffusé à l’issue de cette rencontre.

Les deux ministres ont également souligné le rôle important que devraient jouer les secteurs privés marocain et burundais dans la dynamisation des relations de coopération, au regard du potentiel économique mutuellement bénéfique dont disposent les deux pays, souligne la même source, ajoutant que les deux parties ont, à cet égard, appelé les opérateurs économiques et les investisseurs des deux pays à saisir les opportunités offertes dans les différents secteurs économiques.

« Les deux parties ont en outre souligné leur intérêt pour la mise en place d’une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que : l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines », poursuit le communiqué.

Le Maroc, premier pays à signer un partenariat vert avec l’UE

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont signé, mardi à Rabat, un Mémorandum d’entente portant sur l’établissement d’un Partenariat vert avec l’UE, ce qui fait du Royaume le premier pays à conclure un partenariat de ce type avec Bruxelles.Paraphé par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le vice-président exécutif de la Commission européenne et Commissaire pour la politique d’action sur le climat, Frans Timmermans, le mémorandum a pour objectif d’établir un Partenariat vert entre les partenaires dans les domaines de la lutte contre les changements climatiques, de la transition énergétique, de la protection de l’environnement et de la promotion de l’économie verte et bleue.

ce Partenariat vert devra, entre autres, placer la lutte contre les changements climatiques, la promotion et l’avancement de la transition énergétique, la protection de l’environnement et la transition vers l’économie verte et juste parmi les priorités des relations entre l’UE et le Maroc.

Le mémorandum permettra aux partenaires de progresser vers leurs objectifs communs de devenir des économies sobres en carbone tendant vers une neutralité climatique, tout en assurant la sécurité de leurs approvisionnements énergétiques et de ne laisser personne de côté. Il s’agit aussi de favoriser la transition vers une industrie décarbonée par l’investissement en technologie verte, la production d’énergies renouvelables, la mobilité durable et la production propre dans l’industrie.

Il permettra aussi aux partenaires de renforcer leur coopération et d’en faire un levier pour un développement durable mutuellement bénéfique qui favorise l’émergence d’opportunités économiques et sociales, tout en développant la coopération triangulaire et Sud-Sud en matière de changements climatiques, d’énergies vertes, d’économie bleue et d’environnement.

Cet accord vise également la concertation et les échanges précoces des politiques, la prise en compte des intérêts, priorités et préoccupations de chacun des partenaires lors de l’élaboration des politiques en matière de changements climatiquse, de transition énergétique, de protection de l’environnement et d’économie verte et bleue aux niveaux bilatéral, régional et multilatéral.

Ce mémorandum a en sus pour objectif de sensibiliser les populations, notamment les groupes les plus vulnérables aux défis climatiques et environnementaux, en encourageant la contribution des différents acteurs pour la réussite de ce partenariat.

De même, il sera question de renforcer l’implication du secteur privé dans les domaines verts, y compris dans la mobilisation des investissements pour la transition verte de l’économie marocaine, et une collaboration plus étroite avec les organismes financiers et les institutions européennes de coopération.

Ainsi, par le biais de ce cadre de coopération renforcée, les partenaires pourront examiner toutes les questions d’intérêt commun, partager les connaissances et les bonnes pratiques, ainsi qu’identifier et mettre en œuvre des initiatives de coopération concrètes et mutuellement bénéfiques.

En outre, ce partenariat pourra encourager une coopération privilégiée avec des agences européennes spécialisées, ainsi que la participation du Maroc aux programmes communautaires et initiatives européennes pertinents. Ce partenariat vert, qui s’appuiera sur les multiples acquis de la relation bilatérale, s’inscrit dans le cadre existant des relations Maroc-UE au sein duquel les partenaires pourront discuter d’égal à égal et examiner toute question d’intérêt commun. Il veillera à la mise en place de mécanismes de suivi tels que les réunions ministérielles, groupes de suivi et Forum d’affaires.

Maroc: Le Conseil des ministres orientations générales du projet de loi de finances de 2023

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce mardi à Rabat, un Conseil des ministres consacré à l’examen des orientations générales du projet de loi de finances (PLF-2023) et à l’adoption d’un projet de Dahir, de trois projets de loi organiques, de trois projets de décret ainsi que de nombre d’accords internationaux.Au début des travaux du Conseil, la ministre de l’Economie et des Finances a présenté un exposé les Orientations générales du Projet de Loi de Finances pour l’année 2023, indique un communiqué du porte-parole du Palais Royal, Abdelhak Lamrini.

Ce projet a été élaboré dans un contexte international instable, avec ses répercussions en termes d’inflation et de perturbations des chaînes de production. Ainsi, les orientations générales du Projet de Loi de Finances pour l’année 2023 reposent sur quatre axes principaux.

Premièrement – Le renforcement des fondements de l’Etat social, à travers la mise en œuvre des différents volets du chantier Royal de la généralisation de la protection sociale, en particulier le parachèvement de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire à toutes les catégories sociales, la généralisation progressive des allocations familiales selon une nouvelle approche de ciblage direct des populations défavorisées, en se basant sur le Registre Social Unifié et l’accélération de sa généralisation à toutes les régions du Royaume.

En parallèle, il sera procédé à la poursuite de la réhabilitation du système national de santé, en augmentant les fonds alloués au secteur de la santé et de la protection sociale.

Il sera aussi question de la mise en œuvre de la feuille de route de la réforme du système de l’éducation et de la formation, l’encouragement de la pleine participation de la femme à tous les domaines économiques et à la protection de ses droits, ainsi que l’intégration des personnes en situation de handicap.

Compte tenu de l’importance de l’accès au logement et la garantie des conditions d’une vie décente, une aide directe de l’Etat a été instaurée dans ce domaine au profit des catégories ciblées.

Deuxièmement – La relance de l’économie nationale à travers le soutien de l’investissement par le biais de la mise en œuvre de la nouvelle Charte de l’investissement et de l’exécution des engagements inscrits dans le cadre des projets de l’investissement industriel.

En effet, il sera procédé à l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’investissement et à la dynamisation de l’investissement public, qui sera orienté vers les projets d’infrastructures et les stratégies sectorielles ambitieuses, pour renforcer la compétitivité du produit national et la souveraineté nationale alimentaire, sanitaire et énergétique.

Vu le rôle du système fiscal pour relever les défis économiques actuels et atteindre les objectifs escomptés en matière de relance économique, les dispositions de la loi-cadre relative à la réforme fiscale seront mises en œuvre, à même d’offrir plus de visibilité aux acteurs économiques, à travers une réforme globale de l’Impôt sur les sociétés et des secteurs bancaire et des assurances, parallèlement à l’allègement de la pression fiscale sur les salariés et les retraités de la classe moyenne.

Troisièmement – La consécration de l’équité territoriale, à travers la poursuite de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée et du programme de réduction des disparités spatiales et sociales.

Il sera également question de l’accélération de la réforme de l’administration à travers la simplification des procédures et le lancement d’une nouvelle stratégie nationale de la transition numérique, outre la poursuite des efforts dans le domaine de la déconcentration administrative et l’institutionnalisation de la langue amazighe au niveau de tous les aspects de la vie publique.

Quatrièmement – Le rétablissement des marges budgétaires pour assurer la pérennité des réformes, en mobilisant toutes les ressources financières possibles à travers un meilleur recouvrement des impôts, l’adoption de mécanismes de financement innovants, la rationalisation des dépenses de fonctionnement de l’administration, la mise en œuvre de la réforme relative aux marchés publics, la réforme de la Loi organique relative à la Loi de Finances, ainsi que la revalorisation du portefeuille public et l’amélioration de son rendement.

La ministre a indiqué que ce Projet se base sur des hypothèses fixant le taux de croissance à 4%, le taux d’inflation autour de 2% et le déficit budgétaire à 4,5% du Produit Intérieur Brut (PIB).

Après l’adoption des orientations générales du projet de loi de finances pour l’année 2023, le Conseil des ministres a approuvé le projet de Dahir relatif à la navigabilité et à la sécurité aérienne des aéronefs militaires.

 Ce projet vise la mise en place d’un système de navigabilité des aéronefs militaires pour s’assurer de sa conformité avec celui de l’aviation civile, et la création au sein de l’Etat-major général des Forces Armées Royales, d’une Direction de l’Aéronautique Militaire (DAM).

Par la suite, le Conseil a adopté deux projets de loi organiques modifiant et complétant la loi organique relative au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire et la loi organique portant statut des magistrats.

 Le projet relatif au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire vise notamment la révision des structures du Conseil au niveau du secrétariat général et de l’organisation administrative, l’adaptation de la situation juridique de l’Instance conjointe de coordination dans le domaine de l’administration judiciaire, la moralisation de l’élection des représentants des magistrats et le renforcement du rôle du Conseil en matière du respect des valeurs d’intégrité et de probité au sein du corps judiciaire.

Le projet portant statut des magistrats vise la révision des grades des magistrats, la gestion optimale de la procédure de sélection des responsables judiciaires, l’activation du rôle du Conseil dans le domaine d’encadrement des magistrats et d’évaluation de leur parcours professionnel et de leur rendement judiciaire.

Le Conseil des ministres a également approuvé un projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique relative à la nomination aux fonctions supérieures. Ce projet a pour objet d’ajouter le Bureau Marocain des droits d’auteur et droits voisins et la Fondation commune de promotion des œuvres sociales des fonctionnaires et agents des administrations publiques à la liste des établissements publics dont les responsables sont nommés en Conseil de gouvernement;

Lors de ce Conseil,  le Roi a approuvé deux projets de décrets relatifs au domaine militaire. Il s’agit du projet de décret modifiant et complétant le Dahir fixant le traitement des personnels militaires des Forces Armées Royales, qui vise l’amélioration des conditions matérielles et sociales des militaires œuvrant dans le domaine de la santé militaire.

Le deuxième projet de décret porte sur l’application de la loi relative aux services de confiance pour les transactions électroniques, qui vise à accompagner la transition numérique en tant que l’un des chantiers importants et prioritaires.

Le Conseil des ministres a également adopté le projet de décret modifiant le décret fixant les conditions d’attribution des prestations familiales aux fonctionnaires, personnels militaires et agents de l’Etat, des municipalités et des établissements publics.

Ce projet, qui intervient en exécution des engagements du gouvernement contenus dans l’accord signé avec les Centrales syndicales les plus représentatives dans le cadre du dialogue social, a pour objectif de relever le montant mensuel des allocations familiales dont bénéficient les fonctionnaires civils et militaires au titre des 4e, 5e et 6e enfants.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la vision royale en matière de politique étrangère du Royaume concernant l’élargissement des réseaux de partenariats et la diversification de leurs domaines, et l’établissement de relations de coopération fructueuse avec les différents espaces géographiques, le Conseil des ministres a adopté huit accords internationaux, dont trois bilatéraux et cinq multilatéraux.

Sur le plan bilatéral, les accords concernent des partenaires dans les espaces africain et arabe, et portent sur la promotion et la protection des investissements, les services aériens et la coopération dans les domaines des utilisations pacifiques de l’énergie atomique.

S’agissant des accords multilatéraux, ils concernent divers domaines portant sur la protection des créances des travailleurs en cas d’insolvabilité de leur employeur ; la «Constitution de la Commission Africaine de l’Aviation Civile» (CAFAC) ; la «Commission Africaine de l’Energie» ; la «Réglementation du Transport et du Transit de passagers par route entre les Etats arabes» ; et sur l’Accord de Siège avec l’Agence Universitaire de la Francophonie.

A l’issue des travaux du Conseil et conformément aux dispositions de l’article 49 de la Constitution, et sur proposition du Chef du gouvernement et à l’initiative de la ministre de l’Economie et des Finances, le Souverain a bien voulu nommer M. Mohamed Benchaaboun, Directeur Général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement.

Ligue des champions d’Afrique: Le Wydad de Casablanca étrille le club nigérian Rivers United FC (6-0)

Le club marocain du Wydad de Casablanca (tenant du titre) s’est qualifié pour la phase de groupes de la Ligue des Champions d’Afrique de football, après sa large victoire face à la formation nigériane de Rivers United FC par 6 buts à 0, dimanche soir à Casablanca, en match retour du 2e tour préliminaire.Les buts de la rencontre ont été marqués par Ayoub El Amloud (32è), Yahya Jabrane (44è et 69è, s.p.), Bouly Sambou (49è, 56è) et Hamid Ahadad (90è).

Le club nigérian, qui a terminé la rencontre à dix après l’expulsion de son gardien de but Mutawakilu Seidu (39è), s’était imposé en match aller par 2 buts à 1.

Avec ce succès, les clubs marocains engagés sur la scène africaine ont réalisé un carton plein, après la qualification la veille du Raja de Casablanca à la phase de poules de la ligue des champions grâce à sa victoire, sur la pelouse du même terrain, par 1 but à 0 face à l’ASN Nigelec du Niger (victoire du Raja à l’aller 2-0).

En Coupe de la CAF, l’AS FAR a validé facilement son billet pour le 2è tour préliminaire additionnel de la compétition, en battant la formation guinéenne d’Ashanti Golden Boys (1-0).

Le club militaire s’était largement imposé en match aller à domicile (4-0).

De son côté, la Renaissance de Berkane a atteint le prochain tour de la Coupe de la CAF, après sa victoire (2-0) face à Kwara United FC du Nigeria.

Le club Orange a réussi ainsi à renverser la vapeur après sa défaite (3-1), à l’aller à Lagos.

Le discours royal commenté par la presse marocaine

Le discours adressé vendredi par le Roi Mohammed VI au Parlement, à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 2ème année législative de la 11ème législature, est largement commenté par la presse marocaine parue ce lundi.+L’Opinion+ écrit que dans les prochaines années, la priorité absolue de toute politique publique sera la préservation et la valorisation des ressources hydriques, expliquant que ce nouveau cap a été tracé par le Roi Mohammed VI dans son discours d’ouverture de la session parlementaire d’automne.

La volonté royale est de placer la question de l’eau au cœur de toute action gouvernementale, de toute stratégie sectorielle, de tout projet public, en résumé de toute vision d’avenir, relève l’éditorialiste.

Il s’agit d’une nouvelle étape dans le développement du pays, au même titre que l’INDH lancée par le discours royal du 18 mai 2005, ou la valorisation du capital immatériel souhaitée par le Souverain lors du discours du 30 juillet 2014, constate-t-il.

En affirmant dans son discours qu’ « il est essentiel de garder à l’esprit que la question de l’eau n’est pas l’affaire exclusive d’une politique sectorielle isolée, mais qu’elle constitue une préoccupation commune à de nombreux secteurs », le Souverain interpelle directement le ministère de l’Equipement et de l’Eau, en charge du Programme national prioritaire de l’Eau 2022-2027, et qui doit devenir un département transversal dans le dispositif gouvernemental, estime-t-il.

L’autre chantier est la révision de la tarification de l’eau, relève-t-il, soulignant que le coût de l’eau doit surtout être assumé par les principaux consommateurs, comme les grands agriculteurs ou les industriels

+L’Economiste+, quant à lui, indique que “le discours royal a montré la voie” sur deux dossiers stratégiques, qui sont l’investissement et l’eau.

Sur l’investissement, le Roi a fixé un nouveau cap, avec des objectifs chiffrés et un calendrier précis. Ainsi, le Souverain a souligné la nécessité de “mobiliser 550 milliards de DH d’investissements et créer 500.000 emplois à l’horizon de 2026”, rapporte le quotidien.

Dans le domaine du stress hydrique, le gouvernement, comme la classe politique, dispose désormais d’une feuille de route claire, constate-t-il, soulignant que le Maroc, face au changement climatique, est appelé à faire preuve d’imagination et à mettre en place des solutions innovantes, tout en accélérant la politique des barrages.

Même tonalité chez +Assahra Al Maghribia+, qui estime que, comme à l’accoutumée, et avec toute la clarté requise, SM le Roi a fait une description exhaustive de la réalité tout en appelant à “une rupture avec toutes les formes de gaspillage ou d’exploitation anarchique et irresponsable de cette ressource vitale”.

Sur le thème de l’investissement, le Roi a affirmé qu’ “aujourd’hui, nous misons sur l’investissement productif en tant que levier essentiel pour la relance de l’économie nationale et l’ancrage du Maroc dans les secteurs prometteurs”, ajoute le quotidien.

Dans le même ordre d’idées, +Al Alam+ écrit qu’autant le discours royal a défini, d’une manière claire, les conditions objectives des politiques se rapportant à l’eau, autant il a souligné la nécessité d’un “traitement diligent” de la problématique de l’eau dans toutes ses dimensions.

Dans ce discours, le Souverain a affirmé que l’état actuel des ressources hydriques “nous interpelle tous, gouvernement, institutions et citoyens” et “exige de nous, un devoir de vérité et de responsabilité, dans notre action pour remédier aux faiblesses et aux carences qu’elle révèle”.

Il a également souligné que le Maroc se trouve désormais dans une situation de stress hydrique structurel et que la seule construction d’équipements hydrauliques, si indispensable et importante soit-elle, ne suffit pas à régler tous les problèmes, ajoute le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le discours royal a été consacré à deux thématiques aujourd’hui cruciales que sont l’investissement et le stress hydrique.

C’est l’illustration que la donne climatique et environnementale avec toutes ses facettes est devenue un des paramètres déterminants de l’économie, explique la publication.

Et cela conforte aussi le Maroc dans ses choix faits depuis plusieurs années en matière de transition énergétique, de gestion des ressources naturelles, d’économie verte et de durabilité, estime-t-il.

Ligue des Champions d’Afrique : Le Raja de Casablanca qualifié pour la phase des groupes

Le Raja de Casablanca a validé son billet pour la phase de groupes de la Ligue des Champions d’Afrique de football, à la faveur de sa victoire par 1 but à 0 face à l’ASN Nigelec du Niger, samedi soir au complexe sportif Mohammed V de Casablanca, en match retour du 2e tour préliminaire.L’unique réalisation de la rencontre a été signée Mohammed Nahiri (79è). A l’aller, à Niamey, les Aigles Verts s’étaient imposés 2-0.

L’autre représentant du Maroc dans cette compétition, le Wydad de Casablanca, recevra, dimanche, la formation nigériane du Rivers United FC. En match aller, les Casablancais s’étaient inclinés sur le score de 2 buts à 1.

Coupe de la CAF : La RSB et l’AS FAR qualifiés pour le 2ème tour préliminaire additionnel

Le club marocain de la Renaissance sportive de Berkane, tenant du titre, s’est qualifiée pour le deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), après sa victoire (2-0) face à Kwara United FC du Nigeria, en match retour du 2e tour préliminaire, samedi soir au stade municipal de Berkane.Les buts de la rencontre ont été marqués par Cheikh Djibril Ouattara (17è) et Charki Bahri (54è).

Le club Orange a réussi ainsi à renverser la vapeur après sa défaite (3-1), il y a une semaine en match aller à Lagos.

Ce succès permet aux coéquipiers de Bakr El Hilali de se qualifier pour le deuxième tour préliminaire additionnel qui verra la participation, également, des équipes éliminées du 2è tour préliminaire de la ligue des Champions.

Pour le compte de la même compétition, l’AS FAR, large vainqueur (4-0) à l’aller de la formation guinéenne d’Ashanti Golden Boys, a récidivé vendredi soir en déplacement (1-0) à Conakry, pour atteindre le prochain tour. Le tirage au sort du deuxième tour préliminaire additionnel aura lieu le 18 octobre au siège de la CAF au Caire.

Ce tour décisif est prévu le 2 novembre pour les matchs aller et le 9 novembre pour les matchs retour.

Stress hydrique, rentrée parlementaire et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La problématique de l’eau, les enjeux de la nouvelle année législative et la croissance de l’économie nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a appelé, vendredi, à un traitement diligent de la problématique de l’eau, dans toutes ses dimensions, et à rompre avec toutes les formes de gaspillage ou d’exploitation anarchique et irresponsable de cette ressource vitale. 

Présidant l’ouverture de la 1ère session de la 2ème année législative de la 11ème législature, le Souverain a souligné que « l’état actuel des ressources hydriques nous interpelle tous, gouvernement, institutions et citoyens », ajoutant qu’il « exige de nous, un devoir de vérité et de responsabilité, dans notre action pour remédier aux faiblesses et aux carences qu’elle révèle ».

La Vie éco, qui aborde les enjeux de la nouvelle année législative, écrit que cette année législative sera des plus charnières et que sa première session (d’automne) sera plus prolifique sur le plan législatif que ses semblables.

Mais, avec une inflation record, certains élus, notamment de l’opposition, ne manqueront pas de placer la flambée des prix au cœur des débats, et laisseront ainsi de côté « le bon sens » pour “prendre des raccourcis” et rendre le gouvernement responsable du renchérissement des prix, déplore l’hebdomadaire.

“C’est le jeu politicien, populiste, démago et improductif auquel ils nous ont généralement habitués”, estime-t-il.

Au-delà de ces débats stériles, cette session législative sera certainement plus fertile, et ne devrait pas se cantonner à l’adoption de la Loi de finances 2023, mais connaîtra également l’approbation de la loi-cadre formant Charte d’investissement qui a déjà été approuvée en commission à la Chambre des représentants, fait-il savoir.

Il y a aussi le projet de loi concernant la réforme du système de santé qui va de pair avec la généralisation de la protection sociale, le projet de loi modifiant le code de commerce relatif aux délais de paiement, la réforme du Conseil de la concurrence, mais surtout celui encadrant l’exercice de droit de grève, entre autres, ajoute-t-il.

L’adoption de ces textes, qui sera une prouesse pour l’institution législative, sera possible grâce à une majorité parlementaire qui a accordé ses violons bien avant de prendre les rênes mais surtout qui fait du dialogue et de la concertation son mantra, estime-t-il.

L’opposition sera dans son rôle de “vilipender” l’action de l’Exécutif soutenu par sa majorité, quoique “consciente que les réformes doivent avancer à la bonne cadence”, à savoir “avec célérité, sérénité et efficacité”, relève-t-il.

+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la croissance de l’économie nationale, écrit qu’avec “quelques averses orageuses” enregistrées en cette première quinzaine d’octobre 2022, il est certainement encore tôt pour s’inquiéter, mais qu’il faudrait “rester sur ses gardes”, d’autant plus que ces dernières années, le Maroc a connu des épisodes de sécheresse violente.

Des sécheresses de plus en plus récurrentes, nourries par les changements climatiques, qui alimentent allègrement le déficit hydrique sévère que connaît le Royaume, et plombent surtout l’économie nationale, constate le journal.

Et c’est la problématique majeure à laquelle est confronté le gouvernement: la croissance reste largement tributaire de la campagne agricole, donc de la pluviométrie, relève-t-il.

Dans un contexte où il y a une récurrence des sécheresses, la croissance est malmenée, vu que le PIB non agricole n’est pas suffisamment robuste, souligne la publication.

Dans pareil contexte, et avec le modèle de croissance actuel du Maroc, faire des projections c’est comme jouer au loto: il faut cocher les cases… et prier ensuite, ajoute-t-il.

Le Maroc accueille le prochain congrès mondial des ressources humaines

Le Maroc a été désigné par la Fédération mondiale des associations de gestion des ressources humaines (WFPMA) pour organiser le prochain congrès mondial des ressources humaines.« L’événement se déroulera les 11, 12 et 13 mai 2023 à Marrakech », a affirmé le président de l’Association des Gestionnaires et Formateurs des Ressources Humaines (AGEF), Zakaria Rbii, en marge du 24e HR Summit dont les travaux ont démarré ce vendredi 14 octobre à Marrakech.

S’exprimant à ce propos, le vice-président de la WFPMA, Areff Salauroo, a tenu à rappeler que le congrès mondial des Ressources Humaines est un événement qui a lieu tous les quatre ans mais à chaque fois dans un continent différent. 

« Le futur congrès sera destiné à l’Afrique et c’est le Maroc qui assurera son organisation », a-t-il confirmé tout en exprimant son plaisir d’organiser cet événement d’envergure au sein de la ville ocre.

Les travaux du 24e HR Summit se poursuivent jusqu’au samedi 15 octobre avec au programme des panels et des ateliers offrant ainsi l’occasion aux professionnels RH de débattre sur l’avenir de ce métier en perpétuel changement. La thématique retenue pour cette édition étant « Anticipons les Mutations ».

Maroc: Le Roi appelle à un traitement diligent de la problématique de l’eau

Le Roi Mohammed VI a appelé, vendredi, à un traitement diligent de la problématique de l’eau, dans toutes ses dimensions, et à rompre avec toutes les formes de gaspillage ou d’exploitation anarchique et irresponsable de cette ressource vitale.Présidant l’ouverture de la 1ère session de la 2ème année législative de la 11ème législature, le Souverain a souligné que « l’état actuel des ressources hydriques nous interpelle tous, gouvernement, institutions et citoyens », ajoutant qu’il « exige de nous, un devoir de vérité et de responsabilité, dans notre action pour remédier aux faiblesses et aux carences qu’elle révèle ».

Tout en précisant que le Maroc n’est pas le seul pays touché par la sécheresse et la rareté des ressources hydriques, il a noté que le Royaume se trouve désormais dans une situation de « stress hydrique structurel » et que la seule construction d’équipements hydrauliques, si indispensable et importante soit-elle, ne suffit pas à régler tous les problèmes.

Le Souverain a indiqué que le problème de l’eau ne doit pas servir de prétexte à la surenchère politique, ni d’argument pour alimenter des tensions sociales, notant qu’il « nous incombe, à nous tous, en tant que Marocains, de redoubler d’efforts pour faire un usage responsable et rationnel de l’eau ».

En ce sens, le Roi a appelé à un changement véritable de comportement dans notre rapport à l’eau, estimant qu’en la matière, les administrations et les services publics se doivent de donner l’exemple.

« Il faut également assurer une gestion optimale de la demande, en concomitance avec les réalisations en cours, en matière de mobilisation des ressources hydriques », a indiqué le Souverain, expliquant qu’à moyen terme, il conviendra de renforcer notre politique volontariste de l’eau et de rattraper le retard dans ce domaine.

En effet, il a souligné « le devoir de responsabilité impose désormais des choix durables et intégrés, ainsi que davantage de solidarité et d’efficacité et ce, dans le cadre du nouveau Plan national de l’eau dont Nous appelons de nos vœux la mise en œuvre diligente ».

Dans ce contexte, le Souverain a mis l’accent sur quatre principales orientations à savoir, la nécessité de lancer des initiatives et des projets plus ambitieux, par le recours aux innovations et technologies nouvelles, l’exploitation rationnelle des eaux souterraines, et le non recours au pompage illégal et au creusement de puits anarchiques.

La troisième orientation, selon le Souverain, consiste à garder à l’esprit que la question de l’eau n’est pas l’affaire exclusive d’une politique sectorielle isolée, mais qu’elle constitue une préoccupation commune à de nombreux secteurs.

Quatrièmement, a-t-il ajouté, il est indispensable de prendre en compte le coût réel de l’eau à chaque étape de la mobilisation de cette ressource, de considérer ce que cela implique en termes de transparence et de sensibilisation aux différents aspects de ce coût.

Le Souverain a rappelé, que le contexte de sécheresse exceptionnelle que traverse le Maroc, la plus intense qu’il ait connue depuis plus de trois décennies, a dicté l’adoption, dès le mois de février dernier, de mesures d’anticipation visant à garantir la disponibilité de l’eau potable, à soutenir les agriculteurs et à préserver le bétail.

Dans le même élan, plusieurs séances de travail ont été consacrées à l’examen de cette question, aboutissant à l’élaboration du Programme national prioritaire de l’Eau 2022-2027, a poursuivi le Souverain, rappelant la poursuite avec constance et détermination de la politique de construction des barrages, et réitérant l’attachement à accélérer la réalisation de ce Programme dont les projets sont répartis à l’échelle de tout le Royaume.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

La réforme du secteur de la santé, l’industrie pharmaceutique et le projet du tunnel ferroviaire sous-marin Maroc-Espagne, sont les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce vendredi.+L’Économiste+ écrit que le ministre de la santé, Khalid Ait Taleb vient de faire franchir à son projet de loi-cadre relatif à la réforme de la Santé, l’étape de la Commission de l’enseignement et des affaires sociales de la Chambre des conseillers. En effet, le texte vient d’être adopté. Il faudra attendre sa programmation rapidement en séance plénière pour le vote et son transfert vers la Chambre des représentants. 

Au sein de cette Commission, le ministre de la Santé et de la protection sociale a fait preuve de souplesse en acceptant quelques amendements sur les 132 émanant des groupes et groupements parlementaires. Pourtant, de manière générale, un projet de loi-cadre est voté tel quel, sachant que d’autres textes viendront par la suite pour son implémentation et qui nécessitent des propositions de changement, souligne le journal.

+Les Inspirations Éco+ indique que quelques jours avant le dépôt du PLF 2023 au Parlement, la sortie de Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’eau, annonçant le projet du gouvernement de supprimer la TVA sur les médicaments afin de les maintenir à un prix abordable, et la réaction de la Fédération marocaine de l’industrie et de l’innovation pharmaceutiques (FMIIP) tombent à pic. 

Une telle mesure permettrait aux ménages marocains d’économiser environ 1,12 milliard de dirhams (1 euro = 10,7 DH), sur environ 16 milliards DH déboursés pour l’achat de médicaments chaque année dans le Royaume. Le président de la Fédération, explique que supprimer uniquement la TVA sur les médicaments “risque de déstabiliser l’équilibre financier des entreprises pharmaceutiques”, dans la mesure ou, selon le dirigeant, les industriels “ont déjà un crédit de TVA”.

+L’Opinion+, qui s’intéresse au projet du tunnel ferroviaire sous-marin Maroc-Espagne, estime que l’idée de relier par un tunnel sous-marin les deux rives du Détroit, et par ricochet les continents africain et européen, remonte à plus d’un siècle. Sa conception actuelle a donné lieu à une déclaration conjointe de l’Espagne et du Maroc datant de 1979. 

Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et les relations entre le Maroc et l’Espagne ont connu des hauts et des bas. Aujourd’hui, le fameux projet commence à prendre forme. Côté Maroc, le travail est confié à la Société Nationale d’Etudes du Détroit (SNED), et en Espagne, c’est l’entreprise publique SEGECSA qui en est chargée. Celle-ci a révélé les nouveaux rebondissements concernant ce chantier titanesque qui devrait certainement donner lieu à une nouvelle donne politique et économique dans la région.

Le Maroc, pays hôte de la 47ème réunion annuelle de l’OICV

La ville de Marrakech abritera, du 17 au 19 octobre, la réunion annuelle de l’Organisation Internationales des Commissions de valeurs (OICV), une manifestation qui se tient pour la première fois au Maroc.

Cette réunion va rassembler les représentants d’une centaine  d’autorités de régulation des marchés des capitaux ainsi que d’autres  membres de la communauté financière internationale. Près de 400  personnes sont ainsi attendues pour cet évènemlent.

L’Organisation  Internationale des Commissions de Valeurs est l’institution de référence  pour les régulateurs des marchés des capitaux dans le monde. L’OICV  collabore avec le G20, le Conseil de stabilité financière (FSB), ainsi  qu’avec la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International qui ont  adopté les normes de l’OICV comme référence pour le secteur.

Engagée  au sein de l’OICV, l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux est  membre de son Conseil d’Administration et préside, depuis 2020, le  comité régional «Afrique & Moyen Orient » regroupant 42  représentants des marchés des capitaux de la région.

En marge de cette réunion, l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) organise le 20 octobre 2022 une conférence internationale. sous le thème « Global Capital Markets – Expect the unexpected : a trilemma for capital markets » (Prévoir l’imprévisible – un trilemme pour les marchés des capitaux).

Cette conférence unique réunira membres du gouvernement, économistes de renoms, experts financiers et régulateurs des marchés de capitaux pour une série de débats et discussions.

Cinq panels aborderont les principaux enjeux auxquels font face les marchés financiers mondiaux à travers un programme riche tant par sa diversité que par ses intervenants nationaux et internationaux.

Maroc: La Marine royale porte secours à 182 migrants irréguliers

Des Gardes-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté secours, ce début de semaine du 10 au 12 octobre, à 182 candidats à la migration irrégulière, majoritairement des Subsahariens, dont des femmes et des enfants, indique une source militaire, citée par l’agence de presse marocaine (MAP).Ces candidats, qui ont tenté ces traversées périlleuses à bord d’embarcations de fortune, de kayaks, de Jet-skis, de planches à surf et même à la nage, ont été repêchés avant de recevoir les premiers soins à bord des Unités de la Marine Royale, précise la même source.

Les candidats secourus ont été ramenés sains et saufs aux ports les plus proches du Royaume et puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures administratives d’usage, ajoute-t-on.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Kenya : un enfant de 11 ans remercie le Roi du Maroc pour l’envoi de fertilisants dans son pays

L’information a été donnée par l’Ambassade du Maroc au Kenya où la jeune Jayden a déposé son message.Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années. Cette citation de Pierre Corneille collerait bien à la personnalité de Jayden Dixon Kaburu, une jeune fille kényane de 11 ans. Dans une lettre adressée à sa Majesté le Roi Mohammed VI, elle remercie ce dernier d’avoir envoyé près de 1,4 million de sacs d’engrais vers son pays à travers le Groupe OCP, premier fabricant mondial d’engrais phosphatés.

Dans sa lettre, la jeune fille a souligné l’impact significatif de l’envoi de ces engrais sur la vie quotidienne de sa communauté au moment où la guerre en Ukraine a privé plusieurs pays africains de ces intrants indispensables à la pratique de l’agriculture.

L’Ambassade du Royaume du Maroc au Kenya a salué le courage des parents de la jeune Jayden. « Leur persévérance, leur dévouement et leur sacrifice ont su insuffler à Jayden les nobles valeurs de reconnaissance, de partage et d’amour », note la représentation diplomatique marocaine.

L’OCP consacre 4 millions de tonnes d’engrais au renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique

L’OCP s’engage à consacrer plus de 4 millions de tonnes d’engrais aux agriculteurs africains en 2023, soit le double de l’approvisionnement de 2021 et plus du quart de la production totale prévue par le groupe.Mardi, Mostafa Terrab, Président Directeur Général  de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), a annoncé, lors des Assemblées annuelles de la Banque mondiale, que le groupe, premier producteur mondial d’engrais phosphatés, s’engage à consacrer plus de 4 millions de tonnes d’engrais aux agriculteurs africains en 2023. Cette quantité représente le double de l’approvisionnement de 2021 et plus du quart de la production totale prévue par le groupe, indique un communiqué du Groupe, parvenu à APA.

 Ce programme d’approvisionnement en engrais comprendra un volet consacré à la formation et au renforcement des capacités en partenariat avec des acteurs locaux. «Cette allocation permettra de garantir que les bons engrais soient disponibles pour l’ensemble du continent, en vue de stimuler les rendements pour 44 millions d’agriculteurs dans 35 pays, y compris au Maroc, où le Groupe est basé», ajoute-t-on de même source.

Le groupe OCP a fortement investi dans le développement de sa capacité de production d’engrais écoresponsables, se fixant pour objectif d’atteindre 15 millions de tonnes de produits finis d’ici 2023, alors que sa capacité était de 3 millions de tonnes en 2008. «Cet investissement permettra ainsi au Groupe de répondre aux besoins urgents de l’Afrique tout en soutenant les agriculteurs du monde entier», explique le groupe.

Le groupe OCP promeut dans ce sens une approche holistique qui vise à rassembler différents acteurs tout au long de la chaîne de valeur, afin de fournir le soutien dont les agriculteurs ont besoin et de s’assurer que le vaste potentiel agricole du continent soit libéré au profit de l’Afrique et du monde.

«Cet effort actuel s’appuie sur l’engagement à long terme d’OCP en Afrique à travers sa filiale OCP Africa. Celle-ci a développé une approche globale centrée sur le fermier, qui a déjà atteint plus de 2 millions d’agriculteurs notamment à travers la customisation des engrais, la cartographie des sols, la formation, les essais sur le terrain et l’accès au marché», explique le communiqué.

Pour Mostafa Terrab, «la situation géopolitique actuelle révèle des fragilités systémiques profondes dans les systèmes agricoles mondiaux. Nous devons relever les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs africains, qu’il s’agisse des infrastructures, de la formation ou de l’accès au marché et au financement. Nous sommes heureux de pouvoir apporter notre contribution».

Le groupe OCP se dit également reconnaissant pour «l’excellent» dialogue et la collaboration avec la Banque mondiale, l’IFC, l’USAID, ainsi que les autres agences multilatérales et de développement impliquées dans cet effort, «compte tenu de leur leadership et de leur engagement à long terme envers le développement de l’Afrique».

Le Groupe OCP contribue à nourrir une population mondiale grandissante en lui fournissant des éléments essentiels à la fertilité des sols et à la croissance des plantes. Avec un siècle d’expertise et un chiffre d’affaires de 9,4 milliards de dollars en 2021, le Groupe OCP est leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés. 

Le Groupe offre une large gamme d’engrais phosphatés de spécialités, adaptés pour enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir les sols pour nourrir la planète de manière économique et durable. 

Basé au Maroc, et présent sur les cinq continents, OCP collabore étroitement avec plus de 350 clients à travers le monde. Engagé à servir au mieux le développement environnemental et social de l’Afrique, le Groupe OCP met l’innovation au cœur de sa stratégie, notamment pour la mise en place d’une agriculture durable et prospère sur le continent. Le Groupe est fermement convaincu que leadership et rentabilité sont nécessairement synonymes de responsabilité sociétale et de développement durable. Sa vision stratégique est à la jonction de ces deux dimensions.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

L’Etat au secours des établissements publics, la consommation privée sauve la croissance du Maroc en 2022 ou encore la décarbonation, sont les titres développés par la presse marocaine parue ce mercredi.+L’Economiste+ relève que le gouvernement, en 4 mois, vient de consentir une nouvelle rallonge budgétaire. La première de 16 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH) a été consacrée à la compensation et la nouvelle devrait pallier les effets du Covid et aussi la hausse du cours des matières premières. 

Au total, 12 milliards de DH supplémentaires seront accordés. Sur ce montant, 2 milliards de DH iront à la Caisse marocaine de retraite (CMR) et 3 milliards pour faire face aux dépenses urgentes qui pourraient survenir d’ici la fin de l’année ainsi qu’aux engagements pris vis-à-vis des enseignants (1 milliard de DH). Le gouvernement compte accorder 7 milliards de DH au soutien de certaines entreprises et établissements publics dont RAM et l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE), fait savoir la publication.

+Aujourd’hui Le Maroc+, s’intéresse à la santé mentale des Marocain, indique qu’ environ 48,9% de la population marocaine enquêtée, âgée de 15 ans et plus, présente ou a déjà présenté des signes de troubles mentaux, selon les résultats de l’enquête nationale relative aux troubles mentaux menée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE). 

Dans son étude, le Conseil pointe du doigt la pénurie des ressources humaines à laquelle fait face le secteur. Le Maroc ne dispose actuellement que de 454 psychiatres et de 2.431 lits réservés aux maladies mentales. Le CESE estime que ces données témoignent du sous-investissement de l’État. Il recommande d’élaborer des politiques et programmes publics concertés de promotion de la santé mentale et de prévention des troubles mentaux et des risques psychosociaux adossés à des indicateurs chiffrés et mesurables et à des études d’impacts sanitaires et sociaux.

+Le Matin+, qui se réfère à une nouvelle étude, Fitch Solutions, souligne que la consommation privée sera le principal moteur de la croissance du Maroc en 2022, estimée à 1,5%. Dopée par les transferts des MRE et les mesures du gouvernement contre la hausse des prix, la consommation privée contribuera à hauteur de 1,4 point de pourcentage (pp) à l’augmentation du PIB, devant la consommation publique (1,2 pp). En revanche, la contribution de l’investissement sera négative de -0,3 pp ainsi que celles des exportations nettes (-0,9 pp). 

Pour 2023, Fitch Solutions table sur un rebond de la croissance à 2,8%, portée également par la consommation privée suite notamment à la décélération de l’inflation. Néanmoins, le resserrement monétaire par la Banque centrale et le fort ralentissement de l’activité économique dans la zone euro pèseront sur la croissance du Royaume.

+L’Opinion+ indique que Marrakech vient d’accueillir la 4ème Conférence Internationale de la Mobilité Durable (CIMD) couplée à la réunion annuelle de la Fédération Routière Internationale (IRF), au moment où Dakar a servi de réceptacle à la Semaine de la Mobilité Durable et du Climat (SMDC). C’est dire que la semaine du 3 au 7 octobre a été très chargée pour les experts et acteurs nationaux et continentaux de la Mobilité durable. 

Ceux-ci s’accordent sur le fait que le secteur routier se doit d’amorcer un virage tangible vers la durabilité et les énergies propres, car son poids actuel en matière d’émissions en gaz à effets de serre (GES) est encore loin de participer aux objectifs définis par l’Accord de Paris pour réaliser les réductions envisagées.

Le Maroc élu membre du Conseil des droits de l’Homme pour un 3ème mandat

Le Maroc a été élu membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour la période 2023-2025, à partir du 1er janvier 2023, dès le premier tour et à une écrasante majorité de 178 voix, lors des élections tenues le 11 octobre 2022 à New York.Il s’agit du 3ème mandat du Maroc au sein du Conseil, basé à Genève. En effet, le Maroc avait siégé entre 2006-2008 en tant que membre fondateur occupant le poste de vice-Président et ensuite en tant que membre du Conseil entre 2014 et 2016, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Cette élection constitue d’abord une marque de confiance de la communauté internationale envers le Royaume du Maroc. Elle atteste également de la crédibilité des réformes institutionnelles et législatives lancées par le Roi Mohammed VI pour la protection, le respect et la promotion des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, se félicite la même source.

Il s’agit enfin d’une reconnaissance du rôle que joue le Maroc, membre fondateur du Conseil des Droits de l’Homme, pour son action constante pour le renforcement du dialogue et de la coopération internationale pour la promotion des droits de l’Homme.

Les engagements du Royaume en faveur des droits de l’Homme ont toujours constitué un continuum, au niveau international, de la dynamique nationale en faveur de la démocratie, l’Etat de droit et les droits de l’Homme. Ils consacrent, ainsi, l’attachement indéfectible du Maroc aux valeurs universelles de l’égalité entre hommes et femmes, du pluralisme, de la modération, de la tolérance, et de la coexistence pacifique et le dialogue des civilisations et cultures et des religions.

L’élection du Maroc au Conseil des Droits de l’Homme, organe prestigieux de l’ONU, vient par ailleurs couronner l’action constructive du Royaume pour le renforcement du Conseil des Droits de l’Homme, en particulier son rôle de premier plan pour la mise en place de son mécanisme-phare, l’Examen Périodique Universel.

A travers ce troisième mandat au Conseil des Droits de l’Homme, le Royaume du Maroc s’attèlera au renforcement de la solidarité internationale dans la promotion des droits de l’Homme, la protection des libertés fondamentales, la sensibilisation aux questions liées aux changements climatiques et aux droits de l’Homme, et la promotion de l’égalité entre hommes et femmes et de la lutte contre la discrimination et toute forme d’inégalité, ainsi que la défense des droits des migrants.

Le Conseil des Droits de l’Homme, créé par la résolution 60/251 de l’Assemblée Générale de l’ONU, est l’organe onusien chargé de promouvoir le respect universel et la défense de tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales, pour tous, sans distinction aucune et de façon juste et équitable.

Ses quarante-sept membres sont élus individuellement par les 193 Etats membres de l’ONU, suivant une répartition géographique équitable.

Maroc : Le FMI prévoit une croissance économique de 0,8% en 2022 et de 3,1% en 2023

Le Maroc devrait enregistrer une croissance économique de 0,8% cette année et de 3,1% en 2023, selon les projections du Fonds Monétaire International (FMI) publiées mardi dans sa dernière mise à jour des perspectives de l’économie mondiale.Le PIB du Royaume devrait rebondir de 3,4% en 2024, anticipe le FMI dans ce rapport, publié en marge de ses assemblées annuelles à Washington avec la Banque mondiale.

L’inflation devrait, par ailleurs, grimper à 6,2% en 2022 avant de chuter à 4,1% l’année prochaine, d’après la même source.

S’agissant du taux de chômage, il devrait atteindre 11,1% cette année avant de baisser légèrement à 10,7% en 2023.

Le FMI anticipe que le solde du compte courant de la balance des paiements du Royaume va s’établir à -4,3% du PIB en 2022 puis à -4,1% du PIB l’année suivante.

Au niveau de la région du Moyen Orient et de l’Asie centrale, la croissance devrait atteindre 5% cette année, reflétant des perspectives favorables pour les pays exportateurs de pétrole dans la région et un impact modéré de la guerre en Ukraine sur le Caucase et l’Asie centrale, indique le rapport de l’institution de Bretton Woods.

En 2023, la croissance devrait reculer à 3,6 % en raison de la baisse des prix du pétrole et des conséquences du ralentissement de l’économie mondiale et de la guerre en Ukraine, ajoute le rapport.

Globalement, l’économie mondiale devrait continuer à subir de grands défis, indique l’institution financière internationale qui cite les effets combinés de la guerre en Ukraine, d’une crise du coût de la vie provoquée par des pressions persistantes de l’inflation, ainsi que du ralentissement de l’activité économique en Chine.

Selon les estimations du FMI, l’économie mondiale devrait croître de 3,2% en 2022 avant de ralentir à 2,7% l’année prochaine.

Plus d’un tiers des économies mondiales devrait subir une contraction l’an prochain, indique-t-on, au moment où les trois plus grandes puissances économiques mondiales – les Etats-Unis, l’Union européenne et la Chine- devraient continuer de ralentir.

Mondial de foot féminin : le tirage au sort des barrages prévu le 14 octobre

Le Sénégal et le Cameroun, les deux représentants de l’Afrique, seront fixés sur leurs adversaires pour ces barrages qui se dérouleront du 17 au 23 février 2023 en Nouvelle-Zélande.Dix équipes vont se disputer les trois places qualificatives restantes pour la Coupe du monde féminine 2023. Il s’agit du Taipei chinois (appellation de Taïwan à l’international), de la Thaïlande, du Cameroun, du Sénégal, d’Haïti, du Panama, du Chili, du Paraguay, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et d’une sélection européenne connue ce mardi à l’issue de la dernière journée des qualifications de cette zone.

La Fédération internationale de football association (Fifa) procédera,  le vendredi 14 octobre à 11 heures précises Temps Universel, au tirage au sort des tout premiers barrages de l’histoire du Mondial féminin. Ils se joueront en Aotearoa (Nouvelle-Zélande) entre les 17 et 23 février 2023. Le Sénégal et le Cameroun seront en lice. Lionnes et Lionnes indomptables ont pour objectif d’accompagner les quatre sélections du continent noir déjà qualifiées grâce à leurs performances à la Coupe d’Afrique des nations 2022 : l’Afrique du Sud, le Maroc, la Zambie et le Nigeria.

La prochaine Coupe du monde féminine de football, co-organisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, se tiendra du 20 juillet au 20 août 2023. Les différents groupes de la phase finale seront constitués à Auckland, en Nouvelle-Zélande, le samedi 22 octobre 2022.

Les enjeux de la session parlementaire d’octobre au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la session parlementaire d’octobre, dont l’ouverture est prévue ce vendredi, est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la session d’octobre est traditionnellement et principalement accaparée par les tractations au sujet du projet de loi de Finances, qui est l’occasion pour le gouvernement et les élus de la majorité de traduire en budgets d’actions les orientations prises qui ont fait l’objet d’engagements en début de mandat ou encore d’allouer les fonds nécessaires aux grandes réformes entamées.

L’exercice est un « passage obligé », mais il est “chronophage” et, surtout, il porte par définition sur un horizon court de douze mois durant lesquels les données peuvent pourtant changer.

Preuve en est, le gouvernement a dû au moins à deux reprises, depuis janvier 2022, procéder à un redimensionnement des budgets pour parer aux urgences et s’adapter aux évolutions conjoncturelles, constate l’éditorialiste.

Cela dit, en parallèle, il y a tout un volume de travail qui doit se poursuivre en termes de législation pour continuer à faire avancer les chantiers pluriannuels, estime-t-il.

Face à cette “dualité temporelle”, il appartient donc aux élus comme à l’Exécutif de “trouver au bon timing le bon dosage” entre les ajustements dictés par les impératifs du moment et la nécessité de garder le cap fixé par les visions à long terme, soutient-il

Dans le même ordre d’idées, +L’Économiste+ estime que cette fois-ci, la rentrée parlementaire intervient dans un contexte marqué par la flambée des prix des produits, une inflation galopante et des tensions sociales que le dialogue social, engagé par le gouvernement, tente de contenir.

Après deux inaugurations à distance pour cause de pandémie, l’ouverture de la session d’automne devrait se faire en présentiel et sera marquée par le discours royal, très attendu et perçu comme une feuille de route pour le gouvernement et la classe politique, prévoit le quotidien.

Au cours de l’année qui commence, les parlementaires doivent faire preuve de “plus de responsabilité et d’anticipation que par le passé”, du fait que “la situation est difficile plus qu’elle ne l’a jamais été”, juge-t-il, notant que les marges budgétaires sont réduites et le gouvernement sera “acculé” à recourir au marché international pour soulager les finances publiques.

Le projet de loi de finances pour 2023 ayant été confectionné dans ce contexte, les groupes parlementaires devraient faire preuve de plus d’audace et d’innovation pour pouvoir résoudre la crise et ainsi devenir ainsi de véritables forces de proposition, recommande-t-il.

Maroc: Le gouvernement se dirige vers l’augmentation de l’âge de la retraite à 65 ans

L’exécutif marocain se dirige vers l’augmentation de l’âge de la retraite à 65 ans, y compris dans le secteur privé, rapporte lundi la presse locale.Le quotidien +Al Akhbar+ rapporte que la commission chargée de la réforme de retraite, dont la création s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions de l’accord social et de la charte nationale du Dialogue social, vient de tenir sa première réunion sous la présidence de la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui.

Lors de cette réunion, la ministre a présenté les conclusions d’une étude menée par un bureau d’études sur le système des retraites au Maroc dans les secteurs public et privé, croit savoir la publication dans sa livraison de mardi.

La principale recommandation de cette étude, indiquent les sources du quotidien, est « d’assurer la pérennité du système des retraites, d’instaurer la justice et de préserver les droits acquis ». Pour ce faire, il a été recommandé de «relever progressivement l’âge de la retraite à 65 ans, y compris dans le secteur privé, tout en augmentant le pourcentage des cotisations».

Dans ce cadre, elle a proposé « l’adoption d’un plafond unifié pour le régime de base égal à deux fois le salaire minimum tant pour le secteur public que pour le privé, afin de faciliter le passage à l’avenir vers un régime de base unifié, et réduire les taux de remplacement des hauts salaires du secteur public ». Dans son diagnostic, la ministre, qui a souligné que la réforme de la retraite constitue un chantier stratégique qui aspire à faire aboutir un long processus de réformes, a fait savoir qu’après la mise en œuvre de la réforme paramétrique de 2016, le système de retraite civile épuisera ses réserves (68 milliards de dirhams) d’ici 2028.

Pour faire face à ses obligations par la suite, la Caisse de retraite marocaine aura besoin d’environ 14 milliards de dirhams annuels pour financer le déficit du système, précise l’analyse présentée par la ministre sur l’état actuel des systèmes de retraite au Maroc.

Cela étant, la ministre a annoncé qu’un accord avait été conclu pour présenter des orientations stratégiques entre janvier et mars 2023, en plus de l’élaboration d’une vision et d’une feuille de route pour la réforme des systèmes de retraite. En avril 2023, ajoute la même source, des scénarios de réforme et une feuille de route seront approuvés pour une mise en œuvre à partir de mai 2023.

Divers sujets à la Une des quotidies et hebdomadaires marocains

L’action du gouvernement, les enjeux de la réglementation des activités relatives au cannabis et la promotion du secteur touristique sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur l’action du gouvernement, écrit que dans cette conjoncture économique très délicate, le gouvernement a essayé d’envoyer des signaux rassurants à la collectivité, histoire de lui prouver qu’il est bien là et qu’il se soucie de son porte-monnaie.

Doublement du plafond de la Caisse de compensation, hausse de 5% du SMIG dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales et de 10% du SMAG (secteur agricole), suppression des droits de douane sur le blé tendre, plan de relance du tourisme, subventions aux professionnels du transport pour faire face à la hausse des prix des carburants… sont autant de mesures qu’il a initiées, relève le journal.

Auxquelles devraient s’ajouter d’autres prévues dans le projet de Loi de Finances 2023, comme notamment la baisse de l’impôt sur le revenu pour casser la diffusion des pressions inflationnistes, ajoute-t-il.

Pourtant, les citoyens ont quand même l’impression que l’Exécutif n’en fait pas suffisamment, du fait de leur ressenti par rapport à l’inflation, car leur pouvoir d’achat reste toujours laminé par des niveaux de prix élevés, notamment des carburants, fait-il remarquer.

+La Vie éco+, qui s’attarde sur les enjeux de la légalisation du cannabis, écrit que le premier directeur général par intérim de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis, Mohammed El Guerrouj, a signé cette semaine les premières autorisations d’exercice des activités de transformation et de fabrication du cannabis pour la commercialisation et l’exportation à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles.

Pas moins de dix licences d’exploitation ont été délivrées dans le cadre de cette première vague d’autorisations, un chiffre qui en dit long sur le potentiel d’attractivité du Royaume concernant cette filière dans laquelle il a des atouts à faire valoir, précise l’éditorialiste.

La filière du cannabis, qui évoluait dans la clandestinité, disposera progressivement d’un environnement légal protecteur pour s’épanouir. Certes, les 100.000 familles qui y votent actuellement grâce à cette culture (étendue sur 55.000 hectares) ne pourraient toutes être servies dans un premier temps, étant donné que les agriculteurs seront autorisés au fur et à mesure sur la base des besoins exprimés par les industriels récemment autorisés, annonce-t-il.

Jusque-là rien n’a encore filtré sur les volumes à commander, ni sur les superficies à mobiliser et encore moins sur l’identité des opérateurs ayant décroché leur sésame, mais gageons que le pactole ne sera pas anodin quand on sait que le marché mondial du cannabis devrait atteindre, selon les prévisions des experts, plus de 90 milliards de dollars d’ici 2026, souligne-t-il.

Une échéance où l’on verra des agriculteurs aujourd’hui stigmatisés gagner leur vie dignement, et surtout protégés des réseaux de trafic de drogue qui jusque-là s’enrichissaient sur la sueur de leur front, relève-t-il.

Une révolution qui permettra de panser davantage les plaies d’une région du Rif qui a encore besoin de rattraper un retard de développement dû à des décennies d’enclavement, estime-t-il.

+Le Matin+ rapportee que la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT) a lancé un appel à manifestation d’intérêt destiné aux propriétaires des Kasbahs. Ces derniers peuvent candidater, entre le 15 octobre et le 15 novembre 2022, afin de bénéficier de la contribution financière de l’Etat pour la réhabilitation et la reconversion des Kasbahs en établissements d’hébergement touristique, et la création d’activités génératrices de revenus aux alentours de ces Kasbahs. L’aide octroyée est fixée à 40% du montant total de l’investissement, avec un plafond de 16 millions de DH par projet.

Une initiative qui vient donner un nouvel élan au secteur touristique. Les propriétaires de kasbahs éligibles bénéficieront d’une contribution financière du Fonds Hassan II pour le développement économique et social égale à un maximum de 40% du montant total de l’investissement, avec un plafond de 16 millions de DH par projet de reconversion en établissement d’hébergement touristique.

Le Maroc s’engage à promouvoir une coopération solidaire Sud-Sud, Nord-Sud et triangulaire

Le Maroc s’est engagé à promouvoir une coopération solidaire Sud-Sud, Nord-Sud et triangulaire, en vue de faire face à la nature complexe et transnationale de la menace terroriste en Afrique, a indiqué, vendredi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Cet engagement se traduit d’abord par l’adhésion du Royaume à plusieurs cadres de coopération sous-régionale visant le renforcement des capacités collectives des pays africains à protéger leurs frontières des menaces transnationales, a souligné le minissre dans une allocution lors d’une réunion ministérielle par visioconférence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS-UA) sur « le développement et la déradicalisation comme leviers de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ».

Lors de cette réunion ministérielle, la première tenue sous la présidence marocaine du CPS-UA pour le mois d’octobre, le ministre a évoqué aussi les efforts du Royaume en matière de déradicalisation, notamment à travers la mise en place d’institutions spécialisées pour former des Imams africains, à l’instar de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains « qui s’érige comme véritable plateforme d’échange et de partage pour faire face aux interprétations erronées des textes et messages religieux ».

Il a aussi noté que le Royaume s’est attaché à la promotion et la défense des préoccupations sécuritaires africaines dans l’agenda international, notamment durant ses trois mandats consécutifs en tant que co-président du Forum Mondial de Lutte contre le Terrorisme (GCTF) et sa co-présidence de l’Africa Focus Group de la Coalition Mondiale de Lutte contre Daech.

Avec 48% des victimes du terrorisme dans le monde qui sont africains, 7.234 attentats terroristes ayant coûté la vie à 28.960 victimes en 2021 et 27 groupes terroristes répertoriés sur la liste des sanctions onusiennes, l’Afrique connaît « une prolifération sans précédent des groupes terroristes », a-t-il signalé, précisant que l’impact économique du terrorisme en Afrique au cours des 10 dernières années s’est élevé à 171 milliards de dollars.

Relevant que la région sahélo-saharienne est devenue en l’espace d’une décennie la deuxième région du monde la plus touchée par le terrorisme, le responsable gouvernemental a indiqué que « ce sombre tableau devrait nous interpeler sur la nécessité d’adopter une approche holistique qui consacre plus d’efforts aux facteurs sous-jacents alimentant la prolifération de la radicalisation et du terrorisme sur notre continent ».

Parmi ces facteurs, le ministre a cité « la multiplication latente » des groupes séparatistes qui « s’établit aujourd’hui comme véritable catalyseur de l’instabilité politique et sécuritaire du continent, en s’alliant, voire en absorbant, les agendas et modes opératoires d’entités terroristes et criminelles ».

Pour assécher les sources de la menace terroriste, le Maroc préconise, entre autres, la mise en place d’une plateforme de collaboration entre les Etats membres pour l’échange d’expertises en matière de déradicalisation ainsi que la mise en place d’un fonds pour le développement dédié à financer l’action collective africaine en matière de développement socio-économique et humain, a conclu M. Bourita.

Le Maroc assure, depuis samedi dernier, la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour le mois d’octobre, dans le cadre de son second mandat de trois ans au sein de cette instance décisionnelle de l’organisation panafricaine.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la mise à niveau des Centre Hospitaliers Universitaires (CHU), la prise en charge des personnes âgées au Maroc et le superprofit des société de distribution des carburants au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la mise à niveau des CHU, écrit que généraliser la couverture médicale et l’étendre à de nouveaux bénéficiaires suppose évidemment que ces derniers puissent effectivement avoir accès aux prestations à chaque fois qu’ils en ont besoin.

Car, assurer une couverture n’aurait aucun sens et donner des cartes à des millions de Marocains ne servirait à rien si dans la réalité les assurés ne peuvent finalement pas se soigner correctement à cause de l’absence ou de l’insuffisance de moyens matériels ou même humains, de l’état des structures d’accueil ou de toutes autres raisons techniques ou logistiques, fait remarquer le journal.

C’est donc à juste titre que le gouvernement, à travers le ministère de la santé, a consacré un budget conséquent, près de 1,7 milliard DH à la mise à niveau des grands centres hospitaliers en plus de ce qui a déjà été alloué à la santé dans la loi de Finances 2022, explique-t-il.

Et ce n’est pas tout, la généralisation de la couverture médicale, parce qu’elle augmentera la demande, produira probablement d’autres effets et créera aussi des opportunités pour l’investissement privé synonymes d’emplois, estime-t-il.

Même si la notion de rentabilité est souvent difficile à appliquer aux réformes au contenu social, elles sont loin d’être à fonds perdus, du fait que leurs effets à moyen et long termes sont bien mesurables et quantifiables, estime-t-il.

+L’Économiste+ écrit que bien qu’ils dénotent une amélioration de la durée de vie des personnes âgées de 60 ans et plus et de 70 ans et plus, qui passeraient respectivement de 4,3 millions et 1,6 millions en 2021 à 6 millions et 2,6 millions en 2030, ces chiffres révélés par le HCP « restent tout autant effrayants », vu la fragilité du modèle sociétal, des caisses de retraite et du système de santé, dont l’offre de soins est “totalement inadaptée”.

Une “grande précarité” pour les personnes âgées dont le poids démographique atteindrait le quart de la population totale vers 2050, souligne la publication.

Sur le terrain, les difficultés sont bien réelles : très peu de centres sociaux, pas de politique de gériatrie digne de ce nom, un hôpital défaillant et une structure familiale qui s’effrite, relève-t-il.

+L’Opinion+ écrit que les révélations du dernier rapport du Conseil de la Concurrence ont été accablantes pour les sociétés de distribution. En plus de neutraliser toute concurrence au vrai sens du terme, ces dernières ont augmenté leurs marges au moment où les cours du pétrole étaient à des niveaux très bas (entre 2020 et 2021). 

Les avis sont partagés puisque le débat vient d’être lancé. « Oui, je suis pour taxer les superprofits des sociétés de distribution », opine Hicham El Aadnani, expert en stratégie et intelligence économique et membre de l’Alliance des Economistes Istiqlaliens (AEI), cité par la publication.

 L’interlocuteur estime normal, voire évident, de taxer de façon plus conséquente les sociétés qui réalisent des bénéfices quand les citoyens voient s’éroder leur pouvoir d’achat.

Maroc: Casablanca interdit la circulation des charrettes tirées par des animaux

Une décision importante que vient de prendre la ville de Casablanca lors de la session ordinaire de sa Commune. Les édiles casablancais ont décidé d’interdire la circulation des charrettes à traction animale.Dans un message publié sur son compte Twitter, la maire de Casablanca, Mme Nabila Rmili, a affirmé que cette décision va permettre une meilleure circulation dans la capitale économique.

« On n’accepte plus de voir des charrettes tirées par des animaux en circulation à Casablanca, pourtant qualifiée de ville intelligente. Cette décision facilitera le quotidien des casablancaises et casablancais », a-t-elle indiqué.

Avec l’adoption de cette décision, le Conseil de la ville a mis fin aux problèmes et désagréments causés par ces charrettes qui sont à l’origine de nombreux d’accidents et de perturbations de la circulation.

Reste à savoir quelle alternative sociale peut offrir la commune aux utilisateurs de ces charrettes qui, pour la grande majorité, y ont recours à des fins professionnelles, souvent en clandestinité et dans la précarité.

Le Festival International de la Mode en Afrique met le cap sur Rabat

Le Festival International de la Mode en Afrique revient pour une 14à édition à la capitale Rabat. Cet événement permet aux créateurs africains de s’imposer sur le marché international et de favoriser la création et le développement des entreprises. Le programme de cette édition a été dévoilé ce mercredi lors d’une conférence de pesse tenue à Rabat.Placé sous le thème « La synergie des cultures pour le développement de l’Afrique », cet évènement, prévue du 7 au 10 décembre 2022 au site historique Chellah, vise à valoriser montrer le potentiel du continent africain dans les domaines de la mode et de la création et d’en faire un hub international en la matière.

Le FIMA a été fondé par Seidnaly Sidi Ahmed alias Alphadi, désigné en 2015 « artiste de la paix pour l’Unesco », ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco pour l’innovation et la création africaine et membre des Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique).Dans une allocution, le président-fondateur du festival, Seidnaly Sidi Ahmed, a indiqué que cette édition « sera une occasion de mettre en exergue l’identité culturelle du continent, ainsi que ses potentialités économiques qui seront au centre des débats des différentes rencontres prévues au programme ». »Un évènement de la taille de ‘Rabat, Capitale Africaine de la Culture’ mérite l’adhésion de nous tous, artistes, hommes de lettres, acteurs culturels, décideurs politiques et médias, afin de nous inscrire dans la dynamique du thème que nous avons choisi pour cette édition à savoir ‘La synergie des cultures pour le développement de l’Afrique' », a insisté M. Sidi Ahmed.Selon lui, « la pertinence de ce thème nous interpelle à tout point de vue, car nous sommes détenteurs d’un héritage dont la richesse est inestimable, il nous appartient de léguer aux générations futures ce précieux trésor dans toute sa plénitude, car il est incontestablement un outil incontournable et fondamental pour un développement durable et une paix permanente ». 

De son côté, Jean Pierre Elong Mbassi, secrétaire général de CGLU Afriqu, a indiqué que le choix de la ville de Rabat pour être la toute première capitale africaine de la culture comporte un message fort faisant de la ville « le porte-flambeau de tout ce que l’Afrique a d’excellent dans les domaines des arts, du patrimoine, de la culture et des industries créatives ». 

« Rabat a tout pour devenir une place culturelle d’aura mondiale, notamment par son infrastructure culturelle et par l’engagement de ses acteurs culturels », a affirmé M. Elong Mbassi, ajoutant que CGLU Afrique œuvrera pour qu' »au terme de sa célébration comme capitale africaine de la culture, Rabat fasse désormais partie de l’écosystème culturel mondial et soit une place du marché mondial de la culture ».Pour sa part, l’ambassadeur du Niger au Maroc, Ada Salissou, a affirmé que le FIMA, qui vient renforcer le processus de « Rabat, capitale africaine de la culture », constitue une source de fierté pour le continent africain puisqu’il contribue au rayonnement mondial de la culture africaine. 

Rappelant que la première édition du festival a vu le jour en 1998 dans le désert du Niger pour célébrer le retour de la paix entre les Nigériens après des années d’un conflit fratricide, M. Salissou a fait remarquer que « le FIMA c’est d’abord l’expression de la paix entre les peuples et un espace de rencontres qui réunit des créateurs des cinq continents pour se connaître, échanger et vivifier la culture qui est le meilleur moyen de cimenter la paix entre les peuples ». 

Depuis sa création, le festival « donne l’occasion aux jeunes créateurs africains qui ont de belles idées de les exprimer et de les exposer aux yeux du monde », a souligné le diplomate nigérien, ajoutant que « cette 14ème édition ne fera pas l’exception ».Lancé en 1998, le festival international de la mode en Afrique est un événement artistique et culturel unique d’envergure internationale qui se tient tous les deux ans. 

L’édition de cette année prévoit un programme éclectique et varié notamment les défilés et les spectacles, des compétitions pour valoriser les meilleurs stylistes d’Afrique et de sa diaspora dans les catégories de la maroquinerie, des bijoux et accessoires de mode et des Tops Models,  Au menu aussi, des tables rondes axées, entre autres, sur les thèmes du financement de la mode et de la création, la protection de la propriété intellectuelle et des appellations d’origine des créations africaines et l’utilisation des nouvelles technologies dans la production et le marketing.

Le FIMA est organisé avec le soutien du marocain ministère de la Jeunesse, de la  Culture et de la Communication en célébration de « Rabat, capitale de la  culture africaine ».

Politique et agriculture au menu des quotidiens marocains

L’intégrité territoriale du Royaume, le secteur agricole et les enjeux du développement des régions sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur l’intégrité territoriale du Royaume, écrit que le polisario, en perte d’espoir de voir aboutir son projet séparatiste, recourt, comme à l’accoutumée, à la menace, expliquant qu’après avoir annoncé son retrait de l’accord du cessez-le-feu en 2020, l’entité séparatiste continue de bluffer en menaçant, cette fois-ci, de se livrer à la tactique terroriste, en faisant usage de drones.

Il s’agit en effet du « coup de bluff traditionnel » auquel il recourt chaque fois que la réunion du Conseil de Sécurité est imminente, “une façon, vaine, de tenter de renverser la vapeur du cours normal des choses et de créer la confusion”, constate-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur le secteur agricole au Maroc, écrit que dans le giron de l’activité agricole qui va inévitablement devenir encore plus centrale et stratégique dans les décennies qui viennent, des filières telles que les engrais et fertilisants, les semences sélectionnées, les intrants nécessaires aux cultures ou encore le matériel et la machinerie, se verront ouvrir de formidables gisements d’opportunités d’investissement et de création de valeur et d’emplois aussi bien pour le marché domestique qu’à l’export.

Mais, le capital privé marocain, les grandes entreprises comme les petites start-up innovantes, n’ont pas encore pleinement investi ces filières qui constituent, entre autres, l’écosystème agricole, déplore l’éditorialiste

Le Plan Maroc Vert puis son successeur, Al Jayl Al Akhdar, ont donné lieu à une véritable métamorphose de l’agriculture marocaine, mais une fois de plus, l’effort public et les budgets de l’Etat, bien qu’importants, ne peuvent donner pleinement leurs résultats sans l’implication du privé, fait-il remarquer.

Et ce ne sont ni les fonds, ni les aides, ni les opportunités qui manquent, mais seulement de l’audace et des pionniers, estime-t-il.

L’Economiste, qui aborde le plan de développement régional de Casablanca, écrit que des milliers d’heures de travail, et des tournées pour recueillir les informations ont été nécessaires au conseil régional de Casablanca pour mettre en place son plan de développement.

Certes, tous les autres conseils ont suivi, avec des projets différents, mais, les budgets risquent de ne pas accompagner les ambitions, alors que les territoires sont dans le besoin d’assurer leur croissance, relève l’éditorialiste.

Les régions se doivent aussi de répondre aux attentes urgentes des populations tant en termes d’infrastructures de base que de villégiature, soutient-il, appelant à ne pas rechigner à faire son travail et accomplir les projets pour “changer notre environnement et notre façon de vivre”.

“Que l’on puisse imaginer que toutes ces commodités qui seront construites, c’est pour respecter ceux qui n’ont pas le confort nécessaire pour vaquer à leurs occupations l’esprit plus tranquille”, note-t-il.