Lancement d’un projet de réalisation de 10 forages dans les marchés de Matoto

Le maire de la commune de Matoto, Mamadouba Tos Camara a procédé samedi 05 septembre 2020, au lancement d’un programme d’adduction d’eau potable dans plusieurs quartiers et d’autres projets d’intérêt social de la population de la commune.

Dans son intervention, le Maire de Matoto, a souligné que ces projets s’inscrivent dans le cadre de la réalisation de ses promesses de campagne de 2018, et ce, grâce au soutien du président de la République Pr. Alpha Condé.

L’Objectif dit-il est de réaliser dix (10) Forages avec Pompes Électroniques de 5000 litres par fontaine dans les grands marchés de la commune et certains quartiers. Aussi l’implantation des lampadaires d’éclairage dans 5 cinq (05) marchés où s’effectuent les débarquements des produits locaux, à savoir: le Marché Enta, Gbessia, Yimbaya Tannerie, Matoto Centre et Matoto Parc.
« Cela permettra aux femmes vendeuses qui effectuent des déplacements dans les marchés hebdomadaires et viennent débarquer nuitamment leurs produits, de vaquer librement à leurs affaires sous les lampadaires solaires sans crainte d’être attaquées par des bandits », a indiqué le maire de Matoto.

Mamadouba Tos Camara a annoncé qu’il est également prévu dans le même projet, l’extension et la construction des hangars dans les marchés de la commune. Egalement l’extension du bloc administratif de la mairie, la construction d’un centre de santé à Lansanaya, l’assainissement et le curage des caniveaux qui sont en cours de réalisation.
Le président du conseil communal de Matoto, a sensibilisé les citoyens sur l’importance de leur participation à cette élection présidentielle, à laquelle ne pourront participer que ceux qui détiennent leur carte d’électeur.
En réponse, les bénéficiaires ont salué ces gigantesques actions initiées par leur Maire en faveur de l’amélioration des conditions de vie des populations de sa commune.
La présidente des femmes du marché de Matoto, Maciré Camara a réaffirmé engagement des femmes de soutenir tous les projets de développement initiés par la mairie.
A rappeler que c’est l’entreprise GS NILE Forage qui est chargée de la réalisation des travaux. Les responsables promettent de respecter le délai contractuel.

Le mauvais état des routes freine le convoi des produits agricoles et vivriers sur Conakry

Depuis plusieurs mois maintenant, les différents marchés de Conakry, soufrent d’approvisionnement en produits agricoles. Un fait en grande partie du aux mauvais états des routes menant aux zones de production.

Une grande partie des routes guinéennes sont présentement dégradées, ce qui n’est pas sans conséquences sur la vie des citoyens notamment les usagers, producteurs et commerçants et surtout le circuit d’écoulement des produits qui se trouve paralysé.
Rencontré au marché de Yimbaya communément appelé « marché M’mayalon » Jeanne Ouamouno dénonce l’état actuel des routes guinéennes qui selon elle a de graves répercussions sur leur commerce.
 » C’est déplorable pour mon pays la Guinée où toutes les routes sont gâtées de Conakry à Yomou. Il y’a aujourd’hui plusieurs véhicules chargés de nos marchandises qui sont en panne entre Conakry et les villes de l’intérieur ».
Cette dégradation poussée des routes guinéennes a freinée considérablement le circuit d’écoulement des produits des zones de production vers les marchés.
 » Tout notre commerce est entravé par l’état actuel des routes. Nos produits sont bloqués dans les camions en panne sur les routes cela provoque la flambé les prix des légumes, fruits et denrées sur les marchés, c’est vraiment pitoyable » regrette dame Ouamouno.

Le constat est le même à MATOTO, l’un des plus grands marchés de légumes et de fruits à Conakry. Les commerçantes s’alarment de la cherté des produits, une hausse provoquée également par le ralentissement du transport routier.

« Je viens d’un village de Kindia, mais c’est catastrophique, nous avons fait 3 jours de route avec des pannes provoquées par le mauvais état de la route. Les chauffeurs même refusent actuellement d’aller dans les zones de production avec les bagages. Beaucoup de mes légumes sont pourris et c’est une perte énorme pour moi parce que le transport est très cher » s’alarme MARIAMA Sylla, vendeuses de légumes à Matoto.

A la gare routière de Matam, chaque chauffeur venu de l’intérieur raconte son calvaire. Abou, fait le transport entre Conakry et Pamelap, il nous a raconté sa traversée mouvementée.

« La Guinée n’a pas de bonnes routes en ce moment. Actuellement il faut être un bon chauffeur pour aller à Forécariah voire jusqu’à Pamelap ; la frontière avec la Sierra-Leone. On dirait que cette route n’a jamais connu de goudron à cause de la négligence des autorités locales. Le gouvernement n’a qu’à tout laisser pour faire face aux routes sinon Conakry sera coupé de l’intérieur. Il y’a des dizaines de véhicules en panne en tout cas moi je m’abstiens de voyager sur ce tronçon » a-il-décidé.
L’état des routes guinéennes est sur toutes les lèvres actuellement dans le pays et fait la UNE des médias.

18 ex-migrants mineurs dotés de kits socioprofessionnels à Matoto

Dix-huit (18) enfants migrants retournés et ceux en situation de mobilité interne de la commune de Matoto ont bénéficié samedi 08 Août des kits socioprofessionnels.
La remise a eu lieu dans l’enceinte de la mairie de Matoto, en présence de la Directrice communale de l’Action Sociale et des personnes vulnérables.

C’est un geste de l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance) et de la Grande Bretagne à travers l’inspection régionale de l’Action Sociale et des personnes vulnérables de la ville de Conakry. Ces kits ont été repartis en deux catégories selon le métier des 18 bénéficiaires (la couture et la mécanique).
Pour le premier groupe, dix (10) enfants désireux de bâtir leur avenir dans la couture ont reçu des kits individuels composés de dix (10) machines à coudre, dix (10) ciseaux, dix (10) Fers à repasser et dix (10) Centimètres (cm). Le second lot est composé de huit (08) caisses à outils, huit (08) chaussures de sécurité, huit (08) casques, huit (08) tenues de travail et de huit (08) Gants, destinés à huit (8) enfants ciblés par les organisateurs dans le domaine de la mécanique.

L’inspectrice régionale de l’Action Sociale et des personnes vulnérables Mabinty CAMARA et son homologue de la commune de Matoto Bountouraby Bangoura ont promis d’accompagner les bénéficiaires pour la réussite de leur projet.

Le chef de la section chargée de la protection des enfants à l’Inspection Régionale de l’Action Sociale et des personnes vulnérables de la ville de Conakry, Mayo Doré, a dit que la prise en charge des enfants vulnérables ne fait que commencer à Conakry en vue de minimiser le taux de violation des droits des enfants, de réduire le nombre d’incarcérations d’enfants et de lutter contre la migration clandestine des mineurs dans la zone spéciale de Conakry.

Matoto: Un charlatan de 70 ans accusé du viol d’une fille de 12 ans à Gbessia

Une fille de 12 ans serait violée par un homme de 70 ans dans la nuit du samedi, 20 au dimanche, 21 juin au quartier Gbéssia dans la commune de Matoto. L’homme serait pris en flagrant délit par des jeunes du quartier avant d’être conduit au commissariat le plus proche.

Le présumé violeur se faisait passer pour un charlatan et ferait la convoitise de plusieurs jeunes filles du quartier.
D’après la victime, cet homme de 70 ans a tenté à plusieurs reprises de la corrompe avec quelques billets de banque. Le charlatan aurait forcé la jeune fille à coucher avec lui.

Les enquêtes sont ouvertes pour situer les responsabilités dans cette affaire

Redynamisation de la stratégie de lutte contre la Covid-19 à Matoto

Les acteurs impliqués dans la lutte contre COVID-19 se sont reunis mercredi, 17 juin à la mairie de Matoto pour débattre de la redynamisation de la nouvelle stratégie de lutte basée sur la communauté.

La rencontre a regroupé les représentants de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS), de l’UNICEF, du conseil communal et les 38 chefs de quartiers de la commune de Matoto.

L’objectif est de redéfinir la stratégie de lutte contre le COVID-19, veiller à l’implication effective du conseil communal à travers les chefs de quartiers, les chefs de secteurs, les conseils des jeunes et les responsables religieux à la base.
Le directeur général adjoint de L’ANSS Dr Bouna Yattassaye a expliqué techniquement la stratégie afin qu’elle soit maitrisée par les acteurs concernés en vue d’éradiquer la pandémie dans 60 jours.
La stratégie prévoit entre autres l’investigation des cas confirmés positifs, l’identification et le suivi de tous les contacts, l’organisation des tests pour tous les suspects et contacts confinés et traités à domicile pour les cas simples. Tous les cas graves de morbidité où possibilité de confinement doivent être transférés.

Outre la sensibilisation des populations pour la vigilance et le respect des mesures barrières, la stratégie met à la disposition des ménages qui vont accepter de se confiner, des vivres et 60. 000fg par jour.
A date, la commune de Matoto à 270 ménages à confiner, 998 cas confirmés, 397 cas hospitalisés, 691 cas guéris et 04 cas de décès.
Pour sa part, le maire de Matoto a salué le changement de paradigme dans la lutte contre COVID-19 en associant les vrais acteurs dans cette lutte.
Il a également appelé à une synergie d’action de tous les acteurs concernés.
Le maire a rappelé certaines actions menées sur le terrain dont la mise en place d’un comité de riposte communale et des unités de veille à la base et la démultiplication de la campagne de sensibilisation à travers les administrateurs des marchés, les chefs de quartiers, les chefs religieux , les ONG et les conseils des jeunes.

Matoto: Lancement retardé de la centrale thermique de la tannerie

La centrale thermique dont la construction a commencé en 2018, se trouve au quartier Tannerie marché, commune de Matoto. Son lancement officiel est retardé.
Les informations de sources concordantes font état d’une panne de moteur qui freine encore le lancement de cette centrale thermique d’une capacité de 50 mégawatts.

« C’est le sixième moteur qui n’est pas en bon état, il ne peut pas s’allumer, donc tous les cinq autres, ont été essayé. Il s’agit maintenant de démonter une partie de ce grand hangar, on le prend par une grille mobile pour le port autonome de Conakry et le ramener dans l’usine ou il a été fabriqué ; et envoyer un autre ; c’est seulement ça le problème qui freine le lancement officiel de cette centrale » nous a confié la source d’AGPGuinée.

Dans les mêmes explications, « la grille doit être déplacée de Kamsar pour Conakry afin de pouvoir retourner ce sixième moteur, c’est pourquoi ils ont fait encore une prolongation de six à huit mois.»

Il faut préciser que cette centrale thermique, doit augmenter la capacité de production d’énergie pour la capitale guinéenne.
Selon les riverains de cette centrale c’est mieux de construire un Centre de santé digne de nom par ce que la grande commune de Conakry n’a pas un Centre de santé sauf les postes de santé.

« Attentat » perpétré dans la commune de Matoto

Le maire de la commune de Matoto assure qu’un attentat a été perpétré dans sa commune lelundi 11 mars 2019.

Mamadouba Tos Camara a parlé d’attentat après l’explosion d’un véhicule dans l’enceinte de la mairie de Matoto. Un véhicule de marque Renault Mégane immatriculé RC 4240K a explosé aux environs de 7h du matin ce lundi 11 mars 2019. Cette voiture qui a été garé à cet endroit par des inconnus avait à son bord une bouteille de gaz, deux bidons d’essence et des boites de lait. « On n’a vu des gens sortir de la voiture, ils ont pris la tangente, on n’a pas pu identifier les intéressés.   On ne connait pas le propriétaire de la voiture. Nous avons vu comme ça les flammes sortir de la voiture », rapporte un témoin de l’incendie.

Le maire de Matoto, n’écarte pas la piste d’un attentant.  « Ce qui est paradoxale, le matin nous avons observé un véhicule garé vers les 7 h moins.  Il a pris feu et ceux qui ont amené le véhicule ont pris la tangente.  Nos agents sont venus de partout pour éteindre le feu. Nous avons observé à l’intérieur 2 bidons d’essence, une bouteille de gaz et 15 boites de lait. Vous savez quand le feu prend les boites de lait ça explosent comme pour dire qu’ils étaient venus pour un attentat.  Moi, je mets dans ce contexte réellement ; Mais le pourquoi nous qui sommes là dans la commune on ne sait pas. C’est vrai ils ont fait cela le matin, mais cela n’a rien dérangé dans nos activités quotidiennes », a déclaré Mamadouba Tos Camara, le maire de Matoto.

Mairie de Matoto : l’élection a été reportée

Annoncée ce mercredi 06 février, la reprise de l’élection du maire de Matoto a été finalement reportée par le ministère de l’administration et du territoire et de la décentralisation.
La salle qui devrait accueillir l’élection est vide. Certains travailleurs sont assis dehors tandis que d’autres sont en train de travailler. Interrogé, un responsable du secrétariat général de la mairie de Matoto nous a confirmé le report de l’élection à une date ultérieure. Notre interlocuteur a dit ignorer la cause de ce report. « J’ai reçu une consigne venant du ministère de reporter l’élection à demain jeudi à 10 heures. Les raisons, je ne sais pas », a confié le secrétaire général de la commune de Matoto. Selon des observateurs, les raisons seraient le bras de fer entre Kalimoudou Yansane de UFDG qui avait appelé à une forte mobilisation de ses partisans ce mercredi 6 février 2019 et le parti au pouvoir qui est favorable à la reprise de l’élection.
Alors que la tension montait du côté de Matoto, l’élection de l’exécutif de cette commune de conakry a été reportée. Pour l’Union des forces démocratiques de guinée (UFDG), ce report sonne comme une victoire pour son candidat Kalémodou Yansané. Ce mercredi, plusieurs militants de ce parti de l’opposition étaient mobilisés devant la mairie. Kalémodou Yansané a d’ailleurs invité les militants à « ne pas répondre aux provocations » mais de « rester fermes pour défendre leur victoire ».
Quant au ministre Bouréma Condé, ce report sonne comme un camouflet dans sa volonté d’organiser cette élection. Un an après les élections communales, aucun exécutif n’a été installé à Matoto, la plus grande commune de Conakry. Malgré sa détermination, le ministre Bouréma Condé n’arrive pas à mettre en place l’exécutif communal, très disputé par la mouvance et l’opposition. Mardi 05 fevrier, le candidat de la mouvance Mamadouba Tos Camara réaffirmait sa confiance en sa victoire en cas de réélection. Une option refusée par l’UFDG qui estime que son candidat a déjà gagné.

Affaire Mairie de Matoto : l’UFDG salue la décision de la Cour suprême

L’UFDG, principal parti de l’opposition a fait une réaction surprise après la décision de la Cour suprême sur le recours de son candidat contre l’annulation du vote de la Mairie.
Le principal parti d’opposition en a par le biais de son avocat estimé qu’il sort vainqueur de la décision de la Cour suprême bien que cette Cour s’est déclarée incompétente de statuer sur le fond de l’affaire. « La conséquence que nous tirons de cette décision, c’est que nous sortons vainqueurs. La chambre administrative de la Cour suprême n’a pas considéré la décision du ministre de l’administration du territoire. Elle a estimé qu’il n’appartient pas au ministre de l’administration du territoire de prendre une décision en lieu et place d’un tribunal », a déclaré Me Salifou Béavogui tout en déclarant que le candidat de l’UFDG est le seul maire élu de Matoto, dans la mesure où le délai imparti pour le contentieux a été largement dépassé. « (…) Donc, au jour aujourd’hui, en s’en tenant aux résultats, pour nous c’est monsieur Kalémodou Yansané qui a été élu maire de la commune de Matoto, et la décision du ministre est nulle et de nul effet (…) », a ajouté l’avocat.
L’avocat du Ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation Joachim Gbilimou a salué jeudi la décision rendue par la Cour suprême dans l’affaire dite de Matoto. “La Cour [suprême] a dans ce dossier dit le droit. Et comme nous avons relevé au cours des débats, ce contentieux si vous avez suivi les débats se rapporte à des élections communales. Ces élections se sont déroulées à Matoto par rapport donc à l’élection du maire de Matoto et des conseillers communaux. Et ce contentieux par rapport aux faits, se sont déroulés à Matoto, elles sont indissociables aux élections proprement dites. Le contentieux électoral comme vous savez, il se rapporte son seulement au fait qui se situe avant les élections, il se rapporte aux élections proprement dites et il se situe à tout ce qui advienne après les élections. Or, les faits imputés au ministre se rapportent effectivement à ces élections. Donc, elles sont indissociables aux élections. Conformément à l’article 114 du code électoral, le contentieux électoral relève du ressort du tribunal de première instance du lieu où les faits sont intervenus. Or, Matoto étant situé dans le territoire de Matoto, en l’espèce on devrait saisir ce tribunal-là et non la cour suprême. Aujourd’hui, le contentieux électoral n’est plus la compétence de la cour suprême”.
Lors de l’audience, le procureur a requis que le ministre de l’administration n’avait pas le droit d’annuler une élection et estimé que l’UFDG devait plutôt porter l’affaire devant le tribunal de Mafanco. La cour s’est quant à elle s’est déclarée incompétente de statuer le fond de la requête mais l’a jugée recevable sur la forme et a renvoyé les parties à mieux se pourvoir.

Incendie à Yimbaya : Plusieurs familles sans abris

L’incendie qui a ravagé plusieurs appartements dans le quartier Yimbaya, secteur base militaire, dans la commune de Matoto a causé plusieurs dégâts matériels.
Déclaré dans l’après-midi de ce lundi 21 janvier 2019 dans une concession habitée par plusieurs familles, les flammes ont consumé tout le contenu de 5 appartements. Selon les témoins interrogés sur place, un court-circuit serait à l’origine de cet incendie. Les dégâts causés par cet incendie sont énormes. Fatoumata Yarie Camara est l’une des victimes. Comme toutes les autres victimes, elle a perdu tout le contenu de sa maison. Inquiète de son sort, elle lance un appel à l’endroit de l’Etat. « Cet incendie s’est produit 5 minutes après le retour du courant. Heureusement on a pu sauver les enfants qui étaient dans les chambres, mais tous nos biens qu’on a cherchés pendant des années sont partis en fumée. Nous demandons à l’Etat de nous venir en aide parce qu’on a rien maintenant. On a perdu de l’argent, certaines victimes nous disent qu’ils ont perdu 6 millions fg, on a perdu beaucoup d’objets de valeur, tel que des postes téléviseurs, des congélateurs, des réfrigérateurs, des documents parce qu’ils y a des fonctionnaires parmi nous, des gens qui voyagent à l’étranger, tout est brûlé », a expliqué cette victime.
Adjudant Mohamed 2 Kaba, a aussi perdu beaucoup d’objets de valeur. Il ne lui reste que l’uniforme qu’il porte. « C’est dans les environs de 14h qu’on m’a appelé pour m’informer que ma maison a pris feu. On a tout perdu, c’est le seul complet que porte ici qui me reste. Je me préparais pour célébrer mon mariage civil et tout l’argent que j’avais épargné est parti fumée en plus tous les bagages de ma femme, ses valises, mes documents civils et militaires bref tout ce que nous avions dans la maison est brûlé », a pleuré cet officier de gendarme.

La bataille pour la mairie de Matoto n’est pas encore terminée

Plus d’un mois après le début de ce contentieux pour le contrôle de la mairie de Matoto, aucune solution n’a pour l’instant été trouvée.

Tous les regards sont désormais tournés vers la Cour suprême, la plus haute juridiction du pays qui est appelée à se prononcer sur ce contentieux électoral. Kalémodou Yansané, le candidat de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a saisi la Cour suprême pour demander l’annulation de la décision du Ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation relative à la reprise du vote à Matoto. La Cour suprême disposerait d’un délai de deux mois pour se prononcer. Mais les chances pour que cette institution judiciaire se penche sur le fond sont minimes estime une source proche du dossier. « Tous les recours qui ont été introduits à la Cour suprême n’ont jamais été examinés dans le fond. L’institution est devenue plus politique que judiciaire », dénonce un opposant.

Communales : l’heure est au bilan pour le parti d’Alpha Condé

Alors que la crise s’enlise pour le contrôle de la commune de matoto, quel bilan pour le parti d’Alpha Condé lors des élections communales?

Selon Amadou Damaro Camara, « le parti présidentiel a gagné plus de 50 % des communes à travers le pays ». Un échec symbolique pour le parti présidentiel, c’est à Conakry où l’opposition et les listes indépendantes ont gagné. Un échec dénoncé par le président Alpha Condé qui a critiqué la stratégie adoptée par les responsables du RPG-arc-en-ciel. Plusieurs violences ont émaillées l’installation des élus communaux dans le pays. A Kindia, le parti de Cellou Dalein Diallo a dénoncé un  coup de force pour évincer son candidat Abdoulaye Bah au profit d’un candidat du parti de Mamadou Sylla.

Quant à la commune de Matoto, la plus populaire du pays, le ministre de l’administration du territoire Boureima Condé a annulé le vote. Le parti de Cellou Dalein Diallo refuse toute reprise du vote réclamant la victoire de son candidat Kalémodou Yansané. Mais le parti présidentiel se dit « favorable » à la reprise du vote « avec ou sans la participation du parti de Cellou Dalein Diallo ».

Cellou Dalein répond à Bouréma Condé

C’est avec fermeté que Cellou Dalein Diallo a réagi ce lundi 17 décembre 2018 après  la sortie du Ministre Bouréma Condé qui a annoncé l’annulation du vote pour l’élection de l’exécutif communal à Matoto.

Le Général Bouréma Condé qui s’est exprimé à la télévision nationale, a dénoncé les « irrégularités » constatées lors du vote avant d’annoncer la reprise prochaine de tout le processus. Le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée n’a pas tardé à réagir face à cette annonce du Ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation. Cellou Dalein Diallo a tout d’abord annoncé qu’un Ministre n’a pas le pouvoir d’annuler un vote, avant d’exprimer avec fermeté son opposition à toute forme de reprise du vote. « Je pense que le minimum pour un Ministre c’est quand-même de prendre connaissance des dispositions de la loi avant de s’exprimer. Un Ministre, fut-il celui de l’Aministration du territoire, n’a pas le pouvoir d’invalider un scrutin », a rappelé Cellou Dalein Diallo.

Ce samedi 15 décembre 2018, l’élection du nouveau maire de Matoto s’est terminée dans un tohu-bohu total. Le décompte des voix a donné la victoire au candidat de l’UFDG, Kalémodou Yansané avec un score de 23 voix contre 22 pour son adversaire Mamadouba Toss. Pour le Chef de file de l’opposition guinéenne, le RPG Arc-en-ciel se comporte en mauvais perdant. « L’élection s’est passée devant tout le monde, y compris vous les journalistes. Vous avez suivi ce qui s’est passé. Kalémodou Yansané est arrivé en tête malgré toutes les manigances opérées par le pouvoir d’Alpha Condé. C’est un monsieur du RPG Arc-en-ciel qui s’est levé par la suite pour renverser l’urne et déchirer les bulletins de vote. Pour nous l’élection du maire de Matoto est derrière nous. Nous attendons celle des vice maires », a souligné Cellou Dalein qui s’est confié à un journaliste de notre rédaction. « Il n’y aura aucune forme de reprise de l’élection du maire à Matoto », prévient le Président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée.

Ousmane Gaoual met en garde Bouréma Condé

L’union des forces démocratiques de Guinée vient de répondre au ministre Bouréma Condé qui a annoncé ce samedi 15 décembre 2018 la reprise de l’élection du maire de Matoto.

 

Ousmane Gaoual Diallo, coordinateur de la cellule de communication du parti de Cellou Dalein Diallo prévient que le ministre de l’administration du territoire n’a pas de prérogatives pour annuler le processus électoral. Selon lui, c’est seulement les tribunaux de première instance qui ont cette prérogative. « On a écouté avec beaucoup de déception la déclaration de Bouréma Condé hier à la télévision nationale. Il oublie que les dispositions du code électoral ne lui donnent pas de prérogative dans la validation ou l’invalidation du processus électoral. Ces prérogatives appartiennent aux tribunaux de première instance des circonscriptions électorales(…) Pour le cas d’espèce de Matoto, c’est le tribunal de première instance de Mafanco qui peut se prononcer sur l’invalidation du processus électoral. Pour cela, il faut qu’il soit saisi dans les trois jours par la partie qui se sent lésée. Le tribunal dispose de trois jours pour se prononcer. Les articles 2 et 114  du code électoral sont clairs là-dessus ».

Alors que Kalémodou Yansané savourait sa victoire, le ministre Bouréma Condé a invoqué les accords avant d’annoncer que l’élection doit être reprise dans les prochains jours sans annoncer de date. Depuis les réactions fusent de partout. « Pour ce qui nous concerne, hier le processus a été conduit jusqu’à son terme pour l’élection du maire devant les medias, les observateurs, les candidats eux-mêmes et les conseillers. L’irruption organisée par le secrétaire général de la commune de Matoto et par le superviseur délégué par le ministère, par cet individu qui est venu tardivement interrompre un processus. On peut lui concéder qu’il y a eu interruption mais pas d’annulation et que le processus doit reprendre sans délai pour être conduit à son terme par la désignation des vices-maires conformément à la Loi », soutient le député.

Si le candidat malheureux du RPG estime qu’il a été lésé, il lui appartient de saisir le tribunal à cet effet, observe Ousmane Gaoual martelant que  le ministre de l’administration du territoire n’a aucun pouvoir pour annuler le processus électoral.  « Nous sommes extrêmement déçus de voir que celui qui trône à la tête de ce département ignore la Loi, méprise les candidats pour se mettre à faire du brigandage électoral. Cela ne passera pas. Il y a eu des anomalies que nous avions soulignées. Tous les candidats du RPG Sousous qui étaient élus, on les a sommés de rédiger des procurations qu’ils ont données aux élus Malinkés de la liste pour voter pour eux (…). Malgré tout le processus s’est passé dans la transparence. S’ils veulent contester, ils ont les tribunaux pour ça. Il faut que le ministre se remette à sa place et qu’il respecte le processus électoral et la Loi. Nous attendons de voir la désignation des vices-maires repris mais pour la désignation du maire du Matoto, le RPG doit en faire le deuil et considérer que c’est Kalémodou Yansané qui est l’émanation du peuple de Matoto », a-t-il tranché.

L’opposition marchera vaille que vaille sur l’autoroute ce jeudi

En effet,  l’opposition républicaine projette une marche pacifique demain jeudi 09 août 2018 sur l’autoroute Fidel Castro. 

Un nouveau bras de fer s’annonce entre opposition et gouvernement guinéens.   La commission d’organisation de la dite marche a écrit une lettre d’information à la commune de Matoto.  Comme il fallait s’y attendre,  cette commune n’a pas autorisé la marche. Le secrétaire général de ladite commune a motivé sa décision par le fait que le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a, à travers un message radio, interdit toutes manifestations sur toute l’étendue du territoire national.  Chose que l’opposition guinéenne n’approuve pas.  Au cours d’une conférence de presse animée  dans la soirée de ce mardi 07 août, Cellou Dalein Diallo et ses pairs ont annoncé l’intention de braver cette interdiction du secrétaire général de la commune de Matoto.

« Nous marcherons comme prévu sur l’itinéraire Tannerie-Gbessia-Kenien-belle vue-28 stade du septembre. » a insisté Dr Faya Millimono avant de préciser que rien ne justifie l’interdiction de cette marche par le secrétaire général de Matoto. «  Nous pensons que le gouvernement actuel est clairement dans la voie d’implanter la tyrannie dans notre pays. Entre la loi et l’ordre public, le ministre Bourema Condé dit privilégier l’ordre public.  Nous disons tout simplement que c’est le respect de la loi par tout le monde à commencer par le président qui permet d’établir l’ordre public. »

Les opposants au régime d’Alpha Condé ont, lors de cette conférence, rappelé avoir donné la chance au premier ministre de résoudre les différends qui sont à la base de la crise politique que connaît le pays depuis le lendemain de l’élection communale du 04 février dernier. Chose qui, selon eux, n’a pas encore été fait.

Il est à noter que cette marche vise à exiger « les vrais résultats » des communales du 04 février, l’ouverture des enquêtes pour arrêter et condamner les coupables des tueries lors des manifestations politiques depuis 2010, la libération des militants de l’opposition détenus dans différentes prisons du pays et l’installation de la haute cour de justice.

À cette allure, les craintes que cette crise politique prenne de l’ampleur de la crise  sont énormes, car, pouvoir et opposition se rejettent la responsabilité d’une mauvaise foi et d’un non-respect des lois de la République.

 

2ème journée de grève : les activités paralysées par endroit

En ce mardi 24 juillet 2018, deuxième journée de grève lancée par les centrales syndicales CNTG USTG,  la capitale guinéenne présente deux visages différents. 

En effet,  le mot d’ordre est pacifiquement  suivi sur l’autoroute le prince. Là,  boutiques et magasins restent fermés. Même les stations d’essence sont restées fermées ce matin. Le commerce est totalement inexistant même les ambulants sont invisibles au rond-point de Cosa.

Les taxis sont aussi absents. Seuls quelques véhicules personnels se sacrifient pour y passer. On constate un dispositif sécuritaire au niveau des carrefours et rond-point stratégiques.

Contrairement à Cosa, le marché Enco5 connaît son ambiance habituelle. Vendeurs de friperies et femmes vendeuses de condiments se bousculent sur le lieu. Les magasins et boutiques sont tous ouverts. La circulation est fluide sur les transversales Enco50- lambandji et Enco5 -Sangoyah.

Sur l’autoroute Fidel Castro, les activités marchent comme d’habitude. Le transport en commun circule comme un mardi normal. Le commerce est resté ouvert. Du rond-point de Matoto jusqu’au km36 en passant sangoyah et le marché d’Entag les activités marchent normalement. Sur la corniche de lambandji, l’ambiance est de même.

À l’heure où vont les choses, l’on se pose des questions sur l’éventuelle réussite de ce mouvement syndical, car des travailleurs nous ont confié hors micro que « ce n’est pas un refus mais c’est la cherté de la vie qui pousse les gens à sortir. Le guinéen vit du jour au jour. Il n’y a pas d’économie. Le gouvernement le sait et il en profite.  Les Guinéens sont misérables. »  se confient-ils.

 

 

Le domicile d’un candidat indépendant de la commune de Matoto cambriolé

L’acte s’est produit dans la nuit du mardi à mercredi dernier.

La victime,  Alpha Kake Kourouma explique les circonstances de cette attaque.

« Hier matin j’ai vu devant chez nous deux flics qui cherchaient apparemment un voleur de moto, j’ai dit non c’est pas ici. Vers 3h du matin, moi j’ai fermé la porte. Entre 3h 30 minutes et 4 h, on a entendu des bruits. Les gens ont escaladé le mur, ils sont rentrés. Et après, ils ont voulu amener le véhicule. Comme ils n’ont pas eu le moyen de l’amener, donc ils ont essayé de le vandaliser », explique-t-il.

Poursuivant, ce candidat indépendant de la commune de Matoto, pense qu’on veut l’intimider et l’amener à se taire.

« Je ne peux pas dire que c’est tel ou tel, mais je sais qu’à même qu’il y a une intimidation derrière. Par ce que ça ne peut pas se passer comme ça. On vit ici il y a 8 ans. On n’a jamais connu une situation comme ça. Cette intimidation ne marche pas. Il ne faut même pas essayer de me faire taire. Je ne vais jamais me taire », prévient-il.

Alpha Kake Kourouma,  a marché de Lambandji dans la commune de Ratoma jusqu’à la primature à Kaloum,  pour dit-il manifester son mécontentement suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

Deuxième édition de « Conakry ville lumière »

 Depuis le 20 décembre, la capitale de la Guinée accueille la deuxième édition de «Conakry ville lumière» pour les fêtes de fin d’année

L’initiative est de Mathurin Bangoura, nommé à la tête du gouvernorat de Conakry en mars. « Cette inspiration m’est venue des différents voyages que j’ai effectués à l’étranger. J’ai remarqué que dans beaucoup de pays, du 1er au 10 décembre, on prépare la fête de fin d’année », indiquait le gouverneur en décembre 2016, lors du lancement de la première édition de «Conakry ville lumière».
Après une première édition réussie, la capitale vibre donc depuis le 20 décembre dernier. Comme l’année dernière, l’événement a été lancé par une soirée culturelle dans chacune des cinq communes de la capitale, où des vedettes de la musique guinéenne ont animé des spectacles de rue.

Et depuis ce 20 décembre, la ville est éclairée de guirlandes lumineuses. « C’est l’une des meilleures initiatives du gouverneur. Partout, on constate un air de fête dans la ville », apprécie Bangaly Camara, habitant de Matoto. « Cette année, nous avons décidé de célébrer cette fête de façon simultanée dans toutes les communes de la capitale et à Kassa (une des trois principales îles de l’archipel de Loos, aux environs de Conakry) », a expliqué Mathurin Bangoura.

« Conakry ville lumière » se poursuit jusqu’au 5 janvier, avec un concert gratuit  de l’artiste malien Sidiki Diabaté le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre.

Dans cette Conakry illuminée et scintillante, les terre-pleins des grandes voiries ont été peints par endroits. Seul bémol: l’insalubrité qui fait contraster Conakry de nuit et celle du jour. « La ville n’est jolie à voir que la nuit. Les autorités devraient concentrer leur énergie sur le nettoyage de la ville plutôt que de gaspiller de l’argent pour la lumière », estime Alpha Abdoulaye Bah.

L’autre préoccupation des autorités guinéennes est de protéger les fêtards contre l’insécurité, notamment routière. Les accidents de la circulation sont légion dans la capitale pendant les fêtes.

Cette année, le ministère de la Sécurité a décidé de déployer entre 900 et 1.000 policiers dans les rues de Conakry pour éviter les accidents. «Nous allons cibler toutes les boîtes de nuit et y déployer nos hommes. Nous allons également déployer des agents à l’entrée de Conakry afin que ceux qui s’y sont rendu pour passer les fêtes puissent rentrer paisiblement chez eux», a expliqué Hamidou Babacar Saar, directeur national de la sécurité routière.