Les Marocains au 3ème rang des migrants arrivés clandestinement en Europe en 2019

Le Maroc arrive au troisième rang des pays dont sont originaires les 123.660 migrants arrivés clandestinement aux 27 pays membres de l’Union Européenne en 2019, au cours de l’année précédente, selon les derniers chiffres définitifs de Frontex, l’Agence européenne de contrôle des frontières.Avec un peu moins de 9.000 immigrés clandestins, le Maroc devance l’Algérie, la Guinée et l’Iraq tout en étant bien loin derrière l’Afghanistan et la Syrie qui demeurent en tête avec respectivement plus de 28.000 et près de 20.000 migrants.

Globalement, les arrivées aux frontières européennes ont diminué ces dernières années notamment par rapport à 2015, année qui, avec un total dépassant la barre du million de migrants illégaux, avait explosé tous les compteurs.

Une chute principalement due au resserrement des contrôles opérés sur les routes migratoires de Méditerranée centrale et occidentale, une « performance » à laquelle contribue grandement le Maroc qui se défend d’être le gendarme migratoire de l’Europe en bloquant chaque année à son niveau, des dizaines de milliers de candidats africains à l’immigration clandestine. 

Et si le nombre d’arrivées décroît globalement et significativement, celui des renvois de migrants irréguliers vers leurs pays d’origine n’a jamais été aussi haut, atteignant 15.850 en 2019 avec pour principaux pays de destination l’Albanie, la Tunisie et la Géorgie.

Maroc : Avortement d’une tentative d’immigration clandestine près d’El Jadida

Les services sécuritaires de la ville d’El Jadida, à 200 km au sud de Rabat, ont interpellé, lundi, deux individus « en flagrant délit d’hébergement de 35 candidats à l’émigration clandestine, dont un mineur âgé de 15 ans, dans une maison située dans le quartier Bir Anzarane à El Jadida », indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les mis en cause projetaient de mener une opération d’immigration clandestine à partir des côtes de Jorf Lasfar, précise la même source.

Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette affaire se sont soldées par la saisie de 12 conteneurs comprenant 600 litres de carburant, cinq téléphones portables et deux appareils de communication sans fil, fait savoir la DGSN.

De même, l’opération de fouille a permis la saisie de quatre gilets de sauvetage, une combinaison de plongée, une bouée de sauvetage et une motocyclette portant des plaques immatriculation enregistrées à l’étranger, ajoute-t-on.

Les deux suspects et les candidats à la migration illégale ont été soumis à une enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, selon le communiqué.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la marine royale. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats subsahariens qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Pour rappel, une tentative de migration clandestine à partir de la bande côtière de la province de Tarfaya, au sud du Maroc, a été mise en échec lundi dernier, selon les autorités locales, précisant que 40 migrants clandestins, dont 12 femmes, issus de pays subsahariens, ont été arrêtés.

De même, les corps de sept citoyens africains, dont 5 femmes, ont été rejetés par la mer, au niveau de la même zone.

Malawi: la police arrête 60 travailleurs indiens sans papiers

Plus de 60 ressortissants indiens ne disposant pas de papiers appropriés ont été arrêtés pour avoir prétendument travaillé dans l’une des usines de transformation de sucre du Malawi, ont annoncé jeudi des responsables de l’immigration.Le porte-parole du Département de l’immigration, Joseph Chauwa, a déclaré que ces Indiens avaient été arrêtés hier mercredi à l’usine de sucre de Salima où ils travaillaient sans autorisation.

L’usine est une coentreprise entre le gouvernement malawite et Aum Sugar Company of India, qui contrôle 60% des actions. Ces arrestations font suite à la visite effectuée mardi dernier à l’usine par le ministre de la Sécurité intérieure, Richard Banda.

Maroc : Interception de 14 candidats à l’immigration clandestine à Tanger

Les services sécuritaires de la ville de Tanger ont procédé à l’interception de 14 candidats à l’immigration clandestine, indique samedi un communiqué de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Lors de cette opération, les éléments de la police ont arrêté deux frères pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans la migration illégale et la traite humaine, précise la même source.

Les deux suspects ont été interpellés en flagrant délit d’organisation d’une opération d’émigration clandestine à partir de la ville de Tanger.

L’opération de pointage des deux mis en cause dans la base de données des recherchés par la justice a révélé que l’un d’eux fait l’objet d’un avis de recherche au niveau national pour son implication présumée dans une affaire d’organisation de l’émigration illégale.

Les deux suspects ont été placés en garde à vue, tandis que les candidats à l’émigration clandestine ont été soumis à l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

Maroc : Arrestation de 12 subsahariens pour une affaire de meurtre

Les services sécuritaires de la ville de Meknès, au nord du Maroc, ont arrêté 12 ressortissants subsahariens, dont deux femmes, pour leur implication soupçonnée dans une affaire de coups et blessures à l’arme blanche ayant entraîné la mort d’un citoyen africain, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Selon le communiqué, un différend entre une citoyenne africaine et la victime a tourné en une agression physique à l’aide d’une arme blanche qui a entraîné sa mort à son arrivée aux urgences , notant qu’une opération de sécurité sur le terrain a permis l’arrestation de tous les suspects et la saisie de l’arme blanche utilisée dans ce crime.

Parmi les personnes arrêtées, deux étaient directement impliquées dans la cet acte criminel, tandis que les autres détenus sont soupçonnés d’avoir participé à l’agression et aux violences portées à la victime, selon les premières investigations.

Les suspects ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire ordonnée par le parquet compétent pour jeter la lumière sur les dessous de cette affaire, conclut la même source.

L’UNHCR et l’ordre des médecins au Maroc se joignent pour dispenser les soins de santé aux réfugiés dans le Royaume

Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et le Conseil marocain de l’ordre des médecins (CNOM), vient de signer une convention de partenariat en vertu de laquelle les réfugiés et demandeurs d’asile étrangers au Maroc pourront bénéficier des soins de santé nécessaires.Selon le président du CNOM, Mohammadin Boubekri, cette convention va permettre de programmer des consultations au profit des réfugiés et demandeurs d’asile qui se trouvent sur le territoire marocain.

« Au début, on va commencer par une phase pilote concernant les régions de Rabat et Casablanca avant de passer à la généralisation de cette initiative qui revêt un caractère humain », a fait savoir le président du CNOM.

Pour sa part, le représentant de l’UNHCR au Maroc, François Reybet-Degat a précisé que  « les axes de cette convention s’articulent autour de trois points principaux : les dons de médicaments, l’accès aux soins de santé mentale et ceux de santé spécialisée ».

Pour lui, « les soins de santé mentale revêtent une importance primordiale en temps normal, mais plus particulièrement en ces temps de confinement dû au Covid-19 ».

Aux termes de cette convention, la prise en charge médicale des patients sera assurée dans un premier temps dans des structures de santé privées (cliniques et cabinets).

Covid-19: la BM pour la protection sociale des migrants

Face à la pandémie du Covid-19, la Banque mondiale invite à la protection sociale pour les migrants, estimant cela est « un choix juste et économiquement pertinent ».« La pandémie de Covid-19 et les mesures prises pour lutter contre la transmission du virus ont brusquement interrompu les mouvements de population qui caractérisent notre monde interconnecté. Les conséquences sont très lourdes pour les migrants qui travaillent loin de chez eux pour subvenir à leurs besoins, à ceux de leur famille et de leur communauté », écrit la BM sur son site visité par APA.

Selon l’institution de Bretton Woods, beaucoup de migrants vivent aujourd’hui dans des conditions qui les exposent à un risque accru de contracter la maladie.

« Par ailleurs, poursuit-elle, la pandémie affecte également des secteurs critiques comme l’agriculture, menacée d’une pénurie de main-d’œuvre. Les gouvernements du monde entier ont pris des dispositions pour protéger la vie et les moyens de subsistance des populations. Jusqu’à présent, les difficultés propres aux migrants et à leurs familles n’ont que très rarement été prises en compte ».

Ce faisant, la BM estime que c’est pourtant en veillant à ce que les migrants soient englobés dans les stratégies de riposte qu’ils peuvent être protégés pendant la crise. Et ce d’autant plus que « ce choix est économiquement pertinent » car, préserver les migrants revient à limiter le risque de transmission pour l’ensemble de la population tout en contribuant à conserver un vivier de main-d’œuvre qui sera indispensable pour résorber les conséquences économiques de la pandémie.

Elle souligne que la santé et les moyens de subsistance des migrants sont fortement menacés par le coronavirus. Ce qui fait que les familles et leurs communautés d’origine risquent de subir de graves conséquences économiques.

« Les principales destinations de migration ont fermé leurs frontières aux voyageurs internationaux. Par conséquent, de nombreux migrants employés dans un autre pays ne peuvent ni rejoindre leur lieu de travail, ni rentrer chez eux, ni se déplacer afin de pourvoir des emplois vacants », note la Banque mondiale.

Lutte contre la migration : 30 journalistes Guinéens à l’école de l’OIM

Une trentaine de journalistes issus des médias privés et publics de la capitale sont en formation à Conakry avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).  

« Médias et Migrations » est le thème de cette formation qui durera deux jours.

Durant ces deux jours,  des titres comme: la Guinée plurielle, les migrations dans les objectifs du développement durable, médias et réseaux sociaux (le traitement de la migration), quelle couverture médiatique de la migration en Guinée et dans le monde?  Entre autres, seront développés par des formateurs nationaux et internationaux.

Pour madame NDiaye Fatou Diallo,  cheffe de mission OIM Guinée, cette formation est d’une importance capitale. « Pour  pouvoir expliquer le phénomène de la migration, il faut l’étudier, l’analyser, il faut le comprendre et le  contextualiser. Parce que la façon dont les médias Guinéens traitent le sujet peut ne pas être celle que les médias d’autres pays le traitent. Donc, permettre aux journalistes d’avoir accès à l’OIM et à tout ce que nous faisons peut leur  permettre de mieux connaître la situation migratoire en Guinée… » a-t-elle précisé avant de s’indigner contre ce qu’elle appelle la désinformation, le détournement de l’aspect positif de la migration au profit de celui négatif.

« On a tendance à mettre l’accent sur le côté négatif que sur le côté positif de la migration. On ne peut pas voir que le côté négatif de la migration et on ne peut pas l’arrêter mais par contre on peut la régulariser ».

Le chargé de communication OIM Guinée parle plutôt d’un rendez-vous de donner et de recevoir. « C’est un lieu de partage. Nous, on a besoin de savoir, de la part des journalistes quel est leur besoin par rapport à la migration et à l’OIM et voir comment on peut collaborer mieux à l’avenir pour mieux traiter les questions liées au flux migratoire. Donc l’objectif c’est d’apporter des clefs et des directives à la presse en général sur les questions migratoires: le travail de l’OIM dans l’humanitaire,  dans l’aide au retour volontaire des migrants mais également notre travail sur le terrain en matière de sensibilisation » a déclaré Lucas Chandeliers formateurs et chargé de communication à l’OIM Guinée.

Les attentes des participants sont diverses: la connaissance de l’OIM Guinée  et de  ses missions des données chiffrées sur la migration en Guinée,  la situation des femmes et enfants migrants… Cette formation a pris fin samedi 21 juillet 2018.