Un cadavre découvert à Nongo 

Le corps sans vie d’un jeune homme, la vingtaine sonnée, a été retrouvé tôt ce matin à Kiroty dans le quartier petit Simbaya commune de Ratoma, tout près du stade de l’amitié de Nongo. le nommé Ibrahima Sory Barry  souffrait d’une dépression mentale, selon  Fatoumata Binta Barry qui dit être sa sœur.

« Il était un peu dérangé ça fait quelques années il est venu à Conakry, il m’a dit qu’il est à Bambéto mais comme il s’est mis à prendre la drogue là-bas on a appris qu’il est malade, je l’ai cherché partout. Un jour, mon frère l’a retrouvé en ville, et il l’a ramené chez lui à Nongo, et c’est quand il a commencé à menacer mon frère, ensuite il a quitté chez ce dernier mais il était toujours dans le quartier mais on ne le savait pas et on ne le voyait pas, et ce matin, un ami de mon frère est venu puis il m’a dit qu’il est décédé », a-t- elle raconté.

Selon un habitant du quartier, le jeune Ibrahima a été aperçu dans les parages hier nuit couché à même le sol et se tordait de douleurs. « On l’a vu mais on a cru à quelqu’un de drogué ou un alcoolique couché aux bords du caniveau. Finalement c’est ce matin on a découvert qu’il est décédé », a témoigné ce citoyen rencontré sur les lieux.

Au moment où nous quittons les lieux, le corps d’Ibrahima Sory Barry était sous contrôle des agents du commissariat central de Petit Simbaya

 

Conakry: l’événement CCML inaugure un point de lecture à Nongo

Un point de lecture d’une centaine de livres, construit par l’événement « Conakry capitale mondiale du livre », en partenariat avec la structure Guinean Alliance for Education and Development (GAED), a été inauguré, lundi, 1er janvier

 

La cérémonie de l’inauguration s’est déroulée en présence des autorités du quartier, des invités et des riverains, qui ont tous, après les discours officiels, procédé à la visite des locaux du coin de lecture, d’un valeur de 1.500 dollars, qui va désormais être un endroit de rencontres, d’échanges et de formations, pour les jeunes.

Après avoir remercié tout un chacun, Sansy Kaba Diakité, commissaire de CCML, s’est déclaré être « un commissaire heureux » ; par cette réalisation qui s’ajoute à de nombreuses autres offertes par d’autres entreprises, puis il a donné des directives quant à sa future gestion : « Je n’habite pas ce quartier, mais je sais que le quartier de Nongo a beaucoup de cadres, et si chacun d’eux prends un seule journée dans l’année pour venir faire l’animation dans ce point de lecture, vous verrez, ça sera l’un des plus grands points de lecture de la Guinée ; vous avez la possibilité et c’est ce que vous devrez faire ».

Il a terminé en souhaitant une très bonne année 2018 à toute l’assemblée.

Quant au chef de la délégation du quartier, Mohamed Soumah, il a remercié les donateurs, à savoir l’évènement CCML à travers son commissaire général : « Je remercie le chef de l’Etat qui a dédié son mandat à la jeunesse et à la femme, et il a toujours demandé à la jeunesse de partir vers le savoir. Donc, si ce point de lecture est là aujourd’hui, c’est grâce à ce que M. Diakité a pris en compte et ça s’est réalisé aujourd’hui. Je suis très content (sic) ».

Par rapport à l’importance qu’aura ce point de lecture pour les jeunes de sa localité, il a souligné : « Ce point de lecture pourra apporter beaucoup aux jeunes, surtout aux étudiants et élèves. Personnellement, je vais m’impliquer à travers les écoles, demander des rencontres scientifiques, que nous allons organiser ici, entre les écoles, des concours de culture générale pour que les jeunes s’intéressent à la lecture, parce que sans la lecture, le développement est au ralenti ».

Principal partenaire financier de la construction de cette œuvre, Mamady Keita,  président de GAED, a estimé : « Nous, nous travaillons à aider les étudiants guinéens, en leur donnant des bourses d’études, et aussi tous les équipements, dont ils ont besoin, pour avoir une bonne formation en Guinée, ici. Donc, nous sommes très honorés d’être là pour inaugurer ce point de lecture, que nous et CCLM avions mis en place.»

 

Conakry: une parcelle de terrain vendue à plusieurs personnes à Nongo

Commerçant, Elhadj Souleymane Kourouma est poursuivi pour avoir vendu une parcelle qui ne lui appartient pas à 150 millions de francs guinéens à Souleymane Tafsir Camara. L’affaire a été présentée au Tribunal de Première Instance de Dixinn

Commerçant de son état, Elhadj Souleymane Kourouma est poursuivi pour avoir vendu une parcelle qui ne lui appartient pas à 150 millions de francs guinéens à Souleymane Tafsir Camara. Cette cession de domaine privé a eu lieu au quartier Nongo, dans la commune de Ratoma. Arrêté et placé sous mandat de dépôt depuis neuf jours (précisément le 20 décembre 2017), son dossier a été transféré ce vendredi, 29 décembre 2017, au Tribunal de Première Instance de Dixinn pour être jugé, rapporte un journaliste de Guineematin.com qui était sur place.

Après avoir décliné son identité à la barre, Elhadj Kourouma n’a pas nié les faits articulés contre lui. « Oui ! J’ai acheté cette parcelle avec Elhadj Doumbouya et je l’ai revendue à hauteur de 150 millions à Souleymane Tafsir Camara. Mais, je ne savais pas moi aussi que la parcelle n’appartenait pas à Elhadj Doumbouya. Sinon, je n’allais pas acheter à plus forte raison de la revendre à un autre. C’est Elhadj Doumbouya qui demeure à présent introuvable qui m’a mis dans ce problème », a expliqué le prévenu devant le tribunal.

Cependant, Elhadj Kourouma dit être prêt à rembourser les 150 millions à Souleymane Tafsir Camara. « J’ai pris l’engagement, avec la garantie de mon jeune frère Mamadou Kourouma, de rembourser l’intégralité de la somme prise dans les mains de monsieur Camara », a-t-il promis.

Ainsi, le procureur Mohamed Samoura a demandé au tribunal de faire bénéficier à Elhadj Kourouma l’article 544 du code pénal guinéen qui prévoit la ‘’relaxe’’, mais en remboursant la somme de 150 millions.

« Il est constant que le prévenu a reçu les 150 millions de la part de Souleymane Tafsir Camara. Mais, il se trouve que lui-même a acheté la parcelle avec un autre avant de la revendre. C’est lorsque Souleymane Tafsir Camara est venu effectuer les travaux sur les lieux qu’un prétendant propriétaire est venu lui dire d’arrêter les travaux ; car, le terrain lui appartient. Comme il n’était pas au courant de cette situation, je vous demande de le relaxer, en vertu de l’article 544 du code pénal guinéen ; mais, en remboursant intégralement les 150 millions de francs guinéens », a demandé le procureur dans ses réquisitions.

Finalement, l’affaire a été renvoyée au 4 janvier 2018 pour rendre la décision.