Guinée : le délégué régional de la EDG donne les raisons des coupures  d’électricité à N’Zerekoré

Le délégué régional de la Guinéénne d’électricité Charles Tamba Kamano, est revenu sur les raisons des délestages dans les quartiers.

 

Selon Charles Tamba Kamano, les raisons des coupures intempestives à N’Zerekoré sont dues à la mise en place d’un transfo en rotation il y a trois jours. « C’est un transfo de 50 KVA qui est surchargé. Il a un taux de charge de 108%. En principe, quand on constate un transfo en surcharge, on le met en rotation pour un premier temps. Après, on organise le ratissage, qui consiste à débrancher tous les clients qui ne sont pas en règle, c’est-à-dire les clandestins et autres », explique-t-il.

Avant d’ajouter que : « On ramène les câbles au bureau et tous ceux qui n’ont pas payé, on procède à la coupure. Après toutes ces opérations, on remet le transfo sur le processus normal pour voir si ça va. Mais si ça ne va toujours pas, on cherche un transfo plus puissant pour remettre le processus en marche comme il faut ». Cette mesure permet à ce que les populations puissent avoir l’électricité en journée et dans la nuit la société  EDG est contrainte de couper. Les heures de rotation, c’est entre 19h et 21h que le transfo peut monter jusqu’à 108%.

Pour finir, il invite les populations à diminuer  les branchements en cas d’une telle situation, jusqu’à ce que nous parvenions à régler. Et d’éviter l’utilisation abusive des appareils qui consomment beaucoup de courant. « Nous demandons aux citoyens de garder patience jusqu’à ce qu’on ait une solution. Nous allons commencer les activités. Aux clandestins, de venir s’abonner et d’arrêter de prendre des risques », conseille-t-il. Notons que, la même situation a été observée dans les quartiers tels que Boma et biens d’autres où le quartier était plongé pendant un mois dans la rotation. « Mais depuis que nous avons réglé, ils ont le courant à tout moment ». Conclut-il sur le site Guinée Matin à travers un interview.

Guinée: plusieurs présumés voleurs arrêtés par la police à N’Zérékoré

Les autorités de la région forestière ont réussi à mettre la main sur un gang de plusieurs bandits ce mercredi 09 mars 2022. 

Les autorités  poursuivent leur combat contre le banditisme, le vol, la consommation des stupéfiants et biens d’autres.  Ce mercredi 09 mars 2022, les forces de l’ordre ont interpellé un groupe de plusieurs hommes qui avaient en leur possession du cannabis, de la drogue dure et des armes blanches.

Ils ont aussitôt été conduits et présentés à la gendarmerie régionale ce jour. Où ils ont été entendues sur procès verbal et vont être conduits au tribunal de Nzérékoré.

Le Colonel Mamoudou Kaba, commandant de la gendarmerie régionale en Guinée forestière lors d’une interview accordée au site Guinéenews.Com, a expliqué que, “Ils n’ont pas été torturés ou menacés. Ils ont reconnu les faits. Ils sont bien traités. Ils mangent la même nourriture que nous. Ce n’est pas encore fini. Nous cherchons le gros lot ». 

Cette interpellation qui réjouît le gouverneur de la région Mohamed Lamine Keïta, qui lutte depuis contre le banditisme et autres fléaux dans cette région. Il invite la population et les chefs de quartier à dénoncer tout acte de vol et autres dans cette région.

N’zérékoré: Visite de l’autorité préfectorale dans les 10 collectivités

Le préfet de N’zérékoré Sâa Yola Tolno a effectué mardi, 25 août une visite de travail dans les sous-préfectures de Yalenzou et de Bounouma.
Cette 3ème sortie du préfet vise à s’enquérir des réalités des 10 collectivités rurales et urbaines, et aussi transmettre le message du Chef de l’Etat, Pr. Alpha Condé aux populations en vue de renforcer d’avantage la quiétude et la paix entre la République de Guinée et celle du Liberia.
Cette rencontre de l’autorité préfectorale de Nzérékoré a porté sur les visites des postes de contrôles frontaliers de Douane de Yalenzou. Du point d’entrée de la police, de la gendarmerie et du PA militaire qualifiés de ligne rouge au fleuve Mani. Là, après un tour d’honneur, le préfet a transmis le message de paix et de concorde du Chef de l’Etat aux forces de sécurité et de défense. Avant de les remercier pour les rôles éminents et positifs qu’ils jouent entre les deux peuples chaque jour qui passe.
Le préfet de Nzérékoré a prôné la vigilance qui doit les habiter.
La délégation s’est ensuite rendue au site de production d’eau potable situé à 17 km de Nzérékoré. Là, le directeur régional de la SEG, Mohamed Kouroumah, a donné d’amples informations sur le traitement de l’eau.
L’un des centres d’intérêt de la visite, a été la ligne de concassage de granites placée sur le mont Golo à cheval entre les districts de Zao et de Yalenzou dont 17 travailleurs permanents tous des guinéens y travaillent.
Le directeur général de cette unité, Hassane Sadji a apprécié l’excellence des rapports avec les cadres de l’administration et élus locaux des deux communautés.

Saa Yola Tolno, lui, a souhaité voir d’autres unités industrielles germées dans sa localité en faveur de l’occupation des jeunes et des femmes.
Enfin, devant les mobilisations fortes à Yalenzou et Bonouma, le préfet s’est dit satisfait. Tout en demandant de renforcer les mesures barrières, Saa Yola Tolno a prôné la culture de la paix, de l’esprit du pardon et de la concorde sociale si chère au Président de la République. Avant d’insister sur le rôle que chacun doit jouer pendant, avant et après les consultations présidentielles prévues en octobre prochain.

Les cours ont repris dans les salles de classes à N’zérékoré

Dans la région administrative de N’zérékoré, rien n’a été occulté entre le sanitaire et le pédagogique dans toutes les préfectures.

Au lycée Tito et à l’école primaire Gnènen-Ko, le préfet de Guéckédou, Nestor Tonguino a noté le port de masques, la présence des kits de lavage des mains avant de saluer le directeur préfectoral de l’éducation de la localité, Maxime kolié pour l’ensemble des dispositions prise pour faciliter l’opération.

Toutefois, il a invité les associations des parents d’élèves à réfléchir à certains aspects liés notamment au nombre très réduit de kits de lavage des mains.

A Lola, le Directeur Préfectoral de l’Education, Sékou Touraman Diabaté n’est pas surpris par des innovations faites dans les différents établissements visités dont le lycée de Lola, le collège Makambo et quelques écoles primaires.

A Beyla, le DPE Bachir Diallo a fait appliquer le lavage régulier des mains et bientôt le port obligatoire des masques et le respect des mesures barrières. D’où l’interpellation du préfet Lamine Cissé en vue de rectifier le tir avant l’intervention de l’UNICEF.

Même son de cloche à Yomou où l’on souhaite une bonne présence des élèves, professeurs et partenaires sociaux dans les établissements scolaires. Le DPE Demba Bangoura a dit que les enseignants sont placés dans un véritable contexte d’épanouissement avec le paiement intégral des primes d’incitation de trois mois.

Pour l’occasion, le préfet de Yomou, El hadj Sory Camara qui, malgré la reconduction des kits de la période- Ebola , a apprécié la réception des 6.543 candidats, tout en invitant les parents d’élèves à plus d’efforts.
Enfin, dans la préfecture de N’zérékoré c’est le gouverneur de région qui a conduit la délégation au lycée Général Lansana Conté et à l’école primaire Dramé Oumar.

Violences post-électorales en Guinée: le gouvernement reconnaît 30 morts à Nzérékoré

Le gouvernement guinéen, tout en imputant la responsabilité à l’opposition, a reconnu la mort de 30 personnes dans des affrontements intercommunautaires survenus dans la ville de Nzérékoré (sud), au lendemain du référendum controversé du 22 mars dernier.« Trente de nos concitoyens ont perdu la vie au cours de ces malheureux événements » de Nzérékoré, a déclaré, mardi dernier, dans des propos diffusés par la télévision nationale, le Procureur général de Kankan (est), Yaya Kairaba Kaba.

Selon lui, soixante-sept autres personnes ont été blessées, des dizaines de maisons, magasins et ateliers incendiés, et trois églises détruites. Ce sont les responsables locaux du FNDC qui ont planifié les violences et attisé les tensions entre communautés, fournissant le prétexte à l’intervention de groupes armés payés par le collectif et venus du Liberia pour certains, de la capitale Conakry pour d’autres, a accusé M. Kaba.

Les autorités ont emprisonné 44 suspects poursuivis pour meurtres, incendies volontaires ou association de malfaiteurs, a-t-il informé, assurant que la justice s’emploie à ce que le procès « ait lieu le plus rapidement possible ».

Mis en cause par le procureur, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), collectif de partis, de syndicats et de membres de la société civile, qui mène la contestation anti-Condé a dénoncé mercredi une manœuvre du gouvernement visant à « faire porter la responsabilité des tueries » au collectif.

« Comment comprendre que les arrestations aient eu lieu d’un seul côté ; de l’autre, personne n’a été inquiété. C’est une injustice totale », a dénoncé Ibrahim Diallo, un responsable du FNDC.

La mobilisation anti-Condé, sévèrement réprimée à plusieurs reprises, a fait des dizaines de morts, imputés par l’opposition aux forces de sécurité, ce que celles-ci ont toujours nié. Les défenseurs des droits humains dénoncent constamment l’impunité dont elles bénéficient. Le FNDC, par la voix de ses avocats, dit avoir alerté la Cour pénale internationale sur ces atteintes aux droits de l’homme.

Sory Sanoh, le préfet de Nzérékoré limogé puis remplacé

Dans un décret rendu public à la télévision nationale le 10 mars 2020, le président Alpha Condé a nommé un nouveau préfet à Nzérékoré.

Le préfet Sory Sanoh a été limogé. Bien qu’il n’y ait eu aucune déclaration officielle qui évoque ce fait, il est à noter que ce limogeage fait suite aux revendications de la jeunesse de Nzérékoré qui n’a pas apprécié les déclarations du préfet.

Sory Sanoh avait en effet, déclaré qu’il serait prêt à « égorger quelqu’un » si Alpha Condé le lui demandait. Une sortie médiatique qui a suscité la colère de la population ainsi que de vives critiques.

C’est donc Sékou Touraman Diabaté qui était jusque-là préfet de Kérouané est nommé préfet de N’Zérékoré.

Sory Sanoh quant à lui, se retrouve à la tête de la préfecture de Kérouané.

 

Le FNDC a manifesté à Nzérékoré, contre une nouvelle constitution

La marche autorisée du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a eu lieu jeudi 21 novembre 2019 dans la commune urbaine de Nzérékoré, bien que l’itinéraire ait été modifié par les autorités locales.

Les marchants se sont mobilisés sur l’itinéraire indiqué, du gouvernorat au terrain rouge en passant par la préfecture de Nzérékoré.
Au cours de cette marche, les manifestants FNDC se sont montrés hostiles à toute modification de la constitution ou à tout projet de 3e mandat. Pour les organisateurs « le débat doit être basé sur autre chose comme le développement des infrastructures socio-éducatives.

Selon eux, la légitimité de l’actuelle constitution s’exprime par le fait que l’actuel chef de l’Etat a juré deux fois sur ladite constitution. Pas question de la toucher ».

Manifestations du Fndc: forte mobilisation des militants ce jour dans les rues de N’Zérékoré

Les citoyens de N’Zérékoré ont massivement répondu à l’appel à manifester de l’antenne locale du Fndc. De nombreux habitants de la commune urbaine et de certaines sous-préfectures voisines sont descendus dans les rues de la ville pour exprimer leur opposition à un troisième mandat en Guinée.

Dès 9 heures, la mobilisation a commencé dans la ville. De nombreux citoyens de la commune urbaine de N’Zérékoré et des sous-préfectures de Samoe, Komou, Palé, Koulé, Koropara, ont déferlé dans la rue. Certains se sont rassemblés au carrefour Komou avant d’aller rejoindre ceux qui étaient mobilisés au rond-point du Gouvernorat, où la marche a démarré aux environ de 10 heures et demi.

Vêtus pour la plupart de t-shirts rouges avec des foulards attachés à la tête, les manifestants ont défilé sur une distance de 2 kilomètres, certains brandissant des pancartes et d’autres scandant des slogans comme : « N’Zérékoré, 3ème mandat Hopaipely » ; « Ça ne passera pas en forêt » ; « On ne veut pas l’argent, on veut la vérité »…

Vêtus pour la plupart de t-shirts rouges avec des foulards attachés à la tête, les manifestants ont défilé sur une distance de 2 kilomètres, certains brandissant des pancartes et d’autres scandant des slogans comme : « N’Zérékoré, 3ème mandat Hopaipely » ; « Ça ne passera pas en forêt » ; « On ne veut pas l’argent, on veut la vérité »…

Au lieu d’encadrer la marche comme l’avait promis le maire, les forces de l’ordre sont restées campées au niveau de certains carrefours pour veiller au respect de l’itinéraire indiqué par les autorités locales. Les manifestants ont respecté cet itinéraire et ont marché dans le calme jusqu’au point d’arrivée, où est prévu un meeting.

Santé publique : pénurie de contraceptifs à Nzérékoré  

La ville connait une grave pénurie de contraceptifs. Une préoccupation pour les populations et les responsables de santé qui craignent une montée d’infections sexuellement transmissibles et même du Vih Sida.

 

La situation est critique. «La rupture des Contraceptifs surtout le condom, pose assez de problèmes pour le cas précis de Nzérékoré. Parce qu’il y’a assez d’amateurs avec la couche juvénile. Le condom joue ici deux rôles. Il prévient les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles. Ces couches juvéniles ne vont pas cesser de faire leurs activités. Donc ça va augmenter les risques d’infections y compris le VIH. Je lance alors un appel aux autorités de la santé afin qu’elles fassent face à cette rupture. Peut-être il y a manque d’informations », alerte Hélène Keleba Mamai, sage-femme à l’AGBEF de Nzérékoré.

 

Interrogé sur le sujet, le Chef du dépôt régional de la pharmacie centrale de Guinée à Nzérékoré a indiqué qu’aucune structure sanitaire publique à date n’a fait une commande de contraceptifs.

 

« Je ne peux pas dire que c’est une réalité parce que nous donnons des contraceptifs aux structures publiques. Si elles n’envoient pas de bons de commande, on ne peut pas leur donner. On ne vend pas, on donne gratuitement mais pas à n’importe qui. Voilà le processus, ils envoient les bons de commande, on collecte et on fait la commande à Conakry. On n’a pas reçu de bons de commande émanant de ces structures publiques. Donc s’il y a rupture, peut-être c’est à leur niveau», a déclaré Mamady Djoma Condé.

Nzérékoré : les étudiants de l’Université en colère

Ce jeudi 14 mars 2019, ils ont boudé les salles de classe pour dénoncer la non-satisfaction par le gouvernement de leurs revendications.

Les étudiants de Nzérékoré se disent abandonnés et oubliés par le gouvernement. ‘’Nous avons demandé à ce qu’il y ait une cantine universitaire, qu’on ait des moyens de déplacement pour des sorties de terrains, nous avons aussi demandé que l’infirmerie soit équipée. Les labos qui sont là ne sont pas équipés nous avons demandé à ce qu’ils soient équipés. Nous avons demandé la prise en charge des sorties de terrain. Le courant aussi ne vient que de 9h à 14h, cela ne nous arrange pas parce que nous étudions jusqu’à 18h. Nous avons deux groupes pédagogiques. Certains viennent le matin et d’autres le soir. Donc nous avons demandé que le courant soit là de 9h à 18h’’, explique Mamadou Touré, président du conseil des étudiants.

Les étudiants  soutiennent qu’ils sont abandonnés par e gouvernement. « Cette Université est abandonnée. Nous sommes jetés, les étudiants qui sont là, nous sommes oubliés. La preuve en est que depuis que je suis là il y a déjà 3 ans, aucun membre du gouvernement n’est venu ici nous rendre visite. Pourtant, ils viennent à Nzérékoré, ils font leurs affaires et ils repartent. Ils n’ont pas besoin de visiter l’Université. Même le chef de l’Etat a fait tant de tournées ici mais ils ne nous ont jamais rendu visite. Ce qui veut dire que si c’est le gouvernement qui nous oublie, on ne peut pas en vouloir l’autorité universitaire. Nous demandons au nom de tous les étudiants aux ministres tutelles je veux parler de l’environnement et du ministre de l’enseignement supérieur de nous entendre et de faire face à nos préoccupations », déclare le porte-parole des étudiants.

De son côté, le recteur de l’Université a rassuré qu’il y a eu plus de peur que de mal. Selon lui, un consensus est déjà trouvé entre eux et les étudiants. ‘’ Les étudiants ont posé une plateforme revendicative qui est en voie de résolution. Un certain nombre de problème au nombre de 7 sont réglés. Il restait 5 revendications qui étaient toujours dans la perspective de résolution. Parce que c’est de manière progressive qu’il faut régler les problèmes en tenant compte des moyens. (…) Nous étions dans la logique de régler les problèmes, nous avons appelé le conseil des étudiants le même jour, nous avons discuté avec eux sur les problèmes, nous avons balisé les solutions et nous avons poursuivi les débats là hier nous avons trouvé un consensus’’, confie Docteur Wora Diallo. Les étudiants promettent de reprendre les cours dans l’espoir que leurs différentes revendications

Rougeole : de nombreux cas signalés

Après la Fièvre Lassa, Plusieurs villes du pays ont enregistré des cas de rougeole.

84 cas sont pour le moment recensés. Plus de 200 enfants suspects ont été recensés à Conakry et dans les préfectures de Nzérékoré et Labé. Les enfants de moins de 5 ans sont généralement les plus touchés. « Nos agents qui sont dans les centres de traitement épidémiologie ont le protocole de traitement de toutes ces maladies à potentiel épidémique.  Les enfants là sont hospitalisés directement dans ces centres. Certaines préfectures commencent avant qu’on ne sache que c’est la Rougeole dans les centres de pédiatrie. Dès que le diagnostic est posé on transfert le cas dans ces centres. L’ANSS (L’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire, Ndlr) est chargée de les ravitailler en produits et médicaments. Actuellement, nous sommes sur ça, chaque trois mois on revoit les stocks et on les envoie les produits nécessaires pour atténuer l’effet de la maladie », a rassuré Dr Sakoba Keita, le Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire.

En Guinée, 25% des enfants ont déjà été vaccinés contre la rougeole.  Pour éviter la propagation de cette maladie qui entraîne chez le malade une forte fièvre et une éruption cutanée, l’ANSS a mis en place une vaccination en ceinture et la fourniture de 850 motos dans les postes de santé pour atteindre chaque enfant dans les zones reculées.

N’zérékoré: un conducteur de taxi-moto abattu pas des bandits

N’zérékoré (journaldeconakry.com) – Un jeune conducteur de Taxi-moto a reçu une balle dans la poitrine, ce samedi 22 septembre, dans le quartier Gbahana, commune urbaine de N’zérékoré.  La victime du nom de Moussa Kanté, originaire de Koumban, partait chercher du poisson pour ses clientes, lorsqu’il a été abattu de sang froid.

Les assassins se sont ensuite emparés de son sac, qui contenait la somme de 3 millions GNF, sans doute l’argent du poisson.

Les autorités locales se sont rendues sur les lieux drame pour constater les faits. Une enquête a été ouverte, pour identifier le ou les présumés assassins. La victime laisse une veuve et six enfants.

N’Zérékoré : les conducteurs de mototaxi sommés de porter des gilets

Un dernier ultimatum vient de leur être donner de commun accord avec les syndicats de taxi-moto et les autorités communales

Les conducteurs de taxi-moto ont jusqu’au 20 Août prochain pour se mettre en règle en se procurant des gilets. Faute de quoi, les autorités promettent de sévir. Cette décision a été prise au cours d’une rencontre au gouvernorat et qui a regroupé les autorités communales et les syndicats de taxi-moto.

«Je condamne l’acte de certains motards qui se sont attaqués récemment à leurs amis pour déchirer leurs gilets et déranger les populations.  Nous demandons à tous de porter les gilets à partir du lundi 20 août qui est notre dernier ultimatum. C’est la conclusion de la rencontre que nous avons tenue au gouvernorat. Et, à partir de cette date, nous avons identifié cinq  grands carrefours qui seront pris d’assaut par les agents de sécurité. Quiconque sera pris sans gilet, sera sévèrement puni. Et mieux, nous avons dit un survêtement et non un sous-vêtement ou prendre les gilets pour attacher sur les guidons des motos. Celui qu’on prendra également dans cette situation, sera traité de la même manière que celui qui n’a pas de gilet et c’est sans pitié », a indiqué Alhassane Diallo, le vice-président de la délégation spéciale de N’Zérékoré.

C’est ce gilet qui permet de savoir désormais qu’un conducteur de taxi-moto est identifié. Il demande à cet effet aux usagers de ne plus emprunter une moto donc le conducteur ne porte pas son gilet comme l’exige la loi. «Tous ceux qui empruntent les taxi-motos, doivent désormais voir si le conducteur est identifié. Si vous vous entêtez et que quelque chose vous arrive, les conséquences, vous les assumerez », a-t-il averti.

Reste à savoir si cet autre ultimatum sera respecté ou du moins si les conducteurs qui ont récemment manifesté pour s’opposer à cette décision, accepteront finalement de se plier.

 

Elections Communales: le Rpg Arc-en-ciel s’en sort avec 19 conseillers à N’Zérékoré

Le Rpg Arc-en-ciel a remporté les élections  dans la commune urbaine de N’Zérékoré, chef-lieu de la Guinée forestière. Selon les résultats partiels publiés mercredi par le président de la Commission administrative de centralisation des votes (CACV), le juge Antoine Traoré, le parti au pouvoir  a eu 19 conseillers sur 41.

L’UFDG de Cellou Dalein Diallo s’en sort avec sept conseillers tout comme l’UFR de Sidya Touré . Le parti RRD a obtenu quatre conseillers.

Le PEDN de Lansana Kouyaté a remporté deux sièges. Le Bloc libéral (BL) de Faya Lansana Millimouno a eu 1 seul siège. Pareil pour  Guinée Audacieuse de l’ancienne ministre Domani Doré aussi. PADES de Ousmane Kaba  et Alliance Yelogue n’ont eu aucun siège.

 

 

Des jeunes filles violées lors d’un concert de Sidiki Diabaté à N’Zérékoré

L’artiste malien Sidiki Diabaté a livré un grand concert le samedi 20 janvier au stade du 3 avril de N’Zérékoré, ville située au sud de la Guinée. Seulement, l’évènement a tourné au cauchemar. Outre la destruction des biens, des cas de viol sur jeunes filles ont été enregistrés

Aux dires d’un confrère présent au concert, les raisons de ce dérapage sont multiples. Il y a notamment une faible présence des forces de sécurité à l’extérieur qu’à l’intérieur du stade, des défaillances technique et électrique, la mise en place des chaises en plastique, le retard dans le démarrage du concert prévu à 15 heures, l’artiste ne serait venu qu’à 22 heures. Et aussi la mauvaise communication sur le concert. ‘’Il y a eu une double communication, une qui place l’évènement sous la présidence du Chef de l’Etat Alpha Condé dont le spot passait en boucle sur les médias d’Etat par conséquent le concert devrait être gratuit et l’autre communication sur le terrain d’une association co-organisatrice parlait de concert privé donc payant soit 30 000 GNF public et 60 000 GNF les places VIP’’ témoigne Facely Konaté qui précise que la première a plus porté d’où la forte mobilisation de Zalikolé. ‘’C’est à 4 heures du concert qu’il a été dit que le président n’allait pas venir et qu’il allait se faire représenter par le premier ministre‘’ a-t-il souligné. C’est la confusion et les conséquences ne devraient plus surprendre. ‘’Des véhicules ont été caillassés, des chaises plastiques servant de places VIP également détruites, des cas de viol sur au moins quatre filles’’ a relevé notre confrère

Joint au téléphone par notre rédaction, Alhassane José Camara membre des structures organisatrices Nord-Sud Communication et l’association des promoteurs et sympathisants de la Forêt a reconnu quelques défaillances. Mais rejette toute allégation selon laquelle ils ont trompé le public. ‘’Nous avons mené toutes les démarches administratives pour placer l’évènement sous la présidence du Chef de l’Etat sans succès, c’est seulement à 24 heures du concert que les autorités locales nous ont laissé entendre que le premier ministre devrait représenter le président de la République’’ a-t-il réagi tout en soutenant que le projet a été monté avec le nom du président sans que cela ne soit confirmé par le principal concerné.

Quant à l’aspect sécuritaire, José Camara parle de la mobilisation d’au moins 350 agents dont 100 policiers, 100 gendarmes, 100 de la protection civile et 50 jeunes d’une agence privée de Karaté. Des autorités ont déployés des agents aussi, a laissé entendre cet organisateur

Au moment où nous publions cet article, le procureur s’est saisi du dossier et une plainte a été déposée aux organisateurs.

N’zérékoré: il tue sa femme et se donne la mort

Un homme tue sa femmes avant de se donner la mort à l’aide d’un fusil de chasse de calibre 12, dimanche, 14 janvier 2018, à Guéïwi, un village de la sous- préfecture de Yalénzou, préfecture de N’zérékoré, rapporte l’AGP.

Les circonstances de ce crime restent encore non élucidées. Les deux corps ont été enterrés par la belle famille du défunt, après avoir détruit le bâtiment de l’assassin présumé et celui de ses parents.

Selon les informations recueillies sur place, c’est dans la matinée du dimanche dernier que le nommé Nontia Cé et sa femme se sont rendus dans leur champ à  Guéïwi avec pour objectif, de récolter leur riz de bas-fond.

«Pour tromper la vigilance de sa femme, Nontia Cé a fait semblant d’aller à la toilette. Quelques moments plus tard, il sort son fusil calibre 12 et tire deux (02) coups dans le dos de sa femme, puis un 3e tire qui a été fatale pour la femme et elle s’est écroulée.

Poursuivant sa phobie, il a ensuite chargé une 4e cartouche avant d’introduire le canon du fusil dans sa bouche et appuyer sur la détente.

Surpris par les bruits les coups de feu, le voisinage accouru et trouve les deux corps à terre, gisant dans un flot de sang. Aussitôt, les autorités et les élus de la localité ont été informés», a-t-on narré.

Par la suite, les beaux-parents vivant dans l’un des secteurs de Gba, dans la sous-préfecture de Bossou, se sont mis à brûler tous les bâtiments du défunt mari présumé assassin et ceux de ses parents.

A noter, que les deux corps ont été enterrés, lundi, 15 janvier 2018, à Guéïwi, village natale du mari.