L’Organisation internationale pour la migration en partenariat avec l’ ISIC de Kountia

Un certificat sur la migration et les objectifs du développement durable sera mis en place grâce à la collaboration de l’Organisation Internationale pour la migration et l’Institut Supérieure de l’Information  et de la Communication.

Cette initiative vise à intéresser et spécialiser les acteurs des médias et de la société civile sur la problématique de la migration en Guinée.

Cette action s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs des médias et de la société civile entrepris par l’OIM à travers ses différents projets afin de stimuler leur intérêt pour la migration et les objectifs de développement durable.

Les modalités de sélection des bénéficiaires au nombre de 25 pour cette première session de formation n’ont pas été communiquées. Cependant, le programme va s’entendre à d’autres institutions de formation du pays.

Ce programme se tiendra en deux phases. La première consistera à des enseignements théoriques. La deuxième sera pratique. Elle comprend un stage professionnel résultant des projets d’études à l’issue de la formation. Ce stage avec une prise en charge pendant trois mois sera offert aux meilleurs étudiants à travers une sélection finale.

Mamady Touré : « nous n’avons pas les moyens de les rapatrier »

C’est une déclaration qui sonne comme un « aveu d’impuissance » de l’Etat guinéen face aux difficultés que traversent de nombreux guinéens bloqués en Angola.

Le ministre des affaires étrangères est passé aux aveux ce jeudi 06 décembre 2018 en  indiquant que le Gouvernement  Guinéen n’a pas les moyens de rapatrier ses ressortissants. Mamady Touré annonce cependant que bientôt une mission va être envoyée en Angola pour s’en querir de la situation des guinéens. Le chef de la diplomatie guinéenne a affirmé qu’il compte sur l’aide de l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) pour mener les opérations de rapatriement volontaire. « Nous allons bientôt envoyer une mission en Angola pour nous en querir de la situation de nos compatriotes et voir avec les autorités angolaises de quelle façon on peut venir à leur secours (…). Nous n’avons pas les moyens pour rapatrier nos compatriotes. C’est l’OIM qui nous aide à ramener au pays ceux qui le désirent », a indiqué le ministre des Affaires Etrangères.

Depuis le début de l’opération « transparencia » lancée par le Gouvernement de Jao Lourenço, de nombreux vivent un véritable enfer. Certains sont détenus dans la tristement célèbre prison de Trinta où ils sont partagés entre promiscuité et maladies.

Lutte contre la migration : 30 journalistes Guinéens à l’école de l’OIM

Une trentaine de journalistes issus des médias privés et publics de la capitale sont en formation à Conakry avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).  

« Médias et Migrations » est le thème de cette formation qui durera deux jours.

Durant ces deux jours,  des titres comme: la Guinée plurielle, les migrations dans les objectifs du développement durable, médias et réseaux sociaux (le traitement de la migration), quelle couverture médiatique de la migration en Guinée et dans le monde?  Entre autres, seront développés par des formateurs nationaux et internationaux.

Pour madame NDiaye Fatou Diallo,  cheffe de mission OIM Guinée, cette formation est d’une importance capitale. « Pour  pouvoir expliquer le phénomène de la migration, il faut l’étudier, l’analyser, il faut le comprendre et le  contextualiser. Parce que la façon dont les médias Guinéens traitent le sujet peut ne pas être celle que les médias d’autres pays le traitent. Donc, permettre aux journalistes d’avoir accès à l’OIM et à tout ce que nous faisons peut leur  permettre de mieux connaître la situation migratoire en Guinée… » a-t-elle précisé avant de s’indigner contre ce qu’elle appelle la désinformation, le détournement de l’aspect positif de la migration au profit de celui négatif.

« On a tendance à mettre l’accent sur le côté négatif que sur le côté positif de la migration. On ne peut pas voir que le côté négatif de la migration et on ne peut pas l’arrêter mais par contre on peut la régulariser ».

Le chargé de communication OIM Guinée parle plutôt d’un rendez-vous de donner et de recevoir. « C’est un lieu de partage. Nous, on a besoin de savoir, de la part des journalistes quel est leur besoin par rapport à la migration et à l’OIM et voir comment on peut collaborer mieux à l’avenir pour mieux traiter les questions liées au flux migratoire. Donc l’objectif c’est d’apporter des clefs et des directives à la presse en général sur les questions migratoires: le travail de l’OIM dans l’humanitaire,  dans l’aide au retour volontaire des migrants mais également notre travail sur le terrain en matière de sensibilisation » a déclaré Lucas Chandeliers formateurs et chargé de communication à l’OIM Guinée.

Les attentes des participants sont diverses: la connaissance de l’OIM Guinée  et de  ses missions des données chiffrées sur la migration en Guinée,  la situation des femmes et enfants migrants… Cette formation a pris fin samedi 21 juillet 2018.