La Côte d’Ivoire et le Maroc évoquent la régulation des web radios et web télés

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire, Me René Bourgoin et son homologue du Maroc ont évoqué, lundi à Rabat, la régulation la régulation des web radios et télés.

Selon une note d’information transmise à APA, mardi, Me Bourgoin qui est en visite de travail à Rabat du 27 juin au 02 juillet 2021 s’est entretenu, lundi, avec Mme Latifa Akharbach, présidente de la HACA du Maroc.

La création d’un comité conjoint de veille juridique dédié à la question de la transformation numérique des médias audiovisuels et la consolidation des compétences des régulateurs africains ainsi que les expériences de régulation des web radios et web télés ont été au centre des échanges.

Vice-Présidente actuelle du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), Mme Akharbach a en outre échangé avec son hôte ivoirien autour des prochaines échéances de la plateforme africaine et de la nécessité de relancer la dynamique de coopération entre les instances du continent, dont notamment les projets et manifestations ajournés du fait de la pandémie mondiale de la Covid-19.

Cette visite de travail fait suite à la signature le 22 septembre 2020 de la convention de partenariat et de coopération entre la HACA marocaine et son homologue ivoirienne.

Se fondant, à la fois, sur le rôle et la place spécifiques des médias dans le développement de la culture démocratique et l’animation de la vie publique, et sur la nécessité de consolidation de l’expertise, de l’efficience et de l’autonomie des instances de régulation, cette convention prévoit plusieurs chantiers de collaboration entre la HACA du Maroc et la HACA de la Côte d’Ivoire.

La délégation ivoirienne a sur son agenda, des visites aux sièges de Hit Radio et Médi 1 TV, deux opérateurs audiovisuels marocains ayant obtenu une autorisation de diffusion de la HACA de Côte d’Ivoire.

Une réunion est également programmée avec M. El Mostafa Alaoui, Directeur général du Centre interprofessionnel d’audience des Médias (CIAUMED) qui présentera à la délégation ivoirienne l’expérience marocaine en matière de mesure d’audience de la télévision.

L’artiste Nigériane Asa en concert live à Abidjan le 2 juillet 2021

La célèbre artiste Nigériane Asa s’est dite mardi « heureuse » de performer sur scène après un temps de répit dû à la Covid-19, lors d’un concert live prévu à Abidjan le 2 juillet 2021, au cours d’une conférence de presse.

Derrière des lunettes fumées et d’un air jovial et rassurant, l’artiste Nigériane a donné rendez-vous ce jour à ses fans dans un hôtel de référence de la place, où elle compte offrir un événement qualitatif haut en lumière et en sons.

Ce show, elle l’assurera avec 11 personnes composant son staff, parmi lesquelles des ingénieurs de sons. Sur scène, elle sera accompagnée par deux autres artistes musiciens, notamment Ayidissa et Watakita.

Fierté du continent, Asa est également une artiste compositrice, percussionniste, pianiste et danseuse. Elle est auteure du très célèbre tube « Jailer » et de biens d’autres titres issus de plus de cinq opus. 

Le sponsor officiel de cet événement est le groupe Kaydan. Avec 11 musiciens venus de Paris et de Londres, elle promet une performance inédite en 1h30 minutes rythmée par un répertoire riche et varié.

Côte d’Ivoire: « arrêt de travail » des boulangers lundi

Le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI), Amadou Coulibaly, a annoncé mardi un « arrêt de travail » des boulangers lundi pour interpeller le gouvernement sur la hausse continue du prix du sac de farine.

« Comme la situation n’est plus tenable, depuis plusieurs années, à la suite de concertations de nos paires et nos mandants, nous avons convenu de procéder à un arrêt de travail ce lundi 5 juillet 2021 », a déclaré M. Amadou Coulibaly face à la presse, à Abidjan.

Cet arrêt de travail vise à « interpeller les autorités pour qu’une solution idoine soit trouvée, car certains boulangers sont en train de mettre la clé sous le paillasson »,  a fait remarquer le président du HPBPCI.

Le prix du sac de farine de 50 Kg, la matière première du boulanger, est aujourd’hui vendu à 22.500 Fcfa à Abidjan contre 19.250 Fcfa, il y a deux à trois ans; de plus les intrants et les loyers augmentent, alors que le prix du pain reste à 150 Fcfa la baguette, a-t-il souligné.

Les pertes s’accumulent et les boulangers ferment, et dans ce contexte, le Haut patronat du secteur a engagé des discussions avec le ministère du Commerce et de l’industrie qui avait accepté une hausse de 1000 Fcfa sur le prix du sac de la farine.

« Mais, malheureusement, le lundi dernier, une augmentation est survenue sur le sac de farine », c’est pourquoi face à cette « exacerbation » des boulangers, ce mot d’ordre a été arrêté pour interpeller l’Etat, a-t-il expliqué.

Au mois de mai 2021, face aux velléités de la crise énergétique, des acteurs du secteur de la boulangerie avaient voulu faire une augmentation de la baguette de pain, mais le Haut patronat est monté au créneau afin de ne pas en rajouter à la souffrance des populations.

Covid-19: baisse de chiffres d’affaires des entreprises ivoiriennes

La crise sanitaire de Covid-19 a causé une « perte d’activités et une baisse de chiffres d’affaires de 20 à 25% » en moyenne sur l’ensemble des entreprises en Côte d’Ivoire, selon le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah.

« La pandémie de la Covid-19 a eu un impact important sur les entreprises avec une perte d’activités et une baisse de chiffres d’affaires de l’ordre de 20 à 25% sur l’ensemble des entreprises, en moyenne », a dit mardi à Abidjan M. Jean-Marie Ackah, en marge d’une Assemblée générale ordinaire de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien).

Toutefois, « nous avons quelques satisfactions dans cette crise. Malgré ce contexte difficile, c’est que nous avons noté que la destruction des emplois en Côte d’Ivoire, est restée contenue dans des proportions que nous considérons plus que raisonnables », a-t-il relevé.  

« Aujourd’hui, nous pensons que l’emploi a pu être globalement préservé, malgré ce contexte de crise, ce qui met nos entreprises en capacité de pouvoir rebondir après cette crise », a ajouté le président du Patronat ivoirien.

L’Assemblée générale ordinaire a permis de faire la revue du rapport moral et financier du Conseil d’administration sur la marche de la Cgeci, le Patronat ivoirien, pendant l’exercice clos au 31 décembre 2020, à la Maison de l’entreprise, le siège de l’organisation.

Un nouvel adhérent a intégré le Conseil d’administration de la Cgeci, de « plein droit », notamment le Groupement des professionnels du secteur minier de Côte d’Ivoire,  qui a été admis à la faîtière « ces derniers jours ».

Les très grandes entreprises sont représentées par Mme Martine Coffi-Studer et Mamadou Doumbia (SMB), les grandes entreprises par Tanoe Niamkey et Ali Badini, tandis que les Petites entreprises sont représentées par Kaera Fodé et Aissatou Cissé-Seye.

Six membres ont été proposés par le président du Patronat ivoirien pour intégrer le Conseil d’administration, notamment M. Pierre Magne, Pâcome Mondon, Théodore Hoegah, Sebatien Kadio-Morokro, Allassane Doumbia et Guillaume Koffi.

Huit administrateurs sont sortis du Conseil d’administration : Émile Nanga (Ocab), Massogbè Touré, Habib Koné, Patrick Mbengue, Jean-Luc Chalhou (Unetel), Stéphane Eholie, Guy Mbengue et Mohamed Dao.

Le Sénégal répertorie son patrimoine culturel immatériel

Le catalogue de l’inventaire national pilote du patrimoine culturel immatériel (PCI) du Sénégal a été rendu public ce mardi au Musée des Civilisations noires.Le Sénégal dispose d’un riche patrimoine culturel immatériel (PCI). En effet, un inventaire pilote effectué dans les quatorze régions du pays par la Direction du Patrimoine culturel a permis de répertorier et de documenter 59 éléments, inscrits sur la liste représentative nationale du PCI.

Cet inventaire non exhaustif comprend entre autres « Le BÀKK », une déclamation poétique du lutteur dont la vocation est de présenter le palmarès de celui-ci ; « Le LAABAAN », rituel de célébration de la nuit nuptiale en milieu wolof ; « Le YARO », cérémonie publique festive organisée par les Peuls après une bonne saison pluvieuse…

Selon l’Unesco, le PCI désigne les traditions ou expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel.

Il s’agit de l’inventaire de cinquante-neuf éléments du patrimoine culturel immatériel avec la participation directe des communautés. Cet inventaire n’est pas figé. Il est voué à évoluer, à s’élargir et à vivre.

Au-delà du recensement de ces éléments du PCI, ce projet a permis la consolidation d’une masse critique d’expertise nationale sur la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Quatorze directeurs de centres culturels régionaux, des représentants des communautés et quatre experts en patrimoine culturel immatériel ont ainsi été formés. Les experts sont devenus des référents nationaux qui ont été munis d’instruments conceptuels nécessaires pour réaliser des inventaires communautaires de manière opérationnelle.

Par ailleurs, plus de 25 acteurs engagés dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel du Sénégal ont acquis des notions fondamentales pour l’élaboration de plan de sauvegarde. Ces compétences seront utiles à la finalisation de plans de sauvegarde du patrimoine culturel et immatériel dans le futur.

En outre, quelque 500 personnes ont été directement touchées par les séances de sensibilisation durant cet inventaire. Un catalogue a été réalisé à ce propos pour restituer ce travail de sauvegarde auprès des communautés. Cet inventaire constitue aussi une expertise pilote d’introduction du PCI dans les enseignements.

Présidant la cérémonie la cérémonie officielle de Restitution de cet inventaire le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a exhorté la direction du patrimoine culturel « à poursuivre et renforcer ce programme au-delà de cet inventaire pilote en élaborant des stratégies de valorisation à travers les systèmes éducatifs, la promotion des festivals des terroirs, de tourisme culturel et bien d’autres outils qui permettront au PCI de rester vivant ».

Développement humain: lancement à Abidjan du programme « Africain 5.0 »

Un programme de développement humain dénommé « Africain 5.0 » visant à transformer la mentalité et le comportement de l’Africain vient d’être lancé à Abidjan.

Le programme « Africain 5.0 », promu par la Fondation FAFEDE, a été lancé le 24 juin 2021 dans les locaux du Bureau de l’Unesco à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. 

Selon Dr Samuel Mathey, président de la Fondation FAFEDE, ce programme a été conçu à la suite d’un constat montrant que tout ce qui a été fait dans le domaine de l’autonomisation des jeunes et des femmes pour aider ne réussissait pas à cause de leur mentalité et leur comportement.  

« Ca ne réussissait pas parce qu’on s’est rendu compte que le comportement et la mentalité de la jeunesse africaine et des Africains devraient changer (…) sinon tous les programmes qu’on fait n’auront pas les résultats escomptés », a-t-il renchéri. 

Appelé « Africa 5.0 ou Africain 5.0 », ce programme est similaire à « l’Ivoirien nouveau » prôné par le président ivoirien Alassane Ouattara dans le sens qu’il vise à transformer la mentalité et le comportement de l’Ivoirien, a-t-il fait observer.

Ce programme se déroule en trois matinées avec « un atelier sur la première matinée où on fait redécouvrir à l’Africain les valeurs africaines dans le temps, comme le respect de l’aîné, le respect de la parole donnée,  l’honnêteté, la ponctualité,  la solidarité, la rigueur », a-t-il dit.

« Ensuite, durant la deuxième matinée, on enseigne l’hygiène de vie, car les pays Africains sont en  bas du classement par rapport à la qualité de l’offre de la santé » et pour le troisième module, on montre comment mieux gérer son salaire, son revenu et comment avoir des revenus complémentaires, a-t-il ajouté. 

Dr Samuel Mathey a par ailleurs fait remarquer qu’en Afrique « on n’a pas de protection sociale et derrière chaque employé, il y a au moins 20 personnes qui sont nourries » et donner de l’argent, d’où l’intérêt d’aborder cette thématique pour le rendre « heureux et productif ».

Le Bureau de l’Unesco à Abidjan, séduit par ce programme, similaire à certains projets, a affiché un intérêt à ce programme. Selon M. Mathey, sa fondation et l’Unesco sont en discussions pour que l’institution accompagne ce projet dans la vulgarisation. 

Déjà, mentionnera Dr Samuel Mathey, le Burkina Faso est très intéressé par ce programme. L’objectif de ce projet est de « lancer ce programme dans tous les pays africains, mais également envers la diaspora ».

Il a exhorté les citoyens à suivre ce programme d’Africa 5.0 pour devenir une meilleure version d’eux-mêmes. La Fondation veut permettre à chaque Africain de participer désormais avec une nouvelle mentalité et un nouveau comportement au développement accéléré du continent.

Anne Lemaistre, représentant du bureau de l’Unesco à Abidjan a indiqué que son institution veut accompagner ce programme et souhaite le « dérouler à des étudiants, car ce sont des aptitudes de compétences qu’ on apprend pas forcément à l’université ni dans une formation professionnelle, mais qui sont indispensables à la vie professionnelle ».

Pour l’Unesco c’est un module qui serait utile pour l’employabilité des jeunes quand ils accèdent à un nouveau travail, a-t-elle fait savoir, soulignant que ce programme comporte des valeurs et il est bon pour les jeunes de pouvoir se reconnecter à ces valeurs africaines.

« Notre contribution pour le moment, c’est une contribution matérielle, mais nous souhaitons organiser cette formation pour des étudiants qu’ils soient dans une formation professionnelle ou universitaire », a-t-elle poursuivi.

En vue d’étendre ce programme, la Fondation FAFEDE veut former plusieurs coaches à travers le continent pour diffuser les modules de formation, car plus il y aura des formateurs, plus cela sera étendu. La Fondation envisage de former le maximum d’Africain en 10 ans.

Sénégal : politique et société à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets marqués dominés par les faits de société.Dans sa livraison du jour, Vox Populi reparle de la polémique qui entoure la loi modifiant le code pénal et le code de procédure pénal avec les précisions du ministre de la Justice, Me Malick Sall. Selon le Garde des Sceaux, « depuis l’adoption des lois de 2007 et 2016, aucun individu n’a été poursuivi au Sénégal pour actes de terrorisme suite à des manifestations ».

Sud Quotidien informe que le Conseil constitutionnel saisi par l’opposition parlementaire et les non-inscrits qui qualifient cette loi de « liberticide » est désormais « l’ultime arbitre ».

Sur un autre sujet, L’AS parle de la tension sociale qui règne dans le pays en corrélation avec la situation sécuritaire dans la sous-région. « Sénégal, la terre ceinte » titre le journal qui estime notre pays est à la croisée des chemins face à plusieurs défis sociaux comme la crise sociopolitique et la lutte contre l’homosexualité.

Le Quotidien décrypte la visite de Macky Sall chez Khalifa Sall. Le journal parle de « fait social et d’effets politiques » pour qualifier cette cérémonie de présentation de condoléances. Le journal estime que « si on ne peut pas parler de retrouvailles entre Macky et Khalifa, cette cérémonie (…) est un acte politique posé par l’un et l’autre »

Walf Quotidien évoque la multiplication des candidatures au sein de Benno Bokk Yakaar (Bby) en vue des Locales. « La désobéissance grossit chez Macky » titre le journal qui soutient que « l’autorité du président de la République (est) remise en cause ».

Le Soleil tire de son côté le bilan du programme décennal de lutte contre les inondations en expliquant que « la mission parlementaire tire un bilan satisfaisant ». 2348 logements sont réceptionnés sur un objectif 2891, une quarantaine de stations et une vingtaine de bassins de rétention construits, avec la contribution de Promovilles et Ageroute à hauteur de 38% des réalisations.

L’Observateur nous raconte une histoire assez rocambolesque d’abus de confiance. Le journal nous informe que B.L. Samb disparaît des radars en emportant avec lui les « tontines » de quatre grands marchés de la capitale à quelques jours de la Tabaski. Le journal parle de « coup K.O » pour les commerçants des marchés Zinc, Thiaroye, Chavanel et Waranka.

Libération revient sur les deux saisies de drogues dans les eaux sénégalaises entre le 6 et le 27 juin. 18.704 tonnes interceptées en l’espace de 21 jours par la marine sénégalaise informe le journal.

En sport, Record et Stades mettent en vedette le choc du jour Angleterre et Allemagne en 8e de finale de l’Euro. L’autre 8ème opposera la Suède « favorite » devant l’Ukraine. Hier informent les deux quotidiens sportifs, le champion du monde la France et le vice-champion du monde la Croatie sont éliminés de la compétition respectivement par la Suisse et l’Espagne.

Gbagbo rend hommage à Nady Bamba

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, qui est en instance de divorce avec Simone Ehivet, l’ex-Première dame, demande à ses parents de « remercier » sa « petite femme » Nady Bamba, devant des chefs traditionnels à Mama (Ouest), son village natal.

« Il faut la remercier parce que quand on est en palabre avec une femme on dit tout sur elle. Ce qu’elle a fait de bien aussi il faut dire. Nady a quitté Accra, où elle était en exil, pour demander l’asile au Pays-Bas, pour être à la Haye à côté de moi et venir me voir toujours », a dit M. Gbagbo.  

Il a fait savoir que « les Pays-Bas ne lui ont pas accordé l’asile et c’est la Belgique qui lui a accordé l’asile ». Étant à Bruxelles, distant de 200 km de La Haye, « elle a bloqué trois jours mardi, jeudi et samedi », où elle était avec lui à La Haye.  

Et depuis, « elle faisait 400 Km en voiture, au volant (aller-retour entre Bruxelles et La Haye). C’est ça qu’elle a fait pour moi principalement. Elle me nourrissait aussi, parce que je n’avais pas d’argent là-bas », a-t-il relaté aux chefs coutumiers.    

« C’est elle qui me donnait chaque mois de l’argent; parce qu’en prison, la nourriture n’est jamais bonne, même si c’est une prison de blancs. Donc, nous-mêmes on cotisait (…) il avait Taylor (Charles Taylor), Bemba (Jean-Pierre Bemba) et moi », a-t-il rapporté. 

« Après ils ont enlevé Taylor et on était deux à cotiser, après c’était Bemba et j’étais seul (…) mais c’est l’argent de Nady. Donc il faut la remercier », a lancé l’ancien président, debout devant ses parents, dans une allocution.

Il a encore témoigné de sa gratitude aux Ivoiriens et aux Africains qui lui rendaient toujours visite à la prison de shevenwingen, ce qui le réconfortait, avant de dire qu’au-début, il avait peur, mais après que l’ex-procureur Fatou Bensouda lui a exposé les charges, il a dit qu’ « il n’ y a rien ».

Pour M. Gbagbo ce procès, « c’était plus des amusements, ce n’était pas sérieux. Il fallait écarter un concurrent (politique) », c’est pourquoi il a été amené à la Cour pénale internationale (CPI), parce que même les Blancs ont su qu’ il n’était « pas un criminel ». 

Les chefs de villages de la région sont venus nombreux pour saluer leur fils. La rencontre a enregistré la présence du Collectif des cadres de la Région avec les présences du député-maire de Ouragahio, Antoni Garou, et du secrétaire exécutif du PDCI, Kakou Guikahué

La veille, M. Laurent Gbagbo, qui est rentré le 17 juin 2021 à Abidjan après 10 ans d’absence, s’est recueilli sur la tombe de sa mère à Blouzon, en présence d’une très forte délégation à ses côtés et des siens. 

Radios de proximité de Côte d’Ivoire: Éric Gohou investi président de l’URPCI

Le président du Conseil exécutif de l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Urpci), Eric Gohou, a été investi lundi à Abidjan avec les membres de bureau des organes de l’organisation.

« Cher membres de l’Union, je m’engage à remplir fidèlement mes fonctions de président du Conseil exécutif de l’Urpci, à faire respecter et appliquer en tout temps nos statuts et règlements intérieurs », a déclaré M. Éric Gohou, lors d’une cérémonie à la Maison de l’entreprise.

Élu le 29 janvier 2021 à la présidence du Conseil exécutif de l’Urpci pour un mandat de trois ans, Éric Gohou a promis, selon son programme de campagne, de réaliser la Maison de la radio, un projet adopté par l’organisation depuis 2007.

« Notre ambition, c’est de rendre notre union plus forte, plus solidaire et plus performante et cela à travers cinq piliers: le fonctionnement, la formation, la coopération, la solidarité et la mobilisation des ressources », a-t-il dit.

Le nouveau président de l’Urpci veut créer « une nouvelle page » de l’Union en la dotant d’un véritable patrimoine. Six mois après son arrivée, son équipe a déjà acquis un terrain d’environ 5.000 mètres carrés à Yamoussoukro pour la construction de la Maison de la radio.

M. Karamoko Bamba, président du Conseil d’administration de l’URPCI, a fait savoir qu’un autre terrain de 5000 mètres carrés est en passe d’acquisition. L’ensemble des lots devraient permettre de construire le siège de l’Urpci, un hôtel, un institut de formation et une salle de conférence.

Le ministre ivoirien de l’Équipement et de l’entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, parrain de la cérémonie, a dit « bravo » à M. Éric Gohou. Il lui a prodigué des conseils, l’invitant à accepter même des insultes et promis être aux côtés du staff pour un mandat réussi.

Il a souligné que les radios de proximité sont très écoutées dans les zones les plus reculées du pays. Par conséquent, ils devraient porter un message de paix et de cohésion, deux axes majeurs de la vision du chef de l’Etat pour une nation stable, gage de tout développement.

Quant à Agnès Kraidy, représentant le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, elle a traduit tout l’engagement du ministre de tutelle et son soutien à la nouvelle équipe dirigeante de l’Uprci.

Elle a rappelé l’importance de la radio de proximité qui à travers les contrées lointaines du pays, les villes et villages, informent les populations, les exhortant à contribuer de manière active à la cohésion sociale, à la construction de la paix et au renforcement des liens intercommunautaires.

L’Urpci, la faîtière des radios de proximité de Côte d’Ivoire, compte environ 170 radios réparties sur l’ensemble du territoire national. Pour pérenniser ses acquis, elle veut se doter d’un patrimoine qui engrange des ressources pour financer ses activités. 

L’Union a aujourd’hui 22 ans. La nouvelle équipe dirigeante comprend également la célèbre journaliste Marie Catherine Koissy, première vice-présidente, et Eugène Kacou, ancien président du Conseil national de la presse (CNP) devenu Autorité nationale de la presse (ANP). 

Mauritanie : la Bad soutient l’emploi des jeunes et la gouvernance

La Banque africaine de développement (Bad) a accordé d’importants financements à la Mauritanie pour appuyer la lutte contre le chômage et la bonne gouvernance.Le directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, et le ministre mauritanien des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs, Ousmane Mamoudou Kane, ont signé, lundi à Nouakchott, deux accords de don de plus de 8 millions de dollars (plus de 4 milliards Cfa) pour promouvoir l’emploi des jeunes et la gouvernance.

L’appui de la Banque africaine de développement va permettre de mettre en œuvre le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion socio-économique des jeunes vulnérables et le Projet d’appui à la gouvernance économique et à la gestion des investissements, expliqué le communiqué de la Bad parvenu à APA.

Le premier don de quatre millions de dollars américains permettra d’améliorer l’insertion professionnelle de plus de 5 000 jeunes grâce à de nombreux services de conseil et d’orientation.

Il offrira à 850 autres des formations qualifiantes et placera 450 jeunes en apprentissage en garantissant une proportion de 30 à 50% de femmes dans le total des bénéficiaires.

En outre, 700 jeunes entrepreneurs bénéficieront des opportunités générées par les chaînes de valeur dans différents secteurs économiques. Le projet facilitera enfin l’accès au financement pour les jeunes entrepreneurs par le biais de la microfinance.

Le second don, de près de 4,3 millions de dollars, a pour objectif d’améliorer l’exécution et le suivi de l’investissement public et d’appuyer les organismes publics et parapublics chargés de la promotion des investissements privés en Mauritanie.

Il accompagnera, dans le cadre d’une démarche intégrée, la réforme du code des marchés publics et contribuera à consolider les moyens de la justice transactionnelle. Il vise également à renforcer la sécurité juridique des opérateurs économiques et des particuliers par la délivrance d’un plus grand nombre de titres fonciers grâce à un appui à la direction générale des domaines et du patrimoine de l’État.

Grâce à ce dont, la gouvernance fiscale sera aussi renforcée par un appui à l’amélioration des systèmes d’information de la direction générale des impôts.

« Je voudrais louer le niveau de coopération qui lie notre pays au Groupe de la Banque africaine de développement. Ces deux signatures témoignent d’une coopération fructueuse et multiforme », a déclaré, le ministre mauritanien des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs, Ousmane Mamoudou Kane.

« Ces deux nouvelles opérations se complètent parfaitement pour renforcer la dynamique de l’investissement, créer de nouveaux emplois et offrir de nouvelles perspectives aux jeunes », a souligné Mohamed El Azizi.

La Banque islamique de développement finance 20 projets en Côte d’Ivoire

La Banque islamique de développement (BID) finance vingt projets en Côte d’Ivoire dont deux en cofinancement pour un montant total de 789,70 milliards FCFA.

L’information a été donnée, lundi à Abidjan, par Yacouba Dagnogo, le Coordonnateur du projet de construction et d’équipement de six lycées de jeunes filles avec internat (PCELFI) en Côte d’Ivoire au cours d’une cérémonie de remise de véhicules et d’équipements à l’Inspection générale du ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation.

Au 31 mai 2021, les données sur les portefeuilles de la BID, indiquent qu’elle « finance vingt projets en Côte d’Ivoire dont deux  en cofinancement pour un montant total de 789,70 milliards de FCFA avec un taux de décaissement général de 32,71% », a déclaré M. Dagnogo.

Le Fonds OPEP pour le développement international (OFID) finance pour sa part quatre projets dans le pays pour un montant total de 27,86 milliards de FCFA avec un taux de décaissement général de 11,13%, a-t-il ajouté, se félicitant que « cela traduit l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et ces deux partenaires techniques et financiers (PTF) ».

Ces équipements qui ont été remis s’inscrivent dans le cadre du projet de Construction et d’équipement de six lycées de jeunes filles avec internat (PCELFI), et « permettront d’accroitre la mobilité et l’efficacité des agents de l’Inspection générale », a fait observer le coordonnateur du projet.

Il sera fait un « usage efficient et rationnel » de ces équipements, a promis l’Inspecteur général de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Ibrahima Kourouma, en  recevant ce don des mains de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof Mariatou Koné.

Ces équipements sont notamment composés de deux véhicules 4×4, de photocopieurs, d’ordinateurs portables et de bureau, d’imprimantes, de licences pour ordinateurs, d’antivirus et de mobiliers de bureau pour un coût total de 108 140 636 FCFA.

Les six établissements de jeunes filles avec internat seront construits à Daloa (Centre-Ouest), à San-Pedro (Sud-Ouest), à Bondoukou (Nord-Est), à Odienné (Nord-Ouest), Dimbokro (Centre) et à Abobo, commune située dans le Nord d’Abidjan.

Présidentielle malienne : Boubou Cissé, futur candidat ?

L’ancien Premier ministre malien Boubou Cissé ne fait plus mystère de sa candidature à la présidentielle malienne.Le Mali se dirige dans sept mois vers une élection présidentielle très ouverte. Et dans cette perspective, Boubou Cissé est annoncé parmi les candidats potentiels.

Le dernier PM du gouvernement d’Ibrahima Boubacar Keïta renversé le 18 août 2020 par l’armée, était arrêté, accusé de vouloir déstabiliser la transition au sein de cet État clé dans la lutte contre les jihadistes.

Une incarcération qu’il lie à ses ambitions pour la prochaine présidentielle que la junte doit organiser selon les recommandations de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en février 2022. « C’est une possibilité à laquelle je n’ai pas encore réfléchi. Mais que ce soit en tant que candidat ou non, l’essentiel est de faire en sorte que nous puissions nous parler et trouver des solutions tous ensemble » disait-il après sa mise à l’écart par les mutins.

Blanchi de ces accusations par la justice, l’homme politique de 47 ans peaufine désormais sa stratégie en misant sur l’Union pour la république et la démocratie (URD) du défunt Soumaïla Cissé qu’il a intégré en juin dernier. Mais au sein de cette formation politique, la candidature du désormais secrétaire chargé des affaires économiques et financières du parti ne fait encore l’unanimité.

Candidat de l’URD?

Le chemin qui mène vers le Palais de Koulouba, passera probablement par quelques compromis pour Boubou Cissé, qui a besoin de l’appareil électoral de l’URD pour accéder à la magistrature suprême. Ce jeune politicien de 47 ans pourrait se frotter à l’expérience de trois anciens Premiers ministres Soumeylou Boubèye Maïga, Moussa Mara et Modibo Sidibé dont les candidatures sont aussi agitées tout comme celle de l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, arrivé troisième à la présidentielle de 2018.

S’il bénéficie du soutien de certains poids lourds au sein de l’URD comme Gouagnon Coulibaly de Kati, du puissant ancien ministre Amadou Cissé de la section de Teninkou et de préjugés favorables au sein de la famille de Soumaïla Cissé, il devra rallier à sa cause deux potentiels candidats du parti : Demba Traoré et Amadou Diallo, respectivement porte-parole et ancien président du Mouvement national des jeunes.

Cet économiste, qui a abandonné une carrière à la Banque mondiale pour rentrer au Mali en 2013, devra convaincre les maliens et aussi les militaires de sa capacité à diriger le pays. Jusque-là, Assimi Goïta, devenu le factotum de cette transition après la destitution du président de la transition Bah N’daw, imprime sa marque dans la gestion du pays.

La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de la polémique autour du Code pénal et du Code de procédure pénale.Vox Populi rapporte que les syndicats d’enseignants regroupés au sein du G20 observent aujourd’hui « une grève d’avertissement » de 24 heures. Objectif, protester contre la modification du Code pénal et du Code de procédure pénale.

Cette structure dénonce, d’après ce journal, « une tentative de limitation ou de confiscation des libertés individuelles et collectives consacrées par la Constitution ».

Dans un entretien avec L’AS, Professeur Samba Thiam, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), affirme que « la polémique naît de la crainte. Cette loi vient limiter notre souci, notre respect impératif des droits humains ».

Pour WalfQuotidien, avec notamment l’acquisition de matériels anti-émeutes, la « chape de plomb sur les libertés » se met en place au Sénégal. Pour illustrer son propos, ce journal surligne la mise en garde de Macky Sall après les violences de mars dernier.

De son côté, Libération fait part de la fin de la garde à vue de l’activiste Guy Marius Sagna et compagnie. Ils avaient été interpellés, précise ce quotidien, vendredi dernier à la Place de nation (ex-Place de l’Obélisque) au moment où l’Assemblée nationale examinait le projet de loi.

Parmi les détracteurs du président de la République, Fatoumata Ndiaye se distingue. EnQuête dresse le portrait de cette femme considérée comme « l’amazone du Fouta » (Nord). Ce journal fait savoir que, « du haut de ses 39 ans, cette Ouakamoise de naissance (commune de Dakar) entend croiser le fer avec les pontes du (pouvoir) coupables, à ses yeux, d’avoir trahi les promesses faites aux habitants » de cette partie du Sénégal d’où est originaire l’actuel chef de l’Etat.

Dans les colonnes d’EnQuête, Mame Mbaye Niang, membre de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir), bande les muscles. L’ancien ministre y désapprouve les « tentatives de manipulation » de l’opinion découlant de la « mauvaise foi » de l’opposition.

El Hadj Kassé, ministre-conseiller en Arts et Culture, est également monté au front. A en croire ce fin communicant, cité par Sud Quotidien, « l’opposition, du moins une partie, est dans son rôle de manichéisme systématique… Tout ce que le pouvoir pose comme acte, propose et suggère est forcément (mauvais) ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil indique que les députés ont voté, samedi 26 juin, un projet de loi portant Code de l’électricité. Désormais, signale le quotidien national, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) n’a plus le monopole dans le marché de la production de l’énergie.

Enfin, L’Observateur se fait l’écho d’une « probable troisième vague » du nouveau coronavirus au Sénégal. Ce journal explique la hausse des cas par « un sale coup » des politiques, aussi bien du pouvoir que de l’opposition, qui organisent des tournées, des meetings… durant lesquels les masques tombent.

Sénégal: Wizall Money désignée meilleure entreprise d’innovation numérique

Wizall Money, filiale du groupe BCP (Maroc), a été désignée meilleure entreprise d’innovation numérique du Sénégal, à l’issue de la 14ème édition des «Calebases de l’excellence awards », selon une note.

Ce prix récompense la performance du service de cette filiale qui propose un modèle économique équitable pour les clients, les distributeurs et les marchands. Il est conçu pour faciliter les transactions de type nano-finance via sa solution 100% gratuite. 

Le service financier est exempt des frais sur les opérations de retraits, de paiements et de transferts d’argent, ce qui est innovant dans un écosystème où chaque entreprise cherche à accroître ses parts de marchés.   

Les «Calebasses de l’excellence awards » distinguent chaque année les efforts d’innovation et la performance des organisations, des personnalités émérites et des entrepreneurs Sénégalais qu’ils soient résidents ou membres de la diaspora.

« Je tiens à remercier tous les collaborateurs de Wizall Money qui m’accompagnent depuis plus de 5 ans maintenant, le million de clients qui utilisent notre solution et qui nous font confiance », a déclaré M. Sébatien Vetter, Co-Fondateur, directeur général du Groupe Wizall.  

 M. Sébatien Vetter a fait savoir que la filiale compte 15 000 points de ventes au Sénégal qui sont des partenaires privilégiés dans la distribution des offres sur l’ensemble du territoire.

Il a en outre remercié M. Ken Kakena, son associé et directeur général de Wizall Money Côte d’Ivoire avec qui il partage ce prix qui distingue leurs offres dans le secteur des paiements digitaux.  

Fondée au Sénégal en 2015, la filiale a développé en 6 ans un modèle de croissance rapide et innovant dans le secteur des paiements électroniques et du mobile money, en réponse aux besoins grandissants de bancarisation et d’accès à des services financiers de proximité.  

La vision novatrice de Wizall Money a d’abord séduit le Groupe Total, leader de la distribution de produits pétroliers, marquée par une prise de participations au capital de la start-up et un investissement de plusieurs milliards de FCFA sur la solution en 2015. 

L’entreprise a ensuite lancé une levée de fonds auprès du groupe BCP, maison mère des établissements Banque Atlantique, qui est devenu en décembre 2018, son actionnaire de référence suite à une prise de participation majoritaire au capital de la start-up. 

Wizall enregistre déjà un développement réussi dans la zone de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) avec plus de 2,9 millions d’opérations, 1 000 000 de   clients, 200 milliards de F CFA de flux transactionnel en 2020.

Gbagbo se recueille sur la tombe de sa mère à Blouzon, dans le Centre-ouest ivoirien

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, s’est recueilli dimanche sur la tombe de sa mère à Blouzon, une localité dans le Centre-ouest de la Côte d’Ivoire, dix jours après son retour au pays.

A son arrivée à Abidjan, le 17 juin 2021, après dix ans d’absence en raison des procédures judiciaires liées à la Cour pénale internationale (CPI),  M. Gbagbo a promis se recueillir sur la tombe de sa génitrice avant les activités politiques.  

La traversée de certains axes routiers du pays n’a pas été aisée. En partance pour Gagnoa, sa ville natale, son cortège a été envahi par des populations à Sikensi, où des militants et sympathisants voulaient le voir.

Devant la résidence familiale à Blouzon, les populations scandent “on veut voir Gbagbo”, donnant du fil à retordre au cordon sécuritaire. Avec une forte délégation, il a pu se recueillir sur la tombe de sa mère, décédée pendant son incarcération à la CPI.

Les femmes assurent 80% de la production du vivier en Côte d’Ivoire

Les femmes assurent 80% de la production du vivrier consommé en Côte d’Ivoire, selon Mme Félicité Koutouan, directrice en charge de l’entrepreneuriat féminin au ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant.

« Les femmes assurent 80% de la production du vivrier que nous consommons en Côte d’Ivoire », a dit Mme Félicité Koutouan, en marge des travaux préparatoires du 1er Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine, tenus jeudi à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.  

Ce salon, prévu du 19 au 22 août à Grand-Bassam, est une plateforme d’exposition du potentiel des femmes et vise la gent féminine à travers le pays. Il comprend un espace projets innovants aux fins de mettre en contact les femmes entrepreneures en relation d’affaires.

Il a pour objectif, à en croire son commissaire général Djé Koblé, de « booster » le savoir-faire des femmes, mettre en valeur leur génie créateur, tout en exposant leurs innovations. Pour cette édition 2021, quelque 300 exposants et 3500 visiteurs sont attendus.  

Le Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine veut en outre impulser davantage les femmes dans l’économie locale et mettre en valeur les richesses gastronomiques. Dans cette optique, un concours culinaire est organisé.

Mme Félicité Koutouan s’est réjouie de cette initiative, tout en invitant les femmes à mettre le focus sur la transformation des matières premières qu’ elles produisent afin d’apporter de la plus-value à leur business. 

Elle a fait observer que le leadership féminin est un enjeu structurel de développement, car une pleine participation des femmes au développement d’un pays, assure un développement économique et social durables.  

Le gouvernement, dira-t-elle, a un « grand programme » dénommé PNIA 2 qui comporte un volet mécanisation de l’agriculture visant à amener les paysans à accroître leurs productions avec des outils modernes et des systèmes d’exploitation avancés. 

Cet appui devrait permettre d’éviter les pertes post-récoltes et assurer une sécurité alimentaire. Mme Félicité Koutouan a d’ailleurs annoncé un Projet d’appui à l’autonomisation de la femme rurale afin de les faire passer à une stature de vulnérabilité à de femmes entrepreneures. 

En Côte d’Ivoire, 61,9% des femmes sont propriétaires d’une entreprise, mais la plupart de ces activités sont dans l’informel. Ce salon intervient comme un levier pour renforcer leur leadership et leurs engagements en matière d’autonomisation. 

Le défi majeur des femmes demeure toujours la pénibilité de leurs moyens de travail. L’Etat veut réduire cette charge en donnant des opportunités aux femmes pour dynamiser leurs activités et contribuer davantage à l’économie locale. 

Mise en place de 67 indicateurs de développement des médias en Côte d’Ivoire

Quelques 67 indicateurs pour l’évaluation du développement économique ainsi que de l’effet des lois et règlements sur le développement des médias en Côte d’Ivoire ont été mis en place à l’issue d’un atelier organisé du 24 au 26 juin à Dabou, à une cinquantaine de km à l’ouest d’Abidjan.

Organisé par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), cet atelier s’est déroulé sous le thème, «Mise en place d’indicateurs de développement des médias en Côte d’Ivoire ».

Les travaux présidés par M. Abdou Abdou, Conseiller technique et président du Conseil de gestion du FSDP, représentant M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de Francophonie, se sont déroulés au sein de deux commissions thématiques, l’une  dénommée «Economique et financière» et l’autre «Légale et réglementaire ».

Au terme de ces travaux, la session plénière a adopté 14 strates d’analyse et 32 indicateurs au niveau de la commission «Economique et financière».

 Ces strates et indicateurs ont notamment trait à l’analyse macroéconomique du développement du secteur des médias, l’impact sur l’emploi et la masse salariale, l’évolution de la subvention étatique allouée au secteur des médias, la digitalisation, l’existence de rédaction en ligne, l’offre numérique à la vente ou la monétisation.

 Pour la commission «Légale et réglementaire », 11 strates d’analyse et 35 indicateurs ont été retenus. Il s’agit entre autres de la liberté d’expression, des lois nationales ou la garantie constitutionnelle de la liberté d’expression, du droit à l’information, de la liberté d’exercice de la profession de journaliste, de l’élaboration de la politique publique à l’égard des médias, du droit à l’indépendance éditoriale et de la protection des sources.

M. Abdou Abdou, représentant le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, a rassuré que  ce document connaîtra une attention toute particulière par ce département ministériel qui continuera à œuvrer pour l’amélioration de la gestion de l’aide publique aux médias.

Les participants étaient issus  des Autorités de régulation,  des directions centrales du ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie, et des Organisations professionnelles des médias. Des experts du monde économique et juridique ont également pris part aux travaux.

Le FSDP a pour mission de financer au profit des entreprises de presse et de communication audiovisuelle et aussi des organisations professionnelles des études et conseils, des projets de formation, la diffusion et des projets d’intérêt collectif provenant des organisations professionnelles, a rappelé son directeur exécutif, Mme Bernise N’guessan. 

Cet établissement accorde aussi des subventions, et peut constituer auprès des banques et établissements financiers, la garantie des emprunts que contractent les entreprises et organisations professionnelles du secteur de la presse.

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour « une prise en charge sécurisée » des grossesses non désirées

Le conseiller psychologue ivoirien, Yéboua Kouadio, président de l’ONG Action pour l’enfant et la femme en Côte d’Ivoire (APEF-CI) plaide pour « une prise en charge complète et sécurisée des grossesses non désirées et à risque », dans un entretien à APA.

Q : Peu de personnes fréquentaient les centres hospitaliers au plus fort de la crise de la Covid-19. Votre structure suit les questions liées à la santé maternelle, est-ce que l’accès plus ou moins difficile aux contraceptifs a occasionné des cas de grossesses indésirées ou des avortements ?

R : Pas nécessairement, car l’accès aux méthodes contraceptives n’est pas le véritable problème occasionnant des cas de grossesses non désirées ou des avortements ; mais dans son utilisation. Les jeunes surtout, souhaitent avoir des rapports sexuels sans les produits contraceptifs. Il s’agit pour nous de les sensibiliser à les utiliser, car ceci y va de leur santé sexuelle (contraction des IST/VIH Sida, grossesses non désirées et ne pas arriver aux avortements voire clandestins).

Q : Quand le pronostic vital de la mère est engagé, en Côte d’Ivoire,  avec l’accord des parents, un avortement peut légitimement être fait par un gynécologue à la suite d’un accord formel. Outre, cette circonstance, y a-t-il un ou d’autres intérêts pour pratiquer l’avortement selon vous ?

R : En Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée par la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée. En outre, le médecin procure l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci.

 Dans ces deux cas, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants, qui, après examen, attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale ou thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. 

Toutefois, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou thérapeutique pratiquée ou que telle était la volonté de la victime de viol. Dans tous les cas, un des exemplaires de la consultation est remis à la mère, l’autre est conservé par les médecins traitants.

Q : Aujourd’hui, l’on parle d’avortement sécurisé. Si la Côte d’Ivoire accède à cela, ne serait-ce pas une porte ouverte pour des jeunes femmes de faire des avortements tous azimuts ?

R : Non, je ne crois pas ainsi car l’avortement sécurisé sera bien cadré et ne donnera pas droit à toute femme désireuse d’avorter d’en bénéficier ; il sera circonscrit en tenant compte du protocole de Maputo. Des acteurs sociaux, centres sociaux, des psychologues interviendront pour analyser si le cas respecte le protocole de Maputo.

Q : Quelque 20% des femmes décèdent en Côte d’Ivoire suite à des avortements non sécurisés. Et chaque année, c’est entre 210.000 femmes et 290.000 femmes qui pratiquent les avortements et parmi lesquelles beaucoup décèdent. Quel est votre plaidoyer auprès de l’Etat ivoirien pour une application du protocole de Maputo ?

R : Notre plaidoyer est pour une prise en charge complète et sécurisée des grossesses non désirées et à risque conformément à la législation en vigueur et particulièrement pour l’harmonisation des ordres juridiques national et international, par l’Etat de Côte d’Ivoire, sur la question de l’avortement clandestin suivant la ratification du protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatifs aux droits de la femmes en Afrique communément appelé Protocole de Maputo, en son article 14 qui élargit les conditions d’accès à l’avortement sécurisé.

La mutuelle des journalistes ivoiriens enregistre son premier résultat positif

La mutuelle général des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a enregistré son premier résultat positif depuis sa mise en place, à l’issue de l’exercice 2020.

Ce bilan positif a été porté à la connaissance des mutualistes lors d’une assemblée générale ordinaire tenue, samedi, à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau.

 «Après des résultats financiers déficitaires en 2018 (-33 378 778 FCFA) et en 2019 (-15 832 122 FCFA), la MS-Médias enregistre son premier résultat excédentaire au titre de l’exercice 2020 (30 180 094 FCFA)», a déclaré au cours de cette assemblée générale, le président du Conseil d’administration de la MS-Médias, Sindou Cissé présentant le rapport de l’exercice 2020.

« Ce chiffre reste modeste, mais il représente un pas important franchi par notre jeune mutuelle. Nous devrons donc par nos efforts conjugués, maintenir la courbe ascendante de nos résultats », a-t-il lancé à la cinquantaine de délégués des mutualistes.

Pour lui, « cela passe forcément par une meilleure maîtrise de nos charges ». Les charges de prestations médicales, principales dépenses de la mutuelle, sont passées de 117 078 211 FCFA en 2018 à 110 867 622 FCFA en 2019, puis à 116 370 289 FCFA en 2020.   

« Le passage à l’auto-gestion en 2020 a amélioré le suivi et le contrôle des prestations tout en permettant une meilleure fluidité dans la prise en charge. Cependant, les charges de prestations médicales restent élevées en partie à cause du nombre croissant de grands malades », a expliqué le PCA.

Sur le plan financier, la MS-Médias reste fortement dépendante de l’aide du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) qui est de 60 316 000 FCFA en 2018, soit 30% du budget, 90 982 000 FCFA en 2019, soit 38,5% du budget et 100 000 000 FCFA en 2020, soit 38,5% du budget.

Les cotisations des mutualistes qui constituent les ressources propres de la mutuelle, sont passées de 76 725 000 FCFA en 2018 à 100 935 000 FCFA en 2019 et 113 397 000 FCFA en 2020. Toutefois, ces ressources restent faibles.

Cela, a expliqué Sindou Cissé, est dû à la faiblesse du taux de cotisation qui demeure largement en deçà des primes ou cotisations prélevées par les assurances ou mutuelles de santé offrant le même taux de couverture que la MS-Médias.

Le Conseil d’administration tenant compte des difficultés financières actuelles des entreprises de presse, privilégie comme piste de solutions, la réduction des charges des prestations médicales notamment par la lutte contre les abus, mais surtout par la création d’un hôpital ou des hôpitaux appartenant à la mutuelle et capables d’offrir des soins de qualité à des moindres coût au plus grand nombre d’assurés.

Par ailleurs, la création de nouvelles sources de revenus est privilégiée. D’où des activités telles que le projet immobilier qui tout en jouant un rôle social à travers les facilités d’accès au toit qu’il offre aux mutualistes, génère des ressources additionnelles à la mutuelle.

Au 31 décembre 2020, la MS-Médias compte 494 adhérents principaux pour 1607 ayants-droit, soit une moyenne de 04 ayants-droit par souscription, a poursuivi M. Cissé, ajoutant qu’en « 2020, la mutuelle a produit 10 000 bons de prise en charge utilisés par ses prestataires ».

« Ce résultat (positif) est à mettre à l’actif de la décision stratégique de l’autonomie de gestion mais surtout au leadership de l’équipe la MS-Médias » s’est félicité le Comité de contrôle présidé par Ousmane Sy Savané assisté de Seydou Sangaré et d’Hamadou Coulibaly.

« Toutefois, la mutuelle reste fortement tributaire de la subvention du FSDP », a fait observer le Comité de contrôle dans son rapport, estimant que « la mutuelle gagnerait à développer d’avantage des activités génératrices de revenus (AGR) de sorte à augmenter les ressources ».

Pour cet organe de contrôle de la MS-Médias, « l’autonomie de gestion démarrée en 2020 et l’augmentation du montant de la cotisation ont montré que la mutuelle a fait un choix qui conforte les bons résultats que nous constatons ».

C’est pourquoi, il a recommandé que la mutuelle travaille à améliorer son modèle et tendre vers cette matrice qui privilégie le développement des sources de revenus. « Cela permettra de briser la trop forte dépendance de la mutuelle à la subvention du FSDP », a conclu le Comité de contrôle.

Au 31 décembre 2020, le réseau de prestataires conventionnés par la MS-Médias compte 33 hôpitaux publics et privés, 35 pharmacies, 3 laboratoires, 8 cabinets d’optique.  

Le budget 2021 de la MS-Médias est de 287 525 000 FCFA contre 261 000 000 FCFA en 2020, soit une hausse d’environ 10%.

Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens.

Elle dispose de trois produits opérationnels que sont l’assurance santé, le Fonds de solidarité et le projet immobilier.

La presse sénégalaise rembobine une journée de vote à l’Assemblée nationale

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, font un focus sur les modifications apportées au Code pénal et au Code de procédure pénale.L’AS annonce que la majorité parlementaire a adopté, hier vendredi, les nouveaux textes avec « 70 voix pour » et « 11 voix contre ». Selon L’Observateur, « les députés arment l’État contre le terrorisme ».

Mais c’est passé « au forceps », indique EnQuête. Dans ce journal, le ministre de la Justice, Me Malick Sall, explique le recours à la procédure d’urgence par la nécessité d’« éviter que (le Sénégal) ne soit placé sur la liste rouge des pays qui soutiennent le terrorisme ».

Poursuivant dans Le Soleil, le Garde des Sceaux a souligné que le Sénégal n’avait jusque-là pas pris « toutes les dispositions pour lutter efficacement » contre le phénomène jihadiste. Cité dans le quotidien national, Toussaint Manga, député du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) est de ceux qui pensent que ces modifications ont pour but de « restreindre les libertés ».

Cette suspicion a électricisé les débats à l’hémicycle. « Ça a volé bas », reconnaît Les Échos. En guise d’illustration, rapporte ce journal, Ousmane Sonko (opposition) et Mberry Sylla (majorité) se frottent. Toussaint Manga, Mame Diarra Fam, Anna Gomis, Aliou Dembourou se distinguent par un vocabulaire au ras des pâquerettes.

À en croire Vox Populi, le vote sous haute tension a donné lieu à des « actes de terreur… isme à l’Assemblée nationale ». En effet, regrette ce quotidien, entre coups de poing, insultes, menaces et quolibets, les députés ont joint l’acte à la parole en termes de terreur.

Abondant dans le même sens, Le Quotidien fait savoir que les représentants du peuple se sont comportés comme des gamins dans « une cour de récréation ».

Dans cette mêlée, une personne a néanmoins pris de la hauteur d’après Libération. Il s’agit de la députée Marième Soda Ndiaye qui a prôné un consensus national : « Les questions liées au terrorisme ne doivent être ni instrumentalisées ni politisées par le pouvoir, encore moins par l’opposition. On ne doit pas attendre qu’on en vienne aux mains pour expliciter le contenu de telles lois parce que, une fois votées, elles nous engagent tous ».

Côte d’Ivoire: des DG de sociétés publiques suspendus pour malversations

Des directeurs généraux de structures publiques en Côte d’Ivoire viennent d’être suspendus à la suite d’investigations préliminaires sur leur gouvernance, annonce une note officielle.

«Suite à des investigations préliminaires sur la gouvernance de certaines structures de l’Etat, il a été décidé de diligenter des audits », rapporte la note publiée vendredi.  

Cette mesure intervient « sur la base des conclusions des premières investigations et dans l’attente des résultats de ces audites, certains responsables de structures font l’objet de suspension à titre conservatoire », précise la note. 

Les investigations à la Nouvelle pharmacie de la santé publique (NPSP), ont visé le directeur général Ange Désiré Yapi, le directeur des affaires administratives et financières, Cissé Idrissa et le directeur de la logistique, Coulibaly Tielivigue Gbon.

Au niveau de l’Agence de gestion et de développement des infrastructures industrielles (AGEDI), le directeur général, Ouattara Youssouf, a été mis en cause, poursuit le texte. 

Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), M. Bilé Diéméleou, a été également suspendu ainsi que celui de l’Agence de gestion foncière (AGEF), Coulibaly Lamine.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a créé, dans l’actuel gouvernement, un département ministériel chargé de la lutte contre la corruption, ce qui montre la volonté des dirigeants ivoiriens de promouvoir la bonne gouvernance. 

Côte d’Ivoire: un Comité de relecture des revendications des faîtières de la santé installé

Un « Comité de relecture des textes » concernant les revendications des faîtières du secteur de la santé en Côte d’Ivoire vient d’être installé par le ministre de tutelle, Pierre Dimba, avec les responsables syndicaux, selon une note officielle publiée vendredi.

Les échanges ont porté sur l’application de la loi portant réforme hospitalière,  décret spécifique sur l’ordre des infirmiers et sages-femmes, la mise aux normes des plateaux techniques des structures sanitaires. 

Les discussions entre le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, ont aussi porté sur le décret octroyant une prime trimestrielle d’incitation aux fonctionnaires et agents de l’Etat en activité au ministère ainsi que le paiement des arriérés de prime Covid-19. 

Sur ces différents points de revendications, M. Pierre Dimba a assuré face aux responsables syndicaux que « les questions soulevées connaîtront un début de solutions dans un cadre de discussion » à travers le Comité de relecture des textes mis en place par le ministère. 

Ce comité de relecture des textes est composé du directeur de la Médecine hospitalière et de proximité (DMHP), du directeur des Ressources Humaines (DRH), du directeur des Affaires financières (DAF) et de la directrice des Affaires juridiques et du contentieux (DAJC). 

Il se tiendra chaque deux semaines sur une période de six mois pour accélérer la mise en application des différents points de revendication des faîtières syndicales du secteur de la santé en Côte d’Ivoire.

Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, M. Pierre N’gou Dimba a eu la séance de travail avec les faîtières syndicales du secteur de la santé (CORDI-SANTE / SYCAMCI), le 18 juin 2021 à son Cabinet.

Le vaccin anti-Covid-19 Johnson & Johnson attendu en Côte d’Ivoire en septembre

Le vaccin anti-Covid-19 Johnson & Johnson, développé par l’entreprise pharmaceutique américaine, est attendu en Côte d’Ivoire en septembre 2021.

L’information a été donnée vendredi, à Abidjan, par le Prof. Harvey Attoh-Touré, maître de Conférence agrégé en santé publique, au cours d’une séance d’échanges avec des influenceurs,  notamment des professionnels des médias et des artistes.

« En septembre 2021, la Côte d’Ivoire recevra la vaccin Johnson & Johnson », a annoncé M. Attoh-Touré, indiquant qu’une « seule dose » est administrée pour ce vaccin. Il a invité les gens âgés de 18 ans et plus à se vacciner pour se protéger et ne pas être un vecteur de propagation du virus.

Il a fait savoir que « les Ivoiriens ne croient pas à la maladie » et plusieurs croient à une thèse du complot, avant d’ajouter que « la rumeur a largement communiqué », qui a conduit plusieurs à rechigner à se faire vacciner. 

Le professeur Harvey Attoh-Touré a souligné que quelque « 200 vaccins Covid-19 sont à l’étude actuellement ». L’Afrique représente 1 à 2% des doses mondiales reçues du vaccin anti Covid-19 et 0,11/100 habitants sont vaccinés sur le continent. 

La Côte d’Ivoire a jusque-là reçu des doses du vaccin AstraZeneca, Pfizer-BioNtech et récemment le vaccin chinois Sinopharm. Au 25 juin 2021, la Côte d’Ivoire comptait 48 137 cas confirmés dont 47 715 personnes guéries, 311 décès et 111 cas actifs. 

Côte d’Ivoire : ouverture des Journées économiques de San-Pedro

La première édition des Journées économiques de San Pedro s’est ouverte, jeudi, sous le thème, «quelle synergie entre l’administration publique et le secteur privé pour une meilleure valorisation du potentiel économique local ?».

Dans son allocution à cette ouverture, le ministre de la Promotion des PME, de l’artisanat et de la transformation du secteur informel, Félix Anoblé a indiqué que ces journées s’inscrivent dans la droite ligne du dialogue public-privé prôné par le gouvernement ivoirien.

M. Anoblé qui est également le maire de San-Pédro, la deuxième ville portuaire ivoirienne s’est aussi félicité de ces journées qui  épousent la vision de la municipalité.

L’objectif est  de faire de San-Pedro une ville d’avenir et « l’une des principales destinations du développement de l’économie ivoirienne », a-t-il soutenu.

«Le dialogue public-privé est d’ailleurs le premier symbole et le meilleur champ d’application de cette communauté d’actions tant souhaitée », a fait observer M. Anoblé.

M. Faman Touré, président de la Chambre du commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI CI), a relevé une opportunité pour la région de San-Pedro, de mieux s’organiser pour tirer profit de cette relance post-Covid-19 qui s’annonce, en créant les meilleures conditions possibles pour attirer les investisseurs locaux et étrangers et booster le commerce et le tourisme.

« (…) notre institution qui a fait du développement des activités économiques en région un des axes majeurs de la mandature 2016-2022, entend jouer son rôle d’appui au développement du secteur privé local par la levée des différents freins a un meilleur exercice de l’activité économique, à travers un dialogue constructif et fructueux entre l’Etat et le secteur privé », a-t-il expliqué.

Dans une conférence inaugurale portant sur les potentialités économiques et la vision de développement de San-Pedro  a permis  de présenter les atouts de la région et du port.

Ces journées économiques de San-Pédro sont organisées par la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) en partenariat avec  le Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP).

La Banque mondiale appuie le Sénégal dans plusieurs secteurs

L’institution financière mondiale et le Sénégal ont signé ce vendredi quatre accords d’un montant global de 423 millions de dollars (plus de 232 milliards FCFA), dont 241 millions de dollars sous forme de don.Le premier accord porte sur un appui de financement additionnel de 134 millions de dollars dont 50% en dons pour le Projet de Réponse à la Covid-19. Ce nouveau financement vise à appuyer le plan de déploiement de la vaccination contre la Covid-19 et l’achat de plusieurs millions de doses de vaccin.

Il permettra aussi de poursuivre les actions financées avec l’appui initial de 20 millions de dollars approuvés le 2 Avril 2020 pour renforcer la prévention, la détection, et la prise en charge des personnes infectées par le virus.

Le second financement additionnel porte sur 110 millions de dollars dont 70 millions sous forme de don, destiné au Projet d’Appui aux Filets Sociaux. Cet appui inclut des ressources de l’Association internationale de développement (IDA), mais également 30 millions de dollars venant du Fonds fiduciaire de la Coopération allemande BMZ administré par la Banque mondiale.

Il permettra à l’Etat de déployer une assistance sociale exceptionnelle par transferts monétaires, pour aider les familles vulnérables à surmonter la crise liée à la Covid-19 et à faire face aux futurs chocs climatiques. Un appui productif sera également mis à l’échelle au profit des ménages et agriculteurs les plus pauvres, pour les aider à améliorer leurs activités génératrices de revenus.

De plus, ce financement additionnel permettra l’extension du Registre national unique (RNU) à 1 million de ménages conformément à la volonté du gouvernement. Cela permettra de mieux déployer l’assistance aux populations vulnérables dans le futur.

Le troisième accord porte sur l’accès universel à l’électricité. Un premier financement de 129 millions de dollars, dont la moitié en don, en appui au Projet régional d’accès à l’électricité a ainsi été signé. L’objectif de ce dernier est d’accroître l’accès à l’électricité du réseau électrique à partir des postes des lignes de transmission du Système d’Échanges d’Énergie Électrique Ouest Africain, surtout dans des zones moins desservies et avec une incidence de la pauvreté plus élevée, notamment en Casamance.

Grâce à cet investissement, cent mille nouvelles connexions équivalentes à six cent mille personnes auront accès à l’électricité grâce à la densification des réseaux de distribution autour des sous-stations.

Le 4ème et dernier financement concerne le foncier dont la première et dernière réforme majeure remonte à 1964. Il porte sur 80 millions de dollars, dont la moitié en don, et est destiné au Projet Cadastre et Sécurisation Foncière (Procasef). Il répond à la sollicitation du gouvernement et à sa volonté d’améliorer la gouvernance foncière par la mise en place d’un cadastre national.

Le Procasef veut aider à formaliser au sein de 136 communes, les droits fonciers sur le Domaine national, qu’ils soient individuels ou collectifs, qu’ils portent sur des terrains agricoles, pastoraux ou d’habitation et remettre des documents fonciers officiels à chaque ayant-droit.

Il permettra aussi de donner aux institutions en charge du foncier, depuis les communes jusqu’aux ministères centraux, les infrastructures, les outils et les capacités humaines nécessaires à l’enregistrement à grande échelle des droits sur le sol.

« C’est un engagement qui fera date dans le partenariat entre la Banque mondiale et le Sénégal », s’est félicité le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Nathan Bélète. En effet, souligne ce dernier, le niveau de financements concessionnels de 898 millions de dollars, soit environ 484 milliards de francs CFA, n’a jamais été atteint en une seule année fiscale de la Banque mondiale.

Selon le responsable de la BM, ce niveau exceptionnel de financement traduit une mobilisation très forte de la Banque mondiale pour appuyer le Gouvernement dans la réponse à la Covid-19 et la relance de l’économie, dans un contexte lui-même exceptionnel.

D’après M. Bélète, cette assistance financière souligne aussi l’importance d’une gestion efficace des finances publiques afin qu’ils puissent se traduire par des changements concrets et rapides pour les populations du Sénégal.

Laurent Gbagbo se rend dans son village dimanche

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo se rend le dimanche prochain dans son village de Mama, dans le département de Gagnoa à 270 km d’Abidjan au Centre-ouest de la Côte d’Ivoire.

Dans un communiqué transmis à APA, le président de la Commission communication du Comité opérationnel d’accueil, Katinan Koné annonce que ce séjour prévu les dimanche 27 et lundi 28 juin 2021 se fera en deux étapes.

La première étape sera « un arrêt dans son village maternel (Blouzon) pour s’incliner sur la tombe de sa défunte mère, feu la matriarche Gadô Marguerite».  « Cette étape qui s’effectuera strictement dans l’intimité familiale, est formellement interdite aux médias et à toute couverture médiatique », précise le communiqué.

La deuxième étape sera consacrée aux cérémonies publiques à Mama, le dimanche et le lundi. Elle sera  ouverte à tous les « médias qui désirent en assurer la couverture ».

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale le 31 mars 2021 dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales ivoiriennes de 2010-2011, est rentré à Abidjan le 17 juin 2021 après 10 ans d’absence.

Afrique : l’insécurité foncière des femmes est persistante (activiste)

Les femmes africaines peinent toujours à avoir un accès sécurisé au foncier, a soutenu Halima Tiousso.La présidente du Collège des femmes du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) attribue cette situation à plusieurs facteurs dont l’accaparement des terres.

« L’insécurité foncière des femmes est toujours persistante et aggravée. Il y a beaucoup de pression exercée sur le foncier à cause de plusieurs facteurs comme les conflits, la démographie, l’accaparement des terres et le mode de gouvernance », a indiqué Mme Tioussou.

Elle s’exprimait ce vendredi à Dakar au cours d’un forum national sur les droits fonciers des femmes au Sénégal, auquel prennent part des représentantes du Togo et du Niger. La rencontre, axée sur le thème « Des évidences à l’action : Stratégies et outils pour une gouvernance foncière inclusive et un accès sécurisé des femmes à la terre au Sénégal », est organisée par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR).

Poursuivant, Halima Tiousso a affirmé que des « marges de progression » restent à faire pour mettre un terme à la fracture foncière qui est en défaveur des femmes.

« A quelques exceptions près, la problématique de l’accès des femmes au foncier est la même dans tous les 13 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Sénégal, Sierra Leone, Togo) membres du ROPPA », a poursuivi la présidente du Collège des femmes du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA).

Ce qui fait dire à Ciré Lô, Directeur de cabinet du ministère de la Femme de la Famille et du Genre que les inégalités d’accès au foncier entre homme/femme sont « là, existantes et persistantes ».

« Face à cette situation, il faut s’appuyer sur plusieurs leviers pour inverser la tendance. Parmi ces leviers, il y a la formation et la sensibilisation des femmes sur leurs droits », a dit l’officiel sénégalais.

Dépréciation de monnaies africaines face au dollar américain

La valeur de l’indice des devises SANUSI 18 s’est dépréciée de 0,15% par rapport au dollar américain au cours de la semaine du 18 au 25 juin 2021, a appris APA vendredi.L’indice SANUSI 18 géré par l’Infinity Crew est un panier de 18 devises africaines.

La valeur du Cedi ghanéen, du Rand sud-africain, du Pula botswanais, du Kwanza angolais, du Birr éthiopien, du Dinar algérien et de la Livre égyptienne s’est dépréciée par rapport au dollar américain au cours de cette période.

En revanche, la Leone sierra léonaise, le dollar libérien, le franc CFA, l’escudo cap-verdien, le franc CFA centrafricain, le shilling tanzanien, le dirham marocain, le dalasi gambien, le shilling kenyan et le naira nigérian se sont appréciés par rapport à la devise américaine. Il en est de même du franc guinéen qui est resté stable.

Les tableaux de la grille fractale comparent les variations en pourcentage des taux de change de dix-huit monnaies africaines et les variations en pourcentage des prix de quinze produits de base exportés d’Afrique.

Mali : la Minusma visée par une voiture piégée

L’attaque d’une base opérationnelle temporaire de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) est survenue ce vendredi matin.Sur son compte Twitter, la Minusma informe que quinze Casques bleus sont blessés dans cette attaque. Ces derniers, a-t-elle précisé, sont en train d’être évacués pour recevoir des soins. L’assaut s’est produit au Nord du Mali « près du village d’Ichagara »  dans la commune de Tarkint située à Gao.

La Minusma « condamne fermement » cette attaque et souhaite « un prompt et complet rétablissement » aux blessés. Spécialiste des mouvements jihadistes, Wassim Nasr désigne « un kamikaze » comme l’auteur de cet acte de violence, non sans préciser qu’il y a « plusieurs blessés parmi les militaires allemands ».

Il y a quelques jours seulement, ce mode opératoire a été utilisé, à Gossi dans le Centre du Mali, contre la force Barkhane faisant, là aussi, plusieurs blessés. Les jihadistes multiplient les actions alors que la France se prépare à un désengagement progressif au Sahel.

En effet, le 10 juin dernier, le président Emmanuel Macron a annoncé la « fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure » et la « transformation profonde » de la présence militaire française dans cette zone désertique.

A terme, les 5100 militaires tricolores devraient progressivement passer le témoin aux armées locales et au groupement de forces spéciales européennes dénommé Takuba.

Les 100 Young Leaders de la French-African Foundation dévoilés le 30 juin

La French-African Foundation révélera le 30 juin 2021, en direct sur ses réseaux sociaux, la composition de la promotion 2021 de son programme phare Young Leaders, annonce une note transmise à APA, vendredi.

Les « 100 réponses » des experts, révélant les lauréats, constituent un temps fort de cette nouvelle édition qui intervient au terme d’une sélection marquée par un grand nombre de candidatures et la diversité des profils. 

Ces 100 lauréats distingués parmi près de 3 000 jeunes africains et français pour la qualité de leur projet et leur engagement s’apprêtent à s’investir pour co-construire le monde de demain.

Porté par un important dispositif de communication en ligne et dans les médias entre le 17 février et le 5 avril, le résultat de l’appel à candidatures du Programme Young Leaders de la French-African Foundation a dépassé les attentes avec des effectifs qui ont été triplés par rapport à la précédente édition. 

A titre de comparaison, l’appel à candidatures version 2019 – l’édition 2020 du programme Young Leaders ayant été annulée pour cause de Covid – avait suscité 2 000 candidatures.

Émanant de 53 pays différents, le trio de tête du nombre de candidats fut la France (13,3%), le Nigeria (12,2%) et le Cameroun (8,2%), suivis par la République Démocratique du Congo, le Kenya et la Côte d’Ivoire, ayant fourni respectivement 5,1%, 4,3% et 4% du contingent des candidats. 

Si la cible francophone a été la plus réactive (61,7% des candidatures), les candidatures anglophones représentent tout de même 33,6% de l’ensemble. La tranche des 31-35 ans constitue elle 37,7% des candidatures, et les secteurs associatif, éducatif, gouvernemental et agricole arrivent en tête. 

Le profil de la promotion 2021, qui respecte strictement la parité et reflète l’ensemble des secteurs, régions et pays d’Afrique, sera dévoilé le 30 juin au cours d’une soirée privée.

Le « 100 answers Reveal » réunira une centaine de personnalités, parmi lesquelles les membres du comité de sélection, des personnalités politiques et économiques ainsi que les partenaires de la French-African Foundation tels que l’Agence Française de Développement, Meridiam et le Groupe Duval.  

L’événement sera disponible en direct à partir de 19h (GTM+2) sur les réseaux sociaux de la Fondation. La révélation qui marque le coup d’envoi du programme Young Leaders placé sous le haut patronage du président de la République française, Emmanuel Macron, et du président de la République du Sénégal, Macky Sall, ouvrira la voie aux sessions de réflexion et ateliers sur le thème de la résilience. 

L’ensemble de la promotion participera au séminaire de 5 jours et au nouveau Sommet Afrique-France, en octobre en France, puis au Sénégal en fin d’année. Ces sessions permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

« Le nombre de candidatures reçues, la qualité et la diversité des profils et le nombre de pays représentés attestent de la notoriété croissante de notre programme en France et à travers l’Afrique. Cela nous conforte dans notre contribution à l’émergence d’une relève française et africaine créative, ambitieuse et désireuse de travailler ensemble », a déclaré Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation. 

« Cette nouvelle cohorte de talents franco-africains confirme, à son échelle, la vivacité qui existe sur les deux territoires, en France, en Europe et en Afrique. Nous nous réjouissons de proposer à ces 100 personnalités prometteuses cette plateforme d’expression qu’est le programme Young Leaders », a dit Khaled Igué, co-fondateur et co-président de la Fondation. 

Créée en février 2019, la French-African Foundation a pour mission d’identifier, de rassembler et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine, et de soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération, notamment à travers son programme phare Young Leaders. 

Ce dernier offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés.