Afrique : forte hausse des nouveaux cas de Covid-19 (OMS)

La pandémie de Covid-19 progresse dans beaucoup de pays africains, alerte l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).Elle révèle qu’au cours de la seule semaine précédente, huit pays africains ont observé une augmentation subite de plus de 30 % du nombre de nouveaux cas.

Globalement, le continent a enregistré, au cours des deux dernières semaines, une hausse de 20 % des nouveaux cas de Covid-19, en comparaison avec la quinzaine précédente.

Alors que le risque d’une forte hausse des cas de Covid-19 augmente, les pays africains doivent en urgence stimuler leurs capacités de soins intensifs pour éviter que les structures sanitaires ne soient débordées, dans un contexte d’arrêt presque total des livraisons de vaccins au continent.

Selon l’OMS, un respect très limité des mesures préventives, une augmentation des déplacements et des interactions sociales, de même que l’arrivée de l’hiver en Afrique australe, ont accru le risque d’une résurgence de la Covid-19 dans de nombreux pays.

L’Afrique du Sud enregistre une hausse soutenue et l’Ouganda a vu le nombre de cas de Covid-19 bondir de 131 % d’une semaine sur l’autre avec des foyers d’infections dans les écoles, une hausse de cas parmi le personnel de santé et des centres d’isolement et des unités de soins intensifs qui se remplissent. L’Angola et la Namibie observent également une résurgence du nombre de cas.

Cette augmentation, explique l’agence onusienne, survient alors que les expéditions de vaccins contre la Covid-19 continuent de se raréfier.

Le Burkina Faso a reçu cette semaine 115.000 doses fournies par le mécanisme Covax. De leur côté, le Rwanda et le Togo ont chacun reçu environ 100.000 doses du vaccin Pfizer. Près de 20 pays africains ont utilisé jusqu’aux deux tiers de leurs doses. Le mécanisme Covax mène des discussions avec plusieurs fabricants, ainsi qu’avec des pays qui ont déjà vacciné leurs groupes à haut risque afin qu’ils partagent des doses.

« La menace d’une troisième vague est réelle et grandissante. Notre priorité est claire : il est essentiel de rapidement vacciner les Africains les plus exposés au risque de tomber gravement malade et de mourir de la Covid-19 », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

A son avis, alors que de nombreux pays en-dehors de l’Afrique ont désormais vacciné leurs groupes à haut risque et sont même en mesure d’envisager de vacciner leurs enfants, les pays africains ne peuvent pas administrer les deuxièmes doses à leurs groupes vulnérables.

« J’appelle les pays qui ont atteint une couverture vaccinale significative à rendre des doses disponibles et à faire en sorte que les Africains vulnérables n’aient pas besoin de soins intensifs », a lancé Dr Moeti lors d’une conférence de presse virtuelle.

Au total, 48,6 millions de doses ont été reçues et 31,4 millions de doses ont été administrées dans 50 pays. En Afrique, environ 2 % de la population a reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid-19, alors que 24 % de la population mondiale a été vaccinée.

Pendant que le continent fait face aux difficultés liées à la pénurie de vaccins, les soins administrés aux patients gravement malades de la Covid-19 accusent également un retard par rapport aux autres régions du monde. L’Afrique compte 2,9 % des cas dans le monde, mais pour 3,7 % des décès.

Une enquête de l’OMS menée en mai dernier montre que dans beaucoup de pays africains, les équipements et le personnel de santé essentiels requis pour prendre en charge les patients gravement malades de la Covid-19 sont largement insuffisants pour répondre aux besoins.

Sur les 23 pays qui ont participé à l’enquête, la plupart ont moins d’un lit en unité de soins intensifs pour 100.000 habitants et devront en augmenter le nombre de 2500 % à 3000 % pour répondre aux besoins pendant une forte hausse des cas.

Dans les pays qui ont fourni des informations sur les ventilateurs, seul un tiers des lits en unités de soins intensifs est équipé de ventilateurs mécaniques.

Les pays à revenu élevé tels que l’Allemagne, le Luxembourg ou les États-Unis d’Amérique, qui ont pu faire face à de fortes hausses du nombre de cas de Covid-19, disposent de plus de 25 lits pour 100.000 habitants.

Bagarre au Parlement de l’UA : le rêve brisé de l’unité africaine ?

Les scènes de chaos entre députés au Parlement panafricain cette semaine par plusieurs médias, ruine les espoirs d’intégration et d’unité continentale, et amène à penser que cette institution n’est qu’une alliance en papier.Le PAP dont le siège se trouve à Midrand en Afrique du Sud, a suspendu mardi, son vote pour désigner un nouveau président, après plusieurs jours de débat houleux et de mécontentement sur le système d’élection.

Le différend a opposé le groupe parlementaire d’Afrique australe à ceux d’Afrique de l’est et de d’Afrique de l’ouest, le premier refusant de procéder au vote à moins que le processus ne soit réformé pour instaurer une présidence tournante.

La liste des personnalités ayant dirigé le PAP est la suivante : Afrique de l’Est (Gertrude Mongella de Tanzanie qui a servi de 2004 à 2008) ; Afrique centrale (Idriss Ndele Moussa du Tchad, 2009-2012) ; Afrique de l’ouest (Bethel Nnaemeka Amadi du Nigeria, 2012-2015); Afrique centrale (Roger Nkodo Dang du Cameroun, 2015-mars 2021).

Le Chef Fortune Charumbira du Zimbabwe est actuellement le président par intérim, en attendant la désignation d’un véritable président pour l’institution parlementaire continentale.

La force du Président réside actuellement dans le nombre de voix obtenues par chaque candidat, et celui qui est choisi dirige le Bureau du PAP, responsable de la gestion et de l’administration du parlement continental.

Le Bureau est composé de quatre vice-présidents, dont l’ancienneté est déterminée par le nombre de voix obtenues.

Le mandat du Bureau actuel a expiré en mai et le groupe parlementaire d’Afrique de l’ouest et celui d’Afrique de l’est accusent Charumbira d’avoir profité de ce délai pour conserver le poste. Charumbira est le candidat du groupe d’Afrique australe.

L’Afrique de l’est a posé la candidature de Mathom Ayuel Aboug du Soudan du Sud, tandis que Haïdara Aïchata Cissé du Mali est la candidate de l’Afrique de l’ouest.

Le groupe d’Afrique australe conteste cependant l’éligibilité de Mme Cissé, citant la politique intérieure du Mali, un pays que l’UA a suspendu cette semaine, à la suite d’un coup d’Etat militaire à Bamako.

Le PAP a un rôle essentiel à jouer dans la mise en œuvre des objectifs et principes inscrits dans l’Acte constitutif de l’UA, notamment en ce qui concerne la protection des droits de l’homme, la consolidation des institutions démocratiques, la vulgarisation et la promotion de la bonne gouvernance.

Ses objectifs incluent, entre autres, d’agir en tant qu’institution pour renforcer le sens de la solidarité et pour construire un destin commun entre les peuples d’Afrique, tout en facilitant la coopération entre les huit Communautés économiques régionales (CER) de l’Union africaine et leur parlement.

Le Parlement, qui est composé de cinq représentants de chacun des 55 Etats membres de l’UA, a, entre autres, le pouvoir d’examiner, de discuter ou d’exprimer un avis sur toute question, soit de sa propre initiative, soit à la demande de l’Assemblée des Chefs d’Etat de l’UA ou d’autres organes politiques.

Il a également le pouvoir d’œuvrer à l’harmonisation ou à la coordination des lois des Etats membres, ainsi que de promouvoir la coordination et l’harmonisation des politiques, mesures, programmes et activités des CER et des forums parlementaires d’Afrique.

Cependant, les événements de ces derniers jours soulèvent des questions sur la capacité du PAP à agir comme un phare pour canaliser les efforts d’unité et de cohésion continentales.

Ces bagarres au sein du PAP ont poussé de nombreux observateurs à remettre en question les idéaux d’une Afrique unie et d’une Communauté économique africaine réelle, qui sont tout à fait réalisables, si les gardiens eux-mêmes de cette institution pouvaient voir au-delà de leurs simples intérêts régionaux et nationaux.

Sénégal : levée d’un eurobond de 508 milliards FCFA

Cette levée de fonds consacre un retour gagnant du Sénégal dans le marché financier international.Les créanciers ont en effet répondu favorablement à la nouvelle émission d’eurobonds (obligations souveraines) portant sur 775 millions d’euros, soit 508 milliards de FCFA, avec un taux d’intérêt fixe de 5,375 % sur une maturité finale de 16 ans.

« Cette opération a connu un succès éclatant en terme de niveau de mobilisation des investisseurs internationaux, avec un taux de sursouscription égal à près de six fois le montant recherché par le Sénégal, et en terme de qualité du livre d’ordres, avec les investisseurs institutionnels de référence dans ce domaine », lit-on dans le communiqué parvenu à APA.

Le document précise que « face à l’intérêt élevé après trois années d’absence sur les marchés, le Sénégal s’est limité à ses besoins de financements arrêtés en rapport avec ses partenaires ».

Les fonds obtenus seront exclusivement utilisés pour le rachat d’environ 70 % de l’eurobond expirant en 2024 et libellé en dollars par de nouveaux titres en euros, ainsi que le financement de la participation du Sénégal dans le développement des projets pétroliers et gaziers, souligne le communiqué.

Plus de 200 investisseurs issus des marchés financiers internationaux ont participé à l’émission d’obligations. La délégation sénégalaise, qui a travaillé par visioconférence du 27 mai au 2 juin, était conduite par le Ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, informe la note.

Tchad: Ibrahima Fall nommé Haut Représentant de l’UA pour la transition

Le diplomate sénégalais Ibrahima Fall est nommé Haut Représentant de l’Union africain pour accompagner la transition au Tchad.A 79 ans, ce juriste de profession mène l’une des missions les plus délicates dans sa longue carrière de diplomate international. Ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères (1984-1990), Ibrahima Fall «interagira avec tous les acteurs politiques et sociaux tchadiens ainsi que les partenaires internationaux en vue de mobiliser toute les ressources possibles pour le succès de la transition démocratique, consensuelle et pacifique du Tchad», indique le communiqué publié mercredi soir par l’Union africaine (UA).

L’UA avait exigé, le 20 mai dernier, que la junte respecte la période de transition démocratique de « 18 mois» pour organiser des élections «libres, justes et crédibles».

L’Organisation panafricaine a prévenu «qu’aucune forme d’extension de la période de transition prolongeant la restauration de l’ordre constitutionnel ne saurait être acceptable pour l’UA».

Et pour parvenir à cette mission, l’Union africaine s’appuiera sur l’expérience de son Haut Représentant qui n’est pas en terrain inconnu, pour avoir occupé plusieurs fonctions au sein des Nations Unies et effectué plusieurs missions pour le compte de l’organisation onusienne.

Son riche parcours l’a mené à l’Onu entre 1992 à 1997 où il est nommé Sous-secrétaire général aux Droits de l’Homme de l’Onu et directeur général adjoint de l’Office des Nations Unis à Genève (Suisse). Il occupa ensuite le poste sous-secrétaire général aux affaires politiques de l’Onu (New York-USA) chargé des affaires politiques africaines (1997-2002), et sous-secrétaire général et Représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la Région des Grands Lacs (Nairobi) (2002-2007). L’ancien Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Économiques de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, était aussi envoyé spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine pour la Guinée de 2008 à 2010.

L’ancien candidat malheureux à la présidentielle sénégalaise de 2012, sera l’interlocuteur privilégié du Conseil militaire de transition (CMT) présidé par Mahamat Idriss Déby, un des fils du président Idriss Déby Itno, qui a pris le pouvoir le 20 avril au Tchad après la mort du chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, qui aurait été tué au front contre des rebelles.

Sénégal: politique et économie se partagent la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de sujets liés à la politique et à l’économie.Les Locales du 22 janvier prochain continuent de faire les choux gras de la presse sénégalaise. Malgré le débat portant sur le report des Locales, le Parti démocratique sénégalais (Pds) de l’ancien président, Abdoulaye Wade, prépare activement ces élections locales, informe WalfQuotidien dont la Une est barrée par ce titre : « Wade installe ses +guerriers+ ».

Selon Sud Quotidien « 30 Libéraux (ont été) envoyés au combat par Me Wade pour peaufiner la stratégie ». Laquelle ? Celle « gagnante », précise Vox Populi pour qui « Me Wade fourbit ses armes. »

A en croire Le Quotidien, « Le Pds (est) sur pied de guerre », mais sans un de ses généraux en la personne de Bara Gaye qui a été « zappé » par Me Abdoulaye Wade, souligne L’AS.

Sous le titre « Macky acte le plan de Oumar Guèye », Le Quotidien revient sur l’érection de Keur Massar comme 46e département du Sénégal. « Le décret a été signé depuis le 28 mai dernier. Keur Massar comprend 3 arrondissements. Sangalkam, dirigée par le ministre de la Décentralisation, grande gagnante du nouveau redécoupage », détaillent nos confrères.

Le Soleil retrace l’histoire  de ce lieu de transit devenu 46e département du Sénégal et arbore ce titre : « Keur Massar, il était une fois +Banxaas+ ». « L’actuel chef-lieu de département de Keur Massar était à l’origine un lieu de transit pour les Lébous (ethnie côtière du Sénégal) de Rufisque et des autres villageois qui voulaient se rendre à Dakar. +Banxaas+, comme ils l’appelaient, a été érigé département appelé Keur Massar, le 5e de la région de Dakar », explique le quotidien national.

Ce dernier se félicite par ailleurs de la levée « avec succès » par le Sénégal de 508 milliards de FCfa d’eurobonds. Le montant récolté sera exclusivement utilisé pour le rachat d’environ de 70% de l’eurobond expirant en 2024 et libellé en dollars par de nouveaux titres en euros, ainsi que le financement de la participation du Sénégal dans le développement des projets pétroliers et gaziers, explique Le Soleil.

L’Observateur s’aventure « dans les coulisses de l’opération rachat » et signale que « l’Etat (a) rejeté 3 000 milliards ». Le même journal annonce que le Sénégal sera devant le Fonds monétaire international le 7 juin dans le cadre de la 3e revue de l’Instruction de Coordination la Politique Économique (ICPE).

En solitaire, L’AS fait le focus sur le surpeuplement carcéral, les longues détentions préventives… et alerte sur ce qu’il qualifie d’« enfer interminable des prisonniers ». « Sur une population carcérale de 11.547 personnes, les 177 subissent de longues détentions préventives », révèle le journal.

An 60: Amadou Coulibaly se félicite de la « résilience » de l’AIP

Le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, s’est félicité mercredi de la « résilience » de l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique) dans l’écosystème des médias, à l’occasion des festivités de l’an 60 de ce premier média d’Etat de la Côte d’Ivoire.

« L’AIP a développé sa résilience parce qu’après 60 ans, (elle a) réussi à se maintenir dans l’écosystème des médias avec toutes les évolutions technologiques qu’ a connu ce milieu », a déclaré le ministre ivoirien de la Communication,  des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly. 

Pour lui, « passer aujourd’hui du télégramme à l’e-mail, et aux réseaux sociaux et les sites Internet, vous comprenez que cette agence a réussi à se maintenir et faire sa mue, et développer une certaine résilience ». 

« Nous souhaitons que l’AIP puisse continuer cette mue, qu’ elle puisse renforcer son réseau au niveau du pays tout entier afin de maintenir sa position de leader de l’information de proximité », a ajouté M. Amadou Coulibaly.

L’Agence de presse ivoirienne reste toutefois « le creuset vers lequel toutes les agences, tous les journaux et les médias se retournent pour pouvoir avoir l’information de proximité qui touche l’intérieur de la Côte d’Ivoire », a -t- il poursuivi.

Auparavant, la radio publique utilisait les dépêches de l’AIP, mais aujourd’hui, ce n’est pas le le cas. M. Amadou Coulibaly a pour sa part soutenu « une mutualisation des moyens, qui passe par une mutualisation des ressources humaines » en vue d’une efficacité des médias publics.

Dans l’élan de sa résilience, la direction générale a remis le 21 mai 2021 des matériels multimédia aux chefs des bureaux régionaux de l’AIP. Cette formation devrait leur permettre de produire désormais des dépêches et des vidéos pour le fil d’actualité de l’agence.

Avec l’augmentation des chaînes d’information en continu « il apparaît primordial pour l’agence de renforcer les capacités de ses journalistes à la pratique du reportage d’images et de vidéos grâce à l’acquisition de nouveaux outils dédiés », avait dit la directrice centrale de l’AIP, Oumou Barry.     

Le tribunal rejette à nouveau la demande de mise en liberté des pro-Soro

Le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau a rejeté mercredi, à nouveau, la demande de mise en liberté provisoire, réitérée par la défense de Guillaume Soro et ses proches, accusés d’atteinte contre la sûreté de l’État.

A l’entame du procès, les avocats de la défense ont soulevé la question de l’arrêt de la Cour Africaine des droits de l’Homme et des peuples, qui demande à l’autorité judiciaire de surseoir aux différents mandats de dépôt.  

Le président du tribunal criminel, le juge Charles Biny, a rejeté la demande de mise en liberté provisoire formulée par le Conseil de M. Soro et ses proches. 

Lors de la première journée de l’audience, il avait rejeté  l’ouverture d’une nouvelle information judiciaire et la demande de liberté provisoire formulée par  la défense, estimant que celle-ci était «mal fondée ».

La défense avait notamment sollicité une  « liberté provisoire immédiate», évoquant un arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples  datant d’avril 2020.

Des personnes ont été entendues par le tribunal. Le sergent chef Fofana Kouakou a dit qu’il a « mis seulement les armes dans le véhicule (et est) sorti à pied dans la cour ». 

« Je ne me rappelle pas du nombre d’armes, et je ne sais pas si c’est à Assinie qu’ils ont jeté les armes », a-t-il ajouté à la barre.

Quant à Souleymane Bamba, il a laissé entendre que « le commandant Kassé Jean-Baptiste a donné l’ordre de jeter dans la lagune, près de la résidence de Soro, et j’ai jeté neuf kalachnikovs ».   

Quatorze prévenus sur vingt comparaissent dans ce procès qui s’est ouvert devant une salle comble du tribunal criminel d’Abidjan. Les accusés de ce procès sont Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Alain Lobognon, Affoussiata Bamba Lamine, Koné Kamaraté Souleymane. 

Sont également accusés M. Kassi Kouamé Jean-Baptiste, Zebret Souleymane, Kamagaté Adama, Silué Neguerdjomon Emmanuel, Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Koné Ardjouma, Traoré Lamine, Fofana Kouakou, Soro Yedjossigué Simon, Sékongo Kouleyeri Simon, Traoré Babou, Sess Soukou Mohamed, Touré Moussa, Issiaka Fofana et Soro Porlo Rigobert.

M. Soro, l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien et d’autres accusés absents à ce procès, dont l’ex-ministre Affoussiata Bamba Lamine, sont jugés par contumace. La plupart des personnalités poursuivies dans cette affaire, a été arrêtée depuis le 23 décembre 2019, date du retour avorté de M. Soro à Abidjan.

Côte d’Ivoire: des managers créent un réseau de partage d’opportunités

Des chefs d’entreprises, cadres et managers ayant suivi des programmes de formation de haut niveau au Cabinet Ethsun Institute, viennent de créer un réseau Alumni afin de partager dans cette communauté, leurs expériences et leurs opportunités.

Le lancement de cette plateforme a été l’objet d’une cérémonie organisée le 29 mai 2021, dans un hôtel de la place au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan. Avec cette communauté, le Cabinet se positionne comme l’université des entreprises performantes.

Les Alumni, réunis en nombre important, ont échangé autour du thème « les aptitudes du manager performant » avec pour speaker M. Didier Kla, directeur d’Orange Business et Brandboard, qui a partagé de riches expériences.  

Situant le contexte et l’intérêt de l’institution du réseau Alumni, le directeur général du Cabinet de formation, M. Jean-Calvin Ethien, a fait observer qu’après avoir renforcé les capacités de plus de 500 cadres et dirigeants d’entreprise, il apparaissait opportun de réunir ces esprits brillants.

Cette communauté, dira-t-il, vise à consolider les liens familiaux en partageant les uns avec les autres, leurs expériences et surtout les opportunités professionnelles, ce qui devrait permettre de forger davantage les acquis managériaux de la communauté.

Une charte du réseau Ethsun Alumni a été approuvée par les membres pour marquer leur adhésion effective à cette initiative. En outre, un Comité ad’hoc a été mis en place pour engager les premières actions du réseau.

Ensuite, les Alumni et les instructeurs se sont « accordés sur la primordialité de la formation continue pour actualiser les connaissances afin d’être mieux outillés pour faire face aux défis quotidiens qui nécessitent des méthodes et techniques de travail appropriées ».

Les participants ont reçu une distinction, notamment ceux ayant suivi plus de trois formations avec le Cabinet, récompensant ainsi leur fidélité à cet institut, spécialisé dans le renforcement des capacités techniques, stratégiques et managériales des cadres, managers et des chefs d’entreprises ou d’organisations.

L’une des principales activités de l’Institut est l’organisation de l’«Université de l’Immobilier » dont la deuxième édition devrait se dérouler du 27 au 31 Juillet 2021 à l’amphithéâtre du Conseil national de l’Ordre des architectes, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.  

Sénégal : échange entre Macky Sall et António Guterres

Le chef de l’Etat sénégalais et le Secrétaire Général des Nations Unies ont eu, ce mercredi, une discussion portant principalement sur la situation dans la sous-région ouest-africaine.Macky Sall, dont le pays est frontalier avec le Mali, est un interlocuteur de choix aux yeux du Secrétaire Général de l’Organisation des nations unies (Onu). Sur son compte Twitter, le président sénégalais a déclaré que les « questions de paix, de sécurité et de stabilité » étaient au cœur de son entretien avec António Guterres.

Au lendemain du coup de force de la junte militaire contre le président de la transition Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane, le SG des Nations Unies s’était dit « profondément préoccupé ». A ce jour, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et l’Union africaine (UA) ont suspendu le Mali de leurs instances.

Niger : 140 millions de dollars US dans le système éducatif

Le président de la République, Mohamed Bazoum, a procédé ce mercredi à Niamey au lancement d’un projet d’amélioration des conditions d’enseignement et d’apprentissage.L’éducation, c’est l’une des composantes majeures du programme de campagne de Mohamed Bazoum. Le projet Learning improvement for results in education (Lire, sigle en anglais) est financé par l’Association internationale de développement (IDA).

Le successeur de Mahamadou Issoufou, dans son discours, a diagnostiqué le système éducatif du Niger : « (Il) est confronté à des problèmes caractérisés entre autres par une faiblesse constante des taux bruts  de scolarisation et du maintien (à l’école), une faible scolarisation des jeunes filles, un niveau de formation souvent inapproprié des enseignants, un éloignement des écoles en zones pastorales, des curricula inadaptés, une insuffisance des infrastructures ainsi que des méthodes pédagogiques et outils didactiques inadaptés ».

Une liste non exhaustive de maux auxquels veut s’attaquer le chef de l’Etat nigérien pour les cinq prochaines années. Mohamed Bazoum a affirmé, en effet, accorder « un intérêt particulier à l’éducation »  car persuadé que « l’homme est le capital le plus précieux ».

Ce postulat l’autorise à dire qu’ « investir dans l’éducation, c’est investir dans ce capital ». De l’avis de l’ancien ministre de l’Intérieur, le projet Lire « paraît particulièrement important » dans la mesure où il prend en charge « la faiblesse des capacités de l’apprentissage et (celle) de la capacité des enseignants » considérées comme « le cœur des difficultés » du système éducatif nigérien.

En dépit d’un contexte sécuritaire tendu avec l’omniprésence de la menace jihadiste, le gouvernement du Niger, d’après le chef de l’exécutif, s’attèle à réaliser tous les objectifs qu’il s’est assignés en matière d’éducation.

Mais, a signalé l’ex-ministre des Affaires étrangères,  les difficultés à mobiliser davantage les ressources intérieures et une augmentation des dépenses de sécurité affectent la capacité de l’Etat à financer convenablement le système éducatif.

Partant de là, il a demandé « à la Banque Mondiale (et) à tous les autres partenaires du Niger d’accroître les ressources dédiées » à ce secteur parce que « c’est le meilleur moyen de garantir les chances de développement » de son pays.

Et Mohamed Bazoum a conclu son intervention sur une note d’espoir : « Je suis convaincu, qu’au terme de la mise en œuvre du projet Lire, certains des problèmes de notre système éducatif parmi les plus préoccupants, connaitront un début de solution au grand bonheur des enfants et de leurs parents ».

Entrepreneuriat: Bpifrance lance à Abidjan «Inspire & Connect Africa»

La banque publique d’investissement (Bpifrance) a lancé mercredi à Abidjan « Inspire & Connect Africa », une trilogie visant à renforcer les relations économiques entre l’Afrique et la France, et favoriser des partenariats fructueux et durables entre entrepreneurs.

L’événement, tenu à l’Institut français d’Abidjan, a réuni 500 participants (sur 1.000 inscrits) pour mettre en lumière et connecter la nouvelle génération d’entrepreneurs, autour du thème l’audace d’entreprendre « Inspire & Connect Africa ».

Il a été lancé en présence de M. Adama Coulibaly, ministre ivoirien de l’Economie et des finances, et de M. Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité de la France.

Selon M. Nicolas Dufourcq, le directeur général de Bpifrance, Inspire & Connect Africa se veut un accélérateur qui va « permettre à des individus, des femmes, des hommes de s’accomplir et de réaliser leur rêve ».  

La banque met à disposition des consultants, des financements en crédits en se glissant dans « le désir de la liberté de l’entrepreneur », a dit M. Nicolas Dufourcq, ajoutant « on souhaite que dans un monde incalculable de cas, des projets sortent, beaucoup plus qu’on pourrait le penser ».

Le ministre délégué au Commerce extérieur et à l’attractivité, Franck Riester, a fait savoir que « la France veut absolument mobiliser beaucoup d’énergies pour refonder sa relation avec l’Afrique en misant sur l’économie, l’éducation, sur la jeunesse et sur une relation gagnant-gagnant ».

Pour améliorer le climat des Affaires, il faut améliorer la compétitivité, a-t-il soutenu, estimant que cet outil va permettre une «accélération de la reprise économique en Afrique » mais aussi de la France qui veut se « déployer à l’international tout particulièrement en Afrique ».  

Il s’agit de mettre du financement et de l’accompagnement à l’accroissement des activités des chefs d’entreprises africains, de « soutenir l’augmentation des échanges, que ce soit des exportations de France de Côte d’Ivoire vers la France, vers des partenariats plus nombreux, plus nourris pour bâtir ici des chaînes de valeur qui permettent de créer de la richesse sur le temps long», a-t-il poursuivi.

Le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, a fait observer que depuis 2013 jusqu’à maintenant, la Côte d’Ivoire a gagné 67 places dans le classement Doing Business de la Banque mondiale, ce qui traduit que le pays a un climat des affaires assez incitatif.

« L’un des défis majeurs que nous constatons aujourd’hui, c’est le financement des entreprises et dans ce cadre, des dispositions ont été prises, avec la mise en place d’un fonds de garantie des Petites et moyennes entreprises (PME) et des lignes de garanties de la Société financière internationale (SFI) auprès de banques locales», a-t-il relevé.

En outre, l’Etat de Côte d’Ivoire a structuré les dispositifs d’appui au niveau des PME avec la création de Côte d’Ivoire PME, une agence qui accompagne les entrepreneurs dans leur écosystème, a-t-il renchéri, invitant les entrepreneurs à l’audace, à oser et prendre des risques.

Inspire & Connect Africa  s’inscrit « dans un plan Afrique plus large, impliquant l’ensemble des opérateurs de Team France Export pour faire évoluer les montants de financements d’entreprises de 3 Mds d’euros injectés en 2020, à 10 Mds d’euros d’ici à 2024 ».

Ces financements concernent notamment l’ensemble du continuum de Bpifrance : le crédit, l’investissement, l’assurance et l’accompagnement des entrepreneurs. Entre 2014 et 2020, Bpifrance a produit 700 millions d’euros de crédit export sur le continent soit 116 millions d’euros par an en moyenne.

Pour les quatre prochaines années, l’objectif est porté à un doublement de ce rythme annuel, pour arriver, toutes solutions d’accompagnement confondues, à 1,5 milliard d’euros d’ici à 2024.

En investissement indirect, le véhicule en fonds Averroès Africa lancé en partenariat avec Proparco en 2003, a permis de drainer 1 milliard d’euros dans une vingtaine de fonds de capital investissement et plus de 150 entreprises réparties dans 40 pays africains.

Pour les quatre prochaines années, l’objectif est porté à 123 millions d’euros investis par Bpifrance pour permettre aux fonds partenaires de lever 1,5 milliard d’euros d’ici à 2024.

L’ambassade du Niger à Abidjan dément une nouvelle vidéo virale visant ses ressortissants

L’ambassade du Niger en Côte d’Ivoire dément une nouvelle vidéo circulant sur les réseaux sociaux, attribuant à ses ressortissants une «scène horrible d’exécution » de personnes qui seraient des migrants maliens, guinéens et ivoiriens, dans un communiqué.

« L’ambassade de la République du Niger en Côte d’Ivoire tient à apporter un démenti formel sur les commentaires visant à attribuer cette vidéo à des personnes de nationalité nigérienne », indique le communiqué.   

Dans ce communiqué, l’ambassadeur du Niger à Abidjan, Moussa Aloua, a dénoncé « les auteurs de ces fausses informations qui mettent en danger la sécurité des ressortissants nigériens vivant en Côte d’Ivoire et leurs biens ».  

Cette image, qui selon M. Aloua montre « une scène horrible d’exécution de personnes qui seraient des migrants maliens, guinéens et ivoiriens, faussement attribuée à des Nigériens », intervient après une vidéo ayant suscité des violences en mai sur des Nigériens. 

La représentation diplomatique « voudrait rassurer les populations ivoiriennes que toutes les personnes étrangères résidant ou de passage au Niger sont convenablement traitées dans le respect des droits humains et des conventions régionales et internationales », souligne le texte.         

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a « fermement condamné les incidents qui ont marqué la ville d’Abidjan, le mercredi 19 mai 2021» à la suite d’une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, ayant entraîné des violences contre des Nigériens qui ont fait un mort.   

Depuis quelques mois, la Côte d’Ivoire fait face à une flopée de fake news (fausses informations) mettant parfois en mal la cohésion sociale du pays. 

Mali : diagnostic des problématiques des droits de l’homme

Ces consultations visaient à réaliser un diagnostic et une analyse approfondis des problématiques des droits de l’homme au Mali.Il s’agissait d’examiner les progrès accomplis, d’identifier les défis à relever ainsi que les opportunités pour une meilleure promotion et protection des droits de l’homme.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) explique que ces assises, tenues en mai dernier, voulaient également améliorer la collaboration avec les partenaires dans le cadre d’un dialogue critique afin de consolider les stratégies de prévention et de réponse avec une orientation basée sur la protection des civils.

« Les consultations ont été rythmées par des séances de travails de groupes, d’interventions et d’interactions avec le leadership de la Minusma notamment l’intervention en ligne depuis Bamako de Joanne Adamson, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général chargée des affaires politiques », rapporte la Minusma dans un communiqué.

Elle souligne que Mme Adamson a tenu une séance interactive avec les participants où elle a souligné la vision de la Mission, axée sur la prévention, l’action et l’impact, ainsi que sur la centralité des droits de l’homme dans toutes ses opérations, en particulier durant la période de transition politique.

Ces consultations ont permis de réaffirmer la nécessité de coordonner les efforts entre toutes les parties concernées. Ceci, afin d’optimiser l’utilisation des ressources, en vue d’apporter une réponse coordonnée dont la finalité est d’avoir un meilleur impact. Prevention ; action et réponse ; suivi et impact resteront les mots clés de cette rencontre.

Afrique : nomination d’une ambassadrice de l’assainissement

Le Conseil des ministres africains en charge de l’Eau (AMCOW, sigle anglais) a désigné Mme Fatima Maada Bio, Première Dame de la République de Sierra Leone, en qualité d’ambassadrice de l’Afrique chargée de l’assainissement et de l’hygiène.Elle a été présentée le 26 mai 2021 à la State House, en Sierra Leone, en présence du Président de la Sierra Leone, de l’ensemble de son cabinet et d’autres partenaires au développement.

« À ce titre son excellence pilotera et conduira les programmes de sensibilisation visant à améliorer les politiques et les pratiques, afin de promouvoir l’accès à l’assainissement et à l’hygiène sur le continent africain », informe un communiqué de presse.

Dans son discours d’ouverture, le Dr Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone, a félicité la Première Dame pour sa nomination et a reconnu son travail en faveur de l’autonomisation des femmes.

« L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, en particulier pour les femmes et les jeunes filles est essentiel pour leur bien-être, leurs besoins domestiques, leur santé reproductive et menstruelle », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Les politiques et programmes en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) n’ont pas toujours tenu compte de la voix et des besoins des femmes et des filles ».

Le président Bio a indiqué qu’en tant que pays, la Sierra Leone estime que les femmes doivent jouer un rôle prépondérant dans la planification, la conception, la mise en œuvre, la gestion et l’évaluation de l’impact des interventions en matière d’eau et d’assainissement.

« Notre pays est vraiment fier de la manière dont l’AMCOW gère les politiques sur le continent en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène », a dit le président Bio.

Quant au Secrétaire exécutif par intérim de l’AMCOW, Thomas Banda, il a estimé que cette nomination est tout à fait opportune pour l’Afrique.

Prenant la parole au cours de la cérémonie officielle de présentation, M. Banda a déclaré : « Nous sommes sincèrement convaincus que la passion avec laquelle la Première Dame pilote le projet « Hands Off Our girls », son initiative pour l’amélioration de la santé et de l’hygiène menstruelle ainsi que sa contribution visant à assurer que l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OAFLAD) aient un plus grand impact sur le continent seront utilisées pour favoriser l’accès de plus de 700 millions d’Africains au service d’assainissement et d’hygiène ».

Af’Sud/Covid-19 : un million de personnes vaccinées (ministre)

Plus d’un million de Sud-africains ont été vaccinés contre la pandémie de coronavirus depuis le lancement en mi-février dernier de la campagne de vaccination, a annoncé mercredi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Mkhize a déclaré que le pays avait vacciné 479.768 agents de santé à l’aide du vaccin à dose unique Johnson & Johnson, tandis que les autres étaient 565.336 bénéficiaires âgés de plus de 60 ans qui ont reçu leurs premières injections du vaccin Pfizer à double dose.

« Par conséquent, aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que nous avons franchi la barre du million avec 1.045.104 personnes ayant reçu leur injection», s’est réjoui le ministre.

Il a remercié les personnes impliquées dans la campagne de vaccination, du directeur général du ministère de la Santé à chaque vaccinateur, pour avoir continué à diriger les premières lignes du pays.

« Nous allons intensifier les vaccinations quotidiennes, en collaboration avec le secteur privé, pour atteindre les objectifs auxquels nous nous sommes engagés en tant que gouvernement », a ajouté Mkhize.

Ces objectifs engagés sont la vaccination de 1,5 million de personnes en première ligne pour les fortifier afin de vacciner à leur tour quelque 40 millions de personnes, pour créer une immunité collective au sein de la population sud-africaine forte de 59 millions d’habitants.

L’Afrique du Sud a perdu 56.601 vies à cause du virus, la dernière en date étant 95 personnes qui y ont succombé du jour au lendemain, depuis que la pandémie a frappé le pays en mars 2020.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations Unies, quelque 170.426.245 cas confirmés de Covid-19 à travers le monde ont fait 3.548.628 décès.

Afrique de l’ouest : des entreprises européennes complices de l’insécurité alimentaire (ONG)

Ces sociétés prélèvent du poisson propre à la consommation humaine en Afrique de l’Ouest pour alimenter la demande de farine et d’huile de poisson dans l’Union européenne et en Norvège selon un nouveau rapport de l’ONG Greenpeace et Changing markets, parvenu à APA.Le nom du rapport : « Nourrir un monstre : Comment les industries européennes de l’aquaculture et de l’alimentation animale volent la nourriture des communautés d’Afrique de l’Ouest », en dit long sur l’ampleur des dégâts.

En effet, selon les conclusions du document, « plus d’un demi-million de tonnes de petits poissons pélagiques sont extraits chaque année le long des côtes d’Afrique de l’Ouest et transformés en aliments pour l’aquaculture et l’agriculture, en compléments alimentaires, en cosmétiques et en produits alimentaires pour animaux de compagnie hors du continent africain. »

Le rapport est basé sur une recherche du commerce et de la chaîne d’approvisionnement entre l’industrie de la farine et de l’huile de poisson (FHP) en Afrique de l’Ouest et le marché européen. Il met en cause des négociants, des entreprises d’aquaculture et d’agroalimentaire de plusieurs pays européens dont la France.

Selon le responsable des campagnes de Changing Markets, Alice Delemare Tangpuori, cité par le rapport, « les exportations de farine et d’huile de poisson vers l’Europe détournent les moyens de subsistance des communautés côtières, en privant les populations d’une importante source de nourriture et d’un moyen de revenu. »

Partant de ce constat, elle estime qu’il « est temps de repenser les chaînes d’approvisionnement et de supprimer rapidement l’utilisation de poissons sauvages dans la nourriture des poissons d’élevage et d’autres animaux, afin de préserver ces populations de poissons sauvages pour les générations futures. »

« Priver des millions de populations d’Afrique de l’Ouest de la source de protéines la plus fondamentale pour nourrir les animaux ou produire des compléments alimentaires, des cosmétiques et des produits alimentaires pour animaux de compagnie est une pratique honteuse et un mépris flagrant des lois locales et internationales », a déclaré le responsable de campagne à Greenpeace Afrique, Dr Ibrahima Cissé, cité également par le rapport.

Pour Ibrahim Cissé, « le poisson propre à la consommation humaine ne devrait pas et ne doit plus jamais être volé aux communautés d’Afrique de l’Ouest pour répondre aux besoins d’autres pays. Nos gouvernements doivent agir rapidement pour mettre un terme à cette situation. »

Les auteurs du rapport affirment que leurs recherches confirment une expansion rapide de la FHP au cours des dernières années, notamment en Mauritanie, où 70% des exportations d’huile de poisson étaient destinées à l’UE en 2019.

Selon eux, les gouvernements de la Mauritanie, du Sénégal et de la Gambie ne parviennent pas, à ce jour, à gérer correctement leur ressource commune de petits poissons pélagiques, ni à prendre les mesures appropriées pour garantir le droit à l’alimentation et aux moyens de subsistance des communautés impactées.

« En saison froide au Sénégal, il est très difficile, voire impossible, de trouver des sardinelles aux points de débarquement habituels. Les conséquences sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations locales sont catastrophiques, ainsi que sur l’équilibre de la chaîne alimentaire en mer », fait remarquer l’ancien directeur de recherche et directeur du Centre de recherche océanographique de Dakar-Thiaroye au Sénégal, Dr Alassane Samba.

Président de la FLPA (Fédération Libre de Pêche Artisanale), section de Nouadhibou, en Mauritanie, Harouna Ismail Lebaye, hausse le ton dans le rapport et déclare : « Vos investissements nous privent de nos ressources halieutiques, vos investissements nous affament, vos investissements menacent notre stabilité, vos usines nous rendent malades (…). Il est temps de mettre un terme à tout cela. »

Nigeria : un fils de l’ex-président Babangida sort indemne d’un grave accident

Mohammed Babangida, le fils de l’ancien dirigeant militaire nigérian, Ibrahim Babangida, a survécu à un très grave accident de la circulation, qui a coûté la vie à trois soldats, a appris APA mercredi.Le fils de l’ex-président se trouvait dans un bus Honda Space qui se rendait à Abuja en provenance de Minna, la ville natale de Babaginda, lorsque son véhicule de sécurité qui se trouvait devant lui a percuté un camion qui venait en sens inverse. Le camion articulé était chargé de tomates.

Mohammed Babangida était en compagnie d’autres membres de la famille qui s’en étaient apparemment sortis indemnes, ont déclaré des témoins. Trois d’entre les soldats qui assuraient l’escorte et qui se trouvaient dans le 4×4 Prado placés à l’avant du bus sont morts sur le coup.

Un quatrième soldat serait grièvement blessé et serait soigné à l’hôpital national d’Abuja. Le père de Mohammed Babangida a dirigé le Nigeria entre 1985 et 1993.

Sénégal : politique, économie et agriculture au menu des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique à l’agriculture sans oublier l’actualité économique.La correction des imperfections notées dans le fichier électoral, avant les Locales, fait la Une de Sud Quotidien. Le journal informe que « la Société civile met en demeure l’Etat ».

Les différentes organisations de la société civile « sont en phase avec la quasi-totalité des recommandations formulées par la Mission d’audit du fichier électoral 2021. Par conséquent, Moundiaye Cissé, Secrétaire général de l’ONG 3D et compagnie invitent les autorités à corriger, dans les plus brefs délais, lesdites imperfections notées par les experts, pour être à l’abri des difficultés, lors des élections prochaines », écrit le quotidien.

« La Société civile veut l’application des recommandations » de la Mission d’audit du fichier électoral 2021, informe Le Quotidien.

Entre la majorité et l’opposition politique qui a chacun son interprétation des résultats de la mission d’audit du fichier électoral, EnQuête souligne « le jeu d’équilibriste de la Société civile ».

Les Locales du 22 janvier 2022 seront marquées par l’introduction du suffrage universel direct pour les maires et conseillers départementaux. Mais « l’ardeur de l’opposition qui crie victoire est (toutefois) refroidie par la majorité qui en a une autre lecture », note WalfQuotidien dont la Une est barrée par ce titre : « Scrutin direct aux Locales : ce couteau à double tranchant. »

WalfQuotidien va « au-delà la tournée +économique+ de Macky » à l’intérieur du pays et met en avant le « bien-être humain ». Dans ses colonnes, le journal écrit : « A défaut d’usines qui devraient permettre à des centaines ou des milliers de personnes de trouver de l’emploi, Macky Sall offre aux populations de Kaffrine (centre) et Kédougou (sud-est) la santé. Sa tournée +économique+ était destinée à inaugurer deux hôpitaux ».

Seydou Guèye, ministre porte-parole de la présidence de la République répond aux opposants qui critiquent la tournée économique de son mentor. « Cette fusion avec les Sénégalais montrent qu’ils préfèrent ceux qui travaillent. […] Il n’y a rien de politique dans ces tournées économiques, quand viendra le temps de la campagne, nous ferons de la politique », déclare-t-il à la Une de L’AS.

En économie, L’Observateur informe que « pour accompagner le plan de relance de l’économie fortement impactée par la crise sanitaire du coronavirus, le Sénégal va émettre aujourd’hui un Eurobond sur le marché financier international pour un reprofilage de dettes ».

Sous le titre « France des gages », Le Quotidien revient sur la présence des entreprises tricolores en terre sénégalaise et donne la parole au ministre français du commerce extérieur, Frank Riester, qui assure que « la France sera davantage présente au Sénégal » malgré les attaques dont elle en cesse de faire l’objet du fait de certains milieux activistes.

L’avenir de l’horticulture dans la zone des Niayes (Dakar) préoccupent les journaux sénégalais. « La vocation agricole (est) menacée » dans cette partie du pays, alerte Sud Quotidien. Plus alarmiste, EnQuête parle d’un « péril sur les Niayes ».

« Le grenier se vide, à cause de la raréfaction de l’eau et du péril foncier. L’abandon des petits producteurs fait le bonheur des spéculateurs fonciers », font remarquer nos confrères d’EnQuête.

Décès à Abidjan du journaliste ivoirien Jean-Baptiste Essis

Le journaliste ivoirien, Jean-Baptiste Essis, est décédé mardi à Abidjan des suites d’une longue maladie, selon son entourage.

« Il est décédé aujourd’hui (mardi), en partance pour la clinique (où), les gens ont dit qu’ils ne peuvent pas le garder (demandant à sa famille) d’aller au CHU, et c’est au niveau du CHU qu’on leur a dit qu’il est déjà décédé », a rapporté à APA une source proche du défunt. 

M. Jean-Baptiste Essis a officié au journal Le Temps, un quotidien proche de l’opposition, notamment de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Avant son décès, il correspondait en free-lance pour des médias. 

Côte d’Ivoire: des agents du ministère des Eaux et forêts en grève

Des agents du ministère ivoirien des Eaux et forêts, réunis au sein de la Fédération des Syndicats des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire (FESEF-CI), ont entamé mardi une grève pour exiger la transformation de la régie interne en trésorerie, selon une note officielle .

En dépit des décisions du ministre Alain-Richard Donwahi « en faveur de la décrispation », les agents des Eaux et Forêts sont entrés en grève dès ce 1er juin 2021. 

Cette grève intervient au terme d’une Assemblée générale de leur faîtière syndicale, la Fédération des Syndicats des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire (FESEF-CI), tenue le samedi 8 mai à Yamoussoukro.  

Cette grève trouve son fondement, selon l’Assemblée générale, dans la transformation de la régie interne en trésorerie. Pour ces agents cela leur permettra d’avoir des primes. 

Soucieux du bien-être des agents de son département, le ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi a « mené plusieurs démarches et continue de multiplier des rencontres dans ce sens », souligne la note.  

Par correspondance en date « du 10 juillet 2019, le ministre Donwahi a sollicité que soit érigée en trésorerie, la régie des recettes et d’avances spéciales auprès du ministère de l’Economie et des Finances ».  

En réponse de ce courrier, le 22 juillet 2019, le ministre ivoirien de l’Economie d’alors a indiqué que « dans le cadre de la transposition des directives de l’UEMOA, il est prévu la création des postes comptables ministériels chargés de l’exécution des budgets et autres ressources générées par les activités des ministères », mentionne le texte. 

Le ministre de l’Économie avait conclu qu' »il lui paraît dès lors judicieux d’attendre la mise en œuvre de cette réforme en cours », poursuit la note, qui relève qu’au terme de la mise en œuvre de cette réforme, le ministre des Eaux et forêts a « relancé son homologue à l’effet de la création de la trésorerie attendue par les agents ».  

« Sur instructions du ministre des Eaux et Forêts, plusieurs autres démarches administratives ont été menées dans ce sens par les directeurs centraux, en vue de régler définitivement ce problème », renseigne la note. 

Des rencontres d’informations et d’échanges ont d’ailleurs été organisées avec les responsables syndicaux afin d’aboutir à un dénouement heureux de cette situation qui risque de plomber les activités du département ministériel. 

Un séminaire islamique autour de l’école ivoirienne prévu en août

Le président ou l’Amir de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), Brahima Dembélé, a annoncé mardi à Abidjan l’organisation de la 32e édition du Séminaire national de formation islamique et managérial (SENAFOI) avec pour thème central l’école ivoirienne.

« La 32e édition de notre traditionnel Séminaire national de formation islamique et managérial (SENAFOI) se tiendra cette année du 31 juillet au 8 août 2021 dans la cité balnéaire de San-Pedro (sud-ouest) », a déclaré M. Brahima Dembélé, lors d’un point de presse au siège de l’AEEMCI.

Ce séminaire qui aura lieu, « après une année d’absence », vise à mettre à la disposition des élèves et étudiants cette plateforme afin de les « occuper sainement » durant les vacances, a indiqué le président de l’AEEMCI, soulignant que les inscriptions débutaient ce jour.

Au cours de ce point de presse, le président de l’AEEMCI a fait le bilan relatif aux séminaires régionaux de l’organisation, qui se sont tenus autour du thème central « La reconstruction d’une Côte d’Ivoire unie et solidaire: Quelle contribution de l’AEEMCI ? ».

Les notions de citoyenneté ont été fortement abordées lors de ces séminaires régionaux, tenus via les organes de base de l’AEEMCI. L’objectif étant de favoriser le respect des symboles de l’Etat, de l’entretien des ouvrages d’assainissement, la solidarité et la cohésion sociale.  

L’objectif était, selon M. Brahima Dembélé, d’instruire, de former et de sensibiliser les militants et sympathisants de l’AEEMCI sur des thématiques en lien avec les questions d’ordre religieux, académique et managérial.

« Ce rassemblement didactique a mobilisé 11 400 élèves et étudiants musulmans à travers tout le pays sur 10 000 participants attendus », a précisé M. Brahima Dembélé, qui a noté que « chacun de ces séminaires a fait l’objet de supervision (et) 31 missions » ont été faites par le Comité exécutif de l’AEEMCI.

Selon le président de l’AEEMCI, « les thèmes de civisme abordés ont fortement contribué au renforcement du sentiment de patriotisme, de la volonté de sauvetage de la paix et du cadre de vie des militants ».

« Nous avons également constaté l’engagement de nos militants à travailler pour une Côte d’Ivoire unie et solidaire », a-t-il poursuivi. Chacun des participants a reçu un diplôme de participation décerné par l’AEEMCI, la plus ancienne des organisations de jeunesse musulmane. 

Covid-19 : un second vaccin chinois homologué

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a donné, ce mardi, son feu vert pour la mise sur le marché international d’un autre vaccin contre le nouveau coronavirus produit par l’empire du Milieu.Après Sinopharm, vient Sinovac. C’est le nom du tout nouveau vaccin chinois autorisé par l’agence spécialisée des Nations Unies. Recommandé pour les personnes âgées de 18 ans et plus, il est injectable en deux doses dans un intervalle de deux à quatre semaines.

Testé sur un échantillon de la population, Sinovac est efficace à 57 % pour prévenir les cas de Covid symptomatiques. Ce taux culmine à 100 % lorsqu’il s’agit d’éviter les formes graves et les hospitalisations.

Mariangela Simao, la sous-directrice générale de l’OMS chargée de l’accès aux médicaments et aux produits de santé, se félicite de cette nouvelle homologation car « le monde a désespérément besoin de nombreux vaccins pour faire face aux énormes inégalités ».

Sinovac, « facile à stocker » selon l’OMS, était déjà utilisé dans de nombreux pays. Ce vaccin intègre désormais le dispositif Covax dont l’objectif est d’assurer un accès équitable aux vaccins notamment dans les pays défavorisés.

Cour des comptes: 40 magistrats formés sur le budget-programme ivoirien

En vue de s’imprégner du budget-programme de l’Etat ivoirien, le Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF) a initié un séminaire au profit de magistrats issus de la Cour des comptes de Côte d’Ivoire, qui se déroule du 31 mai au 5 juin 2021 à Abidjan.

La session porte sur les techniques d’analyse, de diagnostic et d’évaluation des politiques publiques dans un contexte de budget-programme. 

Le coordonnateur du PAGEF, Bamba N’Galadjo, à l’entame du séminaire, lundi, a précisé l’objectif de cette formation qui vise à amener les magistrats de la Cour des comptes à s’approprier le budget-programme aux fins d’une exécution plus efficace des projets de l’Etat. 

Le président de la Cour des comptes, Kanvaly Diomandé, s’est félicité de cette session qui permet aux magistrats d’échanger avec des experts et praticiens de la gestion financière publique, ce qui devrait favoriser l’élaboration des rapports d’audit performants.   

Le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, a fait observer que l’idée de cette session est de « familiariser » ces magistrats avec les concepts clés de la gestion macroéconomique, notamment ceux relatifs aux cadrages macroéconomique et budgétaire.

Dans le cadre d’une transparence de la gestion de son budget, l’Etat ivoirien a adopté le budget-programme. Ce budget, déjà entré en vigueur, permet de recueillir d’avance les projets pensés dans un ensemble de programmes en vue de son exécution de manière optimale.

Réseau électrique ivoirien: environ 10% des clients touchés par le rationnement

Environ 10% des clients sur le réseau électrique en Côte d’Ivoire sont touchés par le rationnement de l’électricité que connaît le pays, a dit mardi à la presse le directeur général adjoint (DGA) de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Mathias Kouassi.

Pour la période du 24 au 30 mai 2021, marquant la 3e semaine du Programme de rationnement, « nous n’avons pas noté d’aléas négatifs majeurs », a indiqué M. Mathias Kouassi, DGA chargé du pôle distribution et commercialisation. 

« Le nombre de clients touchés est d’environ 10% », a ajouté M. Mathias Kouassi, assurant que cette dernière semaine il a été constaté « une amélioration notable dans les ménages où beaucoup de quartiers programmés n’ont pas été rationnés ». 

La première semaine du Programme de rationnement qui part du 10 au 16 mai, mentionnera-t-il, a connu « une tendance positive avec une absence d’aléas. Certains quartiers prévus pour être rationnés ne l’ont pas été », tandis que la plage horaire pour d’autres a été réduite.

Cependant, la deuxième semaine, qui va du 17 au 23 mai 2021, « a été plus difficile en raison de l’indisponibilité des ouvrages de production, ce qui a conduit à augmenter le déficit d’électricité », a fait observer M. Kouassi.

Il a tenu à souligner que « des incidents localisés peuvent aussi entraîner des interruptions d’électricité par endroits et cela n’est pas du fait du Programme de rationnement ». Dans ce cas, des travaux de réparation sont effectués. 

Au niveau des clients industriels, M. Mathias Kouassi a rassuré que « des efforts ont été faits pour essayer de réduire l’impact sur leurs activités ». Dans ce contexte, un premier programme établi a subi de nombreuses adaptations.

Un Comité de veille comprenant des organisations des industriels et des acteurs du secteur public ivoirien analysent des solutions pratiques. Et ce, selon « les sollicitations des industriels par type d’activité ». 

« Pour les ménages, nous nous efforçons à repartir au mieux le programme de rationnement. Nous ne faisons le rationnement que lorsque nous n’avons pas le choix », a-t-il poursuivi, précisant « lorsque nous avons des aléas positifs, nous les répercutions immédiatement au niveau des ménages ». 

Le programme de rationnement de l’électricité en Côte d’Ivoire, dû à un problème de déficit de l’électricité, a commencé le 10 mai 2021. M. Mathias Kouassi a assuré que ce déficit devrait être maîtrisé d’ici à juillet 2021. 

Football: lancement à Abidjan de l’initiative «balle à terre»

L’initiative « balle à terre » destinée à réconcilier les acteurs du football ivoirien a été lancée, mardi à Abidjan, en présence des potentiels candidats à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF).

A l’occasion de ce lancement dans un grand hôtel, dans le sud d’Abidjan, Idriss Yacine Diallo, Didier Drogba et Sory Diabaté se sont engagés à mettre «balle à terre»  afin d’aller sereinement à l’élection du président de la FIF pour laquelle ils étaient tous candidats jusqu’à la mise sous normalisation de l’instance fédérale par la Fédération internationale de football association (FIFA).

« (…) Ma team veut rassembler la famille. L’initiative n’aurait pas été totale si vous n’aviez pas associé les plus grands communicateurs au monde, les réseaux sociaux. Il faut considérer les élections comme un match de football qui va durer 90 mn ou 120 mn », a déclaré Idriss Yacine Diallo.

« J’espère être le vainqueur du match. Et si je suis le vainqueur, je ferai en sorte que Sory et Didier soient associés », a-t-il promis, exprimant sa disponibilité pour l’unification et la pacification du football ivoirien.

« Au comité de normalisation, nous vous regardons. Organisez cette élection comme Mme Gabala l’a promis, au plus tard en novembre. Vous avez une responsabilité (…). », a conclu M. Diallo.

 « La priorité aujourd’hui, c’est ce ballon qui doit rouler, qui doit apaiser. Nous sommes candidats à la fédération ivoirienne de football. Dans le mot fédération, il y a fédérer. Nous voulons être président, pas pour nous, mais pour les joueurs » a renchéri Didier Drogba.

« Quand j’ai été approché par les initiateurs du concept, je n’ai pas hésité, moi en tant qu’ambassadeur de la paix, moi Didier Drogba, fils de la Côte d’Ivoire », a-t-il expliqué, faisant observer que « cette élection a été au cœur de tous les débats ». «Je soutiens l’idée du concept balle à terre», a conclu M. Drogba.

Du côté de Sory Diabaté, c’est le même état d’esprit. « J’ai adhéré au concept Balle à terre, parce qu’ayant été acteur pendant 18 ans à la FIF.  Au-delà des mots, il faut que cette rencontre permette d’apaiser », a-t-il souhaité.

Pendant trois ans, a expliqué M. Diabaté, « nous avons connu des turbulences dans la maison. Je voudrais confirmer comme l’a dit Idriss Diallo, que nous nous parlons ».

Par ailleurs, il a invité « les uns et les autres à cultiver certaines valeurs » que sont notamment  le respect, la tolérance et la responsabilité. L’initiative «balle à terre» pour un football qui gagne, est portée par la journaliste sportive ivoirienne, Anne Marie N’guessan-Coulibaly.

En décembre 2020, la FIFA a décidé de placer sous tutelle la Fédération ivoirienne de football (FIF), plongée dans une crise de succession.

Depuis lors, cette dernière est gérée par un Comité de normalisation dirigé par l’Ivoirienne Mariam Dao Gabala qui agira notamment en qualité de Commission électorale pour l’organisation de l’élection d’un nouveau Comité exécutif.

Sénégal :Les Locales et la mort tragique de trois journalistes font la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement des élections locales à venir et la mort, dans un accident de circulation, de trois journalistes du site d’informations Leral.net.Des « investitures musclées » au sein de la majorité présidentielle, barre à sa Une Sud Quotidien. Les arbitrages que fera Macky Sall pour la désignation des têtes de liste de Benno Bokk Yaakaar « feront (…) des frustrés », notamment à Dakar entre l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba et l’actuel ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, à Kaffrine (centre) entre le député Abdoulaye Wilane et le ministre chargé de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow.

A Saint-Louis (nord) également, entre l’ancien ministre Mary Teuw Niane et le ministre chargé des Transports terrestres, Mansour Faye, comme à Podor (nord) entre la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, et l’homme d’affaires Mamadou Racine Sy.

Mais avant d’en arriver là, souligne WalfQuotidien, « le Sénégal risque gros » suite à son « refus d’application de l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO ».

Un arrêt de cette juridiction internationale fait obligation au Sénégal de lever les obstacles à la libre participation aux élections, rappelle le journal.

Le parrainage des candidats, une innovation de la loi électorale sénégalaise, est jugée discriminatoire par la Cour de justice de la CEDEAO. 

Cette dernière estime que c’est un moyen utilisé par la majorité présidentielle pour empêcher les candidatures de plusieurs adversaires politiques de premier plan, comme lors de l’élection présidentielle de 2019.

Les quotidiens sénégalais pleurent la mort de trois agents du site d’information Leral.net. 

« Leral décimé, la presse endeuillée », titre L’AS à la suite de l’accident de la route qui a coûté la vie à un journaliste, à un agent technique et à un chauffeur du site d’information. Ils couvraient une visite du président de la République à Kédougou (sud-est).

L’Observateur fait remarquer que l’accident « a plongé tout le groupe de presse [Leral] dans une consternation sans nom ».

EnQuête annonce un alourdissement du bilan de l’accident, avec la mort d’une quatrième personne ayant succombé à ses blessures après une collision de la voiture de reportage de Leral.net avec un camion.

La dernière évasion du célèbre prisonnier Baye Modou Fall dit Boy Djiné préoccupe les quotidiens. Par ses nombreuses évasions, il a réussi à « installer le malaise et le désordre dans l’administration pénitentiaire », écrit Le Quotidien.

Vox Populi parle d’une « évasion rocambolesque » et affirme que le jeune homme échappé d’une prison dakaroise depuis quelques jours « disculpe l’administration pénitentiaire ». Le prisonnier évadé s’est entretenu avec la chaîne privée iTV, selon le même journal.

Suite à la polémique née de l’achat d’une chaloupe par l’Etat du Sénégal, Le Soleil s’est livré à un exercice de clarification, concernant ce véhicule de transport maritime baptisé « Le Fatick », du nom de la ville d’origine du chef de l’Etat. 

« Acheté en juillet 2017 à 5,85 milliards de FCFA, il remplace +La Signare+ vieille de plus de quarante ans, pour la traversée Dakar-Gorée. […] Il pourra être utilisé pour la recherche et le sauvetage en mer », explique le quotidien national pour qui le fait de considérer la chaloupe comme une propriété privée de Macky Sall relève de la « diffusion de fausses nouvelles ».

Côte d’Ivoire: des étudiants instruits sur les exigences d’embauche

Pour confronter les apprenants des exigences du monde du travail, deux organisations ont offert à des étudiants de l’université publique Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, une formation sur l’insertion professionnelle.

Cette session a été assurée, vendredi, par Jely Group et la Fondation  Expérience Pour Tous (EPT) à des étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays, sur les pré-requis pour une insertion professionnelle réussie.

La formation adressée à ces étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) a porté sur le thème : « Rédiger un bon CV, une bonne Lettre de Motivation et réussir son entretien d’embauche ».

Selon le secrétaire général de la Fondation Expérience Pour Tous, Kevin Anvo, le principal objectif est de fournir aux participants des outils pratiques afin de faciliter leur insertion professionnelle à la suite de leurs études universitaires.

« La carrière professionnelle est un projet sérieux qui mérite à tout égard d’être préparée avec minutie et stratégie. Comme le dit l’adage : +Qui veut aller loin, ménage sa monture+ », a déclaré M. Kevin Anvo.  

Il a fait observer que cette formation destinée  aux étudiants bientôt aux portes du marché de l’emploi, vise à leur donner des  outils et des instruments nécessaires pour se tailler un bon profil et décrocher un emploi.

Ces outils sont, entre autres, un CV, une Lettre de Motivation bien rédigée, la connaissance des codes non-écrits du milieu professionnel ; et surtout, des détails, parfois subtiles, qui très généralement décrédibilisent ou auto-éliminent des dossiers de candidature dans un processus de recrutement ».

Le secrétaire général du Campus 1 de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire)  au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny, Jospin Adiko,  a au nom de ses condisciples  salué et encouragé ce type d’initiatives.

Il a avoué que ce fut innovant pour eux, étudiants d’une université publique, de recevoir ces précieuses informations et conseils avisés, qui leur permettront de se préparer à intégrer plus sereinement le monde du travail.

L’auditoire était principalement composé d’étudiants issus de filières telles que l’électrotechnique, les Lettres modernes, la criminologie, les sciences sociales, le droit, etc. 

Jely Group est le premier Cabinet de conseil dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME). Il propose à ses clients une approche globale allant de la restructuration au financement en passant par le recrutement.

Les équipes du groupe ont également accompagné des institutions de développement dont la Banque Africaine de Développement (BAD) et des fonds d’investissement.

La Fondation Expérience Pour Tous (EPT), elle, est une initiative citoyenne qui œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Depuis sa création en 2015, plus de 10 000 jeunes Ivoiriens ont bénéficié gracieusement des programmes de la fondation dans des universités privées (IUA, Etic, Isgema, etc…) et publiques (Université Alassane Ouattara et UVCI), ainsi que des organisations de la société civile.

Gbagbo de retour en Côte d’Ivoire le 17 juin 2021

Assoa Adou, secrétaire général d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI), a annoncé lundi à Abidjan le retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo pour le 17 juin 2021, à l’occasion d’une cérémonie de célébration du 76e anniversaire de l’ex-président.

« A toute la Nation ivoirienne, à tous les Africains, aux démocrates Européens, Américains, à tous ceux qui nous ont soutenu, sa date d’arrivée en Côte d’Ivoire est le 17 juin 2021 », a déclaré M. Assoa Adou.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara avait rassuré que M. Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011, pouvait rentrer dans son pays.

L’acquittement définitif de M. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé a été prononcé par la Chambre d’appel de la CPI, le 31 mars 2021. Leur retour au pays devrait marquer un pas vers la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire.  

Mali : la France lie son engagement au respect de la transition

Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, a soutenu ce lundi que la tenue d’une élection présidentielle, le 27 février 2022, est une « priorité absolue ».De fait, la France reconnaît le nouveau statut du colonel Assimi Goïta devenu président de la transition. Mais Paris « réitère sa ferme condamnation du coup d’Etat ayant abouti à la démission forcée de Bah N’Daw et de son Premier ministre, Moctar Ouane, le 26 mai dernier ».

Dans la déclaration de Jean-Yves Le Drian, elle dit prendre acte de « la suspension du Mali des institutions » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao). Les chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation régionale se sont réunis, lors d’un sommet extraordinaire, le 30 mai à Accra (Ghana).

A travers son ministre des Affaires étrangères, la France a indiqué que le prochain scrutin présidentiel doit avoir lieu « dans les conditions strictes » énoncées par la Cédéao et contenues dans le communiqué final sanctionnant la rencontre.

Pour l’atteinte de cet objectif, elle s’est engagée à appuyer « la mise en place par la Cédéao d’un mécanisme de suivi du respect de la période de transition ».

Côte d’Ivoire: un réseau ouvre une formation « permanente » des journalistes

Le Réseau de formation des journalistes (RFJ), conduit par l’émérite journaliste et communicant ivoirien Noël Yao, ouvre à Abidjan une formation « permanente » des journalistes, selon une note transmise lundi à APA.

Avec une expérience de 40 ans de journalisme, Noël Yao, un ancien correspondant de Jeune Afrique (couvrant la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo) de 2000 à 2001, veut « aider à booster et promouvoir » les capacités des jeunes journalistes.

Plusieurs journalistes embrassent le métier sans avoir une formation de base dans des écoles spécialisées. De ce fait, certains ont « un énorme besoin de formation », constate M. Yao qui veut donner de solides rudiments à ces derniers. 

« La formation se déroulera sur deux jours » pour chaque thématique, rapporte-t-il, tout en faisant observer que cette « formation à la carte concerne » les Techniques de rédaction (1), l’Éthique, la déontologie et les règles professionnelles (2).

Les autres thématiques sont les « droits de l’Homme et la presse (3), l’Initiation à la politique nationale, internationale et la presse (4), puis les questions économiques et sociales (5).

Cette formation, insiste M. Noël Yao, a pour cible les « jeunes journalistes qui démarrent le métier, qui n’ont pas eu de formation et qui ont besoin d’avoir un minimum de connaissances pour le métier ».

La session de formation professionnelle sera sanctionnée par une évaluation et une attestation, mentionne la note.  

M. Noël Yao est journaliste professionnel, initiateur et premier président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière des organisations de presse en Côte d’Ivoire. Il est également le président en exercice de l’Union des journalistes de la presse libre Africaine (UJPLA).