L’Afrique du Sud rouvre ses frontières aux voyageurs africains

L’Afrique du Sud a rouvert jeudi ses frontières aux voyageurs africains, mettant fin à un confinement de six mois qui visait à freiner la propagation de la pandémie de coronavirus.Le ministre des Relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor, a déclaré que la décision de rouvrir les ports d’entrée à ses frères africains visait à faciliter la libre circulation des personnes, des biens et des services entre l’Afrique du Sud et le reste du continent.

« Pour faciliter les déplacements depuis d’autres pays africains, 18 frontières ont été ouvertes. Les voyageurs doivent posséder les documents de voyage pertinents. Et ils seront dépistés pour les symptômes de la Covid-19 à leur arrivée aux ports d’entrée », a déclaré Pandor.

Elle a ajouté : « trente-cinq postes frontières continueront cependant à offrir des services restreints en raison d’une capacité insuffisante de dépistage et de mise en quarantaine ».

Selon les protocoles en vigueur, les navetteurs quotidiens résidant dans les villes transfrontalières et ceux qui viennent de pays voisins – notamment ceux qui ont des permis de travail, les écoliers et les enseignants – seraient autorisés à entrer et sortir du pays à des fins d’éducation et de travail, a déclaré la ministre.

Le dépistage des symptômes de Covid-19 serait en place et, si nécessaire, les voyageurs seraient soumis à la quarantaine et à l’isolement jusqu’à ce qu’ils se rétablissent, a déclaré la ministre.

Elle a ajouté que tous les navetteurs devraient donc observer tous les protocoles tels que le port de masques faciaux, se laver et se désinfecter les mains régulièrement – et respecter les mesures de distanciation sociale pendant la pandémie qui a tué plus de 16.600 personnes depuis son entrée dans la pays en mars dernier.

Le 21 septembre, le président Cyril Ramaphosa a annoncé pour la première fois la réouverture des frontières dans le cadre d’un important paquet visant à alléger les restrictions de confinement de l’économie, passant du niveau 3 au niveau 1.

Université FHB d’Abidjan: la POSEC-CI, une plateforme de syndicats d’enseignants, annonce une grève du 7 au 9 octobre

La Plateforme des organisations et syndicats des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (Posec-CI) annonce une grève du 7 au 9 octobre 2020 pour exiger Internet à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (publique), ainsi que des bibliothèques numériques et le paiement du reliquat des heures complémentaires. »La Posec-CI appelle les enseignants-chercheurs et les chercheurs à la grève générale dans toutes les universités publiques de Côte d’Ivoire du 7 au 9 octobre 2020″, a déclaré M. Yéo Kanabein Oumar, le président du Conseil d’administration de la Posec-CI, face à la presse.

« Nous entrons en grève pour dénoncer la destruction programmée du système éducatif en général et celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en particulier », a fait savoir le président du Conseil d’administration de la Posec-CI. 

L’organisation syndicale revendique une amélioration des conditions de travail par « la mise à disposition de la connexion à Internet, des bibliothèques numériques et le respect du volume horaire nécessaire pour dispenser correctement les cours », a dit M. Yéo. 

Elle réclame en outre le paiement du reliquat de solde des heures complémentaires des enseignants et enseignants-chercheurs au titre des années académiques 2016–2017 et 2017-2018 à l’université Félix Houphouët-Boigny et 2019-2020.

Vu que les enseignants n’auront pas de vacances pour « évacuer trois années universitaires » en continu, la Posec-CI demande le paiement d’une prime spéciale aux enseignants « pour les efforts sans pareil consentis afin de sauver l’année académique 2019-2020 »,  a-t-il soutenu.   

Concernant les heures complémentaires, M. Goré Bi, vice-président chargé des revendications, a déclaré que la Posec-CI dénonce par ailleurs « un traitement discriminatoire et différentiel », souhaitant une « harmonisation » des heures complémentaires dans toutes les universités et grandes écoles publiques.

La Posec-CI qui revendique six organisations syndicales sur sept notamment affiliées à sa plateforme, compte « bloquer toutes les universités » publiques durant ces trois jours de grève. La faîtière qui a rencontré la direction de l’université n’a obtenu satisfaction et envisage d’interpeller la tutelle. 

Le Mali dans l’attente d’un gouvernement de transition

Cinq jours après sa nomination, le Premier ministre Moctar Ouane prend ses marques en vue de constituer l’équipe gouvernementale capable de redresser le Mali.Le temps paraît si long. Pourtant, le Premier ministre du Mali s’active certainement en coulisse à la formation du nouveau gouvernement avec deux impératifs : diversité et efficacité.

Le Mali, à genoux, est un pays à reconstruire en urgence. Ce chantier, comme l’a récemment déclaré le président de la transition Bah N’daw, nécessite l’implication de tous les fils de l’ancien Soudan français. Dans cette perspective, l’ex-ministre des Affaires étrangères, Moctar Ouane doit s’entretenir avec toutes les forces vives de la nation pour voir dans quelles mesures elles peuvent participer à cette mission exaltante.

Le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), dont les nombreuses manifestations contre le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) ont été déterminantes dans le coup d’État du 18 août dernier, va légitimement vouloir jouer les premiers rôles. Le parcours de diplomate de M. Ouane devrait l’aider à négocier avec les différents acteurs afin d’avoir une solide architecture gouvernementale. Une panacée de compétences à même de colmater la brèche et baliser la voie pour l’organisation d’élections générales (législatives et présidentielle) à l’issue de la période transitoire censée durer 18 mois.

C’est tout l’enjeu des prochains jours, voire des prochaines heures. À la croisée des chemins, le Mali ne peut pas se louper sous peine de mettre en péril son existence en tant qu’État et nation. Les sanctions prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) après le putsch ont montré la fragilité de ce pays tourmenté par la menace jihadiste.

Suite à la désignation d’un civil au poste de Premier ministre, la levée de l’embargo était espérée par les Maliens mais l’organisation régionale se préoccupe des pouvoirs dévolus au vice-président de la transition, le colonel Assimi Goïta, dans la Charte de la transition adoptée au sortir des journées de concertation nationale.

Jusque-là, la version finale de ce document n’est pas rendue publique. Or la Cedeao l’exige pour s’assurer que le chef de la junte, qui a renversé IBK, ne puisse notamment remplacer le président de la transition en cas de vacance du poste. En outre, les chefs d’État ouest-africains réclament la dissolution du Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP), une structure mise sur pied par les putschistes. Elle a clairement perdu sa raison d’exister selon la Cedeao.

Guinée: une cinquantaine de manifestants « tués » (Amnesty)

La répression des manifestations en Guinée contre la candidature pour un troisième mandat d’Alpha Condé « a causé la mort d’au-moins 50 personnes en moins d’un an », révèle un rapport d’Amnesty International reçu jeudi à APA.Les chiffres et faits relatés font froid dans le dos. Dans son nouveau rapport, intitulé « Marcher et mourir : Urgence de justice pour les victimes de la répression des manifestations en Guinée », l’ONG des droits de l’homme pointe la « responsabilité des forces de défense et de sécurité dans des homicides illégaux »de manifestants et de passants. 

Ces meurtres se sont passés, entre octobre 2019 et juillet 2020, au cours de la tension sociopolitique née de la réforme constitutionnelle permettant au président Condé de briguer un troisième mandat. 

L’élection présidentielle est prévue dans un peu plus de deux semaines, précisément le 18 octobre. Douze candidats, dont le sortant Condé, son principal opposant Cellou Dalein Diallo ainsi que deux femmes, sont en lice. 

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), qui regroupe des partis, des syndicats et des groupes de la société civile, a fait campagne contre la révision constitutionnelle adoptée en mars, qu’il a dénoncée comme un coup d’État institutionnel.

Une partie de l’opinion, la constitution guinéenne stipule que les présidents ne peuvent exercer que deux mandats. Mais selon certains analystes, la nouvelle constitution remet à zéro le compteur des mandats présidentiels et lui permet de se présenter une troisième fois. C’est le point de vue défendu par Alpha Condé et son parti le RPG.

Ainsi entre octobre 2019 et février 2020, documente le rapport d’Amnesty, plus de 30 personnes ont perdu la vie lors de manifestations contre le projet de changement constitutionnel. « Parmi elles, 11 ont été tuées par balles, touchées à la tête, au thorax ou à l’abdomen ».

L’ONG fait aussi état de 200 blessés, d’arrestations et détentions arbitraires et au secret d’au-moins 70 personnes pendant la même période. Par peur de représailles, plusieurs blessés par balle ont fui leur domicile. Des autorités hospitalières ont aussi refusé d’accueillir les corps de victimes tuées lors de certaines manifestations, note aussi le rapport.

Ce rapport, souligne Amnesty, est basé sur des entretiens menés avec plus de 100 personnes et des analyses de documents officiels, de vidéos et de photographies. Ainsi, il apporte la preuve que les autorités ont agi « en contradiction avec les normes nationales et internationales ». Les forces de défense et de sécurité « ont eu recours aux armes à feu de manière illégale dans plusieurs villes du pays ».

« Nous avons parlé à des familles meurtries qui nous ont décrit comment leurs enfants ont perdu la vie, victimes d’une balle reçue dans le dos, à la poitrine, à la tête ou au cou. Des blessés nous ont montré leurs graves séquelles au bras, genou ou pied, causées par des armes à feu, des grenades lacrymogènes ou même des véhicules des forces de sécurité », a déclaré Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

« Exercer son droit à la liberté de réunion pacifique reste toujours dangereux en Guinée, où l’impunité des violations des droits humains est demeurée la règle pendant ces dix dernières années. Des actes concrets sont attendus de la part des autorités pour que justice soit rendue aux victimes et à leurs familles », invite-t-elle.

Les quotidiens sénégalais choqués par l’expulsion d’anciens militaires

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par l’opération de déguerpissement musclée des habitants du domaine militaire Terme Sud de Ouakam.« L’Armée impose sa loi », titre Le Quotidien. Le bilan de l’exécution de l’opération judiciaire dans ce quartier militaire se chiffre à neuf personnes arrêtées et quatre gendarmes blessés tandis que 79 familles « vont dormir à la belle étoile », note le journal.

L’AS commente « l’assaut » de l’armée sur des familles d’anciens militaires et rapporte que Terme Sud fut « transformé en +champ de guerre+ » hier. EnQuête se montre ébahi sous le titre : « Quand le foncier +déchire+ anciens et actuels militaires+ ».

L’Observateur fait pour sa part le récit d’une « journée d’intifada » à Ouakam découlant du contentieux autour de la propriété du titre foncier 11 43 MGA.

Le journal traite, sur un autre sujet, de la procédure d’expulsion de Mamadou Diop, directeur de l’Institut d’enseignement supérieur ISEG, de sa maison de Sacré-Cœur 3, un quartier résidentiel de Dakar. Communément appelé « Diop ISEG » et trempé ces derniers mois dans des histoires de mœurs, il « solde ses comptes » et accuse sa femme Aissatou Seydi d’avoir « voulu profiter de (sa) détention pour (le) ruiner et s’enrichir ». Il raconte également « la complicité avec les agents de la banque et les chèques retirés ».

Libération ébruite un scandale au cœur d’un projet du ministère de l’Environnement suite à une enquête de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Le journal souligne que la pandémie de coronavirus a servi de « prétexte pour les magouilles ».

EnQuête titre sur l’affaire Locafrique qui se trouve être « un imbroglio judiciaire » qui menace le secteur stratégique de la raffinerie sénégalaise. Pourtant au départ, note le quotidien, ce n’était qu’une « simple affaire familiale » entre un père entré en conflit contre son fils. 

Le quotidien national Le Soleil livre le contenu de l’entretien que lui accordé le directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Aboubacar Sadikh Bèye. Ce dernier annonce que « pour la 1ère fois, le PAD va solliciter le marché financier régional en utilisant sa propre signature ».

Sur la promotion de la bonne gouvernance, Sud Quotidien note, sous le titre « déni d’OFNAC », que les organes de contrôle de l’Etat sont en « quête de réforme ».

En Politique, Walf Quotidien est sans équivoque sur Ousmane Sonko en affirmant qu’il est le « chef de l’opposition ». Le journal explique que le leader de Pastef a réussi à s’imposer comme le « seul interlocuteur du pouvoir ». Dans ce cadre, EnQuête note que « Sonko prend +l’avance+ de Macky » pour un débat sur les inondations.

En football, Record note que la publication de la liste des Lions devant affronter le Maroc et la Mauritanie en amical, le 9 et le 13 octobre prochain, est attendue ce jeudi. Le journal prévient que « ce sera sans Wagué, Sané et Lys Mousset » mais que le défenseur de l’Olympiakos, Ousseynou Ba, étrennera sa « première convocation ».

Stades semble moins informé et se demande : « Quels Lions face au Maroc et la Mauritanie ? ». Le journal est assuré outre-mesure que les gardiens Mendy et Gomis « vont tenir leurs places » là où Kobaly Ndiaye et Bingourou Kamara pourraient être « les surprises ». 

Koulibaly arrivera « en patron » alors que Gana, Krépin et Pape Alioune Ndiaye resteront « les cadres du milieu ». Un « retour » du latéral polyvalent Youssouf Sabaly est aussi attendu, selon le quotidien spécialisé.

 

 

Côte d’Ivoire : la hausse de la production agricole dope l’économie dans l’Est du pays (rapport BAD)

La hausse de la production agricole dans l’Est de la Côte d’Ivoire, via des programmes soutenus par la Banque africaine de développement (BAD), a relancé les activités économiques de cette partie du pays, selon un rapport de l’institution financière.La production agricole a «décuplé» ces dernières, revitalisant l’économie locale, suite à la mise en œuvre du Projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la région de l’Indénié-Djuablin (PAIA-ID), entre 2012 et 2019, indique un rapport de la BAD du 18 septembre 2020. 

Financé à hauteur de 30,2 millions de dollars américains, soit 16,89 milliards Fcfa, par la BAD, ce projet a permis notamment de «restaurer les conditions de production et d’écoulement des produits agricoles de cette région à fort potentiel».  

L’objectif de départ du PAIA-ID, rapporte le texte, était d’accroître, de manière durable, la production et la productivité des principales cultures de la région par le développement des infrastructures et le renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles.

« Le PAIA-ID nous a beaucoup aidé», s’est réjoui Mamadou Koné, président de la Coopérative de gestion agréée (CGA) du bas-fond « CAFOP ». Par le passé, les producteurs avaient un rendement de 10 sacs de riz à l’hectare, mais aujourd’hui, ils sont à environ 40 sacs de riz. 

Ces résultats ont été atteints suite à des aménagements hydro-agricoles réalisés dans le cadre du projet, et qui ont amélioré significativement les rendements des cultures vivrières des paysans.  

En 2019, les rendements pour la banane plantain ont grimpé de +162%, le manioc (+223%), le riz pluvial (plus du double) et le riz irrigué (91%), souligne le rapport, qui note que parallèlement, les infrastructures agricoles se sont développées. 

L’on enregistre 752,1 hectares de bas-fonds aménagés, 40 forages installés, 100 pompes à motricité humaine rénovées, six marchés ruraux construits ainsi que 17 magasins de stockage de riz.

Le projet a favorisé le désenclavement des zones de production. En outre, plus de 566 kilomètres de pistes rurales ont été rénovées. Avec cette réhabilitation, les producteurs ont pu avoir un facile accès à leurs  plantations.

Sylvain Ano Kouao, président du CGA « Niamien-Dissou », a bénéficié, lui aussi, des retombées du PAIA-ID, qui a permis l’accroissement des terres cultivables et l’amélioration de la productivité ayant renforcé la sécurité alimentaire.

« Les aménagements réalisés nous ont permis d’exploiter une grosse superficie, raconte Ano Kouao, citant les 33 hectares aménagés avec une retenue d’eau et un barrage, et la livraison d’un magasin et d’un entrepôt. Nous avons maintenant assez de riz pour nourrir notre famille».

Le développement de l’agriculture irriguée a revitalisé l’économie locale. A l’exception de l’igname, la production des cultures cibles a dépassé 300 000 tonnes à l’achèvement du projet. 

Avec la banane plantain et le manioc, la production locale pourrait atteindre 310 000 tonnes vers la fin de l’année 2020. Le projet a permis une autonomisation des femmes qui comptent pour un quart des bénéficiaires.  

Le PAIA-ID a investi également dans le renforcement des capacités, l’accompagnement des femmes et des jeunes de la région, point d’orgue du projet pour la pérennisation des activités.

Le projet a installé 200 bacs de fermentation de cacao, distribué vingt kits de contrôle qualité, accompagné vingt coopératives café-cacao pour mise en conformité aux dispositions légales relatives aux sociétés coopératives, et appuyé l’organisation de 71 groupements de filières. Plus de 2 100 producteurs ont été formés aux pratiques agricoles via le projet, conclut le rapport.  

Le projet de budget 2021 de l’Etat ivoirien évalué à 8621,1 milliards de FCFA

Le projet de budget de l’Etat ivoirien pour l’année 2021, s’équilibre en ressources et en charges à 8621,1 milliards de francs CFA et enregistre une progression de 6,9% par rapport au budget initial 2020, a annoncé, mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Tiémoko Touré à l’issue d’un Conseil des ministres présidé à Yamoussoukro par le président Alassane Ouattara.Elaboré dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19, ce budget vise à contribuer à la relance des activités économiques profondément impactées par les effets de cette pandémie et à poursuivre les objectifs de développement du gouvernement orientés vers l’amélioration des conditions de vie des populations, a expliqué M. Touré.

Dans cette perspective, a-t-il précisé, le projet de budget pour l’année 2021, deuxième projet élaboré sous la forme de budget-programmes, est structuré en 35 dotations et 149 programmes budgétaires, logés au sein des institutions et ministères.

« Il s’équilibre en ressources et en charges à 8621,1 milliards de francs CFA et enregistre une progression de 6,9% par rapport au budget initial 2020. Cet équilibre devrait évoluer pour atteindre 9 129,8 milliards de francs CFA en 2022 et 9 916,3 milliards de francs CFA en 2023 », a poursuivi le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Par ailleurs, une mission du Fond monétaire international (FMI) étant en cours, ce budget fera probablement l’objet d’un ajustement circonstancié, a conclu Sidi Tiémoko Touré.

Le projet de budget 2021 de l’Etat ivoirien évalué à 8621,1 milliards de FCFA

Le projet de budget de l’Etat ivoirien pour l’année 2021, s’équilibre en ressources et en charges à 8621,1 milliards de francs CFA et enregistre une progression de 6,9% par rapport au budget initial 2020, a annoncé, mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Tiémoko Touré à l’issue d’un Conseil des ministres présidé à Yamoussoukro par le président Alassane Ouattara.Elaboré dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19, ce budget vise à contribuer à la relance des activités économiques profondément impactées par les effets de cette pandémie et à poursuivre les objectifs de développement du gouvernement orientés vers l’amélioration des conditions de vie des populations, a expliqué M. Touré.

Dans cette perspective, a-t-il précisé, le projet de budget pour l’année 2021, deuxième projet élaboré sous la forme de budget-programmes, est structuré en 35 dotations et 149 programmes budgétaires, logés au sein des institutions et ministères.

« Il s’équilibre en ressources et en charges à 8621,1 milliards de francs CFA et enregistre une progression de 6,9% par rapport au budget initial 2020. Cet équilibre devrait évoluer pour atteindre 9 129,8 milliards de francs CFA en 2022 et 9 916,3 milliards de francs CFA en 2023 », a poursuivi le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Par ailleurs, une mission du Fond monétaire international (FMI) étant en cours, ce budget fera probablement l’objet d’un ajustement circonstancié, a conclu Sidi Tiémoko Touré.

Le projet de budget 2021 de l’Etat ivoirien évalué à 8621,1 milliards de FCFA

Le projet de budget de l’Etat ivoirien pour l’année 2021, s’équilibre en ressources et en charges à 8621,1 milliards de francs CFA et enregistre une progression de 6,9% par rapport au budget initial 2020, a annoncé, mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Tiémoko Touré à l’issue d’un Conseil des ministres présidé à Yamoussoukro par le président Alassane Ouattara.Elaboré dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19, ce budget vise à contribuer à la relance des activités économiques profondément impactées par les effets de cette pandémie et à poursuivre les objectifs de développement du gouvernement orientés vers l’amélioration des conditions de vie des populations, a expliqué M. Touré.

Dans cette perspective, a-t-il précisé, le projet de budget pour l’année 2021, deuxième projet élaboré sous la forme de budget-programmes, est structuré en 35 dotations et 149 programmes budgétaires, logés au sein des institutions et ministères.

« Il s’équilibre en ressources et en charges à 8621,1 milliards de francs CFA et enregistre une progression de 6,9% par rapport au budget initial 2020. Cet équilibre devrait évoluer pour atteindre 9 129,8 milliards de francs CFA en 2022 et 9 916,3 milliards de francs CFA en 2023 », a poursuivi le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Par ailleurs, une mission du Fond monétaire international (FMI) étant en cours, ce budget fera probablement l’objet d’un ajustement circonstancié, a conclu Sidi Tiémoko Touré.

Présidentielle ivoirienne: l’AFD et LMP, deux plateformes de l’opposition, suspendent la participation de leurs représentants à la CEI

L’AFD et LMP, deux plate-formesalles de l’opposition ivoirienne, ont annoncé mardi dans une déclaration conjointe la suspension de leurs représentants à la Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d’organiser l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Les plateformes de l’Alliance des forces démocratiques (AFD) et la Ligue  des mouvements pour le progrès « demandent à leurs représentants de ne plus participer aux réunions convoquées par les nouveaux bureaux locaux » de la CEI. 

Cette décision, pour ces plateformes vise pour à « ne point se faire complice du hold up électoral mis en place par le gouvernement, le Conseil constitutionnel et la Commission Electorale Indépendante », précise la déclaration.  

De ce fait, « l’AFD et LMP ont instruit toutes les personnalités qu’elles ont proposé pour siéger dans les commissions électorales communales, sous-préfectorales, départementales, régionales et à l’étranger, de suspendre leurs activités au sein des démembrements de la CEI ».  

« L’AFD et la  LMP ne peuvent s’associer à une mascarade électorale »,  indique la déclaration dans laquelle elles appellent tous leurs représentants à « attendre de recevoir de nouvelles instructions ». 

En termes de propositions, l’AFD et la LMP « réitèrent l’urgence et la nécessité d’une concertation élargie entre le gouvernement et les forces politiques et sociales,  parties prenantes  aux élections ».  

Elles demandent au gouvernement et au président de la République, garant de la paix sociale, de la sécurité nationale et du « respect des accords internationaux, de sortir de leur posture actuelle, irréaliste, qui expose inutilement les Ivoiriens aux menaces de toute nature ».

Selon ces deux plate-formes  de l’opposition en Côte d’Ivoire,  pour inviter une crise post-électorale, tous ceux qui ont un intérêt aux élections présidentielles et législatives,  devraient discuter « autour d’une table afin de convenir des conditions générales de leur organisation et notamment, des réformes nécessaires du Conseil Constitutionnel et de la CEI ».  

Dans cette optique, l’AFD et la LMP demandent au gouvernement et au président de la République, de sortir du « fétichisme des dates » pour faire baisser les tensions socio-politiques. Toute chose qui évoque un report du scrutin présidentiel.  

« Nous pouvons tous ensemble, faire l’économie d’une nouvelle crise », concluent ces deux plate-formes de l’opposition ivoirienne. M. Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien  (Fpi) a signé la déclaration au nom de l’AFD. 

L’opposant Kabran Appia, lui, a signé la déclaration conjointe de ces deux plate-formes  politiques pour le compte de la Ligue des mouvements pour le progrès  (LMP). 

Affaire « désobéissance civile »: la Cdrp dénonce un « discours belliqueux » du PM ivoirien suite à sa réaction

La Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp), une organisation de l’opposition ivoirienne, reproche au Premier ministre Hamed Bakayoko d’avoir tenu un « discours bélliqueux », en réaction à l’appel à la « désobéissance civile » lancée par l’opposition.Dans une déclaration lue, mercredi, par M. Ouattara Gnonzié, au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), le porte-parole de la Cdrp a qualifié de « propos incendiaire », la réaction du Premier ministre Hamed Bakayoko sur l’appel de la désobéissance civile de l’opposition.

Lors du meeting de clôture d’une visite d’Etat de Alassane Ouattara à Bouaflé (centre-ouest), le Premier ministre Hamed Bakayoko, prenant la parole, a selon la Cdrp tenu le 26 septembre 2020 « des propos d’une extrême gravité, indigne d’un Premier ministre et mal à propos ».

« M. le président, s’ils (opposants) continuent, la semaine prochaine, après le dernier Conseil des ministres, nous allons vous désobéir un peu ;  ils incitent à la violence, à la désobéissance, à la rébellion (…) nous serons devant vos domiciles pour vous apporter la note », avait dit M. Hamed Bakayoko sur la question de la désobéissance civile. 

Pour la Cdrp, ce sont des « preuves » de « menaces directes proférées par le Premier ministre contre les leaders politiques de l’opposition et le peuple de Côte d’Ivoire avec des propos dangereux ».

M. Ouattara Gnonzié a déclaré que le Premier ministre « semble s’être trompé de tribune » et a à travers son « discours belliqueux et d’une rare violence, tranché clairement avec les dispositions d’apaisement et de dialogue qu’il avait laissé entrevoir dès sa nomination ».  

« Le Premier ministre, plutôt que de se mettre dans la posture d’un homme d’Etat comme l’exige toute cérémonie officielle, s’est vautré dans un spectacle digne d’un militant zélé préoccupé à impressionner par ses diatribes et menaces, les faucons de son parti », a-t-il poursuivi. 

La Cdrp, soulignera-t-il, estime que le discours de M. Hamed Bakayoko « trahit les réelles intentions d’un régime désespéré et aux abois, paniqué à l’idée de la mise en œuvre imminente du mot d’ordre de désobéissance civile lancé par le président Henri Konan Bédié » du Pdci.

L’opposition ivoirienne juge la candidature de M. Ouattara pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 d' »anticonstitutionnelle ». Pour elle, le chef de l’Etat brigue un « troisième mandat », interdit par la Constitution. De son côté le Rhdp (pouvoir) estime que c’est le premier mandat  de M. Ouattara dans la 3e République.

Le rapport moral et financier 2019 du patronat ivoirien adopté à l’unanimité par ses adhérents

Le rapport moral et financier de l’exercice 2019 de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire ( CGECI, patronat ivoirien), a été adopté à l’unanimité par ses adhérents au terme d’une Assemblée générale mixte ( ordinaire et extraordinaire), a appris APA mercredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Le rapport moral présenté par le Conseil d’administration a présenté les activités menées au titre de l’année 2019. Et ce rapport a été apprécié et adopté à l’unanimité par l’Assemblée générale. Le Conseil a également présenté la situation financière et le résultat de la gestion 2019 à ses adhérents et ce rapport a été positivement apprécié a l’unanimité également par l’ensemble des adhérents qui ont donné quitus au Conseil d’administration », a expliqué à la presse au sortir de ses assises, Jean-Marie Ackah, le président de la CGECI. 

Par ailleurs, M. Ackah a indiqué que l’Assemblée générale qui a fait remarquer qu’il demeure encore des défis importants, a exhorté le Conseil d’administration de son institution à « tout mettre en oeuvre » pour chercher à relever ses nouveaux défis.

 En ce qui concerne l’impact de la pandémie à COVID-19 sur les entreprises ivoiriennes, le président de la CGECI a fait savoir que ce conclave a instruit le Conseil d’administration de son institution à poursuivre le plaidoyer auprès des autorités ivoiriennes pour accroître l’accompagnement des entreprises. 

« Cette Assemblée a donné mandat au Conseil d’administration de poursuivre le plaidoyer et les négociations avec l’État afin d’optimiser l’accompagnement qui pourrait être apporter aux entreprises dans cette période de crise de la COVID-19. Également cette Assemblée a invité le conseil d’administration à se pencher déjà sur la période post COVID-19», a-t-il précisé. 

En outre, au cours de cette Assemblée générale qui avait un « caractère mixte » parce qu’à la fois ordinaire et extraordinaire, a poursuivi, M. Ackah, « nous avons apporté des amendements à nos textes et à nos statuts pour mieux cadrer l’application de ses statuts au vécu de notre organisation ». 

La CGECI est la principale organisation patronale de Côte d’Ivoire. Elle fédère des groupements professionnels, des associations d’entreprises et des entreprises de tous les secteurs d’activités.

Côte d’Ivoire: deux représentants de l’opposition suspendent leurs fonctions à la CEI centrale

Deux représentants de l’opposition ivoirienne, siégeant au sein de la Commission électorale centrale, ont notifié mercredi au président de la Commission électorale indépendante (CEI) la suspension de leurs fonctions, selon une note de l’institution.
Il s’agit de « messieurs Yapo Yapi, commissaire central et Dogou Alain, commissaire central et deuxième vice-président à la Commission électorale indépendante », institution en charge d’organiser l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon la note, ils ont « notifié ce mercredi 30 septembre 2020 au président de la CEI, la suspension de leurs fonctions de commissaires centraux-superviseurs et de 2e vice-président de la Commission électorale indépendante ».

La notification de la suspension de leurs fonctions au président de la CEI intervient après une décision des plateformes politiques de l’opposition qui les ont proposé aux fins de siéger à leur compte au sein de la Commission électorale centrale.

 L’opposition ivoirienne dénonce une CEI « déséquilibrée » et inféodée de membres proches du pouvoir, réfute le Conseil constitutionnel suite à la validation de la candidature de Alassane Ouattara qu’elle qualifie d' »illégale et anticonstitutionnelle pour un troisième mandat ». 

Présidentielle béninoise: des partis initiés au parrainage (Cena)

La Commission électorale nationale autonome (Cena) du Bénin a convié mardi des partis politiques pour leur expliquer les modalités du controversé parrainage des candidats à l’élection présidentielle de mars 2021.L’objectif de la rencontre était d’arrondir les angles après les nombreuses craintes soulevées par des opposants et la société civile face à l’application prochaine de ce système. Après le Sénégal en 2019 et la Côte d’Ivoire en octobre prochain, le Bénin va expérimenter ce procédé de sélection des candidatures pour la présidentielle de mars 2021.

Au moins 16 parrainages d’élus, notamment des maires et des députés, sont requis pour tout candidat, explique le commissaire Boucary Abou Soulé Adam dans le site du quotidien national La Nation. Cependant, à l’exception des partis soutenant le président sortant Patrice Talon, aucun autre ne serait en mesure de réunir ce nombre de parrains.

Cette situation est due par la modification de la loi électorale de novembre 2019. A cet effet, une dizaine d’organisations et d’associations de la société civile, de défense des droits de l’homme ont demandé, en début septembre, la suppression du parrainage.

Par ailleurs, poursuit la Cena dans les modalités de ce système, les candidatures seront présentées  en duo et un code barre comportant les informations d’identification de l’élu concerné apparaîtra sur chaque formulaire pré-imprimé. Après l’impression en double dudit document, un timbre holographique y sera également apposé par l’équipe technique de la commission électorale.

L’élu devra vérifier ensuite les données fournies  avant d’apposer sa signature sur le registre. A l’inverse, l’institution s’engage à garantir l’anonymat des parrains même si cette position n’est pas partagée par tous les représentants des partis.

Certains y voient un risque de fragilisation de leurs formations et demandent que cette mission leur soit dévolue. Mais le président Emmanuel Tiando est resté intransigeant, invitant les contestataires à saisir les juridictions compétentes. En outre, la Cena promet d’élargir, dans les semaines à venir, ces échanges avec les députés et maires.

Réflexions à Abidjan sur un système d’alerte précoce face aux inondations et sécheresses dans le Bassin de la Volta

Les États membres de l’Autorité du Bassin de la Volta, regroupant six pays ouest-africains, notamment le Burkina, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont développé à Abidjan un système d’alerte précoce face aux inondations et sécheresses extrêmes dues au changement climatique.Au cours d’un atelier, tenu les 28 et 29 septembre 2020 à Abidjan, les membres de l’Autorité du Bassin de la Volta, ont décidé de mettre en place des cartes de risques et un système d’alerte précoce pour prévenir les inondations et sécheresses extrêmes. 

Les États ayant en commun le Bassin de la Volta ressentent fortement les effets du changement climatique qui ont entraîné ces dix dernières années des inondations et des sécheresses extrêmes, un phénomène qui est de plus en plus récurrent.

Selon le colonel-major Baptiste Ehoussou, directeur général des ressources en eaux de la Côte d’Ivoire, il s’agira de façon pratique de « matérialiser les zones inondables dans les bassins, notamment les zones exposées à des flux d’eaux » afin de cerner les différents risques. 

En outre, les pays devront établir une carte des risques qui devra permettre d’envisager la mise en place d’infrastructures et de moyens technologiques pour pouvoir lutter efficacement contre les montées des eaux et la sécheresse. 

En côte d’Ivoire, le Bassin de la Volta se situe dans le Nord-est du pays, qui dispose de 11 bassins fluviaux dont sept sont en partage avec les États voisins. A l’intérieur du territoire ivoirien, l’on dénombre quatre bassins. 

Albert Goula Bi Tié, directeur de la protection de l’aménagement des ressources en eau de la Côte d’Ivoire, a fait savoir que les villes de Bondoukou et de Bouna, respectivement dans les régions du Gontougo (Est) et du Bounkani (Nord), feront l’objet d’un projet pilote.

Ces  régions en Côte d’Ivoire connaissent des inondations en certaines périodes. Les autres États de l’Autorité du Bassin de la Volta, devront également cibler des zones inondables ou touchées par des sécheresses extrêmes afin de mettre en place un plan global à soumettre aux partenaires au développement. 

Le directeur exécutif adjoint de l’Autorité du Bassin de la Volta, Millogo Dibi, a souligné que depuis les années 70, le Basin de la Volta subit des effets des changements climatiques. En Côte d’Ivoire, la Marahoué est sortie de son lit en 2019 et 2020.

Le Bassin de la Volta comprend six pays, le Togo, le Bénin,  la Côte d’Ivoire, le Mali, le Ghana et  le Burkina Faso. Ce projet devrait permettre à ces États d’intégrer le phénomène des inondations et des sécheresses dans la gestion du changement climatique afin de prévenir les populations et sécuriser leurs vies ainsi que leurs biens. 

La relance de l’économie se paie la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue, ce mercredi à APA, traite prioritairement du Conseil présidentiel pour la relance de l’économie nationale après la pandémie du coronavirus. »Relance de l’économie nationale: Macky table sur une croissance de 13,7% dés 2023″, titre le journal L’Info, dans lequel journal, le chef de l’État promet que « le Train express régional  (TER) va démarrer dans les prochains mois ».

De son côté, Sud Quotidien affiche « le plan de Macky » pour la relance de l’économie post-Covid-19 et souligne que « le deuxième Plan d’actions prioritaires  (PAP2) ajusté et accéléré ».

Selon nos confrères, le président de la République s’attend à une croissance de 13,7% en 2023 et que le gouvernement est pressé dans la mise en œuvre des réformes. En attendant, Sud Quotidien informe que 500 milliards f cfa sont prévus pour le secteur de la santé.

« Conseil présidentiel: Un plan de relance économique à environ 15.000 milliards », titre Rewmi Quotidien, faisant dire à La Tribune qu’il s’agit de « 15.000 milliards f cfa pour sauver le Sénégal ».

Selon ce journal, la priorité sera accordée à la souveraineté alimentaire, pharmaceutique et sanitaire. « Nous avons identifié 80 projets d’investissement dans 6 secteurs prioritaires », confie à La Tribune, Mountaga Sy, Dg de l’Apix.

Vox Populi rapporte les propos de Macky Sall à ses ministres: « Pas de réformes, pas d’argent. Je ne mettrai plus d’argent dans des secteurs qui ne réforment pas ».

« Panoplie de mesures pour fouetter l’économie: 15.000 milliards pour relancer une économie par….TER! », s’exclame Le Témoin.

Ce plan ne convainc pas Walf Quotidien qui estime que pour cette relance de l’économie, « on dépoussière et on recommence », mais pour L’As, « Macky redresse le PAP (Plan d’actions prioritaires) ».

« Plan de relance économique: Macky trouve le vaccin. L’État cherche 14.712 milliards, 4700 attendus du secteur privé. Réformes: Les 16 chantiers de l’Apix. Contrat de performance dans l’éducation: Le nouveau pacte », détaille Le Quotidien.

« Eau, éducation, santé, électricité :Macky ouvre l’l’ère de la privatisation », conclut EnQuête.

Côte d’Ivoire: 50 000 personnes attendues à l’inauguration du stade olympique d’Ebimpé

Le stade olympique d’Ebimpé, situé au Nord-ouest d’Abidjan, et dont l’inauguration est prévue samedi, accueillera « 50.000 personnes sur 60.000 places que compte le complexe sportif », a indiqué mardi le ministre ivoirien des Sports et loisirs, Paulin Danho.Selon M. Paulin Danho, il est prévu « 50.000 places gratuites » et « l’entrée est gratuite ». En outre, le chef de l’Etat Alassane Ouattara est attendu le 3 octobre 2020 au stade olympique d’Ebimpé pour l’inauguration du complexe sportif.

Le stade olympique d’Ebimpé, d’un coût d’investissement d’environ 143 milliards Fcfa, a été financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et la Chine, respectivement à hauteur d’environ 80 milliards Fcfa et 63 milliards Fcfa.

Un match de gala devrait opposer l’Africa sports d’Abidjan et l’Asec Mimosas, deux grands clubs de football dont la rencontre suscite toujours des émotions chez les supporters.

En dépit de la crise interne à l’Africa sports d’Abidjan où l’on constate deux équipes dirigées par chacun des deux dirigeants, le ministre a rassuré que la Fédération ivoirienne de football (FIF) a « saisi les clubs et tout se passera bien ».

Outre le derby Africa-Asec,  il est prévue une course de relais, des prestations d’artistes à cet événement qui se veut une fête et un feu d’artifice pour « magnifier le bonheur que nous avons », a dit M. Danho.

Ce stade a été « pensé » en 1974 par feu Félix Houphouët-Boigny, le premier chef d’Etat , dans sa vision prospective et c’est Alassane Ouattara qui l’a « réalisé »  a fait remarquer le ministre des sports et loisirs.

Une cité olympique devrait être aménagée autour du stade olympique d’Ebimpé sur une superficie de 287 hectares. Cet ambitieux projet prévoit un hôtel 4 étoiles, un centre de recherche en médecine du sport et un auditorium de 5.000 places.

Ce stade a précisément une capacité de 60.012 places et comprend cinq niveaux, une hauteur de 51,4 m.  Il est totalement couvert et bâti sur une superficie totale de 61,250 mètres carrés.

Il comprend également deux salons présidentiels,  une salle de contrôle anti dopage. Ce joyau architectural intervient dans le cadre de la mise en œuvre des projets relatifs l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 de football en Côte d’Ivoire.

Dans le cadre de l’organisation de cette CAN 2023, un vaste chantier de construction et de réhabilitation des infrastructures sportives est en cours dans le pays.

Plusieurs stades sont en cours de construction, notamment le stade de Korhogo (Extrême nord), le stade de Yamoussoukro (Centre), le stade de San-Pedro (Sud-ouest), trois cités CAN de 32 villas chacune, et un hôtel.

Côte d’Ivoire: l’Etat « finance » un deuxième institut de cardiologie à Bouaké, dans le centre du pays (officiel)

L’Etat de Côte d’Ivoire « finance » un deuxième institut de cardiologie à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, a annoncé mardi l »inspecteur général de la Santé, Ekissi Ablé, lors de la célébration de la 12e journée mondiale du coeur, à l’espace Inch’Allah à Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan.Selon l’inspecteur général de la santé, Ekissi Ablé, représentant le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, une projection de 23 millions de nouveaux cas de maladies cardio-vasculaires est estimée pour 2030 dans le monde.

Ce deuxième institut de cardiologie, outre celui d’Abidjan devrait permettre de prévenir les maladies cardio-vasculaires. La Côte d’Ivoire veut déjà se doter d’infrastructures médicales pour faire face aux AVC qui handicapent nombre de personnes dans le pays.

Cette édition de la journée mondiale du cœur se déroule dans un contexte marqué par la Covid-19. Le thème retenu est : la pandémie de Covid-19, les maladies du cœur et les AVC (Accidents cardio-vasculaires).

Le représentant résident de l’OMS, Jean-Marie Yaméogo, a fait savoir qu’une récente étude de l’organisation menée en mai 2020 dans 155 pays, ressort que la pandémie a affecté davantage les pays à faibles revenus.

L’offre des services de santé, dira-t-il, a été « partiellement ou complètement perturbée dans de nombreux pays à cause de la Covid-19 ». En outre, dans 53% des pays enquêtés, les services de traitement de l’hypertension sont en partie ou totalement affectés.

Dans 49% des pays, ce sont les services de traitement du diabète et de ses complications qui ont été touchés et dans 42% des États, les services de traitement anticancéreux contre 31% pour les services d’urgences cardiovasculaires, a-t-il poursuivi.

Nestlé Côte d’Ivoire, une firme agroalimentaire, partenaire de cette journée a dressé des stands pour conseiller les populations sur les risques de maladies liés aux AVC. Elle vient de mettre sur le marché ivoirien Maggi tablette Light, un bouillon culinaire, réduit de son taux de sel, et intégrant une solution de régulation de la tension artérielle. 

 « On a réduit le taux de sodium et substitué une partie de cette baisse de chlorure de sodium par du chlorure de potassium, et les deux mis ensemble, font une très bonne combinaison pour réguler la tension artérielle », a dit à la presse Rosine Kouassi, responsable de la marque.

Ce nouveau bouillon, mis en vente depuis fin août 2020, comprend « 15% de sel en moins », a indiqué Mme Rosine Kouassi, en marge de la célébration de cette 12e Journée mondiale du cœur, tenue mardi à l’espace Inch’Allah, à Kouamassi, dans le Sud d’Abidjan. 

« C’est une très bonne association », le chlorure de sodium et de potassium, a rassuré Mme Rosine Kouassi, soutenant que ce bouillon garde « le même bon goût de Maggi tablette » en termes de saveur, et en outre « on gagne en termes de nutrition et de santé ».

« Pour ceux qui cherchent à réduire leur consommation de sel, c’est le même goût Maggi », a renchéri le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire Thomas Caso, ajoutant « on a fait beaucoup de recherches pour réduire le taux de sel avec les mêmes produits naturels qu’on connaît ».

L’Organisation mondiale de la santé estime que plus de 17,3 millions de personnes sont décédées en 2008 de maladies cardio-vasculaires, telles que les AVC et les quatre-cinquième (4/5) de ces décès surviennent dans les pays à revenus faibles.

La célébration de cette journée a été soutenue par des partenaires, entre autres la Fondation Didier Drogba, l’Institut de cardiologie d’Abidjan et Nestlé Côte d’Ivoire. Grâce à leurs appuis, des populations ont bénéficié de dépistages gratuits de la tension et de la glycémie.

Football: la distinction du président de l’UEFA décernée à Didier Drogba

La distinction du président de l’Union des associations européennes de football (UEFA) 2020, récompensant « l’excellence professionnelle et des qualités personnelles exemplaires» a été décernée à l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le président de l’UEFA Alexsander Ceferin, dit avoir choisi  d’attribuer cette récompense à  l’ex-attaquant de Chelsea « pour sa volonté d’excellence sur le terrain et en dehors ».

Selon lui, l’ex-buteur des Eléphants de Côte d’Ivoire (l’équipe nationale ivoirienne) qui est « un pionnier et un leader» est aussi « un héros pour des millions de supporters de football pour les résultats qu’il a obtenus lors de sa brillante carrière de joueur».

Agé de 42 ans, Didier Drogba qui a évolué pendant une vingtaine d’années dans le monde du football professionnel, a annoncé sa retraite sportive en 2018. Il a obtenu plusieurs distinctions dont celle de vainqueur de la coupe d’Angleterre avec l’équipe de Chelsea en 2007, 2009, 2010 et 2012.

Jules Ngankam nommé directeur général du Groupe African Guarantee Fund

Le Camerounais Jules Ngankam a été nommé au poste de directeur général de African Guarantee Fund (AGF) lors d’une session du Conseil d’administration du Groupe tenue le 22 septembre dernier, rapporte un communiqué transmis, mardi à APA.La nomination de M. Ngankam intervient dans un contexte où les banques à travers le continent ont un besoin urgent d’instruments de couverture de risque afin de soutenir leurs activités de prêt auprès des Petites et moyennes entreprises (PME).

« Je suis très honoré de pouvoir occuper ce poste. Au cours de ces dernières années, AGF a réussi le pari de permettre aux PME africaines de contribuer davantage à la croissance des économies africaines, et nous travaillerons à obtenir des résultats encore plus importants », a-t-il déclaré.

Le Conseil d’administration de AGF a également approuvé le plan d’implémentation du programme Affirmative Finance Action for Women in Africa (AFAWA), une initiative implémentée conjointement avec la Banque africaine de développement visant à réduire le déficit de financement qui affecte les femmes entrepreneures en Afrique.

S’exprimant lors de la réunion du Conseil d’administration, le nouveau président, M. Felix Bikpo, a félicité M. Ngankam et lui a souhaité du succès dans ses nouvelles fonctions. Il a également remercié le Conseil d’Administration pour le soutien continu apporté au Groupe en faisant référence à l’approbation du programme AFAWA qui va changer la donne pour les femmes entrepreneures d’Afrique.

M. Ngankam qui a été nommé directeur général par intérim du Groupe début juillet dernier, a rejoint AGF en 2013 en tant que directeur financier. Nommé directeur général adjoint en avril 2017, il est diplômé en statistique et économie de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) de Paris et en management de l’ESSEC Business School de Paris.

Jules Ngankam est également titulaire d’un master en mathématiques appliquées de l’Université de Paris Dauphine.

African Guarantee Fund est une institution financière non bancaire dont l’objectif est de promouvoir le développement économique, d’accroître les créations d’emplois et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie et un appui au renforcement des capacités, spécifiquement destinés à soutenir les PME en Afrique.

Il a été créé par le gouvernement du Danemark par le biais de l’Agence danoise de développement international (DANIDA), le gouvernement espagnol par le biais de l’Agence espagnole de coopération et de développement international (AECID) et la Banque africaine de développement (BAD).

L’Agence française de développement (AFD), le Fonds nordique de développement (NDF), le Fonds d’investissement pour les pays en développement (IFU) et la KfW Development Bank sont les autres actionnaires.

Côte d’Ivoire: les travailleurs appelés à «rester sourds» aux appels à la désobéissance civile

Le Mouvement des travailleurs engagés pour la paix (MTP), une organisation qui dit promouvoir la paix en Côte d’Ivoire, a appelé les travailleurs ivoiriens « à rester sourds» à l’appel à la désobéissance civile lancé par certains acteurs politiques estimant que « sans travail nous n’avons pas de dignité ». « Au moment où s’élèvent des voix pour appeler à la violence et à la désobéissance civile, le MTP demande à tous ses membres sur  toute l’étendue du territoire national, de prendre toutes les dispositions utiles pour maintenir la continuité du travail afin de sauvegarder nos acquis et  préserver la paix sur les lieux de travail. Restons sourds à tout appel à la violence et au chaos», a exhorté Innocent Koffi, le président du MTP dans une déclaration transmise mardi à APA.

« Sans travail, nous n’avons pas d’existence. Sans travail, nous n’avons pas de dignité. Sans travail, nous sommes la proie de tous les vices. La politique ne doit donc pas nous pousser à détruire les fruits de notre travail », a soutenu M. Koffi interpellant les acteurs politiques à la mesure et au sens élevé de l’intérêt de la nation.

Poursuivant, il a appelé avec insistance à la nécessité d’un climat électoral apaisé en Côte d’Ivoire, estimant que ce sont les travailleurs qui ont payé le plus lourd tribut pendant les crises politiques précédentes dans le pays.

Dans la foulée, M. Koffi a salué les acquis économiques réalisés par la Côte d’Ivoire et le climat social apaisé dans le pays depuis près d’une décennie. Selon lui, « il n’est donc pas souhaitable que cette paix soit encore perturbée à cause des échéances électorales prochaines».

Depuis plus d’une semaine, l’opposition ivoirienne qui conteste les décisions des institutions électorales, notamment la validation de la candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, a appelé les populations à observer la désobéissance civile dans le pays.

Des experts en réflexions pour mobiliser des fonds et garantir les produits contraceptifs en Côte d’Ivoire

Le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) et le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique ont ouvert mardi à Grand-Bassam (Sud-est d’Abidjan), un atelier pour élaborer un plan d’action pays à l’effet de mobiliser des ressources en vue de la sécurisation des produits contraceptifs et de la planification familiale en Côte d’Ivoire.Ce conclave dénommé «Atelier de mobilisation et d’orientation des acteurs sur la mise en œuvre du Matching Fund Grant en Côte d’Ivoire» a, entre autres, pour objectifs de présenter la situation de la mobilisation des ressources pour l’achat de produits contraceptifs en Côte d’Ivoire et élaborer un plan d’action pays pour le cadre de concertation et de coordination pour le renforcement de la mobilisation des ressources domestiques.

« La Côte d’Ivoire veut tirer profit de son dividende démographique. Et la santé Mère-enfant est un axe stratégique de son développement », a dit dans un discours d’ouverture de ces assises, Pr Mamadou Samba, le directeur général de la santé. 

Rappelant l’objectif de la Côte d’Ivoire qui est d’avoir une prévalence contraceptive de 36%, Pr Samba a regretté que malgré les efforts du gouvernement ivoirien, les défis de la santé mère-enfant « restent importants » dans le pays. Toutefois, il a estimé que la Côte d’Ivoire est dans la « bonne dynamique ».

Pr Samba a conclu son adresse en insistant sur la nécessité de renforcer le plaidoyer pour sécuriser les produits contraceptifs dans le pays et travailler à réduire la mortalité infantile. Avant lui, Alain Akpadji, le représentant adjoint de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, a soutenu que la planification familiale est une « porte d’entrée pour le développement, surtout pour le développement de la femme ».

C’est pourquoi, il s’est félicité de la tenue de ce conclave et a réitéré l’engagement de son institution à poursuivre son partenariat avec la Côte d’Ivoire en faveur de la planification familiale. « Cette initiative est une excellente approche qui vient à point-nommé pour booster la planification familiale dans nos pays », a indiqué M. Akpadji.

Cet atelier qui réunit des acteurs du système de santé ivoirien, l’UNFPA, des représentants de plusieurs départements ministériels, des partenaires financiers et techniques ainsi que des organisations de la société civile, durera trois jours.

La région ouest-africaine a la croissance démographique la plus rapide au monde (2,96%) malgré les techniques contraceptives et plus de 64% de la population ouest-africaine a moins de 24 ans. En Côte d’Ivoire, plus de 75% de la population a moins de 35 ans.

Sénégal : l’agriculture et l’industrie pharmaceutique doivent être des secteurs de relance prioritaire (Macky)

L’agriculture et l’industrie pharmaceutique doivent être des secteurs de relance prioritaire de l’économie nationale lourdement affectée par la pandémie du nouveau coronavirus, a déclaré, mardi à Diamniadio (Dakar), le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.Jugeant « inadmissible » que l’on importe encore des seringues ou du coton sanitaire, le président Macky Sall a indiqué « qu’il est temps que certains médicaments soient fabriqués sur place et que la production rizicole puisse nourrir le Sénégal ». 

S’exprimant à l’ouverture du Conseil présidentiel sur la relance économique, Macky Sall a aussi souligné qu’ « Il nous faut également booster l’industrie et l’économie numérique, le tourisme, le logement en favorisant l’équité sociale et territoriale, mais aussi l’inclusion social ».

Le chef de l’Etat sénégalais a par ailleurs assuré de la poursuite de la politique d’investissement massif dans la réalisation d’infrastructures notamment routières.

« L’Etat ne va pas abandonner sa politique de construction des infrastructures et va les poursuivre dans la mise en œuvre du deuxième Plan d’actions prioritaires(PAPII) du Plan Sénégal émergent(PSE) », a-t-il indiqué.

« La construction des infrastructures va se poursuivre. Nous n’allons pas abandonner la construction d’infrastructures notamment le système routier à travers une articulation des pistes de productions avec routes et les autoroutes », a-t-il dit.

Le coronavirus a révélé des vulnérabilités potentielles qui exposeraient tout pays à de pénuries en cas de rupture de fret ou de rétention de certains produits par les pays exportateurs pour satisfaire leurs propres besoins, a rappelé le président Macky Sall. 

Partant de ce constat, il a indiqué que « ces enseignements doivent  nous pousser à réarticuler nos politiques économiques. D’abord à pouvoir produire ce que nous consommons. Car Il est temps que cette question soit réglée ». 

Par ailleurs, tout en saluant les efforts fournis par les services du fisc pour recouvrer les ressources internes, il a invité les régies financières à œuvrer davantage pour la collecte des impôts et taxes. 

« On ne peut pas continuer à s’endetter si nous-mêmes, on ne peut pas générer les ressources qu’il faut pour assurer le fonctionnement de l’Etat et participer de façon active au financement de l’investissement », a fait remarquer Macky Sall.

A en croire le président sénégalais, aucun partenaire ne peut soutenir durablement un pays qui ne fait pas l’effort de mobiliser son épargne national et de créer ses recettes pour pouvoir être sur une trajectoire vertueuse de développement.

Le chef de l’Etat a par ailleurs signalé que le Plan d’actions prioritaire (PAP II) nécessitant un financement de 22,3 milliards d’Euros ne se substituait pas au Plan Sénégal émergent, lequel demeure la référentielle en matière de développement économique et social du pays. 

L’IPS-CGRAE apporte une subvention à cinq associations des retraités de Côte d’Ivoire

Le directeur général de l’Institution de prévoyance sociale caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE), M. Abdrahamane Berté, a procédé à Abidjan à la remise de chèques à cinq associations récemment affiliées au Conseil national des retraités de Côte d’Ivoire (CONARECI), rapporte une note d’information transmise à APA, mardi.D’une valeur totale de dix millions FCFA à raison de deux millions FCFA pour chacune des cinq associations, ces chèques représentent la subvention de soutien aux activités du second semestre pour les associations membres du CONARECI qui, en raison des contraintes liées à la pandémie de la Covid-19, n’avaient pas pu fournir à temps, les documents administratifs requis lors des remises de dons de l’IPS-CGRAE au cours du mois d’avril 2020, explique cette note d’information.

Il s’agit de l’Association des retraités des forces armées de Côte d’Ivoire (ARFACI), de l’Association nationale des enseignants à la retraite (ANER), de la Maison fédérale des retraités de Côte d’Ivoire (MAFERECI), de la Mutuelle départementale des retraités de Gagnoa (MUDERGA), et de la Mutuelle des retraités de Bondoukou (MUREB).

Dans son adresse au cours de cette cérémonie de remise qui a eu lieu le 22 septembre dernier, M. Abdrahamane Berté s’est réjoui de l’arrivée de ces nouveaux membres dans « la grande famille des partenaires sociaux dévoués au bien-être des valeureux fonctionnaires et agents de l’Etat à la retraite ».

Le directeur général a rappelé que l’ambition de l’IPS-CGRAE est de rendre à tout fonctionnaire ou agent de l’Etat sa véritable place dans la société, en particulier celle de leader d’opinion disposant d’une influence positive sur les nouvelles générations.

Aussi, a-t-il exhorté les bénéficiaires à faire bon usage de cet appui financier reçu tout en respectant les préconisations de lutte contre la propagation de la pandémie de la Covid-19, afin de vivre une retraite encore plus épanouie.

Les bénéficiaires, par la voix du Président du CONARECI, M. Issa Diakité, ont salué l’acte de haute portée sociale de l’IPS-CGRAE et affirmé que les subventions mises à leur disposition seront rigoureusement utilisées pour soulager les adhérents les plus vulnérables de ses associations dans cette période si sensible.

Dans la même lancée, M. Raymond Ottraud, Président de la Mutuelle départementale des retraités de Gagnoa (MUDERGA), qui a réitéré les remerciements des cinq associations bénéficiaires des chèques, s’est félicité de la bienveillance de l’IPS-CGRAE à l’endroit de ses assurés sociaux, matérialisée notamment par la déconcentration des activités de l’Institution, la réduction du délai de traitement des dossiers et la mise en œuvre prochaine du régime de retraite complémentaire des fonctionnaires et agents de l’Etat.

L’IPS-CGRAE est une personne morale de droit privé, de type particulier chargée de gérer le recouvrement des cotisations sociales, de procéder au paiement des prestations sociales relatives aux régimes obligatoires de pensions civiles et militaires ainsi qu’aux régimes complémentaires ou spéciaux, obligatoires ou volontaires de pensions.

Présidentielle ivoirienne: la liste électorale définitive compte 7.495.082 électeurs pour 10.815 lieux de vote

La liste électorale définitive qui servira pour le scrutin présidentiel ivoirien du 31 octobre prochain compte 7 495 082 électeurs pour 10 815 lieux de vote, a annoncé mardi à Abidjan la Commission électorale indépendante (CEI), l’organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire.« A l’issue du contentieux de la liste électorale, qui du reste a enregistré un nombre significatif de réclamations (13 307 au total), la Commission électorale indépendante est heureuse de vous annoncer qu’elle a arrêté, le jeudi 24 septembre 2020, la liste électorale définitive (LED) qui servira pour la tenue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 et qui compte 7 495 082 électeurs dont 7 397 413 en Côte d’Ivoire et 97 669 à l’étranger », a annoncé Emile Ebrottié, le porte-parole de la CEI dans un point-presse.

Par ailleurs, l’institution électorale ivoirienne a précisé que le nombre total de lieux de vote est de 10 815 avec 10 759 en Côte d’Ivoire et 56 à l’étranger. Poursuivant M. Ebrottié qui révélait ainsi les statistiques de la liste électorale définitive a fait savoir que le nombre total de bureaux de vote est de 22 381 dont 22 135 en Côte d’Ivoire et 246 à l’étranger. 

Auparavant, le porte-parole de la CEI a souligné une hausse de 13,6% du nombre d’électeurs sur la liste électorale de 2020 et a rappelé que la Commission électorale indépendante a procédé du 15 au 22 septembre 2020, au renouvellement des bureaux de ses Commissions électorales locales en Côte d’Ivoire et à l’étranger. 

La liste électorale provisoire ivoirienne de 2020, rappelle-t-on,  était de 7 503 095 électeurs avec 907 305 nouveaux inscrits. L’élection présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue en Côte d’Ivoire, le 31 octobre prochain.

Côte d’Ivoire: le label qualité décerné à plus de 50 produits et services

Le label qualité a été décerné lundi à Abidjan à 52 produits et services ivoiriens, chacun dans leur catégorie, à l’occasion de la 5e édition de la cérémonie de remise de prix aux entreprises lauréates.Cette initiative, lancée en 2015 sur le sol ivoirien, est promue par Manuella Ollo, directrice générale du Label des consommateurs Africains, également Commissaire général du Label des consommateurs Africains en Côte d’Ivoire.

Spécialiste en intelligence marketing, Manuella Ollo s’est engagée à doter les consommateurs Africains en général et ivoiriens en particulier d’un référentiel qualité dans le choix des produits et services, aux fins de promouvoir la culture de la qualité et du mérite.

Récompenser le génie et le savoir-faire des entreprises et des industriels locaux, tel est son leitmotiv. La jeune ivoirienne qui veut labelliser les marques locales, envisage de rendre compétitif le marché ivoirien en vue de la création de champions nationaux.

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, s’est réjoui de cet engagement à rechercher le bien-être des populations, à travers cette initiative qui vise à protéger et à sauvegarder le pouvoir d’achat du consommateur.

Il a relevé qu’avec l’avènement de la Covid-19, les prix des gels hydroalcooliques et des savons liquides ont flambé à plus de 3000%, amenant l’Etat ivoirien à prendre un décret pour plafonner les prix et suspendre l’exportation des gels hydroalcooliques en dehors de la Côte d’Ivoire.

« Et, tout ceci pour que le marché local soit approvisionné abondamment par les produits fabriqués en Côte d’Ivoire », a fait savoir M. Souleymane Diarrassouba, saluant les entreprises qui dans le contexte difficile marqué par la pandémie de la Covid-19, n’ont pas baissé pavillon.

De 2012 à 2018, ce sont 5 829 dépôts constitués de brevets et marques, dessins et de modèles industriels, qui ont été effectués par la Côte d’Ivoire auprès de l’OIPI (Office ivoirien de la propriété intellectuelle) dont plus de 3 060 marques représentant 53% des dépôts, a-t-il ajouté. 

Aujourd’hui, le programme annuel de labélisation via ce prix est à sa 5e édition en Côte d’Ivoire et a permis de labéliser plus de 150 marques au cours des différentes éditions. Un élément clé est la certification par le consommateur, des marques, des produits et services.

Et ce, dans le cadre d’un programme de certification intitulé Le label des consommateurs Africains, produits et services élus par le consommateur. Le « jeu » vise à donner la possibilité aux consommateurs de s’orienter vers la qualité et aux entreprises d’apporter de la valeur ajoutée à leurs offres commerciales.

Le programme est l’apanage de trois acteurs, à savoir le ministère du Commerce, la société Label des consommateurs Africains et le Comité d’éthique du Label composé de membres du ministère du Commerce, des associations des consommateurs,  des sociétés de normalisation, des chambres de commerce et des industriels. Les consommateurs constituent le coeur du processus d’attribution.

L’évaluation du Comité d’éthique porte notamment sur la qualité perçue des produits ou services, l’innovation, le rapport qualité-prix. Les consommateurs, eux, votent leurs services préférés sur La plateforme de vote en ligne. La moyenne générale admise est au moins 16/20 (à l’instar des standards internationaux).

Sénégal : Macky Sall espère un taux de croissance à deux chiffres dès 2023

Malgré la sévérité de l’impact de la crise sanitaire sur l’économie sénégalaise, cette dernière devrait réaliser un taux de croissance de 5, 2 % en 2021 et devrait atteindre plus de 13 % dès 2023 grâce à l’ajustement du deuxième Plan d’actions prioritaires (PAP II) du Plan Sénégal émergent (PSE), a soutenu, mardi à Diamniadio (Dakar), le président Macky Sall.« J’ai les pieds sur terre. Je ne parle pas dans les nuages. Nous allons reprendre la croissance de 5, 2%dès l’année prochaine, 7,2% en 2022 et en 2023 si toutes les conditions sont réunies, le pays va atteindre pour la première fois une croissance à deux chiffres, notamment 13, 7 % », déclaré le chef de l’Etat sénégalais.

S’exprimant à l’ouverture du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie sénégalaise, Macky Sall a indiqué que cette croissance du PIB à deux chiffres prévue en 2023 sera le résultat de la première année d’exploitation des ressources pétrolières et gazières.

D’un taux prévisionnel de croissance de plus de 6 % du Produit intérieur brut, le Sénégal devrait se retrouver avec une croissance de 0, 7 % à la fin de l’année.

Togo : Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé nommée Premier ministre

Le président togolais Faure Gnassingbé a nommé lundi 28 septembre Premier ministre Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé.La consécration. Proche collaboratrice du chef de l’Etat avec lequel elle travaille depuis plus de dix ans, Mme Tomégah-Dogbé, 60 ans, devient avec sa nouvelle nomination la première femme à diriger un gouvernement dans la République du Togo.

Elle remplace à ce poste Komi Selom Klassou et a d’ailleursofficiellement pris fonction, le même jour, au cours d’une cérémonie de passation de service à la Primature.

En poste depuis 2015, son prédécesseur avait déposé, le 25 septembre dernier, la démission de son gouvernement. Le remaniement était attendu au Togo, sept mois après la réélection pour un quatrième mandat de Faure Gnassingbé, mais son annonce a été retardée par la pandémie de coronavirus. Le nom de Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé revenait alors parmi les potentiels successeurs de Komi Selom Klassou.

Jusque-là, elle cumulait les fonctions de directrice de cabinet du président avec celles de ministre du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes.

Décrite comme discrète, elle diplômée en économie à l’université du Bénin, actuelle université de Lomé, avant de rejoindre, en 1998, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Mère de trois filles, le nouveau Premier ministre devrait composer rapidement sa nouvelle équipe et prononcer, ce 1er octobre, son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.

Magal de Touba, économie et justice à la Une de la presse sénégalaise

La visite du président Macky Sall, hier à Touba, en prélude au grand Magal prévu le 6 octobre 2020, le Conseil présidentiel sur la relance économique post-Covid qui se tient aujourd’hui, et la justice font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce mardi à APA. »Visite d’avant Magal dans la ville sainte: Macky prend de nouveaux engagements », constate Vox Populi, là où Rewmi Quotidien rapporte les propos du chef de l’État qui affirme : « Si les disciples se conforment au +ndiguel+, le Magal se passera comme souhaité ».

À Touba, « Macky réchauffe ses promesses », note L’As à côté L’Info dans lequel journal, le président de la République annonce l’inauguration en mars 2021 de l’hôpital de 32 milliards f cfa de la ville sainte.

« Magal 2020-Visite Macky Sall auprès du khalife des mourides: Jeu de promesses », titre EnQuête, expliquant que le président s’est apesanti sur ses réalisations et a annoncé des projets dont la route qui mène à Touba Mboul,  lieu de retraite du khalife.

L’Observateur traite du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie et titre: « Macky, l’épreuve du feu ». Selon nos confrères, le Sénégal est étranglé par au moins 80 à 90 milliards f cfa de service de la dette mensuelle.

« Relance de l’économie post-Covid: L’État cherche la recette. Le Conseil présidentiel de toutes les attentes, ce mardi à Diamniadio », titre Sud Quotidien.

Après l’audition du président de l’Union des magistrats du Sénégal  (Ums), Vox Populi renseigne que le ministre de la Justice Me Malick Sall « balance Souleymane Téliko au Conseil de discipline de la magistrature ». 

Nos confrères indiquent que le Garde des sceaux invoque la loi du 17 janvier 2020, portant statut des magistrats pour justifier sa démarche contre le président de l’Ums.

Pour L’As, après son audition devant l’IGAJ, « Téliko déféré devant le Conseil de discipline ». « Affaire du juge Téliko: Le Garde des sceaux saisit le Conseil de discipline », renchérit Le Quotidien.

« Après la saisine du Conseil de discipline par le ministre de la Justice dans l’affaire Téliko: L’Ums en guérilla », titre Source A, informant que les magistrats ont décidé de faire une déclaration dés aujourd’hui et que les comités de ressort se réunissent, en attendant la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire.

Faisant la situation de la Covid-19 au Sénégal, Walf Quotidien écrit: « Dix cas enregistrés hier. La baisse, un cas confirmé ».

Côte d’Ivoire: la téléconsultation en cancérologie lancée pour protéger les patients du cancer contre la Covid-19

Le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), un hôpital public spécialisé dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, a lancé officiellement lundi à Abidjan, de concert avec l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), la téléconsultation en cancérologie pour réduire la contamination des personnes touchées du cancer à la Covid-19.Cette initiative considérée comme une « avancée majeure » dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, vise à assurer la continuité du suivi médical des personnes touchées par le cancer malgré les contraintes liées à la pandémie de la Covid-19.

 « C’est une forme de pratique médicale qui consiste à la mise en relation à distance de patients et de professionnels de santé grâce aux technologies de l’information et de la communication. Elles permettront d’établir un diagnostic, de réaliser des prestations ou des actes et de s’assurer d’une surveillance de l’état des patients », a expliqué dans un discours, Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.

 Selon lui, la téléconsultation  en cancérologie permettra non seulement de réduire les risques d’infection des personnes atteintes de cancer à la Covid-19 et  de réduire les longues attentes dans les salles de consultation.

Poursuivant, il s’est satisfait de cette initiative qui permettra de protéger les personnes atteintes par le cancer car celles-ci sont « exposées à la Covid-19 par leur fragilité ».

Avant lui, Pr Didi Kouko Judith, la directrice du CNRAO a justifié l’institution de cette téléconsultation en cancérologie. « Nous ne pouvions plus réunir plus de 50 personnes à cause de la Covid-19. C’est ainsi que nous avons fait la réflexion sur le moyen de digitaliser la formation et l’information de nos patients», a entre autres, fait savoir Mme Kouko se félicitant de ce  «qu’aujourd’hui la téléconsultation en cancérologie est effective».

Par ailleurs, elle a indiqué que cet outil permettra « d’améliorer le confort» des patients du cancer dont plus de 50% des déplacements ont pour objet de faire des consultations. En marge de cette cérémonie de lancement de la téléconsultation en cancérologie, le CNRAO et l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont signé une convention de partenariat.

Ouvert au public depuis le 25 janvier 2018, le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) est un hôpital public spécialisé dans la prise en charge holistique des personnes touchées par le cancer et qui abrite le premier service de radiothérapie de la Côte d’Ivoire.

La téléconsultation en cancérologie du CNRAO est une consultation à distance des personnes touchées par le cancer, par un médecin, à l’aide des technologies de l’information et de la communication (TIC).