Les premières pluies font des dégâts importants à Siguiri

Les premières grandes pluies se sont abattues mercredi,27 mai sur une partie de la préfecture de Siguiri en Haute Guinée. Et le quartier Franinko de la commune urbaine de Siguiri est le plus touché parce que inondé par les eaux de ruissellement.

Ce quartier avait bénéficié d’un projet de pavage dont les travaux traînent toujours. Selon les citoyens, la non-exécution des travaux aurait occasionné cette inondation du quartier ou les habitants lancent un cri d’alarme à l’endroit des autorités en vue de sauver la zone.

Alpha Condé adresse sa compassion aux victimes des inondations

De retour du Japon où il a pris part aux assises du sommet de la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), le président de la République a exprimé mardi sa compassion aux victimes des inondations causées par des pluies diluviennes qui se sont abattues à Conakry et les villes environnantes.

 

« Je dois exprimer ma compassion à nos compatriotes qui ont été victimes des intempéries. L’Afrique n’a pas beaucoup de responsabilités dans le changement climatique. Mais c’est nous qui subissons les conséquences », a indiqué le chef de l’Etat.

 

Il affirme que « que ce soit à Conakry ou à l’intérieur du pays, beaucoup de nos compatriotes ont été victimes d’inondations. Heureusement que pour le moment, nous n’avons pas eu de pertes en vies humaines ».

 

Pour le locataire du palais Sékhoutouréyah, « tout cela est dû aux conséquences du changement climatique dont nous ne sommes pas responsables. Nous nous  battons pour que les effets de ce changement soient limités ».

Abondance des pluies à Conakry: Un corps sans vie découvert à Dabompa

Le corps sans vie d’un homme en tenue a été découvert dans la matinée du  samedi dernier à Dabompa dans la commune de Matoto. 

Les fortes pluies qui se sont abattues sur Conakry dans la nuit du vendredi à samedi  seraient à l’origine de cette perte en vie humaine.

Selon nos informations, les eaux de ruissellement ont transporté un chauffeur de moto taxi qui avait pour passager un margi chef de l’Eco 17 de Dapompa.

Dans cette situation de sauve qui peut, le motard a pu s’accrocher à un tronc d’arbre qui lui a permis d’avoir la vie sauve mais il s’est retrouvé avec des blessures sur son visage.

Quant au jeune margi chef connu sous le nom de Bamagahou, il a été trainé par les eaux de ruissellement dans la petite rivière qui longe les Quartiers de Lansanaya Tabou et Dappa ou son corps a été découvert. Depuis le début des grandes pluies, beaucoup de quartiers de Conakry sont inondés et la liste des victimes ne fait que s’allonger.

 

 

L’axe Bambeto-aeroport bloqué : conséquences des grandes pluies

Une grande pluie s’est abattue dans la nuit du vendredi à samedi sur Conakry et environs.

L’arrivée de cette pluie a occasionné d’énormes embouteillages dans la capitale guinéenne.

En effet,  la plupart des routes de Conakry était méconnaissable ce samedi matin.

La grande pluie qui s’est abattue la nuit a drainé les tas d’ordures amassés un peu partout dans la ville pour les déposer sur le goudron.  Chose qui empêche la fluidité de la circulation à Conakry ce matin.

Du rond-point de Cosa à l’aéroport sur la T2 en passant par Château, la circulation est complètement bloquée. Aucun véhicule ne bouge faute d’embouteillages.

Au quartier Château d’ailleurs,  en plus des ordures, les populations ont aussi manifesté.

Elles se sont jointes aux ordures pour barrer la route et empêcher tout passage. Par cette action,  ces populations demandent à l’État de venir dégager les ordures.

« Tant que l’État ne vienne pas prendre ces ordures, nous serons ici et aucun véhicule ne passera ici. Qu’est-ce qui empêche le gouvernement de rendre notre ville propre malgré tous les fonds existants en Guinée. Ce gouvernement ne se préoccupe pas des conditions de vie de nous les pauvres citoyens »,  lance Bountouraby Bangoura, habitante du quartier.

Pour Saidou Diallo, chauffeur de taxi, la responsabilité est partagée.

« Tout cet embouteillage est dû à la mauvaise gestion des ordures par non seulement les populations mais aussi l’Etat qui n’arrive   pas à trouver des dépotoirs d’ordures pour chaque quartier. »

Pour lui,  cet état de fait n’arrange pas les chauffeurs qui doivent déposer des recettes journalières.

« S’il n’y a pas de circulation fluide, ce n’est pas bon pour nous.  Si dans une distance de deux kilomètres, un chauffeur fait une ou deux heures de temps.  Comment est-ce qu’on peut gagner quelque chose. S’il y a   beaucoup de bouchons, nous les chauffeurs,  on ne gagne même pas le prix de l’essence ».

Au moment où le reporter de journaldeconakry.com quittait les lieux,  un dispositif mixte de sécurité était présent et des policiers tentaient en vain de rétablir la fluidité de la circulation.

À noter que la majeure partie des quartiers de Conakry comme Yimbaya et Dixinn ont connu le même scénario ce matin.