Blinken condamne la brutalité pratiquée par la Russie en Ukraine

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken a dénoncé, mardi à Rabat, « la brutalité pratiquée par Vladimir Poutine en Ukraine ».Lors d’un point de presse avec son homologue marocain, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie américaine a déclaré qu’il n’avait vu « aucune indication de réel sérieux » de la part de la Russie dans sa recherche de la paix après son invasion de l’Ukraine, ajoutant que Moscou devrait mettre fin à son agression maintenant et retirer ses forces.

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères a fait savoir « la position du Maroc au sujet du conflit russo-ukrainien est claire, exprimant son refus de porter atteinte à la souveraineté des pays représentés aux Nations Unies ». Et de noter que « le Maroc appelle à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale des États ».

Le ministre marocain a expliqué que « le Royaume est contre l’usage de la force pour résoudre les différends, soutient des relations constructives et les canaux de dialogue pour résoudre les problèmes », affirmant que « le Maroc respecte la Charte des Nations Unies et le droit international ».

S’agissant des répercussions de la guerre russo-ukrainienne, Blinken a promis d’aider le Maroc à faire face à la hausse des prix. « Les États-Unis aideront le Maroc à faire face aux problèmes soulevés par la guerre russo-ukrainienne, notamment les prix élevés de l’énergie et les pénuries d’approvisionnement, de matières premières », a-t-il dit.

Rwanda : sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CAE

Les chefs d’Etat de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) vont se réunir pour le 19ème Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat de la CAE, qui aura lieu virtuellement ce mardi à Kigali (Rwanda).Selon une source officielle contactée par APA, le Sommet devrait examiner le rapport du Conseil des ministres sur les négociations entre la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la République démocratique du Congo (RDC) sur l’admission de cette dernière au sein de la CAE.

Le Sommet extraordinaire sera diffusé en direct sur le site web de la CAE– www.eac.int– ainsi que sur d’autres plateformes de médias sociaux de la CAE.

La rencontre est précédée de la 48ème Réunion extraordinaire du Conseil des ministres de la CAE, qui s’est tenue le vendredi 25 mars 2022 pour examiner l’ordre du jour et le programme provisoires du 19ème Sommet extraordinaire des chefs d’Etat sur l’admission de la RDC dans la CAE.

La Communauté d’Afrique de l’Est est une organisation intergouvernementale régionale composée de six Etats partenaires : le Burundi, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda ; son siège est à Arusha, en Tanzanie. Uhuru Kenyatta, le président du Kenya, est le président actuel de la CAE.

Sahara: Washington réaffirme son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie

Les Etats-Unis ont réitéré lundi leur position constante sur la question du Sahara, notant que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc est « sérieuse, crédible et réaliste ». »Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme sérieux, crédible et réaliste », et comme une approche pour répondre aux aspirations des populations de la région, indique un communiqué du département d’Eat américain.

Dans ce communiqué publié à l’occasion de la visite au Maroc du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, Washington fait part également de son soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique sur la question du Sahara, sous les auspices des Nations Unies.

Le secrétaire d’Etat américain entame ce lundi jusqu’au 30 mars courant, une visite officielle au Maroc placée sous le signe de « l’engagement en faveur de la sécurité et de la prospérité », indique-t-on à Washington en mettant en avant une relation « profonde et durable ».

Zimbabwe : victoire de l’opposition aux élections partielles

La principale coalition d’opposition du Zimbabwe, la Coalition des citoyens pour le changement (CCC), a obtenu plus de 78% des sièges parlementaires lors des élections partielles.Selon les chiffres publiés dimanche soir par la commission électorale nationale, le CCC dirigé par le jeune Nelson Chamisa et qui s’appelait jusqu’en février dernier Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a remporté 22 des 28 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale, tandis que la ZANU-PF du président Emmerson Mnangagwa en a obtenu six.

Les élections partielles ont été convoquées par Mnangagwa à la suite du rappel surprise de 24 députés en exercice de l’Alliance MDC de l’Assemblée nationale par un groupe dissident appelé MDC-T, qui n’avait ironiquement pas réussi à obtenir de sièges lors des élections générales de 2018, où ces législateurs avaient été élus sous la bannière de l’Alliance MDC.

Les quatre autres sièges étaient devenus vacants à la suite du décès de députés. L’élection partielle comprenait également un scrutin pour sélectionner 128 conseillers de gouvernement local qui ont été rappelés de la même manière par le MDC-T dirigé par Douglas Mwonzora.

La Cedeao maintient ses sanctions contre le Mali

La décision a été prise à l’issue d’un sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cedeao.La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a décidé de maintenir ses sanctions contre Bamako.

Réunis en sommet extraordinaire, vendredi soir à Accra (Ghana), les présidents ouest africains ont maintenu le gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), sa suspension des aides financières, la fermeture des frontières entre le pays et les États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), la suspension des transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité et le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali.

Pourtant jeudi dernier, la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a suspendu les sanctions de l’instance régionale contre le Mali.

La Cedeao a menacé de sanctionner la junte guinéenne si elle ne présente pas un «calendrier acceptable pour la transition» avant fin avril 2022. Pour les militaires au pouvoir au Burkina Faso, ils sont demandés de liberer l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré d’ici au 31 mars 2022.

Sanctions: Victoire provisoire de la junte de Bamako face à l’Uemoa

Cette décision de la cour de justice de l’Uemoa fait déjà plaisir aux partisans de la junte.C’est une victoire, pourvu qu’elle ne soit que provisoire. Les autorités maliennes de transition, frappées depuis le 9 janvier par des sanctions économiques décidées par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) avaient introduit, le 21 février, un recours devant la cour de justice de l’organisation sous-régionale pour faire annuler de telles mesures. Jeudi 24 mars, l’instance judiciaire de l’Umeoa a annoncé la suspension des sanctions contre Bamako. 

La nouvelle intervient à la veille d’un sommet extraordinaire de la Cedeao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) sur le Mali. L’homme fort de Bamako, le colonel Assimi Goita y, a été convié, mais il a décliné l’invitation préférant y envoyer son chef de la diplomatie, Abdoulaye Diop. 

La mesure pourrait, cependant, modifier le rapport de force entre le chef de l’Etat de transition malin et ses pairs ouest-africains qui cherchent à le forcer à fixer une « date raisonnable » pour un retour à l’ordre constitutionnel depuis son installation à la tête du pays. C’était à l’issue d’un coup d’État en mai dernier, le deuxième en quelques mois depuis que le jeune colonel, 39 ans, avait évincé en août 2020 le président élu Ibrahim Boubacar Keita, décédé en janvier dernier. 

L’Uemoa avait annoncé le 9 janvier dernier, lors d’un sommet extraordinaire à Accra au Ghana, la suspension de toutes les transactions commerciales avec le Mali, à l’exception des produits de consommation essentiels : pharmaceutiques, fournitures et équipements médicaux, ainsi que le matériel pour le contrôle de la Covid-19 et des produits pétroliers et d’électricité.

Dans sa saisine de la cour de justice de l’Uemoa, porté par un collectif de six avocats mené par Me Moustapha Cissé du barreau du Mal, le gouvernement de la junte de Bamako avait introduit deux recours. Le premier visait à « à obtenir de la Cour de Justice de l’UEMOA, sise à Ouagadougou au Burkina Faso, l’annulation » des décisions prises contre le gouvernement du Mali, selon les morts de Me Cissé. Le second demandait « la suspension de l’exécution des sanctions eu égard aux effets gravement préjudiciables à l’État du Mali, aux populations maliennes et africaines vivant au Mali », ajoute l’avocat. .

Dans leurs arguments déposés devant la cour, les défenseurs du régime de transition malien avait aussi insisté sur le fait que les textes de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) interdisent toute directive ou instruction aux institutions ou organes communautaires, des gouvernements des États membres de l’Uemoa, de tout autre instance ou individu.

Selon un communiqué du Greffier adjoint de la Cour de Justice de l’Uemoa, Hamidou Yamega, les juges estiment recevable « la requête aux fins de sursis à exécution introduite par l’Etat du Mali » et qu’ils ordonnent « le sursis à l’exécution des sanctions prononcées par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA lors de sa session extraordinaire tenue, à Accra, le 9 janvier 2022 et figurant dans son communiqué final ».

Même si elle demande à être confirmée ou pas, par une décision définitive devant intervenir plus tard, cette décision de la cour de justice de l’Uemoa fait déjà plaisir aux partisans de la junte. Sur les réseaux sociaux, ces derniers espèrent qu’elle pousser les chefs d’Etat de la Cedeao à se montrer plus conciliant avec Bamako. 

Parallèlement aux sanctions de l’Uemoa, la Cedeao avait décidé la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la Communauté et le Mali, la suspension de toute aide financière et des transactions commerciales, à l’exception des produits de première nécessité, et gel des avoirs du Mali dans les banques centrales et commerciales de la Cedeao.

Suspension des sanctions de l’Uemoa contre le Mali

La décision est prise par la Cour de justice de l’Uemoa.Ouf de soulagement pour les autorités de transition au Mali. Les sanctions économiques imposées à ce pays depuis le 9 janvier 2022 par l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) suite au refus de la junte de céder le pouvoir aux civils sont suspendues par la Cour de justice de l’organisation sous-régionale.

Ces sanctions avaient, entre autres, entraîné le gel des avoirs du Mali à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), celui des entreprises publiques et des organismes parapublics maliens et la suspension du pays de toute assistance financière des institutions internationales.

Bamako avait contesté ces sanctions et commis un collectif d’avocats pour les faire annuler. Ces derniers avaient déposé le 21 février 2022 deux recours dénonçant leur « illégalité absolue ».

La suspension des sanctions contre le Mali intervient à la veille d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) prévu ce vendredi 25 mars à Accra et auquel le colonel Assimi Goïta, président de la transition, est invité.

Sahara : l’Espagne « satisfaite » du nouveau cadre de relations avec le Maroc

Le gouvernement espagnol, qui considère l’initiative marocaine d’autonomie comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara, est « satisfait » des conclusions du nouveau cadre des relations avec le Maroc, a affirmé, mardi, la porte-parole du gouvernement espagnol, Isabel Rodriguez. »Nous entamons une nouvelle étape de nos relations avec le Maroc. Le plus important est de se tourner vers l’avenir et de ne pas revenir sur le passé. Nous sommes satisfaits de cet accord, qui signifie le rétablissement des relations diplomatiques avec un pays voisin et stratégique pour l’Espagne », a souligné Mme Rodriguez lors d’un point de presse, au terme de la réunion du Conseil des ministres.

Ce nouveau cadre des relations bilatérales, qui considère l’initiative marocaine d’autonomie comme « la base la plus réaliste pour une solution » à la question du Sahara, est « une bonne nouvelle pour l’Espagne », a insisté la responsable espagnole, précisant que le gouvernement « veille à l’intérêt général du pays ».

« Préserver de bonnes relations avec le Maroc revêt une très grande importance pour nous », a fait observer la porte-parole du gouvernement espagnol, assurant que « le Maroc est un allié stratégique avec lequel nous entretenons des liens humains, historiques, géographiques et économiques ».

Dans un message adressé au Roi Mohammed VI, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez a souligné que « l’Espagne considère l’Initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara.

Dakar accueille les dialogues du centre Koffi Annan de maintien de la paix

La conférence est axée sur le thème « Contribuer à la mise en œuvre du Cadre de prévention des conflits de la CEDEAO : Promouvoir le partenariat avec les organisations de la société civile dans le domaine de la paix et de la sécurité en Afrique de l’Ouest ».Le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC, sigle anglais), basé à Accra (Ghana) tient dans la capitale sénégalaise, Dakar, sa deuxième édition de la série de dialogues avec les parties prenantes en partenariat en collaboration avec le Réseau ouest Africain pour l’Edification de la Paix (WANEP) et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ). 

En 2008, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a adopté un Cadre de prévention des conflits (CPCC) qui sert de cadre stratégique pour améliorer la prévention des conflits et la sécurité des individus. 

« Pour satisfaire les dispositions du CPCC, les organisations de la société civile (OSC) constituent des acteurs clés qui ont un rôle essentiel à jouer.  Ainsi, l’objectif de la série de dialogues est de créer un forum pour les OSC, les organisations nationales et internationales concernées afin de dialoguer sur leurs rôles respectifs dans la mise en œuvre du CPCC », a dit le général de Brigade, George Arko-Dadzie, commandant adjoint du KAIPTC

Pour Aseye Nani, conseillère technique au programme GIZ-KAIPTC, « la société civile constitue l’un des trois éléments essentiels d’une nation et d’une région libres, avec des gouvernements représentatifs et une économie qui fonctionne correctement ».

« Le nombre croissant de coups d’État militaires et de changements anticonstitutionnels en Afrique de l’Ouest depuis 2019 constitue un défi important pour l’ordre démocratique et le développement pacifique de la sous-région. Le poids de l’insécurité en Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel reste une source de préoccupation pour la bonne gouvernance régionale et les interventions extérieures, et c’est là que la société civile devrait jouer un rôle », a dit Mme Nani.

De l’avis de sa directrice, le WANEP, en tant que membre de la société civile, a joué un rôle central dans la résolution des multiples défis auxquels la région ouest-africaine est confrontée. 

« Nous avons contribué à modeler l’architecture de sécurité régionale vers la prévention des conflits, la consolidation de la paix, la reconstruction post-conflit, l’alerte précoce au niveau régional, la gouvernance et divers instruments de politique. Notre organisation a également collaboré avec la Cedeao pour renforcer la résilience des communautés et développer les capacités à répondre aux défis de paix et de sécurité auxquels la région est confrontée », a-t-elle dit.

Zambie : arrestation du chef de l’opposition pour corruption

Le principal leader de l’opposition zambienne, Given Lubinda, est soupçonné d’enrichissement illicite.La Commission anti-corruption (ACC) a annoncé que l’opposant Lubinda a utilisé sa position de membre du gouvernement de l’ancien président Edgar Lungu pour s’enrichir.

Lubinda, qui a été élu président par intérim du principal parti d’opposition, le Front patriotique, après la défaite de Lungu à l’élection présidentielle de l’année dernière, est accusé d’avoir utilisé des produits du crime pour acquérir une maison á 260.000 dollars et aurait plus de 279.000 dollars sur son compte bancaire, qui proviendraient également de pots-de-vin reçus entre 2018 et 2019.

« Les propriétés ci-dessus sont raisonnablement soupçonnées d’être des produits du crime », a déclaré l’ACC, précisant que Lubinda a été libéré après avoir été interrogé.

Lubinda a occupé plusieurs postes ministériels depuis 2011, notamment ceux des Affaires étrangères entre 2012 et 2013 et de la Justice.

Forum mondial de l’eau: l’Omvs reçoit le prix Hassan II

L’Omvs, qui a été distinguée lundi à Dakar, était parmi les favoris du Grand Prix Hassan II pour l’Eau.Ce n’est pas vraiment une surprise. À la veille de l’ouverture du neuvième Forum mondial de l’eau, son nom circulait comme grand favori de cette prestigieuse qui, tous les trois ans, récompense une personnalité ou une institution active dans le domaine de l’eau. Lundi, lors de la première journée de ce plus grand événement international lié à l’eau qu’abrite jusqu’à 26 mars la capitale sénégalaise, Dakar, le Grand Prix Hassan II pour l’Eau a été décerné à l’Omvs (Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal).

La distinction qui est d’une valeur de 100 000 a 500 000 dollars a été remise, ce lundi par le ministre marocain de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, au Haut Commissaire de l’organisation Hamed Diané Séméga.

Selon le jury, l’organisation ouest-africaine, qui regroupe le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée, a été distinguée pour son travail en faveur de la concrétisation de la sécurité hydrique et alimentaire du grand bassin transfrontalier. Mais aussi pour son action pour la paix, la prospérité et le développement territorial de ses pays membres.

Créé en 2002, et attribué pour la première fois lors du 3ème Forum Mondial de l’Eau de Kyoto au japon en 2003, le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est une initiative menée conjointement par le Royaume du Maroc et le Conseil Mondial de l’Eau, en mémoire de Feu le Roi Hassan II pour ses actions en faveur de la coopération internationale et de la préservation des ressources en eau.

Avant cette édition de Dakar en 202, initialement prévue en 2020 mais décalée en raison de la pandémie de Covid19, le Grand Prix Hassan II pour l’Eau avait été décerné à Kyoto en 2003, Mexico en 2006, Istanbul en 2009, Marseille en 2012, Daegu-Gyeongbuk en 2015 et Brasilia en 2018.

Depuis sa création en 1997, le Forums Mondial de l’Eau est organisé tous les trois ans. L’édition organisée cette année à Dakar est la première qui se tient en Afrique subsaharienne et la seconde en Afrique après celle de Marrakech en 1997. 

Sahara: la France réitère son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base sérieuse et crédible »

La France a réitéré, ce lundi, son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base de discussions sérieuse et crédible » pour la résolution du différend autour du Sahara.La position de la France concernant le Sahara est « constante, en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Dans cette perspective, le plan d’autonomie marocain est une base de discussions sérieuse et crédible », a déclaré la porte-parole du Quai d’Orsay.

Cette déclaration intervient après l’adoption par l’Espagne d’une position officielle reconnaissant que l’initiative marocaine d’autonomie est la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend sur le Sahara.

Elle fait suite aussi aux développements positifs ayant marqué récemment les relations entre le Maroc et l’Espagne. « La France est attachée aux bonnes relations entre ses partenaires européens et ses voisins de la rive sud de la Méditerranée.

« C’est par le dialogue que les défis communs pourront être surmontés », a souligné la porte-parole de la diplomatie française. La position française est désormais en retrait par rapport à celle de l’Espagne.

À Dakar, le monde se retrouve autour de l’eau

Plus grand événement mondial en lien avec l’eau, l’événement est organisé, tous les trois ans, depuis 1997 par le Conseil mondial de l’eau, en partenariat avec un pays hôte.C’est une première en Afrique subsaharienne. Dakar, capitale du Sénégal, accueille du lundi 21 au vendredi 26 mars, la neuvième édition du Forum mondial de l’eau. L’événement, organisé à Diamniadio, le nouveau pôle urbain annexe de la capitale sénégalaise situé à 50 kilomètres du centre-ville, est placé sous le thème « Sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». Un sujet pour lequel Dakar, « villes de tous les extrêmes » et « l’un des lieux les plus vulnérables de la planète », selon les mots de l’hydrologue Emma Haziza, et l’Afrique subsaharienne, où 500 enfants meurent chaque jour faute d’eau salubre et d’assainissement insuffisant et où 70% de la population n’est connecté à aucun réseau, ne pouvait qu’être un lieu idéal pour en débattre. 

Plus de 5000 participants, dont des chefs d’Etat, des responsables d’institutions internationales, des patrons de sociétés spécialisées dans l’eau ainsi que des acteurs de la filière, des experts et des chercheurs, sont attendus à ce Forum. 

Plus grand événement mondial en lien avec l’eau, l’événement est organisé, tous les trois ans, depuis 1997 par le Conseil mondial de l’eau, en partenariat avec un pays hôte. Cette édition de Dakar devait se tenir en mars 2021. Mais elle a été décalée d’une année en raison de la pandémie de COVID-19.

Dans une tribune parue à la veille de la rencontre sur le site officiel du Forum, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a plaidé  pour que la communauté internationale place » l’eau au cœur de l’action du multilatéralisme et des politiques internationales, pour bâtir des mécanismes de riposte efficaces face aux crises multiformes et pour la construction d’un monde post-COVID-19 résilient, prospère et stable ».

Macky Sall, qui est depuis début février président en exercice de l’Union africaine, souhaite que la rencontre soit l’occasion de saisir des « leçons apprises » et de partager « des expériences innovantes issues des projets labellisés de l’Initiative Dakar 2022, en vue d’accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ».

Comme lors de chaque édition du Forum depuis 2002, « Dakar 2022 » sera l’occasion de la remise du Grand  Prix Mondial Hassan II pour l’Eau, une distinction créée par le Royaume du Maroc et le Conseil mondial de l’eau pour récompenser « l’excellence en matière de coopération et de gestion rationnelle dans le domaine du développement et de l’utilisation des ressources en eau ». 

Lors du dernier Forum, organisé en 2018 à Brasilia, le prix Hassan II pour l’Eau, qui est aujourd’hui à sa septième édition, avait été attribué à l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE), en reconnaissance des travaux menés sous l’égide de son Secrétaire général, M. Angel Gurría, « pour avoir élevé la sécurité de l’eau au rang de grande cause mondiale, ainsi que pour les orientations pratiques fournies dans ce domaine aux pays du monde entier ».

Le prix Hassan II pour l’Eau est d’une valeur de 100 000 a 500 000 dollars. Une forte délégation marocaine conduite par le ministre de l’équipement et de l’eau, Nizar Baraka devait le remettre au nouveau lauréat. 

Mali : décès de Soumeylou Boubèye Maïga

L’ancien Premier ministre a rendu l’âme, ce lundi 21 mars à Bamako, dans une clinique où il était soigné depuis décembre dernier.Le Mali est en deuil. Le président de l’Alliance pour la Solidarité-Convergence des Forces Patriotiques (ASMA-CFP), Soumeylou Boubèye Maïga, est décédé ce lundi matin. En prison depuis août 2021, il a vu son état de santé se dégrader ces dernières semaines, poussant sa famille à demander aux autorités de la transition son évacuation à l’étranger.

Né le 8 juin 1954 à Gao, Soumeylou Boubèye Maïga a notamment servi comme chef des services de renseignements, ministre des Affaires étrangères et secrétaire général de la présidence du Mali. Il a été Premier ministre du Mali du 30 décembre 2017 au 23 avril 2019.

Côte d’Ivoire: vers un dialogue intercommunautaire régional

Le ministre de la Réconciliation et de la laCohésion nationale, Bertin Konan Kouadio dit KKB a annoncé l’ouverture d’un dialogue intercommunautaire régional en Côte d’Ivoire.« Cet atelier est fondateur, dis-je, parce qu’il est le premier à porter sur une thématique en concordance avec l’ouverture prochaine d’une séquence pilier de notre stratégie de réconciliation et de cohésion nationale, à savoir le dialogue intercommunautaire régional», a déclaré le ministre KKB, vendredi dernier à la clôture d’un atelier de réflexion stratégique sur le dialogue intercommunautaire à Grand-Bassam, dans le Sud-Est d’Abidjan.

Du 16 au 18 mars 2022, les participants constitués du corps préfectoral, de la société civile, de la chefferie traditionnelle, des jeunes, des femmes, des mouvements associatifs et des guides religieux ont débattu du thème, «Dialogue intercommunautaire, outil de renforcement de la réconciliation, de la cohésion nationale et de la paix».

Cet atelier organisé à l’initiative du ministère ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale avec l’appui technique et financier du Centre Suisse pour le dialogue humanitaire a abordé les enjeux liés à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

« Je ne cesserai jamais de répéter que le processus de réconciliation et de cohésion nationale se déroule sous la haute autorité et l’implication directe du président de la République (…). Chacun doit s’en imprégner pour que ne subsiste aucune ambiguïté ni équivoque à ce sujet. Je suis donc chargé de mettre en œuvre le processus, mais le véritable réconciliateur, c’est le président de la République», a ajouté le ministre KKB.

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de bâtir un «Ivoirien nouveau» pour sortir définitivement le pays des années de conflits qui ont été marquées par une rupture des équilibres politiques, le délitement du tissu social et la destruction des infrastructures économiques.

En outre, les pertes en vies humaines ont profondément ébranlé l’unité nationale et entamé la cohésion sociale. Il en résulte le développement du repli communautaire qui alimente les tensions au sein des communautés et entre les communautés.

Pour gagner ce pari, le ministère de la Réconciliation et de la cohésion nationale estime qu’il est indispensable de gérer objectivement les ressentis dans le présent afin d’offrir, pour le futur, des raisons de célébrer de nouveau le vivre-ensemble.

Affaire Pegasus : le Maroc demande de nouveau à AI de fournir des preuves de ses allégations

Le Maroc a demandé, de nouveau, à Amnesty International (AI) d’apporter les preuves et les arguments sur ses accusations arbitraires quant à la possession et l’utilisation malveillante par le Maroc du logiciel Pegasus contre des activistes de la société civile,  »conformément aux exigences d’objectivité et de professionnalisme dictées par la longue tradition des droits de l’Homme, en garantie de la crédibilité ».Dans un communiqué publié vendredi, la délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) indique que les autorités publiques ont affirmé, en réponse à AI qui a publié le 9 mars un communiqué dans lequel elle persiste dans ses accusations arbitraires, que cette organisation se révèle encore une fois incapable de fournir l’argument irréfutable et la preuve matérielle étayant ses allégations.

En vue d’éclairer l’opinion publique, ajoute le communiqué, les autorités publiques réaffirment ce qu’elles ont régulièrement exprimé à ce sujet, précisant que le directeur exécutif d’AI au Maroc a été informé le 26 juin 2020 de l’étonnement des autorités marocaines face aux allégations de l’organisation et son refus de fournir les preuves matérielles qui corroborent ses allégations tout en réitérant la demande des autorités de leur soumettre des arguments de ses assertions.

De même, le chef du gouvernement a adressé le 1er juillet 2020 une correspondance à la secrétaire générale par intérim d’Amnesty International lui demandant de fournir les preuves matérielles desdites allégations, rappelle-t-on de même source.

Le communiqué souligne que les autorités marocaines ont reformulé, à l’issue du conseil de gouvernement du 2 juillet 2020, leur demande d’être informées du sort réservé aux preuves et arguments sur lesquels l’organisation s’appuie dans ses allégations.

La même source rappelle que le chef du gouvernement a donné le 9 juillet 2020 une déclaration à propos de la réponse fournie par la secrétaire générale intérimaire de l’organisation et dans laquelle il affirmait que l’Organisation n’a pas apporté dans sa réponse la moindre preuve qui puisse créditer ses précédentes accusations et allégations, réitérant l’appel lancé à cette organisation à mettre à la disposition des autorités marocaines une copie du rapport de l’expertise scientifique sur laquelle elle se base pour colporter ses allégations.

Les autorités marocaines ont adressé le 28 février dernier une lettre à cette organisation, formulant encore une fois la demande des preuves et arguments matériels desdites allégations, conclut la même source.

L’Espagne s’engage à garantir « la souveraineté et l’intégrité territoriale » du Maroc

Le gouvernement espagnol s’est engagé, vendredi, à garantir « la souveraineté et l’intégrité territoriale » du Maroc dans le cadre de « la nouvelle étape » entamée entre les deux pays. »Nous entamons aujourd’hui une nouvelle étape des relations avec le Maroc, basée sur le respect mutuel, l’application des accords, l’absence d’actions unilatérales et la transparence et la communication permanente. Cette nouvelle étape sera développée (…) sur une feuille de route claire et ambitieuse. Tout cela afin de garantir la stabilité, la souveraineté, l’intégrité territoriale et la prospérité de nos deux pays », souligne un communiqué de la Présidence du gouvernement espagnol.

Dans ce sens, le gouvernement espagnol a réaffirmé sa « détermination » à relever avec le Maroc « les défis communs, notamment la coopération en matière de gestion des flux migratoires en Méditerranée et dans l’Atlantique, en agissant toujours dans un esprit de pleine coopération, et à rétablir la pleine normalité dans la circulation des personnes et des biens au bénéfice de nos peuples ».

Le gouvernement espagnol « se félicite » de la programmation de la visite de son président au Maroc « en vue de l’élaboration de la feuille de route de cette nouvelle étape, ainsi que de l’invitation faite au ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération à se rendre à Rabat avant la fin du mois », conclut le communiqué.

Cette déclaration intervient après le message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, et dans lequel il a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc».

A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons », a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Le Maroc apprécie hautement les positions positives de l’Espagne au sujet de la question du Sahara

Le Maroc apprécie hautement les positions positives et les engagements constructifs de l’Espagne au sujet de la question du Sahara marocain, contenus dans le message adressé au Roi Mohammed VI par le Président du Gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez.Les termes de ce message permettent d’ « envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral dans le cadre des bases et des paramètres nouveaux, soulignés dans le discours royal du 20 aout dernier», indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.. 

Dans ce discours, le Souverain marocain avait appelé, à « inaugurer une étape inédite dans les relations entre nos deux pays, fondée sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements ». 

C’est dans cet esprit que s’inscrit la visite à Rabat, à la fin de ce mois de mars et avant le mois de Ramadan, du ministre espagnol des Affaires Etrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, M. José Manuel Albares, annonce le ministère.

Une visite au Royaume du Maroc, du Président du Gouvernement espagnol sera, également, programmée ultérieurement, souligne-t-on.

Dans un message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc».

A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons », a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Sahara: L’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse et réaliste

«L’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend», au sujet du Sahara, indique ce vendredi un communiqué du Cabinet Royal.Dans un Message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il «reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc». A ce titre, «l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend».

Il a, également, souligné «les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les «deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons», a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Dans ce contexte, «l’Espagne agira avec la transparence absolue qui correspond à un grand ami et allié». «Je vous assure que l’Espagne tiendra toujours ses engagements et sa parole», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le chef du gouvernement espagnol a réitéré sa «détermination à relever ensemble les défis communs, notamment la coopération pour la gestion des flux migratoires dans la Méditerranée et l’Atlantique, en agissant toujours dans un esprit de pleine coopération».

«Toutes ces actions seront entreprises dans le but de garantir la stabilité et l’intégrité territoriale des deux pays», a conclu Pedro Sánchez.

Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo propose un Observatoire des élections

L’ex-Première dame a appelé mercredi à la création d’un deuxième organe électoral constitué de personnalités neutres à équidistance de tous les partis politiques.Simone Gbagbo a émis l’idée de la mise en place d’un Observatoire des élections au nom de la Synergie pour le Dialogue et la Réconciliation (SDR), une plateforme de formations politiques et de mouvements de la société civile. Objectif : garantir l’organisation d’élections libres et transparentes.

S’exprimant face à la presse, l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire a souhaité au cas échéant qu’aucun représentant de la mouvance présidentielle et de l’opposition ne fasse partie de cette structure.

Dans le but d’assurer leur indépendance, Simone Gbagbo a estimé que les membres dudit Observatoire des élections doivent bénéficier d’« un statut particulier avec des salaires et des moyens conséquents ».

Simone Gbagbo a également déclaré qu’il est « impératif de réviser en profondeur
la liste électorale », car elle comporte « de graves irrégularités qu’il faut corriger ». Au sujet du dialogue politique, tenu du 16 décembre 2021 au 4 mars 2022 à l’initiative du gouvernement ivoirien, elle a souligné que cette initiative « n’a pas laissé de place à la démarche démocratique qui devait permettre d’organiser de véritables échanges entre politiques et non politiques ».

« Certains partis, mouvements politiques et des organisations significatives de la société civile n’ont pas été invités », a fustigé l’ex-Première dame, avant de soutenir qu’à l’avenir, un tel événement doit réunir toutes les composantes de la nation.

La 5e phase du dialogue politique, selon Simone Gbagbo, « a été contrôlé et dirigé par le gouvernement qui était en position de juge et partie ». De plus, a-t-elle fait observer, ces discussions visaient seulement à régler des problèmes politiques, occultant de nombreuses questions sociales qui sapent la cohésion nationale.

Enfin, l’ex-Première dame a salué la décision pour le retour en Côte d’Ivoire de Charles Blé Goudé, mais est restée sur sa faim par rapport au sort de Guillaume Soro.

Sénégal: passe d’armes entre Ousmane Sonko et les magistrats

Après une récente sortie de l’opposant critiquant la gestion de son dossier par la justice, l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) a tenu lundi 14 mars à apporter la réplique pour faire cesser les attaques contre ses membres.Les magistrats sénégalais veulent rester loin des querelles politiciennes même s’ils gèrent des dossiers à forts relents politiques. C’est le cas de l’affaire Sonko-Adji Sarr, sur fond d’accusations de viols et menaces de morts contre Ousmane Sonko, mais toujours en instruction. En mars 2021, elle avait mis le pays à feu et à sang après la garde à vue de celui qui est considéré comme le principal opposant du président Macky Sall.

Sous contrôle judiciaire depuis cette date, le leader de Pastef a fait récemment une sortie médiatique où il déclare qu’il n’ira plus signer le registre du juge d’instruction, après avoir respecté cette contrainte pendant dix mois. Ousmane Sonko motive sa décision par le fait que l’institution judiciaire ne respecte pas ses droits, indiquant que ce dossier sur lequel « aucun juge ne peut le condamner » doit être vidé maintenant pour lui permettre de reprendre normalement ses activités.

Toutefois, le président de l’UMS, Ousmane Chimère Diouf, a tenté de recadrer l’opposant arrivé troisième à la dernière présidentielle avec 15 % des voix. « Les attaques sont nombreuses et récurrentes. Mais je tiens à préciser qu’avant de critiquer la justice, il faut d’abord savoir comment elle fonctionne. C’est un préalable nécessaire. Ne pas se focaliser sur ses propres intérêts pour critiquer l’institution sans connaître ses règles de fonctionnement », a déclaré le magistrat face à la presse.

Sur sa décision de ne plus aller signer le registre du juge d’instruction, M. Diouf souligne qu’il « n’en a pas le droit parce que le respect de l’institution passe avant tout ».

Les magistrats, « pas des bras armés »

Au moment où le débat sur l’indépendance de la justice se fait plus actuel, le président de l’UMS précise que « les magistrats ne peuvent servir de bras armés utilisés pour la liquidation d’adversaires politiques » comme le fait croire l’opposant. Pour ce magistrat de siège, il appartient à tout citoyen poursuivi de « se défendre librement » et de « ne pas croire cependant que la politique est une cause d’irresponsabilité pénale ».

Se sentant visé par les propos du magistrat, l’opposant poursuivi pour viols et menaces de mort contre la jeune masseuse Adji Sarr a répondu ce mardi sur sa page Facebook. « Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice », a introduit M. Sonko, citant une phrase de l’auteur français du 17e siècle Montesquieu, dans une longue lettre où il accuse de partialité le président de l’UMS.

« Monsieur le président de l’UMS, le manque de sincérité qui ressort de vos propos trahit d’emblée votre parti-pris flagrant et la frilosité qui caractérise désormais votre organisation +syndicale+ », a-t-il dit, avant de préciser qu’il n’a « fait aucune attaque contre l’institution judiciaire, j’ai dénoncé la gestion de ce dossier par quelques magistrats ».

Le Maroc et la Mauritanie boostent leurs relations bilatérales avec la signature de 13 conventions de coopération

La 8e édition de la haute commission maroco-mauritanienne, dont les travaux ont été co-présidé ce vendredi à Rabat par le chef du gouvernement du Maroc, Aziz Akhannouch, et le Premier ministre de la Mauritanie, Mohamed Ould Bilal Messoud, a été couronnée par la signature de 13 conventions de coopération et d’un mémorandum d’entente.

Les conventions signées couvrent un large éventail de domaines. Elles concernent notamment l’agriculture, la production et la santé animales,  la pêche maritime et l’aquaculture, la protection de l’environnement et le développement durable, le tourisme, l’industrie, la santé, la formation professionnelle, ainsi que l’aménagement du territoire, l’urbanisme et l’habitat.

Dans le domaine agricole, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, et son homologue mauritanien, Sidina Ould sidi Mohamed Ould Ahmed Ely, ont signé un accord de coopération qui vise à donner une nouvel élan à la coopération bilatérale dans le domaine agricole, dont le développement des filières agricoles, de la recherche et de l’innovation, ainsi que l’échange d’informations dans ce domaine, ainsi que le soutien à l’investissement, aux partenariats publics et privés pour le développement de projets agricoles, agro-industriels et des services agricoles.

Les deux ministres ont aussi signé une convention de coopération dans le domaine de la production et la santé animales qui reflète l’ambition des deux pays à développer et élargir les échanges commerciaux des animaux et de la production animale et renforcer leur relation dans ce domaine.

Cette convention a également pour objectif le développement de la richesse animale en termes de santé, production et commercialisation du lait, production, industrialisation et commercialisation des viandes rouges ainsi que l’élevage de volailles et l’échange d’informations et d’expertise.

La troisième convention, qui a été signée par  Sadiki et le ministre mauritanien des Pêches et de l’économie maritime, Dy Ould Zein, intéresse la pêche maritime et l’aquaculture. Elle vise à instaurer les bases et dispositions régissant la coopération entre les deux parties dans ce domaine, ainsi que la formation maritime, la recherche scientifique, l’industrie de valorisation, de transformation et de commercialisation des produits de pêche et la lutte contre la pêche illégale sans autorisation ni organisation.

Dans le domaine de la protection de l’environnement et du développement durable, la ministre de la Transition écologique et de développement durable, Laila Benali, et Dy Ould Zein ont signé un mémorandum d’entente de préservation de l’environnement et du développement durable. Ce mémorandum ambitionne de développer la coopération bilatérale dans le domaine de l’environnement sur la base de l’égalité en matière de droits et avantages mutuels dans le cadre des prérogatives et lois de chaque pays.

En vertu de ce mémorandum, les domaines de coopération comprennent le changement climatique, la mise en œuvre des Contribution déterminées au niveau national (NDC) conformément à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la protection de la biodiversité, gestion des ressources naturelles, la protection de l’environnement marin et du littoral, la lutte contre la pollution industrielle, la gestion et la valorisation des déchets. 

Dans le domaine touristique, la ministre du Tourisme et de l’économie sociale et solidaire, Fatima-Zahra Ammor, et la ministre mauritanienne du Commerce, de l’industrie, de l’artisanat et du tourisme, Naha Mint Hamdy Ould Mouknass, ont signé une convention ayant pour but d’encourager la coopération entre les deux parties dans le domaine de l’aménagement, de l’investissement et de la formation, l’échange d’expériences entre les deux parties à travers la promotion de la participation aux foires, festivals et événements touristiques organisés dans les deux pays et l’incitation des investisseurs à échanger des visites.

La dite convention vise également à encourager les investisseurs marocains à entreprendre des projets touristiques en Mauritanie, à partager l’expérience marocaine avec la partie mauritanienne en matière d’ingénierie de la formation, en la dotant des outils pédagogiques nécessaires à la formation hôtelière et touristique, et à accompagner la partie mauritanienne à travers le partage de l’expertise, des documents et des informations nécessaires à la bonne gestion des centres et écoles de formation professionnelle dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme.

Pour leur part, le ministre de l’Industrie et du commerce, Riyad Mezzour, et son homologue mauritanienne, Naha Mint Hamdy Ould Mouknass, ont signé un mémorandum d’entente qui a pour objectif de mettre en place un cadre d’échange scientifique et technique dans le domaine de la standardisation, de la qualité, de la certification, de l’évaluation de la conformité et de la formation.

Conformément à cet accord, les deux parties s’engagent à échanger les visites et les projets d’intérêt commun, y compris les visites d’experts et de techniciens, à coopérer dans le domaine de la formation et à participer à des conférences, ateliers, expositions et réunions liés au sujet de ce mémorandum.

Les deux ministres ont, en outre, signé un programme exécutif dans le domaine industriel qui vise à mettre l’expérience marocaine dans le domaine industriel et des activités connexes à la disposition de la Mauritanie.

En vertu de ce programme, les deux parties procéderont notamment à l’organisation de rencontres, de visites de terrain et de travail afin d’accompagner les petites et moyennes entreprises et partant améliorer leur productivité et leur compétitivité, ainsi que l’organisation de rencontres entre industriels et hommes d’affaires marocains et mauritaniens dans les secteurs d’intérêt commun dans le but de développer des programmes de mise à niveau et de restructuration des entreprises industrielles.

En matière de prise en charge médicale des patients mauritaniens dans les hôpitaux publics marocains, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, et la ministre mauritanienne de l’Action sociale, de l’enfance et de la famille, Naha Mint Haroune Ould Cheikh Sidiya, ont signé une convention qui met en place un cadre général pour assurer la prise en charge de certains patients mauritaniens qui déposent les charges financières liées aux soins de santé dans toutes les spécialités disponibles au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina à Rabat et au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd à Casablanca.

En sus, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri et Naha Mint Haroune Ould Cheikh Sidiya ont signé une convention-cadre de coopération dans le domaine de la formation professionnelle entre l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) et le ministère de l’Éducation nationale et de la réforme du système éducatif.

Cette convention vise à mettre en place un cadre de coopération entre les deux parties à travers l’accompagnement par l’OFPPT de la partie mauritanienne dans la mise en œuvre de son plan de développement des ressources humaines, pour la mise en place d’un système dédié à l’organisation des établissements de la formation professionnelle et l’élaboration d’un plan d’action en vue d’améliorer l’action des établissements actifs dans ce domaine, outre l’organisation de sessions de formation en matière de création de petites et moyennes entreprises au profit des établissements mauritaniens.

Un plan d’action exécutif a été aussi signé par la ministère de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville du Royaume du Maroc, Fatima Zahra Mansouri et le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire de la République islamique de la Mauritanie, Sid Ahmed Ould Mohamed.

Ce plan vient fixer le cadre de la coopération entre les deux parties dans les domaines de l’habitat, la politique de la ville, l’urbanisme et de la planification territoriale en vue de développer et mettre en œuvre des programmes conjoints relevant de leurs champs de compétences et conformément à leurs lois nationales, à travers l’échange d’expériences et de bonnes pratiques, le développement des capacités et l’échange d’expertises dans les domaines d’intérêt commun.

Par ailleurs, un mémorandum d’entente dans le domaine de la coopération sécuritaire a été signé entre la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) au Maroc et la direction générale de la sûreté nationale en Mauritanie.

Signé par le directeur de la police judiciaire à la DGSN, Mohamed Dkhissi, et le directeur de la police judiciaire à la direction générale de la sûreté nationale en Mauritanie, Abdellah Ould Mbarek, ce mémorandum vise à développer les relations de coopération sécuritaire entre les deux pays, notamment en matière de prévention et de lutte efficiente contre la criminalité, particulièrement en ce qui concerne la criminalité organisée, les grands gangs criminels, le terrorisme, les crimes liés à la drogue et à ses dérivés, le trafic illégal d’armes, ainsi que l’aide à l’entrée, au transit et au séjour irrégulier.

A cette occasion, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et la Caisse des dépôts et de développement en Mauritanie ont signé un mémorandum d’entente qui a pour objectif d’instaurer des relations multidimensionnelles dans les domaines liés au développement durable, à la transition énergétique et écologique, à la gestion des risques, aux systèmes d’information et à la transition numérique.

Ce mémorandum a été signé par le directeur général de la CDG, Abdellatif Zaghnoun, et le directeur de la Caisse des dépôts et de développement en Mauritanie, Youssouf Diagana. Un accord de coopération a été en outre signé par le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Laalej, et le président de l’Union nationale du patronat mauritanien, Zein El Abidine Ould Cheikh Ahmed, sur le renforcement des opportunités d’investissement et d’affaires entre le Royaume du Maroc et la Mauritanie.

Ledit accord vise à renforcer les relations directes entre les hommes d’affaires marocains et mauritaniens et à les inciter à intensifier leurs activités au service de l’économie des deux pays, à organiser des activités de promotion au service de leurs produits et à surmonter les obstacles pouvant nuire à la mise en œuvre des projets d’investissements et des échanges commerciaux entre les deux pays, et à échanger les expériences dans le domaine de la formation, le déploiement de l’assistance et le conseil aux entreprises des deux pays, outre les échanges massifs et réguliers de visites, et l’organisation des rencontres, des forums et des expositions.

Af’Sud : vote de défiance contre Ramaphosa le 30 mars

Le Parlement sud-africain se prononcera sur une motion de censure à l’égard du gouvernement.C’est un grand test pour le président Cyril Ramaphosa et de son gouvernement. Le 30 mars prochain, le Parlement sud-africain est convoqué pour un vote de deux motions de défiance suite à des requêtes de deux partis d’opposition.

Les motions de censure ont été déposées par l’African transformation movement (ATM) et l’Alliance démocratique (DA).

« En ce qui concerne la programmation des deux motions de censure à l’encontre du président et de son Cabinet, nous proposons la date du 30 mars pour le débat et le vote », a annoncé, ce vendredi 11 mars, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, présidente du Parlement, précisant que le vote ne sera pas secret.

Pour que les motions de défiance soient adoptées, elles devront recueillir plus de 200 voix, soit au moins 51% des membres du parlement dominé par le Congrès national africain (ANC, au pouvoir).

Ouverture à Rabat de la huitième session de la haute commission mixte maroco-mauritanienne

Les travaux de la huitième session de la haute commission mixte maroco-mauritanienne, co-présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch et le Premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal, se sont ouverts, vendredi à Rabat.Cette session constitue une occasion d’examiner de nouveaux horizons pour la consolidation des relations de coopération entre le Maroc et la Mauritanie, et une opportunité d’asseoir des partenariats fructueux dans de nombreux domaines.

A l’ouverture de cette session, le Premier ministre mauritanien a affirmé, que le Maroc et la Mauritanie sont déterminés à hisser leurs relations bilatérales à des perspectives plus larges à même de réaliser les aspirations des deux peuples amis à davantage de prospérité et de développement.

« les liens de fraternité unissant nos deux pays et nos deux peuples frères sont solides avec des fondements spirituels bien ancrés et une longue histoire de solidarité et de coopération bilatérale dans tous les domaines », a-t-il dit.

Il a souligné, dans ce sens, la nécessité de « renforcer notre action commune, à travers l’actualisation et l’élargissement d’instruments de notre coopération, à même de garantir, d’une part, leur compatibilité avec les objectifs fixés, et d’autre part, avec les exigences des réalités nouvelles dans nos pays et dans le monde qui nous entoure ».

Le responsable mauritanien a, en outre, mis en avant la nécessité d’inciter les acteurs du secteur privé à prendre des initiatives et à tirer profit des opportunités d’investissement et de partenariat offertes dans les différents domaines.

« Les conventions, les mémorandums d’accord et les programmes opérationnels, dont nous allons signer au cours de cette session sont de nature à faire avancer la dynamique escomptée pour notre coopération bilatérale, puisqu’elle couvre la bonne partie des domaines de développement, dont les secteurs de la sûreté, la santé, la pêche maritime, l’agriculture, le développement de l’élevage, le commerce, l’industrie, le tourisme, la formation professionnelle, l’habitat, l’urbanisme, l’enseignement supérieur et les affaires sociales et environnementales, outre le renforcement du partenariat entre les hommes d’affaires de nos pays, a-t-il relevé.

De son côté, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch a appelé à une plus forte adhésion des acteurs économiques et du secteur privé du Maroc et de la Mauritanie afin d’insuffler une nouvelle dynamique à la coopération économique et de promouvoir les échanges commerciaux entre les deux pays.

Il a assuré qu’une forte implication des opérateurs économiques des deux pays permettra la réalisation de projets d’investissements conjoints qui profitent aux deux parties, ainsi que la mise en place de projets productifs et de partenariats stratégiques pouvant servir de modèle de coopération Sud-Sud.

Le Chef du gouvernement a souligné que le Maroc et la Mauritanie ont réussi, au cours des dernières années, à établir un cadre juridique, dense et diversifié, pour la coopération bilatérale dans de nombreux domaines, se félicitant du dynamisme des relations de coopération entre les deux pays qui s’est traduit par l’accélération du rythme des échanges de visites et d’expertises, ainsi que par les conventions, mémorandums d’entente et programmes exécutifs qui seront signés lors de cette session.

Il a indiqué que la 8ème session de la Haute commission mixte maroco-mauritanienne se veut « une opportunité idoine pour passer en revue et évaluer le bilan de notre coopération dans les différents domaines aussi bien politique, économique, culturel que social » et représente également une occasion pour mener, de concert, une réflexion sur les moyens à mettre en place pour asseoir un partenariat agissant dans l’optique de l’exploitation optimale des potentialités économiques des deux pays.

Cette rencontre constituera, sans nul doute, « un nouveau jalon dans le processus distingué de nos relations bilatérales », a-t-il soutenu, saluant la dynamique positive que connaissent dorénavant ces relations et la volonté constante de les raffermir et de les développer au service des intérêts des deux pays et des deux peuples frères.

Relevant la densité des liens unissant les deux pays sur les plans spirituel et culturel, en raison notamment des constantes religieuses communes, représentées par le rite malékite, le dogme Achaarite, le soufisme et les confréries soufies (Tijaniya, Kadiriyah et Chadiliya), il a noté que la République Islamique de Mauritanie figure parmi les premiers pays africains dont les étudiants bénéficient de bourses et de places pédagogiques au sein des divers universités et instituts supérieurs du Royaume.

M. Akhannouch a réitéré la volonté du Royaume du Maroc d’apporter un soutien financier et logistique aux organisations régionales concernées, notamment le Groupe CEN-SAD et le Groupe des cinq États du Sahel (G5 Sahel), ajoutant qu’au niveau continental, le Maroc insiste sur l’importance de parachever la réforme institutionnelle de l’Union Africaine et de renforcer sa politique de développement économique, afin de promouvoir des relations équilibrées, fondées sur la coopération et la solidarité face aux défis.

Et de conclure que « la volonté collective et sincère de nos deux pays nous permettra de gagner le pari, de relever les défis et d’atteindre l’objectif de booster le niveau de nos relations distinguées dans divers domaines ».

Guinée : la junte annonce des concertations nationales

Des Assises nationales se tiendront sur l’ensemble du territoire à partir du 22 mars 2022, a appris APA vendredi.La réconciliation nationale et la justice transitionnelle pourraient être les principales questions qui seront abordées lors de ces rencontres.

Elles seront suivies par un « dialogue national » qui réunira l’ensemble des forces vives de la nation à l’initiative de la junte qui a renversé, le 5 septembre 2021, le président Alpha Condé.

Deux mois plus tard, la liste complète du gouvernement de transition composé de 25 ministres dont 7 femmes a été dévoilée. Le 22 janvier dernier, le colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte guinéenne, a nommé les 81 membres du Conseil national de transition (CNT) qui est l’organe législatif de transition devant décider de la date du retour des civils au pouvoir.

Le Premier ministre mauritanien en visite de travail au Maroc

Le Premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal, est arrivé jeudi à Rabat pour co-présider avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, les travaux de la huitième session de la haute commission mixte maroco-mauritanienne, prévue vendredi.Un communiqué du département du Chef du gouvernement indique que le Premier ministre mauritanien est accompagné d’une délégation composée de ministres, de hauts responsables et d’hommes d’affaires.

La huitième session de la haute commission mixte maroco-mauritanienne offre l’opportunité pour donner un nouvel élan aux relations bilatérales auxquelles le Roi Mohammed VI et le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani accordent un grand intérêt, ajoute la même source.

Le Maroc et l’UE signent du document relatif au projet « LINK UP AFRICA »

Le Maroc et l’Union Européenne (UE) ont signé, jeudi à Rabat, le document relatif au projet « LINK UP AFRICA », le premier du genre dans le cadre du Partenariat entre le Royaume et l’UE.Signé par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le Commissaire européen chargé du voisinage et de l’élargissement, Oliver Varhelyi, à l’issue de leurs entretiens bilatéraux, ce projet s’appuie sur la priorité donnée par le Royaume et l’UE au développement de la coopération avec l’Afrique, en s’appuyant sur une approche de coopération triangulaire Maroc-UE au profit des Etats africains, et sur un faisceau d’actions convergentes menées par différents acteurs marocains.

Ce projet, qui implique principalement l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et l’Agence belge de coopération « ENABEL », désignée comme partenaire d’exécution, donne également la priorité à l’emploi, l’intégration socio-économique et la citoyenneté des jeunes ayant bénéficié du savoir-faire marocain, ainsi qu’à la mobilité intra-africaine et son apport au développement du Continent.

Étendu sur une période de quatre ans, il s’articule autour de deux projets complémentaires d’un budget de 4,15 millions d’euros. Le premier est une action qui bénéficiera de l’enveloppe bilatérale UE-Maroc financée par l’instrument européen de voisinage (uniquement dédiée à l’AMCI) de l’ordre de 3,15 millions d’euros.

Quant au second projet (1 million d’euro), il complète un programme préexistant de l’UE et vise à appuyer la CCG en faveur de l’entreprenariat et l’innovation au Maroc et dans les pays du réseau africain des institutions de garantie.

« LINK UP AFRICA » a pour objectif principal de renforcer la coopération technique, les liens académiques et économiques entre le Maroc et d’autres pays d’Afrique, avec la participation de l’UE et à travers un accent mis sur le développement des opportunités économiques pour les jeunes africains.

Cet objectif se décline en deux actions, à savoir le renforcement des capacités de l’AMCI pour la mise en œuvre de ses objectifs de coopération académique et technique, et la consolidation des opportunités d’emplois et des liens économiques pour les lauréats africains d’un diplôme marocain (boursiers de l’AMCI ou non).

Ledit projet permettra un renforcement des capacités de l’AMCI à travers une action sur son offre de coopération technique et académique, un soutien à la consolidation du fonctionnement et des performances de l’AMCI, une amélioration des mécanismes d’appui à la coopération triangulaire, à travers leur opérationnalisation et leur accessibilité, et la mise en place de mécanismes de sélection et référencement des étudiants porteurs d’initiatives économiques viables.

Il permettra aussi une offre d’outils et de services adaptés pour favoriser l’accès à l’emploi et/ou les projets de création d’entreprises, la formation de certains lauréats, en relation avec leur projet professionnel et un accompagnement des entreprises innovantes (startups) portées par les lauréats africains.

Ligue arabe : adoption d’une résolution marocaine contre l’enrôlement des enfants dans les conflits armés

Le Conseil de la Ligue des Etats arabes au niveau des ministres des Affaires étrangères a adopté, mercredi au Caire, une résolution présentée par le Maroc sur la lutte contre l’enrôlement militaire des enfants dans les conflits armés.Le Conseil ministériel arabe a, ainsi, chargé le Secrétariat général de la Ligue arabe de coordonner avec les Conseils ministériels et les instances arabes concernées, afin d’élaborer un document annexe qui sera inséré dans le « Plan global pour la lutte de l’enrôlement des enfants dans les conflits armés et terroristes ».

L’annexe, dont un projet sera soumis à la prochaine session du Conseil, doit se pencher sur les dimensions juridique, humaine et celle des droits de l’homme en matière de la lutte contre le recrutement des enfants dans les conflits armés.

La décision est fondée sur l’appel lancé par la Ligue arabe, en novembre 2021, à l’occasion de la Journée internationale de l’Enfant.

Le Conseil s’est également félicité de l’établissement au Maroc du Bureau du Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique (ONUCT), ainsi que de la co-présidence du Royaume, avec le Canada, du Forum mondial de la lutte contre le terrorisme.

Nouakchott accuse l’armée malienne de« crimes récurrents » contre des Mauritaniens

Plusieurs ressortissants mauritaniens ont été tués ou portés disparus, ces derniers mois, dans une zone malienne qui jouxte le territoire mauritanien.Dans son voisinage immédiat, la junte au pouvoir au Mali peut compter ses amis sur les doigts d’une seule main. Va-t-elle en perdre encore un, en l’occurrence la Mauritanie qui, malgré l’embargo décidé par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) contre les putschistes de Bamako, a décidé de garder ses frontières ouvertes à son voisin et mis à sa disposition ses ports pour continuer à commencer avec le reste du monde? 

Dans un communiqué rendu public mardi 8 mars, le ministère mauritanien des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué l’ambassadeur du Mali à Nouakchott pour lui signifier sa «vive protestation contre les récents actes criminels récurrents» commis par l’armée malienne contre des citoyens mauritaniens se trouvant au Mali.

Cette protestation des autorités mauritaniennes, qui rappellent que leur décision de ne pas fermer leurs frontières avec le Mali est dictée par les « liens historiques » qui les empêchent «d’affamer le peuple malien frère» est justifiée selon Nouakchott par le fait que «que la vie de nos innocents concitoyens et la sécurité de leurs biens resteront au-dessus de toute autre considération

Le communiqué de Nouakchott intervient quelques heures après que des dizaines de citoyens mauritaniens avaient manifesté devant le palais présidentiel pour réclamer la fin des exactions, selon eux, de l’armée malienne contre leurs compatriotes se trouvant au Mali. 

Plusieurs incidents graves dans lesquels plusieurs ressortissants mauritaniens ont été tués ou portés disparus dans une zone malienne qui jouxte le territoire mauritanien sont survenus ces derniers mois. 

Selon des témoignages recueillis par des médias mauritaniens ou circulant sur les réseaux sociaux, une trentaine de mauritaniens auraient disparu récemment en territoire malien tout près de la frontière mauritanienne après avoir été en contact avec une patrouille de l’armée malienne encadrée par « des hommes blancs » que certaines sources, contactées par Apa news, soupçonnent d’être des éléments de la célèbre société russe  privée de mercenaires Wagner. 

Parmi les disparus, au moins quinze auraient été tués, selon le député de la localité de Bassiknou, près de la frontière avec le Mali, Mohamed Mahmoud Ould Henenna. 

En janvier, déjà, l’armée malienne avait été accusée d’avoir tué sept autres Mauritaniens dans la même région. 

A l’époque, après quelques jours de silence, le gouvernement mauritanien avait été contraint par la pression de l’opinion d’envoyer une forte « délégation de haut niveau», à Bamako, conduite par le chef de la diplomatie et plusieurs grands patrons des départements de la défense et de la sécurité. 

Selon le communiqué publié mardi par le gouvernement mauritanien,  Nouakchott souhaitait ainsi «tenter de contenir ce comportement hostile envers nos concitoyens». Mais le même texte déplore, aujourd’hui, que «malgré les assurances » de Bamako, la suite «est restée en deçà des attentes».

Bamako qui avait alors affirmé qu’il n’y avait aucune preuve pouvant permettre de mettre en cause l’armée malienne, avait pourtant annoncé l’ouverture d’une enquête, dont les résultats n’ont toujours pas été rendus publics, 

Frappé en 2012 par une énième rébellion touarègue, supplantée par la suite par des groupes jihadistes qui durant dix mois environ avaient occupé tout le nord du pays, le Mali est depuis confronté à une grave crise politique et sécuritaire. Malgré une intervention massive de l’armée française à partir de janvier 2013 qui avait réussi à libérer les villes du Nord de l’emprise des jihadistes, les islamistes armés continuent encore à y sévir et ont même étendu leur terrain d’action à d’autres régions comme le centre et le sud du pays.  

Sahara: Washington réitère son soutien au plan d’autonomie marocain

La Sous-secrétaire d’État américaine, Wendy Sherman a réitéré, mardi à Rabat, le soutien de Washington au plan d’autonomie, proposé par le Maroc en 2007, en tant que solution définitive au conflit autour du Sahara. »Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie marocain comme sérieux, crédible et réaliste, et en tant qu’approche pouvant répondre aux aspirations des populations de la région », lit-on dans déclaration conjointe publiée à l’issue de la session du dialogue stratégique Maroc-États-Unis sur les questions politiques régionales.

Cette session a été coprésidée par la responsable américaine et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

A cette occasion, les deux parties ont exprimé leur « soutien ferme » à l’Envoyé Personnel du Secrétaire général de l’ONU, M. Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique relatif au Sahara, mené sous les auspices des Nations Unies, indique un communiqué conjoint ayant sanctionné cette session du dialogue stratégique.

Elles ont d’ailleurs évoqué la Déclaration conjointe, signée le 22 décembre 2020 par le Royaume du Maroc, les Etats-Unis d’Amérique et l’Etat d’Israël, consacrant la reconnaissance américaine de la pleine souveraineté du Royaume sur son Sahara, de même qu’ils ont discuté des moyens de renforcer cette coopération.

La responsable américaine a salué, dans ce sens, l’approfondissement continu des relations entre le Maroc et Israël.

Le dialogue stratégique Maroc-États-Unis sur les questions politiques régionales a été l’occasion pour les diplomaties américaine et marocaine de passer en revue une série de questions d’intérêt commun, dont la coopération dans le domaine de la sécurité et des droits de l’Homme, et de couvrir des questions d’ordre régional ayant trait au Sahel, à la Libye et à l’Ukraine.

Ce dialogue s’inscrit dans le cadre des consultations stratégiques régulières entre le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d’Amérique.