Le président de la république a procédé à l’inauguration de deux scanners mobiles au Port autonome de Conakry

Le président de la République a procédé samedi à l’inauguration de deux scanners mobiles au Port autonome de Conakry. Alpha Condé a annoncé qu’il va continuer à mener des réformes pour améliorer les prestations portuaires.

Pour le président Alpha Condé, « Conakry, par sa position peut être un hub non seulement pour l’aéroport, mais aussi pour le port. Nous sommes plus proches de l’Amérique latine. Si nous avons un port et un aéroport performants, nous pouvons être un hub entre l’Europe et l’Amérique latine ».

Pour que toute réforme réussisse, à l’en croire, « il faut une bonne intégration des outils dans les procédures douanières et portuaires existantes (…). Ne nous faisons pas d’illusions. Nous avons constaté que tout le monde triche au port (…). Beaucoup de marchandises, des armes et de la drogue, rentrent de façon illégale. J’espère que ces nouveaux scanners vont nous permettre de trouver même une aiguille dans un conteneur. On peut cacher beaucoup de choses dans un conteneur. Il faut que les scanneurs puissent voir exactement tout ce qu’il y a dans un conteneur ».

Avec l’arrivée de ces nouveaux scanners au Port de Conakry, le chef de l’Etat entend mettre fin à l’entrée d’une certaine catégorie de marchandises par voie terrestre. « Il ne faut plus qu’il y ait d’entrée de marchandises à Gaoual, Madina Oula ou niveau des frontières à Faranah. Koundara, Pamelap, Kourémalé ne sont pas les seules entrées de marchandises. Il y a des produits qui doivent être nécessairement importés par le port de Conakry. Or, nous savons qu’il y a beaucoup de détournements. Ces produits entrent frauduleusement dans notre pays. Ce qui nous fait des manques à gagner non seulement au niveau des douanes et ne nous assure pas de la qualité », explique-t-il.

« Alors, il faut que vous voyiez de façon stricte au niveau de la douane que tous les produits qui doivent être importés par le port de Conakry ne puissent en aucun cas, je dis bien en aucun, rentrer par des frontières terrestres », ordonne-t-il aux douaniers, tout en dénonçant des pratiques malsaines.

« Au port, il faut se dire la vérité, tout le monde triche. Toutes les professions qui sont au port trichent. Cela doit changer. Au niveau des transitaires, les choses doivent changer. Au niveau des armateurs aussi. Nous savons comment les ports des autres pays sont gérés. Il faut désormais que le port de Conakry soit l’un des plus performants en mettant fin à toutes les mauvaises pratiques », insiste encore le président de la République, avant de demander aux acteurs portuaires « d’accepter qu’on corrige les mauvaises habitudes dues à la corruption et l’incapacité des cadres ».

Guinée: Le ballet des camions-remorque à conteneurs au Port

En Guinée le transport maritime fait du port autonome de Conakry, la principale porte d’entrée des marchandises en provenance de l’extérieur. Ces cargaisons sont transportées par des camions-remorque à conteneurs pour l’intérieur du pays et vers certains pays voisins comme le Mali.
C’est un véritable ballet des camions qui, avec des aller- retour, peut créer des préjudices à d’autres usagers de la route. Pour comprendre ce scénario, nous avons été reçu mercredi 10 juin 2020 par le secrétaire général du syndicat des transporteurs au Terminal à Conteneur M. Traoré Toumany.

AGP : Parler nous des transporteurs au terminal à conteneur ?
Général Toumany Traoré : Le terminal à conteneur, c’est une plateforme sur laquelle évoluent tous ceux qui transportent les conteneurs et les marchandises.
AGP : Comment ça fonctionne ici ?
Général Toumany Traoré : Au port conteneur les activités fonctionnent sous le couvercle de l’organisation syndicale, les embarquements se font par un programme d’entrée et de sortie. Compte tenu du nombre important des camions qui fréquentent la plateforme, nous sommes obligés de triller par ordre d’arrivée, une manière d’éviter le désordre dans la délivrance des documents d’autorisation.
AGP : Quels sont les impacts de votre structure sur le déroulement des activités portuaires ?
Général Toumany Traoré : Nos activités au sein de la plateforme portuaire, ont des impacts plutôt positifs que négatifs, parce que vous n’êtes pas sans savoir que nous coordonnons plus de 1.300 camions et 400 camions par jour qui entrent et ressortent du port conteneur. Sans une organisation solide, on risque d’impacter négativement les activités de manutentions et de transports des marchandises vers les destinations prévues.
AGP : Quel est l’impact de la pandémie du COVID-19 sur vos activités ?
Général Toumany Traoré : La pandémie du Covid-19 impacte négativement le déroulement des différentes activités au port conteneur, vu les restrictions imposées et contenues dans le décret instaurant l’état d’urgence sanitaire, les sorties des camions de Conakry pour l’intérieur deviennent de plus en plus difficiles compte tenu des mesures imposées à cet effet.
AGP : Quelles sont les procédures d’entrée et de sortie des camions au port conteneur ?
Général Toumany Traoré : En ce qui concerne les procédures, vous savez il y a plusieurs acteurs qui évoluent dans le domaine portuaire ; il y a principalement la douane, la compagnie maritime et les camionneurs. Aucun camion ne peut accéder au port sans être muni d’un bon d’enlèvement. C’est ce document qui
permet aux camionneurs d’embarquer des conteneurs au port pour des destinations diverses.
Lorsque le chauffeur est muni d’un bon , il est ensuite enregistré sur une liste qui est tenue par les agents syndicaux qui l’attribuent des numéros en fonction de l’heure d’arrivée et de départ.
Comme vous voyez actuellement des camions stationnés un peu partout dans la ville ; au fait la société Bolloré logistique à des problèmes de stockage des conteneurs vides, les camions viennent, mais il y a pas d’espace pour les stocker.
AGP : Quelles sont vos relations avec les douaniers ?
Général Toumany Traoré : Entant que transporteur, notre relation avec la douane est limitée. Le transporteur ne reçoit que les documents qui sont conformes au contenu de la marchandise. S’il y a des anomalies à l’intérieur des conteneurs, c’est aux douaniers d’interpeller les boites de transit pour des explications ; nous, nous sommes que des simples transporteurs, on n’est même pas à mesure de savoir ce qu’il y a à l’intérieur des conteneurs.
Il arrive parfois qu’on soit embêté par des douaniers se réclamant de la brigade mobile ; et ils érigent leur base à 40 mètres d’un bureau des douanes installé dans l’enceinte du port conteneur ; nous trouvons cela illégale. Parce qu’une brigade mobile se déplace toujours, mais celle qui est au niveau du ministre de l’industrie est stationnée toujours là ; cela est vraiment dommage et de nature à ralentir nos activités.

Des employés du port de Conakry transférés à la société turque Albayrak

378 travailleurs titulaires et 88 contractuels ont été transférés à Alport Conakry S.A, une filiale d’Albayrak.

Récemment signé à Conakry, le contrat de concession du Port Conventionnel de Conakry à la société turque ‘’Albayrak’’ entre ainsi dans sa phase active. Dans la soirée du lundi 30 septembre, les travailleurs ont été officiellement transférés à la filiale de la société turque.

C’était à l’occasion d’une cérémonie officielle présidée par le ministre d’Etat en charge des Transports, Elhadj Aboubacar Sylla qui avait à ses côtés certains de ses cadres techniques, le diplomate turc en Guinée, les responsables de la société Albayrak et de nombreux responsables et travailleurs de la direction générale du Port Autonome de Conakry (PAC).

Dans son allocution de circonstance, la directrice générale du Port Autonome de Conakry n’a pas manqué de mots pour remercier l’ensemble des invités.

« A travers cet événement solennel que nous célébrons aujourd’hui dans le cadre du contrat de concession pour la modernisation du Port Autonome de Conakry, il va être procédé au transfert du personnel du Port se trouvant dans le périmètre concédé à la société Albayrak. Ce transfert qui porte sur 378 travailleurs titulaires de contrat à durée indéterminée et 88 personnes contractuelles qui seront finalement engagés par Alport Conakry S.A (filiale d’Albayrak) s’est déroulé sans perte d’emplois, dans la paix et la quiétude sociale sous les auspices de l’inspection générale du travail. Ce défi a été relevé par le Port Autonome de Conakry et son partenaire Albayrak, sous l’impulsion du Président de la République, Pr Alpha Condé qui a prescrit très tôt aux deux parties, le principe de zéro licenciement », dit Mme Aissata Aribot.

La société réalisera plusieurs travaux pour moderniser ce port, tels que la construction d’une pénétrante de 4 km qui relie le Port Autonome de Conakry à la corniche nord de Kaloum incluant un parking pour 600 camions, la réhabilitation et l’éclairage public dans l’enceinte portuaire qui permet le fonctionnement du port pendant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, la réhabilitation des quais, la délocalisation du portail d’entrée du port vers le Petit Bateau avec toutes les commodités de service, l’acquisition d’aire à la navigation maritime, l’acquisition de nouvelles unités flottantes, la construction d’un port de pêche moderne, ajoute encore la directrice.

Source : Afrique Panorama

Hawa Savane prend les rênes du port autonome de Conakry 

Conakry (journaldeconakry.com ) – Nommée le 14 septembre dernier, Hélène Savané, la nouvelle directrice générale du Port Autonome de Conakry, nommée le 14 septembre dernier par un décret présidentiel a pris fonction ce jeudi 20 septembre. La cérémonie de passation de service a eu lieu dans les locaux du ministère des Transports en présence du chef de cabinet du département.

Dans son discours de circonstance, Hawa Keita, la directrice sortante, a remercié le président Alpha Condé pour la confiance renouvelée en elle en 2016, pour administrer le port autonome de Conakry.

Parlant de son bilan, Hawa Keita a tout d’abord rappelé les sentiments qui l’animaient lors de sa prise de fonction avant de revenir sur son bilan proprement dit .

«Au moment précis où je prenais les rênes du Port Autonome de Conakry en 2016, mon sentiment premier était un sentiment de confiance. Confiance aux braves travailleurs du Port dont le souci de sauvegarde des intérêts de la maison était visible ainsi que le besoin d’accroître la compétitivité et de poursuivre l’essor de l’entreprise. Confiance aux collaborateurs qui ne ménageront aucun effort pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, la maison étant commune. A ce niveau, les 27 mois passés à la tête du Port Autonome de Conakry ne m’ont jamais ébranlés et rien n’a empêché ma ferme détermination à faire preuve d’audace, qualité nécessaire pour engager des grandes réformes au sein du port . En effet, en 2016, nous avons ensemble procédé au remboursement de 59 milliards francs guinéens de dettes intérieurs comprenant entre autres 28 milliards francs guinéens au titre des impôts, 24 milliards francs guinéens pour des dettes des fournisseurs et plus de 7 milliards francs guinéens de découvert bancaire qui a engendré des asociaux d’un milliard 400 millions francs guinéens. Le faible taux de disponibilité des unités navales réservées par l’acquisition de deux nouvelles vedettes, le bitumage et le pavage des voiries, le lancement de la construction de deux bâtiments administratifs R+ 5 et R+6 et d’une mosquée R+1, le dragage de l’entretien de chaînage et du basin, l’acquisition de deux camions anti-incendie, l’achat de trois bus pour le transport du personnel, l’accroissement du trafic malien de 69% suite à la signature du protocole avec les industriels maliens », a-t- elle cité avant de poursuivre: «De 2016 à 2017, le résultat n’est que passé de 10 à 40 milliards francs guinéens. Le Port a engagé un processus de certification ISO 9001 version 2015 et la certification est prévue pour la fin de l’année 2018 (…) La Guinée est aujourd’hui le port autonome deuxième membre de L’AGPOC», a t- elle expliqué.

Quand à la nouvelle directrice du port, elle, a tout d’abord rappelé les conditions dans lesquelles se trouvent le port autonome de Conakry avant de promettre de relever le challenge.

Hélène Savané a tendu une main franche aux travailleurs du port autonome de Conakry .

«Je prends les charges de directrice du Port Autonome de Conakry à un moment particulièrement exaltant de la vie de l’entreprise. En effet, nous abordons une nouvelle phase de mutation de l’activité du Port de Conakry avec de nouveaux objectifs et implicitement de nouveaux défis face auxquels je ne ménagerai aucun effort. Il serait illusoire de croire relever ces challenges sans l’engagement total et entier de l’ensemble des travailleurs du Port. Au demeurant, j’ose affirmer en ces instants solennels que je bénéficierais de leur soutien étant attendu que je fus une des leurs pendant une décennie. Egalement, je tends une Franche à  la communauté portuaire en lui assurant mon entière disponibilité pour une collaboration efficace dans nos intérêts mutuels », a-t- elle affirmé.

Il faut tout de même rappeler que cette cérémonie de passation de service se déroule à un moment critique du port autonome de Conakry. L’entreprise traverse une crise sans précédent liée à la concession d’une partie du port autonome à la société turque Albayrak.

Le secrétaire général du Syndicat du port est écroué depuis deux jours à la maison centrale de Conakry à cause de son opposition à la dite concession.

Signature de la concession du Port autonome: le ministre des transports apporte des précisions

C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a animé le 16 Août dernier. Pour lui le port autonome de Conakry n’a pas été vendu

« Cet acte qui a été conclu entre le gouvernement et la société turque Albayrak n’est pas une vente du Port Autonome de Conakry. Il n’y a eu aucune aliénation du patrimoine. Il s’agit tout simplement d’une mise en concession pour une période de 25 ans. Autrement dit, une délégation de service public qui est faite par l’Etat en faveur d’un opérateur privé. Je crois qu’il est très important qu’on le sache parce qu’il y a eu des rumeurs de tout genre qui ont fait croire qu’il s’agissait purement et simplement d’une cession définitive du Port Autonome de Conakry.

La deuxième chose sur laquelle je voudrais insister, c’est que ce n’est pas tout le Port Autonome de Conakry qui a été mis en concession. Le Port Autonome de Conakry, je vais vous le dire est composé de plusieurs terminaux. Vous avez d’abord le terminal à conteneurs qui a été mis en concession depuis 2011 en faveur du groupe Bolloré. Vous avez également le terminal d’alumine qui est détenu par la société FRIGUIA et maintenant par la société RUSAL. Vous avez aussi le terminal d’hydrocarbures et enfin vous avez le terminal conventionnel.

C’est le terminal conventionnel qui a été mis en concession en faveur du groupe Albayrak de Turquie. Je dois vous dire que ce port conventionnel existe depuis des années 1980. Donc ses installations sont aujourd’hui saturées. Elles sont vieillissantes, leur remise en état, leur extension et leur modernisation exigent des montants considérables dont ne dispose pas en ce moment notre pays. Même si nous avions ces ressources, il serait plus judicieux de les investir ailleurs dans les secteurs sociaux de base (…).

Pour que notre Port Autonome soit compétitif, nous avons donc décidé de procéder à sa mise en concession. Le Port de Conakry a un volume d’activités d’environ 9 millions de tonnes de marchandises traitées par an. Le Port d’Abidjan a un volume d’activités de 21 millions de tonnes. Le Port de Dakar  a un volume d’activités de 16 millions de tonnes.  Le Port de Lomé a un volume d’activités de 15 millions de tonnes. Tous ces Ports sont très loin du Port de Conakry. Si nous voulons que le Port de Conakry soit porteur de toute la croissance économique que nous sommes en train de générer aujourd’hui à travers de nombreux investissements, surtout dans le domaine minier et dans d’autres secteurs. Il était donc important que l’extension de du Port de Conakry intervient le plus rapidement possible. C’est pour cette raison donc que cette concession a été organisée.

Jamais un contrat en République de Guinée n’a bénéficié d’autant d’attention, n’a fait aussi l’objet d’accompagnement de la part des experts étrangers, de la part d’institutions étrangères, de la part du cabinet conseil (…). Ce n’est pas par hasard que cette convention de concession soit  aussi volumineuse de 178 pages. On aurait pu se contenter comme on le fait très souvent, d’une mise en concession de 20 ou de 30 pages. Dans ce cas précis, on n’est allé jusqu’à 178 pages parce qu’on a tenu à ce que tous les cas de figures, toutes les options et toutes les éventualités soient prises en compte afin que les intérêts de la Guinée soient préservés.

Je suis personnellement à l’aise pour parler de ce dossier dont j’ai hérité. Donc je ne suis pas en train de défendre des démarches auxquelles j’ai été associé. J’ai lu ce dossier du début à la fin et je me suis rendu compte que c’est un dossier qui sauvegarde l’intérêt national et il est avantageux pour la Guinée. Sinon, soyez certains que je ne serais pas devant vous pour en parler. C’est un dossier qui mérite d’être défendu pour plusieurs raisons. Vous savez, notre port a besoin de beaucoup d’investissements. Si nous voulons nous comparer aux ports voisins, nous avons besoin de faire des investissements mais très malheureusement, nous n’avons pas la possibilité financière (…). La société Albayrak va investir au moins 200 millions de dollars sur les deux prochaines années. Ces 200 millions de dollars vont permettre notamment, d’équiper le Port de Conakry tout en réalisant des travaux extrêmement importants. Les revenus de l’Etat qui sont prévus, en dehors des droits de douane, des Impôts pendant la durée de la concession, se chiffrent à 330 millions de dollars.

Le Groupe Albayrak va investir pendant toute la durée de la concession 500 millions de dollars. Contrairement à ce qu’on a entendu, il n’est nulle part question de réduire des effectifs quelconques. Ceci est totalement exclu au niveau de cette convention. Au contraire, l’augmentation des activités va amener des créations d’emplois nouveaux et à des recrutements nouveaux. C’est exactement l’inverse qui va se passer. Non seulement il y aura de nouveaux emplois, mais des traitements aussi vont s’améliorer compte tenu de l’amélioration de la situation financière du Port qui est attendu à court terme.

Moi je vois mal le gouvernement, encore moins le Président de la République,  négocier une convention et accepter que dans cette convention, qu’on procède à des licenciements massifs des dockers. Ce sont des rumeurs qui ont été répandues tout simplement parce qu’on ne veut pas que le Port Autonome de Conakry entre dans une nouvelle phase d’évolution. Certains veulent conserver de petits privilèges et ne veulent pas que le Port s’ouvre à la modernité qui va permettre ainsi l’amélioration des traitements des uns et des autres. Très malheureusement, ils préfèrent leurs bonheurs individuels et c’est ce qui a fait que toutes ces folles rumeurs ont fait le tour de la ville.

Le Port Autonome de Conakry va continuer à exister avec une nouvelle mission qui sera le contrôle et la validation de toutes les décisions, de tous les investissements et de toutes les modernisations qui seront initiés par le Groupe Albayrak. C’est la Direction du Port Autonome de Conakry qui va assurer la surveillance de l’exécution de la convention de concession. Donc il n’est nullement question de licenciement, il n’est nulle part question d’exonération et il n’est nulle part question encore moins de vente du Port Autonome de Conakry »